MÉDITATION DE L’IMMACULÉE CONCEPTION, CÉLÉBRÉE EN CE

TROISIÈME DIMANCHE DE L’AVENT

Ep 1, 3-6.11-12

Tu es béni Dieu de l’univers, Toi qui nous accorde une fois de plus en ce jour le don
de la vie et qui nous fait grâce de ta présence. Je te rends grâce pour notre communauté que tu
rassemble dès l’aurore de ce dimanche de la joie où nous célébrons la solennité de
l’Immaculée Conception et pour la bénédiction qui m’est accordé en me choisissant pour le
service de la méditation de ta Parole. Elle qui, dans son extrait du premier chapitre de la lettre
au Éphésiens, des versets 3 à 6 puis 11 à 12, nous invite à une quotidienne mémoire du
dessein de Dieu sur soi.

Dans cette introduction de sa lettre au Éphésien, l’apôtre d’une Église universelle,

après avoir adressé ses salutations à la communauté, les béni. Sous la forme d’une
exhortation, cette bénédiction est formulée à l’endroit d’une société post conflictuelle et dans
laquelle la foi croit en maturité. Il est alors opportun de rappeler aux chrétiens l’importance de
garder les yeux fixer sur l’essentiel, le retour au Père par l’union au Fils Rédempteur qui est le
sommet de la création et principe d’unité parfaite.

Cet enseignement se présente sous la forme d’un message de réconfort et

d’encouragement pour chaque fidèle dans sa marche à la suite du Christ. Autrement, dans
l’absence d’une tyrannie externe, il s’agit d’une interpellation à garder ferme sa foi et à ne
ménager d’aucun effort dans le fastidieux défis d’y conformer sa vie quotidienne. C’est là le
lieu de fructification de la grâce reçu, de l’expression de notre adoption filiale, et de notre
acceptation du dessein de Dieu pour nous. Ceci nécessitant des dispositions particulières
telles le silence, l’écoute, et l’imitation du Christ.

Tout cela me rejoint aujourd’hui, où tant de choses peuvent m’empêcher non

seulement de garder les yeux fixés sur Jésus-Christ, mais aussi de réaliser l’action quotidienne
de Dieu dans ma vie. Oui, toute ses fois où je me laisse distraire par le bruit et les occupations
au détriment du silence. Lorsque entre les exigences et le rythme de vie de la communauté, les
exigences et le devoir académique je néglige ma vie de prière. Toute ces fois où mon identité
chrétienne faiblie et se courbe devant les séductions du monde. Oui, bien de fois, l’illusion
d’une veine gloire ou d’un éphémère plaisir conduit à l’oubli ou au reniement des
engagements baptismaux et du témoignage de vie.

Seigneur Jésus, dans ta miséricorde et à quelques jours de ta venue, augmente en nous

la foi. Afin que loin de tout pessimisme dans notre humanité, nos faiblesses soient des lieux
de ta rencontre et de ta glorification ; et que la joie de ta présence nous habite et nous
réconforte au quotidien. Amen !