Vous êtes sur la page 1sur 15

Retrouver ce titre sur Numilog.

com
Retrouver ce titre sur Numilog.com

QUE SAI S- J E ?

FRÉDÉRIC COSSUTTA
Retrouver ce titre sur Numilog.com

ISBN 2 13 046077 1
Dépôt légal —1 édition : 19a9nj4ve,ri
©Presses Universitaires de France, 194
108, boulevard Saint-Germain,75006Paris
Retrouver ce titre sur Numilog.com

AVERTISSEMENT

Les textes accessibles en français ne couvrent pas l'ensemble


du champ doxographique du scepticisme. En attendant une tra-
duction intégrale des sources, on se référera aux deux éditions
actuellement disponibles et de consultation commode : au
Livre XI de Vie, doctrines, et sentences des philosophes illustres
de Diogène Laërce, et à la traduction de textes choisis par
J.-P. Dumont, dans Les sceptiques grecs. La présentation rai-
sonnée, les notes, le glossaire et les tables, en font le meilleur livre
d'initiation ou de travail, bien que la thèse d'un scepticisme phé-
noméniste défendue par l'auteur le conduise à privilégier le
scepticisme de Sextus Empiricus. Pour ce dernier, source essen-
tielle pour la connaissance du scepticisme tardif, le lecteur peut
aussi se reporter à l'édition complète grec-anglais de
R. G. Bury La compréhension du scepticisme pyrrhonien exige
de se référer à des textes plus anciens, ce que facilite l'utilisation
de l'ouvrage de référence de Fernanda Decleva Caizzi, Pirrone
Testimonianze, recueil doxographique grec-italien, offrant une
compilation et des commentaires des sources expressément attri-
buées au fondateur du scepticisme. Pour ne pas alourdir les réfé-
rences, nous noterons : DL, suivi de l'indication du livre et de la
page pour l'édition Garnier-Flammarion, DM, suivi de la page
pour les textes choisis de Jean-Paul Dumont, DC, pour l'édition
de Decleva Caizzi. Nous ajouterons, pour qui veut se référer à
l'édition complète, chaque fois qu'elles seront mentionnées, les
références aux numéros des Livres et paragraphes des Hypoty-
poses pyrrhoniennes (HP) et des autres ouvrages de Sextus (voir
une bibliographie sommaire en fin de volume). Dans la translit-
tération des termes grecs, nous n'avons indiqué ni les accents, ni
les esprits, utilisant ô pour ω et è pour η.

1. Cf. Bibliographie.
2. Cf. Bibliographie.
3. Cf. Bibliographie.
4. London, Loeb Classical Library, MCMLXXVI. Quatre volumes.
William Heinemann ltd.
5. Cf. Bibliographie.
Retrouver ce titre sur Numilog.com

INTRODUCTION

Pour réhabiliter la doctrine antique qui a donné son


nom au scepticisme, il faut dès l'abord écarter les cari-
catures grâce auxquelles ses adversaires l'ont canton-
née dans les marges de la philosophie.
Plus que toute autre philosophie de l'Antiquité en
effet, le scepticisme est méconnu et déformé, au point
que ce qu'on désigne sous ce mot n'a pas vraiment de
rapport avec un mouvement dont l'importance histo-
rique et philosophique est pourtant déterminante.
Nous qualifions en effet de « sceptique », une attitude
de doute et d'irrésolution, un désenchantement consé-
cutif aux désillusions causées par les aléas de l'histoire
ou de la vie personnelle. Parfois même, nous l'interprè-
tons comme un désespoir lié à la conscience du carac-
tère tragique de l'existence. Finalement nous le disqua-
lifions comme une preuve de faiblesse et de lâcheté.
C'est là plaquer sur l'Antiquité les catégories de la
modernité, et s'exposer à des contresens.
En effet, le scepticisme, loin de conduire au déses-
poir, est une école de la sérénité, le doute n'étant pas le
fruit de la désillusion, mais l'instrument d'une lucidité
liée à l'exercice critique de la raison. Le sceptique n'est
pas un velléitaire, ni un lâche, mais un sage qui refuse
de s'abandonner au fanatisme des croyances et des
dogmes, comme à la versatilité suscitée par le change-
ment incessant des opinions. Seule la tyrannie est à ses
yeux intolérable, ce qui l'incite à combattre toutes les
attitudes qui s'opposent à la tolérance. Ainsi l'imperti-
Retrouver ce titre sur Numilog.com

nence d'Anaxarque, le maître de Pyrrhon, lui valut


d'être broyé dans un mortier. Alors que le tyran
demandait qu'on lui coupât la langue pour réduire son
insolence, le philosophe répliqua : « Broie, tu peux
broyer les os et la peau d'Anaxarque, mais Anaxarque
lui-même, tu ne le broieras pas. »'
L'originalité du scepticisme philosophique, et c'est
la source des malentendus qui le concernent, réside
dans le caractère radical et paradoxal des voies par les-
quelles il cherche à atteindre son but. Comme d'autres
doctrines, il s'inscrit dans le cadre de l'idéal antique,
pour qui la sagesse suppose une harmonie entre travail
de la pensée et mode de vie. Le contexte hellénistique
infléchit cette quête vers la recherche d'un salut indivi-
duel, le bonheur étant défini par l'absence de troubles
obtenue grâce à la pratique d'exercices de pensée qui
sont simultanément des expériences de vie. Cependant,
pour le scepticisme, qui en cela se distingue de mouve-
ments contemporains comme l'épicurisme et le stoï-
cisme, la vie heureuse n'est pas liée à la découverte
d'un critère de vérité générateur de certitude, mais
devient la conséquence d'une incertitude assumée. De
même le courage ne résulte pas de la vertu, mais
consiste en une forme d'abstention, c'est-à-dire en un
refus de se laisser entraîner par de fausses certitudes ;
enfin l'action et les choix ne résultent pas de motifs
fondés en raison, mais de l'indifférence elle-même. Le
scepticisme se caractérise donc moins par l'importance
accordée au doute en tant que tel, que par la liaison
originale qu'il opère entre ce doute, conduisant à une
suspension définitive du jugement, et le bonheur,
conçu comme quiétude mentale (ataraxia), dont il
apparaît comme la condition nécessaire. Sextus Empi-
1. D
er-ioFglaèm
Garni nemLaërce,
arion. Vie des philosophes illustres, livre IX, p. 189,
Retrouver ce titre sur Numilog.com

ricus résume ainsi les traits saillants qui caractérisent


l'attitude sceptique :
«L'école sceptique (skeptikè) est appeléechercheuse (ouzété-
tique : zètètikè) dans la mesure où sa principale activité est la
rechercheet l'examen (skeptesthai) ; suspensive(ou éphéctique :
ephektikè)enraison del'état d'esprit, propreàceluiquiexamine,
après sa recherche ; dubitative (ou aporétique : aporetikè) à
causedesafaçondedouter etdechercher, audire decertains ou
bien encoredeson indécision au regard del'affirmation oudela
négation ; pyrrhonienne enfin, parce que Pyrrhon nous semble
être celui quiplus résolument et plus manifestement queses pré-
décesseurs s'est vouéà l'examen sceptique. »'
Une conception aussi paradoxale, même si elle n'est
pas sans évoquer d'autres mouvements marginalisés et
caricaturés comme le sont la sophistique et le cynisme,
ne pouvait qu'encourir l'opprobre et susciter les plus
vives critiques. C'est le cas de tous ceux qui veulent
fonder la certitude sur la croyance, ou qui veulent
mettre les pouvoirs à l'abri de la critique, mais aussi
des philosophes dans leur ensemble, qui voient dans ce
courant le danger d'une destruction de leur discipline.
A leurs yeux, le scepticisme constitue un scandale
majeur, qui, à la limite, n'exige aucune réfutation, tant
il confine à l'absurde et s'approche de la folie. Aussi
faut-il les rejeter hors du camp de la philosophie que
par ailleurs ils ne parviennent même pas à nier. En
effet leur attitude négatrice se retourne contre eux-
mêmes, tombant sous le coup de la négation qu'elle
opère, ce qui les réduit par conséquent au silence. Ce
procès et cet argument constituent le fond de toutes les
réfutations opposées par les philosophies systémati-
ques au scepticisme radical, même si les stratégies
mises au point pour en exorciser la hantise sont diver-
sifiées (cf. Conclusion).
On conçoit dès lors qu'au-delà de son intérêt histo-
1. SextusEmpiricus,Hypotyposes,I, 7;DM,p. 8.
Retrouver ce titre sur Numilog.com

rique, qui vise une restitution fidèle de la doctrine, une


présentation du scepticisme offre un véritable enjeu
philosophique. En nous appuyant sur le progrès des
études critiques et historiques, nous écarterons les cari-
catures et les falsifications, afin de montrer qu'il s'agit
bien d'une philosophie à part entière. Cependant la
réhabilitation de la doctrine, si elle dépend des progrès
de l'histoire de la philosophie, dépend tout autant des
options philosophiques qui sous-tendent les choix des
philologues et des historiens C'est une façon de
reconnaître, sans en faire pour autant un obstacle
insurmontable, que l'étude du scepticisme est prise
dans le jeu des paradoxes inhérents à son objet. Mais
le scepticisme est plus qu'une simple doctrine oubliée
de l'Antiquité, et à ce titre n'est pas seulement une phi-
losophie parmi d'autres. Elle met en forme la question
de la possibilité d'une fondation rationnelle des prin-
cipes de la connaissance et de l'action, par conséquent
aussi du philosopher. La question sceptique traverse
comme un fil rouge l'histoire de la pensée occidentale,
hantise et menace dont on voit bien pourtant qu'elle
pourrait inversement redevenir l'enjeu de notre
réflexion, dans la mesure où elle constitue une
«réponse » paradoxale à un désenchantement contem-
porain qui n'a de sceptique que le nom.
En effet, le scepticisme philosophique, au-delà de sa
forme historique, représente une position fondamen-
tale pour la pensée humaine : il illustre une voie qui,
passant « aux limites » du pensable, permet d'éviter la
paresse du positivisme et du scientisme, comme les ten-
tations d'un retour au religieux. Il permettrait surtout
1. Ontrouveunerecensionsystématiquedesinterprétationsmodernes
duscepticismedans:GiovaniReale,Ipotesiperunariletturadellafiloso-
fia di Pirronedi Elida(vol. I, p. 243),Actesducongrèsorganisé par le
Centred'EtudedelaPenséeantiqueduCNR,LoSceticismoAntico,édité
parGabrieleGiannantoni,Napoli,Bibliopolis, 1981.
Retrouver ce titre sur Numilog.com

d'écarter la fascination exercée par le nihilisme, consti-


tuant ainsi l'occasion d'un renouveau sceptique de la
philosophie.
Maisil convient d'abord d'exposer commentl'inspi-
ration sceptique a pris forme comme doctrine dans
l'Antiquité grecque, conformément à l'idéal grec de la
sagesse philosophique, quitte ensuite à ce que chacun
examine s'il est possible de s'y référer pour penser à
nouveau, au-delà d'une mort trop souvent annoncée
de la philosophie.
Retrouver ce titre sur Numilog.com

Chapitre 1

L'IDENTITÉ SCEPTIQUE

I. —L'identité de Pyrrhon
1. Vie du fondateur et statut de la vie pratique dans la
doctrine. —La question biographique est cruciale pour
la compréhension du scepticisme, puisque son fonda-
teur, pour des raisons volontaires, n'a rien écrit, et
engage par ce fait une certaine conception du rapport
entre vie et doctrine. Le scepticisme se présente à l'ori-
gine comme une sagesse, c'est-à-dire comme une tech-
nique de vie autant que de pensée, ainsi qu'une façon de
les harmoniser Il n'est donc pas indifférent de com-
prendre ce qui unit la vie du fondateur à sa doctrine.
Nouspourrions donc nous attendre àceque nous soient
proposés les critères de vieheureuse. Orune descaracté-
ristiques fondamentales del'attitude sceptique, ledoute,
hypothèque d'emblée la question du bien vivre : com-
ment conduire sa vie si nul critère n'est fiable ? Ainsi il
semble que la nature du scepticisme soit d'autant plus
évanescente qu'on tente de la ressaisir, puisque là
encore, aux lacunes objectives des témoignages, s'ajoute
la question circulaire deleur interprétation.
1. Lescepticismeiciconfirmelaconceptiondela philosophieantique
développéepar Pierre Hadot, Exercicesspirituels etphilosophieantique,
Paris, EditionsAugustiniennes, 1981,2éd. 1993.
Retrouver ce titre sur Numilog.com

Nous savons en effet très peu de choses sur la vie de


Pyrrhon et le peu que nous en sachions est sujet à cau-
tion, tant l'incohérence des données et leur aspect dis-
parate sont grands. On peut toutefois distinguer entre
quelques indications biographiques fiables, et des
anecdotes qui, mêlant récits anecdotiques, généalogies
de chefs d'école et résumés doctrinaux, relèvent du
genre philosophique des récits de vie.
Pyrrhon est né vers 365 avant J.-C., à Elis, cité
située en Elide, dans le Péloponèse. Elle tenait son
renom de ce qu'elle était chargée de l'organisation des
Jeux olympiques, et donc voyait converger vers elle le
monde grec tous les quatre ans. Il fut d'abord un
peintre médiocre, puis se convertit à la philosophie
sous l'influence de Bryson qui l'initia aux conceptions
mégariques, et d'Anaxarque qui lui permit de se fami-
liariser avec la doctrine de Démocrite. Il suivit son
maître lors de l'expédition d'Alexandre de Macédoine
vers l'Inde (327-325 av. J.-C.). Il reçut une récompense
en pièces d'or pour avoir composé et dédié un poème à
sa gloire, et à son retour fonda dans sa ville natale une
école philosophique, précédant ainsi la naissance des
écoles épicurienne (— 306) et stoïcienne (—300) d'une
vingtaine d'années. Il jouit pour la simplicité de sa vie
de la considération de ses concitoyens, comme en
témoigne son acceptation de la charge de grand prêtre.
En signe d'admiration, ils érigèrent une statue à son
image après sa mort, en —275.
Malgré la minceur de ces données, on peut mettre en
relief quelques traits saillants qui n'ont pu manquer de
jouer un rôle déterminant dans la constitution d'une
position philosophique si originale.
On doit au moins supposer l'existence d'une double
conversion de Pyrrhon : conversion à la philosophie,
qui l'a conduit d'une vie profane au désir de philoso-
pher, puis conversion de la philosophie, qui intervint à
Retrouver ce titre sur Numilog.com

la suite du voyage en Orient. Il fut conduit non seule-


ment à développer une philosophie originale et à fon-
der une école, mais à instaurer un nouveau rapport
avec la philosophie, montrant comment sa fin est ins-
crite dans son commencement, et ne peut que recon-
duire toujours au désir de philosopher.
On ne sait rien du cheminement intérieur qui a pu
conduire cet homme sans grandeur, artiste peintre
médiocre ou poète sans génie, capable de flatter les
puissants, vers la philosophie. Ce portrait, contraire-
ment à ce que suggèrent certaines anecdotes hagiogra-
phiques, ne donne pas de Pyrrhon une image compa-
rable à celle que l'héroïsme, la force de caractère, la
grandeur d'âme manifestées dans diverses circons-
tances de leur vie, confèrent à Socrate, Platon ou Dio-
gène. On peut tout au plus supposer qu'ayant été
frappé à la lecture d'Homère par l'inconstance des sen-
timents et des comportements humains, ayant réfléchi
sur le statut de l'apparence picturale, il a pu être
conduit à rechercher auprès des écoles de philosophie
existant dans sa ville, non pas une vérité plus haute,
mais la confirmation du soupçon qu'il avait déjà de la
vanité des apparences et de l'inconstance des hommes.
Sa démarche vers la philosophie coïncide avec un
moment de crise de la philosophie grecque. Le voyage
en Orient, loin de contredire cette propension initiale
d'un esprit en proie au doute, l'aurait plutôt poussée à
l'extrême, permettant au mouvement de pensée
esquissé à Elis d'atteindre sa limite. Il aurait ainsi tou-
ché ce point où la réflexion, se retournant sur elle-
même, contre elle-même, refluant et redoublant son
aire, a pu inverser sa polarité négative et devenir para-
doxalement la condition d'une paix intérieure. Il
découvrit alors que ce n'est pas en exorcisant l'incons-
tance et l'impermanence par la recherche d'une certi-
tude illusoire, que l'on peut guérir l'homme de ses
Retrouver ce titre sur Numilog.com

maux, mais que c'est au contraire en tablant sur l'in-


certitude, en prenant appui sur le vide, qu'on peut
obtenir l'ataraxie. Cette façon radicale de lier le bon-
heur et l'incertitude constitue la découverte person-
nelle de Pyrrhon, et lui permit de fonder une école,
d'obtenir réputation et reconnaissance de la part des
siens, avant d'acquérir une gloire posthume grâce à
son disciple Timon.
2. Crise de la philosophie grecque. —La formation
intellectuelle de Pyrrhon avant son départ en Orient
l'a placé par la fréquentation d'une école philo-
sophique implantée à Elis, sous l'influence détermi-
nante de l'école de Mégare. Euclide de Mégare, repre-
nant ce que le parricide platonicien avait concédé au
non-être, revient à l'inspiration parménidienne, en
soutenant l'irréalité du devenir. Le multiple n'étant
que dans les noms, il faut le réduire par une argumen-
tation dialectique. La subtilité éristique dont font
preuve les mégariques tient à ce qu'ils réactivent les
arguments sophistiques comme celui du sorite ou du
menteur qui, en impliquant le dire dans le dit, mon-
trent l'impossibilité d'une stabilisation des catégories
permettant d'appréhender l'être, et tournent la logique
du paradoxe contre la logique d'Aristote. Pyrrhon dut
connaître sa philosophie car Callisthène, neveu et dis-
ciple d'Aristote, joua un rôle important auprès
d'Alexandre, avant de tomber en disgrâce et d'être mis
à mort sous le prétexte d'un complot. Pour certains
commentateurs, le scepticisme pyrrhonien serait une
critique radicale de la conception aristotélicienne de la
contradiction et du tiers exclu, développée dans les
livres Gamma et Kappa de la Métaphysique. Acôté de
1. C'est la conception défenduepar MarcelConche,p. 35sq., dans
Pyrrhonoula' pparence, Vilers-sur-Mer,EditionsdeMégare, 1973.
Retrouver ce titre sur Numilog.com

BIBLIOGRAPHIE

Annas J. and BarnesJ. (eds), ThemodesofScepticism : Ancient Textsand


Modern Interprétations, Cambridge, Cambridge University Press,
1985.
Brochard V., Les sceptiques grecs (1 éd. 1887), J. Vrin, Vrin-Reprise,
1986.
Dumont J.-P., Le scepticisme et lephénomène. Essai sur la signification et
les origines dupyrrhonisme. Paris, J. Vrin, 2 éd. 1986.
Lessceptiques grecs. Textes choisis, Paris, PUF,2 éd. 1989.
Conche M., Pyrrhon oul'apparence, Villers-sur-Mer, Editions de Mégare,
1973.
Decleva Caizzi F. (a cura di), Pirrone testimonianze, Napoli, Bibliopolis,
1981.
Diogène Laërce, Vie, doctrines et sentences des philosophes illustres, tra-
duction, notice, introduction et notes par R. Genaillaille, t. 2, Paris,
Garnier-Flammarion, 1965.
Giannantoni G. (a cura di), Lo scetticismo antico, Napoli, Bibliopolis,
1981 (2 tomes).
Robin L., Pyrrhon et le scepticisme grec, Paris, PUF, 1 éd. 1944 (épuisé).
Voelke A. J. (éd.), Lescepticisme antique. Perspectives historiques et sys-
tématiques (Actes du Colloque international, Université de Lausanne,
1988), Cahiers de la Revue de théologie et dephilosophie, n° 15, Lau-
sanne, 1990.
Participant d’une démarche de transmission de fictions ou de savoirs rendus difficiles d’accès
par le temps, cette édition numérique redonne vie à une œuvre existant jusqu’alors uniquement
sur un support imprimé, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012
relative à l’exploitation des Livres Indisponibles du XXe siècle.

Cette édition numérique a été réalisée à partir d’un support physique parfois ancien conservé au
sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.
Elle peut donc reproduire, au-delà du texte lui-même, des éléments propres à l’exemplaire
qui a servi à la numérisation.

Cette édition numérique a été fabriquée par la société FeniXX au format PDF.

La couverture reproduit celle du livre original conservé au sein des collections


de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.

*
La société FeniXX diffuse cette édition numérique en accord avec l’éditeur du livre original,
qui dispose d’une licence exclusive confiée par la Sofia
‒ Société Française des Intérêts des Auteurs de l’Écrit ‒
dans le cadre de la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012.

Vous aimerez peut-être aussi