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POUR CONNAÎTRE LA PENSÉE


collection dirigée par Georges Pascal

LE SCEPTICISME
PHILOSOPHIQUE
par
ANDRÉ VERDAN

BORDAS
Paris-Montréal
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© 1971, Bordas, Paris, n° 155 711 003


PRINTED IN FRANCE
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INTRODUCTION

Grâce aux ouvrages du médecin grec Sextus Empi-


ricus, qui a laissé un exposé systématique et complet de
la philosophie sceptique, celle-ci nous est aussi bien,
sinon mieux connue que la plupart des autres doctrines
de l'Antiquité. Et pourtant, la diffusion, la renommée
et l'influence du scepticisme n'ont jamais égalé celles
du platonisme, de l'aristotélisme, de l'épicurisme ou
du stoïcisme. Cela tient principalement à deux causes.
Tout d'abord au fait que cette attitude philosophique,
qui implique une mise en question radicale de la con-
naissance sensible et rationnelle, ne saurait s'accorder
avec une tendance profonde de l'homme : celle qui le
pousse à rechercher, par la spéculation, des vérités incon-
testables et solidement établies pour en faire le fonde-
ment, l'appui de son existence. L'esprit humain con-
sent difficilement à reconnaître ses limites ; il n'est pas
dans sa nature de s'avouer incapable de parvenir à des
certitudes absolues. Derrière la diversité mouvante des
phénomènes, c'est-à-dire des apparences, la pensée occi-
dentale a cherché pendant des siècles à saisir ce qui est.
Définir l'Etre en soi, le Bien par excellence fut long-
temps le but suprême de ses investigations. Or le scep-
ticisme na' cessé de dénier à l'intelligence humaine la
capacité de concevoir ces principes. Comment faite sa
part à une « doctrine » qui conteste la valeur de toute
la démarche philosophique traditionnelle ?
D'autre part, les termes mêmes de « scepticisme »
et de « sceptique » ont été, à partir du XVIII siècle
surtout, l' objet d'un malentendu qui a contribué dans
une certaine mesure à faire méconnaître le sens et la
portée véritables du « pyrrhonisme » grec. On s'est
servi on se sert encore — de ces mots pour dési-
gner l 'attitude, propre à un Voltaire, qui consiste à
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mettre en doute les affirmations de la foi religieuse, en


les soumettant à la critique de la raison ou de l'expé-
rience sensible. On a identifié, parfois jusqu'à les con-
fondre, la notion de scepticisme et celle d'incrédulité
rationaliste. On oubliait ainsi que, dans son essence,
le scepticisme se situe à l'opposé de tout optimisme
rationaliste, puisque, loin d'accepter la raison comme
critère infaillible de la vérité, il s'efforce au contraire
d'en dévoiler les limites, préconisant par ailleurs la sou-
mission aux croyances et aux traditions religieuses.
Tenu à l'écart, méconnu, le scepticisme fait un peu
figure de parent pauvre parmi les autres doctrines phi-
losophiques que nous a léguées l'Antiquité. Et pourtant,
la pensée des temps modernes lui doit plus qu'on ne le
croit ordinairement. Au XVI siècle, il apparaît à un
Montaigne commeunephilosophie pleine desagemodes-
tie, capable de rabattre les prétentions et l'orgueil de la
raison. Et l'on comprend que des humanistes chrétiens,
suivis par Pascal au XVII siècle, aient considéré le
pyrrhonisme non pas comme une doctrine perfide, mais
comme un auxiliaire de la foi, propre à révéler l 'insuffi-
sance de nos «lumières naturelles » et à rendre évidente
la nécessité, pour l'homme, de chercher la Vérité sur
des voies autres que celles de la raison.
S'il est vrai, d'autre part, que le doute radical de
Descartes, tout provisoire qu'il soit, constitue le point
de départ de toute la philosophie moderne, on est en
droit de considérer le scepticisme — philosophie de
la mise en question par excellence —comme un phé-
nomène plus important qu'une étape transitoire et défi-
nitivement dépassée de la pensée antique. De Berkeley
à Husserl, en passant par Humeet Kant, tout un courant
philosophique —à la fois issu de Descartes et en réac-
tion contre son système — s'inscrit, à bien des égards,
dans le prolongement de la réflexion amorcée par les
sceptiques grecs.
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Première partie
LE SCEPTICISME GREC
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Chapitre premier

LES ORIGINES DU SCEPTICISME GREC

Le scepticisme philosophique est fondé par Pyrrhon


vers l'an 300, aux confins du IV et du III siècles
av. J.-C. C'est à la même époque qu'apparaissent les
écoles épicurienne et stoïcienne, dont les fondateurs,
Epicure et Zénon de Cittium, étaient nés quelques dizai-
nes d'années après Pyrrhon. L'histoire de la pensée asso-
ciera les noms de ces trois doctrines si divergentes par
leurs prémisses, mais si convergentes par leurs conclu-
sions morales, c'est-à-dire par leur manière de conce-
voir le bonheur humain.
Dans l'évolution de la pensée, rien ne naît de rien :
cette remarque s'applique à la genèse du scepticisme.
Un bref regard sur la philosophie grecque des origines
au IV siècle av. J.-C. nous permet de discerner les
germes de la « doctrine » élaborée par Pyrrhon et ses
successeurs.
On conçoit aisément que la première démarche de
l'esprit humain ne consiste pas à réfléchir sur ses capa-
cités et à prendre conscience de ses limites, mais à
se porter hardiment à la découverte du monde exté-
rieur : tout occupés à déchiffrer l'énigme de l'Univers,
à expliquer l'origine et la constitution de la Nature, les
premiers penseurs de la Grèce, les philosophes ioniens 1
(Thalès, Anaximène, Anaximandre puis Héraclite) ne
semblent pas s'être interrogés sur les modalités et les
bornes de la connaissance. Chez les Eléates 2 en revan-
1. V I I siècles av. J.-C.
2. V I siècles av. J.-C.
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che, on peut entrevoir déjà les éléments d'une critique


de la connaissance empirique, discréditée au profit de la
connaissance rationnelle. L'expérience, constate un Par-
ménide, ne nous révèle que le changement et la multi-
plicité. C'est en s'engageant sur la voie de la raison que
le philosophe sera capable d'atteindre l'Être véritable,
qui est un, immuable, éternel.
Eloigne ta pensée, disait Parménide1de cette voie de
recherche (i.e. l'opinion) et ne laisse pas l'habitude aux
multiples expériences te forcer à jeter sur ce chemin des
yeux aveugles, des oreilles assourdies et des mots du' n
langage grossier. C'est, bien plutôt, avec le raisonnement
qu'il te faut trancher le problème controversé que je
viens de te dire.
Peu à peu précisée, l'idée selon laquelle le témoignage
des sens, sujet à des fluctuations, ne nous renseigne pas
sur l'être, sur l'essence réelle des choses, allait faire son
chemin dans la philosophie grecque, avant de devenir
l'un des arguments les plus fréquemment développés
par les sceptiques.
On la retrouve chez Démocrite, au V siècle av. J.-C.
Contrairement à ses successeurs Epicure et Lucrèce, le
fondateur de l'atomisme manifestait de la méfiance à
l'égard de la connaissance sensible, qu'il qualifiait
d' « obscure » et à laquelle il opposait la connaissance
« légitime » de la raison (seule capable de concevoir
l'existence des atomes invisibles).
Il va sans dire que ni les Eléates, ni Démocrite ne
sauraient être qualifiés de sceptiques avant la lettre,
puisque leur critique ne concerne que l 'expérience sen-
sible et ne met pas en cause la valeur de la démarche
rationnelle. Diogène Laërce cite, en revanche, un dis-
c i p l e d e D é m o c r i t e , n o m m é 2M é t r o d o r e d e C h i o , « qui

1. Fragment 1.
2. Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, IX, 58.
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disait ignorer même qu'il était ignorant ». Voilà déjà


du scepticisme à l'état pur. Or ce Métrodore aurait été
le maître d'Anaxarque, qui fut lui-même l'un des maî-
tres et le compagnon de Pyrrhon. Il est donc possible
d'entrevoir une filiation directe de Démocrite au philo-
sophe d'Elis.
Faut-il voir dans les sophistes d'authentiques précur-
seurs du scepticisme ? Il n'est pas étonnant que la ques-
tion se soit posée. Il semble, cependant, qu'il faille lui
donner une réponse nuancée, aussi nuancée que l'opi-
nion que nous pouvons nous faire des sophistes d'après
le témoignage des anciens, de Platon en particulier.
Dans la mesure où ces professeurs de rhétorique
furent aussi de véritables philosophes, ce qui paraît avoir
été le cas à l'origine, nous devons admettre qu'ils ont
frayé la voie au scepticisme. En affirmant que «l'homme
est la mesure de toute chose », c'est-à-dire que toute
connaissance est subjective, fonction de l'individu, et
qu'il n'y a pas de vérité objective, Protagoras posait
la base du relativisme sceptique. Allons plus loin :
lorsque, devenus avant tout d'habiles orateurs, les
sophistes s'ingéniaient à défendre des thèses contradic-
toires, leur méthode annonçait la dialectique pyrrho-
nienne consistant à montrer qu'on peut soutenir le pour
et le contre à propos de toutes les questions débattues
par les philosophes « dogmatistes ». Pourtant, l'atti-
tude des sophistes diffère profondément de celle des
sceptiques. Chez ces derniers, l'examen des thèses oppo-
sées apparaît comme un acheminement vers la suspen-
sion du jugement, vers le doute qui s'impose à eux
comme le terme d'une recherche sincère et désintéressée
de la vérité. Les sophistes, eux, semblent plutôt avoir
songé à tirer parti dans les discussions publiques de ce
talent oratoire qui leur permettait de défendre tour à
1. V siècle av. J.-C.
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tour l'affirmation et la négation. C'est ainsi qu'ils en


vinrent, dans un but souvent intéressé, à s'efforcer de
rendre plausibles les causes les plus discutables et les
plus paradoxales, soutenant par exemple que la justice
est « ce qui profite au plus fort ». Rien de semblable
chez les disciples de Pyrrhon. Ce qui fait dire à Victor
Brochard que « les sceptiques sont des philosophes,
les sophistes, des charlatans », jugement auquel on peut
souscrire à condition d'en excepter un Protagoras et
un Gorgias.
Qu'en est-il de Socrate ? Lui qui avait coutume de
proclamer son ignorance et qui s'ingéniait à faire
apparaître l'inconsistance du savoir de ses interlocu-
teurs, n'est-il pas le véritable père du scepticisme ? La
sagesse de Socrate, en fait, ne se laisse pas définir dans
une formule unique ; et le scepticisme qu'il manifeste
parfois ne représente qu'un aspect ou qu'une étape de
sa pensée. Il est dirigé surtout contre l'effort des pre-
miers philosophes pour expliquer le monde extérieur
et contre la prétention des sophistes à détenir un savoir
universel. A la science des uns et des autres Socrate
oppose le « connais-toi toi-même » du temple de Del-
phes : c'est en soi-même qu'il faut chercher la source
de la vérité et la définition des notions morales de
bien, de justice, de beauté (qu'un Pyrrhon, au contraire,
estimera inaccessibles à toute démarche spéculative).
Parmi les successeurs de Socrate qu'on nomme les
« petits socratiques », les mégariques sont générale-
ment considérés comme les précurseurs directs du scep-
ticisme. Cette filiation paraît vraisemblable, si l 'on
admet que Bryson, l'un des maîtres de Pyrrhon, doit
être identifié au philosophe mégarique portant ce nom.
Toutefois, on ne peut relever que des affinités partielles
entre le scepticisme et l'école de Mégare. Reprenant la
1. Les Sceptiques grecs (voir la bibliographie) p. 13.
2. V siècles av. J.-C.
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thèse des Eléates, Euclide soutenait que la raison seule


peut nous conduire à la connaissance de l'Etre, auquel
il attribuait les caractères d'unité et d'éternité. Il fut
ainsi amené, tout comme les Eléates, à critiquer la con-
naissance sensible, source d'erreur. Il s'appuyait pour
cela sur une subtile dialectique, qui fut développée
par ses successeurs : ainsi naquit l'éristique, art de la
controverse, à laquelle Pyrrhon fut probablement initié
par son maître Bryson.
Précurseurs de la doctrine d'Epicure, Aristippe et
les cyrénaïques ont également frayé la voie au scep-
ticisme en mettant en évidence le caractère purement
subjectif des sensations. La saveur, la couleur, le chaud
et le froid ne sont pas, disaient-ils, des qualités inhé-
rentes aux choses extérieures, mais des états affectifs du
sujet. Nous pouvons donc dire comment nous apparais-
sent les objets, mais non ce qu'ils sont en eux-mêmes.
Cette distinction établie entre le phénomène et l'essence
réelle (et inconnaissable) des choses sera l'un des thè-
mes les plus constants de la pensée sceptique.
Quant à Platon et à Aristote, on ne songerait guère
à chercher dans leurs œuvres des traces de scepticisme.
Confiants dans les pouvoirs de la raison, ils s'efforcent
de dépasser le monde des phénomènes et d'atteindre
celui des réalités absolues : l'Etre, le Bien en soi. Et
pourtant, l'autorité de Platon sera invoquée par la Nou-
velle Académie, une école si apparentée à celle des
sceptiques qu'elle en est considérée comme un rameau.
Arcésilas et ses successeurs prétendront en effet ratta-
cher leur doctrine à celle de Platon, sous prétexte que
ce philosophe « n'affirme rien, discute le pour et le
contre, hésite sur toutes les questions, ne dit rien de
certain ». Certes, le ton libre et familier des dialogues
platoniciens, la circonspection avec laquelle y sont exa-
1. V siècles av. J.-C.
2. CICÉRON, Académiques, I, XII, 46.
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minés les différents aspects de chaque problème, tout


cela confère à l'œuvre de Platon une allure assez peu
dogmatique. Mais d'ici à conclure que ce philosophe
n'affirme rien et à se réclamer de cet exemple, il y a
un pas que l'on ne saurait franchir sans exagération ! On
peut en dire autant de la filiation que les néo-académi-
ques prétendaient établir entre leur doctrine et celle
d'Aristote.
Avant Pyrrhon, nous trouvons donc, dans la philo-
sophie grecque, certains éléments de scepticisme, en
particulier la critique de la connaissance sensible et
l'idée selon laquelle toute vérité est relative ; mais seul
Métrodore de Chio, qui nous est fort connu, paraît
avoir adopté l'attitude du doute intégral qui caractéri-
sera la philosophie pyrrhonienne.
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Chapitre deuxième

L'ÉVOLUTION DU SCEPTICISME GREC

De Pyrrhon à Sextus Empiricus, c'est-à-dire du


IV siècle av. J.-C. au II siècle de notre ère, l'histoire
du scepticisme antique s'étend sur une période d'envi-
ron cinq cents ans. Au cours de ce demi-millénaire, la
pensée du fondateur fut progressivement développée
par ses successeurs. Et il est parfois malaisé de dis-
cerner, dans la tradition sceptique, ce qui appartient
à Pyrrhon et ce qui doit être attribué à ses disciples.
On s'accorde aujourd'hui pour distinguer quatre pha-
ses dans cette évolution : le scepticisme primitif (ou
pratique), représenté surtout par Pyrrhon et Timon de
Phlionte ; le probabilisme de la Nouvelle Académie.
dont les principaux chefs de file furent Arcésilas et
Carnéade ; le scepticisme dialectique (ou nouveau scep-
ticisme) d'Enésidème et d'Agrippa ; enfin, le scepti-
cisme empirique, auquel sont attachés les noms de
Ménodote et de Sextus Empiricus.

a) Pyrrhon et le scepticisme primitif ( I V siècles


av. J.-C.).
Pyrrhon, fils de Pléistarque, naquit à Elis, au Nord-
Ouest du Péloponnèse, vers 365 av. J.-C. Il s'adonna
tout d'abord à la peinture, sans grand succès. On peut
supposer que la pratique de cet art l'amena à réfléchir
sur la distinction entre l'apparence des choses et leur
essence réelle, qui est un élément fondamental de la
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pensée sceptique. Bryson l'initia à la doctrine des méga-


riques et Anaxarque à celle de Démocrite, philosophe
pour lequel le fondateur du scepticisme semble avoir
conservé quelque prédilection. Rien ne permet, d'ail-
leurs, de supposer que Pyrrhon ait approuvé la théorie
atomiste de Démocrite. Mais, enclin à considérer que le
bonheur réside dans l'ataraxie, l'absence de trouble, on
peut admettre qu'il fut séduit par les thèses morales du
philosophe d'Abdère, qui avait fait consister le bien
suprême dans la bonne humeur, la sérénité d'esprit.
En compagnie d'Anaxarque, son second maître, Pyr-
rhon suivit Alexandre le Grand en Asie. Après la
mort du conquérant, il revint à Elis, sa cité natale, et
y vécut avec sa sœur Philista dans la pauvreté et la
tranquillité (d'une manière, donc, qui ne rappelle en
rien les mœurs des sophistes). Ses concitoyens lui confiè-
rent les fonctions de grand prêtre (ou de chef des
prêtres), ce qui semble bien indiquer que son scepti-
cisme ne s'exerçait nullement contre les traditions reli-
gieuses. Quatre siècles après sa mort, survenue vers
275, sa statue, érigée à Elis, prouvait encore l'estime
dont il avait été entouré dans sa cité.
Certains facteurs historiques permettent d'expliquer
la genèse et l'orientation de sa pensée. En participant
à l'expédition d'Alexandre, Pyrrhon traversa des régions
immenses et visita des peuples fort nombreux : la diver-
sité de leurs manières de penser, de leurs institutions,
de leurs coutumes domestiques, religieuses, etc. a peut-
être contribué à lui faire prendre conscience du carac-
tère apparemment relatif de la vérité, et particulière-
ment des conceptions morales. Rien de tel que les voya-
ges pour confirmer l'adage de Pascal : « Vérité au-
deçà des Pyrénées, erreur au-delà. »
Dans le Nord de l'Inde, Pyrrhon fit la connaissance
des gymnosophistes. Ancêtres des fakirs, ces « sages
nus » pratiquaient un ascétisme rigoureux, vivant dans
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