Vous êtes sur la page 1sur 665

[1]

Grandir en Christ: pourquoi?

Le sujet de la croissance chrétienne a déjà été passablement traité, mais


rarement par un neurologue croyant, d’où l’originalité de ce livre. Eric
Berger aborde les freins qu’impose notre pensée spontanée à la
compréhension des enseignements bibliques. Puis, il rappelle quelle est
notre situation par rapport à Dieu, avec les conséquences qui en découlent.
Enfin, il examine comment et dans quels domaines nous vivons la
croissance en Christ. Un point de vue éclairant, dont la pertinence est
incontestable.
[2]
Ce document est destiné à votre strict usage personnel. Merci de respecter son copyright, de ne
pas l’imprimer en plusieurs exemplaires et de ne pas le copier ni le transférer à qui que ce soit.
Copier, c’est copiller et c’est signer la fin d’une édition de qualité.
Ce document ne peut être obtenu que par téléchargement sur le site www.maisonbible.net ou sur
un site agréé par La Maison de la Bible. Ce téléchargement autorise l’acquéreur à une seule
impression papier et à la consultation du fichier sur un seul support électronique à la fois.
Toute publication à des fins commerciales et toute duplication du contenu de ce document ou
d’une partie de son contenu sont strictement interdites.
Toute citation de 500 mots ou plus de ce document est soumise à une autorisation écrite de La
Maison de la Bible (droits@bible.ch).
Pour toute citation de moins de 500 mots de ce document le nom de l’auteur, le titre du
document, le nom de l’éditeur et la date doivent être mentionnés.</p> <p class="Texte-
avertissement">&#160;<br/>Licence accordée le 24.03.2020 à Jadoobar Dominique
(domu.canu@yahoo.com) pour son usage personnel exclusif.
[3]
Eric Berger

Grandir en Christ: pourquoi?

</p> <p class="Texte-avertissement">&#160;<br/>Licence accordée le


24.03.2020 à Jadoobar Dominique (domu.canu@yahoo.com) pour son
usage personnel exclusif.
[4]
Grandir en Christ: pourquoi?
© et édition: Scripsi, 2019
Chemin de Praz-Roussy 4bis
1032 Romanel-sur-Lausanne, Suisse
Tous droits réservés.
Distribution: La Maison de la Bible
Case postale 50
1032 Romanel-sur-Lausanne, Suisse
E-mail: info@bible.ch
Internet: http://www.maisonbible.net
Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la version Segond 21 © 2007 Société
Biblique de Genève
http://www.universdelabible.net
ISBN édition imprimée 978-2-8260-2037-0
ISBN format epub 978-2-8260-0385-4
ISBN format pdf 978-2-8260-9625-2

</p> <p class="Texte-avertissement">&#160;<br/>Licence accordée le


24.03.2020 à Jadoobar Dominique (domu.canu@yahoo.com) pour son
usage personnel exclusif.
[7]
Préface

Pourquoi grandir en Christ? Simplement parce que cela fait partie du


plan de Dieu pour tous les chrétiens et donc de l’enseignement de l’Eglise.
Vous avez sûrement déjà entendu cette expression, peut-être sous le terme
synonyme de sanctification, lors d’une étude biblique ou d’une
prédication.
Comme toute question, il est difficile d’en saisir la nécessité dès le
premier abord et on entend souvent: «Puisque je suis sauvé, que me faut-il
encore?» Ce qui amène une autre question: «A quoi ça sert?» Interrogation
qui reste souvent irrésolue chez des chrétiens déjà engagés dans la
croissance.
Sans compréhension des raisons, du but et des moyens mis à notre
disposition, le risque est grand d’appliquer une recette chrétienne en
tentant de réaliser un schéma de vie réputé normal… ou de nous
décourager.
Cet ouvrage a pour but d’aider à la compréhension globale de ce thème
puis de ses conséquences pratiques. Il intègre pour cela deux détours avant
d’examiner le sujet lui-même:
– Psychopathologie chrétienne évoque les freins, sinon la
transformation, qu’impose notre pensée spontanée à la compréhension
du texte biblique, ce qui s’applique à la croissance en Christ.
– L’exposition de la place centrale de la gloire de Dieu a pour objet de
[8]

préciser notre situation par rapport à Dieu et, parmi ses conséquences,
la modification de la direction de notre regard sur lui.
– Pourquoi croître en Christ? Comment et dans quels domaines vit-on
la croissance de façon pratique? Cela fait l’objet de la troisième partie.
[9]
Psychopathologie chrétienne

Pourquoi ne comprends-tu pas ce que tu lis?


Peut-on aboutir à la distorsion de notre compréhension d’un texte, de
l’utilisation d’une idée ou d’un concept biblique par notre propre pensée,
même bien intentionnée?
Ainsi, la lecture de la Bible vous est-elle toujours parue facile, simple et
enrichissante? Ou parfois longue, compliquée et peut-être même ingrate?
Une même idée est souvent abordée de façon complémentaire en
plusieurs endroits, dispersée dans un ensemble très vaste. La difficulté est
aussi liée à l’important volume de connaissances dont l’acquisition ne
peut être que progressive. Toute une facette de la vie chrétienne consiste
ainsi à apprendre, petit à petit, des mots et des concepts concernant Dieu et
son œuvre.
Autre écueil: tout ce qui est lisible n’est pas forcément directement
compréhensible, ou peut-être acceptable? Jésus a ainsi pu dire:
Je te suis reconnaissant, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que
tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents [10]et les as révélées
aux enfants. Oui, Père, je te suis reconnaissant car c’est ce que tu as
voulu (Matthieu 11.25-26).
Sans chercher à distinguer qui est un enfant et qui est intelligent, ce
verset nous apprend que c’est Dieu qui se révèle et qu’il se révèle aux
hommes… qui cherchent. Peu après, Jésus complète son propos par cette
invitation:
Laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur, et
vous trouverez le repos pour votre âme» (Matthieu 11.29).
Même s’il nous paraît difficile de nous laisser instruire, c’est une
invitation intemporelle de Jésus.
Cela amène une autre question: si nous sommes invités à nous laisser
instruire, cela veut-il dire qu’il n’est pas possible de nous instruire tout
seuls? 2 Pierre 1.5, par exemple, montre qu’il y a une nécessaire
implication de l’homme:
Pour cette raison même, faites tous vos efforts afin d’ajouter à votre
foi la qualité morale, à la qualité morale la connaissance…
Il y a toutefois une difficulté:
La voie qui paraît droite à un homme peut finalement conduire à la
mort (Proverbes 14.12).
Ainsi, ce qui nous paraît bien n’est pas forcément la vérité, comme si
l’on appliquait spontanément un filtre entre elle et nous, mais sans
toujours savoir quand. Nous en sommes d’ailleurs conscients, mais il est
toujours difficile de l’entendre! Il va donc falloir nous méfier de nous-
mêmes… car notre façon spontanée [11]de recevoir le texte biblique pourrait
nous amener dans une direction différente de celle voulue par l’auteur…
Ce n’est bien évidemment pas sans conséquence, car le message biblique
n’a pas seulement pour but de nous apporter des connaissances ou de nous
divertir comme un roman, mais il comporte des interrogations
personnelles auxquelles on peut répondre… ou non, voire contre lesquelles
il est possible de se révolter ou aller dans l’autre sens. «Venez à moi» est
une invitation à laquelle on peut ne pas répondre, et même tourner les
talons.
Un des moyens subtils de nous donner une bonne conscience est d’en
faire une lecture sélective, en prenant ce qui nous arrange et oubliant ce
qui est ressenti comme gênant, du moins ce qui ne nous intéresse pas.
Voilà une autre façon de ne pas arriver à la compréhension de ce que
l’auteur avait prévu de transmettre…
Nous examinerons à la suite quelques pistes explicatives des difficultés
humaines à percevoir le message de Dieu.
Lecture sélective
Qui ne s’est pas fait accuser d’avoir une mémoire sélective? Lorsqu’il
s’agit d’un texte le processus commence dès la lecture. A titre d’exemple,
observons comment nous lisons et restituons le Psaume 23, que vous
connaissez certainement déjà. En voici le texte dans la version Segond
selon sa révision de 1979 (Nouvelle Edition de Genève) qui est
vraisemblablement la plus familière pour le public francophone:
Psaume 23
[12]

1 Psaume de David.
L’Eternel est mon berger: je ne manquerai de rien.
2 Il me fait reposer dans de verts pâturages,
Il me dirige près des eaux paisibles.
3 Il restaure mon âme,
Il me conduit dans les sentiers de la justice,
A cause de son nom.
4 Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort,
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi:
Ta houlette et ton bâton me rassurent.
5 Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires;
Tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde.
6 Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront
Tous les jours de ma vie,
Et j’habiterai dans la maison de l’Eternel
Jusqu’à la fin de mes jours.
Maintenant que vous avez lu, ou plus certainement relu ce texte, cachez-
le et essayez de l’écrire de mémoire.
Voici maintenant les réponses de 30 personnes, non prévenues qu’une
épreuve de mémoire allait être proposée lors d’une prédication
dominicale!
La restitution a été considérée comme juste («exact», dans le tableau ci-
après) sous le seul aspect du sens, phrase par phrase, chacune d’entre elle
pouvant être écrite un peu différemment d’une personne à une autre.
[13]
[14]
Cela nous apporte déjà quelques enseignements:
– Personne n’est arrivé à se remémorer l’ensemble du texte de façon
entièrement exacte, ce qui est intéressant puisqu’une restitution
parfaite n’aurait pas mis en valeur ce qui pourrait être plus ou moins
connu (les spécialistes parlent d’un «effet plafond», où tout le monde
répond juste).
– Dans ce genre d’exercice, un sujet d’analyse des plus intéressant est
celui des réponses ne contenant qu’une idée et celles qui n’omettent
qu’une phrase. Cela ne peut pas apparaître dans le tableau ci-dessus,
mais une personne n’a retenu qu’une seule phrase: «je ne manquerai de
rien» sans même de référence au bon berger. Deux autres ont
mentionné par deux fois cette même partie du premier verset et c’est la
seule phrase qui a été littéralement multipliée lors de cette épreuve
mnésique. Sans ces doubles réponses, il s’agit cependant de
l’expression la plus citée.
– Il y a donc apparemment des souvenirs différents selon les versets…
Avant d’aller plus loin dans l’analyse, voici une épreuve que l’on
pourrait appeler «de rattrapage». Une copie du texte a été redonnée aux
mêmes personnes en leur demandant d’y souligner ce qu’elles pensaient
avoir oublié lors de leur première réponse, mais qui leur était quand même
connu. On entend alors la fameuse expression: «Ah, oui, j’avais oublié!»
Nous allons donc pouvoir isoler ce qui, n’étant pas su par cœur, est quand
même quelque part en mémoire. On pourra en déduire ce qui était
totalement oublié ou mal appris.
[15]
En réalisant le total, entre ce qui a été écrit spontanément et ce qui est
[16]

déclaré connu mais oublié, on obtient ceci:


[17]

Si «je ne manquerai de rien» reste le mieux retenu et sans besoin de


rappel, deux courtes expressions apparaissent comme les moins citées: «à
cause de son nom» et «car tu es avec moi», la première étant la plus
oubliée spontanément, et c’est le rattrapage opéré par la relecture qui la
met au même niveau que la seconde.
Les spécialistes de la mémoire reconnaîtront ici des mécanismes
universels: les premiers mots d’un texte sont plus facilement retenus (effet
de primauté), de même que les derniers lus (effet de récence, étant les plus
récemment lus). Pour un public francophone, certains chants bien connus,
inspirés du Psaume 23 nous auront aidés: «Quand je marche dans la vallée
de l’ombre de la mort…» et «oui le bonheur et la grâce
m’accompagneront…», ce qui facilite incontestablement la mémorisation.
Mais pourquoi oublier plus facilement «car tu es avec moi», au milieu
d’une phrase des plus connues? Pourquoi «à cause de son nom» nous
marque-t-il moins que «tu dresses devant moi une table…»?
Voici une piste explicative: faisons ressortir tout ce qui est mon, ma,
mes, je, moi…
1 Psaume de David.
[18]

L’Eternel est mon berger: je ne manquerai de rien.


2 Il me fait reposer dans de verts pâturages,
Il me dirige près des eaux paisibles.
3 Il restaure mon âme,
Il me conduit dans les sentiers de la justice,
A cause de son nom.
4 Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort,
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi:
Ta houlette et ton bâton me rassurent.
5 Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires;
Tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde.
6 Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront
Tous les jours de ma vie,
Et j’habiterai dans la maison de l’Eternel
Jusqu’à la fin de mes jours.
On dénombre au total 2 «mon», 4 «me» et 3 «ma», 2 «moi», 2 «mes» et
un «m’», 4 «je» ou «j’», soit 18 mots tournés vers «moi»… Mais surtout,
on remarque qu’une seule phrase n’en contient pas, et qui, est-ce un
hasard, est celle que l’on oublie le plus!
Cet exercice avait pour but d’illustrer le phénomène suivant: lorsque
nous lisons la Bible, comme n’importe quel texte, nous ne retenons pas
tout de manière égale. Notre cerveau nous pousse à retenir certaines
parties plus que d’autres et même choisir une expression plutôt qu’une
autre. Sans aller plus loin dans l’analyse, ne serait-ce pas un écueil pour
comprendre ce que nous lisons?
[19]
Notre cerveau a ici choisi de retenir ce qui nous concerne, nous apporte
un gain, et de moins bien retenir ce qui concerne Dieu seul… Alors que
pourtant, comme nous le verrons plus loin, l’expression «à cause de son
nom» est l’une des clés de compréhension du message de Dieu.
Nous utiliserons le terme de psychopathologie pour nommer cette
capacité à induire une erreur (pathologie), du moins une différence, dans
l’appréciation de différents textes en raison de notre psychologie et
presque toujours sans que nous ayons conscience d’en faire une. Ce
filtrage se fait assez systématiquement dans un sens qui semble nous
apporter quelque chose, au détriment du reste. Sans une démarche
systématique nous aurions pu penser à un simple manque de connaissance,
un trou de mémoire sans conséquence. Comme nous venons de le voir, ce
«trou» est sélectif, presque prévisible, nous donnant une explication
complémentaire quant à nos difficultés de compréhension du message
biblique.
Le terme de psychopathologie a un emploi beaucoup plus large que le
seul champ théologique. Nous ne l’utiliserons ici qu’appliqué aux
distorsions ou altérations que notre psychologie peut induire sur la
compréhension du message de Dieu. Notre but n’est pas d’atteindre
l’exhaustivité dans un domaine spécialisé, mais d’amener une réflexion
qui nous servira dans la suite de cet ouvrage, notamment la troisième
partie.
Vous avez dit idolâtre?
D’autres que les chrétiens ont pensé à Dieu ou à des dieux, aboutissant à
une grande variété de croyances, certaines ayant disparu, d’autres non.
Correspondent-elles à un schéma commun?
[20]
De façon générale, l’Homme moderne regarde avec indulgence
l’idolâtrie de l’époque antique. Elle concernait des gens que nous
considérons facilement comme peu instruits, pour ne pas dire ignorants.
Cela rend donc acceptable l’erreur. Cette idée est reprise quant aux
croyances de peuples actuels, réputés aussi éloignés de notre civilisation
que nos ancêtres il y a plusieurs milliers d’années. L’interprétation qui
prévaut aujourd’hui veut que ces cultes correspondent à un besoin
d’explication du monde, de la vie, un goût pour le surnaturel, la tendance à
rechercher le contrôle des autres… Autant de mécanismes psychologiques
qui nous sont bien connus, toujours actuels, la forme d’expression étant la
seule différence.
Environ 700 ans avant Jésus-Christ, le prophète Esaïe allait déjà dans ce
sens et faisait œuvre de psychologue en donnant une description du
processus de fabrication d’une idole (Esaïe 44.9-20). Partant du quotidien,
au milieu des besoins vitaux comme se nourrir et se chauffer, un homme
crée un objet de culte avec une justification: «Sauve-moi, car c’est toi qui
es mon dieu» (Esaïe 44.17), le verset 9 nous ayant parlé de sculptures «qui
font leur plus grand plaisir».
Force est de constater que lorsque l’Homme «pense dieu», il pense
d’abord à lui, pour lui-même. «Ils leur ressemblent, ceux qui les
fabriquent (les idoles), tous ceux qui se confient en elles»
(Psaume 135.18). Il part de ce qu’il connaît, de ce qui lui manque, et il en
fait une projection mentale matérialisée par une statue ou autre objet de
culte, les lieux de cultes permettant la mise en valeur et souvent la mise en
scène de ceux-ci par le biais de cérémonies et d’exposition de l’objet.
[21]
Un bel exemple de projection et de mise en scène nous est donné par
Nebucadnetsar, sur un mode mégalomaniaque (Daniel 3), illustrant qu’une
idole, une immense statue ici, est quelque chose que l’on se fabrique
d’abord pour soi.
L’histoire du monde nous donne d’ailleurs bien d’autres exemples de
projections mentales exprimées par un culte: dieux guerriers (presque
toujours chez des peuples belliqueux), dieux expliquant l’existence de la
terre et de l’Homme, les phénomènes atmosphériques ou les maladies, les
sentiments, la mort et même après…
L’existence de ce processus universel est d’ailleurs utilisée comme
argument contre toute croyance par les sceptiques, ce en quoi nous
pouvons leur donner raison, au moins partiellement.
Nous sommes bien évidemment en droit de penser que l’idolâtrie n’a
plus lieu à notre époque moderne! Quoique… N’a-t-on jamais entendu
«moi, je ne veux pas croire en un dieu qui permette la guerre, la souffrance
d’un enfant…»? Toutes choses que nous trouvons intolérables. Il s’agit du
même processus mental, mais dans l’autre sens: ce que nous pensons que
dieu n’est pas est défini aussi en référence à nous-mêmes.
Tout cela paraît bien puéril et n’a jamais fait exister ou disparaître Dieu.
Mais si Dieu existe, ou non d’ailleurs, avons-nous le choix de l’adapter à
notre souhait? Si «dieu» ne rendait possible un «paradis» qu’après avoir
tué l’un de nos enfants, ce qui a pu être proposé du moins à une époque, ou
versé un million d’euros, aurions-nous le choix? Même si cela nous
paraissait intolérable!? Bien des gens croient ou non en «dieu» en se
basant sur leurs envies ou leurs peurs. Ce mode de pensée n’a rien
d’antique, il est spontané et universel chez l’homme. Nous sommes à
nouveau [22]devant un problème psychopathologique, ici appliqué à la
fabrication d’un objet de culte et non la réception d’un message.
De fait, un chrétien peut-il être idolâtre? Il devrait normalement «penser
juste» en ayant à sa disposition la vérité révélée. Mais ce n’est pas si
simple. Explicitons cette question en partant d’une anecdote. Les plus
anciens d’entre nous ont pour certains témoigné que dans leur enfance
Dieu leur avait été présenté uniquement sous la forme d’un père fouettard.
Aujourd’hui, on insiste plutôt sur l’amour et le pardon du même Dieu.
S’agit-il du même? Dieu a-t-il changé? La connaissance de Dieu s’est-elle
améliorée entre-temps? Ou a-t-on préféré, selon l’époque par exemple,
souligner un aspect de Dieu plutôt qu’un autre?
Le Psaume 50.21, écrit il y a environ 3000 ans, nous donne cette parole
de Dieu: «Voilà ce que tu as fait (il s’agit de péchés) et, parce que je n’ai
rien dit, tu t’es imaginé que je te ressemblais»; la traduction proposée par
la Nouvelle Bible Segond (NBS) du même texte hébreu donne: «Tu t’es
imaginé que j’étais comme toi?» Vivant à une l’époque où lorsque l’on
parlait d’idole on pensait «statue», le psalmiste avait parfaitement perçu la
possibilité d’une origine mentale, psychologique à l’idolâtrie. Ainsi,
n’avons-nous pas tendance à penser que «si c’est bon pour moi, c’est bon
pour Dieu», à nous façonner une image de Dieu à notre convenance? Nous
avons ainsi le travers de choisir, ou du moins préférer, certains aspects de
Dieu plutôt que d’autres tout en nous convainquant que la base est
biblique. Elle l’est d’ailleurs, mais pas entièrement; là est la subtilité.
Cette question est bien sûr difficile. Tout deviendrait-il incertain,
adaptable, à partir du moment où le cerveau humain s’en [23]mêle?
Comment alors connaître totalement Dieu? Lui-même faisait cette
remarque à Job:
Prétends-tu pénétrer les profondeurs de la pensée de Dieu? Prétends-tu
découvrir ce qui touche à la perfection du Tout-Puissant? Elle est aussi
haute que le ciel: comment t’y prendras-tu? Elle est plus profonde que
le séjour des morts: que pourras-tu en savoir? (Job 11.7-8).
L’apôtre Paul enfonce le même clou en écrivant:
Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, de manière peu claire,
mais alors (dans l’éternité) nous verrons face à face; aujourd’hui je
connais partiellement, mais alors je connaîtrai complètement, tout
comme j’ai été connu (1 Corinthiens 13.12).
Sommes-nous d’ici là condamnés à l’erreur? Dans un sens oui s’agissant
de notre connaissance partielle et imparfaite, mais est-ce pourtant une
raison pour ne pas chercher à s’approcher de la vérité? «Tendons à ce qui
est parfait» (Hébreux 6.1 Segond NEG) plutôt que vers un défaitisme,
même si nous nous méfions de notre pensée spontanée.
Nous voici donc devant un dilemme: il semble bien exister des idées
contraires entre celles de Dieu et les nôtres. La Bible le confirme: «Vous
qui étiez autrefois étrangers et ennemis de Dieu par vos pensées (votre
façon de penser pour NBS) et par vos œuvres mauvaises, il vous a
maintenant réconciliés» (Colossiens 1.21). Avec une tendance à préférer
les nôtres… «Nous tous aussi, nous étions de leur nombre: notre conduite
était dictée par les désirs de notre nature propre, puisque nous
accomplissions les volontés de la nature [24]humaine et de nos pensées, et
nous étions, par notre condition même, destinés à la colère, tout comme
les autres» (Ephésiens 2.3). Il nous arrive même de penser que nos idées
sont celles de Dieu… alors que Dieu me demande de «rechercher d’abord
le royaume et la justice de Dieu» (Matthieu 6.33). Quelles difficultés!
Nous venons heureusement de lire «autrefois» et que nous étions de leur
nombre, étant par notre appartenance à Christ au bénéfice de la révélation
de Dieu («ta parole est la vérité», Jean 17.17) et de l’œuvre du Saint-Esprit
(«il vous enseignera toutes choses», Jean 14.26), pour peu que nous ayons
la prudence de nous méfier de nos impressions.
Quels principes peuvent être déduits de ce qui précède pour tenter de
surmonter les écueils lorsque nous cherchons non pas une vérité mais la
vérité?
– Avoir toujours en tête que nos pensées sont pré-dirigées par notre
passé, notre vécu et de toute façon notre «moi». Nous devrions nous
poser plus particulièrement la question pour notre idée première, celle
qui nous est venue spontanément, d’autant plus lorsque nous nous
confrontons au message biblique. Le baromètre n’est pas l’homme,
mais Dieu «marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez pas les désirs
de votre nature propre. En effet, la nature humaine a des désirs
contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit a des désirs contraires à ceux
de la nature humaine. Ils sont opposés entre eux, de sorte que vous ne
pouvez pas faire ce que vous voudriez» (Galates 5.16-17). Attention
cependant à l’excès inverse, certains ayant déduit que l’on atteint le
bien quand ça fait mal… C’est une erreur et une simplification. Tout
[25]
d’abord, la connaissance de Dieu produit la joie! Et notre première
idée n’est pas forcément mauvaise. Se méfier de ses propres pensées ne
veut pas dire les éliminer systématiquement. Ensuite, Dieu nous
demande de le connaître avec nos moyens, qu’il connaît parfaitement.
– Etre systématique dans l’étude: «Enseignez-leur à mettre en pratique
tout ce que je vous ai prescrit» (Matthieu 28.20). C’est là un obstacle
majeur en termes de croissance, car, au lieu de tout considérer, nous
avons tendance à utiliser, sélectionner, des parties de la parole qui nous
arrangent, selon nos besoins, notre volonté. Il y a là un piège subtil:
notre pensée reste biblique, mais, ne l’étant pas totalement, elle peut
devenir anti-biblique. Souvenons-nous que Satan cite la Bible! Mais
toujours partiellement, ce qui fut le cas par exemple avec Eve ou lors
de la tentation de Jésus.
– Demander à Dieu son éclairage: «Demandez et l’on vous donnera,
cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. En effet, toute
personne qui demande reçoit, celui qui cherche trouve et l’on ouvre à
celui qui frappe. Qui parmi vous donnera une pierre à son fils, s’il lui
demande du pain? Ou s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un
serpent? Si donc, mauvais comme vous l’êtes, vous savez donner de
bonnes choses à vos enfants, votre Père céleste donnera d’autant plus
volontiers de bonnes choses à ceux qui les lui demandent». C’est une
promesse de Jésus lui-même (Matthieu 7.7-11) et il y en a bien
d’autres «Mais nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et nous a
donné l’intelligence pour connaître le vrai Dieu; et nous sommes
[26]
unis au vrai Dieu si nous sommes unis à son Fils Jésus-Christ. C’est
lui qui est le vrai Dieu et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous
des idoles!» (1 Jean 5.20-21).
Il existe aussi des avertissements dans le sens inverse et il est juste de se
demander s’il est grave de se tromper quant à la révélation de Dieu…
La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute
injustice des hommes qui par leur injustice tiennent la vérité
prisonnière, car ce qu’on peut connaître de Dieu est évident pour eux,
puisque Dieu le leur a fait connaître. En effet, les perfections invisibles
de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient depuis la
création du monde, elles se comprennent par ce qu’il a fait. Ils sont
donc inexcusables, puisque tout en connaissant Dieu, ils ne lui ont pas
donné la gloire qu’il méritait en tant que Dieu et ne lui ont pas montré
de reconnaissance; au contraire, ils se sont égarés dans leurs
raisonnements et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les
ténèbres. Ils se vantent d’être sages, mais ils sont devenus fous, et ils
ont remplacé la gloire du Dieu incorruptible par des images qui
représentent l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des
reptiles (Romains 1.18-23).
Luther a pu dire que nous sommes tous des Onésime, l’esclave dont nous
parle le livre de Philémon, mais les chrétiens sont également tous et avant
tout des idolâtres. Cependant nous n’avons pas le choix du Dieu qui existe
et il est de notre responsabilité de le connaître… Cela impliquera un choix
et un effort contre notre propre nature.

Que faut-il faire?


[27]

Telle est la demande du jeune homme riche à Jésus: «Que dois-je faire
pour hériter de la vie éternelle?» (Marc 10.17). Cette question paraît
sincère, ouverte à toutes les réponses, mais elle est en réalité déjà fermée
puisqu’elle restreint la réponse, du moins celle attendue par ce jeune
homme, à la description d’une action. S’il ne fallait justement rien faire,
comment répondre? La façon dont Jésus répond semble montrer qu’il
recherche une modification de la pensée chez son interlocuteur en le
mettant en échec. Vendre tous ses biens signifie pour cet homme qu’il
n’est plus lui-même, qu’il renonce à sa vie actuelle. Malheureusement le
jeune homme s’en va, interrompant une conversation qui ne faisait que
commencer, car la réponse de Jésus ne rentrait pas dans le champ de ce
qu’il pensait entendre. Ce processus mental, la résolution par l’action d’un
problème est universel comme celui de l’idolâtrie.
Appliquons cela au domaine religieux au sens large, où l’exposition de
l’utilité de la démarche de foi commence toujours par un constat d’échec
ou d’insuffisance de l’homme. Bien des systèmes religieux expliquent cela
par tout ce que recouvre le terme de péché, comme la réalisation d’actes
dits répréhensibles. Pour certains, cela correspond aussi à un état naturel
de l’homme. Il est alors proposé une série d’actes humains pour atteindre
un état meilleur, un paradis ou une réincarnation, du moins une situation
améliorée, qu’elle soit ponctuelle, transitoire ou éternelle. Tous insistent
sur la nécessaire sincérité de la personne, son assiduité, sa discipline; et si
certains prônent une amélioration de la personnalité, c’est sur la base
d’efforts propres.
[28]
En rentrant plus en détail dans les mécanismes d’un système religieux,
les mêmes principes reviennent: une déclaration de foi plus ou moins
publique, des actes coûteux sur le plan corporel (jeûne, restrictions sur le
plan alimentaire, vestimentaire, sexuel, voire atteinte corporelle directe)
ou du moins comportemental (ne pas faire ceci ou cela), prier… Tout cela
doit être réalisé dans une quantité importante, le plus possible, le plus
justement possible, car plus, c’est mieux. Des actes de solidarité (dons
pour telle ou telle congrégation, pour les pauvres, etc.) ou la participation
à des rassemblements (réunions spirituelles, pèlerinages…) sont
généralement préconisés. S’il y a un Dieu, il faut lui plaire, se rendre
présentable, peut-être même se mettre en valeur. On s’améliore, on
cherche à progresser, on «gagne son salut» et on en attend une
récompense, par l’association d’idées travail-rétribution.
Si l’on résume cela en un schéma, l’homme monte vers Dieu au moyen
d’une production personnelle en respectant un mode opératoire défini.
Au-delà du registre spirituel, ce même mécanisme n’existe-t-il pas de
[29]

façon universelle?
Si, par exemple, vous étiez un homme ou une femme politique,
souhaitant bien évidemment être élu, vous feriez le constat d’un échec
pour la société ou du bilan d’un concurrent… Vous en tireriez un
programme de réformes, de lois, pour mener votre commune, votre
circonscription ou votre pays vers un état déclaré meilleur, allant du bas
vers le haut au travers d’actes. De façon universelle l’homme met en
valeur ce qu’il est et tente de s’améliorer. Une entreprise, une famille et
une personne suivent le même schéma mental devant toute modification à
apporter: il faut «faire quelque chose».
Dans toute culture, philosophie, religion, on retrouve ce point commun:
face à un problème, la résolution passe par un acte. Lorsqu’il y a une dette
par rapport à «dieu», le débiteur doit la rembourser par ses efforts, ses
sacrifices.
[30]
Finalement, on retrouve le schéma d’une évolution de bas en haut,
toujours avec une ascension par une production humaine, comme dans le
domaine «religieux».
Résumons cela en disant qu’il n’y a qu’une religion dans le monde et
qu’elle est humaine… Le message biblique s’en distingue, puisqu’il nous
montre qu’en matière de relation Homme-Dieu, ce n’est pas l’Homme qui
monte mais Dieu qui descend! «En effet, c’est par la grâce que vous êtes
sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de
Dieu. Ce n’est pas par les œuvres (actions), afin que personne ne puisse se
vanter» (Ephésiens 2.8-9).
Que cela ne vienne pas de nous prend notre pensée à contre-pied. Il ne
s’agit même pas d’un mode de pensée différent, alternatif, mais du strict
inverse.

Dieu ne nous laisse d’ailleurs aucune chance de penser autrement en


déclarant que «c’est en raison de cette volonté (celle de Dieu) que nous
avons été rendus saints par l’offrande du corps de Jésus-Christ une fois
pour toutes» (Hébreux 10.10) et que Jésus a tout accompli (Jean 19.30).
Que faut-il donc faire? [31]Rien, pourrait-on dire, mais il nous faut réaliser
un acte: croire et accepter que le sacrifice de Jésus est le seul moyen
d’obtenir le salut et le dire à Dieu.
Si tu reconnais publiquement de ta bouche que Jésus est le Seigneur et
si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité, tu seras sauvé. En
effet, c’est avec le cœur que l’on croit et parvient à la justice, et c’est
avec la bouche que l’on affirme une conviction et parvient au salut
(Romains 10.9-10).
Il faut donc faire une chose mais qui n’est pas ce que l’homme propose
d’habitude. Plus encore, faire ou plutôt tenter d’agir au lieu de considérer
ce que Dieu a déjà fait est un péché!
En effet, c’est un double mal que mon peuple a commis: ils m’ont
abandonné, moi qui suis une source d’eau vive, pour se creuser des
citernes (faire quelque chose pour se prémunir de l’avenir), des
citernes fissurées qui ne retiennent pas l’eau (Jérémie 2.13).
Ils ont ainsi préféré leur solution à celle de Dieu; plus que cela, ils se
sont détournés de la solution de Dieu en choisissant la leur.
La première impression devant l’accomplissement d’un acte salvateur
gratuit et suffisant par un autre que lui-même entraîne habituellement chez
l’homme de la méfiance, voire un rejet a priori. Une impression de perte
de contrôle de la situation apparaît. Cela n’a rien d’étonnant puisque
contraire à notre pensée spontanée. Le message de Dieu n’est pas
humainement acceptable, de manière évidente «Je vous le déclare, frères
et sœurs: l’Evangile que j’ai annoncé ne vient pas de l’homme»
(Galates 1.11). Vous [32]êtes-vous déjà demandé pourquoi les auditeurs de
Jésus étaient «frappés par sa doctrine»? Les raisons sont nombreuses et
pourraient faire l’objet de tout un ouvrage, mais le conflit psychologique
induit par une pensée différente en fait partie.
A l’inverse, lorsque quelqu’un suit ce que recommande une religion
d’origine humaine, aucun conflit conceptuel n’est à vivre, il suit un
schéma de pensée qui lui est naturel correspondant à ce que son cerveau
attend. Il se pensera spontanément dans le vrai.
Plus encore, si Jésus a tout accompli, cela nous dépossède du contrôle de
la situation, ce qui produit un sentiment négatif.
Il n’est bien sûr pas réellement possible de commenter la décision de
Dieu d’avoir choisi ce mode opératoire, mais on peut lui reconnaître
plusieurs avantages, si l’on peut employer ce mot pour un tel sujet. En
voici quelques-uns:
– On ne peut pas être chrétien par hasard! Puisqu’il nous faut penser à
l’inverse de ce que nous faisons spontanément.
– Si le salut pouvait s’acquérir au mérite, la question du seuil à partir
duquel on est suffisamment chrétien se serait posée. Comment coter?
Comment être sûr?
– La relation avec Dieu est directe: il n’existe pas d’intermédiaire, ni
humain (pasteur, parents…), ni divin ou semi-divin (pas de dieu
intermédiaire), ni organisation (notamment l’église, son rôle n’est pas
là), entre l’homme et Dieu. Par contre, simplicité et relation directe
impliquent une responsabilité personnelle vis-à-vis de Dieu. En cas de
mise en cause, de jugement, il ne sera pas possible de se retourner
contre un tiers.
Dieu l’aurait-il fait exprès? Etant souverain et parfaitement sage, il est
[33]

difficile de penser le contraire.


Avant de clore ce chapitre, voici encore une illustration de la ténacité de
cette pensée naturelle. Même lorsque l’Homme a accepté le salut comme
un don de Dieu et non comme le résultat d’une production personnelle, il
va avoir tendance à infléchir dans le cours de sa vie le schéma de Dieu
pour revenir à son schéma de pensée naturel. Dès les premières années de
l’Eglise, Paul écrit aux Galates «Je m’étonne que vous vous détourniez si
vite de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ pour passer à un
autre évangile. Ce n’est pas qu’il y ait un autre évangile, mais il y a des
gens qui vous troublent et qui veulent déformer l’Evangile de Christ»
(Galates 1.6-7). Même s’ils avaient connaissance de la bonne nouvelle,
leurs oreilles avaient été attirées par autre chose: le schéma humain. On
remarque aussi qu’au fil de l’histoire de l’église, l’idée d’un salut gratuit a
peu à peu été infléchie vers le gain d’un salut par les actes et autres
productions humaines. Le retour vers la considération du salut par
l’acceptation de l’œuvre de Jésus-Christ ne s’est ensuite jamais fait par
une contre-évolution dans l’autre sens, mais par une crise brutale, une
réforme, basée sur la redécouverte du texte biblique. Ce cycle d’inflexion
progressive-réforme se retrouve à plusieurs reprises dans l’histoire.
Maintenant, est-ce la faveur des hommes que je recherche ou celle de
Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore
aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. Je vous le déclare,
frères et sœurs: l’Evangile que j’ai annoncé ne vient pas de l’homme
(Galates 1.10-11).

La tentation du divin
[34]

Parmi ceux qui déclarent croire en Dieu, mais aussi parmi les non
croyants, certains ont compris l’avantage que l’on peut tirer de
l’appropriation de la puissance de Dieu, du moins l’idée de Dieu, pour leur
propre compte. Nous avons évoqué plus haut l’exemple de Nebucadnetsar
qui organise un culte à sa propre personne, se faisant par là même Dieu
(Daniel 3). S’il ne déclare pas directement qu’il est Dieu, du moins dans
un premier temps, il en vient à dire «quel est le dieu qui pourra alors vous
délivrer de mon pouvoir?» (Daniel 3.15, 28), se plaçant ainsi au moins au
niveau d’un dieu. Les compagnons de Daniel ne s’y trompent pas: leur
refus d’adorer la statue est basé sur leur respect du vrai Dieu qui interdit
d’en adorer un autre même s’il s’agit d’un simulacre.
Cet exemple biblique n’est pas unique; certaines nations ont pu avoir des
souverains «de droit divin», assertion très utile pour asseoir son autorité et
qui montre que le divin est une référence!
Nous pourrions bien évidemment nous sentir éloignés de ce type de
pensée, ces despotes n’étant pas chrétiens. Pourtant l’exemple de Simon
«le magicien» (Actes 8.9-13, 18-24) est là pour nous rappeler que cette
idée, cette tentation, est possible chez les enfants de Dieu. Si, en effet, le
qualificatif de «magicien» est devenu indissociable de «Simon», le terme
d’ex-magicien devrait être préféré puisqu’il est devenu chrétien
(Actes 8.13) et c’est après sa conversion qu’il souhaite s’approprier la
puissance d’attribuer le Saint-Esprit aux autres (Actes 8.19) et de montrer
une puissance miraculeuse.
Combien de fois dans l’histoire des hommes, et de l’Eglise, rencontre-t-
on cette utilisation à des fins personnelles de la puissance [35]de Dieu?!
L’idée en est même universelle et nous sommes tous facilement prêts à
non seulement nous remplir littéralement les poches des promesses de
Dieu mais aussi à les utiliser comme moyen de nous hisser au-dessus des
autres. Cela implique de se percevoir a priori comme au-dessus des autres,
ce qui témoigne de notre orgueil. La définition qu’en donne un
dictionnaire est d’ailleurs «sentiment exagéré de sa propre valeur, estime
excessive de soi-même qui porte à se mettre au-dessus des autres».
Lorsque ce sentiment peut s’exprimer, il conduit à une auto-glorification
avec un sens excessif «je me valorise, me survalorise». Cela aura pour
conséquences le besoin de se justifier, de se mettre en valeur, de mettre en
œuvre cette supériorité. L’expression dépendra des moyens à la disposition
de la personne; ainsi un dictateur aura les moyens d’organiser son propre
culte, sa propre valorisation ainsi que faire taire la contestation.
De façon plus commune il faudra mentir, se battre verbalement et peut-
être physiquement pour garder cette supériorité. Se croire au-dessus des
autres justifiera le vol, le meurtre… Détourner à son profit l’image de
Dieu est donc un atout sérieux dans l’expression de l’orgueil puisqu’elle
permet d’utiliser une force infinie et des justifications imparables. C’est
très facilement à portée de main des chrétiens.
Deux choses peuvent être distinguées dans l’utilisation de la puissance
de Dieu à des fins propres dans le cadre de l’église:
– Le détournement d’un don de Dieu, l’appropriation d’un outil divin.
C’est la démarche de Simon qui a vu au travers de ce don le marqueur
d’une spiritualité supérieure pour lui-même et certainement par rapport
aux autres. La recherche [36]de dons extériorisables est souvent issue
d’un besoin de se distinguer des autres.
– Plus subtile est l’utilisation de l’autorité de Dieu par délégation, ce
qui peut être le cas de personnes en situation d’autorité au milieu
d’autres chrétiens. Les responsables de l’église ont reçu délégation de
Dieu pour paître le troupeau du Seigneur et reçoivent en cela une
autorité que leur reconnaît l’assemblée. Il est malheureusement
possible de tomber dans l’abus d’autorité.
Jésus a ainsi pris les devants par rapport à cette attitude en montrant à
ses disciples, par son enseignement et sa pratique, que le chef est d’abord
serviteur des autres (Jean 13.1-17). Il n’a jamais eu besoin d’une police
politique pour asseoir son autorité, il était – et il est toujours! – autorité.
Pourtant, l’expression de cette autorité n’a été autoritaire que vis-à-vis de
ses détracteurs et pas de son peuple. Malheureusement, certains de ses
serviteurs qui «ne sont pas plus grands que leur seigneur» (Jean 13.16) ont
une expression de leur autorité plus bruyante que leur Seigneur… Une
autorité régalienne n’est pas attendue dans l’église quoique certains la
souhaitent, autant du côté des responsables que parfois des membres.
Puisque Dieu est pluriel, ne nous croyons pas «uniques»…

Psychopathologie (pas que) chrétienne


Le message de Dieu se reçoit par la foi, c’est une expression souvent
entendue. Cela veut dire qu’en l’absence de preuve matérielle, il nous faut
croire en des choses incroyables qui sont le [37]message de Dieu. Croire en
des choses évidentes et connues de tous n’a rien d’extraordinaire… La
difficulté est de croire exacts des faits sortant du commun ou, à tout le
moins, du prévisible. Mais comme nous n’avons pas de retour, ou de
correction, comme pour les devoirs scolaires, ce que nous croyons pourrait
être faux!
Utilisons à nouveau une petite anecdote, relatée en Matthieu 20.20-28,
où la mère des apôtres Jacques et Jean vient demander qu’une fois en
présence de Dieu, dans l’éternité, ses fils puissent siéger l’un à droite et
l’autre à gauche de Jésus. N’est-ce pas un acte de foi? Il faut pour cela
croire que Jésus est le Fils de Dieu et qu’il siégera dans les cieux. Il faut
également croire en la résurrection des hommes et que la proximité de ses
fils avec Jésus au cours de leur vie terrestre pourrait rendre possible – à
vue humaine – le fait de garder une proximité dans l’éternité. On peut dire
que cette mère a la foi! Mais elle croit en quelque chose de faux. Pour être
plus exact, ce qu’elle croit est partiellement faux, au vu de la réponse de
Jésus. Ce n’est pas à lui de décider de la place des uns et des autres, mais à
son Père. La réaction des autres disciples et l’enseignement que Jésus leur
donne par la suite permet d’évoquer une explication dans un autre champ.
La demande de la mère de Jacques et Jean apparaît comme une
reconnaissance de la prééminence de Jésus, mais elle cache – à peine – la
demande d’une prééminence de ses fils sur les autres. Vouloir le meilleur
pour ses fils se fait au détriment des autres. Il semble même possible
d’aller plus loin en se demandant si, parce que ses fils siègent à droite et à
gauche de Christ, elle ne se retrouve virtuellement pas sur les genoux de
celui-ci!?
[38]
Il est cependant rassurant pour tous de voir que Jésus ne rejette pas la
demande de manière sèche mais donne des explications et enchaîne sur un
enseignement quant à la place des uns et des autres non seulement au ciel
mais aussi sur la terre.
Penser ou même dire: «J’ai la foi» n’est donc pas un aboutissement.
Encore faut-il que l’objet de cette foi soit concordant avec ce qui existe,
bien que non visible. Dans cet exemple, la mère de Jacques et Jean a
apparemment intégré l’enseignement de Jésus, a priori celui que Matthieu
relate au chapitre 19 verset 28, mais, étant poussée dans ses sentiments
humains par l’instinct maternel, elle a créé une distorsion du message
primitif.
Nous avons encore ici la démonstration qu’en partant d’une bonne base,
on peut finir dans l’erreur, notamment induite par ma vie, mes envies, mes
besoins… A l’inverse, quelle est l’attitude de Jésus avant sa crucifixion,
une situation qu’il aurait préféré humainement ne pas vivre? «Mon Père, si
cela est possible, que cette coupe s’éloigne de moi! Toutefois, non pas ce
que je veux, mais ce que tu veux» (Matthieu 26.39). Il s’agit du modèle à
suivre…
Quel est alors «l’avantage» de la foi puisqu’elle peut être source
d’erreur? La liberté de pensée, garantie par l’absence de présence visible
et prouvée de Dieu. L’usage de cette liberté permet de prendre une
décision autrement que dans un domaine contraint.
Nous venons d’évoquer l’exemple de la mère de Jacques et Jean dont la
position de mère a participé à tordre l’enseignement de Jésus. Plusieurs
situations équivalentes se rencontrent dans la Bible, où le passé, la
position sociale de quelqu’un est à l’origine d’une erreur:
– Qui demande la circoncision des nouveaux chrétiens qui ne sont pas
[39]

d’origine juive?… Des ex-pharisiens devenus chrétiens (Actes 15.4)


– Qui demande la possession d’une puissance miraculeuse?… Un ex-
magicien devenu chrétien (Actes 8.9-24).
Ces quelques exemples illustrent également une autre tendance, tout
aussi universelle: celle qui nous pousse à ne rien changer en nous-mêmes
et pour notre situation. Il s’agit d’un processus «normal»: que serions-
nous, et que serait la société, si nous changions perpétuellement d’idée, ou
plutôt si nous adoptions toutes les idées qui passent, en changeant au fur et
à mesure? Nous ne serions déjà plus «nous-même», mais un sac à idées,
une expression de notre milieu, mais rien de plus… Heureusement, nous
pouvons changer, c’est ce qui nous rend d’ailleurs capables d’apprendre,
mais nous partons toujours du fait que ce que nous connaissons est a priori
juste, et nous nous méfions de prime abord de ce qui est nouveau. Il s’agit
donc d’un frein, salutaire dans un sens, mais un frein tout de même… qui
va être mis à rude épreuve face à l’enseignement biblique qui est souvent
anti-naturel!
Ne rejetons cependant pas toute pensée humaine. Elle est issue de la
volonté créatrice de Dieu. Lorsque Jésus a enseigné ses contemporains,
s’adressant à leurs pensées, il n’a jamais évoqué un préalable à la
compréhension de son message qui aurait été une non-pensée ou la
nécessité d’un lavage de cerveau. Il n’a jamais été dans la négation de la
pensée de ses interlocuteurs, de leur passé, même s’il l’a jugé le plus
souvent négativement. Il a par contre ajouté sa pensée, par son
enseignement et son exemple, [40]à celle des autres, en prenant du temps.
Son message aurait pu être énoncé en quelques heures; il a pourtant pris
trois ans puis envoyé le Saint-Esprit pour nous enseigner.
Bien d’autres pièges et difficultés pourraient être encore ajoutés à cette
partie consacrée à la psychopathologie chrétienne. Le but était d’introduire
l’idée qu’il existe, ancrés dans l’homme, des freins spontanés à la
compréhension, sans même considérer l’acceptation du message biblique.
Cela conduit à un vécu de combat contre notre propre chair, mais
paradoxalement la réponse divine nous apporte joie et certitude. La
réponse de Dieu est toujours LA réponse et non pas seulement une
réponse. Elle satisfait totalement mon besoin d’accès à la vérité, nous
poussant à dire alors: «Abba, père!»
[41]
La gloire de Dieu

Pour aborder – puis progresser dans – l’étude d’une idée ou d’un thème
comme la croissance chrétienne, nous avons besoin d’une définition pour
circonscrire le sujet, de sources d’information, de réflexion, que celles-ci
soient personnelles ou viennent de ceux qui se sont déjà exprimés sur le
sujet. Il faut aussi prendre du temps et avoir de la bonne volonté…
Cette liste de tâches pourrait être poursuivie indéfiniment, mais parmi
tout ce que l’on peut énumérer, la nécessité d’une base est le plus souvent
oubliée. D’où vient cette idée de grandir? Qui a souhaité la croissance
chrétienne? Avant donc d’étudier directement le sujet dans la troisième
partie, il nous faut rechercher quel fil conducteur, quelle volonté est suivie
par Dieu. Cela nous amène à considérer plus particulièrement ce qu’il
nous a été révélé quant à sa gloire.
Pour prendre la suite de «psychopathologie chrétienne», il aurait été
étonnant que le fil explicatif se trouve dans l’Homme…

La gloire de Dieu?
Pour illustrer la place de la gloire de Dieu dans la révélation biblique,
prenons un peu de recul, de hauteur, en réalisant la soustraction suivante:
Apocalypse 22 (le dernier chapitre de la Bible) moins Genèse 1 (le
premier). Etablissons pour cela la liste [42]de ce qui existe à chacun de ces
moments. Pour être plus précis, Genèse 1 et Apocalypse 22, c’est vaste!
Considérons donc ce qui existe juste avant l’un et juste après l’autre.
Dieu? Il existe avant et il existe toujours après, sans changement. Il en
est de même pour Jésus et le Saint-Esprit.
Les anges? La question est plus délicate à prouver, mais nous avons
différentes raisons qui ne seront pas détaillées ici de penser qu’ils existent
avant, ou tout au début de Genèse 1, mais pas de toute éternité. Par contre,
ils sont clairement décrits comme présents après la période décrite par la
Bible.
Satan et ses anges? Aussi… sauf qu’ils ont tous changé de situation dans
l’intervalle et sont définitivement en enfer.
Les Hommes? C’est le changement le plus visible: ils n’existaient pas
avant la période encadrée par la description biblique et sont tous présents
dans un état immortel mais dans deux situations:
– les uns appartiennent à Christ et vivent en sa présence (paradis);
– les autres sont en enfer, séparés de Dieu
Puisqu’il s’agit de l’élément variable, quel est leur rôle, du moins celui
que Dieu souhaite, dans la situation finale? Le texte suivant nous présente
tous ceux qui sont rassemblés devant Dieu pour le louer et témoigner de sa
gloire:
«Tu (Christ) as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute
tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation. Tu as fait d’eux
des rois et des prêtres pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.» Je
regardai et j’entendis [43]la voix de nombreux anges rassemblés autour
du trône, des êtres vivants et des anciens; ils étaient des myriades de
myriades et des milliers de milliers. Ils disaient d’une voix forte:
«L’Agneau qui a été offert en sacrifice est digne de recevoir la
puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire et la
louange.» Toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la
terre, sur la mer, tous les êtres qui s’y trouvent, je les entendis s’écrier:
«A celui qui est assis sur le trône et à l’Agneau soient la louange,
l’honneur, la gloire et la domination, aux siècles des siècles!» Les
quatre êtres vivants répondaient: «Amen!» Et les anciens se
prosternèrent et adorèrent (Apocalypse 5.9-14).
Ce texte décrit l’adoration d’êtres qui ne sont pas tous des hommes, mais
reconnaissent la gloire de Jésus parce qu’il a été immolé pour racheter
pour Dieu des hommes et fait d’eux un royaume de prêtres. Quel est le
rôle d’un prêtre, sinon celui de rendre un culte? Remarquons aussi que
tous ces êtres, si divers, sont réunis pour reconnaître la même gloire et
pour la même justification; il s’agit d’une fonction commune.
Cela se confirme plus loin, où il s’agit uniquement d’hommes: «Après
cela, je regardai et je vis une foule immense que personne ne pouvait
compter. C’étaient des hommes de toute nation, de toute tribu, de tout
peuple et de toute langue. Ils se tenaient debout devant le trône et devant
l’Agneau, habillés de robes blanches, des feuilles de palmiers à la main, et
ils criaient d’une voix forte: ‘Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le
trône et à l’Agneau’» (Apocalypse 7.9-10). Ils témoignent ici d’une action
[44]
qui les a concernés spécifiquement: le salut, ce qui n’est pas le cas des
anges ou des autres êtres célestes.
Apocalypse 19.1 décrit une situation semblable où une foule loue
l’Eternel en l’appelant «notre Dieu».
Il est bien sûr possible de rétorquer qu’il s’agit de passages qui
précèdent Apocalypse 22 puisque nous les lisons dans les chapitres 5, 7 et
19 mais ils décrivent une situation devenue fixe, éternelle, qui perdurera
donc après le dernier chapitre de la Bible.
L’Ancien Testament n’est pas en reste dans le domaine, et pour ne
prendre que l’exemple d’Habakuk décrivant aussi une situation future:
«En effet, la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Eternel,
tout comme le fond de la mer est recouvert par l’eau» (Habakuk 2.14).
Notons bien qu’il ne s’agit pas de la connaissance de l’Eternel mais de la
connaissance de la gloire de l’Eternel.
La différence entre ces deux situations, Apocalypse et Genèse, montre un
des éléments de l’œuvre de Dieu: il a créé un être autonome, très
intelligent, ayant des capacités propres d’appréciation et de décision, pour
en être reconnu comme Dieu et s’en faire adorer. Cela se réalise dans le
cadre de la foi, c’est-à-dire sans le voir, pendant notre vie terrestre puis en
vis-à-vis dans l’éternité. «Il nous a prédestinés à être ses enfants adoptifs
par Jésus-Christ. C’est ce qu’il a voulu, dans sa bienveillance, pour que
nous célébrions la gloire de sa grâce, dont il nous a comblés dans le bien-
aimé» (Ephésiens 1.5-6).
Nous avons été prédestinés (ce qui donne au moins une explication à
notre existence)… «pour servir à célébrer sa gloire, nous qui avons par
avance espéré dans le Messie» (Ephésiens 1.12). Le [45]verset 14 du même
chapitre parle de «ceux que Dieu s’est acquis pour célébrer sa gloire».
Lorsqu’il est question du retour de Jésus, quelle en est la raison? «Pour
être célébré parmi ses saints et admiré parmi tous ceux qui auront cru»
(2 Thessaloniciens 1.10).
Tous ces textes convergent vers la gloire de Dieu, la reconnaissance de sa
gloire.
Les passages cités ici ne représentent que quelques exemples parmi de
très nombreux autres évoquant la gloire de Dieu. Deux d’entre eux ont une
place particulière car il s’agit de prières de Jésus s’adressant à Dieu:
– Quelle demande apparaît en premier dans le «Notre Père»
(Matthieu 6)? «Que la sainteté de ton nom soit respectée» autrement
traduit par «que tu sois reconnu pour Dieu» (version Semeur 2000).
Comme nous le verrons plus loin, glorifier quelqu’un c’est lui
reconnaître une qualité particulière, supérieure aux autres.
– Quelle est, sinon, la toute première demande de Jésus lorsqu’il prie
Dieu peu avant d’être arrêté? «Révèle la gloire de ton Fils afin que ton
Fils [aussi] révèle ta gloire» (Jean 17.1)
Il est pourtant vraisemblable que si l’on demande à des chrétiens: quel
est le thème central de la Bible? Une majorité répondrait l’amour de Dieu
pour les Hommes. Ce n’est pas faux en soi, de nombreux thèmes sont en
effet abordés dans la Bible, mais notre côté idolâtre nous pousse à donner
plus de poids à ce qui semble nous apporter directement quelque chose, au
détriment, du coup, des autres questions…
Si notre vie future a pour but de glorifier le Seigneur, qu’en est-il de
[46]

notre vie actuelle?


«Si quelqu’un parle, qu’il annonce les paroles révélées de Dieu; si
quelqu’un accomplit un service, qu’il le fasse avec la force que Dieu
communique, afin qu’en tout Dieu reçoive la gloire qui lui est due à
travers Jésus-Christ» (1 Pierre 4.11).
De même, «accueillez-vous donc les uns les autres comme Christ vous a
accueillis, pour la gloire de Dieu» Romains 15.7, ou encore, «que vous
mangiez, que vous buviez ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la
gloire de Dieu» (1 Corinthiens 10.31). Tous les domaines de notre
quotidien sont donc concernés, à tous les moments de notre vie.
Qu’en est-il alors de ceux qui, durant leur vie terrestre, ne croient pas en
Dieu?
Il y a là encore un lien avec la gloire de Dieu. «Ils sont donc
inexcusables, puisque tout en connaissant Dieu, ils ne lui ont pas donné la
gloire qu’il méritait en tant que Dieu et ne lui ont pas montré de
reconnaissance» (Romains 1.20-21). Romains 3.23 les présente aussi
comme «privés de la gloire de Dieu» et pas seulement mis à distance de sa
présence ou hors conscience de sa gloire. La question de la gloire de Dieu
n’est donc pas neutre et réservée aux seuls croyants, mais au contraire
centrale pour l’Homme, cruciale pour sa vie et son éternité. L’absence de
considération de la gloire de Dieu par l’Homme est à l’origine d’une
condamnation.
Maintenant que nous avons pris en compte l’importance de la gloire de
Dieu, peut-on considérer qu’il y a différents degrés de gloire?
Humainement cela paraît possible, mais en existe-t-il des preuves
bibliques?
[47]
«Or, si le ministère de la mort, gravé avec des lettres sur des pierres, a
été glorieux au point que les Israélites ne pouvaient pas fixer les regards
sur le visage de Moïse à cause de la gloire dont il rayonnait et qui,
pourtant, était passagère, combien le ministère de l’Esprit sera plus
glorieux! En effet, si le ministère de la condamnation a été glorieux, le
ministère de la justice est bien plus glorieux encore. Et même, de ce point
de vue, ce qui était glorieux a perdu son éclat à cause de la gloire qui lui
est supérieure. En effet, si ce qui était passager a été marqué par la gloire,
ce qui est permanent sera bien plus glorieux» (2 Corinthiens 3.7-11).
Ne serait-ce donc que par l’argument d’une gloire transitoire par rapport
à une gloire éternelle il existe une différence de niveau. Il est possible
également de penser que cela est d’autant plus vrai s’il s’agit d’une gloire
non communicable plutôt que répartie entre plusieurs.
Dans le domaine des sciences cognitives, certains se sont intéressés à
étudier la vitesse avec laquelle une célébrité pouvait disparaître de la
mémoire collective. Le temps qui passe modifie incontestablement les
choses. Les présidents sont renouvelés au bout d’un ou deux mandats et on
décerne de nouvelles médailles à chaque championnat ou olympiade pour
les mêmes disciplines. Ce n’est pas le cas de Dieu qui n’a pas à partager sa
gloire au fil du temps ou avec qui que ce soit. Ce que nous avons d’ailleurs
déjà lu atteste qu’il envisage une célébration éternelle.
Mais il n’y a pas que le temps qui fait la réputation d’une personne, la
perception que l’on a de ses réalisations intervient. «En effet, il (Jésus) a
été jugé digne d’une gloire supérieure à celle de Moïse, dans la mesure où
celui qui a construit une maison reçoit [48]plus d’honneur que la maison
elle-même» (Hébreux 3.3). Ainsi, de quel niveau parlons-nous lorsque
nous évoquons la gloire de Dieu révélée aux Hommes? «En effet, le Dieu
qui a ordonné que la lumière brille du sein des ténèbres a aussi fait briller
sa lumière dans notre cœur pour faire resplendir la connaissance de la
gloire de Dieu dans la personne de [Jésus-]Christ» (2 Corinthiens 4.6). Ce
verset fait l’objet d’un débat entre spécialistes puisqu’il reprend un texte
antérieur. Certains y voient une citation directe du verset 3 de Genèse 1
«Dieu dit: «Qu’il y ait de la lumière!» et il y eut de la lumière». D’autres
ont des arguments pour penser qu’il s’agit d’Esaïe 9.1 «Le peuple qui
marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, sur ceux qui
habitaient le pays de l’ombre de la mort une lumière a brillé», texte
prophétique de la venue de Jésus. Cependant l’apparition de la lumière est
systématiquement la conséquence d’un acte souverain de Dieu, modifiant
totalement l’ordre des choses, que ce soit dans la création ou par l’envoi
de son Fils pour notre salut.
La communication, aux Hommes, de la connaissance de la gloire de Dieu
est due à la même voix que celle qui a dit «Qu’il y ait de la lumière»!
Existe-t-il un niveau plus haut?
Lorsque Jésus évoque la part de gloire provenant des croyants, il se
réfère à un acte souverain de Dieu: «C’est pour eux que je prie. Je ne prie
pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à
toi. Tout ce qui est à moi est à toi et ce qui est à toi est à moi, et ma gloire
est manifestée en eux» (Jean 17.9-10). «Je leur ai donné la gloire que tu
m’as donnée» (Jean 17.22). Ce verset, parmi d’autres, est là pour nous
rappeler que la gloire des croyants n’est pas une gloire produite par eux-
mêmes mais c’est la gloire même de Dieu qui leur est donnée. Là encore,
[49]
peut-il exister un niveau plus haut? Jésus fustige d’ailleurs ceux qui
recherchent la gloire humaine plutôt que celle provenant de Dieu
(Jean 5.44), confirmant par là qu’il considère comme un élément de valeur
l’origine de la gloire de quelqu’un.
Ainsi la même personne (Dieu) et la même intention (la gloire de Dieu)
sont les déterminants communs de la création et de la connaissance, pour
les Hommes, de la gloire de Dieu.
L’un des buts de la création est la gloire de Dieu; tout d’abord en faisant
exister des choses de plus en plus complexes, puis en créant un être
capable de reconnaître l’intelligence et la grandeur de ce qui est créé, et,
par là, de celui qui a créé. Plus que ça: cet être est libre, plus encore: il
n’est pas spontanément enclin à reconnaître Dieu, il va devoir le faire
volontairement et contre sa volonté première. Destiné à être à l’image de
Dieu, le croyant va le devenir progressivement et partiellement en
acceptant (toujours à l’inverse de sa pensée première) de se laisser
modeler par Dieu. Il s’agit toujours de création, ici par une évolution, qui
est différemment glorieuse (et vraisemblablement plus glorieuse) que la
création monumentale fixe. «Puis Dieu dit: «Faisons l’homme à notre
image, à notre ressemblance! (…)» Dieu créa l’homme à son image, il le
créa à l’image de Dieu» (Genèse 1.26-27). Apparemment c’est toujours en
cours…
Terminons cet exposé en considérant le contre-exemple de Satan et de
l’enfer. Que nous apprend l’attitude de Satan lors de la tentation de Jésus
(Luc 4.1-13 notamment Luc 4.5-8)? Les arguments du malin ne font pas
référence à l’amour universel de Dieu, alors qu’il reconnaît sa puissance.
Par contre il demande à Jésus [50]de l’adorer, essayant de renverser la valeur
de la gloire de Dieu à son profit.
Cela amène une remarque directe de Jésus, plaçant la valeur de sa gloire
au bon niveau, le plus haut et de toute façon supérieure à celle de Satan.
Satan démontre ici qu’il cherche à se faire reconnaître comme glorieux,
qu’il accorde de l’importance à la question de la valeur de sa propre gloire
et par là du «niveau» de celui qui le reconnaîtrait. Lorsque Satan tente de
faire tomber Jésus, le point crucial de la confrontation est une question de
gloire et plus particulièrement du niveau de celle-ci.
Cela nous conduit à considérer la notion de l’enfer. Certains en nient
l’existence, d’autres le voient vide, arguant de l’amour total et
inconditionnel de Dieu pour tous les Hommes (le paradis contiendrait
alors tous les Hommes), d’autres encore le perçoivent comme un lieu
d’oubli où ceux qui s’y trouvent ont perdu toute conscience. Ces façons de
voir sont typiquement issues d’un cerveau humain, partant de «moi» et en
tirant une projection acceptable. C’est un enfer fantasmé. La prise en
compte, en premier argument, de la gloire de Dieu modifie radicalement
les choses, ce qui fait l’objet de la description biblique.
L’enfer est un élément nécessaire à la gloire de Dieu – même si cela nous
semble un contre-emploi – et pas seulement un lieu d’exil, d’application
de châtiment, loin de Dieu, ou un débarras: Apocalypse 14.9-11 «Et un
autre, un troisième ange, les suivit en disant d’une voix forte: ‘Si
quelqu’un adore la bête et son image et s’il reçoit la marque sur son front
ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans
mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le
soufre, [51]devant les saints anges et devant l’Agneau. La fumée de leur
tourment monte aux siècles des siècles et ils n’ont de repos ni jour ni nuit,
ceux qui adorent la bête et son image, et tous ceux qui reçoivent la marque
de son nom.’»
L’enfer est nécessaire devant Dieu comme devant générer:
– un témoignage «public» (la fumée de leur tourment monte à tout
jamais), visible de loin, idée qu’on trouve ailleurs notamment chez
Esaïe (34.10 par exemple);
– à perpétuité (l’enfer existera aussi longtemps que Dieu existe:
éternellement);
– devant les anges et l’agneau (v. 11), mais aussi devant les croyants
(Esaïe 66.23-24). On retrouve cette idée, appliquée à Israël en
Ezéchiel 5.14-15 où le châtiment a une valeur publique, exemplaire
pour «les passants». Au paradis l’enfer fait partie du décor!
Si ce passage évoque le châtiment de ceux qui ont rendu un culte à la
bête, ce qui peut paraître restreint au sens de l’histoire, d’autres passages
confirment une application totale de l’enfer à tous ceux qui, «tout en
connaissant Dieu, (…) ne lui ont pas donné la gloire qu’il méritait en tant
que Dieu et ne lui ont pas montré de reconnaissance» (Romains 1.21), ce
qui s’applique aussi aux anges déchus et à Satan. L’enfer est le lieu de
réunion de toutes les rébellions contre Dieu pour un châtiment visible de
tous ceux qui n’y sont pas, dont Dieu lui-même.
Comme évoqué précédemment, l’enfer nous paraît spontanément plus
une conséquence de la justice, de la sainteté de Dieu, que de sa gloire. Il
n’est cependant pas honnête de séparer les caractéristiques de Dieu comme
on le ferait d’une liste. C’est Dieu [52]tout entier qui a créé l’enfer et le
regarde. De même, il n’existe pas de lieu qui n’appartienne pas à Dieu.
L’aspect visible de tous, perpétuel, conscient pour ceux qui s’y trouvent,
tire son origine autant de la toute-puissance que de la gloire ou la sainteté
de Dieu.
Cet aspect «justifie» également la séparation sans recouvrement entre
enfer et présence de Dieu. Il n’y a pas de demi-sainteté ou de semi-
pécheur devant lui.

Gloire: la nécessité d’un tiers


Qu’est-ce que la gloire? Examinons simplement la définition d’un
dictionnaire: «reconnaissance par les autres des plus grands mérites», ou
encore «renommée éclatante, célébrité, grand prestige dont jouit
quelqu’un dans l’esprit d’un grand nombre de personnes».
Si la renommée, les mérites ou la capacité de faire des choses
exceptionnelles placent la personne glorieuse au-dessus des autres,
n’oublions pas cette nécessité: on est glorieux au travers du regard des
autres, au moins d’une personne. Que dirait-on de quelqu’un qui
s’autoproclame glorieux? Il lui serait immédiatement demandé de prouver
en quoi il l’est, de décrire ce qu’il a fait d’exceptionnel. Pire encore, si
cette personne s’autoproclame glorieuse, seule, en plein désert, quelle en
serait la réalité? L’auto-persuasion existe bien sûr, mais c’est alors une
vue de l’esprit qui donne une gloire à courte portée!
Lors de son ministère terrestre Jésus a directement évoqué la nécessité
d’un tiers dans la qualification d’une personne: «Si je me rends
témoignage à moi-même, mon témoignage n’est pas valable. C’est un
autre qui témoigne en ma faveur, et je sais que le témoignage qu’il me
rend est vrai» (Jean 5.31-32), ou plus loin en ce [53]qui concerne la
qualification de «glorieux»: «Jésus répondit: ‘Si je me rends gloire à moi-
même, ma gloire ne vaut rien. Cependant, c’est mon Père qui me rend
gloire, lui que vous présentez comme votre Dieu’» (Jean 8.54).
Quelle gloire aurais-je à me déclarer champion du monde de tel ou tel
sport? Sans preuve, je suis au moins un affabulateur, si ce n’est un
usurpateur. Au contraire, une personne sera glorieuse si elle est reconnue
comme telle par un grand nombre de gens, surtout s’ils arrivent à cette
conclusion sur une base solide, reconnue par tous. S’il s’agit d’un domaine
peu connu, la gloire sera faible. A l’inverse lors d’épreuves mondialement
suivies comme les jeux olympiques, le championnat du monde de football,
la renommée n’en sera alors que plus grande.
La reconnaissance de l’acte glorieux n’est d’ailleurs valide que
lorsqu’elle est certifiée par des arbitres qualifiés. Que vaudrait le résultat
d’une finale de coupe du monde si c’était moi qui en avais assuré
l’arbitrage? La valeur du résultat en serait nettement diminuée, si ce n’est
contestée.
Encore faut-il que cette gloire ne soit pas passagère (1 Pierre 1.24)!
Ainsi, l’une des grandes préoccupations d’un «nouveau glorieux» est de
pérenniser sa notoriété. Tel médaillé cherchera à l’être encore en visant à
devenir celui ou celle qui aura été le plus souvent médaillé dans sa
discipline ou en étant resté le plus longtemps en tête de classement. Tous
sont vigilants à l’inscription de leurs exploits sur des registres officiels.
Dans un domaine très différent, un dictateur aura soin de laisser derrière
lui les marques de sa puissance (statuaire, souvenir écrit et cérémonies du
souvenir organisées…) Et lorsqu’un tyran est renversé, quelles sont les
[54]
premières actions du groupe d’opposants? En général effacer les traces
de son souvenir, inverser l’impression qui a été imposée par l’ex-pouvoir,
réduire, interdire toute matière à glorifier encore celui qui vient d’être
déchu.
Dieu est glorieux, il n’y a même pas plus glorieux que lui; cela a été
vrai, reste vrai et demeurera vrai en tout temps et à toute époque.
Utilise-t-il aussi un, ou des tiers? Effectivement et c’est d’ailleurs là
notre rôle, «ceux que Dieu s’est acquis pour célébrer sa gloire»
(Ephésiens 1.14), idée que nous retrouvons dans ce texte souvent lu en
période de Noël: «En effet, un enfant nous est né, un fils nous a été donné,
et la souveraineté reposera sur son épaule; on l’appellera merveilleux
conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix» (Esaïe 9.5), pour
ne prendre que ces deux exemples.
Par contre, cette idée comprend une difficulté: Dieu a-t-il dû attendre de
créer les Hommes, et qu’ils veuillent bien le reconnaître comme glorieux,
pour le devenir? Cela représenterait une faiblesse qui n’en ferait plus un
dieu; un dieu à qui il manque quelque chose ou qui dépend de quelqu’un…
n’est pas Dieu! Ou alors il n’aurait été vraiment Dieu qu’en cours de route.
Nous reviendrons plus loin sur le rôle d’autres êtres chargés également
de glorifier Dieu, notamment les anges. Mais pour qu’il ne manque rien à
Dieu, à aucun moment, il aurait fallu que les anges existent avant Dieu…
Ce qui n’est pas possible.
Cela nous amène à considérer les caractéristiques, ou ce que l’on appelle
plus classiquement les attributs de Dieu.
Il existe différentes façons de les classer, d’organiser leur description et
comme nous venons d’aborder la question de tiers [55]rendant gloire à un
autre, tentons de considérer les attributs de Dieu par le biais de cette
approche dans une suite de déductions.
Il est ainsi possible de distinguer des attributs qui ne nécessitent pas de
tiers, comme être (tout)puissant, omniscient (tout savoir), omnipotent
(pouvoir tout faire) ou être éternel. Bien qu’être autant de choses sans que
personne ne le sache est un peu triste, mais on peut concevoir l’idée d’un
Dieu existant tout seul sans mettre en cause la notion de son existence. En
restant dans une pensée déductive, ces attributs «permettent», si l’on peut
dire, à Dieu d’être Dieu et d’agir en toute autonomie, sans limitation, de
ne dépendre de rien. Ces attributs sont généralement retrouvés dans toutes
les descriptions de tous les dieux, quel que soit le système religieux.
D’autres caractères posent plus de questions. Etre invisible
(1 Timothée 1.17) n’est d’aucun intérêt si l’on est seul, s’il n’y a personne
pour vous voir! Toutefois, ce caractère n’est cité qu’en rapport avec
l’homme (1 Timothée 6.16) et le place dans une situation opposée au Fils
qui est le seul à avoir vu Dieu (Jean 6.46). De même, être jaloux
(Deutéronome 4.24) ou pouvoir se mettre en colère (Jean 3.36) semblent
nécessiter l’existence d’un objet. Mais il s’agit là de traits de caractère qui
ne s’expriment qu’en présence de la désobéissance de son peuple ou du
péché au sens plus général. Il n’est pas nécessaire de pouvoir les exprimer
pour exister en tant que Dieu.
Par contre, être amour ou glorieux nécessite, obligatoirement,
l’existence d’un tiers. La Bible nous dit en effet que «Dieu est amour»
(1 Jean 4.8, 16). Remarquons la précision de l’expression, il ne s’agit pas
d’avoir de l’amour mais d’être amour. Etre amour [56]sans pouvoir l’être
reviendrait donc à ne pas exister! Comme d’autres1 l’ont fait remarquer, il
est donc nécessaire qu’un objet d’amour existe pour qu’un Dieu d’amour
puisse aussi exister. On ne peut être un Dieu d’amour en étant tout seul.
Dieu étant tout-puissant, il peut donc créer cet objet, mais cela pose un
nouveau problème: avant que cet objet n’existe, Dieu ne pouvait pas être
amour… donc Dieu ne pouvait pas exister avant cet objet si on suit cette
logique! Dieu étant dans cette hypothèse dépendant de cet objet – ce qui
représente une faiblesse pour un dieu – il est donc nécessaire qu’il soit
aussi ancien que Dieu lui-même, c’est-à-dire éternel.
En effectuant le même raisonnement pour la gloire, Dieu a besoin d’un
tiers aussi ancien que lui pour être glorieux, sinon il existe une période
pendant laquelle il n’est pas glorieux.
La question de la gloire de Dieu implique par contre d’autres exigences
que celle de l’amour. En effet on peut aimer quelqu’un de plus grand que
soi (ce qui n’est pas possible pour Dieu), de plus petit ou de même niveau.
En matière de gloire, la qualité du tiers est cruciale. S’il est plus petit,
incompétent, la reconnaissance de la gloire sera de piètre valeur. A
l’inverse plus le tiers est grand, plus grande sera la gloire attribuée. Et qui
est plus grand que Dieu? Il est donc nécessaire que Dieu soit reconnu par
un tiers qui soit Dieu, ce qu’évoque Jésus (Jean 5.34) «Pour ma part, ce
n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage» puis les versets 36-37
concernant le témoignage de son père. Cela impose les éléments suivants
concernant la gloire:
– Si Dieu ne veut pas être contraint de se glorifier lui-même, ce qui
[57]

serait une limitation de valeur, il faut un tiers indépendant, il s’agirait


sinon de subordination de témoin.
– Comme le tiers ne peut pas être supérieur à Dieu et qu’au mieux (et
pour Dieu le «mieux» est nécessaire) il ne doit pas être inférieur, il faut
qu’il soit de même rang.
En matière d’amour et de gloire il faut donc au minimum une binité
(mais ça peut être une tri- ou une quadrinité, etc.), dans laquelle Dieu est
au moins deux personnes indépendantes, pour que l’une soit le témoin de
l’autre. A la différence de l’amour, la gloire de Dieu impose que les
termes de cet ensemble (bi-, tri- ou x-nité…) soient égaux en valeur. Dans
les deux cas, il faut qu’ils aient la même ancienneté et que, dans le futur,
ils existent pendant la même durée. Bien évidemment, la reconnaissance
de Dieu par Dieu et son amour doivent être réciproques entre les éléments
de l’ensemble.
Il est bien sûr possible d’envisager, intellectuellement, l’existence d’un
Dieu sans amour en estimant que «Dieu d’amour» est une spécificité
biblique qui n’est donc pas universelle. Cela permettrait de contourner
l’obstacle que constitue la nécessité d’un tiers éternel comme objet de cet
amour. Beaucoup de systèmes religieux ne décrivent d’ailleurs pas un Dieu
d’amour, mais plutôt un être indifférent ou méchant. Par contre, comment
penser que Dieu puisse être autrement que nécessairement glorieux? Ainsi,
Dieu ne peut exister que s’il est pluriel.
Une dernière remarque sur ce sujet: si l’on admet la supériorité d’un
témoignage par plusieurs par rapport à celui d’un seul, un témoignage
croisé comme nous le verrons au chapitre suivant, il [58]vaudrait mieux que
Dieu soit trois plutôt que deux (c’est-à-dire un plus deux témoins),
toujours à termes égaux. La loi de Moïse stipulait, par exemple, qu’un fait
ne pouvait être pris en considération que sur la déposition de deux ou de
trois témoins (Deutéronome 17.6; 19.15 ce qui a été rappelé par Jésus à
son propre propos: Jean 8.17 et plus largement Jean 8.12-19). A plus forte
raison encore si les témoins ont une vue différente, et donc
complémentaire, sur l’objet de leur témoignage.
Cette vraisemblable supériorité d’une tri-(ou plus)nité sur une binité
n’est «utile» qu’en termes de gloire mais pas à la thématique de l’amour.
Sans que le mot apparaisse dans la Bible, le concept de trinité a été
déduit de plusieurs faits qui nous paraissent humainement bien difficiles à
concilier:
– Il y a un seul Dieu.
– Trois personnes distinctes et de même nature sont Dieu: le Père, le
Fils, le Saint-Esprit. Elles le sont autant l’une que l’autre et chacune à
part entière.
D’autres ouvrages traitent de cette question de façon détaillée2.
Quel est l’apport de la notion de trinité à la question de la gloire?
Elle «permet» à Dieu d’être glorieux tout seul, puisque, étant trois, il est
son propre tiers, et ce, sans égal quant à la qualification du tiers puisque
celui-ci est Dieu! Un Dieu unique, mais en une seule personne, ne peut pas
être glorieux sans avoir créé un tiers, qui par conséquent lui serait
inférieur, donc d’une moindre [59]qualification et ce Dieu ne sera pas
temporellement glorieux avant d’avoir créé ce tiers. Un dieu seulement
unique ne peut donc pas être éternellement glorieux, ni respectablement
glorieux, il n’est donc pas Dieu.
Nous trouvons dans l’une des prières de Jésus des éléments de preuve de
la gloire de Dieu par Dieu et ce, de façon éternelle:
Après ces paroles, Jésus leva les yeux vers le ciel et dit: «Père, l’heure
est venue! Révèle la gloire de ton Fils afin que ton Fils [aussi] révèle
ta gloire. Tu lui as donné pouvoir sur tout être humain, afin qu’il
accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie
éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que
tu as envoyé, Jésus-Christ. J’ai révélé ta gloire sur la terre, j’ai
terminé ce que tu m’avais donné à faire. Maintenant, Père, révèle toi-
même ma gloire auprès de toi en me donnant la gloire que j’avais
auprès de toi avant que le monde existe» (Jean 17.1-5).
Lors du baptême de Jésus (Matthieu 3.13-17) puis de sa transfiguration
(Matthieu 17.1-8), le Père était apparu comme tiers attestant de la gloire
de son fils, de même en Jean 12.28. Le Saint-Esprit remplit aussi ce rôle
de publication auprès des croyants (Jean 16.13-14) «Il révélera ma gloire»
dit Jésus.
La mise en évidence de la gloire de Jésus avait aussi d’autres buts que la
seule démonstration du lien Père-Fils. Pour ne prendre qu’un exemple, à
Cana, Jésus «manifesta sa gloire» en faisant un miracle (Jean 2.11), alors
que l’on pourrait plutôt penser à une manifestation de son pouvoir. En
conséquence ses disciples crurent en lui (Jean 2.11). Il en est de même lors
de la résurrection de Lazare (Jean 11.4).
[60]
Le Dieu trinitaire n’avait pas besoin de plus que sa gloire
«constitutionnelle» ou d’une gloire de meilleure qualité pour être
totalement glorieux. Jésus a ainsi déclaré que, pour sa part, ce n’est pas
d’un homme qu’il reçoit le témoignage (Jean 5.34) ce qu’il confirme au
v. 36 en donnant plus de poids à ses œuvres qu’au témoignage de Jean.
Pourtant, il a décidé – c’est de sa souveraineté – d’avoir une gloire
d’origine extrinsèque, en créant un tiers externe, même si cela ne lui était
pas nécessaire, ni pour «être Dieu», ni pour être glorieux. Il avait déjà tout
en lui-même. «En effet, je leur ai donné les paroles que tu m’as données,
ils les ont acceptées et ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et
ils ont cru que tu m’as envoyé. C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas
pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi.
(…) et ma gloire est manifestée en eux» (Jean 17.8-10). Puis, au verset 24:
«Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi avec
moi afin qu’ils contemplent ma gloire,…»
Si nous avons pris, plus haut, l’exemple du tiers nécessaire à un Dieu
d’amour, constatons qu’en ce qui concerne la gloire le tiers doit être
obligatoirement actif et compétent pour se prononcer quant à la valeur de
Dieu. Dans le domaine de l’amour on aurait pu concevoir la possibilité
d’un tiers passif (ce qui n’est bien sûr pas la meilleure situation!),
éventuellement un objet inerte, sans nécessité d’une relation bilatérale. La
gloire de Dieu nécessite par contre des tiers attestants et plus encore des
tiers proclamants, puisque l’on peut attester d’une chose sur demande
uniquement, comme c’est le cas devant une administration ou un juge,
alors que la proclamation émane d’un tiers libre et convaincu
(1 Pierre 2.9), ce qui a plus de valeur.
[61]
Convenons que, si la notion de trinité est difficile à comprendre, voire
humainement inconcevable, elle est théologiquement indispensable.
Voici, pour clore ce chapitre, les paroles d’un témoin: «Eternel, tu es
mon Dieu; je proclamerai ta grandeur, je célébrerai ton nom, car tu as
accompli des merveilles. Tu es parfaitement fidèle aux décisions prises
depuis longtemps» (Esaïe 25.1) Il s’agit de la publication d’une
constatation basée sur une raison explicite (importance du mot car), qui
fait le lien entre l’objet du témoignage et la personne à qui il est attribué.

Gloire: qui est un tiers?


Au-delà du Dieu trinitaire, qui est un tiers pour lui?
Les Hommes!
Nous l’avons évoqué aux chapitres précédents, les Hommes apparaissent
clairement comme des témoins de la gloire de Dieu.
Psaume 46.11 (version NBS): «Arrêtez, et reconnaissez que je suis Dieu:
je domine sur les nations, je domine sur la terre.»
Jean 15.8 «Ce qui manifeste la gloire de mon Père, c’est que vous portiez
beaucoup de fruit. Vous serez alors vraiment mes disciples.»
Ces deux textes, pris à titre d’exemple et rédigés à environ 1000 ans
d’intervalle, montrent l’Homme comme un tiers destiné à rendre gloire à
Dieu. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’un rôle optionnel, réservé à certains
Hommes, par exemple des volontaires ou des spécialistes. Tous les
hommes sont destinés à rendre hommage à Dieu, même ceux qui ne le
souhaitent pas. Nous avons déjà cité [62]Romains 1.20-21, qui concerne les
incrédules: «Ils sont donc inexcusables, puisque tout en connaissant Dieu,
ils ne lui ont pas donné la gloire qu’il méritait en tant que Dieu.» Cela
nous conduira à revenir sur la question du rôle de l’enfer. Ainsi tout
homme se voit chargé de rendre gloire à Dieu, ce qui se réalise, soit de
façon libre, volontaire, par choix de la personne (glorification dans le
cadre de la foi) soit se réalisera par contrainte dans une situation finale
«car il est écrit: Je suis vivant, dit le Seigneur, chacun pliera le genou
devant moi et toute langue rendra gloire à Dieu» (Romains 14.11).
L’exigence de la gloire de Dieu est telle qu’il ne peut exister un être qui
ne soit obligé de le reconnaître comme Dieu. Cela s’applique à tout
l’univers et à toute époque. Cependant ceux qui reconnaissent Dieu de leur
vivant et hors contrainte le font par la foi et par amour pour lui; ceux qui
seront obligés de le faire, contre leurs principes de vie terrestre,
n’exprimeront vraisemblablement pas d’amour dans leurs louanges, même
si elles sont admiratives!
Les anges (et autres créatures célestes)
Le texte d’Apocalypse 5.8-14 en est un exemple emblématique et de
nombreux autres allant dans le même sens pourraient être cités. Les anges
apparaissent comme tiers attestant, adorant Dieu et le justifiant par un
«parce que» (Apocalypse 11.17-18) comme le font les adorateurs humains
de Dieu (Apocalypse 15.3-4). L’expression de leur louange apparaît
d’ailleurs très proche, voire semblable. Si le témoignage des créatures
célestes concerne le passé et le présent, celui des hommes peut également
comprendre par la foi le passé révélé, la création par exemple, le présent et
le futur annoncé par révélation aux prophètes. Un témoignage aux trois
temps est ainsi possible à celui qui croit, autant qu’à celui qui les vit.
[63]
Mettons aussi en exergue ce passage où Jean et un ange dialoguent:
«L’ange me dit alors: «Ecris: ‘Heureux ceux qui sont invités au festin des
noces de l’Agneau!’» Puis il ajouta: «Ces paroles sont les véritables
paroles de Dieu.» Je tombai à ses pieds pour l’adorer, mais il me dit:
‘Garde-toi bien de le faire! Je suis ton compagnon de service et celui de
tes frères et sœurs qui gardent le témoignage de Jésus. Adore Dieu, car le
témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie’» (Apocalypse 19.9-
10; 22.8-9). Cela nous rappelle que l’adoration d’un autre que Dieu est
interdite (Luc 4.8) et introduit l’idée d’une communauté de fonction entre
Jean et l’ange; ils sont «compagnons de service». Sans être explicitement
écrit, nous sommes en droit de penser que ce service commun concerne
Dieu et plus particulièrement sa glorification.
Par contre, les anges sont dans une situation différente des Hommes,
ayant Dieu en vis-à-vis, «sous leurs yeux», ils ne sont donc pas sous un
régime de foi. Ils ne peuvent pas ne pas croire, mais ils sont par contre en
capacité d’obéir ou de désobéir (et sont sanctionnés dans ce cas), ce qui
témoigne d’une possibilité de choix comme pour les hommes, mais dans
une position différente par rapport à Dieu.
Deux autres cas de figure peuvent être mentionnés pour compléter
l’argumentation d’une diversité de types d’adorateurs:

La création
«Où étais-tu quand j’ai fondé la terre? Déclare-le, puisque tu es si
intelligent! Qui a fixé ses dimensions? Tu le sais, n’est-ce pas? Ou qui a
déplié le ruban à mesurer sur elle? Sur quoi ses bases reposent-elles? Ou
qui en a posé la pierre angulaire alors que les [64]étoiles du matin éclataient
ensemble en chants d’allégresse et que tous les fils de Dieu poussaient des
cris de joie?» (Job 38.4-7)
Ce texte de type poétique fait aussi apparaître une communauté d’action
entre la création, du moins les étoiles, et les «fils de Dieu». Tout ce
chapitre 38 de Job montre aussi – et il s’agit de la parole même de Dieu –
que Dieu est glorieux tout seul… et qu’il inclut en plus des adorateurs
issus de la création toute entière. Nombreux sont les textes, notamment
dans les Psaumes, qui vont dans le même sens.
Dieu se réjouit d’ailleurs de ses œuvres (Psaume 104.31) comme il le
fait de l’Homme: «Il fera de toi sa plus grande joie» (Sophonie 3.17).
Les nations
«Les nations marcheront à sa lumière et les rois de la terre y apporteront
leur gloire. Ses portes ne seront pas fermées de toute la journée, car il n’y
aura plus de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations»
(Apocalypse 21.24-26). Plusieurs textes, notamment issus des Psaumes,
identifient aussi ce «tiers»: «Toutes les nations que tu as faites viendront
se prosterner devant toi, Seigneur, pour rendre gloire à ton nom»
(Psaume 86.9), ce qui constitue une action future. Il s’agit aussi d’un ordre
qui s’applique aujourd’hui: «Familles des peuples, rendez à l’Eternel,
rendez à l’Eternel gloire et honneur!» (Psaume 96.7) et que l’on retrouve
dans le Psaume 67, pour ne donner que ces quelques exemples.
Certaines de nos traductions utilisent de façon alternative le terme de
peuple, de clan à la place de «nation». Dans une idée similaire on observe
également que les villes seront jugées [65](Matthieu 11.21). Romains 16.25-
27 nous parle de la connaissance – de l’Evangile et de la prédication de
Jésus-Christ – portée à toutes les nations, ce qui pose la question de ce
qu’on appelle nation, et ne nous donne pas de précision quant au type de
culte: volontaire ou forcé? Esaïe 18.7 évoque le culte d’un peuple qui a
tenté de détruire Israël, mais apporte un culte à l’Eternel après avoir été
châtié. Ainsi l’idée d’un culte par un tiers identifié comme un groupe et
non plus une personne ou une somme d’individus indépendants apparaît
ici. Nous y reviendrons aussi en considérant le rôle de l’Eglise.
Un exemple particulier de nation peut être relevé au fil du texte biblique:
Israël, peuple créé pour sa gloire (Esaïe 43.7), destiné à avoir un rôle
d’adorateur de Dieu en groupe organisé et dont l’histoire s’est vécue et
sera vécue en fonction de la compétence à pouvoir exprimer un culte au
Seigneur. Dans une vision plus large, Israël a un rôle, voulu par Dieu, de
témoin, et «organisateur de culte» vis-à-vis d’autres nations:
(Zacharie 8.20-23) «nous irons avec vous». La même idée apparaît en
Esaïe 2.2-3.
Si les anges sont les compagnons de service des Hommes, l’idée de
réunion finale des différents adorateurs dans un service commun concerne
autant les Juifs que les non-Juifs: «les non-Juifs sont cohéritiers des Juifs,
(qu’)ils forment un corps avec eux et participent à la même promesse [de
Dieu] en [Jésus-]Christ par l’Evangile» (Ephésiens 3.6).
A titre d’exemple, les quatre types d’adorateurs de Dieu que nous venons
de mentionner apparaissent également réunis au Psaume 148, preuve que
l’idée d’un culte à regards croisés existe non seulement dans le Nouveau
Testament mais aussi dans l’Ancien.
[66]
Cette notion de témoignage par regards croisés ressort à plusieurs
reprises du récit de la vie de Jésus. Lors de sa naissance, après une
annonce faite par des anges, les bergers puis Siméon, Anne et les mages
vont adorer le nouveau-né. De même, après sa résurrection, Jésus va
apparaître, se faire reconnaître, par différentes personnes à des moments
différents.
Pour résumer, nous venons d’observer quatre cas de figure constituant
des «tiers» différents, glorifiant Dieu, permettant de défendre l’idée que la
glorification de celui-ci a été voulue comme d’origines multiples, dans des
positions différentes par rapport à celui-ci. Retenons notamment la
différence de situation entre les Hommes, qui appréhendent Dieu par la
foi, sans le voir, et les Anges qui vivent et adorent en voyant Dieu. «Vous
l’aimez sans l’avoir vu, vous croyez en lui sans le voir encore et vous vous
réjouissez d’une joie indescriptible et glorieuse» (1 Pierre 1.8).
Néanmoins, l’existence d’un troisième et d’un quatrième groupe
d’adorateurs permet de ne pas considérer les deux premiers comme en
opposition, l’un «complétant» ce que l’autre n’apporterait pas. Chaque
groupe pourrait être pourtant suffisant en soi, mais les différents types
d’adorateurs se distinguent par leur position vis-à-vis de Dieu et non par
leur façon de le louer, qui est parfois commune.
Quelle est la destinée finale de l’ensemble de ces adorateurs? «Il (Dieu)
nous a fait connaître le mystère de sa volonté, conformément au projet
bienveillant qu’il avait formé en Christ pour le mettre à exécution lorsque
le moment serait vraiment venu, à savoir de tout réunir sous l’autorité du
Messie, aussi bien ce qui est dans le ciel que ce qui est sur la terre»
(Ephésiens 1.9-10).
[67]
D’autres traductions utilisent l’expression «réunir toutes choses en
Christ» ou «réunir sous un seul chef, le Christ». On pourrait commenter
cela comme «logique», mais uniquement si l’on considère ces choses sous
l’angle de la gloire de Dieu, ce qui est plus difficile si l’on ne considère
«que» les Hommes et leur salut au sein du message biblique.
Terminons cette étude en revenant sur le cas particulier de l’enfer. S’il
relève certainement plus de la justice de Dieu, pour l’aspect
condamnation, il intervient dans la question de sa gloire en tant que «lieu»
pour ceux qui seraient des «non-tiers» ou plutôt des tiers ayant pensé
pouvoir récuser leur rôle par rapport à Dieu. Comme évoqué plus haut, le
fait de ne pas rendre gloire à Dieu n’est pas simplement neutre mais puni.
Considérons à titre d’exemple le sort d’Hérode: «Un ange du Seigneur le
frappa immédiatement parce qu’il n’avait pas donné gloire à Dieu. Il
mourut rongé par des vers» (Actes 12.23). Le point de séparation entre
paradis et enfer, ce qui dirige l’Homme vers l’un ou l’autre, intègre donc,
entre autres, la notion de gloire de Dieu. Ceux qui justifient de l’enfer
pourraient donc passer comme des non-tiers ou des tiers incompétents en
matière d’adoration. Cependant, certains passages déjà mentionnés dans
cet ouvrage, décrivent une adoration, forcée, de ceux qui n’iront pas dans
la présence de Dieu. «Tout genou fléchira», au moins au retour de Christ.
La gloire de Dieu ne peut pas être autrement qu’appliquée à tout et à tous.
Certains le sont même sans le savoir, glorifiant Dieu de façon indirecte:
«L’Ecriture dit en effet au pharaon: Voilà pourquoi je t’ai suscité: c’est
pour montrer en toi ma puissance et afin que mon nom soit proclamé sur
toute la terre» (Romains 9.17).
[68]
Plus que cela, l’enfer et ceux qu’il contient paraissent visibles et même
audibles depuis «le sein d’Abraham» c’est-à-dire jusque dans la présence
de Dieu. C’est l’un des sens de la parabole du pauvre – et malade – Lazare
(Luc 16.19-31). Cela constitue un anti-témoignage (ou contre témoignage
si l’on préfère) par rapport à l’adoration librement voulue par Dieu. Mais,
moyennant le jugement et son application par l’enfer, ce contre-
témoignage est à la gloire de Dieu à la suite de l’application de son
jugement.
Il est ainsi possible de considérer qu’il y a cinq, ou autrement quatre
groupes plus un, de «tiers». Ils ne sont pas tous, et de loin, les mêmes
adorateurs. Tous sont tiers attestants et tous sont adorateurs, mais n’ont
pas tous la même qualité, le même type de relation avec Dieu. La foi fait
des croyants des tiers invités à l’adoration. L’avènement de Christ fera de
toute la création des tiers obligés. Mais la gloire de Dieu nous apparaît
plus grande dans l’invitation et dans la réponse que nous faisons librement
que dans la contrainte, même si la position du Seigneur l’impose.

Les moyens de la gloire: caractéristiques des


[69]

tiers
Peut-on, au travers du texte biblique, réaliser un portrait des adorateurs
de Dieu?
La première chose qui paraît flagrante, c’est leur nombre. En
Apocalypse 5; 7 ou 19, il est question d’une foule immense, et cette idée
est évoquée de bien d’autres façons ailleurs dans la Bible. Ainsi nous
lisons en Proverbes 14.28 «Quand le peuple est nombreux, c’est un
honneur pour le roi; quand la population manque, c’est la ruine du prince»
traduit autrement par: «La gloire d’un roi dépend du nombre de ses
sujets…» (Semeur).Hébreux 2.10, parlant de Jésus, révèle qu’«en effet,
celui pour qui et par qui toute chose existe voulait conduire à la gloire
beaucoup de fils».
Si l’on admet la nécessité d’un tiers comme témoin de la gloire de Dieu,
un seul pouvait suffire, Adam par exemple… Pourtant Dieu en a voulu de
nombreux. De façon évidente la présence d’un tiers unique aurait conféré à
celui-ci un pouvoir particulier, comme faire du chantage… ou être à
l’origine d’une catastrophe, en cas d’erreur de jugement. Enfin, un seul,
c’est un seul point de vue, une seule origine, appauvrissant d’autant la
qualité du témoignage.
Rappelons-nous aussi la parabole des invités (Luc 14.15-24) et cet ordre
que donne le maître à son serviteur, «ceux que tu trouveras, oblige-les à
entrer, afin que ma maison soit remplie» (v. 23), ou lorsque Paul lie
nombre et gloire: «…afin que la grâce, en se multipliant, fasse abonder la
reconnaissance d’un plus grand nombre, à la gloire de Dieu»
(2 Corinthiens 4.15).
Un autre élément apparaît dès que le nombre des témoins est pris en
[70]

compte, c’est leurs origines et situations très diverses. Nous avons


remarqué plus haut quatre et même cinq grandes catégories de «tiers»
témoignant de la gloire de Dieu laissant à penser qu’il ne s’agit pas d’une
armée uniforme, bien au contraire. Chaque catégorie d’adorateurs
comprend elle-même de nombreux membres. «La nature» est presque
toujours mentionnée au travers de pluriels: les montagnes, les collines, les
étoiles… Les nations sont presque toujours les nations…
Les êtres célestes recouvrent des anges, mais aussi 24 vieillards
(Apocalypse 4.4), 4 «êtres vivants» (Apocalypse 4.6) alors que d’autres
auteurs que Jean ont pu décrire des Séraphins (Esaïe 6) ou encore des
«êtres vivants» d’un aspect différent (Ezéchiel 1) et bien d’autres encore.
Nous avons plus d’éléments descriptifs concernant l’Homme.
La liste des auteurs de la Bible, ou plus largement celle des serviteurs de
Dieu a souvent été remarquée pour sa variété: rois (David, Salomon…),
premiers ministres, même en dehors de leur pays d’origine (Joseph,
Mardochée…), hommes et femmes du peuple, cultivés ou non, de tous les
métiers (Paul faiseur de tentes, Luc médecin, Pierre pêcheur, Lydie
marchande de pourpre… pour ne prendre que quelques exemples parmi les
plus connus). Il s’agit là d’une variété d’origines sociales. On peut y
associer une variété de niveaux de vie, sinon de fortunes. Comme il faut
parcourir toute la Bible pour les trouver, il y a donc aussi une variété
d’époques. Quant à la rédaction de la Bible, Dieu ne l’a pas confiée à un
seul, loin de là.
[71]
Constatons également différents états de santé, Jésus ayant rétabli
miraculeusement de nombreux malades et même des morts, ou de
situations psychologiques: Esaïe 61.1-3 nous parlant de pauvres, de
prisonniers, de ceux qui ont le cœur brisé ou l’esprit abattu mais «destinés
à manifester sa splendeur».
Par différents angles de description il apparaît que toutes les situations
de la vie humaine sont le moyen d’être un tiers spécifique, dans des
situations spécifiques, adorant Dieu. Le panel est riche et, certainement
même, représentatif de l’ensemble de l’humanité.
Nous avons déjà observé dans le récit de la naissance de Jésus que, pour
un même fait, il existe une intervention de plusieurs «tiers» venant
reconnaître la divinité de Jésus. Pour une telle occasion, mais on pourrait
dire aussi «comme d’habitude», Dieu a choisi l’adoration par regards
croisés. Chose remarquable, tous sont adorateurs dans le cadre de leur
propre vie, «depuis» leur propre situation. Les bergers ont eu une
adoration de berger et sont venus depuis leur lieu de travail à une «heure
de berger», dans leurs habits de bergers. Siméon a rencontré Jésus dans un
lieu qui lui était familier et les mages l’ont adoré avec des moyens de
mages…
Plus que des regards croisés sur Jésus, ces exemples montrent des vies et
des points de vue croisés, donnant la possibilité d’appréciations
différentes du même Dieu unique. Celui-ci ayant visiblement recherché,
au-delà de regards différents, chaque vie qui produit chaque regard. Ainsi,
qu’en est-il de ma façon de voir, de penser, l’adoration? Elle a de la valeur
pour Dieu depuis ma situation. Pourquoi chercher à être quelqu’un d’autre
que moi-même? Cela amène une autre remarque: quelle est mon
acceptation de la diversité des autres adorateurs, du regard croisé sur
Jésus?
[72]
Même la sagesse de Dieu est diverse! «Ainsi, les dominations et les
autorités dans les lieux célestes connaissent maintenant par le moyen de
l’Eglise la sagesse infiniment variée de Dieu» (Ephésiens 3.10). Il y a
diversité aussi de son expression: «Après avoir autrefois, à de nombreuses
reprises et de bien des manières, parlé à nos ancêtres par les prophètes,
Dieu, dans ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par le Fils»
(Hébreux 1.1-2).
S’il existe plusieurs types d’adorateurs, notamment lorsque l’on
considère les anges et les hommes, leurs différences de situation ont-elles
une importance vis-à-vis de Dieu? Peut-on constater des similitudes et des
différences? La façon dont un ange connaît Dieu est-elle différente de
celle d’un homme?
Une première similitude a déjà été soulignée, c’est le rôle commun
d’adoration, de louange et de service (Psaume 145.21, Philippiens 2.10-11,
Romains 14.11). Cela montre également la considération globale et
homogène que Dieu témoigne envers ses adorateurs. Cependant, il existe
des différences. Les anges, par exemple, sont dans une relation que l’on
pourrait qualifier de directe, «à vue», de Dieu. Il n’est donc pas question
de foi comme nous l’avons déjà souligné. L’ange ne peut pas croire ou
non, mais il apparaît comme pouvant exercer un choix puisqu’il peut obéir
ou non.
Les hommes vivent dans une autre situation: celle de la foi, hors de la
perception directe de Dieu, que ce soit par la vue ou un autre sens (nous
marchons par la foi et non par la vue 2 Corinthiens 5.7 ou Hébreux 11.1).
Parmi les exemples de foi mentionnés au chapitre 11 de l’épître aux
Hébreux c’est Abel, et non Adam, qui est cité en premier; en effet Adam
avait vu Dieu. Nous connaissons bien sûr quelques exceptions, Dieu
n’étant pas contraint par quoi que ce soit [73]de «se montrer» à certains
hommes de façon plus ou moins directe (Adam, Moïse, Esaïe…), là où il a
choisi de se révéler. Au regard de l’ensemble de l’humanité et de l’histoire
il s’agit cependant de faits rarissimes et ponctuels dans la vie de ces
hommes. Les anges sont par contre en permanence dans la présence de
Dieu.
Cette différence entre une relation par la foi ou par la vue apparaît
simple à énoncer, mais ses conséquences sont souvent peu considérées.
Beaucoup d’énergie est dépensée par les humains pour rendre Dieu
apparent, sans même vouloir se mettre dans la situation des anges mais
toujours en négligeant leur position vis-à-vis de Dieu qui a été voulue par
la foi. La recherche de miracles, dons, guérisons miraculeuses comme
preuves de l’action de Dieu en fait partie, même au sein de l’Eglise de
Christ. Cela peut confiner à cette tentation du divin que nous avons
évoquée précédemment (cf psychopathologie). Toutefois ne confondons
pas miracles vécus et recherche de miracles. Nombre de chrétiens peuvent
témoigner avoir vécu des situations où l’intervention de Dieu leur est
apparue incontestable. Leur témoignage ne va pas au delà d’eux-mêmes et
de ceux qui croient, mais pourra ne pas être reçu par un sceptique qui
évoquera la chance, la conjonction d’éléments fortuits, etc. Il n’en est pas
de même des miracles publics et «incontestables» faits par Dieu ou Jésus
lors de son ministère terrestre. Au niveau de l’histoire il s’agit
d’exceptions et, pour la plupart, nous les recevons… par la foi. Le nombre
de miracles incontestables au 21e siècle tient de l’exception, ce qui est
certainement voulu par Dieu, puisqu’un miracle incontestable annihile la
foi…
Autre similitude entre les deux groupes: le texte biblique montre une
claire séparation entre les adorateurs volontaires, qui [74]sont «agréés», et
ceux qui n’ont pas voulu servir Dieu mais seront des adorateurs contraints.
La séparation se faisant non pas en fonction d’événements ou de situations
de vie, mais en fonction de la volonté de vivre une relation avec Dieu, «de
leur plein gré» (2 Chroniques 15.15). Une différence apparaît entre les
anges, qui peuvent perdre un agrément reçu a priori (ils «n’ont pas
conservé leur rang», Jude 6), et les hommes qui ont tous perdu leur
agrément en raison de la chute de l’Homme (Romains 3.10-11, 23) mais
peuvent le retrouver en acceptant la grâce de Dieu en Jésus-Christ. On
remarquera aussi que les hommes doivent effectuer ce choix contre leur
nature, qui ne les porte pas spontanément à adorer Dieu. Bien sûr, les
hommes ont la possibilité d’exercer leur choix jusqu’au moment de leur
mort ou du retour de Christ, mais plus après. La limite temporelle du
choix pour les anges n’est pas explicite même si on peut penser que Dieu
arrêtera, au moment du jugement, la possibilité de changer de choix.
Voici donc à nouveau, une situation comprenant de multiples
occurrences, le système de foi ajoutant un type de choix à celui se faisant
par la vue. Que cela s’exprime dans le cadre de la foi pour les hommes, ou
non pour les anges, la nécessaire expression d’un choix permet d’avoir des
«tiers» actifs et non passifs, ce qui est, là encore, à la gloire de Dieu.
Soulignons une dernière similitude entre les anges et les hommes: en
situation finale les lieux de récompense et de punition sont les mêmes, les
sanctions sont les mêmes et il n’y a que deux possibilités de choix,
semblables pour les deux groupes. La différence de situation est toujours
considérée par rapport à Dieu.
Les adorateurs sont donc nombreux, différents dans leur situation vis-
[75]

à-vis de Dieu, mais qu’en est-il de leur qualité aux yeux de Dieu? Celui-ci
se préoccupe-t-il de la qualité de celui qui le loue? Poser la question étant
déjà une façon d’y répondre, commençons par les paroles de Jésus lui-
même: «Après ces paroles, Jésus leva les yeux vers le ciel et dit: ‘Père,
l’heure est venue! Révèle la gloire de ton Fils afin que ton Fils [aussi]
révèle ta gloire’» (Jean 17.1). Existe-t-il témoin plus qualifié que Christ
lui-même? Il semble donc logique de trouver cette nécessité de qualité
pour le tiers qu’est l’homme: «Qui pourra supporter le jour de sa venue?
Qui restera debout quand il apparaîtra? En effet, il sera pareil à un feu
purificateur, à la lessive des blanchisseurs. Il s’assiéra pour fondre et
purifier l’argent, il purifiera les descendants de Lévi, il les rendra purs
comme on rend purs l’or et l’argent, et c’est suivant la justice qu’ils
présenteront des offrandes à l’Eternel. Alors l’offrande de Juda et de
Jérusalem sera agréable à l’Eternel comme autrefois, comme par le passé»
(Malachie 3.2-4). L’idée que Dieu se préoccupe de l’état de l’adorateur
apparaît tout au long de la mise en fonction des Lévites; il leur fallait
d’abord être sanctifiés pour officier ensuite (Lévitique 10 par exemple
montre à l’inverse les conséquences de la perte de sanctification). Mais il
n’y a pas que les lévites: «Justes, poussez des cris de joie au sujet du
Seigneur! La louange convient aux gens droits» (Psaume 33.1). Israël tout
entier est pour lui un royaume de prêtres et une nation sainte (Exode 19.6),
alors que la volonté de Dieu pour les chrétiens est de les «faire paraître
devant lui saints, sans défaut et sans reproche» (Colossiens 1.22, aussi
1 Thessaloniciens 5.23, 2 Thessaloniciens 1.11-12). N’oublions pas que
Dieu réprouve les faux témoins!
[76]
Les êtres vivants et les 24 vieillards qui adorent Dieu en Apocalypse 4
ont un aspect, des capacités qui les font apparaître glorieux. Quant aux
croyants «il a fait de nous un peuple de rois, des prêtres au service de
Dieu, son Père: à lui donc soient la gloire et le pouvoir pour l’éternité!
Amen» (Apocalypse 1.6 Semeur). Si celui qui adore est lui-même
glorieux, l’objet de son adoration n’en sera que plus glorifié. Cela nous
amènera à commenter plus loin l’expression «semblable à Christ» sous
l’angle de la qualification du chrétien.
L’exigence de qualité est également apparente dans la demande de
séparation entre les serviteurs de Dieu par rapport au monde
(2 Corinthiens 6.15-17; 7.1), ou lorsque Jésus rappelle à Satan la demande
d’exclusivité du culte que doit rendre un croyant (Matthieu 4.10). Dans le
même ordre d’idée, les élus loueront Dieu dans un corps différent de leur
corps terrestre, un corps passé de corruptible à incorruptible
(1 Corinthiens 15.40-54), «Il transformera notre corps de misère pour le
rendre conforme à son corps glorieux par le pouvoir qu’il a de tout
soumettre à son autorité» (Philippiens 3.21). «Alors les justes
resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père»
(Matthieu 13.43), nous prendrons part à sa gloire (Romains 8.17). La
glorification de l’adorateur est un élément de la gloire de Dieu et pas
«seulement» une récompense.
Enfin, cela justifie le souhait de perfectionnement du croyant au cours de
sa vie terrestre, ce qu’il fera, là encore, par la foi. En effet, s’il y a un
agrément définitif pour quelqu’un qui se tourne vers Dieu, sa qualification
est perfectible, ce qui fait l’objet de la croissance chrétienne, la
sanctification. Cela passe toujours par la volonté renouvelée au quotidien
de croître – «Travaillez à vous [77]perfectionner, encouragez-vous, vivez en
plein accord, dans la paix, et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous»
(2 Corinthiens 13.11) –, de progresser encore (1 Thessaloniciens 4.1).
Un contre-exemple représentant un bon moyen d’aborder une idée,
voyons également comment l’adversaire manipule le même concept.
Actes 19.11-17 relate l’histoire des fils de Scéva qui, sans être à Dieu, ont
voulu utiliser le nom de Jésus pour chasser un démon. Celui-ci leur
répond: «Je connais Jésus et je sais qui est Paul; mais vous, qui êtes-
vous?» (Actes 19.15) Le démon se réfère donc aussi à l’origine de
l’interlocuteur, sa position, par rapport à Dieu. Cette remarque rejoint
celle de Jésus disant «je ne vous connais pas…» à ceux qui pensaient être
à lui pour avoir fait des choses prétendument en son nom (Matthieu 7.21-
23). Ces contre-exemples sont aussi utiles pour montrer que Dieu
considère notre position selon des critères qu’il définit lui-même, et non
ceux que nous pourrions déclarer bons en nous basant sur notre seule
pensée.
Nous avons jusque-là décrit des adorateurs, nombreux, volontaires,
qualifiés et de statuts différents dont certains textes nous montrent la
louange en groupe. S’agit-il de la louange de plusieurs au même moment
et au même endroit seulement? Une louange «seulement» de masse? Leur
réunion est-elle forcée? Nebucadnetsar, par exemple, avait regroupé de
force tous ses grands pour les contraindre par la terreur à lui rendre un
culte (Daniel 3). Cela crée une adoration de piètre valeur par rapport à une
adoration libre, qui plus est lorsque l’association se fait librement en
raison de la volonté des adorateurs, indépendamment de l’action de Dieu.
Or, l’importance de l’accord des tiers est clairement décrite dans plusieurs
passages concernant l’Eglise du Seigneur: «Que le Dieu de la
[78]
persévérance et du réconfort vous donne de vivre en plein accord les uns
avec les autres comme le veut Jésus-Christ, afin que tous ensemble, d’une
seule voix, vous rendiez gloire au Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-
Christ. Accueillez-vous donc les uns les autres comme Christ vous a
accueillis, pour la gloire de Dieu» (Romains 15.5-7). La glorification
«volontairement ensemble» n’exclut pas le fait d’être bien ensemble, c’en
est d’ailleurs une conséquence, mais il y a un ordre des choses!
Rappelons aussi ces paroles de Jésus «En effet, là où deux ou trois sont
rassemblés en mon nom (littéralement pour mon nom), je suis au milieu
d’eux» en Matthieu 18.20, issu des versets 15-20 où Jésus parle de
l’église. Ce passage est souvent cité pour se consoler d’une réunion peu
nombreuse… mais le message le plus important est celui de l’accord,
«assemblés pour mon nom», qui est constitutif de l’église. Il n’y a pas de
minimum en nombre pour faire exister l’église, par contre elle existe à
partir du moment où deux ou trois décident d’adorer ensemble. Elle est
donc faite de moments, librement choisis, plus que d’un lieu particulier,
où les croyants interviennent «en bande organisée», pour reprendre un
terme juridique, par décision propre.
Cette idée n’est pas exclusive à l’Eglise issue de la Pentecôte, puisqu’on
l’observe bien avant le ministère de Jésus: «Mais ceux qui sont fidèles à
l’Eternel se sont entretenus les uns avec les autres, et l’Eternel a prêté
attention à ce qu’ils se sont dit. Il les a entendus, alors on a écrit un livre
devant lui pour que soit conservé le souvenir de ceux qui sont fidèles à
l’Eternel et qui le révèrent. Au jour où j’agirai, déclare l’Eternel, le
Seigneur des armées célestes, ces gens seront pour moi un trésor précieux»
(Malachie 3.16-17 Semeur).
Les autres groupes d’adorateurs sont-ils «organisés»? Il est difficile de
[79]

réaliser une comparaison point par point avec les Hommes, mais les
séraphins mentionnés en Esaïe 6.3 «se criaient l’un à l’autre: ‘Saint, saint,
saint est l’Eternel, le maître de l’univers! Sa gloire remplit toute la
terre!’» ce qui semble bien témoigner d’une adoration collective, en
groupe constitué pour le faire d’une façon volontairement coordonnée.
Examinons enfin quelle est la nature du lien entre les adorateurs humains
et Dieu. Comme il est possible de le lire dans de nombreux passages, il
s’agit d’un lien affectif.
«Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi
avec moi afin qu’ils contemplent ma gloire, la gloire que tu m’as donnée
parce que tu m’as aimé avant la création du monde. (…) Je leur ai fait
connaître ton nom et je le leur ferai connaître encore, afin que l’amour
dont tu m’as aimé soit en eux et que moi je sois en eux» (Jean 17.24, 26).
Ces paroles étant celles de Jésus ont un poids fondamental en liant amour
et gloire. De même, 2 Thessaloniciens 1.12 lie grâce et gloire ainsi que
Psaume 108.6-7 «Elève-toi au-dessus du ciel, ô Dieu, et que ta gloire soit
sur toute la terre! Afin que tes bien-aimés soient délivrés, sauve-les par ta
main droite et exauce-moi!» montre que ce lien était déjà exprimé avant le
ministère de Jésus. Cela n’a rien d’étonnant puisque l’origine de la gloire
et de l’amour se trouve au sein de la Trinité. Ainsi, si la prière de Jésus en
Jean 17 et le «Notre Père» commencent par une requête demandant la
reconnaissance de la gloire de Dieu, un autre élément doit être souligné:
avant même cette requête, Jésus utilise dans les deux cas l’apostrophe
«Père» en raison de son lien filial avec Dieu. En conséquence de ce lien,
les adorateurs de Dieu sont [80]invités à s’approprier ce même lien
(Jean 15.9) qui est à la gloire de Dieu. En effet la gloire de Dieu ne serait
pas totale si les témoins s’exprimaient dans la contrainte et non dans
l’amour. Prendre en compte la gloire de Dieu passera toujours par la
considération de son amour pour nous et inversement.

Gloire, amour, foi: un conflit de valeurs?


Gloire ou amour de Dieu? Comment se situer entre les deux? Comme
d’autres, vous vous êtes certainement déjà demandé: quel est le but
premier que suit Dieu au travers de son œuvre? Certains ont énoncé l’idée
qu’il s’agit de sa gloire et s’opposent à ceux qui défendent que le salut de
l’Homme est au centre de son action, en raison notamment de son amour.
La présence de deux idées dans le même champ de réflexion nous
amènerait facilement à penser que l’une exclut l’autre, qu’il y a
concurrence et qu’il nous faut choisir notre camp, du moins établir un
classement.
Quelques éléments de cognition humaine vont nous permettre de prendre
un peu de recul quant à notre sentiment de nécessité d’un choix. Notre
fonctionnement cérébral nous amène spontanément à réaliser un
classement, lorsqu’il est en présence de deux ou plusieurs termes, et que
ceux-ci nous paraissent appartenir à une même catégorie. On qualifie de
catégorisation ce processus cognitif, le «classement» entre les éléments
faisant appel à la transitivité. Pour prendre un exemple, lorsque A est plus
grand que B et que C est plus petit que B on en déduit que A est plus grand
que C, ainsi qu’un classement A > B > C. Cette capacité est très utile
puisque, devant un élément nouveau, elle permet par comparaison de
situer la nouveauté par rapport à des éléments déjà [81]connus. Prenons
l’exemple d’une porte: vous savez qu’il en existe de différentes sortes
mais que toutes permettent un passage entre deux espaces séparés. Voir
une porte depuis un espace fermé vous conduira à penser que c’est le
moyen d’en sortir, alors que son aspect vous donnera une appréciation de
la dimension de ce qui peut la traverser. Retenons de tout cela que nous
avons spontanément tendance à classer les choses, ce qui est un processus
habituellement utile… Mais l’excès de classification peut induire un
appauvrissement de la pensée en cherchant à systématiquement ordonner
les choses, ou être source de conflits (quel parent n’a jamais entendu «il en
a eu plus que moi»!?). Il ne s’agit ici que de quelques exemples…
Pourquoi donc le but de Dieu serait sa gloire OU le salut de l’homme?
Sinon pour satisfaire notre fonctionnement cérébral spontané? On
s’aperçoit rapidement qu’il n’y a pas d’exclusion de l’un par l’autre et que
chaque terme est même nécessaire à l’autre. Il n’y a pas de plus grand ou
de plus petit. Depuis la chute de l’Homme, il n’y aurait pas l’adorateur que
Dieu a souhaité s’il n’y avait pas de salut – et donc d’amour – pour
l’Homme, et que vaudrait le «salut» si le sacrifice de Christ ne venait pas
de quelqu’un de glorieux? Rappelons-nous que Jésus demande à son père
«Glorifie ton fils afin que le fils te glorifie» (Jean 17.1) avant la
crucifixion, et pas après. Il faut la gloire de Dieu manifestée pour que le
salut soit efficace. Jean 3.14-15 «il faut aussi que le Fils de l’homme soit
élevé afin que quiconque croit en lui [ne périsse pas mais qu’il] ait la vie
éternelle.» précède Jean 3.16!
Etendons cette réflexion à l’amour de Dieu, puisqu’on pourrait
l’envisager comme le point central de son œuvre. En effet, s’il a [82]donné
son Fils afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle, c’est parce
qu’il a tant aimé le monde (Jean 3.16). Néanmoins, l’amour n’apparaît pas
comme un but, quelque chose à atteindre dans le futur puisque Dieu est
amour (1 Jean 4.8, 16), c’est l’essence même de Dieu. Ainsi, ne
confondons pas un but (la gloire de Dieu) et un mode opératoire (l’amour).
Dieu aurait pu recevoir une adoration provenant de tiers considérés aussi
froidement qu’une armée, sans avoir plus d’attachement qu’avec des
exécutants ou des employés rétribués pour une tâche… Mais pour une
gloire issue de la contrainte. Sans l’amour, la gloire de Dieu n’en serait-
elle pas diminuée? L’amour apporte plus; or le «moteur» de la relation
Homme-Dieu c’est l’amour! «L’Eternel prend plaisir en ceux qui le
révèrent, en ceux qui comptent sur son amour» (Psaume 147.11, Semeur).
A l’inverse, ne voir les choses que sous le seul angle de l’amour c’est
aussi rendre incompréhensible tout jugement, du moins l’issue que
constituent la mort et l’enfer, et perdre toute idée de finalité à la création.
Tout considérer sous le seul angle de la gloire de Dieu revient de même à
extraire un élément d’un ensemble. Cela ne revient-il pas à catégoriser
Dieu, classer ses fonctions, capacités et attributs? Cela s’explique
seulement par un fonctionnement psychique très humain! Mais Dieu prend
en défaut la catégorisation, car il est incomparable. En conséquence,
pourquoi séparer Dieu en tranches? L’amour est inséparable de la gloire et
la gloire s’exprime dans l’amour pour être totale.
Mais vous êtes certainement en train de penser qu’il ne vous est jamais
venu à l’esprit de donner plus de poids à l’amour qu’à la gloire de Dieu.
Poursuivez cependant votre méditation en vous demandant si vous n’avez
pas une préférence pour l’un des deux [83]caractères ou si vous n’avez pas
employé l’argument d’un seul pour résoudre telle ou telle question
épineuse.
Les conséquences d’un déséquilibre de la pensée, que nous venons
d’appliquer à la considération de l’amour et de la gloire de Dieu,
concernent bien d’autres domaines spirituels. Nous y reviendrons.

La foi seule pour la gloire


Toujours en considérant l’impact de la question de la gloire de Dieu dans
nos pensées, la place de la foi apparaît cruciale. C’est le mode
d’acceptation de l’œuvre de Dieu pour nous (c’est par la grâce que nous
sommes sauvés, par le moyen de la foi Ephésiens 2.8, et tout le chapitre 11
d’Hébreux), ce qui implique plusieurs conséquences. Ainsi, prenons-nous
conscience de la nécessaire recherche personnelle que le terme «foi»
implique? Si le message de Dieu nous était donné de façon évidente,
incontestable et sans difficulté de compréhension, où serait la foi? Nous
serions dans l’obligation de croire l’évidence, donc hors foi. Il faut
reconnaître que le texte biblique n’est pas toujours d’un abord très simple.
A titre d’exemple, lorsque nous étudions les nombreuses citations de
l’Ancien Testament effectuées par Jésus ou ses disciples quand, relatant un
fait, ils expliquent qu’il accomplit tel ou tel passage, on se rend compte
que certains passages n’étaient, jusque-là, pas perçus comme
prophétiques, alors qu’ils avaient été lus depuis des siècles par de
nombreux érudits! Beaucoup se composent d’une phrase issue d’un texte
qui n’est pas cité dans son ensemble, et aucune n’appartient à un texte
unique intitulé «voici ce que fera Jésus le messie»… Devant cette absence
d’évidence, il faut [84]donc que le croyant envisage, puis réalise un effort
personnel de recherche et de compréhension, en se basant sur la parole
révélée tout en comptant sur l’œuvre du Saint-Esprit («Il vous expliquera
toutes choses» Jean 14.26). Comment penser qu’en matière de vie
chrétienne il puisse en être autrement? Ainsi, quel est mon investissement
en matière de recherche de connaissances sur Dieu? Est-ce pour moi une
démarche systématique? Permanente?
Autre conséquence: ai-je accepté la foi, la foi seule et la foi totalement,
comme régissant ma relation avec Dieu?
Normalement, si l’on peut dire, notre psychologie nous pousse à
chercher des preuves. Nous acceptons facilement quelque chose de
perceptible, de visible, de palpable, et plus difficilement lorsque ce n’est
pas le cas. L’invisibilité de Dieu est ainsi une des difficultés qui s’impose
au chrétien. Dieu est d’abord invisible et ensuite révélé. Force est de
constater que le contenu de la révélation – maîtrisé par Dieu – ne nous
relate que très peu de rencontres directes entre l’Homme et Dieu,
essentiellement d’ailleurs à des périodes charnières de l’histoire et
souvent pour rendre légitime aux yeux des autres un envoyé de Dieu.
«Au roi des siècles, au Dieu immortel, invisible et seul sage soient
honneur et gloire aux siècles des siècles! Amen!» s’exprime Paul dans une
lettre à Timothée (1 Timothée 1.17). Or, Paul avait vu Jésus et de
nombreux miracles! Il estime cependant que Dieu est avant tout et par
nature invisible pour lui. «En effet, c’est en espérance que nous avons été
sauvés. Or l’espérance qu’on voit n’est plus de l’espérance: ce que l’on
voit, peut-on l’espérer encore?» (Romains 8.24)
C’est dans le même ordre d’idée que Jésus répond à Thomas, qui
demandait une preuve visible de sa résurrection: «Parce que [85]tu m’as vu,
tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru!» (Jean 20.29). La
question est bien celle de la foi, et là où il y a preuve, il n’y a plus de foi.
Cependant, ce qui doit être également souligné dans la remarque de Jésus
à Thomas, c’est la suite: Thomas est-il exclu du groupe des apôtres? Non,
Jésus a accepté ce manque de foi, tout en faisant remarquer qu’il s’agit
d’une situation dégradée par rapport à un idéal dans sa relation avec les
hommes: la foi seule.
Pourtant, que d’efforts, spirituels bien sûr, pour tenter de le rendre
visible! Le salut s’obtient par la foi seule, tous les chrétiens seront
d’accord, mais beaucoup souhaitent et certains vivent avec l’idée de «la
foi plus autre chose», de visible surtout: il leur faut en plus de la foi une
preuve, un miracle, un don, quelque chose dont le côté extraordinaire vient
prouver à soi-même et aux autres que l’on est dans la vérité.
Compréhensible sans la rendre admissible au sens individuel du fait de
notre faiblesse, cette pensée altère la gloire de Dieu lorsqu’elle est portée
au niveau d’un concept.
Vouloir d’ailleurs rendre visible ce qui est invisible ne provient-il pas de
notre tendance à l’idolâtrie?
Utilisons une autre illustration. Devant les non-croyants, quelle est notre
attitude lorsque la question des preuves de l’existence de Dieu est posée?
Question maintes fois entendue par les croyants, de tous bords d’ailleurs,
venant d’un interlocuteur sceptique (qui tente de vous faire croire que, s’il
y avait des preuves, il deviendrait croyant…) Bien des chrétiens se sont
lancés dans des tentatives de démonstration, peut-être d’ailleurs plus pour
eux-mêmes que pour les autres, sinon pour avoir le dessus dans une
conversation, [86]prouver que la foi ne repose pas sur une base subjective,
etc. Au total, personne n’a convaincu personne. Heureusement! Puisqu’il
ne faut surtout pas qu’il y ait de preuves, sinon nous sortirions l’humanité
du domaine de la foi pour entrer dans celui de la contrainte. Mais cela me
laisse-t-il en paix? En pratique, Dieu a déjà des êtres qui lui rendent un
culte dans le cadre d’un système contraint par la présence directe de Dieu:
les anges. Tout rassembler sous un même système reposant, par exemple,
sur des preuves serait une perte de variété quant aux types d’adorateurs.
Est-ce d’ailleurs surprenant pour le chrétien? La preuve de l’existence de
Dieu sera apportée par Jésus-Christ lui-même lors de sa venue, pas avant.
Il est lui-même la preuve qu’il imposera au monde. Pourquoi chercher des
preuves moins probantes? Comment penser en trouver avant que Dieu ne
les révèle?
Consacrons maintenant quelques lignes à rendre hommage à ceux qui ont
travaillé à garder le champ de la foi ouvert, «possible», face aux tentatives
de discréditer la foi. De nombreux chrétiens redoutent l’utilisation de
données acquises par la science dans le but de déprécier le contenu
biblique, tenter de démontrer qu’il est faux, ou falsifié, ou copié d’une
autre source, etc. Avant même le début de l’ère scientifique, mais surtout
depuis, de nombreuses découvertes ont rapidement fait l’objet d’une
tentative d’application critique vis-à-vis du message de Dieu. Cependant
des chrétiens et parfois des non chrétiens ont pu répondre, soit en réfutant
directement, soit en utilisant l’élément scientifique pour corroborer un
élément du message biblique, soit en laissant la porte ouverte à la non-
résolution d’une question qu’un non-croyant critique prétendait avoir pu
utiliser de façon définitive pour dévaloriser le message biblique.
[87]
Force est de constater qu’après plusieurs siècles de découvertes, de
critiques et de débats, le contenu biblique reste ouvert à la foi, «possible
quoique non prouvé»; le champ que certains ont cru pouvoir fermer est
toujours ouvert. Malgré toutes les connaissances humaines, l’existence de
Dieu n’a jamais été démontrée (cela aurait altéré le «champ de Dieu» en le
remplissant de tous les hommes, chacun étant obligé de croire), ni qu’il
n’existe pas (ce qui, à l’inverse, aurait fermé le champ de Dieu tout en le
vidant). Il en est de même pour tous les éléments du contenu biblique,
certaines choses sont «incroyables», mais aucune démonstration ne les a
rendues «non croyables». Le champ de la foi a été maintenu ouvert, ce qui
n’est pas une preuve de l’existence de Dieu quoique cela aille dans son
sens.
Comment d’ailleurs envisager une relation d’amour entre l’Homme et
Dieu autrement que dans un espace libre? Notre société envisage
difficilement un mariage où l’on composerait le couple sous contrainte.
Pourtant demander et obtenir des preuves de l’existence de Dieu, placerait
les hommes sous la contrainte d’un cadre de relations obligées, alors
qu’ils n’envisageraient pas une seconde d’être mariés sous contrainte.
La foi étant le mode de relation voulu par Dieu durant la vie terrestre de
l’homme, peut-on en déduire qu’elle est supérieure à toute autre façon de
considérer Dieu et qu’aucune autre n’est possible? La réponse est oui pour
l’homme, mais cela amène deux remarques:
1°) Dieu a accepté des situations dégradées, mais qui aident à montrer
qu’il préfère la foi à une relation contrainte par la vue.
L’idée d’une situation dégradée mais acceptée par Dieu a été mentionnée
plus haut lorsque nous avons rappelé l’enseignement de [88]Jésus à Thomas,
ainsi que la suite: Thomas reste un apôtre malgré son manquement.
Considérons aussi ce qui a précédé ce moment où Thomas rencontre Jésus
pour la première fois depuis sa crucifixion: du temps a passé au cours
duquel Thomas a reçu l’information que Jésus était ressuscité. Dieu a
laissé une «période de foi» possible à Thomas avant de s’imposer par sa
présence. Il en est de même lorsqu’il rencontre deux disciples sur le
chemin d’Emmaüs: Jésus laisse d’abord un temps à la foi, préférant
l’explication, avant d’être reconnu (Luc 24.13-35). Sans l’insistance des
disciples à le faire rester avec eux, Jésus aurait poursuivi d’ailleurs sa
route et laissé, de fait, plus de temps à la foi. Il en est de même pour toute
l’humanité: Dieu laisse d’abord du temps à la foi avant de s’imposer.
Néanmoins, il a accepté la situation, dégradée, dans laquelle il s’est
imposé. Ces disciples sont restés ses disciples et ont poursuivi leur
mission. Ces situations nous montrent que la foi, la foi seule, n’est pas
uniquement un mode de relation mais aussi un élément de valeur devant
Dieu.
2°) Quel est le regard des anges et de la création sur la foi?
Cela apparaît également dans la façon dont les autres groupes
d’adorateurs considèrent la foi. «De fait, la création attend avec un ardent
désir la révélation des fils de Dieu. En effet, la création a été soumise à
l’inconsistance, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’y a
soumise. Toutefois, elle a l’espérance d’être elle aussi libérée de
l’esclavage de la corruption pour prendre part à la glorieuse liberté des
enfants de Dieu. Or nous savons que, jusqu’à maintenant, la création tout
entière soupire et souffre les douleurs de l’accouchement» (Romains 8.19-
22).
«Les hommes qui vous ont prêché l’Evangile par le Saint-Esprit
envoyé du ciel vous ont maintenant annoncé ce [89]message, dans lequel
les anges eux-mêmes désirent plonger leurs regards!» (1 Pierre 1.12)
Il existe donc un regard positif des anges sur la foi humaine et une
attente quant à l’évolution du groupe humain venant d’au moins deux des
trois autres groupes. Peut-on en tirer un argument de qualité différente,
supérieure, de la foi humaine devant Dieu? Il est possible de se poser la
question. Ainsi, «ne savez-vous pas que nous jugerons les anges?»
(1 Corinthiens 6.3) mais pas réciproquement, c’est Dieu qui nous jugera.
Cependant, ne tombons pas dans le piège de la catégorisation. Nous
n’avons pas de preuve directe que Dieu préfère la foi de l’homme à la vue
des anges et nous n’avons pas à en juger, les deux points de vue
apparaissent différents mais non concurrents. Par contre le moment où
l’humanité basculera de la foi à la révélation de Dieu est attendu de toute
la création et aura un impact sur celle-ci. C’est un autre élément de valeur.
La situation d’une relation par la foi paraît aussi plus difficile, au moins
différemment précieuse, que par la vue, si l’on ne considère que ce seul
critère et uniquement pour l’Homme. «Ainsi, la valeur éprouvée de votre
foi – beaucoup plus précieuse que l’or, qui est périssable et que l’on
soumet pourtant à l’épreuve du feu – aura pour résultat la louange, la
gloire et l’honneur lorsque Jésus-Christ apparaîtra. Vous l’aimez sans
l’avoir vu, vous croyez en lui sans le voir encore et vous vous réjouissez
d’une joie indescriptible et glorieuse parce que vous obtenez le salut de
votre âme pour prix de votre foi» (1 Pierre 1.7-9). Ce texte nous donne
donc une idée de la valeur que donne le Seigneur à la foi, éprouvée, alors
que Jean situe ce qui est fait de visu comme plus facile par rapport à ce qui
demande de la [90]foi «Si quelqu’un dit: ‘J’aime Dieu’, alors qu’il déteste
son frère, c’est un menteur. En effet, si quelqu’un n’aime pas son frère
qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas?» (1 Jean 4.20).
Paul va dans le même sens lorsqu’il argumente de la facilité universelle à
constater l’existence de Dieu «par ses ouvrages», ce qu’il a donc réalisé de
visible, qui rend condamnable tous les hommes qui ne le reconnaîtront pas
comme Seigneur (Romains 1.20). Le même type de reproche et de
condamnation est également mentionné dans l’Ancien Testament «Malgré
tout cela, ils ont continué à pécher et n’ont pas cru à ses merveilles (ses
miracles). Il a mis un terme à leurs jours d’un seul souffle, à leurs années
par une fin soudaine» (Psaume 78.32-33). Les avertissements de Dieu
associés à des miracles pourraient être qualifiés de deuxième (ou dernier?)
avertissement, l’avertissement verbal pouvant passer comme plus simple à
contester, mais de plus grande valeur lorsqu’il est pris en compte.
Retenons de tout cela que la foi n’est pas seulement à considérer comme
le moyen de s’approprier les promesses de Dieu, mais aussi comme un
élément de valeur devant Dieu et un marqueur temporel pour la création.
La valeur de la foi apparaît aux yeux de Dieu dans cette question: «Quand
le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?» (Luc 18.8).
La foi est nécessaire pour s’approcher de Dieu: on croit ou on ne croit pas.
C’est également une valeur dynamique que Dieu va considérer de manière
spécifique puisqu’il se préoccupe de l’état de celui qui le loue. La notion
de valeur sera importante pour la suite de notre discussion.
1 Pour une foi réfléchie. Théologie pour tous, p. 72-73.
2 Par exemple: Pour une foi réfléchie. Théologie pour tous, p. 61-66.
[91]
Pourquoi grandir en Christ?

Certains poseront la question: «Pourquoi pourquoi?» Avons-nous le


droit, le devoir et les moyens de poser des questions sur Dieu, de nous
poser des questions sur notre spiritualité? La réponse est évidente et
affirmative à la lecture de la Bible. Pourtant n’avons-nous pas souvent
montré une certaine retenue, Dieu étant infini, semblant inaccessible?
Peut-être aussi la paresse et très certainement des a priori nous ont
conduits dans des impasses, attendant telle réponse à telle interrogation,
comme le jeune homme riche. Nous sommes bien maladroits, mais Jésus a
montré tant de patience envers ses disciples, répondu à tant de questions
en donnant des réponses dont il savait qu’elles n’étaient pas entièrement
comprises, que nous ne pouvons qu’être rassurés et encouragés dans une
démarche de recherche.
Soyons-en convaincus, chercher à comprendre ce que Dieu fait est une
démarche qu’il recommande lui-même: «Je ne vous appelle plus serviteurs
parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son seigneur, mais je vous ai
appelés amis parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de
mon Père» (Jean 15.15). Ainsi, vouloir connaître les raisons de ce que je
vis avec Dieu n’a rien d’illégitime, bien au contraire puisqu’il veut que
tous les hommes parviennent à la connaissance de la vérité
(1 Timothée 2.4). Bien sûr, ce n’est pas [92]une garantie de tout comprendre,
du moins ici-bas. Mais Dieu veut que sa relation avec nous soit basée sur
différents éléments, dont le plus évident est l’amour… ainsi que la
connaissance de ce qu’il est et de ce qu’il fait (Colossiens 1.9), au point
qu’il souhaite nous donner toute la connaissance, même si ce tout ne se
réalisera pas complètement dans notre vie terrestre (1 Corinthiens 13.9-
12).
Pourquoi grandir? Cette seconde question vous est peut-être déjà venue à
l’esprit et a souvent été entendue: maintenant que je suis sauvé, à quoi sert
donc le délai d’attente qui va d’aujourd’hui à ma mort ou au retour de
Christ? Sinon, comment l’employer? Puisque le Seigneur a tout fait pour
un but (Proverbes 16.4), il doit bien exister au moins une raison. Si nous
avons intégré la notion de gloire de Dieu, la réponse devient simple: Dieu
se soucie de la qualification, de l’état de ses adorateurs. La vie chrétienne
voulue par Dieu est une amélioration de la qualité de l’adorateur, de sa
relation avec lui, de la qualification de ses témoins.
Il est ainsi question de la valeur éprouvée de notre foi: «beaucoup plus
précieuse que l’or, qui est périssable et que l’on soumet pourtant à
l’épreuve du feu qui aura pour résultat la louange, la gloire et l’honneur
lorsque Jésus-Christ apparaîtra» (1 Pierre 1.7). Si c’est le croyant qui est
ici glorifié en raison de sa foi, Dieu considère aussi cette valeur vis-à-vis
de lui-même. Evoquons l’exemple de Job: «L’Eternel dit à Satan: ‘As-tu
remarqué mon serviteur Job? Il n’y a personne comme lui sur la terre.
C’est un homme intègre et droit. Il craint Dieu et se détourne du mal’»
(Job 1.8). Il devait vraisemblablement exister d’autres serviteurs de Dieu à
la même époque, il y en avait déjà eu et il y en a eu d’autres depuis, mais
Dieu utilise ici pour l’un d’eux, à ce moment, la qualification de
[93]
«remarquable», le plaçant au-dessus des autres (il n’y a personne comme
lui…) dans le rôle de serviteur de Dieu. La notion de qualité du serviteur
est donc un élément que Dieu considère au plus haut point. Cette prise en
compte de la valeur d’un homme est apparente directement ou
indirectement en de nombreux passages du texte biblique. Sans vouloir en
faire une citation exhaustive, mentionnons à titre d’exemple Daniel,
qualifié «d’homme considéré comme précieux» par son interlocuteur, en
Daniel 10.11, 19.
Cette notion de valeur de la foi n’est pas simple à comprendre, ne serait-
ce qu’en début de vie chrétienne puisque nous sommes sauvés par la foi,
sans notion de quantité (heureusement d’ailleurs!) C’est par la suite et il
s’agit là de l’une des raisons de la croissance, que l’on découvre cet aspect
du message de Dieu.
Le poids de cette question est souvent affaibli par la mise en avant
exclusive de l’amour de Dieu par certains, comme s’il n’y avait qu’un seul
critère, ou que l’un d’eux excluait les autres. La connaissance de l’amour
de Dieu est cruciale et donne des éléments de compréhension du salut, de
la relation Homme-Dieu, mais s’avère insuffisante lorsqu’il est question
de croissance. La notion de sauveur prise isolément aurait pu suffire à
l’homme, mais pas à Dieu. L’idée de sauveur et seigneur n’est par contre
compréhensible que si l’on intègre la notion de gloire de Dieu.
Mais pourquoi grandir en Christ ? Nous avons déjà évoqué l’importance
cruciale de la qualification du tiers en exposant son rôle dans la gloire
d’une personne. Pour Dieu, le premier attestant de sa gloire est son propre
fils, Jésus-Christ qui est lui-même Dieu. «Révèle la gloire de ton Fils afin
que ton Fils aussi révèle ta gloire» est la première chose que Jésus
demande dans la prière [94]sacerdotale (Jean 17.1). Il n’y a pas de tiers plus
glorieux, plus qualifié, plus incontestable et plus aimant que lui. Comme
une conséquence directe, «ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi
prédestinés à devenir conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci
soit le premier-né d’un grand nombre de frères» (Romains 8.29), d’autres
traductions emploient l’expression «semblables à l’image de son Fils».
Pourquoi donc croître en Christ? Parce qu’il est le modèle sur lequel est
basée la croissance.
«Et de même que nous avons porté l’image de l’homme fait de
poussière, nous porterons aussi l’image de celui qui est venu du ciel»
(1 Corinthiens 15.49). Dans le contexte de ce passage, il s’agit de la
situation après la résurrection des morts en Christ où la réalisation du plan
de Dieu sera totale. Cependant notre vie terrestre est concernée, par la foi
«jusqu’à ce que le Christ soit formé en vous…» (Galates 4.19). Paul,
s’exprimant à propos de sa propre vie déclare «J’ai été crucifié avec
Christ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; et ce que je vis
maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a
aimé et qui s’est donné lui-même pour moi» (Galates 2.20), ce qu’il
enseigne comme une application pour tous «Ne vous mentez pas les uns
aux autres, car vous vous êtes dépouillés du vieil homme et de ses
manières d’agir, vous avez revêtu l’homme nouveau qui se renouvelle pour
parvenir à la vraie connaissance, conformément à l’image de celui qui l’a
créé. Il n’y a plus ni Juif ni non-Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni
étranger, ni sauvage, ni esclave ni homme libre, mais Christ est tout et en
tous» (Colossiens 3.9-11)
«En effet, il est écrit: Vous serez saints car moi, je suis saint»
1 Pierre 1.16 citant Lévitique 11.44.

Grandir: la méthode et les acteurs


[95]

Comment faire pour devenir semblables à Christ? Quelle démarche


adopter?
Il semble qu’il faille concilier deux choses:
– Soit Dieu nous transforme, ce qui a l’avantage de l’efficacité sans
qu’aucun risque d’erreur ne soit à redouter. Par contre quelle gloire
aurait-il à piloter des robots contre, peut-être, leur volonté? Pourquoi y
passer le temps de toute une vie alors qu’il a la capacité de le faire
d’un seul coup? Quelle est la place de l’amour dans une telle
démarche? Quel échange? Cela tranche également avec ce qu’il se
passe à la conversion où l’Homme répond à un appel; Dieu étant le
même hier, aujourd’hui et éternellement… pourquoi changer?
– Soit il s’agit d’une démarche humaine. Nous nous transformons par
amour pour lui. A l’inverse de l’hypothèse précédente il y a un risque
d’erreur (mes voies ne sont pas vos voies…), à moins qu’à partir de
notre conversion nous n’en fassions plus! Mais ce n’est pas le cas.
Autre risque, celui de commencer et de s’arrêter en route.
Ping-pong spirituel
Une description des plus explicative se trouve au chapitre 6 d’Esaïe3.
Que s’est-il passé juste avant? Rien ne permet de le savoir. Toujours est-il
que tout débute par une action divine, la révélation de Dieu par Dieu. Cette
apparition a un caractère personnel pour [96]Esaïe, aucun autre auteur
biblique n’a décrit de chose pareille, bien que certains aient vu Dieu
(théophanies) sous des aspects un peu différents. Cette apparition impose
grandeur, majesté, sainteté et même son nom de façon explicite à celui qui
la voit. Personne n’irait demander: «Qui est-ce?» devant pareille vision.
La réaction immédiate d’Esaïe ne concerne qu’un seul domaine: son état
de pécheur devant Dieu. Il n’y a pas de digression. La confrontation
directe avec Dieu met obligatoirement et instantanément en exergue la
différence d’état: Dieu est saint et Esaïe pécheur, ce qu’il confesse.
La réponse de Dieu aurait pu être une condamnation, ce qu’Esaïe
redoutait (je suis perdu), mais c’est une purification qu’il propose. On
pourrait penser que Dieu impose et non qu’il propose, mais Esaïe ne se
détourne pas lorsque le séraphin s’approche de lui avec une pierre ardente.
Il pouvait anticiper que ça allait faire mal. Son attitude montre qu’il se
laisse purifier. Constatons au passage que la purification se fait en une
seule fois et sans autre condition que la reconnaissance préalable du péché.
Aucun acte humain n’est à ajouter, ce que confirme le séraphin.
Il s’ensuit la question de Dieu: «Qui enverrai-je?» A la réponse positive
d’Esaïe, Dieu lui donne un ordre de mission, puis Esaïe demande des
précisions, ce à quoi Dieu répond.
C’est donc un véritable mano a mano ou comme lors d’une partie de
ping-pong. Il ne peut y avoir «pong» que s’il y a eu «ping» avant. Un arrêt
en cours de route n’aurait pas abouti au dialogue qui suit, le processus
serait bloqué à une étape.
Cette synergie est aussi celle de la vie chrétienne, une suite
d’interrogations suscitées par Dieu, de réponses humaines, mais [97]aussi de
questions humaines et de réponses divines. Il y a plusieurs «ping» et
plusieurs «pong» dans une même vie! Mais dans l’ordre des choses c’est
Dieu qui a le premier et le dernier mot. Cependant l’homme n’a pas un
rôle passif. A chaque étape, il y a une réponse humaine, une décision est
nécessaire.
Il paraît important de souligner que Dieu guide l’envoi d’Esaïe, qu’il est
à l’initiative de ce qu’il lui demande de faire. Ce dernier n’a pas émis une
idée du type «j’ai vu la gloire de Dieu, je vais faire quelque chose pour lui,
pour que ça se sache». L’envoi par Dieu lui donne par contre l’immense
avantage d’être envoyé, plutôt que de seulement «partir pour Dieu». Le
déroulement du dialogue se fait donc dans un certain ordre; Dieu n’aurait
pas posé la question de l’envoi à un non-purifié.
Le rôle du Saint-Esprit
Comme nous sommes en relation avec Dieu par la foi, il ne nous est pas
visible; cependant son Esprit, invisible pour nous, fait vivre cette relation
de façon bien réelle. Jésus avait, au cours de son ministère, promis la
venue du consolateur (Jean 14.16), le Saint-Esprit qui «vous enseignera
toutes choses» parfois en nous remémorant ce que nous savons déjà
(Jean 14.26, 1 Corinthiens 2.9-15, 1 Jean 5.6). Cette idée apparaît déjà
dans l’Ancien Testament (Psaume 143.10) et s’est totalement réalisée à la
Pentecôte.
La première intervention du Saint-Esprit est de nous convaincre de notre
péché (Jean 16.8), auquel est attachée une condamnation (Matthieu 7.21-
23, 2 Corinthiens 3.9), prenant ainsi la suite du ministère de Jésus
(Jean 15.22). Si nous répondons positivement à l’invitation de Dieu en
reconnaissant l’action de rédemption accomplie par son Fils, il témoigne à
notre esprit que nous sommes [98]enfants de Dieu (Romains 8.16). Si,
d’ailleurs, nous n’avions pas l’Esprit, nous ne lui (Dieu) appartiendrions
pas (Romains 8.9).
Le Saint-Esprit effectue également un véritable coup de projecteur sur le
chemin à suivre et sur Jésus (Jean 16.13) sans se mettre en avant lui-
même. Au cours de notre vie avec lui, nous mettons à mort les mauvais
désirs de la chair par la puissance de l’Esprit, (p. ex. Romains 8.2, 13,
2 Corinthiens 3.18, Galates 5.16-25), ce dont témoignent les fruits de
l’Esprit.
«Nous tous qui, sans voile sur le visage, contemplons comme dans un
miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de
gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur» (2 Corinthiens 3.18). C’est donc
une action permanente, sur toute la durée de la vie chrétienne, qu’effectue
le Saint-Esprit, toujours dans une action intriquée avec nous.
Il nous est ainsi autant demandé «d’offrir notre corps» (sens actif) dans
le même passage que celui où nous lisons «soyez transformés», au sens
passif (Romains 12.1-2). Il faut donc faire et laisser faire, ce qui paraît
antinomique. Philippiens 2.12-13 mêle également «vous avez toujours
obéi», «mettez en œuvre votre salut» (sens actif) à «En effet c’est Dieu qui
produit en vous le vouloir et le faire pour son projet bienveillant» (sens
passif). Paul recommande également à Timothée: «Fuis les passions de la
jeunesse et recherche la justice, la foi, l’amour, la paix avec ceux qui font
appel au Seigneur d’un cœur pur» (2 Timothée 2.22) et Pierre «Pour cette
raison même, faites tous vos efforts…» (2 Pierre 1.5) ce qui est l’exact
inverse de ce que nous lisons en Romains 9.16 «Ainsi donc, cela ne dépend
ni de la volonté ni des efforts de l’homme, mais de Dieu qui fait grâce.»
Les exemples pourraient être multipliés [99]mais l’ensemble n’est
compréhensible que dans une action synergique, menée pas à pas à
l’initiative de Dieu par son Esprit, selon le modèle de Christ. On retrouve
le déroulement décrit en Esaïe 6 où l’homme agit en donnant son accord
pour laisser Dieu faire, après avoir souhaité de façon éclairée être
transformé.
Voyons cette relation dans le sens de l’amour et non la peur. Un des
marqueurs de la bonne marche avec Dieu est d’ailleurs la joie. Comment
peut-on parler de l’amour de Dieu et ne pas penser à sa mise en œuvre
pratique? Comment croire qu’il s’agit d’une base du salut, que Dieu
oublierait ensuite? Il n’a aucune volonté à ce que «ça se passe mal» mais
n’acceptera pas que ça se passe n’importe comment. Retenons qu’il
donnera le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent (Luc 11.9-13) et «Je
suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la
poursuivra jusqu’à son terme, jusqu’au jour de Jésus-Christ»
(Philippiens 1.6).
Insistons pour terminer sur la volonté divine d’inscrire cette relation
dans la durée, toute la durée de notre vie terrestre, ce qui pose la question
de la persévérance dans une démarche qui ne nous est pas naturelle.

Vie chrétienne et temps qui passe


A partir de témoignages anonymes…
Chaque vie chrétienne est unique, différente de toutes les autres,
participant ainsi à la variété des adorateurs de Dieu. Cependant certaines
trajectoires se ressemblent et les témoignages que l’on entend s’appuient
facilement sur des repères communs que l’on veut explicatifs d’une vie ou
d’un choix: je suis issu(e) d’une [100]famille chrétienne, ou non, etc. est
souvent la première phrase entendue lors d’un témoignage.
Pour beaucoup, la conversion est suivie d’une période positive nourrie de
la joie d’être sauvé et de la découverte de la fraternité. Cette «nouveauté
de vie» est d’autant plus sensible que la période qui l’a précédée a été
difficile, ou encore si l’on passe d’une vie d’isolement à celle d’un groupe,
de l’absence de perspective personnelle à l’organisation argumentée d’une
église. Ce n’est malheureusement pas le cas pour tous et certains paient de
leur vie le fait d’avoir accepté l’invitation de Dieu. D’autres peuvent
témoigner qu’ils ont «tout perdu», du point de vue matériel, familial, en
venant à Christ.
Quinze ou vingt ans après, que sont devenues ces vies chrétiennes? Des
parcours très variés là encore, avec des hauts et des bas. Des épreuves sont
survenues dont on a pu sortir grandi en Christ… ou non. Certains, n’ayant
pas supporté une perte occasionnée par l’épreuve, n’en sont pas ressortis,
au point de se détourner de toute fréquentation chrétienne, de toute lecture
biblique. Ceux qui ont rencontré des personnes en pareille situation
retrouvent en général une relation avec Dieu que l’on a fait plus ou moins
taire. Dans quelques cas, il apparaît que la personne disait ou pensait s’être
tournée vers Dieu alors que ce n’était pas le cas…
Un parcours plus courant est celui d’une adhésion-consommation du
message biblique qui privilégie les thèmes, parfaitement bibliques, de
joie, de paix, de bénédiction. La lecture, l’enseignement reçu ainsi que
l’apparition de difficultés mènent pourtant à des interrogations
personnelles. Bien que nous ne [101]soyons pas encore au paradis, pourquoi
la vie de l’église n’est pas meilleure? Pourquoi ne suis-je pas meilleur?
Pourquoi des conflits? Certains font taire cette voix intérieure et cherchent
à se contenter d’une vie spirituelle finalement assez pauvre, balayant toute
question pouvant remettre en cause un certain confort. L’idée d’être autant
chrétien que les autres suffit, du moins celle de «rentrer dans le moule».
Parmi les expressions le plus souvent entendues:
– Je suis chrétien. Combien ne le sont pas? Donc, même si je ne suis
pas au maximum, ce n’est déjà pas si mal que ça.
– La Bible m’enseigne que je dois m’intégrer dans une assemblée
locale, ce que je fais. Mes enfants bénéficient d’ailleurs d’un
enseignement chrétien.
Ces quelques exemples illustrent la notion d’une «spiritualité
suffisante», c’est le chrétien «bourgeois», établi, auto-suffisant, mais ce
n’est pas le souhait de Dieu.
D’autres réagiront en se mettant à l’écart, souvent d’ailleurs pour une
raison décrite comme logique: manque de temps depuis que… je me suis
marié(e), plus encore: que j’ai des enfants, que j’ai tel ou tel poste
professionnel, etc. Sans voir l’exemple d’autres personnes ou couples qui
ont pu consacrer du temps à l’œuvre de Dieu avec cinq enfants là où
d’autres ne pouvaient pas avec trois, ou avec un poste professionnel à
responsabilités impliquant vingt ou trente heures de travail hebdomadaire
en plus…
Une autre réaction est d’engager une manœuvre de contournement: le
changement itératif d’église. La perception intérieure négative est, dans ce
cas, mise sur le compte de l’église locale ou de quelqu’un, ce qui peut être
effectivement le cas! Bien des [102]chrétiens restent aussi hors des églises
après avoir été déçus par leurs propres frères, y compris des responsables.
D’autres, enfin, percevront plus ou moins rapidement que le problème
c’est moi, peut-être en étant passé par l’une ou l’autre des phases décrites
plus haut.
Cela revient à entamer un chemin de souffrance, trop souvent dans
l’incompréhension la plus totale, à commencer par celle du chrétien lui-
même: la Bible parle de bénédictions, de joie, et ma vie spirituelle ne me
convient pas! Or, j’en fais de plus en plus dans mon assemblée sans être
heureux pour autant, au contraire même: mes activités chrétiennes se font
dans une atmosphère de conflit! Pire encore: ma vie intérieure est minée
par le doute quant au sérieux de mon engagement. Mes activités, mes
prières sont extérieurement chrétiennes mais, intérieurement, je m’en
veux d’avoir des pensées facilement parasitées par la vie quotidienne.
J’enseigne telle et telle chose tout en pensant que si ceux qui m’écoutent
savaient ce que j’ai pensé, dit ou fait peu de temps avant, j’en aurais honte.
J’en ai d’ailleurs honte sans même qu’ils le sachent. Il m’arrive d’ailleurs
de pécher bien plus facilement que je ne le pensais.
La dernière action d’évangélisation à laquelle j’ai participé? Au début
c’était une évidence: je suis devenu chrétien, il s’agit d’une activité
chrétienne et je lui dois bien ça. Maintenant je me demande pourquoi je
n’ai pas été plus persévérant, pourquoi ne me suis-je pas senti plus
concerné? L’esprit dans lequel j’ai participé n’était d’ailleurs pas
complètement spirituel; j’avoue l’avoir fait par habitude, et il était
difficile de ne pas y aller, après que le pasteur en avait parlé. Je me suis
même dit que je pourrais peut-être y rencontrer mon futur conjoint!
[103]
Telle autre activité d’église peut être motivée par mon orgueil. Il me
suit partout d’ailleurs celui-là, je peux ainsi être content de ma prière, de
son effet auprès de ceux qui l’ont entendue ou encore d’avoir été nommé à
telle ou telle charge. Ma sensibilité à percevoir le péché s’est d’ailleurs
affûtée, ce qui n’arrange pas les choses. Je suis devenu sensible aux péchés
plus subtils que le vol, le meurtre ou le mensonge direct et suis atterré par
l’orgueil qui souille tout, l’amour sélectif du prochain…
Une autre expression, courante, de ce trouble intérieur, est une
impression floue que «ça ne va pas», tout en connaissant et
approfondissant la liste des choses à faire, des connaissances bibliques,
tout en percevant la grandeur de Dieu, mais sans trouver sur le moment de
réponse à l’origine de ce «décalage chrétien».
Le point commun de ces différents parcours revient à la perception d’un
fossé entre ce que je sens qu’il faut que je fasse, ce que je devrais être et la
réalité de ma vie. Ce n’est d’ailleurs qu’un début puisqu’au fil du temps le
fossé s’élargit et devient un gouffre…
La réaction habituelle (psychopathologie chrétienne oblige! que faut-il
faire?) est du type: «Il faut que je me ressaisisse, que je prie plus
sérieusement et que je me mette à lire plus régulièrement la Bible. Je me
demande d’ailleurs s’il ne faudrait pas que je m’inscrive dans une école
biblique.»
Cette étape est souvent rendue pénible par le milieu chrétien lui-même,
où le doute est presque toujours qualifié de péché!
On souhaiterait alors prendre du recul pour analyser la situation et ne pas
imposer son indignité dans un groupe spirituel. Cela paraît tout à fait
défendable, sauf que dans le cadre d’une assemblée chrétienne, un retrait
sera perçu comme un [104]renoncement, peut-être comme une trahison! Cela
remet en cause la cohésion du groupe, interroge quant à la réalité de la
motivation spirituelle. Ainsi un chrétien voulant progresser dans la vie
chrétienne peut avoir à remettre en cause ses activités, avec toutes les
pressions que cela comporte! Pourtant, et sans jouer sur les mots, ne
confondons pas les interrogations d’un chrétien sur sa propre vie
spirituelle et le doute! Ne mélangeons pas: douter de Dieu et douter de soi,
ce qui est salutaire.
L’accompagnement d’un tel vécu peut être un problème majeur dans nos
assemblées: des aînés ont pu réprimander des chrétiens qui s’ouvraient de
ce type de questionnement intérieur, en leur disant que «quelque chose
n’allait pas dans leur vie chrétienne». Certains parlent même de «non-
bénédiction» en raison de péchés inavoués, d’actes cachés, qu’il faudrait
donc confesser pour retrouver la communion avec Dieu. Ce peut être le cas
bien entendu, mais le plus souvent de telles remarques «enfoncent» encore
plus celui qui cherche, en le culpabilisant à tort! D’autant plus que le
demandeur cherche non seulement à comprendre mais aussi de la
compréhension. Malheureusement, certains responsables ne peuvent pas
comprendre cette situation, pour ne pas l’avoir vécue personnellement!
Comment enseigner quelque chose que l’on ignore?
Tout concourt donc à ce que ce chrétien vive une période des plus
difficiles de sa vie spirituelle: il se retrouve trahi par ses points de repère
habituels, et le plus souvent seul… Pourtant, un chrétien qui s’interroge
sur son incapacité à réaliser ce que la Bible lui demande, qui s’interroge
sur le pourquoi des épreuves traversées, passe par une phase normale de la
vie chrétienne. Il est dans une situation voulue par Dieu!
[105]
Un vieux chrétien, expérimenté, – au moment où il l’a écrit – a pu
s’exprimer ainsi: «Je ne comprends pas ce que je fais: je ne fais pas ce que
je veux et je fais ce que je déteste». «En effet, je sais que le bien n’habite
pas en moi, c’est-à-dire dans ma nature propre: j’ai la volonté de faire le
bien, mais je ne parviens pas à l’accomplir. En effet, je ne fais pas le bien
que je veux mais je fais au contraire le mal que je ne veux pas. Or, si je
fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais le péché qui
habite en moi. Je découvre donc cette loi: alors que je veux faire le bien,
c’est le mal qui est à ma portée. En effet, je prends plaisir à la loi de Dieu,
dans mon être intérieur, mais je constate qu’il y a dans mes membres une
autre loi; elle lutte contre la loi de mon intelligence et me rend prisonnier
de la loi du péché qui est dans mes membres. Malheureux être humain que
je suis! Qui me délivrera de ce corps de mort?» (Romains 7.15, 18-24)
Quelles sont les réponses et quels sont les moyens mis à disposition par
nos églises, face à un tel problème? Comme proposé plus haut, il faut être
plus sérieux dans la prière, l’étude, la vie communautaire. Plusieurs
activités permettent d’ailleurs de se revitaliser périodiquement: camps,
réunions spéciales, rencontres à thèmes, spectacles où l’on va pouvoir se
re-consacrer: «Cette fois, c’est la bonne, je vais faire ceci et cela…» et,
après une première déconvenue, l’enthousiasme de départ s’étant éteint,
on en vit d’autres. Certains vont ainsi d’église en église, de manifestations
en manifestations, trouvant toujours pour quelque temps la nouveauté qui
donne l’illusion qu’on tient, enfin, la bonne «recette». On retombe en
pratique toujours sur la question de la domination du péché, expérimentant
ce que Paul a pu écrire il y a bientôt 2000 ans.
Cette interrogation intérieure passe parfois par une accalmie à
[106]

l’occasion d’un événement qui met notre vie sur une autre voie et parfois
notre vie chrétienne en veilleuse… pour de bonnes raisons déjà évoquées
plus haut:
– changement d’église (il faut bien que je prenne le temps de la
connaître ainsi que ces membres avant d’imposer mes problèmes);
– mariage: je suis trop heureux et ne vais pas atténuer ma joie à cause
de mes questions (que mon conjoint ne comprendrait pas, je pense);
– vie professionnelle: ça me prend plus de temps, ce n’est pas comme
lorsque j’étais étudiant;
– «accidents de vie», épreuves: pourquoi moi?
Mais la même question va ressurgir… puisqu’elle est insufflée par le
Saint-Esprit qui habite en nous (Romains 8.11, 14). Paul écrit encore:
«Voici donc ce que je dis: marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez pas
les désirs de votre nature propre. En effet, la nature humaine a des désirs
contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit a des désirs contraires à ceux de la
nature humaine. Ils sont opposés entre eux, de sorte que vous ne pouvez
pas faire ce que vous voudriez» (Galates 5.16-17). C’est le Saint-Esprit qui
apportant le «baromètre divin» dans nos pensées, nous convainc de péché,
produisant ce «décalage chrétien» entre ce que je suis et ce que je perçois
comme devant être.
Comment grandir? Quelques fausses pistes
Devant cette interrogation intérieure – pourquoi je n’arrive pas à être
celui que Dieu me demande d’être? – il existe de [107]nombreuses
propositions de réponses. Beaucoup constituent des fausses pistes.
Certaines sembleront d’emblée grossières, d’autres plus subtiles.
Connaissant notre façon spontanée de résoudre les problèmes, il n’est pas
surprenant de rencontrer soit une tentative d’amélioration de la personne
par elle-même, soit une série d’actes personnels estimés agréables à Dieu
(résolution par l’action). En voici quelques exemples.
Rembourser Dieu?
Rembourser Dieu est une idée répandue, même si elle est rarement
exprimée de façon aussi directe. Certains agissent, ou du moins pensent,
comme s’ils devaient rembourser ou au moins dédommager Dieu du
sacrifice effectué par Jésus à leur profit. Cette démarche est humainement
compréhensible, bien que tout à fait erronée. Elle est d’une part
impossible, Jésus seul pouvait être la victime agréée et suffisante devant
Dieu, il nous serait donc impossible de réaliser un remboursement total.
D’autre part, ce mode de pensée confine à l’irrespect de notre Seigneur. Le
salut étant déclaré complètement suffisant et gratuit (Romains 6.23),
tenter de rembourser quelque chose de donné est au moins une perte de
temps, si ce n’est une offense.
«Il (Jésus) peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par
lui» (Hébreux 7.25), que peut-on donc y ajouter? «Il a accompli ce service
une fois pour toutes en s’offrant lui-même en sacrifice» (Hébreux 7.27,
aussi Hébreux 10.10). Il n’existe bibliquement aucun argument motivant
le déroulement de la vie chrétienne par un «on lui doit bien ça». Par
contre, cette idée correspond à des valeurs habituellement présentes dans
les sociétés humaines. Finalement l’idée «qu’il faut rembourser» est
[108]
répandue, non pas de façon directe, mais subtile en utilisant l’idée d’une
dette vis-à-vis du Seigneur.
Aider Dieu?
Aider Dieu est une pensée qui germe aussi facilement. Elle procède de
notre tendance à résoudre un problème en passant à l’action. Nombre
d’incitations et ordres de Dieu nous y invitent: «Faites de toutes les
nations des disciples» (Matthieu 28.19-20) pour n’en citer qu’un des plus
célèbres, mais qui sont trop souvent lus sans se poser la question du
pourquoi. En l’occurrence on répondrait, ici: parce qu’il y a des gens qui
ne connaissent pas Dieu. Mais, même si toute l’humanité était constituée
de disciples, l’ordre de Jésus resterait. Il a deux objets: les non-croyants
mais aussi ceux qu’il envoie. Ils sont invités à prendre part à l’œuvre de
Dieu, ce qui est formateur et leur permet de grandir en Christ en plus
d’être un honneur! Dieu a la capacité d’évangéliser seul l’humanité entière
et même au-delà si cela s’était avéré nécessaire. Il n’a pas besoin de nous
mais nous invite à entrer dans son ministère. Le résultat sera
extérieurement assez semblable: la formation de disciples, mais la façon
de le faire sera différente, ceux-ci devenant semblables à Christ. L’action
sera apparemment la même, mais la raison de le faire sera différente.
Acquérir des capacités supplémentaires? Améliorer celles
que nous possédons?
Prenons l’exemple de l’extase. Quelques descriptions en font état dans le
texte biblique, peu en fait, et même exceptionnelles: Pierre (Actes 10.10),
Paul (Actes 22.17) ou Jean sous une forme beaucoup plus longue
(Apocalypse 4.1-2), pour le Nouveau Testament. Daniel, Ezechiel, pour ne
citer qu’eux parmi les auteurs de l’Ancien [109]Testament, donnent des
descriptions de perception littéralement hors de leur corps (ce qui est le
sens du mot extase). Le but d’une pareille expérience était commun à tous
ces Hommes, il s’agissait de recevoir un message divin en vue de sa
transmission.
L’utilisation courante du terme «extase» a aujourd’hui un sens un peu
différent où prime la perception, habituellement agréable (ce qui motive
en général la recherche de cette expérience), d’une impression de vécu pas
forcément hors du corps. Mais constatons qu’il n’y a pas de notion
d’agrément personnel dans les descriptions bibliques, qu’il s’agit
d’expériences subies et non recherchées, voire provoquées, par la
personne. La raison de l’extase biblique, c’est le message divin et non le
plaisir humain.
Bien que la recherche d’extase ne soit pas organisée chez les chrétiens
comme dans d’autres mouvements religieux (derviches tourneurs, prises
de drogues spécifiques…), certains peuvent être tentés par la recherche
d’extase comme attestant de l’origine spirituelle de leur expérience, voire
de leur «niveau spirituel». Nous retrouvons ici la «tentation du divin». Un
autre intérêt apparaît indirectement pour le spectateur d’une extase: se
sentir valorisé en étant membre du groupe où cette expérience a lieu.
Remarquons là encore que les descriptions bibliques ne donnent pas de
caractère spécifiquement public à ces expériences, qui apparaissent plutôt
comme le fait d’une personne isolée, sans vécu «spectaculaire» pour leur
éventuel entourage.
Apparaissant chez le chrétien, l’extase posera aussi la question de
l’apport d’un message supplémentaire par rapport à la Parole
(Deutéronome 4.2; 13.1, Apocalypse 22.18-19!) ou inversement de la
banalité de l’apport…
[110]
A part les crises d’épilepsie extatiques, rarissimes, force est de
constater la nécessité d’un déclenchement par une phase préparatoire dans
les cas d’extase non biblique: chants prolongés et surtout rythmés, en
groupe ou non, «prière» dans le domaine spirituel, recherche de transe,
drogue ou anoxie (réduction de l’apport en oxygène au niveau du cerveau)
pour le non spirituel. Quoique en matière de transe certains chrétiens
l’utilisent… Or, aucun des serviteurs de Dieu mentionnés plus haut n’en a
eu besoin; cela venait de Dieu et non d’eux-mêmes.
Altérer le contrôle mental?
Toutes ces situations ont en commun de provoquer une baisse du
contrôle mental à des degrés divers, une baisse de la vigilance.
Confronté au message biblique, cela pose plusieurs problèmes, le
premier étant qu’il n’existe aucun enseignement quant à l’utilité, ni plus
encore la nécessité, d’une extase ou de la modification de «l’état habituel»
pour rendre un culte à Dieu, d’en améliorer l’adoration ou la connaissance
que nous en avons. Au contraire, les mentions abondent quant à
l’utilisation de «l’intelligence»: «C’est pourquoi, tenez votre intelligence
en éveil, soyez sobres et mettez toute votre espérance dans la grâce qui
vous sera apportée lorsque Jésus-Christ apparaîtra» (1 Pierre 1.13). Nous
avons ici l’évocation d’un effort mental, notamment de concentration,
plutôt qu’une diminution ou une perte de contrôle.
Pierre évoque le rôle de la mémoire «pour éveiller en vous une saine
intelligence» (2 Pierre 3.1) et Paul «soyez transformés par le
renouvellement de l’intelligence afin de discerner quelle est la volonté de
Dieu» (Romains 12.2 de même en Colossiens 1.9; 2.2, 1 Jean 5.20).
[111]
Sans poser la question d’un quotient intellectuel, le terme
d’intelligence est utilisé pour nommer les facultés mentales nécessaires à
la vie et la croissance chrétienne. Il s’agit au travers de ces passages d’une
transformation durable et non d’une expérience à caractère transitoire.
Cela recoupe la façon divine de procéder puisque Dieu a utilisé sa sagesse
et son intelligence pour nous communiquer sa volonté: «En lui, par son
sang, nous sommes rachetés, pardonnés de nos fautes, conformément à la
richesse de sa grâce. Dieu nous l’a accordée avec abondance, en toute
sagesse et intelligence. Il nous a fait connaître le mystère de sa volonté»
(Ephésiens 1.7-9).
Où trouve-t-on dans la Bible la notion que Jésus aurait utilisé une perte
de contrôle mental pour adorer son Père ou enseigner? L’a-t-il enseigné
comme méthode efficace pour s’approcher de lui? Il est donc logique de
constater que Paul recommande à Timothée «Mais toi, garde, en toute
circonstance, le contrôle de toi-même. Supporte les souffrances. Remplis
bien ton rôle de prédicateur de l’Evangile. Accomplis pleinement ton
ministère» (2 Timothée 4.5 Semeur), c’est-à-dire dans toutes les
circonstances de son ministère. Plusieurs siècles avant, Habakuk avait déjà
condamné l’idée de faire perdre à quelqu’un son contrôle mental, en
l’occurrence en lui faisant boire de l’alcool (Habakuk 2.16-17). Ainsi Dieu
utilise toutes nos capacités mentales, dans leur fonctionnement «normal».
Relevons également quelques passages où la mise en jeu de
«l’intelligence» est opposée à autre chose, dans un sens comparatif: «En
effet, si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence
est stérile. Que faire donc? (Remarquons l’apparition d’un questionnement
devant le constat de la non-utilisation [112]de l’intelligence). Je prierai avec
mon esprit, mais je prierai aussi avec mon intelligence; je chanterai avec
mon esprit, mais je chanterai aussi avec mon intelligence» puis «Je
remercie [mon] Dieu de ce que je parle en langues plus que vous tous.
Mais, dans l’Eglise, j’aime mieux dire 5 paroles avec mon intelligence
afin d’instruire aussi les autres, plutôt que 10’000 paroles en langue»
(1 Corinthiens 14.14-15, 18-19).
S’il existe différentes expressions de l’adoration, celle qui se fait en
pleine capacité mentale est située au-dessus des autres, et non l’inverse,
comme l’enseignent ou le pensent certains. Un enseignement inverse n’a
pas de base biblique et cherche donc autre chose que la volonté de Dieu. Il
s’agit vraisemblablement d’un processus idolâtre partant d’une projection
mentale humaine …
L’expression d’intelligence souillée (Tite 1.15), obscurcie
(Ephésiens 4.18) ou aveuglée (2 Corinthiens 4.4) est généralement
appliquée aux non croyants. Elle témoigne cependant de l’altération
constitutionnelle de notre compréhension. Cela donne un argument quant à
la vigilance que nous devons exercer sur l’état de nos capacités mentales.
Acquérir au préalable une «connaissance cachée»?
Toute la connaissance nécessaire nous est accessible et intégralement
disponible. «Toute l’Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner,
pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que
l’homme de Dieu soit formé et équipé pour toute œuvre bonne»
(2 Timothée 3.16-17). Il s’agit donc d’une connaissance à vocation
pratique. Par contre nous ne pouvons pas tout comprendre et notamment
pas d’emblée (la révélation est progressive) de ce que nous avons sous les
yeux!
[113]
Le message biblique concerne chacun de manière égale et universelle,
«Il est lui-même la victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement
pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier» (1 Jean 2.2), sans
intermédiaire, sans connaissance particulière préalable, sans moyens
spéciaux. Le chrétien est un adorateur de Dieu dans sa vie, «depuis» sa vie
pourrait-on dire, et depuis le milieu où il vit, tel qu’il est au moment où
Dieu le saisit, sans modification préalable.
Terminons cet examen – qui ne voulait ni ne pouvait être exhaustif – des
fausses pistes, en relevant que nous avons décrit des actions, des pratiques
ou façons d’agir, mais aussi des idées, des pensées, qui constituent de
mauvaises raisons d’accomplir (parfois) une action apparemment positive.
Une dernière fausse piste mérite donc d’être citée: ne rien faire, puisqu’il
y a tant de risques à mal faire! Ce conseil de Paul «Comprends ce que je
dis, et que le Seigneur te donne en effet de l’intelligence en toute chose»
(2 Timothée 2.7) nous inciterait plutôt à investir au moins dans la
réflexion, ce qui est une forme d’action.

Et si on faisait l’impasse sur ce point?


Pour reprendre une expression des étudiants qui n’ont pas révisé telle ou
telle partie du programme avant un examen: si on faisait l’impasse sur la
croissance? Quelles pourraient en être les conséquences, si elle n’est pas
enseignée, prise en compte?
L’idée d’une croissance, d’une progression au cours de la vie chrétienne
paraît évidente lorsque nous lisons: «Nous avons beaucoup à dire à ce
sujet, et des choses difficiles à expliquer parce [114]que vous êtes devenus
lents à comprendre. Alors que vous devriez avec le temps être des
enseignants, vous en êtes au point d’avoir besoin qu’on vous enseigne les
éléments de base de la révélation de Dieu; vous en êtes arrivés à avoir
besoin de lait et non d’une nourriture solide. Or, celui qui en est au lait est
inexpérimenté dans la parole de justice, car il est un petit enfant. Mais la
nourriture solide est pour les adultes, pour ceux qui, en raison de leur
expérience, ont le jugement exercé à discerner ce qui est bien et ce qui est
mal» (Hébreux 5.11-14).
Il semble même exister une régression lorsqu’il n’y a pas de croissance!
Mais cela concerne-t-il uniquement certains chrétiens? L’exemple de
l’église de Corinthe montre que tous ses membres sont concernés par cette
apostrophe: «Pour ma part, frères et sœurs, je n’ai pas pu vous parler
comme à des personnes dirigées par l’Esprit, mais comme à des personnes
dirigées par leur nature propre, comme à de petits enfants en Christ. Je
vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas
la supporter. D’ailleurs, même maintenant vous ne le pouvez pas parce que
vous êtes encore animés par votre nature» (1 Corinthiens 3.1-3).
Ainsi, peut-on penser que la croissance en Christ est une option? A vue
humaine cela paraît toujours possible, à celle de Dieu, non. Il est toujours
possible de «refuser de grandir», ce qui se rencontre en pathologie
humaine. Nous nous situerions alors dans une pathologie… spirituelle.
Mettre de côté la gloire de Dieu dans la vie chrétienne a pour
conséquence une vision centrée sur moi, une vie chrétienne qui ne sera
qu’une post-conversion, une attente passive de la mort [115]physique ou du
retour de Christ. Le chrétien va végéter autour de «ma conversion, mes
bénédictions, ma vie, mon église» dans une vue centrée sur lui-même,
pensant que le centre de la vie chrétienne c’est soi-même. Le risque est
grand de s’enfermer dans une spiritualité estimée suffisante, d’être présent
– ou non – dans une église mais sans grande conviction ni fondement
solide, d’avoir une connaissance modulée de Dieu, en général avec une
référence prépondérante à l’amour. Il est fréquent de trouver aussi dans ce
type de parcours une tendance au vécu spirituel dans l’immédiat et le
transitoire, une sensibilité à l’ambiance, et un attachement aux actes, au
sens manuel du terme. La vie chrétienne est dans ce cas réduite à des
expériences de type «spots isolés», sans liens. On a ainsi pu entendre
certains déclarer: «Telle ou telle situation, ça me booste.» L’aune de la vie
chrétienne est mon impression, avec une perspective à courte vue, un
«christianisme de consommation» centré sur ce que l’on peut gagner, Dieu
étant réduit au rang de pourvoyeur de bénédictions. Cela conduit en réalité
à beaucoup de souffrance intérieure et d’incompréhension du message
biblique.
D’autres conséquences sont à envisager. Un défaut de croissance produit
une plante chétive qui ne donne finalement pas ce pour quoi elle est créée,
comme cela est illustré dans la parabole du semeur (Matthieu 13.4-23).
C’est aussi aller contre l’œuvre du Saint-Esprit puisqu’il nous incite à la
croissance, veut nous transformer à l’image du Seigneur
(2 Corinthiens 3.18). Comment penser que cela ne l’attriste pas? Nous
allons pourtant ressentir son regard, son éclairage sur la personne de
Christ, comme Pierre a perçu le regard de Jésus alors qu’il venait de le
renier (Luc 22.61), [116]ce qui ne peut laisser indifférent (Luc 22.62). Le
refus de la croissance, pour quelqu’un qui en a la connaissance, correspond
à un acte de désobéissance, si ce n’est de révolte, ce qu’il est impossible
de cautionner pour Dieu.
S’il ne s’agit pas d’un refus mais plutôt d’une méconnaissance du sujet –
lorsque le croyant se demande pourquoi ce qu’il est intérieurement ne
correspond pas à ce qu’il fait spirituellement –, on pourra aboutir à tort à
une culpabilité. Se sentir coupable devant Dieu n’a rien d’anormal, mais
Satan peut s’en servir et amener le doute. Cela est d’autant plus pernicieux
que le vécu intérieur est souvent difficile à exprimer et l’écho que l’on
peut trouver dans le milieu chrétien n’est alors pas systématiquement
compréhensif. Comme nous l’avons déjà évoqué, une des premières
explications «spirituelle» devant une telle interrogation est de penser à
l’existence d’un péché, ce qui est toujours possible pour des êtres
pécheurs! Il y a néanmoins un risque de blesser inutilement un chrétien
qui est par ailleurs dans une démarche positive, d’où une incompréhension
intérieure et extérieure. La méconnaissance du sujet qu’est la croissance
en Christ pourra être responsable de l’interruption d’un élan alors en
cours.
Au niveau de l’Eglise, si l’enseignement n’est pas centré sur la question
de la gloire de Dieu; si la croissance n’est pas prêchée, le terrain risque
d’être occupé par d’autres préoccupations bibliques mais avec moins de
conséquences éternelles, plus de recherches de conséquences terrestres ou
de poids pour des sujets sans incidence éternelle. Cela met en cause non
plus le croyant, mais les enseignants des croyants. Nous avons cependant
un avocat auprès du père, la certitude de l’œuvre du Saint-Esprit et qu’il
ne [117]mettra pas dehors celui qui vient à lui (Jean 6.37). Ce n’est toutefois
pas une excuse pour ne pas enseigner la croissance en Christ ou faire
personnellement l’impasse sur le sujet!

Grandir comment? La mort du vieil homme


Rappelons le but: obtenir des adorateurs saints (Vous serez saints car Je
suis saint), semblables à Christ (Romains 8.29), ayant «les yeux fixés sur
Jésus, qui est le pionnier de la foi et qui la porte à son accomplissement»
(Hébreux 12.2).
Deux choses sont habituellement difficiles à comprendre quant à la
question des moyens de la croissance: les rôles intriqués de Dieu et de
l’Homme et le rôle de la croix. Nous avons déjà abordé la première en
lisant le chapitre 6 d’Esaïe. En voici un autre exemple qui semble plus
complexe du moins au premier abord, tout en suivant la même logique. Il
s’agit là encore d’une discussion entre Dieu et un homme, ici le prophète
Daniel: «Alors celui qui avait apparence humaine m’a de nouveau touché
et m’a fortifié; il m’a dit: ‘N’aie pas peur, homme considéré comme
précieux! Que la paix soit avec toi! Fortifie-toi! Fortifie-toi!’ Pendant
qu’il me parlait, j’ai repris des forces. J’ai alors dit: ‘Que mon seigneur
parle, car tu m’as fortifié’» (Daniel 10.18-19).
Est-ce Dieu qui fortifie ou Daniel qui se fortifie comme le lui demande
son interlocuteur (fortifie-toi)? Les deux, mais ensemble et dans un certain
ordre. Dieu a tout d’abord vu la faiblesse de Daniel, que celui-ci reconnaît
(aux versets 16 et 17 qui précèdent), puis il le fortifie en le touchant tout
en lui disant de se fortifier, ce [118]qui implique que Daniel s’est laissé
fortifier. L’action est à Dieu, la reconnaissance du besoin et l’acceptation
du moyen de Dieu reviennent à Daniel. L’état final de Daniel ne serait pas
modifié s’il ne l’avait pas accepté. Pourtant cette démarche n’est pas
logique à l’homme pour qui résoudre un problème c’est d’abord faire par
soi-même, outre que faire c’est être et inversement.
Revenons à la question de la croissance, pour observer le rôle croisé de
Dieu et de l’homme dans la déclaration suivante: «Que le Dieu de la paix
vous conduise lui-même à une sainteté totale et que tout votre être, l’esprit,
l’âme et le corps, soit conservé irréprochable lors du retour de notre
Seigneur Jésus-Christ! Celui qui vous appelle est fidèle, c’est aussi lui qui
le fera» (1 Thessaloniciens 5.23-24), ce qui nous rappelle le but terminal
(l’obtention d’une sainteté totale) comme étant une action de Dieu, mais
qui est précédé de 16 verbes à l’impératif (et il y en a 2 après) entre les
versets 12 et 28, tous concernant des actions de l’Homme: priez
continuellement, n’éteignez pas l’Esprit, etc.
«Cela ne dépend donc ni de la volonté de l’homme, ni de ses efforts,
mais de Dieu qui fait grâce» (Romains 9.16 Semeur). Il nous faut donc
«faire», alors que c’est Dieu qui est à l’œuvre pour nous conduire dans la
sainteté.
Mais là n’est peut-être pas le plus difficile à comprendre, ou du moins à
entendre. Au-delà de la connaissance de ces choses, c’est leur mise en
œuvre qui pose un plus grand problème.
Galates 5.16-17 nous en donne une raison: «Voici donc ce que je dis:
marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez pas les désirs de votre nature
propre. En effet, la nature humaine a des désirs contraires à ceux de
l’Esprit, et l’Esprit a des désirs contraires à [119]ceux de la nature humaine.
Ils sont opposés entre eux, de sorte que vous ne pouvez pas faire ce que
vous voudriez.» Il ne s’agit donc pas de désirs qui pourraient, entre ceux
de l’Esprit et les nôtres, se rapprocher ou se rapprocher si une condition
est réalisée, ni de désirs différents, mais de désirs strictement opposés…
Ainsi, bien que faisant des efforts, nous allons dans la mauvaise direction.
Etre dans l’action ne garantit pas d’être sur le bon chemin et d’obtenir le
bon résultat.
Une autre difficulté dans notre idée de l’action c’est que nous la
réalisons en première intention pour nous mettre en valeur, montrer que
nous avons pu la réaliser et arriver à un résultat. Or, ce n’est pas la pensée
de Dieu: «Mais ce trésor, nous le portons dans les vases faits d’argile que
nous sommes, pour que ce soit la puissance extraordinaire de Dieu qui se
manifeste, et non notre propre capacité» (2 Corinthiens 4.7 Semeur).
Segond donne une autre vision de la même chose «afin que cette puissance
extraordinaire soit attribuée à Dieu, et non à nous». Ainsi, en plus d’être
spontanément dans la mauvaise direction nous aspirons à nous mettre en
avant alors que c’est Dieu que nous devrions penser faire passer en
premier.
Nous retrouvons ici la question de la gloire de Dieu, avec une intrication
nécessaire de la volonté de l’Homme et de la sienne, pour réaliser son
plan. L’Homme seul n’y parvient pas et va même spontanément dans le
mauvais sens en utilisant le mauvais moyen: sa propre action.
Nous retrouvons également cette opposition de pensée entre Dieu et les
Hommes que nous avions résumée dans le schéma «Dieu qui descend vers
l’Homme et non l’Homme qui monte vers [120]Dieu», c’est-à-dire celui
utilisé pour notre salut. Puisqu’il n’y a chez Dieu «ni changement, ni
ombre de variation», cela n’a rien d’étonnant; l’inverse l’aurait été.
L’Homme «naturel» à la lecture des passages précédents, ne se pose
spontanément aucune question quant à la méthode permettant de «faire»:
il pense spontanément à une action «manuelle», dans le sens «je produis
quelque chose». Il n’a en général pas plus de question quant à la raison de
faire: plus je produis mieux c’est et plus je serai récompensé. Notre
psychopathologie nous conduit dans le schéma «l’Homme monte vers
Dieu»… Et si ce n’était pas la bonne méthode? Cela semblerait dire que
nous lisons «laissez-vous transformer» sans lui accorder toute sa valeur…
La méthode de Dieu
A titre didactique, revenons au parcours personnel d’un chrétien qui
grandit en Christ et constate la puissance du péché. «En effet, je sais que le
bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma nature propre: j’ai la
volonté de faire le bien, mais je ne parviens pas à l’accomplir. En effet, je
ne fais pas le bien que je veux mais je fais au contraire le mal que je ne
veux pas» (Romains 7.18-19). Il s’agit de l’expérience de Paul, mais aussi
de tout chrétien en cours de croissance. Par plusieurs expériences,
généralement douloureuses, le Saint-Esprit va nous mettre en situation de
comprendre notre incapacité à «bien faire», que cela provient de notre
«vieil homme», notre nature propre. Notre questionnement évolue alors, il
s’agit moins de faire, refaire ou faire mieux mais de comment se
débarrasser du vieil homme… (Ephésiens 4.22)
Cela nous montre une raison à laquelle nous n’avions pas pensé lorsque
nous lisions «faites ceci»: c’est de nous montrer [121]que nous ne pouvons
pas le faire! Le but est aussi didactique. Malheureusement, nous avons
tendance à penser uniquement, quand nous lisons «faites», à un résultat
physique. L’action demandée au croyant est donc aussi nécessaire pour son
rôle pédagogique! Il s’agit d’un but et d’une méthode. Cela nous pousse à
vouloir autre chose et surtout une solution. Mais avec Dieu, il est plus
important de souhaiter sa solution que de seulement la connaître. Il ne
nous la donnera d’ailleurs pas si nous ne la désirons pas… ce qui va, là
encore, logiquement, dans le sens de la gloire de Dieu.
La mort du vieil homme et le rôle de la croix de Christ
Comment neutraliser le vieil homme? Cela pourrait paraître simple,
puisque c’est déjà fait depuis longtemps: «Nous savons qu’en nous
l’homme ancien a été crucifié avec lui (Jésus), pour que le corps du péché
soit réduit à rien et que nous ne soyons plus esclaves du péché»
(Romains 6.6). «Estimez-vous morts pour le péché et vivants pour Dieu,
en Jésus-Christ» (Romains 6.11 et plus largement les versets 1 à 14 qui
développent cette idée). Hébreux 10.14-16 nous parle d’une seule offrande
(Jésus-Christ), valable à perpétuité, et de l’alliance qui s’applique en
mettant ses lois dans le cœur de ceux qui sont consacrés, «je les inscrirai
dans leur intelligence». L’œuvre de Christ va au-delà de l’effacement
d’une condamnation, elle vise aussi une modification du croyant.
Si je reconstruis ce que j’ai détruit, je montre que je suis un
transgresseur; en effet, par la loi, je suis moi-même mort pour la loi,
afin de vivre pour Dieu. Je suis crucifié avec le [122]Christ: ce n’est plus
moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi; ma vie présente dans la
chair, je la vis dans la foi du Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est
livré lui-même pour moi (Galates 2.18-20; 5.24).
La mort de Jésus sur la croix est ainsi à l’origine de deux choses: le sang
de Christ nous sauve de la peine du péché et la croix de Christ nous délivre
de la puissance du péché. Trop souvent les chrétiens, qui connaissent le
premier terme, ne connaissent pas le second. Pour ne parler de la
croissance que sous l’angle de la libération de l’asservissement au péché;
qu’avez-vous fait pour votre salut? Qu’allez-vous faire pour votre
croissance? Ne rien faire? Si, mais rien de «manuel», rien de productif de
votre part, ce que vous devez faire, c’est accepter ce que Jésus a fait
(comme pour la conversion d’ailleurs), s’en saisir par la foi. Lorsque
Christ meurt sur la croix, sa dernière parole est «tout est accompli», et ce
«tout» comprenait aussi la victoire sur notre vieil homme.
La question des fausses pistes a été évoquée précédemment; une autre
peut être ajoutée à la lumière de la méthode choisie par Dieu: certains ont
pu croire que réprimer notre vieil homme est le meilleur moyen pour
«nous améliorer». Cela nous ramène tout d’abord à une action humaine,
mais ce que nous venons de lire montre aussi qu’il ne s’agit pas de punir
notre nature, notamment de punir le corps, mais de transformer le croyant.
Si l’on y oppose que la punition transforme, elle a surtout pour rôle
d’empêcher l’expression du sous-jacent, ce qui ne transforme rien…
Notre vie chrétienne comporte bien évidemment des actes, c’est
d’ailleurs Dieu qui nous le demande et c’est également par [123]nos actes que
nous louons le Seigneur. Ceux-ci témoignent de notre «état» mais ce n’est
pas ce qui nous fait croître. Pour Dieu, «faire», c’est «être», et
inversement.
Ainsi, le problème de ceux qui, cherchant la croissance, se consacrent et
se re-consacrent mais sans utiliser la crucifixion du vieil homme, c’est
qu’ils «consacrent» le vieil homme. Or, le Seigneur cherche l’inverse. La
croissance est un dépouillement progressif, une destruction de notre
nature, et non un embellissement. «Il faut qu’il croisse et que je diminue»
a pu dire Jean-Baptiste. Notre rôle dans la croissance est d’accepter ce
dépouillement pour se saisir par la foi de ce que nous avons déjà en Jésus-
Christ.
La mort du vieil homme… et son remplacement par le
nouveau
Il ne suffit pas d’être dépouillés du vieil homme pour être semblables à
Christ. Cela voudrait sinon dire que nous avons un «bon fond» et qu’en
enlevant la partie mauvaise de notre être, la bonne pourrait apparaître,
voire serait «libérée». L’homme est totalement souillé et déchu depuis la
transgression d’Adam. Il n’y a pas de «noyau dur» qui serait agréé par
Dieu. Il nous faut donc revêtir Christ en lieu et place de notre vieil homme
«revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ et ne vous préoccupez pas de votre
nature propre pour satisfaire ses convoitises» (Romains 13.14). Notons à
nouveau que c’est l’homme qui revêt et non qu’on le revêt. Cette nouvelle
nature ne lui tombe pas sur les épaules, ce n’est ni un fait imposé, ni
quelque chose de passif. Il ne s’agit pas non plus de revêtir l’homme
nouveau par-dessus l’ancien. Cela reviendrait à garder quelque chose de
souillé et [124]ternirait ainsi la gloire: «On vous a enseigné à vous
débarrasser du vieil homme qui correspond à votre ancienne manière de
vivre et se détruit sous l’effet de ses désirs trompeurs, à vous laisser
renouveler par l’Esprit dans votre intelligence et à vous revêtir de
l’homme nouveau, créé selon Dieu dans la justice et la sainteté que produit
la vérité» (Ephésiens 4.22-24). Colossiens 3.9-10 nous précise à nouveau
le lien entre Christ et notre nouvelle nature: «vous vous êtes dépouillés du
vieil homme et de ses manières d’agir, vous avez revêtu l’homme nouveau
qui se renouvelle pour parvenir à la vraie connaissance, conformément à
l’image de celui qui l’a créé.»
Ainsi, l’homme doit revêtir par la foi la nouvelle nature venant de Dieu,
due à l’œuvre de Christ, après éclairage du Saint-Esprit et contre la pensée
humaine qui est spontanément tournée vers une solution inverse.

Les différents champs de la croissance


Que recouvre l’expression «semblable à Christ»?
Elle doit tout d’abord être une conviction chez le croyant. Si la
croissance n’est pas une option de vie, ce n’est pas non plus une idée
molle dans la pensée chrétienne. Remarquons l’expression de Paul: «Ce
n’est pas que j’aie déjà remporté le prix ou que j’aie déjà atteint la
perfection, mais je cours pour tâcher de m’en emparer, (…) je fais une
chose: oubliant ce qui est derrière et me portant vers ce qui est devant, je
cours vers le but pour remporter le prix de l’appel céleste de Dieu en
Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes mûrs, adoptons cette attitude»
(Philippiens 3.12-15), [125]étant certains que «Ce que Dieu veut, c’est votre
progression dans la sainteté» (1 Thessaloniciens 4.3). L’apôtre aurait pu
utiliser les termes «d’aller vers», de «tendre à» ou de marcher dans la vie
chrétienne; il a préféré utiliser à dessein le verbe courir. Ce doit être
également notre façon de penser la vie chrétienne.
Dans quels domaines de la vie s’applique la croissance en
Christ?
Ce qui nous est le plus évident est la question du péché. Jésus n’a jamais
péché, donc celui qui tend à devenir semblable à Christ doit éviter de
pécher et c, de manière totale et permanente «puisque celui qui vous a
appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite»
(1 Pierre 1.15). Comme cela a été rappelé, nous sommes naturellement
voués au péché, non seulement en termes de «réalisation» mais déjà dans
la pensée du péché, avant même qu’il ne soit extériorisé.
Cependant la croissance concerne d’autres domaines que le seul désir de
«non péché». Nous retrouvons la même force d’expression de Paul au sujet
de la connaissance de Dieu: «nous ne cessons de prier Dieu pour vous.
Nous demandons que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté,
en toutes sagesse et intelligence spirituelles, pour marcher d’une manière
digne du Seigneur et lui plaire entièrement. Vous aurez pour fruits toutes
sortes d’œuvres bonnes et vous progresserez dans la connaissance de
Dieu» (Colossiens 1.9-10).
Pierre nous donne aussi un véritable programme de croissance
(2 Pierre 1.5-8) «faites tous vos efforts afin d’ajouter à votre foi la qualité
morale, à la qualité morale la connaissance, à la [126]connaissance la
maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance, à la persévérance la
piété, à la piété l’amitié fraternelle, à l’amitié fraternelle l’amour. En
effet, si ces qualités sont en vous et se développent, elles ne vous laissent
pas inactifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-
Christ.» Ce programme fait apparaître la connaissance en troisième
position après la foi, base de la vie chrétienne, et la force morale que l’on
pourrait assimiler à l’attitude que nous devons avoir par rapport au péché.
Pourquoi souligner l’importance de la connaissance de Dieu, de Jésus-
Christ et de leur volonté? La réponse devient claire lorsque l’on considère
la gloire de Dieu: celui-ci se soucie de la qualité de ses adorateurs, de leur
compétence. La connaissance parfaite d’un sujet permet d’en parler à
propos. Bien connaître le Seigneur permet «d’adorer juste», de donner du
sens au mot «vérité». «Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et
en vérité. En effet, ce sont là les adorateurs que recherche le Père. Dieu
est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité»
(Jean 4.23-24). C’est d’ailleurs une des demandes de Jésus à son père
lorsqu’il lui recommande ceux qui croient et qui croiront en lui
«Consacre-les par ta vérité! Ta parole est la vérité. (…) et je me consacre
moi-même pour eux afin qu’eux aussi soient consacrés par la vérité»
(Jean 17.17, 19).
Que connaissons-nous de lui? Est-ce exact, est-ce la vérité? Présenté
comme nous venons de le lire, il s’agit d’un sujet dans lequel nous devons
faire des progrès, ce qui veut dire que nous n’avons pas à la base une
connaissance exacte de Dieu. Cela semble d’autant plus évident puisque
nous n’aurons «toute la connaissance» qu’une fois en sa présence.
[127]
Pour tout dire nous n’adorons pas Dieu, mais une représentation que
nous avons de Dieu. Toute la question repose sur le plus ou moins bon
recouvrement entre cette représentation et Dieu lui-même. On pourrait
ainsi représenter la croissance de notre connaissance de Dieu de cette
manière:

Il va nous falloir admettre que nous attribuons à cette représentation de


Dieu des choses exactes, mais aussi des fausses, sans parler de celles que
nous ne connaissons pas encore! Il s’agit donc d’un triple travail: garder et
consolider ce qui est vrai, penser à nous débarrasser de ce qui est faux et
acquérir ce qui nous manque! Mais comment faire le tri?
Dieu nous a révélé tout ce qu’il estimait nécessaire dans sa parole, ne
cherchons pas ailleurs et ayons une attitude active en décidant d’aller
chercher l’information. Il faut également avoir une attitude active vis-à-
vis de soi-même et accepter de revenir sur une idée que nous croyions
juste si, visiblement, après recoupements, elle apparaît fausse. Nous
devrions aussi nous poser la question des raisons pour lesquelles nous
avons été induits à penser faux; nos origines, notre vécu, nos intérêts
propres en sont parfois l’explication. Ainsi, Paul fait la remarque suivante
aux chrétiens de Corinthe, et non à des inconvertis, comme la lecture de ce
verset pris isolément pourrait le laisser penser: «Nous renversons les
raisonnements et tout [128]obstacle qui s’élève avec orgueil contre la
connaissance de Dieu, et nous faisons toute pensée prisonnière pour
qu’elle obéisse à Christ» (2 Corinthiens 10.5).
Comptons également sur le Saint-Esprit, car «Je suis persuadé que celui
qui a commencé en vous cette bonne œuvre la poursuivra jusqu’à son
terme, jusqu’au jour de Jésus-Christ» (Philippiens 1.6). Il sait ce qu’il
nous faut et le moment où il faut l’apporter. N’hésitons pas à le solliciter
«…en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des
supplications, dans une attitude de reconnaissance. Et la paix de Dieu, qui
dépasse tout ce que l’on peut comprendre, gardera votre cœur et vos
pensées en Jésus-Christ» (Philippiens 4.6-7).
Une des conséquences dans l’organisation de l’église est l’insistance
portée sur l’enseignement et les vecteurs de connaissance: «Que les
anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’une double marque
d’honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à
l’enseignement» (1 Timothée 5.17). Quelle connaissance a Jésus de son
père? Une connaissance totale. Cela constitue donc un but pour ceux qui
sont destinés à devenir semblables à Christ, un sujet de croissance.
Un domaine qui nous semblera moins évident, mais qui s’impose
lorsqu’il est question d’être semblable à l’image de son fils: notre
caractère. Il est l’expression de notre pensée, le témoin de notre être
intérieur. Comment était celui de Jésus? Pierre nous parle «d’un esprit
doux et paisible, qui est d’une grande valeur devant Dieu» (1 Pierre 3.4)
dans une recommandation aux femmes… mais qui n’a aucune raison de ne
pas être appliquée aux hommes! Le conseil inverse n’apparaît d’ailleurs
nulle part [129]dans la parole de Dieu… Certains auront peur de la
dépersonnalisation, arguant «qu’ils sont comme ils sont» et qu’on ne peut
leur demander de changer de caractère. Cela reviendrait à penser qu’il
existe des domaines de la personnalité humaine qui seraient inaccessibles
au Saint-Esprit, ou encore que se dépouiller du vieil homme ne concerne
que la tendance naturelle à pécher. Un mauvais caractère est cependant une
source de péché. Jésus s’emportait-il devant toute situation contrariante?
Il a été au contraire extrêmement patient. Il doit en cela être aussi notre
modèle. Les fruits de l’esprit concernent aussi le caractère et sa
transformation le cas échéant. La «maîtrise de soi» est citée autant que
«l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la
douceur». Ainsi, ceux qui auraient peur d’une dépersonnalisation ont à
moitié raison: la croissance est une dépersonnalisation, puisqu’elle vise à
nous substituer Christ, mais il n’y a aucune raison d’en avoir peur… Il
s’agit de toute façon d’un ordre de Dieu «Soyez donc pleins de
compassion, tout comme votre Père [aussi] est plein de compassion»
(Luc 6.36).
Complétons cet exposé du caractère de Christ en évoquant ses émotions,
pour nous interroger: éprouverions-nous les mêmes sentiments dans des
situations semblables à celles qui l’ont ému? Sommes-nous «émus de
compassion» face à quelqu’un qui demande à voir Jésus, qui demande de
l’attention ou à être guéri? Eprouvons-nous de la joie à cause de la vérité
ou des progrès dans la connaissance de ses disciples? Ou de même en
raison de la proximité de notre père?
N’oublions pas pour autant l’indignation, car Jésus l’a éprouvée à cause
des pharisiens ou des marchands dans le temple. Les [130]raisons de ses
indignations? Lorsque la vérité était bafouée ou que l’on touchait à la
gloire de Dieu. Nos indignations ont-elles les mêmes motifs?
Nous avons déjà évoqué ce passage de la vie de Jésus où la mère de
Jacques et Jean vient lui demander une place particulière dans l’éternité
pour ses fils (Matthieu 20.20-23). Allons un peu plus loin: quelle fut la
réaction des autres disciples lorsqu’ils ont appris cette requête (v. 24)? Ils
s’indignèrent contre les deux frères. Quelle est la réaction de Jésus au
même moment? Il enseigne… C’était peu de temps avant de s’indigner
contre les marchands du temple (Matthieu 21.12-13). C’est, bien
évidemment, le sujet de l’indignation qui n’est pas le même. Les disciples
craignaient la préséance de deux d’entre eux alors que Jésus s’indigne
d’une récupération du culte de son père au profit de certains et en plein
temple, lieu de culte de son père. Jean-Baptiste nous donne aussi un
exemple (Matthieu 3.7-10) en s’indignant contre les mêmes pharisiens et
sadducéens, et de la même façon, que Jésus!
La mise en œuvre de la croissance nous apparaît ainsi moins comme une
liste de choses à faire que l’appropriation de la vie d’une personne, Christ,
dans toutes ses dimensions. Il sera toujours possible de déterminer une
somme de choses à faire, mais avec une raison de le faire. Faire pour faire
devient totalement désincarné sans Christ en perspective. La «quantité»
d’application de chaque élément de la personne de Christ prend également
une autre dimension: la réalisation à 100%.
Après avoir étudié la place de la gloire de Dieu dans la Bible, la question
suivante est posée: quelle est la place de la gloire de Dieu [131]dans ma vie?
Nous pouvons aussi faire le lien, dans un sens logique, entre ce que nous
sommes aujourd’hui, ce qu’il nous faudrait être et ce que nous
deviendrons. C’est la réforme, ou autrement dit le renouvellement, de
notre intelligence qui est en jeu (Romains 12.2).
Allons maintenant plus loin en considérant le regard de Jésus, son regard
au sens corporel du terme.

Adopter le regard de Christ


Comme nous nous posons la question de ce que recouvre l’expression
«semblable à Christ», qu’avez-vous «vu» lorsque vous avez lu «semblable
à Christ»? Certainement, comme nous l’avons déjà évoqué, une liste de
choses que vous faites et qu’il ne faudrait pas faire puisque Jésus ne les
fait pas (pécher en première idée). Mais avez-vous pensé que Christ
pouvait aussi avoir un autre regard sur les choses, les êtres, les événements
que le nôtre?
Comment Jésus nous voit-il en ce moment?
Par rapport à notre état de pécheur? Tel que nous sommes et non pas tel
que nous tentons d’en donner l’image, sans circonstance atténuante. La
vue de moi-même, par moi-même mais «semblable à Christ» m’amène au
dégoût de ma personne. Je suis beaucoup plus bas que je ne le pensais
autrefois sans le regard de Christ…
Lorsque maintenant je considère l’œuvre de Christ, son amour pour moi,
avec une vision «semblable à Christ», mon sauveur est beaucoup plus
haut, plus grand, qu’avant. J’étais auparavant dans le bon schéma: Dieu
au-dessus et moi en bas, mais j’ai changé en me rendant compte qu’il était
beaucoup plus haut et moi [132]beaucoup plus bas que dans mes premières
pensées. Certains ont pu utiliser l’expression «les dimensions de la grâce».
Cela avait un sens minimal pour moi, maintenant je n’en vois plus les
limites. Est-ce que cela n’irait d’ailleurs pas dans le sens de la gloire de
Dieu? Et lorsque je le loue, le remercie, c’est pour la même raison
qu’avant mais dans une dimension qui s’est approchée du réel: l’infini.
Lorsque l’on utilise le terme de modification, de perfectionnement, de
l’adorateur… en voici une des réalités.
N’aurions-nous pas aussi facilement considéré le salut sous la seule
forme d’un gain personnel? J’ai acquis le salut. J’intègre maintenant la
notion de ce que Dieu y a gagné «Je (Paul) m’acquitte ainsi du service
sacré de la prédication de l’Evangile de Dieu afin que les non-Juifs soient
une offrande agréable, devenue sainte par l’action de l’Esprit saint»
(Romains 15.16). D’autres traductions utilisent l’expression «offrande
agréée». Il faut pour cela un regard plus large que le nôtre.
Dans un sens plus quotidien, comment voyez-vous votre journée ou votre
église? Avec un regard horizontal situé à 1,70 mètre du sol (je vous laisse
rectifier au besoin pour la taille!) Comment Jésus vous voit-il? Depuis xxx
mètres du sol si l’on peut dire… Prenez maintenant les yeux de Jésus,
puisque vous devenez «semblable à Christ». Comment voyez-vous votre
église maintenant? D’en haut, dans un tout beaucoup plus vaste! Certains
aspects du quotidien vont vous paraître intolérables puisque vous vous
souciez plus de la beauté de l’Eglise qu’auparavant, et qu’elle vous
apparaît plus comme son église que mon église.
Comment allez-vous traiter les problèmes? Avec plus d’amour, ce qui
devient évident puisque Dieu est amour, mais aussi avec [133]plus de
fermeté. Il n’y a pas de marchands du temple dans votre église? S’il y en
avait, il vous faudrait faire comme Jésus.
Vous risquez de souffrir pour d’autres raisons: voir tel frère ou telle sœur
sans croissance vous fera mal, non pas seulement à cause de la situation de
la personne mais aussi par la dégradation de la beauté de l’église. Puisque
nous évoquions l’intervention de Jésus contre les marchands du temple,
c’est bien parce que l’on dégrade la maison de son (mon) père, qu’on en
détourne l’usage, qu’il se met en colère. Ce n’est pas pour une question de
décoration physique.
La croissance à l’image de Christ amène donc un
changement de point de vue
Entendons le terme de changement de point de vue dans le sens d’un
changement de l’endroit d’où je regarde. Permettez à ce propos une idée
qui vous paraîtra peut-être osée…
Comment visualisez-vous Jésus? Mentalement bien sûr! Nous avons en
général une posture devant Jésus où nous le regardons comme en vis-à-vis,
avec plus ou moins de distance. Nous sommes comme devant un tableau,
une représentation. Remarquez que vous regardez dans le sens inverse du
sien.
Changez de posture et placez-vous derrière lui pour regarder, comme on
pourrait le faire par-dessus l’épaule de quelqu’un, de la même façon et
dans la même direction que lui. Il s’agit bien sûr d’une image qui ne vaut
que ce qu’elle vaut! L’idée est d’illustrer un changement de perspective
selon le regard de Christ.
Au-delà même du regard, quelles sont les perspectives de Jésus, ses
priorités? Utilisons pour cela quelques exemples:
– Luc 4.42-43 où la foule voulait retenir Jésus peut-être avant tout
[134]

pour ce qu’il lui apportait: guérisons, nourriture et enseignement, selon


une vision centrée sur «moi». Non par lassitude, sans question de
dépassement de quota de guérisons, Jésus se défend de cette vision, la
sienne est beaucoup plus large, il a une œuvre confiée par son Père et
part ailleurs alors qu’il y aurait encore tant de malades à guérir sur
place…
– La collecte auprès des Corinthiens (2 Corinthiens 8; 9) a plusieurs
buts: éprouver l’amour des Corinthiens, pourvoir aux besoins des
saints, mais pas seulement «En effet, le service de cette collecte ne
pourvoit pas seulement aux besoins des saints, il fait aussi abonder les
prières de reconnaissance envers Dieu» (2 Corinthiens 9.12). Alors
qu’il règle de façon magistrale une question quotidienne, Paul a une
perspective éternelle. Il a dû passer son regard par-dessus l’épaule de
Jésus, du coup il voit Dieu en face! «Ils se sont d’abord donnés eux-
mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu»
(2 Corinthiens 8.5).
– Troisième exemple, la détention de Paul a plutôt servi aux progrès de
l’Evangile… Philippiens 1.12-14 et versets suivants. A vue humaine la
situation est dramatique, à vue divine le regard est sorti de la prison et
décrit une œuvre qui a une raison, un passé et une suite dans l’éternité.
Il s’agit bien d’un changement de regard, de perspective. L’œuvre de
Dieu va croiser nos vies, non pas pour notre satisfaction en première
intention, alors que la gloire de Dieu devient le motif principal. «J’ai
reconnu que tout ce que Dieu fait durera [135]toujours, sans qu’on puisse
ajouter ou enlever quoi que ce soit, et que Dieu agit de cette manière afin
qu’on éprouve de la crainte devant lui» (Ecclésiaste 3.14 ) ou, traduit
autrement, «afin qu’on le révère» (version Semeur).
Quel est mon centre d’intérêt principal?
«Il faut que je m’occupe des affaires de mon père»: ce sont les paroles
de Jésus, alors âgé de 12 ans (Luc 2.49). Toutefois, ce n’est pas facilement
appliqué par les chrétiens, «tous, en effet, cherchent leurs propres intérêts
et non ceux du Christ-Jésus» (Philippiens 2.21). Néanmoins c’est le sens
de la croissance, nous amenant peu à peu, de plus en plus souvent à
considérer que «J’ai été crucifié avec Christ; ce n’est plus moi qui vis,
c’est Christ qui vit en moi; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je
le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est donné lui-même
pour moi» (Galates 2.20).
De façon pratique, comment cela se vit-il?
Dans une phase de post-conversion immédiate, le chrétien va vivre
devant Dieu selon son schéma habituel: j’ai acquis, gagné quelque chose.
Ce qui est vécu a pour centre moi-même et l’église en permet une
réalisation spirituelle: j’ai un soutien en de nombreuses circonstances, je
grandis, je vis chrétien, j’ai du plaisir à participer aux activités.
Une première bascule dans ce mode de pensée est l’émergence de l’idée
«ce n’est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi», bouleversant mon
schéma naturel. Le but n’est plus d’engranger des biens, fussent-ils des
bénédictions. Une fois cette idée acquise, son application sera progressive
et passera par la conjonction:
– d’une connaissance de plus en plus large et précise du concept
[136]

«semblable à Christ». Cette donnée n’est pas nécessaire à la conversion


et n’est généralement pas enseignée au début de la vie chrétienne. Il
s’agit d’une découverte progressive, presque toujours par recherche
personnelle, un renouvellement de l’intelligence; certaines traductions
utilisent même le terme de réforme de l’intelligence (Romains 12.2;
Ephésiens 4.23; Philippiens 1.9; Colossiens 1.9; 2.2; 2 Timothée 2.7;
1 Pierre 1.13; 2 Pierre 3.1; 1 Jean 5.20).
– du souhait d’une transformation «semblable à Christ». Comme nous
l’avons dit plus haut, Dieu ne donne pas de solution à quelqu’un qui
n’en éprouve pas le besoin.
– ce qui va permettre l’utilisation, répétée, de cette dynamique: «De la
même manière, vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, et
comme vivants pour Dieu en Christ-Jésus» (Romains 6.11).
La phase de compréhension de notre insuffisance est donc nécessaire et
préalable, de même que l’induction du désir de sortir de cet état que nous
considérons de plus en plus comme anormal. C’est l’œuvre du Saint-
Esprit.
Il nous faut aussi passer par le renoncement à l’utilisation de notre outil
habituel: faire quelque chose pour résoudre un problème, du moins faire
de façon manuelle, productive, pour pouvoir utiliser l’outil de Dieu face à
chaque situation que le Saint-Esprit nous soulignera comme anormale:
«considérez-vous comme morts au péché». Du coup il n’y a plus de
production du péché qui allait être commis puisque celui qui allait le faire
est mort! La puissance du péché n’a plus de pouvoir. Cela fait bien [137]sûr
l’objet d’un combat intérieur permanent où le vieil homme doit être
considéré comme ne nous donnant plus de conseil. Lorsque ma pensée
dérape hors du champ semblable à celui de Christ, je dis stop. Une idée
teintée par l’orgueil doit ainsi nous alerter.
Nous allons même évoluer dans une similarité de vie, jusque dans ce qui
nous est opposé «Si le monde vous déteste, sachez qu’il m’a détesté avant
vous» (Jean 15.18).
L’ensemble de cette transformation induit un vécu momentanément
douloureux, même si elle conduit à la joie de l’Eternel sur le long terme.
Nous allons examiner dans la suite de cet ouvrage quelques repères dans
cette vie de croissance.

Quelques repères psychologiques


Tentons de répondre à la question: «A quoi voit-on que l’on progresse
dans la vie chrétienne ou à l’inverse que l’on est sur une fausse piste?»
Existe-t-il des expériences et des sentiments marquants dans la vie
chrétienne? Il n’y a évidemment aucune règle rendant celle-ci uniforme,
pas de «circuit obligé». Voici néanmoins quelques jalons, de l’ordre des
sentiments, de l’expérience, qui seront vécus à un moment ou à un autre.
Le but n’est pas ici, comme pour l’ensemble de cet ouvrage, de réaliser un
catalogue, mais plutôt de susciter la réflexion en partant d’exemples tirés
du texte biblique.
Bien qu’il existe une méfiance évangélique pour tout ce qui est de
l’ordre des sentiments, Dieu ne récuse pas ce qui est sentimental. [138]Les
descriptions de la vie de Jésus nous le montrent triste à certains moments
(Marc 14.33, Jean 11.35) ou provoquant une tristesse chez quelqu’un,
comme le jeune homme riche (Marc 10.17-22) ou ses disciples
(Marc 14.19). Il nous est aussi demandé d’être toujours joyeux
(2 Corinthiens 6.10, 1 Thessaloniciens 5.16). Le plus important est bien
sûr le sujet du sentiment et si nous sommes amenés à vivre les mêmes
sentiments que Jésus, les mêmes émotions doivent être vécues pour les
mêmes raisons. L’idée du «semblable à Christ» s’étend aussi à cela.
Dans une perspective de croissance chrétienne nous étudierons plus
particulièrement les expériences et sentiments qui constituent des points
de rupture dans la vie chrétienne.
Le dégoût puis le deuil de soi
«Je ne comprends pas ce que je fais: je ne fais pas ce que je veux et je
fais ce que je déteste» (…) «Malheureux être humain que je suis! Qui me
délivrera de ce corps de mort?» (Romains 7.15, 24) Nous sommes ici face
à un dégoût par défaut de réalisation, par constat de notre état devant Dieu.
Nous nous sommes déjà référés à ces versets, mais avons-nous mesuré la
profondeur et le type du sentiment exprimé ici? Sinon vécu cette
expérience? Celui, ou celle, qui ne s’est jamais trouvé atterré, et pas
seulement gêné, par son incapacité à faire le bien, par une impression
d’échec de sa spiritualité est vraisemblablement dans une phase de début
de sa vie chrétienne. Il est normal pour le chrétien qui grandit de passer
par une phase d’interrogation quant à son incapacité à ne pas pécher,
d’être contraint à reconnaître sa tendance innée à produire le péché, en
allant [139]jusqu’au dégoût de soi-même. C’est l’une des étapes, nécessaire,
de la croissance et il ne sera pas possible d’aller plus loin dans la «gestion
du péché» sans passer par cette phase. L’inverse voudrait dire que Dieu
ferait croître quelqu’un qui ne l’a pas demandé, qui n’en a pas perçu
l’utilité. Il n’y aurait donc aucun rôle de la volonté humaine, Dieu pilotant
alors des machines automatiques dont il modifierait les réglages au fil du
temps. Ce n’est pas sa façon de faire. Il nous faut d’abord intégrer notre
incapacité à ne pas pécher, puis accepter, et il s’agit d’une véritable
capitulation, de ne pas pouvoir y remédier par nous-mêmes pour pouvoir
nous approprier la solution voulue par Dieu: la crucifixion de notre vieille
nature avec Christ à la croix.
L’Ancien Testament évoque également l’erreur induite par l’idée,
typiquement humaine, que le péché n’est pas trop grave… en se basant sur
une évaluation personnelle: «La parole de révolte du méchant pénètre au
fond de mon cœur: la crainte de Dieu n’est pas devant ses yeux, car il se
voit d’un œil trop flatteur pour reconnaître son crime et le détester»
(Psaume 36.2-3). C’est donc une évolution de notre conscience, fruit de
l’œuvre du Saint-Esprit, qui aboutit à détester notre péché et notre nature
pécheresse. Le chrétien pourra intégrer à l’issue de cette phase ce concept
«De la même manière, vous aussi, considérez-vous comme morts pour le
péché et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ» (Romains 6.11) qui
souligne deux éléments essentiels «vivant pour Dieu», mais il faut
préalablement être mort pour le péché, et «en Jésus-Christ» puisque c’est
grâce et au travers de son œuvre que nous obtenons cette mort au péché et
à la puissance du péché.
[140]
Par expérience, de nombreuses personnes passées par cette phase de la
vie chrétienne peuvent témoigner que cette étape est une épreuve en soi.
Elle n’est pas systématiquement liée à une épreuve-événement de vie et le
vécu, douloureux pour le vieil homme, apparaît souvent comme plus
important que lors d’une épreuve «classique». Il s’agit d’un deuil dans
tous les sens du terme. On peut en effet vivre un deuil pour autre chose
que la perte d’un être cher et notamment pour une idée, un concept ou un
état, une situation personnelle. Mourir à l’idée que je me fais de moi-
même, c’est-à-dire prendre le regard que Jésus a sur moi, passera par des
deuils.
Cette citation de Jacques témoigne de la profondeur des sentiments et de
la mise en cause attendue de la part du Seigneur: «Approchez-vous de
Dieu et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez
votre cœur, hommes partagés. Ayez conscience de votre misère, soyez dans
le deuil et dans les larmes, que votre rire se change en deuil et votre joie
en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur et il vous élèvera»
(Jacques 4.8-10). Ainsi peut-on éviter de vivre le deuil de soi-même? Bien
évidemment, mais ce serait une mauvaise chose!
L’attention que nous portons au choix et à l’enchaînement des termes est
importante. Ces versets peuvent passer pour «célèbres», bien des chrétiens
les connaissent par cœur, mais ils sont souvent utilisés de manière isolée
par rapport au contexte de la vie chrétienne prise dans son ensemble. Il
s’agit bien de la souffrance, et non de la joie, qui précède la
transformation. D’autres versets parlent de la joie… qui arrive en
conséquence de la transformation. Mais attention, la joie de l’Eternel n’est
pas une joie [141]humaine améliorée! Il s’agit au contraire d’une destruction
de la joie humaine, car celle-ci entretient le vieil homme.
De manière évidente, cette découverte est une amorce dans la vie
spirituelle, qui devra être employée de mieux en mieux, de plus en plus
souvent, de plus en plus profondément au cours de la vie chrétienne. Le
parcours chrétien est pour cet aspect destructif, et non un embellissement,
au cours d’un combat permanent.
La découverte et l’acceptation de l’œuvre de Christ sur la croix
impliquent un temps de mise en échec dans notre vie spirituelle. Aucun
texte biblique ne donne de délai. Néanmoins certains auteurs mentionnent,
par expérience, une période 10 à 15 ans après la conversion. Nous nous
permettons d’en faire part ici à titre indicatif. Tout est possible au
Seigneur, comme de réaliser beaucoup plus vite cette transformation s’il
l’estime nécessaire. Il est vraisemblable que la dureté de notre
entendement conduise aussi à un vécu plus long, ne serait-ce que par des
abandons transitoires de la vie spirituelle qui feront perdre du temps. Mais
peut-on parler de perte de temps, à l’aune de l’éternité?
Tendre vers ce qui est mieux que la vie
Sans dire qu’il s’agit là de l’aboutissement que produit la sanctification,
l’évolution de nos pensées doit se faire vers un apaisement. «Qui me
délivrera de ce corps de mort?» devient, dans une pensée apaisée par la
croissance:
En effet, Christ est ma vie et mourir représente un gain. Cependant, s’il
est utile pour ma tâche que je vive ici-bas, je ne saurais dire ce que je
dois préférer. Je suis tiraillé des deux côtés: j’ai le désir de m’en aller
et d’être avec Christ, ce [142]qui est de beaucoup le meilleur, mais à
cause de vous il est plus nécessaire que je continue à vivre ici-bas
(Philippiens 1.21-24).
Certains peuvent témoigner avoir vécu cette impression, cette pensée:
mourir représente un gain. Elle ne contient aucun élément dépressif ni
aucune volonté suicidaire. Il s’agit d’ailleurs d’aller vers Christ plutôt que
de mourir au sens physique du terme. C’est dans une impression de paix
que cette pensée apparaît et elle constitue un socle pour les relations
humaines: la seule raison de rester sur terre ce sont les autres.
L’expression «il est plus nécessaire que» montre qu’il s’agit d’une raison
intelligible pour l’apôtre, il ne subit pas une raison imposée à l’aveugle ou
inconsciente. Sa raison est devenue celle de Dieu.
Un sentiment difficile à utiliser comme marqueur: la joie
La joie est clairement identifiée comme un fruit de l’esprit «Quant au
fruit de l’Esprit, c’est: amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance
(amabilité pour la traduction Semeur), foi, douceur, maîtrise de soi;
aucune loi n’est contre de telles choses. Mais ceux qui appartiennent à
Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs»
(Galates 5.22-24).
L’absence de joie
Comme la joie est vécue lors de la conversion à des degrés divers –
«heureux celui dont la transgression est pardonnée…» (Psaume 32.1) –, la
perte de la joie peut être ressentie comme le signe que l’on n’est plus dans
la communion avec Christ. Comme il n’existe pas d’appareil de mesure de
joie, vous ne pourrez pas [143]vous comparer à quelqu’un d’autre; il ne reste
plus que la comparaison à soi-même… La «perte de joie» sera donc un
motif d’inquiétude, qui peut avoir des raisons diverses et même opposées:
– La présence d’un péché ou d’une situation de péché est une raison de
perdre toute joie… ce qui en fait un signe alerte qui n’a rien d’anormal.
Le moyen de retrouver la joie est donc simple à énoncer mais pas à
réaliser: la confession du péché et la réparation physique, au besoin,
des conséquences de celui-ci.
– L’existence d’une tristesse circonstancielle peut masquer toute joie
(deuil, circonstances de la vie…, cf. 1 Corinthiens 12.26; Jacques 5.13)
ou encore une tristesse à propos, en raison d’une situation non
conforme à la volonté de Dieu d’un proche ou de l’église. Cette
tristesse est le motif d’envoi de nombre d’épîtres! Et c’est un des fruits
de la sanctification que de nous rendre capables de percevoir la joie de
l’Eternel malgré la situation.
– Cela peut rejoindre le travail progressif de l’Esprit qui, nous
confrontant de plus en plus à notre état, est à l’origine d’une perte de
joie tout à fait salutaire si elle débouche sur la résolution de se saisir
des moyens de Dieu pour grandir en Christ. La joie réapparaîtra
lorsque nous aurons abandonné notre conception spirituelle pour
laisser Dieu mettre en œuvre la sienne. Il s’agit là encore d’un fruit de
l’Esprit, il est la résultante d’une transformation, à la gloire de Dieu,
nous amenant plus loin à la ressemblance de Christ. Ce sentiment est
reçu de Dieu et non provoqué par nous-mêmes.
La perte de joie fait donc partie de la vie chrétienne normale. Il est
[144]

même anormal de considérer que la perte de la joie est une anomalie, sans
s’interroger sur la cause!
L’origine de la joie
Ce qui est décrit comme un état permanent – «Réjouissez-vous toujours»
(1 Thessaloniciens 5.16) ou «Soyez toujours joyeux» selon une version
française plus connue – ne devrait cependant pas faire l’objet d’une
tentative d’imitation par des moyens humains. Cela revient à tenter de
créer une joie que je ne vis pas. Certains en viennent à ne vivre une «joie
chrétienne» que sous la forme d’expériences permettant de provoquer une
joie, toujours transitoire, un peu comme d’autres recherchent l’ivresse.
Cela peut d’ailleurs être un moyen d’analyse personnelle: ce qui vous
donne une «joie chrétienne» se produit-il toujours dans des circonstances
spécifiques (réunions permettant la création d’une ambiance, participation
à un «fait merveilleux» ou «extraordinaire» que ce soit comme spectateur
ou comme acteur)? Toutes les circonstances sont bien sûr dominées par
Dieu, la joie devant un miracle est normale. Mais le Seigneur est présent
en permanence et pas seulement à certains moments de notre vie. Il n’est
pas non plus limité à certaines expériences ou circonstances. Une joie
provoquée ou survenant dans des moments particuliers doit être examinée
comme pouvant ne pas être de Dieu. A l’inverse la joie devrait être vécue
en permanence (Soyez toujours joyeux).
Une autre caractéristique de la maturité chrétienne est la paix. Il n’y a
pas d’accès de paix comme il y a des accès de joie, c’est un état prolongé
qui vise à devenir permanent. Cela amène une autre question: qu’est-ce
que je vis entre les moments de joie? une [145]absence de paix? Cela devrait
nous alerter. Il paraît difficile de penser que Dieu fasse progresser un
chrétien dans la joie sans qu’il y ait de façon homogène des progrès dans
la paix.
Ainsi la façon dont on apprécie la joie est un autre moyen d’analyse
personnelle. Si la joie est un fruit de l’Esprit, Galates 5.22-23 la fait
apparaître au sein d’une liste. Comment s’inquiéter de ne pas «posséder»,
ou d’avoir perdu, l’un d’entre eux et pas les autres? Si quelqu’un est prêt à
tomber à genoux pour dire à Dieu: «J’ai perdu ma joie», pourquoi ne fait-il
pas de même pour les autres éléments de la même liste? «J’ai perdu mon
amabilité», par exemple. Vraisemblablement parce qu’il s’agit d’une joie
de consommation humaine. L’un des fruits de l’Esprit est de nous donner
une vision équilibrée de l’ensemble des fruits de l’Esprit! N’oublions pas
les versets 24 à 26 de Galates 5, qui suivent 22-23! On y rappelle la
crucifixion de «la chair avec ses passions et ses désirs». Pourquoi
considérer une bénédiction sous le seul aspect d’un acquis personnel, telle
une augmentation de salaire ou comme une nouvelle voiture devant ma
porte?
Considérons également la découverte des disciples d’Emmaüs, qui a
posteriori reconnaissent avoir vécu une joie qui «signait» la présence du
Seigneur (Luc 24.32). Le «marqueur joie» aura été plus important que le
«vécu joie». L’agrément que procure la joie n’a pas de caractère
prépondérant ici.
Au niveau de l’église, la joie est un sujet légitime qui «colore» voire
motive les rassemblements chrétiens, un marqueur d’efficacité de ceux-ci,
mais peut devenir un piège si la recherche de joie passe avant la recherche
de Dieu.
[146]
Au-delà de la seule joie, chaque fruit de l’esprit devrait faire l’objet
d’une analyse de notre part pour envisager correction et amélioration.
Chacun trouvera dans cette analyse des domaines d’application
personnels.
Rappelons enfin cette recommandation de Jésus qui évoquait les
inquiétudes de la vie: «Cherchez d’abord le règne de Dieu et sa justice, et
tout cela vous sera donné par surcroît» (Matthieu 6.33). La vraie joie
arrive en conséquence de notre recherche du règne de Dieu et pas sur
demande limitée à ce sujet de notre part. A l’inverse, une joie déclenchée
sur commande ou de façon spécifique à certains moments pourrait être le
signe que ce n’est pas le fruit d’une spiritualité épanouie. N’oublions pas
que «la joie de l’Eternel est votre force» (Néhémie 8.10). Ne tentons donc
pas de la remplacer par la joie humaine, surtout si cela aboutit presque
toujours à nous leurrer.
Et le réveil (au sens personnel)?
Dans un contexte contemporain, celui ou celle qui cherche pour lui-
même un réveil (en général par nostalgie de l’allant post-conversion ou
par confrontation avec son manque de persévérance) part d’un bon constat
mais applique, ou plutôt espère, un moyen, un résultat, inapproprié. Mais
c’est une phase normale du processus humain, avec une réponse
psychopathologique prévisible. La croissance comprend des moments
particuliers de découvertes cruciales, mais c’est avant tout un processus,
même si ce n’est pas un phénomène linéaire. Il y a plutôt des creux et des
bosses… Désirer une «bosse», surtout lorsque l’on est dans un «creux» est
légitime, mais il s’agit d’une vision à court terme, [147]donc
vraisemblablement humaine. Une vision ayant pour horizon l’éternité
minimise beaucoup la vue des creux, des bosses et souhaite ainsi moins
une bosse qu’une pente ascensionnelle sur la durée.
Accepter son état, s’accepter soi-même
Lorsque l’on accepte le constat de la variété des adorateurs de Dieu, il en
découle le respect que l’on doit avoir pour cette variété: elle a été voulue
par Dieu. Dieu est d’ailleurs lui-même varié, puisqu’il est trois personnes
différentes. Il ne s’agit pas d’un triple clone. Or parmi ses adorateurs, un
élément de cette variété, c’est moi-même! Si j’ai du respect pour Dieu, du
respect pour ce qu’il a créé, pourquoi n’en aurais-je pas pour moi-même?
Comment renier ce que nous sommes, là où nous sommes? Pourtant
certains passent leur temps à estimer que c’est mieux ailleurs, ou encore
que ce serait mieux s’ils étaient quelqu’un d’autre, ou qu’ils seront de
vrais chrétiens lorsqu’ils seront persécutés, ou malades, ou pauvres.
Autant de situations estimées favorables par certains pour être enfin un
chrétien authentique! Nous connaissons tous des frères ou des sœurs qui
parlent de leur vie comme une succession d’erreurs, le regret permanent
semblant spirituel. Mais quel est le sujet du regret? Est-ce une réelle
offense envers le Seigneur ou celui de ne pas être ce que j’ai rêvé être?
«Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas
été vaine», écrit Paul (1 Corinthiens 15.10) dans un passage où il rappelle
qu’il a persécuté l’église avant d’être apôtre. Pour autant, il a accepté la
vie que Dieu lui a donnée, même en souffrant par ailleurs d’une maladie
physique.
La colère dont la possible colère contre Dieu
[148]

La colère est possible chez le chrétien, vous le saviez déjà, mais


attention aux «limites» de celle-ci, selon Dieu.
«Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas (ce qui veut donc dire que
la colère n’est pas un péché en soi); que le soleil ne se couche pas sur
votre irritation (le problème c’est la colère qui dure); ne laissez pas de
place au diable (la colère est une amorce au péché)» (Ephésiens 4.26-27).
Les chrétiens doivent tendre vers cette recommandation «Sachez-le, mes
frères bien-aimés: que chacun soit prompt à écouter, lent à parler, lent à la
colère, car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu»
(Jacques 1.19-20) et même «Que toute amertume, animosité, colère,
clameur, calomnie, ainsi que toute malfaisance, soient enlevées du milieu
de vous» (Ephésiens 4.31). Si la colère reste possible, il faut chercher à
éviter de se mettre dans une situation où nous pourrions aboutir à la
colère.
Cette question de la colère entre dans les signes de maturité du chrétien.
Si quelqu’un est prompt à la colère, il y a un correctif à apporter: ce n’était
pas le caractère de Jésus. Les colériques gratifient généralement les autres
du «je suis comme je suis, ils n’ont qu’à m’accepter comme cela…»!
Cette erreur tient de la mauvaise foi; cela voudrait dire que Dieu n’est pas
capable de transformer certains types de personnes. En l’occurrence, il
s’agit plutôt de quelqu’un qui ne veut pas être transformé…
Cela ne s’oppose pas à l’idée exposée juste avant qui est de s’accepter
soi-même. Dieu nous a donné notre vie, notre situation, mais notre
mauvais caractère est la conséquence de la chute de l’homme.
[149]
Evoquons à propos de colère un sujet peu visible extérieurement dans
le milieu chrétien: la colère contre Dieu. Rappelons-nous à ce propos
l’attitude fréquente d’Israël, en colère contre Moïse et en fait contre Dieu.
Elle tient parfaitement dans cette expression «Et j’ai dit: Ma majesté a
disparu, je n’attends plus rien du Seigneur!» (Lamentations 3.18).
Nous évoquions plus haut la réaction de la femme de Job. Si elle semble
en colère contre son mari, c’est surtout contre Dieu qu’elle l’est. Job ne
s’y trompe d’ailleurs pas, «Mais il lui répondit: Tu parles comme une
folle! Nous recevrions de Dieu le bonheur, et nous ne recevrions pas aussi
le malheur! En tout cela, Job ne pécha pas par ses lèvres» (Job 2.10).
L’exclamation de la femme de Job témoigne également d’une présentation
indirecte de la colère contre Dieu. La colère indirecte est un piège pour
soi-même ou pour les autres. On peut être en colère contre un frère ou une
sœur, son mari ou sa femme, l’organisation de l’église, le ou les
pasteurs… et l’être en fait contre Dieu.
Devant tout ordre de Dieu, une réponse négative de notre part
s’exprimera par deux types de réactions: soit la colère (s’exprimant par la
protestation, l’opposition) soit la fuite ou le contournement, comme Jonas.
Ces différentes expériences de vie vont ressurgir lorsque l’on se pose la
question du pourquoi un chrétien reste «scotché» alors qu’il devrait
croître, que l’on parle de relation d’aide ou non. Une «mise à plat» de la
situation devrait alors conduire à révéler ce qui est colère contre Dieu
mais n’a peut-être jamais encore été nommé comme tel, ni fait l’objet
d’une confession et d’une demande de pardon.
L’exposé de ces différents marqueurs de vie pourrait être augmenté de
[150]

bien d’autres exemples. Il est cependant plus précieux d’en faire


directement l’expérience par confrontation au texte biblique et sous
l’éclairage du Saint-Esprit. Chaque vie chrétienne a sa spécificité.
Cependant, de façon globale, la vie chrétienne, la croissance, doit être
comprise comme un combat intérieur permanent. Chaque chrétien devrait
vivre avec un sentiment de combat intérieur permanent. Nous sommes
face à des choix à réaliser devant toutes choses et à tous moments.
Opposons cependant le vécu d’un combat intérieur permanent à un vécu
d’insatisfaction. La croissance nous fait d’ailleurs passer d’une
insatisfaction vis-à-vis de nous-mêmes au combat intérieur, celui de
l’Esprit contre la chair où nous devrions nous poser cette question, devant
toute situation: «Qu’est-ce qui irait dans le sens de la gloire de Dieu?»
La question des seuils
Le côté progressif de l’application du plan de Dieu nous amène à
considérer la question des seuils à partir desquels nous réagissons.
Si 2 Pierre 1.5-10 nous donne «la liste des choses à faire», on remarque
moins qu’il y intègre une allusion à une quantité «si ces qualités sont en
vous et se développent» (v. 8), d’autres traductions utilisent le terme de
«foisonnement». Cela laisse à penser que l’on peut se trouver dans une
situation où le «foisonnement» n’est pas atteint et qu’il nous faut donc
aussi considérer les choses selon une plus ou moins grande quantité pour
chaque objectif demandé. Le but est bien sûr d’arriver au «foisonnement»
pour tous!
[151]
Il apparaît à la lecture de certains textes que le Seigneur prend en
compte le «niveau» d’un sentiment, d’un état:
– faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la force morale
(2 Pierre 1.5);
– vous ne serez pas tentés au-delà de vos forces (1 Corinthiens 10.13).
Une image nous en est aussi donnée au travers de l’expérience d’Elie
lorsque, fuyant Achab et Jézabel, il est réveillé par l’ange après avoir
mangé une première fois la nourriture de Dieu: ce n’est pas suffisant pour
envisager la marche qui suivra. Il fallait qu’il mange encore (1 Rois 19.6-
8).
La réaction de la femme de Job devant la même épreuve que son mari
montre une différence de seuil de tolérance. N’oublions pas que lorsque
Job perd ses enfants, elle aussi! De même, lorsqu’il perd ses biens et du
coup son statut social! Par contre elle ne pourra pas être malade pour lui.
Pourtant «Job ne pécha pas, il n’attribua rien d’inapproprié à Dieu»
(Job 1.22), alors que son épouse a dépassé le point de ce qu’elle pouvait
supporter. «Sa femme lui dit: Tu persévères dans ton intégrité? Maudis
donc Dieu et meurs!» (Job 2.9)
Bien d’autres exemples pourraient illustrer cette considération par Dieu
de notre état, de nos réalisations, par niveaux. Jésus a pu s’écrier: «Simon,
Simon, Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé.
Mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne disparaisse pas; et toi, quand
tu seras revenu à moi, affermis tes frères» (Luc 22.31-32). Si Jésus prend
cette «précaution» c’est que la modulation de la foi de Pierre – puis de ses
frères – doit être possible… Ce que Pierre exprime immédiatement en
disant «Seigneur, je suis prêt à aller en prison avec toi, et même jusqu’à
[152]
la mort» (Luc 22.33), il le contredira quelques heures plus tard en le
reniant à trois reprises (Luc 22.57-60). Entre le moment où Jésus
l’interpelle et son arrestation, le contexte et l’ambiance ont changé, Pierre
a atteint son point de rupture. L’œuvre du Saint-Esprit amènera celui-ci à
augmenter, à grandir!
Paul regrette le départ d’un collaborateur en ces termes: «Démas m’a
abandonné par amour pour le monde présent» (2 Timothée 4.10) or
«l’amour pour le monde est synonyme de haine contre Dieu»
(Jacques 4.4), ce que Démas devait savoir. Pourquoi un homme de Dieu
prend un autre chemin à un moment? Quel est le point de rupture? Quels
sont nos points de rupture? L’exemple de Démas est emblématique d’une
chose que l’on évoque peu: un virage loin de Dieu peut être observé chez
les chrétiens pour une raison humainement positive. Ainsi certains ont pu
être des chrétiens engagés jusqu’à ce qu’ils trouvent un conjoint non
chrétien, ou encore envisager d’être des serviteurs de Dieu rémunérés,
mais pas pour moins de tel salaire ou en exigeant tel titre ou telle
reconnaissance particulière.
Il ne s’agit pas ici d’un nouveau thème d’application de la foi, mais de la
vivre sous des contraintes plus ou moins élevées, témoignant de la qualité
de la foi de celui qui la met en œuvre. L’ensemble témoigne aussi du fait
que Dieu accepte, transitoirement au moins, certaines situations
dégradées.
Repères spirituels
Quels repères spirituels utiliser lorsque l’Homme pense Dieu? Sur quels
éléments peut-on se baser pour aller dans la direction du «semblable à
Christ»?
[153]
Utilisons à nouveau cet enseignement de Pierre (2 Pierre 1.3-10) «Sa
divine puissance nous a donné tout ce qui est nécessaire à la vie et à la
piété en nous faisant connaître celui qui nous a appelés par sa [propre]
gloire et par sa force. Celles-ci nous assurent les plus grandes et les plus
précieuses promesses. Ainsi, grâce à elles, vous pouvez fuir la corruption
qui existe dans le monde par la convoitise et devenir participants de la
nature divine.
Pour cette raison même, faites tous vos efforts afin d’ajouter à votre foi
la qualité morale, à la qualité morale la connaissance, à la connaissance la
maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance, à la persévérance la
piété, à la piété l’amitié fraternelle, à l’amitié fraternelle l’amour. En
effet, si ces qualités sont en vous et se développent, elles ne vous laissent
pas inactifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.
Quant à celui qui ne possède pas ces qualités, il est aveuglé par sa myopie:
il oublie qu’il a été purifié de ses anciens péchés. C’est pourquoi, frères et
sœurs, appliquez-vous d’autant plus à affermir l’appel et le choix dont
vous avez été l’objet, car si vous faites cela, vous ne trébucherez jamais».
Ces phrases peuvent paraître un peu longues; une seule fait parfois
l’objet de toute une prédication! Prenons un peu de recul pour les relire.
La première remarque est pour Dieu: tout commence par lui, présenté
dans sa puissance, nous appelant «par sa propre gloire» et nous destinant à
devenir participants de la nature divine.
Deuxième remarque: il nous a donné tout ce qui est nécessaire à la vie et
la piété. Ne cherchons donc pas ailleurs que dans sa parole.
[154]
Troisième remarque: il est question de «faire tous nos efforts» pour
obtenir plusieurs qualités. Celles-ci aboutissent à une activité et des
fruits… pour la connaissance de notre Seigneur. Ne pensons pas à des
fruits que l’on comptabiliserait comme un tableau de chasse pour valoriser
notre passage sur terre, comme un nombre de conversions de non-croyants
ou d’une amélioration de l’église par notre action.
Nous pourrions étudier un par un tous les termes de cette liste (ce que
chaque chrétien devrait faire pour lui-même!), mais considérons-les tout
d’abord de façon globale. La succession des termes, ajoutant un élément
au précédent qui est systématiquement cité à nouveau n’est pas à
comprendre comme un empilement, le précédent devant être réalisé à
100% pour pouvoir passer à l’autre. Tous doivent être réalisés en même
temps. Ainsi, le chrétien ne découvre pas l’amour à la fin de sa vie. Il
faudrait d’ailleurs être certain de ne pas mourir avant d’avoir atteint ce
dernier terme et Christ risquerait de venir chercher des chrétiens
incomplets. Il trouvera par contre des chrétiens imparfaits, chez qui tous
les attributs mentionnés vont être présents en quantité variable. Il est de
notre devoir, pour croître de façon harmonieuse, de prendre en compte
chaque terme sans se spécialiser dans un seul et de veiller à un équilibre
entre eux.
Par choix dans cette démonstration et dégager plutôt l’esprit de la
question, nous choisissons d’en relever certains plus particulièrement, en
commençant par le premier d’entre eux: la foi.
La foi
C’est la base, au point qu’elle apparaît en tête de liste: «Faites tous vos
efforts pour joindre à votre foi…»! Comme nous l’avons déjà [155]évoqué
dans la deuxième partie de cet ouvrage, la foi place l’Homme dans une
situation spécifique, unique dans toute la création, ce qui implique pour
nous le respect de cette position devant Dieu.
Voyons d’abord la foi comme une amorce dans un processus engagé avec
Dieu. Lorsque des hommes amènent un paralytique à Jésus et, ne pouvant
passer par la porte, font une ouverture dans le toit (Luc 5.17-20), ou quand
les sacrificateurs qui portent l’arche doivent mettre les pieds dans l’eau
pour que le Jourdain s’ouvre miraculeusement (Josué 3.15-17), il faut le
«pas de foi» avant que Dieu ne réalise la suite.
La foi apparaît également comme le mode de réalisation des éléments
énumérés en 2 Pierre 1.5-10: nous ne pouvons envisager la connaissance,
la maîtrise de soi… que par la foi, ce qui nous laisse dans le flou quant à
ce que nous avons réalisé. En ai-je fait assez? Suis-je dans la bonne
direction? Sans visibilité sur un terme à atteindre et devant un Dieu infini,
notre champ d’action possible est donc infini. Le mot d’ordre est de
«développer» sans fin au cours de notre vie. La foi et la position de la foi
impliquent une dynamique de réalisation plutôt qu’un but «comptable»
réalisé. Ainsi Paul court en tâchant d’atteindre le but
(Philippiens 3.12, 14), ce qui justifie la question de la persévérance. Tous
les termes étant liés, si la croissance s’arrête, quelle peut en être la raison?
Soit un défaut de foi, soit une méconnaissance du sujet et penser à tort que
le but est atteint.
La persévérance est donc un élément de la croissance qui doit être
considéré comme de même valeur que la «qualité morale». «…Courons
avec persévérance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur
Jésus…» (Hébreux 12.1-2). La «production [156]spirituelle» du chrétien ne
doit pas être vue comme la répétition d’exploits ponctuels mais s’inscrit
sur la durée. Cela dépend de la puissance, la profondeur, avec laquelle
nous avons compris les raisons de Dieu. L’idée selon laquelle nous
pourrions atteindre à un moment un «état suffisant» ne provient pas du
Seigneur. Fruit de l’orgueil, cette idée nous est susurrée par l’adversaire
qui cherche à gagner du temps dans ce domaine, or nous ne savons pas
combien nous en avons; ainsi, ne le perdons pas.
Autre élément à considérer lorsqu’il est question de foi: l’amélioration
de la connaissance de son objet, puisque nous le connaissons
imparfaitement. Comme la mère de Jacques et Jean, Simon l’ex-
magicien… nous pouvons être chrétiens et ne pas avoir une foi dont
l’objet est complètement exact. Bien des non-croyants sont… des
croyants, mais dans quelque chose de faux. Cela nous amène à examiner la
question de la connaissance.
La connaissance apparaît dans ce passage à deux reprises. Mentionnée au
début après la foi et la force morale puis après la fin de l’énumération
(v. 8) dans une deuxième citation, la connaissance de notre Seigneur Jésus-
Christ encadre ainsi ce texte. Rappelons-nous que dans l’état final «la terre
sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Eternel, tout comme le
fond de la mer est recouvert par l’eau» (Habakuk 2.14).
Il s’agit, là encore, d’une base fondamentale de la relation Homme-Dieu
qui rejoint l’idée selon laquelle Dieu se soucie de la qualification de ses
adorateurs et donne du sens au mot «vérité». «Consacre-les par la vérité:
c’est ta parole qui est la vérité. (…) Et moi, je me consacre moi-même
pour eux, pour qu’eux aussi soient consacrés par la vérité»
(Jean 17.17, 19). Si nous trouvons [157]cette remarque dans le Psaume 20.8
«Les uns s’appuient sur leurs chars (de guerre), les autres sur leurs
chevaux; nous, nous célébrons l’Eternel, notre Dieu» montrant que la foi
est un mécanisme psychologique universel, le problème c’est le sujet,
l’objet de cette foi. Ainsi, la louange par la foi pose la question de
l’exactitude de la connaissance de son objet, sinon l’adorateur louera à
côté, sa louange ne sera pas adressée à la bonne personne et pourra
confiner à l’idolâtrie (cf. première partie de cet ouvrage). «Dieu est Esprit
et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité»
(Jean 4.24). Paul évoque aussi ceux qui ont du zèle pour Dieu, mais sans
connaissance (Romains 10.2) et les conséquences néfastes qui en
découlent. A l’inverse, la croissance est aussi une progression dans
l’exactitude de la connaissance de Dieu. Combien de drames ont été
induits par des slogans assénés – «parce que tu n’as pas la foi» – qui
expliqueraient une absence de réalisation. Il faudrait plutôt dire qu’il n’y a
pas de réalisation, une guérison par exemple, non pas par manque de foi
mais par manque de vérité. Sur la base des guérisons opérées par Jésus il
est possible de croire que Dieu peut guérir mais en déduire que Dieu doit
guérir est faux.
Plus que connaître, Dieu nous demande de comprendre. «Daniel, n’aie
pas peur, car dès le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre et de
t’humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c’est à cause
d’elles que je suis venu» (Daniel 10.12). «Enseigne-moi tes prescriptions!
Fais-moi comprendre la voie de tes décrets, et je méditerai sur tes
merveilles!» (Psaume 119.27). Une bibliothèque aurait permis d’empiler
les connaissances, comprendre implique un effort d’intégration des
connaissances, un intérêt, un vécu avec celles-ci. Dieu désire une curiosité
permanente, [158]persévérante, dans la confrontation au texte, une
appropriation de celui-ci, ce qui «explique» les termes de «maîtrise de
soi» «piété» «amitié fraternelle» qui prouvent que la connaissance doit
être vécue, incarnée, validée par l’expérience. Sachant que Dieu sonde et
connaît tous les cœurs, la maîtrise de soi ou la piété sans connaissance
n’ont aucune valeur. Un vécu-témoignage positif devant les hommes n’a
d’intérêt que pour nos contemporains. Dieu recherche un vécu-être à
l’image de Christ, notre modèle. On comprend ainsi la fréquence de
l’expression: «Il (le croyant) la médite jour et nuit (la loi, les
commandements ou directement sur la personne de Dieu)», car il faut
connaître et comprendre pour louer juste.
Au-delà de la capacité de connaître et comprendre, quelle est la
conviction associée à notre connaissance? Nous devons à ce sujet éviter un
piège: confondre vérité et conviction. Il est possible d’être convaincu de
quelque chose de parfaitement faux! La vérité s’applique à un sujet, alors
que la conviction est un sentiment qui devrait être celui du vécu de la
connaissance. La force de la conviction ne doit pas nous servir de vérité,
nous leurrer quant à l’exactitude de la connaissance. Ce n’est pas parce
que la conviction est plus forte que la vérité est plus juste. Cependant,
Dieu recherche une foi inébranlable chez ses enfants (1 Corinthiens 15.58,
Colossiens 1.23, Hébreux 10.22), pleinement convaincus de la volonté de
Dieu. «Résistez-lui (à Satan) avec une foi inébranlable, sachant que les
mêmes souffrances sont imposées à vos frères et sœurs dans le monde. Le
Dieu de toute grâce vous a appelés en [Jésus-]Christ à sa gloire éternelle.
Après que vous aurez souffert un peu de temps, il vous rétablira lui-même,
vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables» (1 Pierre 5.9-
10). [159]Si ce passage s’applique directement à la vie chrétienne et aux
épreuves, comment vivre par la foi sans être ébranlés, si nous n’avons pas
de certitude quant à son objet?
S’il nous souhaite inébranlables, c’est que nous pouvons être ébranlés, ce
qui nous amènera à examiner la question du «contrôle qualité» que
représentent les épreuves et la confrontation à l’erreur, qu’elle soit externe
ou interne.
L’amour
Il apparaît à la fin de la liste… parce qu’il imprègne tout le reste. C’est
la façon de faire, de dire, de penser, de demander, la motivation de
l’action, etc. (1 Corinthiens 13). Si la connaissance est la base de la
pensée, l’amour doit en être la couleur.
«Mais par-dessus tout cela, revêtez-vous de l’amour, qui est le lien de la
perfection» (Colossiens 3.14). Plusieurs raisons peuvent être données à
cela, la première procède du «semblable à Christ», puisque Dieu est
amour, la raison est limpide. Jésus donne ainsi le niveau de référence «Je
leur ai fait connaître ton nom et je le leur ferai connaître encore, afin que
l’amour dont tu m’as aimé soit en eux et que moi je sois en eux», il
procède de l’amour qui existe au sein de la Trinité (Jean 17.26). Ainsi,
penser être semblable à Christ sans avoir un sentiment d’amour dans
toutes nos réalisations ou pensées est une idée antinomique.
Bien d’autres passages de la Bible nous donnent des listes de
recommandations dans un sens positif ou négatif (Romains 13.12-14;
Galates 5.16-26; Ephésiens 5; 6; Colossiens 3; 4). Comme nous l’avons
déjà fait remarquer, à la lecture de ces listes, il nous faut faire attention de
donner le même poids à tous les termes. Il est extrêmement facile
d’extraire un des éléments et d’oublier [160]les autres. L’exemple typique
serait de mettre en exergue le mot «amour» dans cette liste et de laisser de
côté «persévérance», de se focaliser sur «foi» et d’en avoir un objet
inexact en ayant oublié l’effort de connaissance qui suit dans la même
phrase. Prêcher l’amour de Dieu est basé sur la Bible, ne prêcher que
l’amour tient de l’ignorance ou d’une raison «commerciale». La base de
mesure est alors l’applaudimètre et non la parole elle-même.
Dernière remarque: il existe aussi des listes donnant de façon explicite
un poids plus important à l’un des termes! Lorsque par exemple Paul écrit
aux Corinthiens à propos des dons spirituels, il donne une valeur
asymétrique entre parler en langue et parler de façon intelligible
(1 Corinthiens 14.5, 19). Il nous faut alors respecter ces différences, au
mieux nous poser la question du pourquoi il y a ces différences de valeur,
et agir en conséquence.

Repères spirituels: fondement et équilibre de la


croissance
Nous venons d’étudier un certain nombre de caractéristiques et de
connaissances que notre Seigneur nous demande d’acquérir. Ils constituent
autant de sujets d’étude et de mise en pratique au cours de notre vie.
Considérons-les maintenant d’une façon dynamique; comment se déroule
leur acquisition? Quels marqueurs nous permettraient de savoir que nous
sommes dans la bonne direction? Sans espérer tout connaître, jusqu’où
faut-il aller dans la réflexion concernant tel ou tel sujet biblique?
Un chrétien nouvellement converti se trouve au fil des prédications,
lectures, études bibliques devant une constellation de sujets ce qui peut
être déroutant. De plus, chacun d’eux peut être un [161]monde en soi. Ainsi
des livres entiers ont été écrits sur des thèmes comme le salut, la fin des
temps, le baptême, les anges, l’amour, la prière, l’unité de l’église, la
paix… Au fil de l’enseignement reçu, les choses s’éclaircissent, mais avec
plus de compréhension arrivent de nouvelles questions. Il est d’ailleurs
passionnant de connaître de mieux en mieux notre Seigneur; cette
démarche de recherche va durer, et doit durer, toute notre vie.
Illustrons cela en donnant quelques points de repère dans l’acquisition de
connaissances en prenant à titre d’exemple l’amour, sujet qui nous est
habituellement familier. Nous compléterons à ce propos un petit schéma,
progressivement. Au départ, notre sujet est un mot, un nom:

Connaître le nom d’une idée n’est que le début de la connaissance de


celle-ci. Il nous faut apprendre quelle est sa définition, ses domaines
d’application (dont la différence d’utilisation que fait le monde du même
terme), sa durée, les moteurs de l’idée (quelle en est l’origine, qu’est-ce
que cela produit?), les rapports avec les autres idées, etc. Nous pouvons
pour cela nous servir d’exemples d’application, dont les enseignements de
Jésus comme de tout texte biblique.
En ne considérant donc que le sujet «amour», voici sans suite logique
[162]

des éléments de connaissance que nous pouvons acquérir petit à petit:


– Reconnaissons déjà que l’amour fait partie intégrante de la parole de
Dieu et à ce titre, «Vous faites bien de lui prêter attention comme à une
lampe qui brille dans un lieu obscur jusqu’à ce que le jour commence à
poindre et que l’étoile du matin se lève dans votre cœur»
(2 Pierre 1.19).
– Nous savons en général que Dieu est amour (1 Jean 4.8), le verset
faisant partie des plus connus de la Bible. Moins connu est celui qui
nous dit que l’amour de Dieu est déversé dans nos cœurs (Romains 5.5)
alors que Jésus fustige ceux qui n’ont pas l’amour de Dieu en eux
(Jean 5.42). Cela nous donne une origine, un chemin pour l’homme qui
reçoit cet amour, ainsi qu’un lien avec un autre thème: le salut,
puisqu’il y a une visible séparation entre ceux qui ont l’amour de Dieu
en eux et les autres. Remarquons au passage que le salut porte
l’empreinte indélébile de l’amour de Dieu (Jean 3.16).
– Comme il s’agit d’un concept spirituel, il nous faut aussi vivre l’idée
et pas seulement lors de moments particuliers ou face à certaines
personnes. L’application nous est difficile puisque l’amour au sens
quotidien du terme n’est peut-être pas notre… quotidien. Mais l’amour
fait partie des fruits de l’Esprit (Galates 5.22), ce qui évoque une
acquisition progressive et renouvelée au fil du temps.
– Quels sont les terrains d’application? Pour nous: tout ce qui est vécu
et à vivre, mais aussi tout ce qui concerne Dieu. [163]Nous en avons un
exemple absolu: l’unité de la Trinité est cimentée par l’amour de
chaque membre pour les autres; la création a ainsi été voulue par
amour du père pour le fils (Colossiens 1.15-20). Cet amour interne à la
Trinité est à la base de celui qui s’exprime en dehors: le salut trouve sa
base dans l’amour de Dieu pour le monde, le sacrifice de Jésus par
amour pour nous (Jean 3.16). Nous pourrions continuer de la sorte
pendant tout un livre, et encore…
– Posons aussi cette question d’ordre psychologique: pour quelle raison
souhaiter vivre dans l’amour? S’agit-il d’une acquisition pour moi-
même ou pour être semblable à Christ? Presque toujours nous partons
de l’idée «pour moi» et grandissons ensuite vers le modèle qu’est notre
Seigneur.
Nous sommes ainsi en train d’évoluer, partant de la considération d’un
terme à une connaissance explicitée, acceptée et vécue. Notre schéma de
départ évolue comme ceci:
Notre sujet fait ainsi l’objet, comme les autres, d’une révélation
[164]

individuelle progressive (Colossiens 1.10).


En suivant le sens de la flèche, nous pourrions penser à une
accumulation indéfinie de données sur un sujet, mais jusqu’où aller?
Existe-t-il une base, un socle? Certains versets cités précédemment nous
ont déjà introduits dans la réponse: la base est en Dieu, le Dieu trinitaire.
Concernant le sujet «amour», la clé nous est ainsi donnée par Jésus lui-
même qui atteste que le Père nous a aimés comme il a aimé le Fils
(Jean 17.23) qu’il aimait avant la fondation du monde (Jean 17.24).
L’ensemble de cette prière de Jésus (Jean 17) montre l’amour du père pour
le fils et inversement, de même que l’amour du Père et du Fils pour nous,
ainsi qu’un lien avec une autre thématique: l’unité.
Si nous sommes objet d’amour pour le père et son fils, le Saint-Esprit a-
t-il un rôle quant à l’amour de Dieu? Comme nous l’avons lu auparavant:
«l’amour de Dieu est déversé dans notre cœur par le Saint-Esprit qui nous
a été donné» (Romains 5.5). Plus loin dans la même lettre, Paul exhorte les
Romains au combat «par notre Seigneur Jésus-Christ et par l’amour de
l’Esprit» (Romains 15.30). Chaque personne de la Trinité est donc amour
et concernée par l’amour, même si l’on peut distinguer leurs rôles et
positions l’un vis-à-vis de l’autre. La Trinité fixe ainsi la norme, de même
qu’une qualité et une quantité pour chaque sujet: l’infini. La Trinité ne
peut être dépassée par l’Homme ni par qui que ce soit, quel que soit le
concept ou le sujet considéré. Il n’est pas possible d’aller au-delà ou de
faire plus ou moins mieux.
Notre schéma intègre donc maintenant une base:
3 Pour la compréhension du commentaire qui suit, il est conseillé au lecteur de lire ce texte avant
de poursuivre.
[165]
A titre d’illustration, quelle est la profondeur de l’amour dans nos
relations interpersonnelles, dans l’église ou ailleurs? Notre perception est-
elle que l’amour «c’est bien» ou «c’est mieux que les conflits», ce qui ne
va pas plus loin que l’acceptation de l’autre, ou s’agit-il de la même
profondeur que le niveau de relation entre le Père et le Fils?
Dans notre recherche, nous n’avons pas que le repère du socle que
constitue la Trinité puisque nous bénéficions en permanence de l’éclairage
du Saint-Esprit. Jésus précise ainsi son rôle: «il vous conduira dans toute
la vérité, car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura
entendu et vous annoncera les choses à venir. Il révélera ma gloire parce
qu’il prendra de ce qui est à moi et vous l’annoncera» (Jean 16.13-14). Si
l’apparition de la lumière est un acte déclaratif de Dieu (Genèse 1.3), il
n’y a pas seulement la lumière physique dont il est l’auteur, «En effet, le
Dieu qui a ordonné que la lumière brille du sein des ténèbres a aussi fait
briller sa lumière dans notre cœur pour faire resplendir la connaissance de
la gloire de Dieu dans la personne de [Jésus-]Christ» (2 Corinthiens 4.6).
[166]
Ajoutons donc un éclairage, provenant du socle, à notre schéma:

Mais il n’y a pas que l’amour qui soit un sujet biblique… Tous les
sentiments que l’on pourrait qualifier de «positifs»: paix, joie… sont aussi
décrits comme présents chez Dieu et servent de référence à ses enfants.
Ainsi «Vous avez purifié votre âme en obéissant [par l’Esprit] à la vérité
pour avoir un amour fraternel sincère; aimez-vous donc ardemment les
uns les autres d’un cœur pur» (1 Pierre 1.22). Pierre fait ici référence à la
vérité (encore un lien avec un autre thème) pour parler de l’amour
fraternel.
De façon plus générale, quel lien pouvons-nous appliquer entre les
différents éléments de la connaissance biblique? Là encore nous
retrouvons la Trinité. Aussi, lorsque «nous proclamons qui tu es»
(Psaume 75.2), que ce soit dans ou hors de l’Eglise, plusieurs éléments se
trouvent associés. Notre témoignage n’a de valeur que par la (bonne)
connaissance que nous avons de Dieu. Et quelle serait [167]la valeur d’un
témoignage si, malgré la connaissance, nous ne disions pas la vérité? La
couleur de notre témoignage n’a également de valeur que dans l’amour
pour notre Dieu et pour les autres. Ce lien entre amour, connaissance de
Dieu et vérité impose de passer par la Trinité qui est donc un socle
universel comme nous pouvons l’illustrer:

Equilibre et relation entre les termes


«Et voici ce que je demande dans mes prières: c’est que votre amour
augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence pour
que vous puissiez discerner ce qui est essentiel. Ainsi vous serez purs et
irréprochables pour le jour de Christ, remplis du fruit de justice qui vient
par Jésus-Christ à la gloire et à la louange de Dieu» (Philippiens 1.9-11).
Ce texte met en lien l’amour, la connaissance, l’intelligence et un but:
«pour le jour de Christ» tout en se référant à la gloire de Dieu. Avoir une
vision globale de Dieu, implique une vision équilibrée tenant compte des
relations des éléments les uns avec les autres. Il n’y a pas de petites et de
grandes caractéristiques chez Dieu, elles sont toutes infinies. La
perception [168]d’une petite caractéristique témoigne de l’application d’un
filtre humain (cf. «Psychopathologie») et, par là-même, d’une erreur.
Quel rapport, quel équilibre trouvons-nous entre amour et gloire? Jésus
enseignant à prier (Matthieu 6.9-10) ou priant lui-même évoque la gloire
de Dieu mais débute dans les deux cas par «Père» (Jean 17.1) son lien
filial, puis il lie amour et gloire aux versets 24 et 26, lien qui est aussi
présent dans l’Ancien Testament «Elève-toi au-dessus du ciel, ô Dieu, et
que ta gloire soit sur toute la terre! Afin que tes bien-aimés soient
délivrés, sauve-les par ta main droite et exauce-moi!» (Psaume 108.6-7).
Un défaut d’équilibre revient à démembrer la Trinité (il s’agit ici d’une
image!) Quelle serait la valeur de la gloire sans l’amour? La relation que
nous aurions avec Dieu serait alors basée sur la terreur ou l’indifférence,
ce qui ternirait la gloire par rapport à celle obtenue dans une relation
d’amour. Le poids que l’on donne aux liens entre les différents sujets doit
venir du fondement trinitaire. Comme le niveau de chaque terme est infini
(amour total, gloire infinie), voir un amour absolu avec en vis-à-vis une
notion vague de la gloire est faux. Ne voir que la gloire sans l’amour tout
autant.
Peut-on de même faire un lien entre amour et vérité? Tout d’abord,
l’amour voulu par Dieu doit être exclusif, c’est-à-dire qu’il exclut tout
autre sujet d’amour «concurrentiel». «Je suis un Dieu jaloux», dit l’Eternel
à son peuple… qui s’est détourné de lui par amour ou du moins intérêt
pour autre chose, remplaçant Dieu par des idoles et préférant l’erreur à la
vérité.
Selon une vue complémentaire, Jean établit à plusieurs reprises un lien
entre vérité et amour dans les trois premiers versets de sa [169]deuxième
épître: «De la part de l’ancien à la dame qui a été choisie et à ses enfants
que j’aime dans la vérité. Et ce n’est pas moi seulement qui les aime, mais
aussi tous ceux qui ont connu la vérité. Nous vous aimons à cause de la
vérité qui demeure en nous et qui sera avec nous pour l’éternité. Oui, la
grâce, la compassion et la paix seront avec nous dans la vérité et l’amour.
Elles viennent de Dieu le Père et [du Seigneur] Jésus-Christ, le Fils du
Père.» Pourrait-on d’ailleurs envisager l’amour sur une base de
mensonges?
Ces quelques réflexions sur les relations amour/gloire et amour/vérité
ont pour but de montrer que leur intrication existe dans le texte biblique,
que l’un explicite l’autre et que nous devons les intégrer comme tels, avec
leurs liens. Le défaut, très humain, qui serait de se référer à l’un sans
évoquer l’autre tient de la catégorisation dont nous avons parlé plus haut.
Opposer gloire à amour? Préférer amour à vérité?
La concordance des valeurs
Nous terminerons cette évocation du fondement et de l’équilibre de notre
connaissance de Dieu en soulignant que la croissance nous amène à tendre
vers une concordance de valeurs avec celles de Dieu.
De par nos origines, nous n’avons pas les mêmes valeurs. Un exemple
nous en est donné lorsque Marie verse du parfum sur les pieds de Jésus
(Jean 12.3). Cela amène une réaction des disciples qui mettent en premier
la valeur «prix» et argumentent de la possibilité d’un don pour les pauvres,
idée biblique à la base. Jésus part d’une autre valeur: embaumer son corps.
Il fait passer sa gloire avant le pauvre, alors que l’embaumement de son
corps [170]ne modifie pas la question du salut, n’a pas de conséquence dans
la résurrection.
A un autre moment, Jésus a enseigné de ne pas faire apparaître
extérieurement que nous jeûnons (Matthieu 6.16): pour lui, la valeur
intérieure est supérieure à l’extérieure (l’homme regarde à ce qui frappe
les yeux…). Cela constitue un conflit de valeurs entre les pharisiens et lui.
«Il faut que je m’occupe des affaires de mon père» explique Jésus à
Joseph et Marie qui le cherchaient (Luc 2.49), faisant passer son Père
céleste avant sa famille terrestre. Ce qu’il reprendra plus tard en disant «Si
quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses
enfants, ses frères et ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être
mon disciple» (Luc 14.26).
Comme nous l’avons déjà souligné, devant Dieu la foi apparaît
supérieure à la vue en ce qui concerne les hommes.
Les exemples pourraient être multipliés, toutefois le propos n’est pas ici
de faire un catalogue de valeurs mais de nous interroger par contre sur la
concordance entre nos valeurs et celles de Dieu. Le niveau de concordance
est un marqueur de croissance et donc un autre sujet d’approfondissement
pour nous.

Une bénédiction particulière: les épreuves, le


brisement
En l’absence d’une vision «semblable à Christ», saisie par la foi dans
notre position humaine, il paraît toujours difficile de parler d’épreuve
comme d’une situation positive. Pourtant, «Mes frères et sœurs,
considérez comme un sujet de joie complète les [171]diverses épreuves
auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que la mise à l’épreuve de
votre foi produit la persévérance. Mais il faut que la persévérance
accomplisse parfaitement sa tâche afin que vous soyez parfaitement
qualifiés, sans défaut, et qu’il ne vous manque rien» (Jacques 1.2-4).
Examinons à nouveau l’histoire de Job. A vue humaine, il s’agit d’une
situation tragique où, en peu de temps, un homme comblé perd, sans en
comprendre la raison, ses enfants, ses biens et sa santé. On pourrait y
ajouter en conséquence son statut social. Pour couronner le tout, son
entourage, autant sa femme que ses amis, ne l’aide pas à surmonter cette
épreuve et encore moins à la comprendre, malgré leurs tentatives. A vue
divine il en est autrement. Dieu peut se référer à la qualité de l’un de ses
adorateurs (Job 1.8; 2.3 après la perte de ses biens et de ses enfants), ce
que va confirmer la réaction de Job malgré la lourdeur de l’épreuve
(Job 1.22; 2.10). Remarquons au passage le rôle de Satan: dégrader ou du
moins contester la qualité de la foi de l’adorateur, et par là la valeur de
l’adoration si ce n’est de l’adoré lui-même. Il ne nie pas le culte de Job
mais son mobile, qu’il déclare intéressé et non gratuit. Nous sommes dans
une situation où la gloire de Dieu est le motif de la controverse et une
illustration de l’intérêt de Dieu pour la véracité de la relation qu’il a avec
Job.
Plus tard Job en apprendra plus sur Dieu et recevra une bénédiction
matérielle le rendant deux fois plus riche qu’avant. Mais la raison
première de cette épreuve n’était pas de bénir Job, de le rendre plus
fortuné ni d’améliorer ses connaissances, la raison centrale est bien la
gloire de Dieu. Observons que Job n’en a pas [172]eu la clé, du moins lors de
l’épreuve. C’est donc par la foi qu’il s’est exprimé devant sa femme puis
ses amis.
Avec une vision centrée sur l’homme, nous pourrions tous avoir dans
cette situation une prière appelant Dieu comme un améliorateur de
situation. Un regard à la hauteur de l’éternité, bien qu’aveugle des raisons
de Dieu, sera à l’origine d’une prière semblable à celle de Job (Job 1.20-
21). Il s’agit donc d’une bénédiction, non pas pour les biens reçus, mais
parce que Dieu a pu dire «as-tu remarqué mon serviteur?» Rappelons que
la gloire de l’Homme selon Dieu est à la gloire de Dieu (qualification et
position du tiers).
Chaque situation est particulière mais aucune autre épreuve décrite dans
la Bible ne rejoint celle de Job. D’autres ont vécu une épreuve visant à
rectifier leur comportement (Jonas ou Israël, par exemple), dont la vertu
était alors avant tout pédagogique. On retiendra aussi de la description de
certaines épreuves la sanction de l’Eternel en raison de l’attitude négative
de ceux qui les ont vécues. Il y a donc différentes épreuves, avec différents
buts, dans des vies différentes.
Le brisement
Ce terme a pu être utilisé pour qualifier un certain type d’épreuve brisant
littéralement la vie de celui qui la subit. Tentons d’en dégager les
caractéristiques au travers de trois exemples: Joseph, fils de Jacob, Job et
David.
Considérons la vie de Joseph depuis le moment où il est vendu par ses
frères jusqu’au moment où il devient le second personnage d’Egypte
(Genèse 37; 39–41), Job pour l’épreuve dont nous venons de parler et
David durant la période où il est pourchassé [173]par Saül (1 Samuel 18–31).
Il s’agit dans les trois cas d’une modification profonde et prolongée de la
vie de ces personnages.
A quel moment de leur vie surviennent ces épreuves? Alors qu’ils
marchent avec Dieu depuis un moment. Il ne s’agit donc pas d’une
épreuve «fondatrice». Tous les trois sont d’ailleurs dans une phase
«positive», au moins sur le plan humain: Joseph est destiné à une vie
d’homme riche héritant de son père dont il est le préféré. Il vient de
recevoir des songes annonçant un avenir le plaçant au-dessus de ses frères
et de ses parents. Job est un homme riche, «établi», il n’est plus dans la
phase où l’on construit sa fortune et ses enfants sont majeurs. David vient
d’être oint roi d’Israël, de tuer Goliath, d’épouser Mical, la fille du roi, et
«réussissait partout où l’envoyait Saül» (1 Samuel 18.5).
Quelle est la profondeur de leurs épreuves? Lorsque l’on pense à ce type
d’expérience, nous avons tous en tête une liste de maladies, de difficultés
familiales, de situations professionnelles, etc. mais nous sommes ici dans
l’incroyable, l’inattendu. Le premier est vendu par ses frères, ce qui est de
l’ordre de l’impensable. Job vit en peu de temps une série de pertes dont la
conjonction et la violence sont inouïes. David est attaqué là où l’on
cherche habituellement refuge. Il s’agit de l’un des caractères particuliers
du brisement: le sujet de l’épreuve est de l’ordre de l’inattendu, de
l’impensable. Nous pensons tous par anticipation à la maladie, à la perte
possible d’un être cher, à un accident, une perte d’emploi… mais pas à
être trahi, bafoué, là où l’on est normalement en sécurité. Si Joseph et
surtout Job voient apparaître la perte de leur situation de manière brutale,
David vivra un début plus [174]progressif et Joseph une situation à
rebondissements où il était possible de penser à chaque étape que c’était la
dernière.
Quelle est l’importance du changement de vie pour ces hommes? La
prison, injustifiée, pour un homme libre, la perte de tous ses biens et de sa
santé pour Job, les cavernes et la clandestinité pour celui qui avait connu
un palais. Pour Joseph notamment l’épreuve touche à son identité même,
sa culture et sa famille ne font plus l’objet de considération. Il est un
esclave, même s’il est reconnu comme hébreux.
Quelle est la durée prévisible de l’épreuve, une fois en cours? Car dans
certains cas il est possible de se raccrocher à la perspective d’une
guérison, à la fin programmée d’un traitement, au terme d’une démarche,
etc. Par contre il n’y avait pas d’issue prévisible en termes de temps pour
Joseph, Job et David en plein cœur de l’épreuve.
Il y avait même de quoi douter des promesses divines reçues auparavant:
Joseph a dû se demander si le sens des songes reçus n’était pas une erreur
et David avait de quoi douter de la validité du geste d’onction de Samuel
puisqu’il pouvait mourir à tout moment. En outre, on pourrait comprendre
l’induction de la colère, d’un sentiment de culpabilité ou de honte en
pareille situation, ce qui n’a pas été le cas pour ces trois témoins.
L’ensemble conduit à une situation qui va au-delà du désagrément
transitoire et touche à l’être même, sa personnalité: je ne suis peut-être pas
celui que je pensais être jusque-là, ce qu’on m’a fait croire sur moi-même
jusqu’à présent était peut-être faux.
Mais quel est le but d’une épreuve aussi profonde? Transformer un jeune
nomade, bien qu’aisé, en premier ministre d’un pays des [175]plus puissant
(et quel administrateur!), et un berger, cadet de famille, en roi d’Israël (et
quel roi!, sans oublier qu’il fut aussi psalmiste), alors que Job confirme sa
foi au travers d’une épreuve qui en contenait plusieurs simultanément,
pour démontrer la gloire de Dieu devant Satan. Il ne s’agit d’ailleurs que
de leur devenir personnel immédiat en «sortie de crise»; il faut y ajouter
les bénédictions pour leurs peuples et pour nous au fil du temps.
S’agissait-il de sanction? Une épreuve en raison de péchés?
Apparemment non. Il est illusoire de rentrer dans la psychologie de Joseph
ou David et, si nous pouvons peut-être avancer l’idée de modifier chez eux
une fausse certitude sur Dieu ou son peuple, casser un certain orgueil,
restons prudents. Nous avons quelques traces de ce type de sentiment chez
Joseph et David avant leur épreuve alors que nous n’en avons plus trace
ensuite, mais il est difficile de conclure. Le plus apparent est qu’il
s’agissait bien d’affiner la qualité de serviteurs de Dieu en vue de leur
service pour Dieu.
Des croyants de toutes époques, dont certains de nos contemporains, ont
vécu ou vivent de telles épreuves et c’est peut-être votre cas. Elles sont à
la gloire de Dieu et ne peuvent être vécues et surmontées que par la foi
avec un regard élevé vers l’éternité.
Par contre, les spectateurs de telles situations, ne devraient pas comme
les amis de Job, cherchant une faute qui n’existait pas, accabler quelqu’un
qui demande un soutien, une consolation. La raison du brisement est la
gloire de Dieu, mais une des difficultés que cette épreuve soulève c’est
l’interprétation que nous pouvons en faire pour nous-mêmes ou pour les
autres. A priori, nous allons d’abord penser, comme les amis de Job, que si
la chose arrive c’est en raison d’une faute. Comme le montre ce récit, ce
n’est pas [176]toujours le cas et nous n’avons pas à prendre la place de Dieu
pour conclure dans un sens finalement très humain. Sortons de l’idée: «La
spiritualité, qu’est-ce que ça me rapporte?» pour aller vers: «Qu’est-ce que
ça lui rapporte?»
Le sens des épreuves, même moins fortes que le brisement, appartient à
la même logique. Comment comprendre que Jésus ait guéri nombre de
malades, puis que le Seigneur refuse de guérir Paul? «Trois fois j’ai
supplié le Seigneur de l’éloigner de moi, et il m’a dit: ‘Ma grâce te suffit,
car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse’» (2 Corinthiens 12.8-9).
La compréhension de ce qui nous apparaît incohérent n’est possible
qu’avec le recul de l’éternité. Jésus a guéri pour témoigner de sa
puissance: elle venait de Dieu, et pour apporter à la suite le message du
même Dieu. La maladie de Paul s’inscrivait dans le parcours que Dieu lui
imposait. Rien ne nous permet de penser que Paul était sous influence de
Satan pour expliquer son handicap. Mais comme la maladie de Lazare, elle
était à la gloire de Dieu pour permettre la manifestation de sa puissance.
Remarquez la suite du témoignage de Paul «Je mettrai donc bien plus
volontiers ma fierté dans mes faiblesses, pour que la puissance du Christ
repose sur moi. Aussi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages,
dans les désarrois, dans les persécutions et les angoisses, pour le Christ; en
effet, c’est quand je suis faible que je suis fort» (2 Corinthiens 12.9-10).
Nous avons ici une illustration de l’obéissance, de la soumission totale de
Paul à Dieu. C’est également une illustration de cette vision que produit la
croissance, Paul se réjouit de ce qui affaiblit le vieil homme. Ce n’est plus
lui qui vit mais Christ qui vit en lui (Galates 2.20).
L’épreuve est-elle le moyen d’aller plus loin? Pas toujours. Certains
[177]

vendent cette idée comme une consolation à bon marché. Devant la


maladie, Dieu a le pouvoir de tout faire, guérir ou non, maintenant ou pas
tout de suite. La raison peut être un témoignage vis-à-vis des non-
croyants, la croissance du chrétien et de ses frères et sœurs, ou tout à la
fois, ou encore d’autres raisons que nous ne pouvons prévoir. La même
réponse peut être donnée quant à tout type d’épreuve. Chacune sera, par la
foi, source de fierté et de joie.

L’église ou l’accord à la gloire de Dieu


Nous avons déjà évoqué la notion d’accord entre les croyants, comme
étant une participation spécifique à la gloire de Dieu, d’une façon
différente et supplémentaire à la somme des croyants considérés
isolément, fussent-ils nombreux. Cela nous renvoie à la question de
l’Eglise, nom qui est donné à l’ensemble regroupé de tous les chrétiens de
toutes les provenances et de tous les temps, mais aussi à l’église locale,
assemblée volontaire de croyants. L’Eglise constitue en elle-même un tiers
attestant et proclamant la gloire de Dieu en plus de la proclamation
individuelle de ses différents membres. La qualité du ciment de ce tiers est
donc cruciale.
Remarquons d’emblée que Dieu aurait pu réunir tous les croyants à son
retour sans se soucier de l’accord entre eux au cours de leur vie terrestre.
«Ma gloire est manifestée en eux» (Jean 17.10) aurait pu suffire. Mais il
s’intéresse à leur accord pendant la période qui va de la Pentecôte à
l’enlèvement de l’Eglise. Pour être exact, c’était vrai dès le moment où
des croyants se sont réunis en son nom pour lui rendre un culte: «Alors
ceux qui craignent l’Eternel se parlèrent l’un à l’autre; l’Eternel fut
attentif, et il écouta. Un livre de souvenir fut [178]écrit devant lui pour ceux
qui craignent l’Eternel et qui respectent son nom» (Malachie 3.16), ce qui
a été écrit bien avant la Pentecôte! Dans tous les cas, cet accord a été vécu
sous le régime de la foi, alors que l’unité et l’accord de l’Eglise
universelle seront de facto l’œuvre de Dieu (Ephésiens 1.10; 1.22;
Colossiens 1.20).
Nous avons ainsi de nombreuses recommandations à propos des liens
que Dieu souhaite voir exister entre les membres de l’Eglise: «Veillons les
uns sur les autres pour nous inciter à l’amour et aux belles œuvres»
(Hébreux 10.24) pour ne donner qu’un exemple et nous retrouvons la
Trinité comme base et modèle de lien (Jean 17):
– «…afin qu’ils soient un comme nous» (v. 11);
– «afin que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et comme je
suis en toi, afin qu’eux aussi soient [un] en nous» (v. 21);
– «je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un
comme nous, nous sommes un» (v. 22).
Cette raison seule est suffisante: «afin qu’ils soient parfaitement un»
(v. 23).
Avec l’amour comme lien…
Puisque l’amour est le lien entre le père et le fils (Jean 17.24, 26), le
commandement suivant «ce que je vous commande, c’est de vous aimer
les uns les autres» (Jean 15.17) constitue ainsi une conséquence logique.
Bien sûr ce lien s’exprime dans le cadre de la foi et en Jésus-Christ.
D’autres «systèmes» que l’Eglise ont besoin d’unité pour fonctionner:
l’armée par exemple, dans une moindre mesure une [179]entreprise ou une
association, mais le lien est rarement l’amour… mais c’est par contre le
cas d’un couple, d’une famille.
L’importance de l’unité dans l’amour en raison de l’unité de la Trinité
est cependant une notion rarement acquise dès le début de la vie
chrétienne. Elle entre dans le champ de la croissance: «Il l’a fait pour
former les saints aux tâches du service en vue de l’édification du corps de
Christ, jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la
connaissance du Fils de Dieu, à la maturité de l’adulte, à la mesure de la
stature parfaite de Christ» (Ephésiens 4.12-13). Nous retrouvons d’ailleurs
au passage la question de la connaissance de Dieu qui, du coup, a un
caractère «commun à tous», ce qui est nécessaire si on veut envisager un
culte en commun. L’assemblée n’adorera sinon pas la même personne!
C’est l’un des rôles de l’Eglise que d’améliorer les connaissances des
croyants dans une perspective d’unité.

Comment donc envisager l’unité?


S’il y avait louange en groupe sans relations interpersonnelles, sans
unité, pourquoi l’Eglise? Sinon comme organisatrice de manifestations
collectives. Mais l’Eglise est plus que ça. Quelles en sont les limites, ou sa
«surface» si l’on préfère?
«…vous qui participez tous à la même grâce que moi» dit Paul
(Philippiens 1.7). La base est donc celle du salut commun. Conséquence
immédiate d’ailleurs: «En effet, Dieu m’est témoin que je vous chéris tous
avec la tendresse de Jésus-Christ» (v. 8). Le lien entre «même grâce» et
«chérir» devrait nous être tout aussi immédiat. Si ce n’est pas le cas, cela
doit faire partie des acquis au cours de la croissance.
Une remarque: il n’est pas toujours simple de savoir qui est chrétien,
[180]

certains se déclarant comme tels alors qu’ils ne le sont pas. Par ailleurs le
rassemblement d’un grand nombre de personnes n’est pas toujours précédé
de contacts interpersonnels permettant de savoir qui est l’autre; mais Dieu
le sait. Si le chrétien peut être trompé, c’est là l’œuvre de Satan qui en
portera la responsabilité.
Quelle attitude avoir? Certains préfèrent ne fréquenter personne par peur
de la contamination par l’erreur. D’autres refusent de rencontrer des
chrétiens d’autre sensibilité en attendant d’une part qu’ils reviennent –
enfin – dans la bonne voie et d’autre part pour défendre la vérité, bien sûr.
Mais pourquoi ne pas rencontrer maintenant ceux que nous rencontrerons
au ciel, même s’ils prêchent des erreurs?
Entre unité et unité…
Sans jouer sur les mots, il paraît nécessaire d’établir une distinction
entre unité des croyants et unité de tous les croyants. Il y a un sens
instantané, concernant les chrétiens réunis à un moment donné… situation
qui n’existera peut être jamais plus ensuite. Cela correspond à l’un des
sens donné par l’expression «là ou deux ou trois sont assemblés en mon
nom…», qui a une valeur transitoire.
Certains rêvent aussi de l’unité de tous les croyants, ils ont raison! Elle
sera réalisée par Dieu au retour de Christ, impliquant la nécessaire
résurrection des croyants morts! C’est donc une tâche impossible à
réaliser par un homme ou une quelconque organisation. On peut bien sûr
«aller dans le même sens»; pourquoi prôner la division des croyants si
notre Dieu va dans l’autre [181]sens? Attention cependant à la finalité d’une
recherche d’unité. Certains l’envisagent avec des «croyants» qui ne
bénéficieront pas de la grâce, pour augmenter la taille d’un
rassemblement. Cherche-t-on l’unité parce que c’est politiquement
correct? Dans le sens de l’histoire? Pour mesurer le poids de l’Eglise (et
tomber dans le péché de David décrit en 2 Samuel 24)? Que recouvrirait
alors le mot «unité»? Ne s’agit-il pas plutôt d’un rassemblement qui
risque de n’avoir aucune unité parce que la base commune n’est pas la
même grâce?
A contrario, souvenons-nous que la division et la dispersion apparaissent
habituellement dans le texte biblique comme l’accomplissement d’un
jugement (c’est le cas lors de la construction de la tour de Babel ou aux
Psaumes 68.2, 31; 92.10) ou d’une malédiction «Je frapperai le berger et
les brebis seront dispersées» (Marc 14.27). Marie dans son cantique
déclare qu’il «a dispersé ceux qui avaient dans le cœur des pensées
orgueilleuses» (Luc 1.51), alors que Jésus est venu pour rassembler «Or il
(Caïphe) ne dit pas cela de lui-même, mais comme il était grand-prêtre
cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation. Et ce
n’était pas pour la nation seulement, c’était aussi afin de réunir en un seul
corps les enfants de Dieu dispersés» (Jean 11.51-52).
Quant à l’Eglise, «Dieu a disposé le corps de manière à donner plus
d’honneur à ce qui en manquait, afin qu’il n’y ait pas de division dans le
corps mais que tous les membres prennent également soin les uns des
autres» (1 Corinthiens 12.24-25).
Mais comme Dieu n’est contraint par rien, il a utilisé la dispersion des
premiers croyants pour répandre son message (Actes 8; 11.19), ainsi qu’à
d’autres moments de l’histoire!
L’unité et la recherche de l’accord entre chrétiens apparaissent ainsi
[182]

comme des résultats de la croissance. Elle constitue ainsi l’un des sujets
auquel les responsables d’église (qui normalement ont une expérience en
termes de croissance) veillent: «Si quelqu’un provoque des divisions,
éloigne-le de toi après un premier puis un second avertissement»
(Tite 3.10). La direction de l’église est d’ailleurs toujours décrite par un
pluriel, ce qui implique la recherche d’accord, d’unité entre les
responsables, dans cet exercice difficile. La qualité de l’unité dépend de
celle du regard qu’on y porte. Pourquoi la recherchons-nous?
Humainement, qui irait contre? C’est un concept positif, c’est l’expression
de l’amour. Avec le regard plus global de Christ, l’unité donne son sens au
culte en commun, ce qui est à la gloire de Dieu.
Unité: se reconnaître comme membres d’une même famille
Pour pouvoir envisager une action commune, l’adoration par exemple, il
faut que les participants se reconnaissent comme ayant un caractère et un
but communs. C’est là l’un des rôles du baptême. S’il permet à une
personne d’exprimer extérieurement une expérience intérieure, il permet
en même temps à l’assemblée de reconnaître la personne comme faisant
partie des croyants et donc de l’église. Celui qui assiste à un culte de
baptême prend une responsabilité vis-à-vis de l’Eglise et de Dieu: il
participe à l’accueil d’une personne qu’il reconnaît comme chrétien.
Ainsi, tu te déclares croyant, je te reconnais comme fille ou fils de Dieu
(bien qu’on puisse se tromper ou se faire tromper) et nous glorifions
ensemble Dieu qui nous est commun.
[183]
Au travers de la cène, le culte d’un groupe organisé a été institué par
Jésus lui-même (Matthieu 26.26-28) et constitue une commémoration
(littéralement «se souvenir ensemble») de son sacrifice pour l’église.
Relevons deux choses à ce propos:
– Avant d’instituer la cène, il y a tout lieu de penser que Jésus «fait le
ménage» au sein de ses disciples en renvoyant Juda. Il envisage donc la
cène comme un acte réservé à ses enfants. Plus tard, Paul rappellera
qu’il s’agit d’une expression de l’unité de l’église «Puisqu’il y a un
seul pain, nous qui sommes nombreux, nous formons un seul corps, car
nous participons tous à un même pain» (1 Corinthiens 10.17). Il
fustigera d’ailleurs le manque d’unité des Corinthiens dans un sens très
pratique (1 Corinthiens 11.17-34), chacun en effet amenait de quoi
manger pour lui-même, mais visiblement sans le mettre en commun,
du moins sans le partager avec les autres. Certains disaient manger
ensemble sans s’inquiéter de ceux qui n’avaient rien… Ils n’avaient
pas en cela «discerné le corps» (v. 29). Certaines de nos traductions
amènent à penser que le corps dont il s’agit est le pain, qui représente
le corps de Christ. Mais on peut également penser que ce corps est
l’église et que les Corinthiens n’avaient pas perçu l’importance du lien
entre eux comme participant à la gloire de Dieu. On pourrait dire qu’ils
n’avaient pas totalement compris qui ils étaient et où ils étaient.
N’oublions pas que l’Eglise est le corps de Christ «Vous êtes le corps
de Christ et vous êtes ses membres, chacun pour sa part»
(1 Corinthiens 12.27). Lorsque nous «pensons église» ou [184]prenons la
cène, discernons-nous le corps de Christ? C’est aussi l’un des fruits de
la croissance. «C’est pourquoi, celui qui mange ce pain ou boit la
coupe du Seigneur indignement sera coupable envers le corps et le sang
du Seigneur» (1 Corinthiens 11.27).
– Une recommandation exprimée par Jésus quant à la présentation
d’une offrande est souvent rappelée avant de prendre la cène, même si
ce n’est pas le propos de Jésus à ce moment-là: «Si donc tu présentes
ton offrande vers l’autel et que là tu te souviennes que ton frère a
quelque chose contre toi, laisse ton offrande devant l’autel et va
d’abord te réconcilier avec ton frère, puis viens présenter ton offrande»
(Matthieu 5.23-24). «Si ton frère a quelque chose contre toi», est-il
écrit… il n’est pas dit que tu as péché contre ton frère, c’est plus
certainement l’inverse! Mais il y a un différend qui, gênant l’unité,
gène le culte. Avec une vision «semblable à Christ» la question de
l’unité, et donc de la beauté de l’Eglise, devient au fil de la croissance
primordiale.
Comment se crée cette unité des croyants?
En avoir une vision restreinte à une présence, peut-être épisodique
d’ailleurs… lors d’un «culte» dominical est une erreur. On pourrait ainsi
confondre louer au même moment ou «à côté des autres» et louer
ensemble. Si les participants ne se connaissent pas, quel amour peut-il
exister entre eux?
Jésus fait ainsi une différence entre les personnes qui se disent à lui,
mais sont dans l’erreur, et celles qui sont réellement à lui, par le biais de
la vie quotidienne et des égards qu’ils ont eu pour [185]les siens «En effet,
j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif et vous m’avez
donné à boire; j’étais étranger et vous m’avez accueilli; j’étais nu et vous
m’avez habillé; j’étais malade et vous m’avez rendu visite; j’étais en
prison et vous êtes venus vers moi. (…) Toutes les fois que vous avez fait
cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez
fait» (Matthieu 25.35-36, 40). L’unité d’un moment – un culte par
exemple – est normalement issue du quotidien vécu ensemble avant et
après.
Unité: un langage commun
Encore une remarque concernant le culte offert à Dieu par les chrétiens:
pourquoi Paul demande-t-il que l’expression d’une louange dans une
langue non compréhensible soit traduite? Simplement parce que le culte
n’est plus commun et, de fait, n’existe plus, à partir du moment où le
contenu de la louange n’est pas communicable, quand bien même il serait
d’origine miraculeuse. Il établit ainsi logiquement comme supérieure la
prophétie «Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes, les
édifie, les encourage, les réconforte» (1 Corinthiens 14.3).
L’unité par accord librement obtenu et non par contrainte
Les tout premiers chrétiens nous donnent un exemple d’unité obtenue
par accord interpersonnel et dans l’amour: «ils persévéraient dans
l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la
fraction du pain et dans les prières. (…) Chaque jour, avec persévérance,
ils se retrouvaient d’un commun accord au temple; ils rompaient le pain
dans les maisons et ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de
cœur. Ils louaient Dieu [186]et avaient la faveur de tout le peuple. Le
Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux qui étaient sauvés»
(Actes 2.42, 46-47). On pourrait ainsi dire que la question du nombre de
croyants est du domaine de Dieu (v. 47) et celle de l’accord est de la
responsabilité des chrétiens.
«Que le Dieu de la persévérance et du réconfort vous donne de vivre en
plein accord les uns avec les autres comme le veut Jésus-Christ, afin que
tous ensemble, d’une seule voix, vous rendiez gloire au Dieu et Père de
notre Seigneur Jésus-Christ. Accueillez-vous donc les uns les autres
comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu» (Romains 15.5-7).
La beauté, l’unité de l’Eglise vous préoccupe-t-elle? Avec une vue
semblable à Christ, ce serait normal: c’est sa future épouse… L’unité de
l’Eglise est sous-tendue par la gloire de Dieu.
[187]
Conclusion

Par Christ, offrons donc (ce qui dépend de notre volonté) sans cesse
(«C’est ici qu’est nécessaire la persévérance des saints qui gardent les
commandements de Dieu et la foi en Jésus», Apocalypse 14.12) à Dieu un
sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui reconnaissent
publiquement lui appartenir (Hébreux 13.15).
Pour être semblable à Christ, le sentiment, le ressort de notre louange ne
peut être que l’amour et non l’obligation d’une prestation en retour de
celle de Dieu et de Jésus, «c’est pourquoi je t’ai contemplé dans le
sanctuaire pour voir ta force et ta gloire» (Psaume 63.3).
Au roi des siècles
au Dieu immortel,
invisible
et seul sage,
soient honneur et gloire
aux siècles des siècles!
Amen!
1 Timothée 1.17
[189]
A découvrir aussi

Christ en moi: qui fait quoi?, Etienne H. Bovey


Quand nous croyons, Christ vient par son Esprit vivre et œuvrer en nous,
dit la Bible mais cette nouvelle cohabitation peut poser problème. Parfois,
nous peinons à distinguer entre ce qui est de notre ressort et quelle place
donner à Dieu? Comment coopérer avec lui? Qui fait quoi? Jusqu’où
sommes-nous responsables de notre vie? Confronté depuis sa jeunesse à
ces questions complexes, l’auteur témoigne de ses difficultés et raconte
tout son cheminement pour arriver à une position saine et équilibrée.
192 pages
ISBN 978-2-8260-2036-3

Un Roi, des Sujets et une Terre, Etienne H. Bovey


Face à la souffrance, aux catastrophes naturelles, croyants et non-croyants
sont souvent tentés de s’en prendre à Dieu: s’il est bon, s’il est souverain,
pourquoi n’est-il pas intervenu? Pourquoi n’a-t-il pas empêché cela? Ces
questions, Etienne Bovey se les est posées, et il a relu la Bible dans cette
perspective. Le résultat? Un regard nouveau sur le texte et sur le monde.
La découverte d’un fil rouge qui explique beaucoup de choses.
296 pages
ISBN 978-2-8260-2024-0
[190]
La vocation céleste, Paul Vaiss
Nous sommes souvent tellement pris par notre vie sur cette terre que nous
en perdons la dimension céleste, en particulier la vocation qui nous a été
adressée à nous qui croyons en Christ. Or, au cours de notre existence ici-
bas déjà, Dieu nous appelle à adopter sa perspective et à nous comporter
en citoyens des cieux dans ce monde. Qu’est-ce que cela implique
concrètement, qu’est-ce que cela change dans notre manière d’être et de
penser, dans notre relation avec Dieu, avec les autres et avec les
circonstances, Paul Vaiss l’expose en s’appuyant sur les textes bibliques.
120 pages
ISBN 978-2-8260-2032-5

Quand la nature nous enseigne, André Robert


Saviez-vous qu’après le Soleil et la Lune, Vénus était l’astre le plus
lumineux de la voûte céleste? Que le diamant se formait dans l’obscurité,
sous des pressions inouïes, à des températures extrêmes et sur de très
longues périodes? Que les orchidées produisaient des graines parmi les
plus petites au monde? Et saviez-vous que ces miracles de la nature, tout
comme bien d’autres, sont pour nous autant de paraboles qui nous aident à
mieux comprendre la Bible et son message?
122 pages
ISBN 978-2-8260-2022-6

Le retour du romantisme, Paul Ranc


Le romantisme nouveau est là. Il est déjà présent dans tous les rouages de
notre société. Le combat des nouveaux romantiques, [191]comme celui du
19e siècle, est désespéré, sinon perdu d’avance. Mais la lutte ne fait que
commencer. Aboutira-t-elle? A l’aube de ce troisième millénaire, chacun
est convaincu qu’il se passera «quelque chose». Certains disent: «Le
monde va s’améliorer!» D’autres affirment: «Nous courons à la
catastrophe!» Qui a raison? Cet ouvrage espère contribuer à proposer
quelques pistes de réflexion.
270 pages
ISBN 978-2-8260-2009-7

L’histoire de Nico, Claude Dubé


Atteint d’un cancer et condamné du point de vue de la médecine, l’auteur
(un universitaire québécois) se rend à Genève, désireux de transmettre son
héritage spirituel à son petit-fils domicilié là-bas. «L’histoire de Nico»,
c’est le récit de son voyage, de ses balades et échanges avec lui. Une
découverte originale et personnelle du message biblique.
152 pages
ISBN 978-2-8260-2007-3
1 Timothée 1.17
17 Au roi des siècles, au Dieu immortel, invisible et seul sage] soient
honneur et gloire aux siècles des siècles! Amen!
[Retour au livre]
Psaume 63.3
3 C’est pourquoi je t’ai contemplé dans le sanctuaire pour voir ta force et
ta gloire,
[Retour au livre]
Hébreux 13.15
15 Par Christ, offrons donc] sans cesse à Dieu un sacrifice de louange,
c’est-à-dire le fruit de lèvres qui reconnaissent publiquement lui
appartenir.
[Retour au livre]
Apocalypse 14.12
12 C’est ici qu’est nécessaire la persévérance des saints qui gardent les
commandements de Dieu et la foi en Jésus.
[Retour au livre]
Romains 15.5-7
5 Que le Dieu de la persévérance et du réconfort vous donne de vivre en
plein accord les uns avec les autres comme le veut Jésus-Christ, 6 afin que
tous ensemble, d’une seule voix, vous rendiez gloire au Dieu et Père de
notre Seigneur Jésus-Christ. 7 Accueillez-vous donc les uns les autres
comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu.
[Retour au livre]
Actes 2.42, 46-47
42 Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion
fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières. 46 Chaque jour,
avec persévérance, ils se retrouvaient d’un commun accord au temple; ils
rompaient le pain dans les maisons et ils prenaient leur nourriture avec
joie et simplicité de cœur. 47 Ils louaient Dieu et avaient la faveur de tout
le peuple. Le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux qui étaient
sauvés.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 14.3
3 Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes, les édifie, les
encourage, les réconforte.
[Retour au livre]
Matthieu 25.35-36, 40
35 En effet, j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif et
vous m’avez donné à boire; j’étais étranger et vous m’avez accueilli;
36 j’étais nu et vous m’avez habillé; j’étais malade et vous m’avez rendu
visite; j’étais en prison et vous êtes venus vers moi.’ 40 Et le roi leur
répondra: ‘Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait cela à
l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.’
[Retour au livre]
Matthieu 5.23-24
23 Si donc tu présentes ton offrande vers l’autel et que là tu te souviennes
que ton frère a quelque chose contre toi, 24 laisse ton offrande devant
l’autel et va d’abord te réconcilier avec ton frère, puis viens présenter ton
offrande.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 11.27
27 C’est pourquoi, celui qui mange ce pain ou boit la coupe du Seigneur
indignement sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 12.27
27 Vous êtes le corps de Christ et vous êtes ses membres, chacun pour sa
part.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 11.17-34
17 En faisant la remarque suivante, je ne peux pas vous féliciter, car vous
vous rassemblez non pour devenir meilleurs, mais pour devenir pires.
18 Tout d’abord, j’apprends que, lorsque vous vous réunissez en
assemblée, il y a parmi vous des divisions – et je le crois en partie. 19 Il
faut bien en effet qu’il y ait aussi des divisions parmi vous, afin que l’on
puisse reconnaître ceux qui sont approuvés de Dieu au milieu de vous. –
20 Ainsi donc, lorsque vous vous réunissez, ce n’est pas pour prendre part
au repas du Seigneur, 21 car, dès que vous vous mettez à table, chacun
s’empresse de prendre son propre repas, de sorte que l’un a faim, tandis
que l’autre est ivre. 22 N’avez-vous pas des maisons pour manger et
boire? Ou bien méprisez-vous l’Eglise de Dieu et voulez-vous faire honte
à ceux qui n’ont rien? Que vous dire? Faut-il vous féliciter? Sur ce point,
je ne vous félicite pas. 23 En effet, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai
transmis. Le Seigneur Jésus, la nuit où il a été arrêté, a pris du pain.
24 Après avoir remercié Dieu, il l’a rompu et a dit: «Prenez, mangez.]
Ceci est mon corps qui est rompu] pour vous. Faites ceci en souvenir de
moi.» 25 De même, après le repas, il a pris la coupe et a dit: «Cette coupe
est la nouvelle alliance en mon sang. Faites ceci en souvenir de moi toutes
les fois que vous en boirez.» 26 En effet, toutes les fois que vous mangez
ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur
jusqu’à ce qu’il vienne. 27 C’est pourquoi, celui qui mange ce pain ou boit
la coupe du Seigneur indignement sera coupable envers le corps et le sang
du Seigneur. 28 Que chacun donc s’examine lui-même, et qu’ainsi il
mange du pain et boive de la coupe, 29 car celui qui mange et boit
indignement], sans discerner le corps du Seigneur], mange et boit un
jugement contre lui-même. 30 C’est pour cela qu’il y a parmi vous
beaucoup d’infirmes et de malades, et que plusieurs sont morts. 31 Si nous
nous examinions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. 32 Mais quand
nous sommes jugés, c’est le Seigneur qui nous corrige afin que nous ne
soyons pas condamnés avec le monde. 33 Ainsi, mes frères et sœurs,
lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres.
34 Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous
réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. Quant aux autres
questions, je les réglerai quand je viendrai chez vous.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 10.17
17 Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes nombreux, nous formons
un seul corps, car nous participons tous à un même pain.
[Retour au livre]
Matthieu 26.26-28
26 Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain et prononça la prière de
bénédiction, puis il le rompit et le donna aux disciples en disant: «Prenez,
mangez, ceci est mon corps.» 27 Il prit ensuite une coupe et remercia
Dieu, puis il la leur donna en disant: «Buvez-en tous, 28 car ceci est mon
sang, le sang de la nouvelle] alliance, qui est versé pour beaucoup, pour le
pardon des péchés.
[Retour au livre]
Tite 3.10
10 Si quelqu’un provoque des divisions, éloigne-le de toi après un premier
puis un second avertissement.
[Retour au livre]
Actes 8; 11.19
1 Saul approuvait l’exécution d’Etienne. Ce jour-là, une grande
persécution éclata contre l’Eglise de Jérusalem et tous, à l’exception des
apôtres, se dispersèrent dans les diverses régions de Judée et de Samarie.
2 Des hommes pieux enterrèrent Etienne et le pleurèrent beaucoup.
3 Quant à Saul, il cherchait à détruire l’Eglise: il pénétrait dans les
maisons, en arrachait hommes et femmes et les faisait jeter en prison.
Témoignage en Judée et environs (8.4–12.25)4 Ceux qui avaient été
dispersés allaient de lieu en lieu et annonçaient la bonne nouvelle de la
parole. 5 Philippe descendit dans la ville de Samarie et y prêcha le Christ.
6 Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe,
lorsqu’elles apprirent et virent les signes miraculeux qu’il accomplissait.
7 En effet, des esprits impurs sortaient de beaucoup de démoniaques en
poussant de grands cris et beaucoup de paralysés et de boiteux étaient
guéris. 8 Il y eut une grande joie dans cette ville. 9 Un homme du nom de
Simon se trouvait déjà dans la ville. Se présentant comme un personnage
important, il exerçait la magie et provoquait l’étonnement du peuple
samaritain. 10 Tous, du plus petit jusqu’au plus grand, l’écoutaient
attentivement et disaient: «Cet homme est la puissance de Dieu, celle qui
s’appelle] la grande.» 11 Ils l’écoutaient attentivement parce qu’il les
avait depuis longtemps étonnés par ses actes de magie. 12 Mais, quand ils
eurent cru à Philippe qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de
Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser.
13 Simon lui-même crut aussi et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus
Philippe; il voyait avec étonnement les grands] miracles et signes qui
s’accomplissaient. 14 Les apôtres qui étaient à Jérusalem apprirent que les
habitants de la Samarie avaient fait bon accueil à la parole de Dieu, et ils
leur envoyèrent Pierre et Jean. 15 Ceux-ci descendirent et prièrent pour
eux afin qu’ils reçoivent le Saint-Esprit. 16 En effet, il n’était encore
descendu sur aucun d’eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du
Seigneur Jésus. 17 Alors Pierre et Jean posèrent les mains sur eux et ils
reçurent le Saint-Esprit. 18 Voyant que l’Esprit saint] était donné lorsque
les apôtres posaient les mains sur les gens, Simon leur offrit de l’argent
19 en disant: «Accordez-moi aussi ce pouvoir afin que celui sur lequel je
poserai les mains reçoive le Saint-Esprit.» 20 Mais Pierre lui dit: «Que ton
argent soit perdu avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’achète à
prix d’argent! 21 Tu n’as ni part ni héritage dans cette affaire, car ton cœur
n’est pas droit devant Dieu. 22 Renonce donc à ta méchanceté et prie le
Seigneur pour que cette pensée de ton cœur te soit pardonnée, si c’est
possible. 23 En effet, je vois que tu es rempli d’amertume et prisonnier du
mal.» 24 Simon répondit: «Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin
qu’il ne m’arrive rien de ce que vous avez dit.» 25 Après avoir rendu
témoignage et prêché la parole du Seigneur, Pierre et Jean retournèrent à
Jérusalem, annonçant la bonne nouvelle dans beaucoup de villages des
Samaritains. 26 Un ange du Seigneur s’adressa à Philippe en disant:
«Lève-toi et va en direction du sud, sur le chemin qui descend de
Jérusalem à Gaza, celui qui est désert.» 27 Il se leva et partit. Or un
eunuque éthiopien, haut fonctionnaire de Candace, la reine d’Ethiopie, et
administrateur de tous ses trésors, était venu à Jérusalem pour adorer. 28 Il
repartait, assis sur son char, et lisait le prophète Esaïe. 29 L’Esprit dit à
Philippe: «Avance et approche-toi de ce char.» 30 Philippe accourut et
entendit l’Ethiopien lire le prophète Esaïe. Il lui dit: «Comprends-tu ce
que tu lis?» 31 L’homme répondit: «Comment le pourrais-je, si personne
ne me l’explique?» et invita Philippe à monter et à s’asseoir avec lui.
32 Le passage de l’Ecriture qu’il lisait était celui-ci: Il a été conduit
comme une brebis à l’abattoir et, pareil à un agneau muet devant celui qui
le tond, il n’ouvre pas la bouche. 33 Dans son humiliation, la justice lui a
été refusée. Et sa génération, qui en parlera? En effet, sa vie a été
supprimée de la terre. 34 L’eunuque dit à Philippe: «Je t’en prie, à propos
de qui le prophète dit-il cela? Est-ce à propos de lui-même ou de
quelqu’un d’autre?» 35 Alors Philippe prit la parole et, en partant de ce
texte de l’Ecriture, il lui annonça la bonne nouvelle de Jésus. 36 Comme
ils continuaient leur chemin, ils arrivèrent à un point d’eau. L’eunuque dit:
«Voici de l’eau. Qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé?» 37 Philippe
dit: «Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible.» L’eunuque répondit:
«Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.»] 38 Il fit arrêter le char.
Philippe et l’eunuque descendirent tous les deux dans l’eau et Philippe
baptisa l’eunuque. 39 Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur
enleva Philippe et l’eunuque ne le vit plus. Il poursuivit sa route tout
joyeux. 40 Philippe se retrouva dans Azot, puis il alla jusqu’à Césarée en
évangélisant toutes les villes par lesquelles il passait. 19 Ceux qui avaient
été dispersés lors de la persécution survenue après la mort d’Etienne
allèrent jusqu’en Phénicie, dans l’île de Chypre et à Antioche; mais ils
n’annonçaient la parole qu’aux Juifs.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 12.24-25
24 tandis que ceux qui sont décents n’en ont pas besoin. Dieu a disposé le
corps de manière à donner plus d’honneur à ce qui en manquait, 25 afin
qu’il n’y ait pas de division dans le corps mais que tous les membres
prennent également soin les uns des autres.
[Retour au livre]
Jean 11.51-52
51 Or il ne dit pas cela de lui-même, mais comme il était grand-prêtre
cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation. 52 Et
ce n’était pas pour la nation seulement, c’était aussi afin de réunir en un
seul corps les enfants de Dieu dispersés.
[Retour au livre]
Luc 1.51
51 Il a agi avec la force de son bras, il a dispersé ceux qui avaient dans le
cœur des pensées orgueilleuses.
[Retour au livre]
Marc 14.27
27 Jésus leur dit: «Vous trébucherez tous, cette nuit, à cause de moi,] car il
est écrit: Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
[Retour au livre]
Psaumes 68.2, 31; 92.10
2 *Dieu se lève, ses ennemis se dispersent et ses adversaires prennent la
fuite devant lui. 31 Menace l’animal des roseaux, la troupe des taureaux
avec les veaux des peuples, qui se prosternent avec des pièces d’argent!
Disperse les peuples qui aiment la guerre! 10 car voici tes ennemis,
Eternel, voici tes ennemis: ils vont à leur perte, tous ceux qui commettent
l’injustice sont dispersés.
[Retour au livre]
2 Samuel 24
1 La colère de l’Eternel s’enflamma de nouveau contre Israël et il excita
David contre eux en disant: «Vas-y, fais le dénombrement d’Israël et de
Juda.» 2 Le roi dit à Joab, qui était le chef de l’armée et qui se trouvait
près de lui: «Parcours toutes les tribus d’Israël, depuis Dan jusqu’à Beer-
Shéba. Qu’on fasse le dénombrement du peuple et que je sache ainsi
combien il compte d’individus.» 3 Joab dit au roi: «Que l’Eternel, ton
Dieu, rende le peuple 100 fois plus nombreux et que mon seigneur le roi
puisse le voir de ses yeux! Mais pourquoi mon seigneur le roi veut-il faire
cela?» 4 Le roi persista dans l’ordre qu’il donnait à Joab et aux chefs de
l’armée, et ils quittèrent le roi pour procéder au dénombrement du peuple
d’Israël. 5 Ils passèrent le Jourdain et installèrent leur camp à Aroër, à
droite de la ville qui se trouve au milieu de la vallée de Gad, et près de
Jaezer. 6 Ils se rendirent en Galaad et dans la région de Thachthim-Hodshi.
Ils se rendirent à Dan-Jaan et dans les environs de Sidon. 7 Ils se rendirent
à la forteresse de Tyr et dans toutes les villes des Héviens et des
Cananéens. Ils terminèrent par le sud de Juda, à Beer-Shéba. 8 Ils
parcoururent ainsi tout le pays et ils revinrent à Jérusalem au bout de 9
mois et 20 jours. 9 Joab remit au roi le résultat du dénombrement du
peuple: il y avait en Israël 800’000 hommes vaillants aptes au combat, et
500’000 en Juda. 10 David sentit son cœur battre, lorsqu’il eut ainsi fait le
dénombrement du peuple, et il dit à l’Eternel: «J’ai commis un grand
péché en agissant de cette manière. Maintenant, Eternel, veuille pardonner
la faute de ton serviteur, car je me suis vraiment comporté de façon
stupide.» 11 Le lendemain, quand David se leva, la parole de l’Eternel
avait ainsi été adressée au prophète Gad, qui était le voyant de David:
12 «Va annoncer à David: ‘Voici ce que dit l’Eternel: Je t’impose trois
fléaux. Choisis-en un et c’est de lui que je te frapperai.’» 13 Gad alla
trouver David et l’informa en disant: «Veux-tu 7 années de famine dans
ton pays, 3 mois de fuite devant tes ennemis lancés à ta poursuite ou bien
3 jours de peste dans ton pays? Fais maintenant ton choix et vois ce que je
dois répondre à celui qui m’envoie.» 14 David répondit à Gad: «Je suis
dans une grande angoisse! Il vaut mieux tomber entre les mains de
l’Eternel, car ses compassions sont grandes. Je préfère ne pas tomber entre
les mains des hommes.» 15 L’Eternel envoya la peste en Israël, depuis ce
matin-là jusqu’au moment fixé. De Dan à Beer-Shéba, 70’000 hommes
moururent parmi le peuple. 16 L’ange tendait la main contre Jérusalem
pour y semer la dévastation lorsque l’Eternel éprouva des regrets face à ce
malheur. Il dit à l’ange chargé de détruire le peuple: «Cela suffit! Retire
maintenant ta main!» L’ange de l’Eternel se trouvait alors près de l’aire de
battage d’Aravna le Jébusien. 17 En voyant l’ange qui frappait parmi le
peuple, David dit à l’Eternel: «Regarde! C’est moi qui ai péché, c’est moi
qui suis coupable. Mais ces brebis, qu’ont-elles fait? Porte donc la main
contre moi et contre ma famille!» 18 Ce jour-là, Gad vint trouver David et
lui dit: «Monte à l’aire de battage d’Aravna le Jébusien et ériges-y un
autel en l’honneur de l’Eternel.» 19 David monta donc à l’aire, suivant la
parole de Gad, conformément à ce que l’Eternel avait ordonné. 20 Aravna
regarda en bas, et il vit le roi et ses serviteurs se diriger vers lui. Il sortit
alors de l’aire et se prosterna devant le roi, le visage contre terre.
21 Aravna demanda: «Pourquoi mon seigneur le roi vient-il me trouver,
moi son serviteur?» David répondit: «C’est pour t’acheter ton aire de
battage afin d’y construire un autel en l’honneur de l’Eternel. Ainsi, le
fléau qui frappe le peuple pourra être arrêté.» 22 Aravna dit à David: «Que
mon seigneur le roi prenne l’aire et qu’il y offre les sacrifices qu’il lui
plaira! Vois! Tu peux prendre les bœufs pour l’holocauste, et les chars
avec l’attelage pour te servir de bois. 23 Je te donne le tout, roi!» Puis
Aravna dit au roi: «Que l’Eternel, ton Dieu, t’accorde sa faveur!» 24 Mais
le roi dit à Aravna: «Non! Je veux t’acheter cela à son juste prix. Je
n’offrirai pas à l’Eternel, mon Dieu, des holocaustes qui ne me coûtent
rien.» Et David acheta l’aire de battage et les bœufs pour 50 pièces
d’argent. 25 Il construisit là un autel en l’honneur de l’Eternel, et il y
offrit des holocaustes et des sacrifices de communion. Alors l’Eternel se
laissa fléchir en faveur du pays et le fléau qui frappait Israël s’arrêta.
[Retour au livre]
Philippiens 1.7
7 Il est juste que je pense cela de vous tous parce que je vous porte dans
mon cœur, vous qui participez tous à la même grâce que moi, aussi bien
dans ma détention que dans la défense et l’affermissement de l’Evangile.
[Retour au livre]
Ephésiens 4.12-13
12 Il l’a fait pour former les saints aux tâches du service en vue de
l’édification du corps de Christ, 13 jusqu’à ce que nous parvenions tous à
l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à la maturité de
l’adulte, à la mesure de la stature parfaite de Christ.
[Retour au livre]
Jean 15.17
17 Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres.
[Retour au livre]
Jean 17.24, 26
24 Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi
avec moi afin qu’ils contemplent ma gloire, la gloire que tu m’as donnée
parce que tu m’as aimé avant la création du monde. 26 Je leur ai fait
connaître ton nom et je le leur ferai connaître encore, afin que l’amour
dont tu m’as aimé soit en eux et que moi je sois en eux.» Mort et
résurrection de Jésus (18.1–21.25)
[Retour au livre]
Jean 17
1 Après ces paroles, Jésus leva les yeux vers le ciel et dit: «Père, l’heure
est venue! Révèle la gloire de ton Fils afin que ton Fils aussi] révèle ta
gloire. 2 Tu lui as donné pouvoir sur tout être humain, afin qu’il accorde la
vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. 3 Or, la vie éternelle, c’est
qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé,
Jésus-Christ. 4 J’ai révélé ta gloire sur la terre, j’ai terminé ce que tu
m’avais donné à faire. 5 Maintenant, Père, révèle toi-même ma gloire
auprès de toi en me donnant la gloire que j’avais auprès de toi avant que le
monde existe.
6 Je t’ai fait connaître aux hommes que tu m’as donnés du milieu du
monde. Ils étaient à toi et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole.
7 Maintenant ils savent que tout ce que tu m’as donné vient de toi. 8 En
effet, je leur ai donné les paroles que tu m’as données, ils les ont acceptées
et ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu
m’as envoyé. 9 C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde,
mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. 10 Tout ce qui
est à moi est à toi et ce qui est à toi est à moi, et ma gloire est manifestée
en eux. 11 Désormais je ne suis plus dans le monde, mais eux, ils sont
dans le monde, tandis que je vais vers toi. Père saint, garde-les en ton nom,
ce nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous. 12 Lorsque
j’étais avec eux dans le monde], je les gardais en ton nom. J’ai protégé
ceux que tu m’as donnés et aucun d’eux ne s’est perdu, à part le fils de
perdition afin que l’Ecriture soit accomplie. 13 Maintenant je vais vers toi
et je dis ces paroles dans le monde afin qu’ils aient en eux ma joie, une
joie complète. 14 Je leur ai donné ta parole et le monde les a détestés
parce qu’ils ne sont pas du monde, tout comme moi, je ne suis pas du
monde. 15 Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les
préserver du mal. 16 Ils ne sont pas du monde, tout comme moi, je ne suis
pas du monde. 17 Consacre-les par ta vérité! Ta parole est la vérité.
18 Tout comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai moi aussi envoyés
dans le monde, 19 et je me consacre moi-même pour eux afin qu’eux aussi
soient consacrés par la vérité.
20 Je ne prie pas pour eux seulement, mais encore pour ceux qui croiront
en moi à travers leur parole, 21 afin que tous soient un comme toi, Père, tu
es en moi et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un] en nous
pour que le monde croie que tu m’as envoyé. 22 Je leur ai donné la gloire
que tu m’as donnée afin qu’ils soient un comme nous sommes un 23 - moi
en eux et toi en moi -, afin qu’ils soient parfaitement un et qu’ainsi le
monde reconnaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu
m’as aimé. 24 Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés
soient aussi avec moi afin qu’ils contemplent ma gloire, la gloire que tu
m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la création du monde. 25 Père
juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont
reconnu que tu m’as envoyé. 26 Je leur ai fait connaître ton nom et je le
leur ferai connaître encore, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux
et que moi je sois en eux.» Mort et résurrection de Jésus (18.1–21.25)
[Retour au livre]
Hébreux 10.24
24 Veillons les uns sur les autres pour nous inciter à l’amour et à de belles
œuvres.
[Retour au livre]
Colossiens 1.20
20 Il a voulu par Christ tout réconcilier avec lui-même, aussi bien ce qui
est sur la terre que ce qui est dans le ciel, en faisant la paix à travers lui,
par son sang versé sur la croix.
[Retour au livre]
Ephésiens 1.10; 1.22
10 pour le mettre à exécution lorsque le moment serait vraiment venu, à
savoir de tout réunir sous l’autorité du Messie, aussi bien ce qui est dans le
ciel que ce qui est sur la terre. 22 Il a tout mis sous ses pieds et il l’a donné
pour chef suprême à l’Eglise
[Retour au livre]
Malachie 3.16
16 Alors ceux qui craignent l’Eternel se parlèrent l’un à l’autre; l’Eternel
fut attentif, et il écouta. Un livre de souvenir fut écrit devant lui pour ceux
qui craignent l’Eternel et qui respectent son nom.
[Retour au livre]
Jean 17.10
10 Tout ce qui est à moi est à toi et ce qui est à toi est à moi, et ma gloire
est manifestée en eux.
[Retour au livre]
Galates 2.20
20 J’ai été crucifié avec Christ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui
vit en moi; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi
au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est donné lui-même pour moi.
[Retour au livre]
2 Corinthiens 12.9-10
9 et il m’a dit: «Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la
faiblesse.» Aussi, je me montrerai bien plus volontiers fier de mes
faiblesses afin que la puissance de Christ repose sur moi. 10 C’est
pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les insultes, dans les
détresses, dans les persécutions, dans les angoisses pour Christ, car quand
je suis faible, c’est alors que je suis fort.
[Retour au livre]
2 Corinthiens 12.8-9
8 Trois fois j’ai supplié le Seigneur de l’éloigner de moi, 9 et il m’a dit:
«Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse.»
Aussi, je me montrerai bien plus volontiers fier de mes faiblesses afin que
la puissance de Christ repose sur moi.
[Retour au livre]
1 Samuel 18.5
5 David partait en campagne et il réussissait partout où l’envoyait Saül.
Celui-ci le mit à la tête des hommes de guerre, et il plaisait à tout le
peuple, même aux serviteurs de Saül.
[Retour au livre]
Genèse 37; 39–41
1 Quant à Jacob, il s’installa dans le pays de Canaan, là où son père avait
séjourné. 2 Voici la lignée de Jacob. A l’âge de 17 ans, Joseph prenait soin
du troupeau avec ses frères. Le garçon était en compagnie des fils de Bilha
et de Zilpa, les femmes de son père, et il rapportait leurs mauvais propos à
leur père. 3 Israël aimait Joseph plus que tous ses autres fils parce qu’il
l’avait eu dans sa vieillesse, et il lui fit un habit de plusieurs couleurs.
4 Ses frères remarquèrent que leur père l’aimait plus qu’eux tous et se
mirent à le détester. Ils étaient incapables de lui parler sans agressivité.
5 Joseph fit un rêve, et il le raconta à ses frères qui le détestèrent encore
plus. 6 Il leur dit: «Ecoutez donc le rêve que j’ai fait! 7 Nous étions en
train d’attacher des gerbes au milieu des champs, et voici que ma gerbe
s’est dressée et est même restée debout. Vos gerbes l’ont alors entourée et
se sont prosternées devant elle.» 8 Ses frères lui dirent: «Est-ce que tu vas
vraiment régner sur nous? Est-ce que tu vas nous gouverner?» Ils le
détestèrent encore plus à cause de ses rêves et de ses paroles. 9 Joseph fit
encore un autre rêve, et il le raconta à ses frères. Il dit: «J’ai fait encore un
rêve: le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi.» 10 Il le
raconta à son père et à ses frères. Son père lui fit des reproches et lui dit:
«Que signifie le rêve que tu as fait? Faut-il que nous venions, moi, ta mère
et tes frères, nous prosterner jusqu’à terre devant toi?» 11 Ses frères se
montrèrent jaloux de lui, mais son père garda le souvenir de cela. 12 Les
frères de Joseph étaient allés s’occuper du troupeau de leur père à Sichem.
13 Israël dit à Joseph: «Tes frères ne s’occupent-ils pas du troupeau à
Sichem? Vas-y! Je veux t’envoyer vers eux.» Il lui répondit: «Me voici!»
14 Israël lui dit: «Va donc voir si tes frères sont en bonne santé et si le
troupeau est en bon état; tu m’en rapporteras des nouvelles.» Il le fit ainsi
partir de la vallée d’Hébron. Joseph se rendit à Sichem. 15 Un homme le
rencontra alors qu’il errait dans la campagne et lui demanda: «Que
cherches-tu?» 16 Joseph répondit: «Ce sont mes frères que je cherche. Dis-
moi donc où ils gardent le troupeau.» 17 L’homme dit: «Ils sont partis
d’ici. En effet, je les ai entendus dire: ‘Allons à Dothan.’» Joseph partit
sur les traces de ses frères, et il les trouva à Dothan. 18 Ils le virent de loin
et, avant qu’il ne soit près d’eux, ils complotèrent de le faire mourir. 19 Ils
se dirent l’un à l’autre: «Voici le rêveur qui arrive! 20 Allons-y
maintenant! Tuons-le et jetons-le dans une des citernes. Nous dirons
qu’une bête féroce l’a dévoré et nous verrons ce que deviendront ses
rêves.» 21 Ruben entendit cela et il le délivra de leurs mains. Il dit:
«N’attentons pas à sa vie!» 22 Il leur dit encore: «Ne versez pas de sang!
Jetez-le dans cette citerne qui est dans le désert et ne portez pas la main
contre lui!» Il avait l’intention de le délivrer de leurs mains pour le faire
retourner vers son père. 23 Lorsque Joseph fut arrivé vers ses frères, ils le
dépouillèrent de son habit, de l’habit de plusieurs couleurs qu’il portait.
24 Ils s’emparèrent de lui et le jetèrent dans la citerne. Celle-ci était vide:
il n’y avait pas d’eau. 25 Ils s’assirent ensuite pour manger. Levant les
yeux, ils virent une caravane d’Ismaélites qui venaient de Galaad. Leurs
chameaux étaient chargés d’aromates, de baume et de myrrhe qu’ils
transportaient en Egypte. 26 Juda dit alors à ses frères: «Que gagnerons-
nous à tuer notre frère et à cacher son sang? 27 Venez, vendons-le aux
Ismaélites et ne portons pas la main sur lui, car il est notre frère, il est de
notre chair.» Ses frères l’écoutèrent. 28 Au passage des marchands
madianites, ils tirèrent et firent remonter Joseph de la citerne, et ils le
vendirent pour 20 pièces d’argent aux Ismaélites qui l’emmenèrent en
Egypte. 29 Lorsque Ruben revint à la citerne, il constata que Joseph n’y
était plus. Il déchira ses vêtements, 30 retourna vers ses frères et dit: «Il
n’est plus là! Et moi, où puis-je aller?» 31 Ils prirent alors l’habit de
Joseph, tuèrent un bouc et plongèrent l’habit dans le sang. 32 Ils
envoyèrent l’habit de plusieurs couleurs à leur père avec ce message:
«Voici ce que nous avons trouvé. Reconnais donc si c’est l’habit de ton fils
ou non.» 33 Jacob le reconnut et dit: «C’est l’habit de mon fils! Une bête
féroce l’a dévoré, Joseph a été mis en pièces!» 34 Jacob déchira ses
vêtements, il mit un sac sur sa taille et il mena longtemps le deuil sur son
fils. 35 Tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler, mais il
refusait d’être consolé. Il disait: «C’est dans le deuil que je descendrai
vers mon fils au séjour des morts», et il pleurait son fils. 36 Quant aux
Madianites, ils vendirent Joseph en Egypte à Potiphar, un officier du
pharaon qui était chef des gardes. 1 Quant à Joseph, on l’avait fait
descendre en Egypte et Potiphar, l’officier du pharaon qui était chef des
gardes, un Egyptien, l’avait acheté aux Ismaélites qui l’y avaient fait
descendre. 2 L’Eternel fut avec Joseph et la réussite l’accompagna. Il
habitait dans la maison de son maître égyptien. 3 Son maître vit que
l’Eternel était avec lui et que tout ce qu’il entreprenait, l’Eternel le faisait
réussir entre ses mains, 4 et Joseph trouva grâce aux yeux de son maître: il
l’employa à son service, l’établit responsable de sa maison et lui confia
tous ses biens. 5 Dès que Potiphar l’eut établi responsable de sa maison et
de tous ses biens, l’Eternel bénit la maison de cet Egyptien à cause de
Joseph, et la bénédiction de l’Eternel reposa sur tous ses biens, que ce soit
à la maison ou aux champs. 6 Il abandonna tous ses biens entre les mains
de Joseph et il ne prenait connaissance de rien avec lui, sauf de sa propre
nourriture. Or, Joseph était beau à tout point de vue. 7 Après cela, la
femme de son maître porta les yeux sur Joseph et dit: «Couche avec moi!»
8 Il refusa et lui dit: «Mon maître ne prend connaissance de rien avec moi
dans la maison, il m’a confié tous ses biens. 9 Personne n’est plus grand
que moi dans cette maison et il ne m’a rien interdit, sauf toi parce que tu
es sa femme. Comment pourrais-je commettre un aussi grand mal et
pécher contre Dieu?» 10 Elle parlait tous les jours à Joseph, mais il ne
l’écoutait pas et refusait de coucher avec elle, d’être avec elle. 11 Un jour,
il était entré dans la maison pour accomplir son travail et il n’y avait là
aucun des gens de la maison. 12 Elle l’attrapa par son habit en disant:
«Couche avec moi!» Il lui laissa son habit dans la main et sortit.
13 Lorsqu’elle vit qu’il lui avait laissé son habit dans la main et qu’il
s’était enfui dehors, 14 elle appela les gens de sa maison et leur dit:
«Regardez! Il nous a amené un Hébreu pour abuser de nous. Cet homme
s’est approché de moi pour coucher avec moi, mais j’ai poussé de grands
cris. 15 Quand il a entendu que je me mettais à crier, il a laissé son habit à
côté de moi et est sorti.» 16 Elle posa l’habit de Joseph à côté d’elle
jusqu’à ce que son maître rentre à la maison, 17 et elle lui tint alors ce
discours: «L’esclave hébreu que tu nous as amené s’est approché de moi
pour abuser de moi. 18 Comme je me suis mise à crier, il a laissé son habit
à côté de moi et s’est enfui dehors.» 19 En entendant les affirmations de sa
femme qui lui disait: «Voilà ce que m’a fait ton esclave», le maître de
Joseph fut enflammé de colère. 20 Il s’empara de Joseph et le mit en
prison, à l’endroit où les prisonniers du roi étaient enfermés. Il resta donc
là, en prison. 21 L’Eternel fut avec Joseph et étendit sa bonté sur lui. Il lui
fit gagner la faveur du chef de la prison. 22 Celui-ci plaça sous son
autorité tous les détenus qui étaient dans la prison, et tout ce qu’on y
faisait passait par lui. 23 Le chef de la prison ne s’occupait pas du tout de
ce qui était sous la responsabilité de Joseph, parce que l’Eternel était avec
lui et faisait réussir ce qu’il entreprenait. 1 Après cela, le responsable des
boissons et le boulanger du roi d’Egypte commirent une faute envers leur
seigneur, le roi d’Egypte. 2 Le pharaon fut irrité contre ses deux officiers,
le grand responsable des boissons et le chef des boulangers. 3 Il les fit
mettre dans la maison du chef des gardes, dans la prison, à l’endroit où
Joseph était enfermé. 4 Le chef des gardes les confia à Joseph, qui fit le
service auprès d’eux. Ils passèrent un certain temps en prison. 5 Une
même nuit, le responsable des boissons et le boulanger du roi d’Egypte qui
étaient enfermés dans la prison firent tous les deux un rêve, chacun le sien
avec son explication propre. 6 Joseph vint le matin vers eux et vit qu’ils
étaient tristes. 7 Alors il demanda aux officiers du pharaon qui étaient
avec lui dans la prison de son maître: «Pourquoi avez-vous mauvaise mine
aujourd’hui?» 8 Ils lui répondirent: «Nous avons fait un rêve et il n’y a
personne pour l’expliquer.» Joseph leur dit: «N’est-ce pas à Dieu
qu’appartiennent les explications? Racontez-moi donc votre rêve.» 9 Le
grand responsable des boissons raconta son rêve à Joseph. Il lui dit: «Dans
mon rêve, il y avait un cep de vigne devant moi. 10 Ce cep portait trois
sarments. Quand il a bourgeonné, sa fleur s’est développée et ses grappes
ont donné des raisins mûrs. 11 La coupe du pharaon était dans ma main.
J’ai pris les raisins, je les ai pressés dans la coupe du pharaon et j’ai mis la
coupe dans la main du pharaon.» 12 Joseph lui dit: «Voici l’explication.
Les trois sarments représentent trois jours. 13 Encore trois jours et le
pharaon t’élèvera bien haut et te rétablira dans tes fonctions. Tu mettras la
coupe dans la main du pharaon, comme tu en avais l’habitude lorsque tu
étais son responsable des boissons. 14 Cependant, souviens-toi de moi
quand tu seras heureux et fais preuve de bonté envers moi: parle en ma
faveur au pharaon et fais-moi sortir de cette maison. 15 En effet, j’ai été
arraché au pays des Hébreux, et même ici je n’ai rien fait qui mérite la
prison.» 16 Voyant que Joseph avait donné une explication favorable, le
chef des boulangers dit: «Dans mon rêve, il y avait aussi trois corbeilles de
pain blanc sur ma tête. 17 Dans la corbeille supérieure, il y avait des plats
cuits au four de toute sorte pour le pharaon, et les oiseaux les mangeaient
dans la corbeille au-dessus de ma tête.» 18 Joseph répondit: «Voici
l’explication. Les trois corbeilles représentent trois jours. 19 Encore trois
jours et le pharaon t’élèvera bien trop haut pour toi: il te fera pendre à un
bois et les oiseaux mangeront ton corps.» 20 Trois jours plus tard, le jour
de son anniversaire, le pharaon organisa un festin pour tous ses serviteurs
et il éleva bien haut le grand responsable des boissons ainsi que le chef des
boulangers au milieu de ses serviteurs: 21 il rétablit le grand responsable
des boissons dans ses fonctions pour qu’il mette la coupe dans la main du
pharaon, 22 mais il fit pendre le chef des boulangers, conformément à
l’explication que Joseph leur avait donnée. 23 Le grand responsable des
boissons ne se souvint pas de Joseph. Il l’oublia. 1 Au bout de 2 ans, le
pharaon fit un rêve dans lequel il se tenait près du fleuve. 2 Alors sept
vaches belles et grasses sortirent du fleuve et se mirent à brouter dans la
prairie. 3 Sept autres vaches laides et maigres sortirent du fleuve après
elles et se tinrent à côté d’elles au bord du fleuve. 4 Les vaches laides et
maigres mangèrent les sept vaches belles et grasses. Puis le pharaon se
réveilla. 5 Il se rendormit et fit un second rêve: sept épis gros et beaux
montaient sur une même tige. 6 Sept épis maigres et brûlés par le vent
d’est poussèrent après eux. 7 Les épis maigres engloutirent les sept épis
gros et pleins. Puis le pharaon se réveilla. Voilà quel était le rêve. 8 Le
matin, le pharaon eut l’esprit troublé et il fit appeler tous les magiciens et
tous les sages de l’Egypte. Il leur raconta ses rêves, mais personne ne put
les lui expliquer. 9 Alors le grand responsable des boissons prit la parole et
dit au pharaon: «Je vais rappeler aujourd’hui le souvenir de ma faute.
10 Le pharaon s’était irrité contre ses serviteurs, et il m’avait fait mettre
en prison dans la maison du chef des gardes, ainsi que le chef des
boulangers. 11 Nous avons tous les deux fait un rêve au cours d’une même
nuit, et chacun de nous a reçu une explication en rapport avec le rêve qu’il
avait fait. 12 Il y avait là avec nous un jeune Hébreu, un esclave du chef
des gardes. Nous lui avons raconté nos rêves et il nous les a expliqués.
13 Tout s’est produit conformément à l’explication qu’il nous avait
donnée: le pharaon m’a rétabli dans mes fonctions et a fait pendre le chef
des boulangers.» 14 Le pharaon fit appeler Joseph. On s’empressa de le
faire sortir de prison. Il se rasa, changea de vêtements et se rendit vers le
pharaon. 15 Le pharaon dit à Joseph: «J’ai fait un rêve. Personne ne peut
l’expliquer, et j’ai appris à ton sujet que tu peux expliquer un rêve après
l’avoir entendu.» 16 Joseph répondit au pharaon: «Ce n’est pas moi, c’est
Dieu qui donnera une réponse favorable au pharaon.» 17 Le pharaon dit
alors à Joseph: «Dans mon rêve, je me tenais sur le bord du fleuve.
18 Alors sept vaches grasses et belles sont sorties du fleuve et se sont
mises à brouter dans la prairie. 19 Sept autres vaches sont sorties après
elles, maigres, très laides et décharnées; je n’en ai pas vu d’aussi laides
dans toute l’Egypte. 20 Les vaches décharnées et laides ont mangé les sept
premières vaches qui étaient grasses. 21 Elles les ont englouties dans leur
ventre sans qu’on s’aperçoive qu’elles y étaient entrées: leur apparence
était aussi laide qu’avant. Puis je me suis réveillé. 22 J’ai vu encore en
rêve sept épis pleins et beaux qui montaient sur une même tige. 23 Sept
épis vides, maigres, brûlés par le vent d’est, ont poussé après eux. 24 Les
épis maigres ont englouti les sept beaux épis. Je l’ai dit aux magiciens,
mais personne ne m’a donné l’explication.» 25 Joseph dit au pharaon: «Ce
qu’a rêvé le pharaon correspond à un seul événement. Dieu a révélé au
pharaon ce qu’il va faire. 26 Les sept belles vaches sont sept années, et les
sept beaux épis aussi: c’est un seul rêve. 27 Les sept vaches décharnées et
laides sorties après les premières sont sept années, tout comme les sept
épis vides brûlés par le vent d’est. Ce sont sept années de famine. 28 C’est
comme je viens de le dire au pharaon, Dieu montre au pharaon ce qu’il va
faire: 29 il y aura sept années de grande abondance dans toute l’Egypte;
30 sept années de famine les suivront, et l’on oubliera toute cette
abondance en Egypte. La famine détruira le pays. 31 Cette famine qui
suivra sera si forte qu’on ne s’apercevra plus de l’abondance dans le pays.
32 Si le pharaon a vu le rêve se répéter, c’est que la décision est ferme de
la part de Dieu et qu’il la mettra rapidement en œuvre.
33 Maintenant, que le pharaon choisisse un homme intelligent et sage et
qu’il le mette à la tête de l’Egypte. 34 Que le pharaon établisse des
commissaires sur le pays pour prélever un cinquième des récoltes de
l’Egypte pendant les sept années d’abondance. 35 Qu’ils rassemblent tous
les produits de ces bonnes années à venir, qu’ils amassent, sous l’autorité
du pharaon, du blé et des vivres dans les villes et qu’ils en aient la garde.
36 Ces provisions formeront une réserve pour le pays, pour les sept années
de famine qui frapperont l’Egypte, afin que le pays ne soit pas détruit par
la famine.» 37 Ces paroles plurent au pharaon et à tous ses serviteurs.
38 Le pharaon dit à ses serviteurs: «Pourrions-nous trouver un homme tel
que celui-ci, qui a en lui l’Esprit de Dieu?» 39 Et le pharaon dit à Joseph:
«Puisque Dieu t’a fait connaître tout cela, il n’y a personne qui soit aussi
intelligent et aussi sage que toi. 40 Tu seras responsable de ma maison et
tout mon peuple obéira à tes ordres. Le trône seul m’élèvera au-dessus de
toi.» 41 Le pharaon dit à Joseph: «Vois, je te donne le commandement de
toute l’Egypte.» 42 Le pharaon retira l’anneau de son doigt et le passa au
doigt de Joseph. Il lui donna des habits en fin lin et lui mit un collier d’or
au cou. 43 Il le fit monter sur le char qui suivait le sien et l’on criait
devant lui: «A genoux!» C’est ainsi que le pharaon lui donna le
commandement de toute l’Egypte. 44 Il dit encore à Joseph: «C’est moi
qui suis le pharaon, mais sans ton accord personne ne lèvera la main ni le
pied dans toute l’Egypte.» 45 Le pharaon appela Joseph Tsaphnath-
Paenéach et lui donna pour femme Asnath, fille de Poti-Phéra, le prêtre
d’On. Joseph partit pour visiter l’Egypte. 46 Il était âgé de 30 ans lorsqu’il
se présenta devant le pharaon, le roi d’Egypte. Il quitta le pharaon et
parcourut toute l’Egypte. 47 Pendant les sept années de fertilité, la terre
rapporta abondamment. 48 Joseph rassembla tous les produits de ces sept
années en Egypte. Il entreposa des vivres dans les villes en mettant à
l’intérieur de chaque ville les produits des campagnes environnantes.
49 Joseph amassa du blé comme le sable de la mer: en quantité si
considérable que l’on cessa de compter parce qu’il n’y avait plus de
nombre. 50 Avant les années de famine, Joseph eut deux fils que lui donna
Asnath, fille de Poti-Phéra, le prêtre d’On. 51 Joseph appela l’aîné
Manassé, car, dit-il, «Dieu m’a fait oublier toutes mes peines et toute ma
famille.» 52 Et il appela le second Ephraïm, car, dit-il, «Dieu m’a donné
des enfants dans le pays de mon malheur.» 53 Les sept années d’abondance
qu’il y eut en Egypte passèrent, 54 et les sept années de famine
commencèrent à venir, comme Joseph l’avait annoncé. La famine régna
dans tous les pays, mais dans toute l’Egypte il y avait du pain. 55 Quand
toute l’Egypte commença aussi à avoir faim, le peuple cria au pharaon
pour avoir du pain. Le pharaon dit à tous les Egyptiens: «Allez vers Joseph
et faites ce qu’il vous dira.» 56 La famine régnait sur tout le pays. Joseph
ouvrit tous les centres d’approvisionnement et vendit du blé aux
Egyptiens, car la famine était forte en Egypte. 57 On arrivait de tous les
pays en Egypte pour acheter du blé à Joseph, car la famine était forte
partout.
[Retour au livre]
Job 1.20-21
20 Job se leva alors, déchira son manteau et se rasa la tête. Puis il se jeta
par terre, se prosterna 21 et dit: «C’est nu que je suis sorti du ventre de ma
mère, et c’est nu que je repartirai. L’Eternel a donné et l’Eternel a repris.
Que le nom de l’Eternel soit béni!»
[Retour au livre]
Job 1.22; 2.10
22 Dans tout cela, Job ne pécha pas, il n’attribua rien d’inapproprié à Dieu.
10 Mais Job lui répondit: «Tu tiens le langage d’une folle. Nous acceptons
le bien de la part de Dieu, et nous n’accepterions pas aussi le mal?» Dans
tout cela, Job ne pécha pas par ses lèvres.
[Retour au livre]
Job 1.8; 2.3
8 L’Eternel dit à Satan: «As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n’y a
personne comme lui sur la terre. C’est un homme intègre et droit. Il craint
Dieu et se détourne du mal.» 3 L’Eternel dit à Satan: «As-tu remarqué mon
serviteur Job? Il n’y a personne comme lui sur la terre. C’est un homme
intègre et droit. Il craint Dieu et se détourne du mal. Il persévère dans son
intégrité et c’est sans raison que tu m’incites à le perdre.»
[Retour au livre]
Jacques 1.2-4
2 Mes frères et sœurs, considérez comme un sujet de joie complète les
diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, 3 sachant que la
mise à l’épreuve de votre foi produit la persévérance. 4 Mais il faut que la
persévérance accomplisse parfaitement sa tâche afin que vous soyez
parfaitement qualifiés, sans défaut, et qu’il ne vous manque rien.
[Retour au livre]
Luc 14.26
26 «Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa
femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne
peut pas être mon disciple.
[Retour au livre]
Luc 2.49
49 Il leur dit: «Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu’il faut
que je m’occupe des affaires de mon Père?»
[Retour au livre]
Matthieu 6.16
16 Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air triste comme les hypocrites.
En effet, ils présentent un visage tout défait pour montrer aux hommes
qu’ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils ont leur récompense.
[Retour au livre]
Jean 12.3
3 Marie prit un demi-litre d’un parfum de nard pur très cher, en versa sur
les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux; la maison fut
remplie de l’odeur du parfum.
[Retour au livre]
Psaume 108.6-7
6 Elève-toi au-dessus du ciel, ô Dieu, et que ta gloire soit sur toute la
terre! 7 Afin que tes bien-aimés soient délivrés, sauve-les par ta main
droite et exauce-moi!
[Retour au livre]
Jean 17.1
1 Après ces paroles, Jésus leva les yeux vers le ciel et dit: «Père, l’heure
est venue! Révèle la gloire de ton Fils afin que ton Fils aussi] révèle ta
gloire.
[Retour au livre]
Matthieu 6.9-10
9 Voici donc comment vous devez prier: ‘Notre Père céleste! Que la
sainteté de ton nom soit respectée, 10 que ton règne vienne, que ta volonté
soit faite sur la terre comme au ciel.
[Retour au livre]
Philippiens 1.9-11
9 Et voici ce que je demande dans mes prières: c’est que votre amour
augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence 10 pour
que vous puissiez discerner ce qui est essentiel. Ainsi vous serez purs et
irréprochables pour le jour de Christ, 11 remplis du fruit de justice qui
vient par Jésus-Christ à la gloire et à la louange de Dieu.
[Retour au livre]
Psaume 75.2
2 Nous te louons, ô Dieu, nous te louons. Ton nom est dans nos bouches,
nous proclamons tes merveilles.
[Retour au livre]
1 Pierre 1.22
22 Vous avez purifié votre âme en obéissant par l’Esprit] à la vérité pour
avoir un amour fraternel sincère; aimez-vous donc ardemment les uns les
autres d’un cœur pur.
[Retour au livre]
2 Corinthiens 4.6
6 En effet, le Dieu qui a ordonné que la lumière brille du sein des ténèbres
a aussi fait briller sa lumière dans notre cœur pour faire resplendir la
connaissance de la gloire de Dieu dans la personne de Jésus-]Christ.
[Retour au livre]
Genèse 1.3
3 Dieu dit: «Qu’il y ait de la lumière!» et il y eut de la lumière.
[Retour au livre]
Jean 16.13-14
13 Quand le défenseur sera venu, l’Esprit de la vérité, il vous conduira
dans toute la vérité, car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce
qu’il aura entendu et vous annoncera les choses à venir. 14 Il révélera ma
gloire parce qu’il prendra de ce qui est à moi et vous l’annoncera.
[Retour au livre]
Romains 15.30
30 Je vous en supplie, frères et sœurs, par notre Seigneur Jésus-Christ et
par l’amour de l’Esprit, combattez avec moi en adressant à Dieu des
prières en ma faveur.
[Retour au livre]
Romains 5.5
5 Or cette espérance ne trompe pas, parce que l’amour de Dieu est déversé
dans notre cœur par le Saint-Esprit qui nous a été donné.
[Retour au livre]
Jean 17
1 Après ces paroles, Jésus leva les yeux vers le ciel et dit: «Père, l’heure
est venue! Révèle la gloire de ton Fils afin que ton Fils aussi] révèle ta
gloire. 2 Tu lui as donné pouvoir sur tout être humain, afin qu’il accorde la
vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. 3 Or, la vie éternelle, c’est
qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé,
Jésus-Christ. 4 J’ai révélé ta gloire sur la terre, j’ai terminé ce que tu
m’avais donné à faire. 5 Maintenant, Père, révèle toi-même ma gloire
auprès de toi en me donnant la gloire que j’avais auprès de toi avant que le
monde existe.
6 Je t’ai fait connaître aux hommes que tu m’as donnés du milieu du
monde. Ils étaient à toi et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole.
7 Maintenant ils savent que tout ce que tu m’as donné vient de toi. 8 En
effet, je leur ai donné les paroles que tu m’as données, ils les ont acceptées
et ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu
m’as envoyé. 9 C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde,
mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. 10 Tout ce qui
est à moi est à toi et ce qui est à toi est à moi, et ma gloire est manifestée
en eux. 11 Désormais je ne suis plus dans le monde, mais eux, ils sont
dans le monde, tandis que je vais vers toi. Père saint, garde-les en ton nom,
ce nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous. 12 Lorsque
j’étais avec eux dans le monde], je les gardais en ton nom. J’ai protégé
ceux que tu m’as donnés et aucun d’eux ne s’est perdu, à part le fils de
perdition afin que l’Ecriture soit accomplie. 13 Maintenant je vais vers toi
et je dis ces paroles dans le monde afin qu’ils aient en eux ma joie, une
joie complète. 14 Je leur ai donné ta parole et le monde les a détestés
parce qu’ils ne sont pas du monde, tout comme moi, je ne suis pas du
monde. 15 Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les
préserver du mal. 16 Ils ne sont pas du monde, tout comme moi, je ne suis
pas du monde. 17 Consacre-les par ta vérité! Ta parole est la vérité.
18 Tout comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai moi aussi envoyés
dans le monde, 19 et je me consacre moi-même pour eux afin qu’eux aussi
soient consacrés par la vérité.
20 Je ne prie pas pour eux seulement, mais encore pour ceux qui croiront
en moi à travers leur parole, 21 afin que tous soient un comme toi, Père, tu
es en moi et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un] en nous
pour que le monde croie que tu m’as envoyé. 22 Je leur ai donné la gloire
que tu m’as donnée afin qu’ils soient un comme nous sommes un 23 - moi
en eux et toi en moi -, afin qu’ils soient parfaitement un et qu’ainsi le
monde reconnaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu
m’as aimé. 24 Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés
soient aussi avec moi afin qu’ils contemplent ma gloire, la gloire que tu
m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la création du monde. 25 Père
juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont
reconnu que tu m’as envoyé. 26 Je leur ai fait connaître ton nom et je le
leur ferai connaître encore, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux
et que moi je sois en eux.» Mort et résurrection de Jésus (18.1–21.25)
[Retour au livre]
Jean 17.24
24 Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi
avec moi afin qu’ils contemplent ma gloire, la gloire que tu m’as donnée
parce que tu m’as aimé avant la création du monde.
[Retour au livre]
Jean 17.23
23 - moi en eux et toi en moi -, afin qu’ils soient parfaitement un et
qu’ainsi le monde reconnaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés
comme tu m’as aimé.
[Retour au livre]
Colossiens 1.10
10 pour marcher d’une manière digne du Seigneur et lui plaire
entièrement. Vous aurez pour fruits toutes sortes d’œuvres bonnes et vous
progresserez dans la connaissance de Dieu,
[Retour au livre]
Jean 3.16
16 En effet, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin
que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.
[Retour au livre]
Colossiens 1.15-20
15 Le Fils est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.
16 En effet, c’est en lui que tout a été créé dans le ciel et sur la terre, le
visible et l’invisible, trônes, souverainetés, dominations, autorités. Tout a
été créé par lui et pour lui. 17 Il existe avant toutes choses et tout subsiste
en lui. 18 Il est la tête du corps qu’est l’Eglise; il est le commencement, le
premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. 19 En effet,
Dieu a voulu que toute sa plénitude habite en lui. 20 Il a voulu par Christ
tout réconcilier avec lui-même, aussi bien ce qui est sur la terre que ce qui
est dans le ciel, en faisant la paix à travers lui, par son sang versé sur la
croix.
[Retour au livre]
Galates 5.22
22 Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la
bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi.
[Retour au livre]
Jean 3.16
16 En effet, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin
que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.
[Retour au livre]
Jean 5.42
42 Mais je vous connais: vous n’avez pas l’amour de Dieu en vous.
[Retour au livre]
Romains 5.5
5 Or cette espérance ne trompe pas, parce que l’amour de Dieu est déversé
dans notre cœur par le Saint-Esprit qui nous a été donné.
[Retour au livre]
1 Jean 4.8
8 Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour.
[Retour au livre]
2 Pierre 1.19
19 et nous considérons comme d’autant plus certaine la parole des
prophètes. Vous faites bien de lui prêter attention comme à une lampe qui
brille dans un lieu obscur jusqu’à ce que le jour commence à poindre et
que l’étoile du matin se lève dans votre cœur.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 14.5, 19
5 Je désire que vous parliez tous en langues, mais encore plus que vous
prophétisiez. Celui qui prophétise est plus important que celui qui parle en
langues, à moins que ce dernier n’interprète pour que l’Eglise reçoive une
édification. 19 Mais, dans l’Eglise, j’aime mieux dire 5 paroles avec mon
intelligence afin d’instruire aussi les autres, plutôt que 10’000 paroles en
langue.
[Retour au livre]
Colossiens 3; 4
1 Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, recherchez les choses d’en
haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. 2 Attachez-vous aux réalités
d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. 3 En effet, vous avez connu
la mort et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. 4 Quand Christ, notre
vie, apparaîtra, alors vous apparaîtrez aussi avec lui dans la gloire. 5 Faites
donc mourir en vous ce qui est terrestre: l’immoralité sexuelle, l’impureté,
les passions, les mauvais désirs et la soif de posséder, qui est une idolâtrie.
6 C’est à cause de cela que la colère de Dieu vient sur les hommes
rebelles]. 7 Vous aussi autrefois, lorsque vous viviez parmi eux, vous
marchiez dans ces péchés. 8 Mais maintenant, renoncez à tout cela, à la
colère, à la fureur, à la méchanceté, à la calomnie, aux grossièretés qui
pourraient sortir de votre bouche. 9 Ne vous mentez pas les uns aux autres,
car vous vous êtes dépouillés du vieil homme et de ses manières d’agir,
10 vous avez revêtu l’homme nouveau qui se renouvelle pour parvenir à la
vraie connaissance, conformément à l’image de celui qui l’a créé. 11 Il n’y
a plus ni Juif ni non-Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni étranger, ni
sauvage, ni esclave ni homme libre, mais Christ est tout et en tous.
12 Ainsi donc, en tant qu’êtres choisis par Dieu, saints et bien-aimés,
revêtez-vous de sentiments de compassion, de bonté, d’humilité, de
douceur, de patience. 13 Supportez-vous les uns les autres et, si l’un de
vous a une raison de se plaindre d’un autre, pardonnez-vous
réciproquement. Tout comme Christ vous a pardonné, pardonnez-vous
aussi. 14 Mais par-dessus tout cela, revêtez-vous de l’amour, qui est le
lien de la perfection. 15 Que la paix de Christ, à laquelle vous avez été
appelés pour former un seul corps, règne dans votre cœur. Et soyez
reconnaissants. 16 Que la parole de Christ habite en vous dans toute sa
richesse! Instruisez-vous et avertissez-vous les uns les autres en toute
sagesse par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels,
chantez pour le Seigneur de tout votre cœur sous l’inspiration de la grâce.
17 Et quoi que vous fassiez, en parole ou en acte, faites tout au nom du
Seigneur Jésus en exprimant par lui votre reconnaissance à Dieu le Père.
18 Femmes, soumettez-vous à votre mari comme il convient dans le
Seigneur. 19 Maris, aimez votre femme et ne vous aigrissez pas contre
elle. 20 Enfants, obéissez en tout à vos parents, car cela est agréable au
Seigneur. 21 Pères, n’exaspérez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se
découragent. 22 Esclaves, obéissez en tout à vos maîtres terrestres, et pas
seulement sous leurs yeux, comme le feraient des êtres désireux de plaire
aux hommes, mais avec sincérité de cœur, dans la crainte de Dieu. 23 Tout
ce que vous faites, faites-le de tout votre cœur, comme pour le Seigneur et
non pour des hommes, 24 sachant que vous recevrez du Seigneur un
héritage pour récompense. En effet,] le Seigneur que vous servez, c’est
Christ. 25 Mais celui qui agit injustement recevra le salaire de son
injustice, et il n’y a pas de favoritisme. 1 Maîtres, accordez à vos esclaves
ce qui est juste et équitable, sachant que vous aussi vous avez un maître
dans le ciel. 2 Persévérez dans la prière, veillez-y dans une attitude de
reconnaissance. 3 Priez en même temps pour nous: que Dieu nous ouvre
une porte pour la parole afin que je puisse annoncer le mystère de Christ, à
cause duquel je suis emprisonné, 4 et que je le fasse connaître de la façon
dont je dois en parler. 5 Conduisez-vous avec sagesse envers les gens de
l’extérieur et rachetez le temps. 6 Que votre parole soit toujours pleine de
grâce et assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut
répondre à chacun. 7 Tychique, qui est notre frère bien-aimé, un serviteur
fidèle et mon compagnon de service dans le Seigneur, vous informera de
tout ce qui me concerne. 8 Je vous l’envoie exprès pour qu’il prenne de
vos nouvelles et réconforte votre cœur. 9 Je l’envoie avec Onésime, le
fidèle et bien-aimé frère qui est l’un des vôtres. Ils vous informeront de
tout ce qui se passe ici. 10 Aristarque, mon compagnon de détention, vous
salue, ainsi que Marc, le cousin de Barnabas, au sujet duquel vous avez
reçu des instructions: s’il vient chez vous, faites-lui bon accueil. 11 Jésus,
appelé Justus, vous salue aussi. Ils sont parmi les circoncis les seuls qui
travaillent avec moi pour le royaume de Dieu et ils ont été un grand
encouragement pour moi. 12 Epaphras, qui est l’un des vôtres, vous salue.
Serviteur de Jésus-]Christ, il ne cesse de combattre pour vous dans ses
prières afin que vous teniez bon, comme des hommes mûrs, pleinement
disposés à faire toute la volonté de Dieu. 13 Je lui rends en effet ce
témoignage: il se dépense sans compter pour vous, pour ceux de Laodicée
et pour ceux de Hiérapolis. 14 Luc, le médecin bien-aimé, vous salue, ainsi
que Démas. 15 Saluez les frères et sœurs qui sont à Laodicée, ainsi que
Nymphas et l’Eglise qui est dans sa maison. 16 Lorsque cette lettre aura
été lue chez vous, faites en sorte qu’elle soit aussi lue dans l’Eglise des
Laodicéens. Lisez à votre tour celle qui vous arrivera de Laodicée.
17 Dites à Archippe: «Veille sur le service que tu as reçu dans le Seigneur
afin de bien l’accomplir.» 18 Je vous salue, moi Paul, de ma propre main.
Souvenez-vous de ma condition de prisonnier. Que la grâce soit avec vous!
[Retour au livre]
Ephésiens 5; 6
1 Soyez donc les imitateurs de Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-
aimés, 2 et vivez dans l’amour en suivant l’exemple de Christ, qui nous a
aimés et qui s’est donné lui-même pour nous comme une offrande et un
sacrifice dont l’odeur est agréable à Dieu. 3 Que l’immoralité sexuelle,
l’impureté sous toutes ses formes ou la soif de posséder ne soient même
pas mentionnées parmi vous, comme il convient à des saints. 4 Qu’on
n’entende pas de paroles grossières, de propos stupides ou équivoques –
c’est inconvenant – mais plutôt des paroles de reconnaissance. 5 Vous le
savez bien en effet, aucun être immoral, impur ou toujours désireux de
posséder plus – c’est-à-dire idolâtre – n’a d’héritage dans le royaume de
Christ et de Dieu. 6 Que personne ne vous trompe par des paroles sans
fondement, car c’est pour cela que la colère de Dieu vient sur les hommes
rebelles. 7 N’ayez donc aucune part avec eux, 8 car si autrefois vous étiez
ténèbres, maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Conduisez-vous
comme des enfants de lumière! 9 Le fruit de l’Esprit consiste en effet dans
toute forme de bonté, de justice et de vérité. 10 Discernez ce qui est
agréable au Seigneur 11 et ne participez pas aux œuvres stériles des
ténèbres, mais démasquez-les plutôt. 12 En effet, ce que ces hommes font
en secret, il est même honteux d’en parler; 13 mais tout ce qui est
démasqué par la lumière apparaît clairement, car tout ce qui apparaît ainsi
est lumière. 14 C’est pourquoi il est dit: «Réveille-toi, toi qui dors, relève-
toi d’entre les morts, et Christ t’éclairera.» 15 Faites donc bien attention à
la façon dont vous vous conduisez: ne vous comportez pas comme des
fous, mais comme des sages: 16 rachetez le temps, car les jours sont
mauvais. 17 C’est pourquoi ne soyez pas stupides, mais comprenez quelle
est la volonté du Seigneur. 18 Ne vous enivrez pas de vin: cela mène à la
débauche. Soyez au contraire remplis de l’Esprit: 19 dites-vous des
psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels; chantez et célébrez de
tout votre cœur les louanges du Seigneur; 20 remerciez constamment Dieu
le Père pour tout, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ; 21 soumettez-
vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu.22 Femmes, soumettez-
vous] à votre mari comme au Seigneur, 23 car le mari est le chef de la
femme, comme Christ est le chef de l’Eglise qui est son corps et dont il est
le Sauveur. 24 Mais tout comme l’Eglise se soumet à Christ, que les
femmes aussi se soumettent en tout à leur mari. 25 Maris, aimez votre
femme comme Christ a aimé l’Eglise. Il s’est donné lui-même pour elle
26 afin de la conduire à la sainteté après l’avoir purifiée et lavée par l’eau
de la parole, 27 pour faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans
tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable. 28 C’est
ainsi que les maris doivent aimer leur femme comme leur propre corps.
Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. 29 En effet, jamais personne
n’a détesté son propre corps. Au contraire, il le nourrit et en prend soin,
tout comme le Seigneur le fait pour l’Eglise 30 parce que nous sommes les
membres de son corps, formés de sa chair et de ses os]. 31 C’est pourquoi
l’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme, et les deux
ne feront qu’un. 32 Ce mystère est grand, et je dis cela par rapport à Christ
et à l’Eglise. 33 Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-
même et que la femme respecte son mari. 1 Enfants, obéissez à vos
parents, dans le Seigneur,] car cela est juste. 2 Honore ton père et ta mère
– c’est le premier commandement accompagné d’une promesse – 3 afin
que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre.4 Quant à vous,
pères, n’irritez pas vos enfants mais élevez-les en leur donnant une
éducation et des avertissements qui viennent du Seigneur. 5 Esclaves,
obéissez à vos maîtres terrestres avec crainte et profond respect, avec
sincérité de cœur, comme à Christ. 6 Ne le faites pas seulement sous leurs
yeux, comme le feraient des êtres désireux de plaire aux hommes, mais
obéissez comme des serviteurs de Christ qui font de tout leur cœur la
volonté de Dieu. 7 Servez-les avec bonne volonté, comme si vous serviez
le Seigneur et non des hommes, 8 sachant que chacun, esclave ou homme
libre, recevra du Seigneur le bien qu’il aura lui-même fait. 9 Quant à vous,
maîtres, agissez de même envers eux et abstenez-vous de menaces,
sachant que leur maître et le vôtre est dans le ciel et que devant lui il n’y a
pas de favoritisme. 10 Enfin, mes frères et sœurs, fortifiez-vous dans le
Seigneur et dans sa force toute-puissante. 11 Revêtez-vous de toutes les
armes de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable.
12 En effet, ce n’est pas contre l’homme que nous avons à lutter, mais
contre les puissances, contre les autorités, contre les souverains de ce
monde de ténèbres, contre les esprits du mal dans les lieux célestes.
13 C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu afin de pouvoir résister
dans le jour mauvais et tenir ferme après avoir tout surmonté. 14 Tenez
donc ferme: ayez autour de votre taille la vérité en guise de ceinture;
enfilez la cuirasse de la justice; 15 mettez comme chaussures à vos pieds
le zèle pour annoncer l’Evangile de paix; 16 prenez en toute circonstance
le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre toutes les flèches
enflammées du mal; 17 faites aussi bon accueil au casque du salut et à
l’épée de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu. 18 Faites en tout temps
par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec
une entière persévérance et en priant pour tous les saints. 19 Priez pour
moi afin que, lorsque j’ouvre la bouche, la parole me soit donnée pour
faire connaître avec assurance le mystère de l’Evangile. 20 C’est pour lui
que je suis ambassadeur dans les chaînes. Priez que j’en parle avec
assurance comme je dois le faire. 21 Afin que vous connaissiez vous aussi
quelle est ma situation et ce que je fais, Tychique, le frère bien-aimé qui
est un fidèle serviteur dans le Seigneur, vous informera de tout. 22 Je
l’envoie exprès vers vous pour que vous ayez de nos nouvelles et pour
qu’il réconforte votre cœur. 23 Que la paix et l’amour avec la foi soient
donnés aux frères et sœurs de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus-
Christ! 24 Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur
Jésus-Christ d’un amour que rien ne peut corrompre!
[Retour au livre]
Galates 5.16-26
16 Voici donc ce que je dis: marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez
pas les désirs de votre nature propre. 17 En effet, la nature humaine a des
désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit a des désirs contraires à
ceux de la nature humaine. Ils sont opposés entre eux, de sorte que vous ne
pouvez pas faire ce que vous voudriez. 18 Cependant, si vous êtes conduits
par l’Esprit, vous n’êtes pas sous la loi. 19 Les œuvres de la nature
humaine sont évidentes: ce sont l’adultère,] l’immoralité sexuelle,
l’impureté, la débauche, 20 l’idolâtrie, la magie, les haines, les querelles,
les jalousies, les colères, les rivalités, les divisions, les sectes, 21 l’envie,
les meurtres,] l’ivrognerie, les excès de table et les choses semblables. Je
vous préviens, comme je l’ai déjà fait: ceux qui ont un tel comportement
n’hériteront pas du royaume de Dieu. 22 Mais le fruit de l’Esprit, c’est
l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la
douceur, la maîtrise de soi. 23 Contre de telles attitudes, il n’y a pas de loi.
24 Ceux qui appartiennent à Jésus-]Christ ont crucifié leur nature propre
avec ses passions et ses désirs. 25 Si nous vivons par l’Esprit, laissons-
nous aussi conduire par l’Esprit. 26 Ne soyons pas vaniteux en nous
provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres.
[Retour au livre]
Romains 13.12-14
12 La nuit est bien avancée, le jour approche. Débarrassons-nous donc des
œuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière. 13 Conduisons-
nous honnêtement, comme en plein jour, sans orgies ni ivrognerie, sans
immoralité ni débauche, sans dispute ni jalousie. 14 Mais revêtez-vous du
Seigneur Jésus-Christ et ne vous préoccupez pas de votre nature propre
pour satisfaire ses convoitises.
[Retour au livre]
Jean 17.26
26 Je leur ai fait connaître ton nom et je le leur ferai connaître encore, afin
que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux et que moi je sois en eux.»
Mort et résurrection de Jésus (18.1–21.25)
[Retour au livre]
Colossiens 3.14
14 Mais par-dessus tout cela, revêtez-vous de l’amour, qui est le lien de la
perfection.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 13
Si je parle les langues des hommes, et même celles des anges, mais que je
n’ai pas l’amour, je suis un cuivre qui résonne ou une cymbale qui retentit.
2 Si j’ai le don de prophétie, la compréhension de tous les mystères et
toute la connaissance, si j’ai même toute la foi jusqu’à transporter des
montagnes, mais que je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. 3 Et si je
distribue tous mes biens aux pauvres, si même je livre mon corps aux
flammes, mais que je n’ai pas l’amour, cela ne me sert à rien. 4 L’amour
est patient, il est plein de bonté; l’amour n’est pas envieux; l’amour ne se
vante pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, 5 il ne fait rien de malhonnête, il ne
cherche pas son intérêt, il ne s’irrite pas, il ne soupçonne pas le mal, 6 il
ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité; 7 il pardonne
tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. 8 L’amour ne meurt
jamais. Les prophéties disparaîtront, les langues cesseront, la connaissance
disparaîtra. 9 En effet, nous connaissons partiellement et nous
prophétisons partiellement, 10 mais quand ce qui est parfait sera venu, ce
qui est partiel disparaîtra. 11 Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un
enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant;
lorsque je suis devenu un homme, j’ai mis fin à ce qui était de l’enfant.
12 Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, de manière peu claire,
mais alors nous verrons face à face; aujourd’hui je connais partiellement,
mais alors je connaîtrai complètement, tout comme j’ai été connu.
13 Maintenant donc ces trois choses restent: la foi, l’espérance, l’amour;
mais la plus grande des trois, c’est l’amour.
[Retour au livre]
1 Pierre 5.9-10
9 Résistez-lui avec une foi inébranlable, sachant que les mêmes
souffrances sont imposées à vos frères et sœurs dans le monde. 10 Le Dieu
de toute grâce vous a appelés en Jésus-]Christ à sa gloire éternelle. Après
que vous aurez souffert un peu de temps, il vous rétablira lui-même, vous
affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.
[Retour au livre]
Hébreux 10.22
22 Approchons-nous donc avec un cœur sincère, une foi inébranlable, le
cœur purifié d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure.
Persévérance dans la foi (10.23–13.25)
[Retour au livre]
Colossiens 1.23
23 Mais il faut que vous restiez fondés et inébranlables dans la foi, sans
vous détourner de l’espérance de l’Evangile que vous avez entendu, qui a
été proclamé à toute créature sous le ciel et dont moi, Paul, je suis devenu
le serviteur.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 15.58
58 Ainsi, mes frères et sœurs bien-aimés, soyez fermes, inébranlables.
Travaillez de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre
travail n’est pas sans résultat dans le Seigneur.
[Retour au livre]
Psaume 119.27
27 Fais-moi comprendre la voie de tes décrets, et je méditerai sur tes
merveilles!
[Retour au livre]
Daniel 10.12
12 Il m’a dit: «Daniel, n’aie pas peur, car dès le premier jour où tu as eu à
cœur de comprendre et de t’humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été
entendues, et c’est à cause d’elles que je suis venu.
[Retour au livre]
Romains 10.2
2 En effet, je leur rends ce témoignage: ils ont du zèle pour Dieu, mais pas
conformément à la vraie connaissance.
[Retour au livre]
Jean 4.24
24 Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en
vérité.»
[Retour au livre]
Psaume 20.8
8 Les uns s’appuient sur leurs chars, les autres sur leurs chevaux; nous,
nous célébrons l’Eternel, notre Dieu.
[Retour au livre]
Jean 17.17, 19
17 Consacre-les par ta vérité! Ta parole est la vérité. 19 et je me consacre
moi-même pour eux afin qu’eux aussi soient consacrés par la vérité.
[Retour au livre]
Habakuk 2.14
14 En effet, *la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de
l’Eternel, tout comme le fond de la mer est recouvert par l’eau.
[Retour au livre]
Hébreux 12.1-2
1 Nous donc aussi, puisque nous sommes entourés d’une si grande nuée de
témoins, rejetons tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si
facilement, et courons avec persévérance l’épreuve qui nous est proposée.
2 Faisons-le en gardant les regards sur Jésus, qui fait naître la foi et la
mène à la perfection. En échange de la joie qui lui était réservée, il a
souffert la croix en méprisant la honte qui s’y attachait et il s’est assis à la
droite du trône de Dieu.
[Retour au livre]
Philippiens 3.12, 14
12 Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix ou que j’aie déjà atteint la
perfection, mais je cours pour tâcher de m’en emparer, puisque de moi
aussi, Jésus-Christ s’est emparé. 14 je cours vers le but pour remporter le
prix de l’appel céleste de Dieu en Jésus-Christ.
[Retour au livre]
2 Pierre 1.5-10
5 Pour cette raison même, faites tous vos efforts afin d’ajouter à votre foi
la qualité morale, à la qualité morale la connaissance, 6 à la connaissance
la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance, à la persévérance la
piété, 7 à la piété l’amitié fraternelle, à l’amitié fraternelle l’amour. 8 En
effet, si ces qualités sont en vous et se développent, elles ne vous laissent
pas inactifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.
9 Quant à celui qui ne possède pas ces qualités, il est aveuglé par sa
myopie: il oublie qu’il a été purifié de ses anciens péchés. 10 C’est
pourquoi, frères et sœurs, appliquez-vous d’autant plus à affermir l’appel
et le choix dont vous avez été l’objet, car si vous faites cela, vous ne
trébucherez jamais.
[Retour au livre]
Josué 3.15-17
15 Quand les prêtres qui portaient l’arche furent arrivés au Jourdain et que
leurs pieds se furent mouillés au bord de l’eau – le Jourdain déborde par-
dessus toutes ses rives durant tout le temps de la moisson – 16 l’eau qui
descend s’arrêta et s’accumula à une très grande distance, près de la ville
d’Adam, qui est située à côté de Tsarthan. Quant à l’eau qui descendait
vers la mer de la plaine, la mer Morte, elle fut complètement coupée. Le
peuple passa vis-à-vis de Jéricho. 17 Les prêtres qui portaient l’arche de
l’alliance de l’Eternel s’arrêtèrent de pied ferme sur le sec, au milieu du
Jourdain, pendant que tout Israël passait à pied sec, jusqu’à ce que toute la
nation ait fini de passer le Jourdain.
[Retour au livre]
Luc 5.17-20
17 Un jour, Jésus enseignait. Des pharisiens et des professeurs de la loi,
venus de tous les villages de la Galilée, de la Judée et de Jérusalem,
étaient assis là et la puissance du Seigneur se manifestait par des
guérisons. 18 Et voici que des hommes qui portaient un paralysé sur une
civière cherchaient à le faire entrer et à le placer devant Jésus. 19 Comme
ils n’avaient pas trouvé moyen de l’introduire à cause de la foule, ils
montèrent sur le toit et, par une ouverture, ils le descendirent sur sa civière
au milieu de l’assemblée, devant Jésus. 20 Voyant leur foi, Jésus dit:
«Mon ami, tes péchés te sont pardonnés.»
[Retour au livre]
2 Pierre 1.3-10
3 Sa divine puissance nous a donné tout ce qui est nécessaire à la vie et à
la piété en nous faisant connaître celui qui nous a appelés par sa propre]
gloire et par sa force. 4 Celles-ci nous assurent les plus grandes et les plus
précieuses promesses. Ainsi, grâce à elles, vous pouvez fuir la corruption
qui existe dans le monde par la convoitise et devenir participants de la
nature divine. 5 Pour cette raison même, faites tous vos efforts afin
d’ajouter à votre foi la qualité morale, à la qualité morale la connaissance,
6 à la connaissance la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance,
à la persévérance la piété, 7 à la piété l’amitié fraternelle, à l’amitié
fraternelle l’amour. 8 En effet, si ces qualités sont en vous et se
développent, elles ne vous laissent pas inactifs ni stériles pour la
connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. 9 Quant à celui qui ne
possède pas ces qualités, il est aveuglé par sa myopie: il oublie qu’il a été
purifié de ses anciens péchés. 10 C’est pourquoi, frères et sœurs,
appliquez-vous d’autant plus à affermir l’appel et le choix dont vous avez
été l’objet, car si vous faites cela, vous ne trébucherez jamais.
[Retour au livre]
Jacques 4.4
4 Adultères que vous êtes! Ne savez-vous pas que l’amour pour le monde
est synonyme de haine contre Dieu? Celui donc qui veut être l’ami du
monde se fait l’ennemi de Dieu.
[Retour au livre]
2 Timothée 4.10
10 car Démas m’a abandonné par amour pour le monde présent et il est
parti pour Thessalonique, tandis que Crescens est allé en Galatie et Tite en
Dalmatie.
[Retour au livre]
Luc 22.57-60
57 Mais il le renia en disant: «Femme, je ne le connais pas.» 58 Peu après,
un autre le vit et dit: «Toi aussi tu fais partie de ces gens-là.» Et Pierre dit
à l’homme: «Je n’en fais pas partie.» 59 Environ une heure plus tard, un
autre insistait, disant: «Certainement cet homme était aussi avec lui, car il
est galiléen.» 60 Pierre répondit: «Je ne sais pas de quoi tu parles.»
Immédiatement, alors qu’il parlait encore, un coq chanta.
[Retour au livre]
Luc 22.33
33 «Seigneur, lui dit Pierre, je suis prêt à aller en prison avec toi, et même
jusqu’à la mort.»
[Retour au livre]
Luc 22.31-32
31 Le Seigneur dit:] «Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous
passer au crible comme le blé. 32 Mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta
foi ne disparaisse pas; et toi, quand tu seras revenu à moi, affermis tes
frères.»
[Retour au livre]
Job 2.9
9 Sa femme lui dit: «Tu persévères dans ton intégrité? Maudis donc Dieu
et meurs!»
[Retour au livre]
Job 1.22
22 Dans tout cela, Job ne pécha pas, il n’attribua rien d’inapproprié à Dieu.
[Retour au livre]
1 Rois 19.6-8
6 Elie regarda et il vit à son chevet un gâteau cuit sur des pierres chauffées
ainsi qu’une cruche d’eau. Il mangea et but, puis se recoucha. 7 L’ange de
l’Eternel vint une deuxième fois, le toucha et dit: «Lève-toi et mange, car
le chemin est trop long pour toi.» 8 Il se leva, mangea et but. Puis, avec la
force que lui donna cette nourriture, il marcha 40 jours et 40 nuits jusqu’à
la montagne de Dieu, jusqu’à Horeb.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 10.13
13 Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine. Dieu est
fidèle, et il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces;
mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que
vous puissiez la supporter.
[Retour au livre]
2 Pierre 1.5
5 Pour cette raison même, faites tous vos efforts afin d’ajouter à votre foi
la qualité morale, à la qualité morale la connaissance,
[Retour au livre]
2 Pierre 1.5-10
5 Pour cette raison même, faites tous vos efforts afin d’ajouter à votre foi
la qualité morale, à la qualité morale la connaissance, 6 à la connaissance
la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance, à la persévérance la
piété, 7 à la piété l’amitié fraternelle, à l’amitié fraternelle l’amour. 8 En
effet, si ces qualités sont en vous et se développent, elles ne vous laissent
pas inactifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.
9 Quant à celui qui ne possède pas ces qualités, il est aveuglé par sa
myopie: il oublie qu’il a été purifié de ses anciens péchés. 10 C’est
pourquoi, frères et sœurs, appliquez-vous d’autant plus à affermir l’appel
et le choix dont vous avez été l’objet, car si vous faites cela, vous ne
trébucherez jamais.
[Retour au livre]
Job 2.10
10 Mais Job lui répondit: «Tu tiens le langage d’une folle. Nous acceptons
le bien de la part de Dieu, et nous n’accepterions pas aussi le mal?» Dans
tout cela, Job ne pécha pas par ses lèvres.
[Retour au livre]
Lamentations 3.18
18 Alors j’ai dit: «Je n’ai plus d’avenir, je n’ai plus d’espérance en
l’Eternel!»
[Retour au livre]
Ephésiens 4.31
31 Que toute amertume, toute fureur, toute colère, tout éclat de voix, toute
calomnie et toute forme de méchanceté disparaissent du milieu de vous.
[Retour au livre]
Jacques 1.19-20
19 Ainsi donc, mes frères et sœurs bien-aimés, que chacun soit prompt à
écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère, 20 car la colère de
l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu.
[Retour au livre]
Ephésiens 4.26-27
26 Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas. Que le soleil ne se couche
pas sur votre colère, 27 et ne laissez aucune place au diable.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 15.10
10 Mais par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi
n’a pas été sans résultat. Au contraire, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non
pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est] avec moi.
[Retour au livre]
Néhémie 8.10
10 Ils ont ajouté: «Allez manger un bon repas et boire des liqueurs douces,
en envoyant des parts à ceux qui n’ont rien préparé, car ce jour est un jour
saint pour notre Seigneur. Ne soyez pas tristes, car c’est la joie de l’Eternel
qui fait votre force.»
[Retour au livre]
Matthieu 6.33
33 Recherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous
sera donné en plus.
[Retour au livre]
Luc 24.32
32 Ils se dirent l’un à l’autre: «Notre cœur ne brûlait-il pas en nous
lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Ecritures?»
[Retour au livre]
Galates 5
1 C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Tenez donc ferme dans
cette liberté et ne vous placez pas de nouveau sous la contrainte d’un
esclavage. 2 Moi Paul, je vous le dis: si vous vous faites circoncire, Christ
ne vous servira à rien. 3 Et j’affirme encore une fois à tout homme qui se
fait circoncire qu’il est tenu de mettre en pratique la loi tout entière.
4 Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez à être considérés
comme justes dans le cadre de la loi, vous êtes déchus de la grâce. 5 Nous,
c’est de la foi et par l’Esprit que nous attendons la justice espérée. 6 En
effet, en Jésus-Christ, ce qui a de l’importance, ce n’est ni la circoncision
ni l’incirconcision, mais seulement la foi qui agit à travers l’amour. 7 Vous
couriez bien. Qui vous a arrêtés pour vous empêcher d’obéir à la vérité?
8 Cette influence ne vient pas de celui qui vous appelle. 9 Un peu de levain
fait lever toute la pâte. 10 J’ai confiance dans le Seigneur qu’en ce qui
vous concerne vous ne penserez pas autrement. Mais celui qui vous
trouble, quel qu’il soit, en subira la condamnation. 11 Quant à moi, frères
et sœurs, pourquoi suis-je encore persécuté, si je prêche encore la
circoncision? Le scandale de la croix est alors supprimé! 12 Puissent-ils
même se castrer, ceux qui jettent le trouble parmi vous! 13 Frères et
sœurs, c’est à la liberté que vous avez été appelés. Seulement, ne faites pas
de cette liberté un prétexte pour suivre les désirs de votre nature propre.
Au contraire, soyez par amour serviteurs les uns des autres. 14 En effet,
toute la loi est accomplie dans cette seule parole: Tu aimeras ton prochain
comme toi-même. 15 Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns
les autres, attention: vous finirez par vous détruire les uns les autres.
16 Voici donc ce que je dis: marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez
pas les désirs de votre nature propre. 17 En effet, la nature humaine a des
désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit a des désirs contraires à
ceux de la nature humaine. Ils sont opposés entre eux, de sorte que vous ne
pouvez pas faire ce que vous voudriez. 18 Cependant, si vous êtes conduits
par l’Esprit, vous n’êtes pas sous la loi. 19 Les œuvres de la nature
humaine sont évidentes: ce sont l’adultère,] l’immoralité sexuelle,
l’impureté, la débauche, 20 l’idolâtrie, la magie, les haines, les querelles,
les jalousies, les colères, les rivalités, les divisions, les sectes, 21 l’envie,
les meurtres,] l’ivrognerie, les excès de table et les choses semblables. Je
vous préviens, comme je l’ai déjà fait: ceux qui ont un tel comportement
n’hériteront pas du royaume de Dieu. 22 Mais le fruit de l’Esprit, c’est
l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la
douceur, la maîtrise de soi. 23 Contre de telles attitudes, il n’y a pas de loi.
24 Ceux qui appartiennent à Jésus-]Christ ont crucifié leur nature propre
avec ses passions et ses désirs. 25 Si nous vivons par l’Esprit, laissons-
nous aussi conduire par l’Esprit. 26 Ne soyons pas vaniteux en nous
provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres.
[Retour au livre]
Galates 5.22-23
22 Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la
bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. 23 Contre de
telles attitudes, il n’y a pas de loi.
[Retour au livre]
1 Thessaloniciens 5.16
16 Soyez toujours joyeux.
[Retour au livre]
Jacques 5.13
13 Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance? Qu’il prie. Quelqu’un
est-il dans la joie? Qu’il chante des cantiques.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 12.26
26 Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui; si un
membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui.
[Retour au livre]
Psaume 32.1
1 De David, cantique. *Heureux celui dont la transgression est enlevée et
dont le péché est pardonné!
[Retour au livre]
Galates 5.22-24
22 Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la
bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. 23 Contre de
telles attitudes, il n’y a pas de loi. 24 Ceux qui appartiennent à
Jésus-]Christ ont crucifié leur nature propre avec ses passions et ses
désirs.
[Retour au livre]
Philippiens 1.21-24
21 En effet, Christ est ma vie et mourir représente un gain. 22 Cependant,
s’il est utile pour ma tâche que je vive ici-bas, je ne saurais dire ce que je
dois préférer. 23 Je suis tiraillé des deux côtés: j’ai le désir de m’en aller
et d’être avec Christ, ce qui est de beaucoup le meilleur, 24 mais à cause
de vous il est plus nécessaire que je continue à vivre ici-bas.
[Retour au livre]
Jacques 4.8-10
8 Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains,
pécheurs; purifiez votre cœur, hommes partagés. 9 Ayez conscience de
votre misère, soyez dans le deuil et dans les larmes, que votre rire se
change en deuil et votre joie en tristesse. 10 Humiliez-vous devant le
Seigneur et il vous élèvera.
[Retour au livre]
Romains 6.11
11 De la même manière, vous aussi, considérez-vous comme morts pour le
péché et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur].
[Retour au livre]
Psaume 36.2-3
2 La parole de révolte du méchant pénètre au fond de mon cœur: *la
crainte de Dieu n’est pas devant ses yeux, 3 car il se voit d’un œil trop
flatteur pour reconnaître son crime et le détester.
[Retour au livre]
Romains 7.15, 24
15 Je ne comprends pas ce que je fais: je ne fais pas ce que je veux et je
fais ce que je déteste. 24 Malheureux être humain que je suis! Qui me
délivrera de ce corps de mort?
[Retour au livre]
1 Thessaloniciens 5.16
16 Soyez toujours joyeux.
[Retour au livre]
2 Corinthiens 6.10
10 comme attristés, et pourtant nous sommes toujours joyeux; comme
pauvres, et pourtant nous en enrichissons beaucoup; comme n’ayant rien,
alors que nous possédons tout.
[Retour au livre]
Marc 14.19
19 Ils devinrent tout tristes et lui dirent l’un après l’autre: «Est-ce moi?»
[Retour au livre]
Marc 10.17-22
17 Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut et se jeta à
genoux devant lui: «Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour
hériter de la vie éternelle?» 18 Jésus lui dit: «Pourquoi m’appelles-tu bon?
Personne n’est bon, si ce n’est Dieu seul. 19 Tu connais les
commandements: Tu ne commettras pas d’adultère; tu ne commettras pas
de meurtre; tu ne commettras pas de vol; tu ne porteras pas de faux
témoignage ; tu ne feras de tort à personne; honore ton père et ta mère.»
20 Il lui répondit: «Maître, j’ai respecté tous ces commandements dès ma
jeunesse.» 21 L’ayant regardé, Jésus l’aima, et il lui dit: «Il te manque une
chose: va vendre tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un
trésor dans le ciel. Puis viens, charge-toi de la croix] et suis-moi.» 22 Mais
l’homme s’assombrit à cette parole et s’en alla tout triste, car il avait de
grands biens.
[Retour au livre]
Jean 11.35
35 Jésus pleura.
[Retour au livre]
Marc 14.33
33 Il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il commença à être saisi de
frayeur et d’angoisse.
[Retour au livre]
Jean 15.18
18 Si le monde vous déteste, sachez qu’il m’a détesté avant vous.
[Retour au livre]
Romains 6.11
11 De la même manière, vous aussi, considérez-vous comme morts pour le
péché et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur].
[Retour au livre]
1 Jean 5.20
20 mais nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et nous a donné
l’intelligence pour connaître le vrai Dieu; et nous sommes unis au vrai
Dieu si nous sommes unis à son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le vrai
Dieu et la vie éternelle.
[Retour au livre]
2 Pierre 3.1
1 Bien-aimés, voici déjà la deuxième lettre que je vous écris. Dans l’une et
dans l’autre je fais appel à vos souvenirs pour éveiller en vous une saine
intelligence,
[Retour au livre]
1 Pierre 1.13
13 C’est pourquoi, tenez votre intelligence en éveil, soyez sobres et mettez
toute votre espérance dans la grâce qui vous sera apportée lorsque Jésus-
Christ apparaîtra.
[Retour au livre]
2 Timothée 2.7
7 Comprends ce que je dis, et que le Seigneur te donne en effet de
l’intelligence en toute chose.
[Retour au livre]
Colossiens 1.9; 2.2
9 Voilà pourquoi nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés,
nous ne cessons de prier Dieu pour vous. Nous demandons que vous soyez
remplis de la connaissance de sa volonté, en toutes sagesse et intelligence
spirituelles, 2 Je combats ainsi afin que, unis dans l’amour, ils soient
encouragés dans leur cœur et qu’ils soient enrichis d’une pleine
intelligence pour connaître le mystère de Dieu, aussi bien du Père que de
Christ.
[Retour au livre]
Philippiens 1.9
9 Et voici ce que je demande dans mes prières: c’est que votre amour
augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence
[Retour au livre]
Ephésiens 4.23
23 à vous laisser renouveler par l’Esprit dans votre intelligence
[Retour au livre]
Romains 12.2
2 Ne vous conformez pas au monde actuel, mais soyez transformés par le
renouvellement de l’intelligence afin de discerner quelle est la volonté de
Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.
[Retour au livre]
Galates 2.20
20 J’ai été crucifié avec Christ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui
vit en moi; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi
au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est donné lui-même pour moi.
[Retour au livre]
Philippiens 2.21
21 Tous, en effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-
Christ.
[Retour au livre]
Luc 2.49
49 Il leur dit: «Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu’il faut
que je m’occupe des affaires de mon Père?»
[Retour au livre]
Ecclésiaste 3.14
14 J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, sans qu’on
puisse ajouter ou enlever quoi que ce soit, et que Dieu agit de cette
manière afin qu’on éprouve de la crainte devant lui.
[Retour au livre]
Philippiens 1.12-14
12 Je désire que vous le sachiez, frères et sœurs, ce qui m’est arrivé a
plutôt contribué aux progrès de l’Evangile. 13 En effet, dans tout le
prétoire et partout ailleurs, personne n’ignore que c’est pour Christ que je
suis en prison. 14 Et la plupart des frères et sœurs, encouragés dans le
Seigneur par mes chaînes, ont plus d’assurance pour annoncer sans crainte
la parole.
[Retour au livre]
2 Corinthiens 8.5
5 Ils ont fait plus que ce que nous espérions, car ils se sont d’abord donnés
eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu.
[Retour au livre]
2 Corinthiens 9.12
12 En effet, le service de cette collecte ne pourvoit pas seulement aux
besoins des saints, il fait aussi abonder les prières de reconnaissance
envers Dieu.
[Retour au livre]
2 Corinthiens 8; 9
1 Par ailleurs, frères et sœurs, nous vous faisons connaître la grâce que
Dieu a accordée aux Eglises de la Macédoine: 2 au milieu même de la
grande épreuve de leur souffrance, leur joie débordante et leur pauvreté
profonde les ont conduits à faire preuve d’une très grande générosité. 3 Je
l’atteste, ils ont donné volontairement selon leurs moyens, et même au-
delà de leurs moyens, 4 et c’est avec beaucoup d’insistance qu’ils nous ont
demandé la grâce de prendre part à ce service en faveur des saints. 5 Ils
ont fait plus que ce que nous espérions, car ils se sont d’abord donnés eux-
mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. 6 Nous avons
donc encouragé Tite à parachever, chez vous aussi, ce geste de générosité,
comme il l’avait d’ailleurs commencé. 7 De votre côté, vous avez tout en
abondance: la foi, la parole, la connaissance, le zèle à tout point de vue et
l’amour pour nous. Faites en sorte que la même abondance se manifeste
dans cet acte de grâce. 8 Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour
éprouver la sincérité de votre amour par l’exemple du zèle des autres. 9 En
effet, vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ: pour vous il
s’est fait pauvre alors qu’il était riche, afin que par sa pauvreté vous soyez
enrichis. 10 C’est un avis que je donne à ce sujet et c’est ce qui vous
convient, puisque dès l’année dernière vous avez été les premiers non
seulement à faire une collecte, mais aussi à la vouloir. 11 Menez-la donc
maintenant à bien afin que sa réalisation corresponde, en fonction de vos
moyens, à l’empressement que vous avez mis à la vouloir. 12 Quand la
bonne volonté existe, on est bien accueilli en fonction de ce que l’on a, et
non de ce que l’on n’a pas. 13 En effet, il ne s’agit pas de vous exposer à la
détresse pour en soulager d’autres, mais de suivre un principe d’égalité:
14 dans les circonstances actuelles votre abondance pourvoira à leurs
besoins, afin que leur abondance aussi pourvoie à vos besoins. C’est ainsi
qu’il y aura égalité, 15 conformément à ce qui est écrit: Celui qui avait
ramassé beaucoup n’avait rien de trop et celui qui avait ramassé peu ne
manquait de rien. 16 Que Dieu soit remercié, lui qui a mis dans le cœur de
Tite le même zèle pour vous! 17 En effet, il a accepté notre demande et
c’est même avec un nouveau zèle et de son plein gré qu’il part chez vous.
18 Nous envoyons avec lui le frère dont toutes les Eglises font l’éloge
pour son annonce de l’Evangile. 19 Il a de plus été choisi par les Eglises
pour être notre compagnon de voyage dans ce geste de générosité que nous
accomplissons à la gloire du Seigneur lui-même] et en témoignage de
notre bonne volonté. 20 Nous voulons en effet éviter qu’on nous critique
au sujet de la forte somme dont nous avons la charge, 21 car nous
recherchons ce qui est bien non seulement devant le Seigneur, mais aussi
devant les hommes. 22 Avec eux nous envoyons notre frère, dont nous
avons souvent, à bien des occasions, pu apprécier le zèle, et il en montre
plus encore cette fois à cause de sa grande confiance en vous. 23 En ce qui
concerne Tite, il est mon associé et mon collaborateur auprès de vous;
quant à nos frères, ils sont les envoyés des Eglises, la gloire de Christ.
24 A la vue des Eglises, donnez-leur donc la preuve de votre amour et
montrez-leur que nous avons raison d’être fiers de vous. 1 Il est superflu
que je vous écrive au sujet de ce service en faveur des saints. 2 Je connais,
en effet, votre bonne volonté: je m’en montre fier pour vous auprès des
Macédoniens en affirmant que l’Achaïe est prête depuis l’année dernière,
et votre zèle a stimulé la plupart d’entre eux. 3 J’envoie cependant les
frères afin que l’éloge que nous avons fait de vous ne soit pas démenti sur
ce point et que vous soyez prêts, comme je l’ai affirmé. 4 Je ne voudrais
pas, si les Macédoniens m’accompagnent et ne vous trouvent pas prêts,
que cette belle assurance tourne à notre honte, pour ne pas dire à la vôtre.
5 J’ai donc jugé nécessaire d’encourager les frères à se rendre chez vous
avant moi pour s’occuper de l’offrande que vous aviez promise. Ainsi, elle
sera prête comme une vraie bénédiction, et non comme une manifestation
de votre soif de posséder.6 Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu
et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. 7 Que chacun
donne comme il l’a décidé dans son cœur, sans regret ni contrainte, car
Dieu aime celui qui donne avec joie. 8 Dieu peut vous combler de toutes
ses grâces afin que vous possédiez toujours à tout point de vue de quoi
satisfaire à tous vos besoins et que vous ayez encore en abondance pour
toute œuvre bonne, 9 comme il est écrit: Il a distribué ses bienfaits, il a
donné aux pauvres; sa justice subsiste à toujours. 10 Que celui qui fournit
de la semence au semeur et du pain pour sa nourriture vous fournisse et
vous multiplie la semence, et qu’il augmente les fruits de votre justice.
11 Ainsi vous serez enrichis à tout point de vue pour toutes sortes d’actes
de générosité qui, par notre intermédiaire, feront monter des prières de
reconnaissance vers Dieu. 12 En effet, le service de cette collecte ne
pourvoit pas seulement aux besoins des saints, il fait aussi abonder les
prières de reconnaissance envers Dieu. 13 A travers l’expérience qu’ils
font de ce service, ils célèbrent la gloire de Dieu à cause de l’obéissance
dont vous faites preuve dans votre adhésion à l’Evangile de Christ et de
votre générosité dans la solidarité avec eux et avec tous. 14 Et ils prient
pour vous parce qu’ils ont une vive affection pour vous, à cause de la
grâce surabondante que Dieu vous a faite. 15 Que Dieu soit remercié pour
son don incomparable! Défense de l’apostolat de Paul (10.1–13.13)
[Retour au livre]
Luc 4.42-43
42 Quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert. Une foule
de gens se mirent à sa recherche et arrivèrent jusqu’à lui; ils voulaient le
retenir afin qu’il ne les quitte pas, 43 mais il leur dit: «Il faut aussi que
j’annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu, car
c’est pour cela que j’ai été envoyé.»
[Retour au livre]
Romains 15.16
16 d’être serviteur de Jésus-Christ pour les non-Juifs. Je m’acquitte ainsi
du service sacré de la prédication de l’Evangile de Dieu afin que les non-
Juifs soient une offrande agréable, devenue sainte par l’action de l’Esprit
saint.
[Retour au livre]
Romains 12.2
2 Ne vous conformez pas au monde actuel, mais soyez transformés par le
renouvellement de l’intelligence afin de discerner quelle est la volonté de
Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.
[Retour au livre]
Matthieu 3.7-10
7 Cependant, quand il vit beaucoup de pharisiens et de sadducéens venir se
faire baptiser par lui, il leur dit: «Races de vipères, qui vous a appris à fuir
la colère à venir? 8 Produisez donc du fruit qui confirme votre changement
d’attitude 9 et ne vous avisez pas de dire en vous-mêmes: ‘Nous avons
Abraham pour ancêtre!’ En effet, je vous déclare que de ces pierres Dieu
peut faire naître des descendants à Abraham. 10 Déjà la hache est mise à la
racine des arbres; tout arbre qui ne produit pas de bons fruits sera donc
coupé et jeté au feu.
[Retour au livre]
Matthieu 21.12-13
12 Jésus entra dans le temple de Dieu]. Il chassa tous ceux qui vendaient et
qui achetaient dans le temple, et il renversa les tables des changeurs de
monnaie et les sièges des vendeurs de pigeons. 13 Il leur dit: «Il est écrit:
Mon temple sera appelé une maison de prière, mais vous, vous en avez fait
une caverne de voleurs.»
[Retour au livre]
Matthieu 20.20-23
20 Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils et se
prosterna pour lui faire une demande. 21 Il lui dit: «Que veux-tu?»
«Ordonne, lui dit-elle, que dans ton royaume mes deux fils que voici
soient assis l’un à ta droite et l’autre à ta gauche.» 22 Jésus répondit:
«Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe
que je vais boire ou être baptisés du baptême dont je vais être baptisé]?»
«Nous le pouvons», dirent-ils. 23 Il leur répondit: «Vous boirez en effet
ma coupe et vous serez baptisés du baptême dont je vais être baptisé].
Mais quant à être assis à ma droite et à ma gauche, cela ne dépend pas de
moi et ne sera donné qu’à ceux pour qui mon Père l’a préparé.»
[Retour au livre]
Luc 6.36
36 Soyez donc pleins de compassion, tout comme votre Père aussi] est
plein de compassion.
[Retour au livre]
1 Pierre 3.4
4 mais plutôt celle intérieure et cachée du cœur, la pureté incorruptible
d’un esprit doux et paisible, qui est d’une grande valeur devant Dieu.
[Retour au livre]
1 Timothée 5.17
17 Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’une double
marque d’honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à
l’enseignement.
[Retour au livre]
Philippiens 4.6-7
6 Ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose faites connaître vos
besoins à Dieu par des prières et des supplications, dans une attitude de
reconnaissance. 7 Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l’on peut
comprendre, gardera votre cœur et vos pensées en Jésus-Christ.
[Retour au livre]
Philippiens 1.6
6 Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la
poursuivra jusqu’à son terme, jusqu’au jour de Jésus-Christ.
[Retour au livre]
2 Corinthiens 10.5
5 Nous renversons les raisonnements et tout obstacle qui s’élève avec
orgueil contre la connaissance de Dieu, et nous faisons toute pensée
prisonnière pour qu’elle obéisse à Christ.
[Retour au livre]
Jean 17.17, 19
17 Consacre-les par ta vérité! Ta parole est la vérité. 19 et je me consacre
moi-même pour eux afin qu’eux aussi soient consacrés par la vérité.
[Retour au livre]
Jean 4.23-24
23 Mais l’heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront
le Père en esprit et en vérité. En effet, ce sont là les adorateurs que
recherche le Père. 24 Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent
l’adorent en esprit et en vérité.»
[Retour au livre]
2 Pierre 1.5-8
5 Pour cette raison même, faites tous vos efforts afin d’ajouter à votre foi
la qualité morale, à la qualité morale la connaissance, 6 à la connaissance
la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance, à la persévérance la
piété, 7 à la piété l’amitié fraternelle, à l’amitié fraternelle l’amour. 8 En
effet, si ces qualités sont en vous et se développent, elles ne vous laissent
pas inactifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.
[Retour au livre]
Colossiens 1.9-10
9 Voilà pourquoi nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés,
nous ne cessons de prier Dieu pour vous. Nous demandons que vous soyez
remplis de la connaissance de sa volonté, en toutes sagesse et intelligence
spirituelles, 10 pour marcher d’une manière digne du Seigneur et lui plaire
entièrement. Vous aurez pour fruits toutes sortes d’œuvres bonnes et vous
progresserez dans la connaissance de Dieu,
[Retour au livre]
1 Pierre 1.15
15 Au contraire, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi
soyez saints dans toute votre conduite.
[Retour au livre]
1 Thessaloniciens 4.3
3 Ce que Dieu veut, c’est votre progression dans la sainteté: c’est que vous
vous absteniez de l’immoralité sexuelle,
[Retour au livre]
Philippiens 3.12-15
12 Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix ou que j’aie déjà atteint la
perfection, mais je cours pour tâcher de m’en emparer, puisque de moi
aussi, Jésus-Christ s’est emparé. 13 Frères et sœurs, je n’estime pas m’en
être moi-même déjà emparé, mais je fais une chose: oubliant ce qui est
derrière et me portant vers ce qui est devant, 14 je cours vers le but pour
remporter le prix de l’appel céleste de Dieu en Jésus-Christ. 15 Nous tous
donc qui sommes mûrs, adoptons cette attitude et, si vous êtes d’un autre
avis sur un point, Dieu vous éclairera aussi là-dessus.
[Retour au livre]
Colossiens 3.9-10
9 Ne vous mentez pas les uns aux autres, car vous vous êtes dépouillés du
vieil homme et de ses manières d’agir, 10 vous avez revêtu l’homme
nouveau qui se renouvelle pour parvenir à la vraie connaissance,
conformément à l’image de celui qui l’a créé.
[Retour au livre]
Ephésiens 4.22-24
22 On vous a enseigné à vous débarrasser du vieil homme qui correspond à
votre ancienne manière de vivre et se détruit sous l’effet de ses désirs
trompeurs, 23 à vous laisser renouveler par l’Esprit dans votre intelligence
24 et à vous revêtir de l’homme nouveau, créé selon Dieu dans la justice et
la sainteté que produit la vérité.
[Retour au livre]
Romains 13.14
14 Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ et ne vous préoccupez pas
de votre nature propre pour satisfaire ses convoitises.
[Retour au livre]
Galates 2.18-20; 5.24
18 En effet, si je reconstruis ce que j’ai détruit, je me présente moi-même
comme coupable, 19 puisque c’est la loi qui m’a amené à mourir à la loi
afin de vivre pour Dieu. 20 J’ai été crucifié avec Christ; ce n’est plus moi
qui vis, c’est Christ qui vit en moi; et ce que je vis maintenant dans mon
corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est donné
lui-même pour moi. 24 Ceux qui appartiennent à Jésus-]Christ ont crucifié
leur nature propre avec ses passions et ses désirs.
[Retour au livre]
Hébreux 10.14-16
14 En effet, par une seule offrande il a conduit à la perfection pour
toujours ceux qu’il rend saints. 15 C’est ce que le Saint-Esprit nous atteste
aussi, car après avoir dit: 16 Voici l’alliance que je ferai avec eux après
ces jours-là, dit le Seigneur: je mettrai mes lois dans leur cœur et je les
écrirai dans leur esprit,
[Retour au livre]
Romains 6.11
11 De la même manière, vous aussi, considérez-vous comme morts pour le
péché et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur].
[Retour au livre]
Romains 6.6
6 Nous savons que notre vieil homme a été crucifié avec lui afin que le
corps du péché soit réduit à l’impuissance et qu’ainsi nous ne soyons plus
esclaves du péché.
[Retour au livre]
Ephésiens 4.22
22 On vous a enseigné à vous débarrasser du vieil homme qui correspond à
votre ancienne manière de vivre et se détruit sous l’effet de ses désirs
trompeurs,
[Retour au livre]
Romains 7.18-19
18 En effet, je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma
nature propre: j’ai la volonté de faire le bien, mais je ne parviens pas à
l’accomplir. 19 En effet, je ne fais pas le bien que je veux mais je fais au
contraire le mal que je ne veux pas.
[Retour au livre]
2 Corinthiens 4.7
7 Nous portons ce trésor dans des vases de terre afin que cette puissance
extraordinaire soit attribuée à Dieu, et non à nous.
[Retour au livre]
Galates 5.16-17
16 Voici donc ce que je dis: marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez
pas les désirs de votre nature propre. 17 En effet, la nature humaine a des
désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit a des désirs contraires à
ceux de la nature humaine. Ils sont opposés entre eux, de sorte que vous ne
pouvez pas faire ce que vous voudriez.
[Retour au livre]
Romains 9.16
16 Ainsi donc, cela ne dépend ni de la volonté ni des efforts de l’homme,
mais de Dieu qui fait grâce.
[Retour au livre]
1 Thessaloniciens 5.23-24
23 Que le Dieu de la paix vous conduise lui-même à une sainteté totale et
que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irréprochable
lors du retour de notre Seigneur Jésus-Christ! 24 Celui qui vous appelle est
fidèle, c’est aussi lui qui le fera.
[Retour au livre]
Daniel 10.18-19
18 Alors celui qui avait apparence humaine m’a de nouveau touché et m’a
fortifié; 19 il m’a dit: «N’aie pas peur, homme considéré comme précieux!
Que la paix soit avec toi! Fortifie-toi! Fortifie-toi!» Pendant qu’il me
parlait, j’ai repris des forces. J’ai alors dit: «Que mon seigneur parle, car
tu m’as fortifié.»
[Retour au livre]
Hébreux 12.2
2 Faisons-le en gardant les regards sur Jésus, qui fait naître la foi et la
mène à la perfection. En échange de la joie qui lui était réservée, il a
souffert la croix en méprisant la honte qui s’y attachait et il s’est assis à la
droite du trône de Dieu.
[Retour au livre]
Romains 8.29
29 En effet, ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à
devenir conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-
né d’un grand nombre de frères.
[Retour au livre]
Jean 6.37
37 Tous ceux que le Père me donne viendront à moi et je ne mettrai pas
dehors celui qui vient à moi.
[Retour au livre]
Luc 22.62
62 Il sortit et pleura amèrement.
[Retour au livre]
Luc 22.61
61 Le Seigneur se retourna et regarda Pierre. Pierre se souvint alors de ce
que le Seigneur lui avait dit: «Avant que le coq chante [aujourd’hui], tu me
renieras trois fois.»
[Retour au livre]
2 Corinthiens 3.18
18 Nous tous qui, sans voile sur le visage, contemplons comme dans un
miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de
gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur.
[Retour au livre]
Matthieu 13.4-23
4 «Un semeur sortit pour semer. Comme il semait, une partie de la
semence tomba le long du chemin; les oiseaux vinrent et la mangèrent.
5 Une autre partie tomba dans un sol pierreux où elle n’avait pas beaucoup
de terre; elle leva aussitôt, parce qu’elle ne trouva pas un terrain profond,
6 mais quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines.
7 Une autre partie tomba parmi les ronces; les ronces poussèrent et
l’étouffèrent. 8 Une autre partie tomba dans la bonne terre; elle donna du
fruit avec un rapport de 100, 60 ou 30 pour 1. 9 Que celui qui a des oreilles
pour entendre] entende.» 10 Les disciples s’approchèrent et lui dirent:
«Pourquoi leur parles-tu en paraboles?» 11 Jésus leur] répondit: «Parce
qu’il vous a été donné, à vous, de connaître les mystères du royaume des
cieux, mais qu’à eux cela n’a pas été donné. 12 En effet, on donnera à
celui qui a et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on enlèvera
même ce qu’il a. 13 C’est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu’en
voyant ils ne voient pas et qu’en entendant ils n’entendent pas et ne
comprennent pas. 14 Pour eux s’accomplit cette prophétie d’Esaïe: Vous
aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas, vous aurez beau regarder,
vous ne verrez pas. 15 En effet, le cœur de ce peuple est devenu insensible;
ils se sont bouché les oreilles et ils ont fermé les yeux de peur que leurs
yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne
comprenne, qu’ils ne se convertissent et que je ne les guérisse. 16 Mais
heureux sont vos yeux parce qu’ils voient, et vos oreilles parce qu’elles
entendent! 17 Je vous le dis en vérité, beaucoup de prophètes et de justes
ont désiré voir ce que vous voyez et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous
entendez et ne l’ont pas entendu.
18 Vous donc, écoutez ce que signifie la parabole du semeur. 19 Lorsqu’un
homme entend la parole du royaume et ne la comprend pas, le mauvais
vient et enlève ce qui a été semé dans son cœur: cet homme est celui qui a
reçu la semence le long du chemin. 20 Celui qui a reçu la semence dans le
sol pierreux, c’est celui qui entend la parole et l’accepte aussitôt avec joie;
21 mais il n’a pas de racines en lui-même, il est l’homme d’un moment et,
dès que surviennent les difficultés ou la persécution à cause de la parole, il
trébuche. 22 Celui qui a reçu la semence parmi les ronces, c’est celui qui
entend la parole, mais les préoccupations de ce monde et l’attrait trompeur
des richesses étouffent cette parole et la rendent infructueuse. 23 Celui qui
a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la parole et la
comprend; il porte du fruit avec un rapport de 100, 60 ou 30 pour 1.»
[Retour au livre]
1 Corinthiens 3.1-3
Pour ma part, frères et sœurs, je n’ai pas pu vous parler comme à des
personnes dirigées par l’Esprit, mais comme à des personnes dirigées par
leur nature propre, comme à de petits enfants en Christ. 2 Je vous ai donné
du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter.
D’ailleurs, même maintenant vous ne le pouvez pas 3 parce que vous êtes
encore animés par votre nature. En effet, puisqu’il y a parmi vous de la
jalousie, des disputes et des divisions], n’êtes-vous pas dirigés par votre
nature propre et ne vous conduisez-vous pas d’une manière tout humaine?
[Retour au livre]
Hébreux 5.11-14
11 Nous avons beaucoup à dire à ce sujet, et des choses difficiles à
expliquer parce que vous êtes devenus lents à comprendre. 12 Alors que
vous devriez avec le temps être des enseignants, vous en êtes au point
d’avoir besoin qu’on vous enseigne les éléments de base de la révélation
de Dieu; vous en êtes arrivés à avoir besoin de lait et non d’une nourriture
solide. 13 Or celui qui en est au lait est inexpérimenté dans la parole de
justice, car il est un petit enfant. 14 Mais la nourriture solide est pour les
adultes, pour ceux qui, en raison de leur expérience, ont le jugement
exercé à discerner ce qui est bien et ce qui est mal.
[Retour au livre]
2 Timothée 2.7
7 Comprends ce que je dis, et que le Seigneur te donne en effet de
l’intelligence en toute chose.
[Retour au livre]
1 Jean 2.2
2 Il est lui-même la victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement
pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.
[Retour au livre]
2 Timothée 3.16-17
16 Toute l’Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour
convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, 17 afin que
l’homme de Dieu soit formé et équipé pour toute œuvre bonne.
[Retour au livre]
2 Corinthiens 4.4
4 pour les incrédules dont le dieu de ce monde a aveuglé l’intelligence afin
qu’ils ne voient pas briller l’éclat que projette l’Evangile de la gloire de
Christ, qui est l’image de Dieu.
[Retour au livre]
Ephésiens 4.18
18 Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu à
cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur
cœur.
[Retour au livre]
Tite 1.15
15 Tout est pur pour ceux qui sont purs, mais rien n’est pur pour ceux qui
sont souillés et incrédules; bien plus, leur intelligence et leur conscience
sont souillées.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 14.14-15, 18-19
14 En effet, si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon
intelligence est stérile. 15 Que faire donc? Je prierai avec mon esprit, mais
je prierai aussi avec mon intelligence; je chanterai avec mon esprit, mais
je chanterai aussi avec mon intelligence. 18 Je remercie mon] Dieu de ce
que je parle en langues plus que vous tous. 19 Mais, dans l’Eglise, j’aime
mieux dire 5 paroles avec mon intelligence afin d’instruire aussi les
autres, plutôt que 10’000 paroles en langue.
[Retour au livre]
Habakuk 2.16-17
16 Tu t’es rassasié de mépris plus que de gloire; bois aussi toi-même et
découvre-toi! Tu boiras la coupe de la main droite de l’Eternel, et la honte
souillera ta gloire. 17 Oui, les violences faites contre le Liban retomberont
sur toi et les dévastations des bêtes t’effraieront, parce que tu as versé le
sang des hommes et commis des violences dans le pays contre la ville et
tous ses habitants.
[Retour au livre]
2 Timothée 4.5
5 Mais toi, sois sobre en tout, supporte les souffrances, accomplis la tâche
d’un évangéliste, remplis bien ton ministère.
[Retour au livre]
Ephésiens 1.7-9
7 En lui, par son sang, nous sommes rachetés, pardonnés de nos fautes,
conformément à la richesse de sa grâce. 8 Dieu nous l’a accordée avec
abondance, en toute sagesse et intelligence. 9 Il nous a fait connaître le
mystère de sa volonté, conformément au projet bienveillant qu’il avait
formé en Christ
[Retour au livre]
1 Jean 5.20
20 mais nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et nous a donné
l’intelligence pour connaître le vrai Dieu; et nous sommes unis au vrai
Dieu si nous sommes unis à son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le vrai
Dieu et la vie éternelle.
[Retour au livre]
Colossiens 1.9; 2.2
9 Voilà pourquoi nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés,
nous ne cessons de prier Dieu pour vous. Nous demandons que vous soyez
remplis de la connaissance de sa volonté, en toutes sagesse et intelligence
spirituelles, 2 Je combats ainsi afin que, unis dans l’amour, ils soient
encouragés dans leur cœur et qu’ils soient enrichis d’une pleine
intelligence pour connaître le mystère de Dieu, aussi bien du Père que de
Christ.
[Retour au livre]
Romains 12.2
2 Ne vous conformez pas au monde actuel, mais soyez transformés par le
renouvellement de l’intelligence afin de discerner quelle est la volonté de
Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.
[Retour au livre]
2 Pierre 3.1
1 Bien-aimés, voici déjà la deuxième lettre que je vous écris. Dans l’une et
dans l’autre je fais appel à vos souvenirs pour éveiller en vous une saine
intelligence,
[Retour au livre]
1 Pierre 1.13
13 C’est pourquoi, tenez votre intelligence en éveil, soyez sobres et mettez
toute votre espérance dans la grâce qui vous sera apportée lorsque Jésus-
Christ apparaîtra.
[Retour au livre]
Apocalypse 22.18-19
18 Je le déclare à toute personne qui écoute les paroles de prophétie de ce
livre: si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu lui ajoutera les fléaux
décrits dans ce livre; 19 et si quelqu’un enlève quelque chose aux paroles
du livre de cette prophétie, Dieu enlèvera sa part de l’arbre de la vie et de
la ville sainte décrits dans ce livre.
[Retour au livre]
Deutéronome 4.2; 13.1
2 Vous n’ajouterez ni n’enlèverez rien à ce que je vous prescris; vous
garderez les commandements de l’Eternel, votre Dieu, tels que je vous les
prescris. 1 Vous respecterez et mettrez en pratique tout ce que je vous
ordonne. Vous n’y ajouterez rien et vous n’en enlèverez rien.
[Retour au livre]
Apocalypse 4.1-2
1 Après cela, je regardai et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La
première voix que j’avais entendue me parler avec la force d’une
trompette dit alors: «Monte ici et je te ferai voir ce qui doit arriver par la
suite.» 2 Aussitôt je fus saisi par l’Esprit. Et voici, il y avait un trône dans
le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis.
[Retour au livre]
Actes 22.17
17 De retour à Jérusalem, comme je priais dans le temple, je suis tombé en
extase
[Retour au livre]
Actes 10.10
10 Il eut faim et voulut manger. Pendant qu’on préparait le repas, il tomba
en extase.
[Retour au livre]
Matthieu 28.19-20
19 Allez donc], faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au
nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit 20 et enseignez-leur à mettre en
pratique tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les
jours, jusqu’à la fin du monde.»
[Retour au livre]
Hébreux 10.10
10 Et c’est en raison de cette volonté que nous avons été rendus saints par
l’offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes.
[Retour au livre]
Hébreux 7.27
27 Il n’a pas besoin comme les autres grands-prêtres d’offrir chaque jour
des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du
peuple, car il a accompli ce service une fois pour toutes en s’offrant lui-
même en sacrifice.
[Retour au livre]
Hébreux 7.25
25 Par conséquent, il peut aussi sauver parfaitement ceux qui s’approchent
de Dieu à travers lui, puisqu’il est toujours vivant pour intercéder en leur
faveur.
[Retour au livre]
Romains 6.23
23 En effet, le salaire du péché, c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu,
c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.
[Retour au livre]
Galates 5.16-17
16 Voici donc ce que je dis: marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez
pas les désirs de votre nature propre. 17 En effet, la nature humaine a des
désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit a des désirs contraires à
ceux de la nature humaine. Ils sont opposés entre eux, de sorte que vous ne
pouvez pas faire ce que vous voudriez.
[Retour au livre]
Romains 8.11, 14
11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus habite en vous, celui qui a
ressuscité Christ rendra aussi la vie à votre corps mortel par son Esprit qui
habite en vous. 14 En effet, tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de
Dieu sont fils de Dieu.
[Retour au livre]
Romains 7.15, 18-24
15 Je ne comprends pas ce que je fais: je ne fais pas ce que je veux et je
fais ce que je déteste. 18 En effet, je sais que le bien n’habite pas en moi,
c’est-à-dire dans ma nature propre: j’ai la volonté de faire le bien, mais je
ne parviens pas à l’accomplir. 19 En effet, je ne fais pas le bien que je
veux mais je fais au contraire le mal que je ne veux pas. 20 Or, si je fais ce
que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais le péché qui habite
en moi. 21 Je découvre donc cette loi: alors que je veux faire le bien, c’est
le mal qui est à ma portée. 22 En effet, je prends plaisir à la loi de Dieu,
dans mon être intérieur, 23 mais je constate qu’il y a dans mes membres
une autre loi; elle lutte contre la loi de mon intelligence et me rend
prisonnier de la loi du péché qui est dans mes membres. 24 Malheureux
être humain que je suis! Qui me délivrera de ce corps de mort?
[Retour au livre]
Philippiens 1.6
6 Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la
poursuivra jusqu’à son terme, jusqu’au jour de Jésus-Christ.
[Retour au livre]
Luc 11.9-13
9 Et moi, je vous dis: Demandez et l’on vous donnera; cherchez et vous
trouverez; frappez et l’on vous ouvrira. 10 En effet, tous ceux qui
demandent reçoivent, celui qui cherche trouve et l’on ouvrira à celui qui
frappe. 11 Quel père parmi vous donnera une pierre à son fils, s’il lui
demande du pain? Ou bien s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un
serpent au lieu d’un poisson? 12 Ou bien s’il demande un œuf, lui
donnera-t-il un scorpion? 13 Si donc, mauvais comme vous l’êtes, vous
savez donner de bonnes choses à vos enfants, le Père céleste donnera
d’autant plus volontiers le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent.»
[Retour au livre]
Esaïe 6
1 L’année de la mort du roi Ozias, j’ai vu le Seigneur assis sur un trône
très élevé; le bord inférieur de son vêtement remplissait le temple. 2 Des
séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes: deux
dont ils se couvraient le visage, deux dont ils se couvraient les pieds et
deux dont ils se servaient pour voler. 3 Ils se criaient l’un à l’autre:
«*Saint, saint, saint est l’Eternel, le maître de l’univers! Sa gloire remplit
toute la terre!» 4 Les montants des portes se sont mis à trembler à cause de
la voix qui retentissait et le temple a été rempli de fumée. 5 Alors j’ai dit:
«Malheur à moi! Je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures,
j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures et mes yeux ont vu le
roi, l’Eternel, le maître de l’univers!» 6 Cependant, l’un des séraphins a
volé vers moi, tenant une braise qu’il avait prise sur l’autel à l’aide de
pincettes. 7 Il a touché ma bouche avec elle et a dit: «Puisque ceci a
touché tes lèvres, ta faute est enlevée et ton péché est expié.» 8 J’ai
entendu le Seigneur dire: «Qui vais-je envoyer et qui va marcher pour
nous?» J’ai répondu: «Me voici, envoie-moi!» 9 Il a alors ordonné: *«Va
dire à ce peuple: #‘Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas,
vous aurez beau regarder, vous ne saurez pas.’ 10 Rends insensible le cœur
de ce peuple, endurcis ses oreilles et ferme-lui les yeux pour qu’il ne voie
pas de ses yeux, n’entende pas de ses oreilles, ne comprenne pas de son
cœur, ne se convertisse pas et ne soit pas guéri.» 11 J’ai dit: «Jusqu’à
quand, Seigneur?» Et il a répondu: #«Jusqu’à ce que la dévastation ait
privé les villes d’habitants et les maisons d’êtres humains et que le
territoire soit dévasté, désertique, 12 jusqu’à ce que l’Eternel ait éloigné
les êtres humains et qu’une grande partie du pays soit abandonnée. 13 S’il
y reste encore un dixième des habitants, à leur tour ils passeront par les
flammes. Cependant, tout comme le térébinthe et le chêne conservent leur
souche quand ils sont abattus, la souche de ce peuple donnera une sainte
descendance.»
[Retour au livre]
Romains 9.16
16 Ainsi donc, cela ne dépend ni de la volonté ni des efforts de l’homme,
mais de Dieu qui fait grâce.
[Retour au livre]
2 Pierre 1.5
5 Pour cette raison même, faites tous vos efforts afin d’ajouter à votre foi
la qualité morale, à la qualité morale la connaissance,
[Retour au livre]
2 Timothée 2.22
22 Fuis les passions de la jeunesse et recherche la justice, la foi, l’amour,
la paix avec ceux qui font appel au Seigneur d’un cœur pur.
[Retour au livre]
Philippiens 2.12-13
12 Ainsi, mes bien-aimés, vous qui avez toujours obéi, non seulement
quand j’étais présent, mais bien plus encore maintenant que je suis absent,
mettez en œuvre votre salut avec crainte et profond respect. 13 En effet,
c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire pour son projet
bienveillant.
[Retour au livre]
Romains 12.1-2
1 Je vous encourage donc, frères et sœurs, par les compassions de Dieu, à
offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Ce
sera de votre part un culte raisonnable. 2 Ne vous conformez pas au monde
actuel, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence afin
de discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et
parfait.
[Retour au livre]
2 Corinthiens 3.18
18 Nous tous qui, sans voile sur le visage, contemplons comme dans un
miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de
gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur.
[Retour au livre]
Galates 5.16-25
16 Voici donc ce que je dis: marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez
pas les désirs de votre nature propre. 17 En effet, la nature humaine a des
désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit a des désirs contraires à
ceux de la nature humaine. Ils sont opposés entre eux, de sorte que vous ne
pouvez pas faire ce que vous voudriez. 18 Cependant, si vous êtes conduits
par l’Esprit, vous n’êtes pas sous la loi. 19 Les œuvres de la nature
humaine sont évidentes: ce sont l’adultère,] l’immoralité sexuelle,
l’impureté, la débauche, 20 l’idolâtrie, la magie, les haines, les querelles,
les jalousies, les colères, les rivalités, les divisions, les sectes, 21 l’envie,
les meurtres,] l’ivrognerie, les excès de table et les choses semblables. Je
vous préviens, comme je l’ai déjà fait: ceux qui ont un tel comportement
n’hériteront pas du royaume de Dieu. 22 Mais le fruit de l’Esprit, c’est
l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la
douceur, la maîtrise de soi. 23 Contre de telles attitudes, il n’y a pas de loi.
24 Ceux qui appartiennent à Jésus-]Christ ont crucifié leur nature propre
avec ses passions et ses désirs. 25 Si nous vivons par l’Esprit, laissons-
nous aussi conduire par l’Esprit.
[Retour au livre]
2 Corinthiens 3.18
18 Nous tous qui, sans voile sur le visage, contemplons comme dans un
miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de
gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur.
[Retour au livre]
Romains 8.2, 13
2 En effet, la loi de l’Esprit qui donne la vie en Jésus-Christ m’a libéré de
la loi du péché et de la mort, 13 Si vous vivez en vous conformant à votre
nature propre, vous allez mourir, mais si par l’Esprit vous faites mourir les
manières d’agir du corps, vous vivrez.
[Retour au livre]
Jean 16.13
13 Quand le défenseur sera venu, l’Esprit de la vérité, il vous conduira
dans toute la vérité, car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce
qu’il aura entendu et vous annoncera les choses à venir.
[Retour au livre]
Romains 8.9
9 Quant à vous, vous n’êtes pas animés par votre nature propre mais par
l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas
l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.
[Retour au livre]
Romains 8.16
16 L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes
enfants de Dieu.
[Retour au livre]
Jean 15.22
22 Si je n’étais pas venu et ne leur avais pas parlé, ils ne seraient pas
coupables, mais maintenant ils n’ont aucune excuse pour leur péché.
[Retour au livre]
2 Corinthiens 3.9
9 En effet, si le ministère de la condamnation a été glorieux, le ministère
de la justice est bien plus glorieux encore.
[Retour au livre]
Matthieu 7.21-23
21 Ceux qui me disent: ‘Seigneur, Seigneur!’ n’entreront pas tous dans le
royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père
céleste. 22 Beaucoup me diront ce jour-là: ‘Seigneur, Seigneur, n’avons-
nous pas prophétisé en ton nom? N’avons-nous pas chassé des démons en
ton nom? N’avons-nous pas fait beaucoup de miracles en ton nom?’
23 Alors je leur dirai ouvertement: ‘Je ne vous ai jamais connus. Eloignez-
vous de moi, vous qui commettez le mal!’
[Retour au livre]
Jean 16.8
8 et, quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le
péché, la justice et le jugement:
[Retour au livre]
Psaume 143.10
10 Enseigne-moi à faire ta volonté, car c’est toi qui es mon Dieu. Que ton
bon Esprit me conduise sur le terrain de la droiture!
[Retour au livre]
1 Jean 5.6
6 C’est lui, Jésus-Christ, qui est venu à travers l’eau et le sang; non avec
l’eau seulement, mais avec l’eau et le sang. Et c’est l’Esprit qui en rend
témoignage, parce que l’Esprit est la vérité.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 2.9-15
9 Mais, comme il est écrit, ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas
entendu, ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme, Dieu l’a préparé
pour ceux qui l’aiment. 10 Or, c’est à nous que Dieu l’a révélé, par son
Esprit, car l’Esprit examine tout, même les profondeurs de Dieu. 11 En
effet, qui parmi les hommes connaît les pensées de l’homme, si ce n’est
l’esprit de l’homme qui est en lui? De même, personne ne peut connaître
les pensées de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. 12 Or nous, nous n’avons
pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin de
connaître les bienfaits que Dieu nous a donnés par sa grâce. 13 Et nous en
parlons non avec les paroles qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec
celles qu’enseigne l’Esprit saint]. Ainsi nous employons un langage
spirituel pour exprimer ce qui est spirituel. 14 Mais l’homme naturel
n’accepte pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu, car c’est une folie pour lui;
il est même incapable de le comprendre, parce que c’est spirituellement
qu’on en juge. 15 L’homme dirigé par l’Esprit, au contraire, juge de tout et
n’est lui-même jugé par personne.
[Retour au livre]
Jean 14.26
26 mais le défenseur, l’Esprit saint que le Père enverra en mon nom, vous
enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.
[Retour au livre]
Jean 14.16
16 Quant à moi, je prierai le Père et il vous donnera un autre défenseur
afin qu’il reste éternellement avec vous:
[Retour au livre]
Lévitique 11.44
44 En effet, je suis l’Eternel, votre Dieu. Vous vous consacrerez et *vous
serez saints, car je suis saint; vous ne vous rendrez pas impurs par tous ces
reptiles qui rampent sur la terre.
[Retour au livre]
1 Pierre 1.16
16 En effet, il est écrit: Vous serez saints car moi, je suis saint.
[Retour au livre]
Colossiens 3.9-11
9 Ne vous mentez pas les uns aux autres, car vous vous êtes dépouillés du
vieil homme et de ses manières d’agir, 10 vous avez revêtu l’homme
nouveau qui se renouvelle pour parvenir à la vraie connaissance,
conformément à l’image de celui qui l’a créé. 11 Il n’y a plus ni Juif ni
non-Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni étranger, ni sauvage, ni esclave ni
homme libre, mais Christ est tout et en tous.
[Retour au livre]
Galates 2.20
20 J’ai été crucifié avec Christ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui
vit en moi; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi
au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est donné lui-même pour moi.
[Retour au livre]
Galates 4.19
19 Mes enfants, j’éprouve de nouveau les douleurs de l’accouchement
pour vous, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 15.49
49 Et de même que nous avons porté l’image de l’homme fait de
poussière, nous porterons aussi l’image de celui qui est venu du ciel.
[Retour au livre]
Romains 8.29
29 En effet, ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à
devenir conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-
né d’un grand nombre de frères.
[Retour au livre]
Jean 17.1
1 Après ces paroles, Jésus leva les yeux vers le ciel et dit: «Père, l’heure
est venue! Révèle la gloire de ton Fils afin que ton Fils aussi] révèle ta
gloire.
[Retour au livre]
Daniel 10.11, 19
11 Puis l’homme m’a dit: «Daniel, homme considéré comme précieux,
sois attentif aux paroles que je vais te dire et tiens-toi debout là où tu es!
En effet, j’ai été maintenant envoyé vers toi.» Lorsqu’il m’a dit cela, je me
suis tenu debout, tout tremblant. 19 il m’a dit: «N’aie pas peur, homme
considéré comme précieux! Que la paix soit avec toi! Fortifie-toi!
Fortifie-toi!» Pendant qu’il me parlait, j’ai repris des forces. J’ai alors dit:
«Que mon seigneur parle, car tu m’as fortifié.»
[Retour au livre]
Job 1.8
8 L’Eternel dit à Satan: «As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n’y a
personne comme lui sur la terre. C’est un homme intègre et droit. Il craint
Dieu et se détourne du mal.»
[Retour au livre]
1 Pierre 1.7
7 Ainsi, la valeur éprouvée de votre foi – beaucoup plus précieuse que l’or,
qui est périssable et que l’on soumet pourtant à l’épreuve du feu – aura
pour résultat la louange, la gloire et l’honneur lorsque Jésus-Christ
apparaîtra.
[Retour au livre]
Proverbes 16.4
4 L’Eternel a tout fait pour un but, même le méchant pour le jour du
malheur.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 13.9-12
9 En effet, nous connaissons partiellement et nous prophétisons
partiellement, 10 mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel
disparaîtra. 11 Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je
pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis
devenu un homme, j’ai mis fin à ce qui était de l’enfant. 12 Aujourd’hui
nous voyons au moyen d’un miroir, de manière peu claire, mais alors nous
verrons face à face; aujourd’hui je connais partiellement, mais alors je
connaîtrai complètement, tout comme j’ai été connu.
[Retour au livre]
Colossiens 1.9
9 Voilà pourquoi nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés,
nous ne cessons de prier Dieu pour vous. Nous demandons que vous soyez
remplis de la connaissance de sa volonté, en toutes sagesse et intelligence
spirituelles,
[Retour au livre]
1 Timothée 2.4
4 lui qui désire que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la
connaissance de la vérité.
[Retour au livre]
Jean 15.15
15 Je ne vous appelle plus serviteurs parce que le serviteur ne sait pas ce
que fait son seigneur, mais je vous ai appelés amis parce que je vous ai fait
connaître tout ce que j’ai appris de mon Père.
[Retour au livre]
Luc 18.8
8 Je vous le dis, il leur fera rapidement justice. Mais, quand le Fils de
l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?»
[Retour au livre]
Psaume 78.32-33
32 Malgré tout cela, ils ont continué à pécher et n’ont pas cru à ses
merveilles. 33 Il a mis un terme à leurs jours d’un seul souffle, à leurs
années par une fin soudaine.
[Retour au livre]
Romains 1.20
20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa
divinité, se voient depuis la création du monde, elles se comprennent par
ce qu’il a fait. Ils sont donc inexcusables,
[Retour au livre]
1 Jean 4.20
20 Si quelqu’un dit: «J’aime Dieu», alors qu’il déteste son frère, c’est un
menteur. En effet, si quelqu’un n’aime pas son frère qu’il voit, comment
peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas?
[Retour au livre]
1 Pierre 1.7-9
7 Ainsi, la valeur éprouvée de votre foi – beaucoup plus précieuse que l’or,
qui est périssable et que l’on soumet pourtant à l’épreuve du feu – aura
pour résultat la louange, la gloire et l’honneur lorsque Jésus-Christ
apparaîtra. 8 Vous l’aimez sans l’avoir vu, vous croyez en lui sans le voir
encore et vous vous réjouissez d’une joie indescriptible et glorieuse
9 parce que vous obtenez le salut de votre âme pour prix de votre foi.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 6.3
3 Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges? Combien plus les
affaires de la vie courante!
[Retour au livre]
1 Pierre 1.12
12 Il leur a été révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous,
qu’ils étaient au service de ce message. Les hommes qui vous ont prêché
l’Evangile par le Saint-Esprit envoyé du ciel vous ont maintenant annoncé
ce message, dans lequel les anges eux-mêmes désirent plonger leurs
regards!
[Retour au livre]
Romains 8.19-22
19 De fait, la création attend avec un ardent désir la révélation des fils de
Dieu. 20 En effet, la création a été soumise à l’inconsistance, non de son
propre gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise. 21 Toutefois, elle a
l’espérance d’être elle aussi libérée de l’esclavage de la corruption pour
prendre part à la glorieuse liberté des enfants de Dieu. 22 Or nous savons
que, jusqu’à maintenant, la création tout entière soupire et souffre les
douleurs de l’accouchement.
[Retour au livre]
Luc 24.13-35
13 Ce même jour, deux disciples se rendaient à un village appelé Emmaüs,
éloigné de Jérusalem d’une douzaine de kilomètres. 14 Ils discutaient
ensemble de tout ce qui s’était passé. 15 Pendant qu’ils parlaient et
discutaient, Jésus lui-même s’approcha et fit route avec eux, 16 mais leurs
yeux étaient empêchés de le reconnaître. 17 Il leur dit: «De quoi parlez-
vous en marchant, pour avoir l’air si tristes?» 18 L’un d’eux, un dénommé
Cléopas, lui répondit: «Es-tu le seul en séjour à Jérusalem qui ne sache pas
ce qui y est arrivé ces jours-ci?» 19 «Quoi?» leur dit-il. Ils lui répondirent:
«Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, qui était un prophète puissant en
actes et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple, 20 et comment les
chefs des prêtres et nos magistrats l’ont fait arrêter pour qu’il soit
condamné à mort et l’ont crucifié. 21 Nous espérions que ce serait lui qui
délivrerait Israël, mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour que ces
événements se sont produits. 22 Il est vrai que quelques femmes de notre
groupe nous ont beaucoup étonnés. Elles se sont rendues de grand matin au
tombeau 23 et n’ont pas trouvé son corps; elles sont venues dire que des
anges leur sont apparus et ont annoncé qu’il est vivant. 24 Quelques-uns
des nôtres sont allés au tombeau et ils ont trouvé les choses comme les
femmes l’avaient dit, mais lui, ils ne l’ont pas vu.» 25 Alors Jésus leur dit:
«Hommes sans intelligence, dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont
dit les prophètes! 26 Ne fallait-il pas que le Messie souffre ces choses et
qu’il entre dans sa gloire?» 27 Puis, en commençant par les écrits de
Moïse et continuant par ceux de tous les prophètes, il leur expliqua dans
toutes les Ecritures ce qui le concernait. 28 Lorsqu’ils furent près du
village où ils allaient, il parut vouloir aller plus loin, 29 mais ils le
retinrent avec insistance en disant: «Reste avec nous car le soir approche,
le jour est déjà] sur son déclin.» Alors il entra pour rester avec eux.
30 Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain et, après avoir
prononcé la prière de bénédiction, il le rompit et le leur donna. 31 Alors
leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent, mais il disparut de devant eux.
32 Ils se dirent l’un à l’autre: «Notre cœur ne brûlait-il pas en nous
lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Ecritures?» 33 Ils se
levèrent à ce moment même et retournèrent à Jérusalem, où ils trouvèrent
les onze et les autres qui étaient rassemblés 34 et qui leur dirent: «Le
Seigneur est réellement ressuscité et il est apparu à Simon.» 35 Alors les
deux disciples racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin et comment
ils l’avaient reconnu au moment où il rompait le pain.
[Retour au livre]
Jean 20.29
29 «Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui
ont cru!»
[Retour au livre]
Romains 8.24
24 En effet, c’est en espérance que nous avons été sauvés. Or l’espérance
qu’on voit n’est plus de l’espérance: ce que l’on voit, peut-on l’espérer
encore?
[Retour au livre]
1 Timothée 1.17
17 Au roi des siècles, au Dieu immortel, invisible et seul sage] soient
honneur et gloire aux siècles des siècles! Amen!
[Retour au livre]
Jean 14.26
26 mais le défenseur, l’Esprit saint que le Père enverra en mon nom, vous
enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.
[Retour au livre]
Ephésiens 2.8
8 En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi.
Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.
[Retour au livre]
Psaume 147.11
11 l’Eternel prend plaisir en ceux qui le craignent, en ceux qui s’attendent
à sa bonté.
[Retour au livre]
1 Jean 4.8, 16
8 Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. 16 Or
nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru.
Dieu est amour et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et
Dieu demeure en lui.
[Retour au livre]
Jean 3.16
16 En effet, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin
que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.
[Retour au livre]
Jean 3.16
16 En effet, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin
que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.
[Retour au livre]
Jean 3.14-15
14 Et tout comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, il faut aussi que
le Fils de l’homme soit élevé 15 afin que quiconque croit en lui ne périsse
pas mais qu’il] ait la vie éternelle.
[Retour au livre]
Jean 17.1
1 Après ces paroles, Jésus leva les yeux vers le ciel et dit: «Père, l’heure
est venue! Révèle la gloire de ton Fils afin que ton Fils aussi] révèle ta
gloire.
[Retour au livre]
Jean 15.9
9 Tout comme le Père m’a aimé, moi aussi, je vous ai aimés. Demeurez
dans mon amour.
[Retour au livre]
Jean 17
1 Après ces paroles, Jésus leva les yeux vers le ciel et dit: «Père, l’heure
est venue! Révèle la gloire de ton Fils afin que ton Fils aussi] révèle ta
gloire. 2 Tu lui as donné pouvoir sur tout être humain, afin qu’il accorde la
vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. 3 Or, la vie éternelle, c’est
qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé,
Jésus-Christ. 4 J’ai révélé ta gloire sur la terre, j’ai terminé ce que tu
m’avais donné à faire. 5 Maintenant, Père, révèle toi-même ma gloire
auprès de toi en me donnant la gloire que j’avais auprès de toi avant que le
monde existe.
6 Je t’ai fait connaître aux hommes que tu m’as donnés du milieu du
monde. Ils étaient à toi et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole.
7 Maintenant ils savent que tout ce que tu m’as donné vient de toi. 8 En
effet, je leur ai donné les paroles que tu m’as données, ils les ont acceptées
et ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu
m’as envoyé. 9 C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde,
mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. 10 Tout ce qui
est à moi est à toi et ce qui est à toi est à moi, et ma gloire est manifestée
en eux. 11 Désormais je ne suis plus dans le monde, mais eux, ils sont
dans le monde, tandis que je vais vers toi. Père saint, garde-les en ton nom,
ce nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous. 12 Lorsque
j’étais avec eux dans le monde], je les gardais en ton nom. J’ai protégé
ceux que tu m’as donnés et aucun d’eux ne s’est perdu, à part le fils de
perdition afin que l’Ecriture soit accomplie. 13 Maintenant je vais vers toi
et je dis ces paroles dans le monde afin qu’ils aient en eux ma joie, une
joie complète. 14 Je leur ai donné ta parole et le monde les a détestés
parce qu’ils ne sont pas du monde, tout comme moi, je ne suis pas du
monde. 15 Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les
préserver du mal. 16 Ils ne sont pas du monde, tout comme moi, je ne suis
pas du monde. 17 Consacre-les par ta vérité! Ta parole est la vérité.
18 Tout comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai moi aussi envoyés
dans le monde, 19 et je me consacre moi-même pour eux afin qu’eux aussi
soient consacrés par la vérité.
20 Je ne prie pas pour eux seulement, mais encore pour ceux qui croiront
en moi à travers leur parole, 21 afin que tous soient un comme toi, Père, tu
es en moi et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un] en nous
pour que le monde croie que tu m’as envoyé. 22 Je leur ai donné la gloire
que tu m’as donnée afin qu’ils soient un comme nous sommes un 23 - moi
en eux et toi en moi -, afin qu’ils soient parfaitement un et qu’ainsi le
monde reconnaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu
m’as aimé. 24 Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés
soient aussi avec moi afin qu’ils contemplent ma gloire, la gloire que tu
m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la création du monde. 25 Père
juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont
reconnu que tu m’as envoyé. 26 Je leur ai fait connaître ton nom et je le
leur ferai connaître encore, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux
et que moi je sois en eux.» Mort et résurrection de Jésus (18.1–21.25)
[Retour au livre]
Psaume 108.6-7
6 Elève-toi au-dessus du ciel, ô Dieu, et que ta gloire soit sur toute la
terre! 7 Afin que tes bien-aimés soient délivrés, sauve-les par ta main
droite et exauce-moi!
[Retour au livre]
2 Thessaloniciens 1.12
12 Ainsi la gloire du nom de notre Seigneur Jésus-Christ] sera révélée en
vous et la vôtre en lui, conformément à la grâce de notre Dieu et Seigneur
Jésus-Christ.
[Retour au livre]
Jean 17.24, 26
24 Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi
avec moi afin qu’ils contemplent ma gloire, la gloire que tu m’as donnée
parce que tu m’as aimé avant la création du monde. 26 Je leur ai fait
connaître ton nom et je le leur ferai connaître encore, afin que l’amour
dont tu m’as aimé soit en eux et que moi je sois en eux.» Mort et
résurrection de Jésus (18.1–21.25)
[Retour au livre]
Esaïe 6.3
3 Ils se criaient l’un à l’autre: «*Saint, saint, saint est l’Eternel, le maître
de l’univers! Sa gloire remplit toute la terre!»
[Retour au livre]
Malachie 3.16-17
16 Alors ceux qui craignent l’Eternel se parlèrent l’un à l’autre; l’Eternel
fut attentif, et il écouta. Un livre de souvenir fut écrit devant lui pour ceux
qui craignent l’Eternel et qui respectent son nom. 17 Ils seront à moi, dit
l’Eternel, le maître de l’univers, ils m’appartiendront, le jour que je
prépare; j’aurai compassion d’eux comme un homme a compassion de son
fils qui le sert,
[Retour au livre]
Matthieu 18.20
20 En effet, là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis au
milieu d’eux.»
[Retour au livre]
Romains 15.5-7
5 Que le Dieu de la persévérance et du réconfort vous donne de vivre en
plein accord les uns avec les autres comme le veut Jésus-Christ, 6 afin que
tous ensemble, d’une seule voix, vous rendiez gloire au Dieu et Père de
notre Seigneur Jésus-Christ. 7 Accueillez-vous donc les uns les autres
comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu.
[Retour au livre]
Daniel 3
1 Le roi Nebucadnetsar fit une statue en or, haute de 30 mètres et large de
3 mètres. Il la dressa dans la vallée de Dura, dans la province de Babylone.
2 Le roi Nebucadnetsar fit rassembler les administrateurs, les intendants,
les gouverneurs, les conseillers, les trésoriers, les jurisconsultes, les juges
et tous les magistrats des provinces pour qu’ils se rendent à la dédicace de
la statue qu’il avait dressée. 3 Alors les administrateurs, les intendants, les
gouverneurs, les conseillers, les trésoriers, les jurisconsultes, les juges et
tous les magistrats des provinces se rassemblèrent pour la dédicace de la
statue que le roi Nebucadnetsar avait dressée. Ils se tinrent debout devant
la statue que Nebucadnetsar avait dressée. 4 Un héraut cria à pleine voix:
«Voici ce qu’on vous ordonne, peuples, nations, hommes de toute langue:
5 au moment où vous entendrez le son de la trompette, de la flûte, de la
guitare, de la petite et de la grande harpes, de la cornemuse et des
instruments de musique de toute sorte, vous vous prosternerez et vous
adorerez la statue d’or que le roi Nebucadnetsar a dressée. 6 Si quelqu’un
ne se prosterne pas et ne l’adore pas, il sera jeté à l’instant même au
milieu d’une fournaise ardente.» 7 C’est pourquoi, au moment où tous les
peuples entendirent le son de la trompette, de la flûte, de la guitare, de la
petite et de la grande harpes et des instruments de musique de toute sorte,
tous les peuples, les nations et les hommes de toute langue se
prosternèrent et adorèrent la statue en or que le roi Nebucadnetsar avait
dressée. 8 A ce moment-là, profitant de l’occasion, quelques Babyloniens
se présentèrent pour accuser les Juifs. 9 Ils prirent la parole et dirent au roi
Nebucadnetsar: «Roi, puisses-tu vivre toujours! 10 D’après l’ordre que tu
as toi-même donné, tous ceux qui entendaient le son de la trompette, de la
flûte, de la guitare, de la petite et de la grande harpes, de la cornemuse et
des instruments de toute sorte devaient se prosterner et adorer la statue en
or. 11 D’après le même ordre, si quelqu’un ne se prosternait pas pour
adorer la statue, il devait être jeté au milieu d’une fournaise ardente.
12 Or, il y a des Juifs à qui tu as confié l’administration de la province de
Babylone: Shadrak, Méshak et Abed-Nego. Ces hommes ne tiennent aucun
compte de ton ordre, roi. Ils ne servent pas tes dieux et n’adorent pas la
statue en or que tu as dressée.» 13 Alors Nebucadnetsar, irrité et furieux,
donna l’ordre de faire venir Shadrak, Méshak et Abed-Nego. Ces hommes
furent donc amenés devant le roi. 14 Nebucadnetsar prit la parole et leur
dit: «Est-il vrai, Shadrak, Méshak et Abed-Nego, que vous ne servez pas
mes dieux et que vous n’adorez pas la statue en or que j’ai dressée?
15 Maintenant, tenez-vous prêts et, au moment où vous entendrez le son
de la trompette, de la flûte, de la guitare, de la petite et de la grande
harpes, de la cornemuse et des instruments de toute sorte, vous vous
prosternerez et vous adorerez la statue que j’ai faite. Si vous ne l’adorez
pas, vous serez immédiatement jetés au milieu d’une fournaise ardente.
Quel est le dieu qui pourra alors vous délivrer de mon pouvoir?»
16 Shadrak, Méshak et Abed-Nego répliquèrent au roi Nebucadnetsar:
«Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. 17 Notre Dieu, celui
que nous servons, peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous
délivrera de ton pouvoir, roi. 18 Et même s’il ne le faisait pas, sache, roi,
que nous ne servirons pas tes dieux et que nous n’adorerons pas la statue
en or que tu as dressée.» 19 Nebucadnetsar fut alors rempli de colère. Il
changea de visage vis-à-vis de Shadrak, Méshak et Abed-Nego. Reprenant
la parole, il ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus que d’habitude.
20 Puis il ordonna à quelques soldats particulièrement forts de son armée
d’attacher Shadrak, Méshak et Abed-Nego et de les jeter dans la fournaise
ardente. 21 Ces hommes furent alors attachés, habillés de leurs caleçons,
de leurs tuniques, de leurs manteaux et de leurs autres vêtements, et ils
furent jetés au milieu de la fournaise ardente. 22 Comme l’ordre du roi
était catégorique et que la fournaise était extraordinairement chauffée, la
flamme tua les hommes qui y avaient jeté Shadrak, Méshak et Abed-Nego.
23 Quant aux trois hommes en question, Shadrak, Méshak et Abed-Nego,
ils tombèrent ligotés au milieu de la fournaise ardente. 24 Le roi
Nebucadnetsar fut alors effrayé et se leva subitement. Il prit la parole et
dit à ses conseillers: «N’avons-nous pas jeté trois hommes ligotés au
milieu du feu?» Ils répondirent au roi: «Certainement, roi!» 25 Il reprit:
«Eh bien, j’aperçois quatre hommes dépourvus de liens qui marchent au
milieu du feu, porteurs d’aucune blessure, et le quatrième ressemble à un
fils des dieux.» 26 Nebucadnetsar s’approcha ensuite de l’entrée de la
fournaise ardente et dit: «Shadrak, Méshak et Abed-Nego, serviteurs du
Dieu très-haut, sortez et venez!» Shadrak, Méshak et Abed-Nego sortirent
alors du milieu du feu. 27 Les administrateurs, les intendants, les
gouverneurs et les conseillers du roi se rassemblèrent. Ils virent que le feu
n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, que les cheveux de
leur tête n’avaient pas brûlé, que leurs habits n’étaient pas abîmés et qu’ils
ne sentaient même pas le feu. 28 Nebucadnetsar prit la parole et dit: «Béni
soit le Dieu de Shadrak, de Méshak et d’Abed-Nego! Il a envoyé son ange
et a délivré ses serviteurs qui ont placé leur confiance en lui. Ils n’ont pas
hésité à enfreindre l’ordre du roi et à risquer leur vie plutôt que de servir
et d’adorer un autre dieu que leur Dieu! 29 Voici maintenant l’ordre que je
donne: si quelqu’un, quels que soient son peuple, sa nation et sa langue,
parle de façon légère du Dieu de Shadrak, de Méshak et d’Abed-Nego, il
sera mis en pièces et sa maison sera transformée en un tas de décombres.
En effet, il n’y a aucun autre dieu capable de délivrer comme lui.»
30 Après cela, le roi fit prospérer Shadrak, Méshak et Abed-Nego dans la
province de Babylone. 31 Le roi Nebucadnetsar adressa ce message aux
hommes de tout peuple, toute nation et toute langue habitant tout
l’Empire: «Que la paix vous soit donnée en abondance! 32 Il m’a semblé
bon de vous faire connaître les signes et les miracles que le Dieu très-haut
a accomplis vis-à-vis de moi. #33 Que ses signes sont grands! Que ses
miracles sont puissants! Son règne est un règne éternel et sa domination
dure de génération en génération.
[Retour au livre]
Matthieu 7.21-23
21 Ceux qui me disent: ‘Seigneur, Seigneur!’ n’entreront pas tous dans le
royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père
céleste. 22 Beaucoup me diront ce jour-là: ‘Seigneur, Seigneur, n’avons-
nous pas prophétisé en ton nom? N’avons-nous pas chassé des démons en
ton nom? N’avons-nous pas fait beaucoup de miracles en ton nom?’
23 Alors je leur dirai ouvertement: ‘Je ne vous ai jamais connus. Eloignez-
vous de moi, vous qui commettez le mal!’
[Retour au livre]
Actes 19.15
15 L’esprit mauvais leur répondit: «Je connais Jésus et je sais qui est Paul;
mais vous, qui êtes-vous?»
[Retour au livre]
Actes 19.11-17
11 Dieu faisait des miracles extraordinaires par l’intermédiaire de Paul,
12 au point qu’on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs
qui avaient touché son corps; les maladies les quittaient et les esprits
mauvais sortaient d’eux]. 13 Quelques exorcistes juifs ambulants
essayèrent de prononcer le nom du Seigneur Jésus sur ceux qui avaient des
esprits mauvais; ils disaient: «Nous vous conjurons par le Jésus que Paul
prêche!» 14 Ceux qui faisaient cela étaient sept fils de Scéva, un Juif chef
des prêtres. 15 L’esprit mauvais leur répondit: «Je connais Jésus et je sais
qui est Paul; mais vous, qui êtes-vous?» 16 Alors l’homme qui avait
l’esprit mauvais en lui se jeta sur eux, les maîtrisa tous et les maltraita de
telle sorte qu’ils s’enfuirent de cette maison nus et blessés. 17 Cela fut
connu de tous les habitants d’Ephèse, juifs et non juifs; la crainte s’empara
de tous et on célébrait la grandeur du nom du Seigneur Jésus.
[Retour au livre]
1 Thessaloniciens 4.1
1 Maintenant donc, frères et sœurs, vous avez appris de nous comment
vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et c’est ce que vous faites]; de
même nous vous le demandons et nous vous y encourageons dans le
Seigneur Jésus: progressez encore.
[Retour au livre]
2 Corinthiens 13.11
11 Pour le reste, frères et sœurs, soyez dans la joie, travaillez à vous
perfectionner, encouragez-vous, vivez en plein accord, dans la paix, et le
Dieu d’amour et de paix sera avec vous.
[Retour au livre]
Romains 8.17
17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de
Dieu et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui afin de
prendre aussi part à sa gloire.
[Retour au livre]
Matthieu 13.43
43 Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur
Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre] entende.
[Retour au livre]
Philippiens 3.21
21 Il transformera notre corps de misère pour le rendre conforme à son
corps glorieux par le pouvoir qu’il a de tout soumettre à son autorité.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 15.40-54
40 Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres, mais l’éclat des
corps célestes est différent de celui des corps terrestres. 41 Autre est
l’éclat du soleil, autre l’éclat de la lune, et autre l’éclat des étoiles; chaque
étoile diffère même en éclat d’une autre étoile. 42 C’est aussi le cas pour
la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite
incorruptible. 43 Il est semé méprisable, il ressuscite glorieux. Il est semé
faible, il ressuscite plein de force. 44 Il est semé corps naturel, il
ressuscite corps spirituel. S’]il y a un corps naturel, il y a aussi un corps
spirituel. 45 C’est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint
un être vivant. Le dernier Adam est un esprit qui communique la vie.
46 Mais ce n’est pas le spirituel qui vient en premier, c’est le naturel; ce
qui est spirituel vient ensuite. 47 Le premier homme, tiré de la terre, est
fait de poussière, le second homme, le Seigneur,] est du ciel. 48 Tel est
l’homme terrestre, tels sont aussi les hommes terrestres; et tel est
l’homme céleste, tels seront aussi les hommes célestes. 49 Et de même
que nous avons porté l’image de l’homme fait de poussière, nous
porterons aussi l’image de celui qui est venu du ciel. 50 Ce que je veux
dire, frères et sœurs, c’est que notre nature actuelle ne peut pas hériter du
royaume de Dieu, et que ce qui est corruptible n’hérite pas non plus de
l’incorruptibilité. 51 Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas
tous, mais tous nous serons transformés, 52 en un instant, en un clin d’œil,
au son de la dernière trompette. La trompette sonnera, alors les morts
ressusciteront incorruptibles et nous, nous serons transformés. 53 Il faut
en effet que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité et que ce corps
mortel revête l’immortalité. 54 Lorsque ce corps corruptible aura revêtu
l’incorruptibilité et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors
s’accomplira cette parole de l’Ecriture: La mort a été engloutie dans la
victoire.
[Retour au livre]
Matthieu 4.10
10 Jésus lui dit alors: «Retire-toi, Satan! En effet, il est écrit: C’est le
Seigneur, ton Dieu, que tu adoreras et c’est lui seul que tu serviras.»
[Retour au livre]
2 Corinthiens 6.15-17; 7.1
15 Quel accord y a-t-il entre Christ et le diable? Ou quelle part le croyant
a-t-il avec l’incroyant? 16 Quel rapport peut-il y avoir entre le temple de
Dieu et les idoles? En effet, vous êtes le temple du Dieu vivant, comme
Dieu l’a dit: J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux; je serai leur Dieu
et ils seront mon peuple. 17 C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux et
séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur et je vous
accueillerai. 1 Puisque nous avons de telles promesses, bien-aimés,
purifions-nous de tout ce qui souille notre corps et notre esprit et
poursuivons jusqu’au bout la sainteté dans la crainte de Dieu.
[Retour au livre]
Apocalypse 1.6
6 et qui a fait de nous un royaume, des prêtres pour Dieu son Père, à lui
soient la gloire et la domination aux siècles des siècles! Amen!
[Retour au livre]
Apocalypse 4
1 Après cela, je regardai et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La
première voix que j’avais entendue me parler avec la force d’une
trompette dit alors: «Monte ici et je te ferai voir ce qui doit arriver par la
suite.» 2 Aussitôt je fus saisi par l’Esprit. Et voici, il y avait un trône dans
le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis. 3 Celui qui était assis avait
l’aspect d’une pierre de jaspe et de sardoine, et le trône était entouré d’un
arc-en-ciel semblable à de l’émeraude. 4 Autour du trône se trouvaient
vingt-quatre trônes, et sur ces trônes vingt-quatre anciens étaient assis. Ils
étaient habillés de vêtements blancs et portaient des couronnes d’or sur la
tête.5 Du trône sortent des éclairs, des voix et des coups de tonnerre, et
devant lui brûlent sept lampes ardentes qui sont les sept esprits de Dieu.
6 Devant le trône, il y a aussi comme une mer de verre qui a la
transparence du cristal. Au milieu et autour du trône se tiennent quatre
êtres vivants couverts d’yeux devant et derrière. 7 Le premier être vivant
ressemble à un lion, le deuxième à un taureau, le troisième a le visage
d’un homme et le quatrième ressemble à un aigle en plein vol. 8 Les
quatre êtres vivants ont chacun six ailes et ils sont couverts d’yeux tout
autour et à l’intérieur. Ils ne cessent de dire, jour et nuit: «Saint, saint,
saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, celui qui était, qui est et qui
vient!» 9 Chaque fois que les êtres vivants donnent gloire, honneur et
reconnaissance à celui qui est assis sur le trône, à celui qui vit aux siècles
des siècles, 10 les vingt-quatre anciens se prosternent devant celui qui est
assis sur le trône, adorent celui qui vit aux siècles des siècles et déposent
leur couronne devant le trône en disant: 11 «Tu es digne, notre Seigneur et
notre Dieu, toi le Saint,] de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance,
car tu as créé toutes choses et c’est par ta volonté qu’elles ont été créées et
qu’elles existent.»
[Retour au livre]
2 Thessaloniciens 1.11-12
11 C’est pourquoi nous prions constamment pour vous, afin que notre
Dieu vous trouve dignes de son appel et que par sa puissance il mène à
leur accomplissement tout désir de faire le bien et toute œuvre de la foi.
12 Ainsi la gloire du nom de notre Seigneur Jésus-Christ] sera révélée en
vous et la vôtre en lui, conformément à la grâce de notre Dieu et Seigneur
Jésus-Christ.
[Retour au livre]
1 Thessaloniciens 5.23
23 Que le Dieu de la paix vous conduise lui-même à une sainteté totale et
que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irréprochable
lors du retour de notre Seigneur Jésus-Christ!
[Retour au livre]
Colossiens 1.22
22 par la mort de son Fils] dans son corps de chair pour vous faire paraître
devant lui saints, sans défaut et sans reproche.
[Retour au livre]
Exode 19.6
6 Vous serez pour moi *un royaume de prêtres et une nation sainte.’ Voilà
les paroles que tu diras aux Israélites.»
[Retour au livre]
Psaume 33.1
1 Justes, réjouissez-vous en l’Eternel! La louange convient aux hommes
droits.
[Retour au livre]
Lévitique 10
1 Les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun un brûle-parfum, y
mirent du feu et posèrent du parfum dessus. Ils apportèrent devant
l’Eternel du feu étranger, ce qu’il ne leur avait pas ordonné. 2 Alors un feu
sortit de devant l’Eternel et les brûla. Ils moururent devant l’Eternel.
3 Moïse dit à Aaron: «C’est ce que l’Eternel a déclaré lorsqu’il a dit: ‘Ma
sainteté devra être respectée par ceux qui s’approchent de moi et ma gloire
révélée devant tout le peuple.’» Aaron garda le silence. 4 Moïse appela
Mishaël et Eltsaphan, les fils d’Uziel, oncle d’Aaron, et leur dit:
«Approchez-vous, emportez vos frères loin du sanctuaire, à l’extérieur du
camp.» 5 Ils s’approchèrent et les emportèrent dans leurs tuniques à
l’extérieur du camp, comme Moïse l’avait dit. 6 Moïse dit à Aaron et à ses
fils Eléazar et Ithamar: «Vous ne déferez pas votre chevelure et vous ne
déchirerez pas vos vêtements; ainsi vous ne mourrez pas et n’attirerez pas
la colère contre toute l’assemblée. Laissez vos frères, toute la
communauté d’Israël, pleurer sur le brasier que l’Eternel a allumé. 7 Vous
ne sortirez pas de l’entrée de la tente de la rencontre, sinon vous mourrez,
car l’huile de l’onction de l’Eternel est sur vous.» Ils firent ce que Moïse
avait dit. 8 L’Eternel dit à Aaron: 9 «Tu ne boiras ni vin ni boisson
alcoolisée, toi ainsi que tes fils, lorsque vous entrerez dans la tente de la
rencontre, sinon vous mourrez. Ce sera une prescription perpétuelle pour
vous au fil des générations 10 afin que vous puissiez distinguer ce qui est
saint de ce qui est profane, ce qui est impur de ce qui est pur, 11 et
enseigner aux Israélites toutes les prescriptions que l’Eternel leur a
données par l’intermédiaire de Moïse.» 12 Moïse dit à Aaron et aux deux
fils qui lui restaient, Eléazar et Ithamar: «Prenez ce qui reste de l’offrande
parmi les sacrifices passés par le feu pour l’Eternel et mangez-le sans
levain près de l’autel, car c’est une chose très sainte. 13 Vous le mangerez
dans un lieu saint. C’est la part à laquelle vous avez droit, toi et tes
descendants, sur les offrandes passées par le feu pour l’Eternel, car c’est
l’ordre que j’ai reçu. 14 Vous mangerez aussi dans un endroit pur, toi ainsi
que tes fils et tes filles, la poitrine pour laquelle on a fait le geste de
présentation et la cuisse prélevée. En effet, elles vous sont données comme
la part à laquelle vous avez droit, toi et tes descendants, dans les sacrifices
de communion des Israélites. 15 Ils apporteront avec les graisses destinées
à être passées par le feu la cuisse prélevée et la poitrine avec laquelle on
fait le geste de présentation devant l’Eternel: elles seront pour toi ainsi
que pour tes descendants, par une prescription perpétuelle, comme
l’Eternel l’a ordonné.» 16 Moïse chercha le bouc expiatoire, et voici qu’il
avait été brûlé. Alors il s’irrita contre Eléazar et Ithamar, les fils qui
restaient à Aaron: 17 «Pourquoi n’avez-vous pas mangé la victime
expiatoire dans le lieu saint? C’est une chose très sainte. L’Eternel vous l’a
donnée pour que vous portiez la faute de l’assemblée, afin de faire
l’expiation pour elle devant l’Eternel. 18 Or le sang de la victime n’a pas
été porté à l’intérieur du sanctuaire. Vous deviez la manger dans le
sanctuaire, comme j’en avais donné l’ordre.» 19 Aaron dit à Moïse: «Ils
ont offert aujourd’hui leur sacrifice d’expiation et leur holocauste devant
l’Eternel. Après ce qui m’est arrivé, si j’avais mangé aujourd’hui la
victime expiatoire, cela aurait-il plu à l’Eternel?» 20 Moïse entendit et
approuva ces paroles. La pureté et l’impureté rituelles (11.1–15.33)
[Retour au livre]
Malachie 3.2-4
2 Qui pourra supporter le jour de sa venue? Qui restera debout quand il
apparaîtra? En effet, il sera pareil à un feu purificateur, à la lessive des
blanchisseurs. 3 Il s’assiéra pour fondre et purifier l’argent, il purifiera les
descendants de Lévi, il les rendra purs comme on rend purs l’or et
l’argent, et c’est suivant la justice qu’ils présenteront des offrandes à
l’Eternel. 4 Alors l’offrande de Juda et de Jérusalem sera agréable à
l’Eternel comme autrefois, comme par le passé.
[Retour au livre]
Jean 17.1
1 Après ces paroles, Jésus leva les yeux vers le ciel et dit: «Père, l’heure
est venue! Révèle la gloire de ton Fils afin que ton Fils aussi] révèle ta
gloire.
[Retour au livre]
Romains 3.10-11, 23
10 comme cela est écrit: Il n’y a pas de juste, pas même un seul; 11 aucun
n’est intelligent, aucun ne cherche Dieu; 23 tous ont péché et sont privés
de la gloire de Dieu,
[Retour au livre]
Jude 6
6 Quant aux anges qui n’ont pas conservé leur rang mais ont abandonné
leur demeure propre, il les a enchaînés éternellement dans les ténèbres
pour le jugement du grand jour.
[Retour au livre]
2 Chroniques 15.15
15 Tous les Judéens se réjouirent de ce serment, car ils avaient juré de tout
leur cœur; ils avaient cherché l’Eternel de leur plein gré et ils l’avaient
trouvé. Et l’Eternel leur donna du repos de tous côtés.
[Retour au livre]
Hébreux 11.1
1 Or la foi, c’est la ferme assurance des choses qu’on espère, la
démonstration de celles qu’on ne voit pas.
[Retour au livre]
2 Corinthiens 5.7
7 car nous marchons par la foi et non par la vue.
[Retour au livre]
Romains 14.11
11 car il est écrit: Je suis vivant, dit le Seigneur, chacun pliera le genou
devant moi et toute langue rendra gloire à Dieu.
[Retour au livre]
Philippiens 2.10-11
10 afin qu’au nom de Jésus chacun plie le genou dans le ciel, sur la terre et
sous la terre 11 et que toute langue reconnaisse que Jésus-Christ est le
Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.
[Retour au livre]
Psaume 145.21
21 Que ma bouche dise la louange de l’Eternel et que toute créature
bénisse son saint nom, pour toujours et à perpétuité!
[Retour au livre]
Hébreux 1.1-2
1 Après avoir autrefois, à de nombreuses reprises et de bien des manières,
parlé à nos ancêtres par les prophètes, 2 Dieu, dans ces jours qui sont les
derniers, nous a parlé par le Fils. Il l’a établi héritier de toute chose et
c’est par lui aussi qu’il a créé l’univers.
[Retour au livre]
Ephésiens 3.10
10 Ainsi, les dominations et les autorités dans les lieux célestes
connaissent maintenant par le moyen de l’Eglise la sagesse infiniment
variée de Dieu,
[Retour au livre]
Esaïe 61.1-3
1 *L’Esprit du Seigneur, de l’Eternel, est sur moi parce que l’Eternel m’a
consacré par onction pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres; il
m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux
déportés la liberté et aux prisonniers la délivrance, 2 pour proclamer une
année de grâce de l’Eternel et un jour de vengeance de notre Dieu, pour
consoler tous ceux qui sont dans le deuil, 3 pour mettre, pour donner aux
habitants de Sion en deuil une belle parure au lieu de la cendre, une huile
de joie au lieu du deuil, un costume de louange au lieu d’un esprit abattu.
On les appellera alors «térébinthes de la justice», «plantation de l’Eternel
destinée à manifester sa splendeur».
[Retour au livre]
Ezéchiel 1
1 La trentième année, le cinquième jour du quatrième mois, je faisais
partie des exilés, près du fleuve Kebar. Le ciel s’est ouvert et j’ai eu des
visions divines. 2 Le cinquième jour du mois – c’était la cinquième année
de l’exil du roi Jojakin – 3 la parole de l’Eternel a été adressée à Ezéchiel,
le fils du prêtre Buzi, dans le pays des Babyloniens, près du fleuve Kebar.
C’est là que la main de l’Eternel a reposé sur lui. 4 Alors que je regardais,
un vent impétueux est arrivé du nord, ainsi qu’une grande nuée et une
gerbe de feu. Tout autour, une lumière rayonnait. Au centre, il y avait
comme un éclat étincelant qui sortait du milieu du feu. 5 Au centre encore,
quelque chose ressemblait à quatre êtres vivants. Leur aspect était proche
de celui des hommes. 6 Chacun d’eux avait quatre visages et quatre ailes.
7 Leurs jambes étaient droites, et leurs pieds pareils aux sabots d’un
taureau. Ils étincelaient comme du bronze poli. 8 Ils avaient des mains
d’homme sous leurs ailes, sur les quatre côtés. Sur les quatre côtés, il y
avait aussi leurs visages et leurs ailes, ceci pour chacun des quatre êtres
vivants. 9 Leurs ailes se touchaient l’une l’autre. Ils se déplaçaient sans
dévier, chacun allait droit devant lui. 10 Un de leurs visages ressemblait à
celui des hommes, mais tous les quatre avaient aussi une face de lion à
droite, une face de taureau à gauche et une face d’aigle. 11 Voilà pour
leurs visages. Leurs ailes étaient déployées vers le haut. Deux de leurs
ailes touchaient celle d’un autre et deux couvraient leur corps. 12 Chacun
allait droit devant lui. Ils allaient là où l’Esprit allait. Ils se déplaçaient, et
ils se déplaçaient sans dévier. 13 Ces êtres vivants ressemblaient, par leur
aspect, à des braises incandescentes. C’était pareil à l’aspect de torches
enflammées. Un feu circulait entre les êtres vivants. Il jetait de la lumière
et il en sortait des éclairs. 14 Les êtres vivants couraient et revenaient
comme la foudre. 15 Je regardais ces êtres vivants et j’ai vu que sur la
terre se trouvait une roue, à côté de chacun des êtres vivants aux quatre
visages. 16 Dans leur aspect et leur structure, les roues avaient un éclat
pareil à celui de la chrysolithe, et toutes les quatre étaient pareilles. Leur
aspect et leur structure étaient tels que chaque roue paraissait être au
milieu d’une autre roue. 17 Dans leurs déplacements, elles pouvaient
suivre les quatre directions prises par les êtres vivants, et elles se
déplaçaient sans dévier. 18 La hauteur de leurs jantes était effrayante, et
les jantes des quatre roues étaient couvertes d’yeux tout autour. 19 Les
roues suivaient les êtres vivants dans leurs déplacements: quand les êtres
vivants s’élevaient au-dessus de la terre, les roues s’élevaient aussi. 20 Ils
allaient là où l’Esprit allait, et les roues s’élevaient simultanément avec
eux, car l’esprit des êtres vivants était dans les roues. 21 Quand ils se
déplaçaient, elles se déplaçaient, et quand ils s’arrêtaient, elles
s’arrêtaient; quand ils s’élevaient au-dessus de la terre, les roues
s’élevaient simultanément avec eux, car l’esprit des êtres vivants était
dans les roues. 22 Au-dessus de la tête des êtres vivants, la voûte céleste
ressemblait à l’éclat d’un cristal. C’était impressionnant. Voilà l’étendue
qu’il y avait au-dessus de leurs têtes. 23 Sous la voûte céleste, leurs ailes
étaient tendues l’une contre l’autre, et ils en avaient chacun deux qui les
couvraient, ils en avaient chacun deux qui couvraient leur corps. 24 J’ai
entendu le bruit de leurs ailes, quand ils se déplaçaient: pareil au bruit des
grandes eaux ou à la voix du Tout-Puissant, c’était un bruit aussi
tumultueux que celui d’une armée. Quand ils s’arrêtaient, ils laissaient
retomber leurs ailes. 25 Une voix retentissait au-dessus de la voûte céleste
qui était sur leurs têtes, lorsqu’ils s’arrêtaient et laissaient retomber leurs
ailes. 26 Au-dessus de la voûte céleste qui était sur leurs têtes, il y avait
quelque chose de similaire à une pierre de saphir, qui ressemblait à un
trône, et sur cette forme de trône apparaissait quelqu’un dont l’aspect
ressemblait à celui d’un homme, tout en haut. 27 J’ai vu comme un éclat
étincelant, comme du feu, qui l’enveloppait tout autour. Depuis ce qui
semblait être ses hanches jusqu’en haut et depuis ce qui semblait être ses
hanches jusqu’en bas, j’ai vu quelque chose de similaire à du feu, une
lumière qui rayonnait tout autour. 28 Cette lumière qui rayonnait tout
autour de lui avait le même aspect que l’arc-en-ciel dans les nuages un
jour de pluie: c’était un reflet de la gloire de l’Eternel. A cette vue, je suis
tombé le visage contre terre, puis j’ai entendu quelqu’un me parler.
[Retour au livre]
Esaïe 6
1 L’année de la mort du roi Ozias, j’ai vu le Seigneur assis sur un trône
très élevé; le bord inférieur de son vêtement remplissait le temple. 2 Des
séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes: deux
dont ils se couvraient le visage, deux dont ils se couvraient les pieds et
deux dont ils se servaient pour voler. 3 Ils se criaient l’un à l’autre:
«*Saint, saint, saint est l’Eternel, le maître de l’univers! Sa gloire remplit
toute la terre!» 4 Les montants des portes se sont mis à trembler à cause de
la voix qui retentissait et le temple a été rempli de fumée. 5 Alors j’ai dit:
«Malheur à moi! Je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures,
j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures et mes yeux ont vu le
roi, l’Eternel, le maître de l’univers!» 6 Cependant, l’un des séraphins a
volé vers moi, tenant une braise qu’il avait prise sur l’autel à l’aide de
pincettes. 7 Il a touché ma bouche avec elle et a dit: «Puisque ceci a
touché tes lèvres, ta faute est enlevée et ton péché est expié.» 8 J’ai
entendu le Seigneur dire: «Qui vais-je envoyer et qui va marcher pour
nous?» J’ai répondu: «Me voici, envoie-moi!» 9 Il a alors ordonné: *«Va
dire à ce peuple: #‘Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas,
vous aurez beau regarder, vous ne saurez pas.’ 10 Rends insensible le cœur
de ce peuple, endurcis ses oreilles et ferme-lui les yeux pour qu’il ne voie
pas de ses yeux, n’entende pas de ses oreilles, ne comprenne pas de son
cœur, ne se convertisse pas et ne soit pas guéri.» 11 J’ai dit: «Jusqu’à
quand, Seigneur?» Et il a répondu: #«Jusqu’à ce que la dévastation ait
privé les villes d’habitants et les maisons d’êtres humains et que le
territoire soit dévasté, désertique, 12 jusqu’à ce que l’Eternel ait éloigné
les êtres humains et qu’une grande partie du pays soit abandonnée. 13 S’il
y reste encore un dixième des habitants, à leur tour ils passeront par les
flammes. Cependant, tout comme le térébinthe et le chêne conservent leur
souche quand ils sont abattus, la souche de ce peuple donnera une sainte
descendance.»
[Retour au livre]
Apocalypse 4.6
6 Devant le trône, il y a aussi comme une mer de verre qui a la
transparence du cristal. Au milieu et autour du trône se tiennent quatre
êtres vivants couverts d’yeux devant et derrière.
[Retour au livre]
Apocalypse 4.4
4 Autour du trône se trouvaient vingt-quatre trônes, et sur ces trônes vingt-
quatre anciens étaient assis. Ils étaient habillés de vêtements blancs et
portaient des couronnes d’or sur la tête.
[Retour au livre]
2 Corinthiens 4.15
15 Oui, tout cela arrive à cause de vous afin que la grâce, en se
multipliant, fasse abonder la reconnaissance d’un plus grand nombre, à la
gloire de Dieu.
[Retour au livre]
Luc 14.15-24
15 Après avoir entendu ces paroles, un de ceux qui étaient à table dit à
Jésus: «Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu!»
16 Jésus lui répondit: «Un homme organisa un grand festin et invita
beaucoup de gens. 17 A l’heure du festin, il envoya son serviteur dire aux
invités: ‘Venez, car tout est déjà prêt.’ 18 Mais tous sans exception se
mirent à s’excuser. Le premier lui dit: ‘J’ai acheté un champ et je suis
obligé d’aller le voir, excuse-moi, je t’en prie.’ 19 Un autre dit: ‘J’ai
acheté cinq paires de bœufs et je vais les essayer, excuse-moi, je t’en prie.’
20 Un autre dit: ‘Je viens de me marier, c’est pourquoi je ne peux pas
venir.’ 21 A son retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître.
Alors le maître de la maison, en colère, dit à son serviteur: ‘Va vite sur les
places et dans les rues de la ville et amène ici les pauvres, les estropiés, les
aveugles et les boiteux.’ 22 Le serviteur dit: ‘Maître, ce que tu as ordonné
a été fait et il reste encore de la place.’ 23 Le maître dit alors au serviteur:
‘Va sur les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, oblige-
les à entrer, afin que ma maison soit remplie. 24 En effet, je vous le dis,
aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon festin.’»
[Retour au livre]
Hébreux 2.10
10 En effet, celui pour qui et par qui toute chose existe voulait conduire à
la gloire beaucoup de fils; il lui convenait donc de qualifier parfaitement
par des souffrances l’auteur de leur salut.
[Retour au livre]
Proverbes 14.28
28 Quand le peuple est nombreux, c’est un honneur pour le roi; quand la
population manque, c’est la ruine du prince.
[Retour au livre]
Luc 16.19-31
19 Il y avait un homme riche, qui s’habillait de pourpre et de fin lin et qui
chaque jour menait joyeuse et brillante vie. 20 Un pauvre du nom de
Lazare était couché devant son portail, couvert d’ulcères. 21 Il aurait bien
voulu se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche,
cependant même les chiens venaient lécher ses ulcères. 22 Le pauvre
mourut et fut porté par les anges auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi
et fut enterré. 23 Dans le séjour des morts, en proie à une grande
souffrance il leva les yeux et vit de loin Abraham, avec Lazare à ses côtés.
24 Il s’écria: ‘Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare pour qu’il
trempe le bout de son doigt dans l’eau afin de me rafraîchir la langue, car
je souffre cruellement dans cette flamme.’ 25 Abraham répondit: ‘Mon
enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie et que Lazare a
connu les maux pendant la sienne; maintenant, il est consolé ici et toi, tu
souffres. 26 De plus, il y a un grand abîme entre nous et vous, afin que
ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de chez vous vers nous, ne
puissent pas le faire.’ 27 Le riche dit: ‘Je te prie alors, père, d’envoyer
Lazare chez mon père, car j’ai cinq frères. 28 C’est pour qu’il les
avertisse, afin qu’ils n’aboutissent pas, eux aussi, dans ce lieu de
souffrances.’ 29 Abraham lui] répondit: ‘Ils ont Moïse et les prophètes,
qu’ils les écoutent.’ 30 Le riche dit: ‘Non, père Abraham, mais si
quelqu’un vient de chez les morts vers eux, ils changeront d’attitude.’
31 Abraham lui dit alors: ‘S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils
ne se laisseront pas persuader, même si quelqu’un ressuscite.’»
[Retour au livre]
Romains 9.17
17 L’Ecriture dit en effet au pharaon: Voilà pourquoi je t’ai suscité: c’est
pour montrer en toi ma puissance et afin que mon nom soit proclamé sur
toute la terre.
[Retour au livre]
Actes 12.23
23 Un ange du Seigneur le frappa immédiatement parce qu’il n’avait pas
donné gloire à Dieu. Il mourut rongé par des vers.
[Retour au livre]
Ephésiens 1.9-10
9 Il nous a fait connaître le mystère de sa volonté, conformément au projet
bienveillant qu’il avait formé en Christ 10 pour le mettre à exécution
lorsque le moment serait vraiment venu, à savoir de tout réunir sous
l’autorité du Messie, aussi bien ce qui est dans le ciel que ce qui est sur la
terre.
[Retour au livre]
1 Pierre 1.8
8 Vous l’aimez sans l’avoir vu, vous croyez en lui sans le voir encore et
vous vous réjouissez d’une joie indescriptible et glorieuse
[Retour au livre]
Psaume 148
1 Louez l’Eternel! Louez l’Eternel du haut du ciel! Louez-le dans les
hauteurs! 2 Louez-le, vous tous ses anges! Louez-le, vous toutes ses
armées! 3 Louez-le, soleil et lune! Louez-le, vous toutes, étoiles
lumineuses! 4 Louez-le, cieux des cieux, et vous, les eaux qui êtes au-
dessus du ciel! 5 Qu’ils louent le nom de l’Eternel, car il a donné ses
ordres et ils ont été créés! 6 Il les a établis pour toujours et à perpétuité; il
a donné des lois et il ne les violera pas. 7 Louez l’Eternel depuis la terre,
vous, monstres marins, et vous tous, océans, 8 foudre et grêle, neige et
brouillards, vents de tempête qui exécutez ses ordres, 9 montagnes et
toutes les collines, arbres fruitiers et tous les cèdres, 10 animaux sauvages
et tout le bétail, reptiles et oiseaux ailés, 11 rois du monde et tous les
peuples, princes et tous les juges de la terre, 12 jeunes gens et jeunes
filles, vieillards et enfants! 13 Qu’ils louent le nom de l’Eternel, car son
nom seul est élevé, sa majesté domine la terre et le ciel. 14 Il a relevé la
force de son peuple: c’est un sujet de louange pour tous ses fidèles, pour
les Israélites, pour le peuple qui est près de lui. Louez l’Eternel!
[Retour au livre]
Ephésiens 3.6
6 Ce mystère, c’est que les non-Juifs sont cohéritiers des Juifs, qu’ils
forment un corps avec eux et participent à la même promesse de Dieu] en
Jésus-]Christ par l’Evangile.
[Retour au livre]
Esaïe 2.2-3
2 *Il arrivera, dans l’avenir, que la montagne de la maison de l’Eternel
sera fondée au sommet des montagnes. Elle s’élèvera au-dessus des
collines et toutes les nations y afflueront. 3 Des peuples s’y rendront en
foule et diront: «Venez, montons à la montagne de l’Eternel, à la maison
du Dieu de Jacob! Il nous enseignera ses voies et nous marcherons dans
ses sentiers.» En effet, c’est de Sion que sortira la loi, et de Jérusalem la
parole de l’Eternel.
[Retour au livre]
Zacharie 8.20-23
20 Voici ce que dit l’Eternel, le maître de l’univers: #Des peuples et des
habitants de villes nombreuses viendront encore. 21 Les habitants d’une
ville iront dans une autre en disant: ‘Allons implorer l’Eternel et
rechercher l’Eternel, le maître de l’univers!’ ‘J’irai moi aussi!’
22 Beaucoup de peuples, des nations puissantes, viendront rechercher
l’Eternel, le maître de l’univers, à Jérusalem et implorer l’Eternel.
23 Voici ce que dit l’Eternel, le maître de l’univers: Ces jours-là, dix
hommes de toutes les langues des nations attraperont un Juif par le pan de
son habit et diront: ‘Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu
est avec vous.’» L’avenir messianique (9.1–14.21)
[Retour au livre]
Esaïe 43.7
7 tous ceux qui portent mon nom, que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai
façonnés, que j’ai faits.»
[Retour au livre]
Esaïe 18.7
7 A ce moment-là, des offrandes seront apportées à l’Eternel, le maître de
l’univers, par le peuple grand et glabre, par le peuple redouté bien au-delà
de ses frontières, par la nation puissante qui écrase tout et dont le territoire
est traversé par des fleuves. Elles seront apportées à l’endroit où réside le
nom de l’Eternel, le maître de l’univers, sur le mont Sion.
[Retour au livre]
Romains 16.25-27
25 Dieu peut vous affermir selon l’Evangile que j’annonce, la prédication
de Jésus-Christ, conformément à la révélation du mystère qui a été tenu
secret pendant des siècles. 26 Ce mystère a maintenant été manifesté et
porté à la connaissance de toutes les nations par les écrits des prophètes
d’après l’ordre du Dieu éternel, afin qu’elles obéissent à la foi. 27 A ce
Dieu, seul sage, soit la gloire aux siècles des siècles, par Jésus-Christ!
Amen!
[Retour au livre]
Matthieu 11.21
21 «Malheur à toi, Chorazin, malheur à toi, Bethsaïda, car si les miracles
accomplis au milieu de vous l’avaient été dans Tyr et dans Sidon, il y a
longtemps que leurs habitants se seraient repentis, habillés d’un sac et
assis dans la cendre.
[Retour au livre]
Psaume 67
1 Au chef de chœur, avec instruments à cordes. Psaume, chant. 2 Que Dieu
nous fasse grâce et nous bénisse, qu’il fasse briller son visage sur nous!
– Pause. 3 Ainsi l’on connaîtra ta voie sur la terre et ton salut
parmi toutes les nations. 4 Les peuples te louent, ô Dieu, tous les peuples
te louent. 5 Les nations se réjouissent, elles sont dans l’allégresse, car tu
juges les peuples avec droiture et tu conduis les nations sur la terre.
– Pause. 6 Les peuples te louent, ô Dieu, tous les peuples te
louent. 7 La terre donne ses produits; Dieu, notre Dieu, nous bénit. 8 Dieu
nous bénit, et toutes les extrémités de la terre le craignent.
[Retour au livre]
Psaume 96.7
7 Familles des peuples, rendez à l’Eternel, rendez à l’Eternel gloire et
honneur!
[Retour au livre]
Psaume 86.9
9 Toutes les nations que tu as faites viendront se prosterner devant toi,
Seigneur, pour rendre gloire à ton nom,
[Retour au livre]
Apocalypse 21.24-26
24 Les nations marcheront à sa lumière et les rois de la terre y apporteront
leur gloire. 25 Ses portes ne seront pas fermées de toute la journée, car il
n’y aura plus de nuit. 26 On y apportera la gloire et l’honneur des nations.
[Retour au livre]
Sophonie 3.17
17 L’Eternel, ton Dieu, est au milieu de toi un héros qui sauve. Il fera de
toi sa plus grande joie. Il gardera le silence dans son amour, puis il se
réjouira à grands cris à ton sujet.»
[Retour au livre]
Psaume 104.31
31 Que la gloire de l’Eternel dure éternellement! Que l’Eternel se
réjouisse de ses œuvres!
[Retour au livre]
Job 38.4-7
4 Où étais-tu quand j’ai fondé la terre? Déclare-le, puisque tu es si
intelligent! 5 Qui a fixé ses dimensions? Tu le sais, n’est-ce pas? Ou qui a
déplié le ruban à mesurer sur elle? 6 Sur quoi ses bases reposent-elles? Ou
qui en a posé la pierre angulaire 7 alors que les étoiles du matin éclataient
ensemble en chants d’allégresse et que tous les fils de Dieu poussaient des
cris de joie?
[Retour au livre]
Luc 4.8
8 Jésus lui répondit: «Retire-toi, Satan! En effet,] il est écrit: C’est le
Seigneur, ton Dieu, que tu adoreras et c’est lui seul que tu serviras.»
[Retour au livre]
Apocalypse 19.9-10; 22.8-9
9 L’ange me dit alors: «Ecris: ‘Heureux ceux qui sont invités au festin des
noces de l’Agneau!’» Puis il ajouta: «Ces paroles sont les véritables
paroles de Dieu.» 10 Je tombai à ses pieds pour l’adorer, mais il me dit:
«Garde-toi bien de le faire! Je suis ton compagnon de service et celui de
tes frères et sœurs qui gardent le témoignage de Jésus. Adore Dieu, car le
témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie.» 8 Moi, Jean, j’ai entendu
et vu ces choses. Après les avoir entendues et vues, je tombai aux pieds de
l’ange qui me les montrait pour l’adorer. 9 Mais il me dit: «Garde-toi bien
de le faire! Je suis ton compagnon de service, celui de tes frères les
prophètes et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu.»
[Retour au livre]
Apocalypse 15.3-4
3 Ils chantaient le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique
de l’Agneau en disant: «Tes œuvres sont grandes et extraordinaires,
Seigneur Dieu tout-puissant! Tes voies sont justes et véritables, roi des
nations! 4 Qui pourrait ne pas te] craindre, Seigneur, et rendre gloire à ton
nom? Oui, toi seul, tu es saint, et toutes les nations viendront t’adorer,
parce que tes actes de justice ont été révélés.»
[Retour au livre]
Apocalypse 11.17-18
17 en disant: «Nous te remercions, Seigneur Dieu tout-puissant, toi qui es
et qui étais, parce que tu as exercé ta grande puissance et établi ton règne.
18 Les nations se sont irritées, mais ta colère aussi est venue; voici le
moment de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes,
les saints et ceux qui craignent ton nom, petits et grands, et de détruire
ceux qui détruisent la terre.»
[Retour au livre]
Apocalypse 5.8-14
8 Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre
anciens se prosternèrent devant l’agneau. Chacun tenait une harpe et des
coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints, 9 et ils
chantaient un cantique nouveau en disant: «Tu es digne de prendre le livre
et d’en ouvrir les sceaux, car tu as été offert en sacrifice et tu as racheté
pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout
peuple et de toute nation. 10 Tu as fait d’eux des rois et des prêtres pour
notre Dieu, et ils régneront sur la terre.» 11 Je regardai et j’entendis la
voix de nombreux anges rassemblés autour du trône, des êtres vivants et
des anciens; ils étaient des myriades de myriades et des milliers de
milliers. 12 Ils disaient d’une voix forte: «L’Agneau qui a été offert en
sacrifice est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la
force, l’honneur, la gloire et la louange.» 13 Toutes les créatures qui sont
dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, tous les êtres qui s’y
trouvent, je les entendis s’écrier: «A celui qui est assis sur le trône et à
l’Agneau soient la louange, l’honneur, la gloire et la domination, aux
siècles des siècles!» 14 Les quatre êtres vivants répondaient: «Amen!» Et
les anciens se prosternèrent et adorèrent.
[Retour au livre]
Romains 14.11
11 car il est écrit: Je suis vivant, dit le Seigneur, chacun pliera le genou
devant moi et toute langue rendra gloire à Dieu.
[Retour au livre]
Romains 1.20-21
20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa
divinité, se voient depuis la création du monde, elles se comprennent par
ce qu’il a fait. Ils sont donc inexcusables, 21 puisque tout en connaissant
Dieu, ils ne lui ont pas donné la gloire qu’il méritait en tant que Dieu et ne
lui ont pas montré de reconnaissance; au contraire, ils se sont égarés dans
leurs raisonnements et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les
ténèbres.
[Retour au livre]
Jean 15.8
8 Ce qui manifeste la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup
de fruit. Vous serez alors vraiment mes disciples.
[Retour au livre]
Psaume 46.11
11 «Arrêtez, et sachez que je suis Dieu! Je domine sur les nations, je
domine sur la terre.»
[Retour au livre]
Esaïe 25.1
1 Eternel, tu es mon Dieu; je proclamerai ta grandeur, je célébrerai ton
nom, car tu as accompli des merveilles. Tu es parfaitement fidèle aux
décisions prises depuis longtemps.
[Retour au livre]
1 Pierre 2.9
9 Vous, au contraire, vous êtes un peuple choisi, des prêtres royaux, une
nation sainte, un peuple racheté afin de proclamer les louanges de celui
qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière.
[Retour au livre]
Jean 17.8-10
8 En effet, je leur ai donné les paroles que tu m’as données, ils les ont
acceptées et ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru
que tu m’as envoyé. 9 C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le
monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. 10 Tout
ce qui est à moi est à toi et ce qui est à toi est à moi, et ma gloire est
manifestée en eux.
[Retour au livre]
Jean 5.34
34 Pour ma part, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage,
mais je dis cela afin que vous soyez sauvés.
[Retour au livre]
Jean 11.4
4 A cette nouvelle, Jésus dit: «Cette maladie n’aboutira pas à la mort, mais
elle servira à la gloire de Dieu, afin qu’à travers elle la gloire du Fils de
Dieu soit révélée.»
[Retour au livre]
Jean 2.11
11 Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des signes miraculeux que fit
Jésus. Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.
[Retour au livre]
Jean 2.11
11 Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des signes miraculeux que fit
Jésus. Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.
[Retour au livre]
Jean 16.13-14
13 Quand le défenseur sera venu, l’Esprit de la vérité, il vous conduira
dans toute la vérité, car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce
qu’il aura entendu et vous annoncera les choses à venir. 14 Il révélera ma
gloire parce qu’il prendra de ce qui est à moi et vous l’annoncera.
[Retour au livre]
Jean 12.28
28 Père, révèle la gloire de ton nom!» Une voix vint alors du ciel: «J’ai
révélé sa gloire et je la révélerai encore.»
[Retour au livre]
Matthieu 17.1-8
1 Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et son frère Jean, et il
les conduisit à l’écart sur une haute montagne. 2 Il fut transfiguré devant
eux; son visage resplendit comme le soleil et ses vêtements devinrent
blancs comme la lumière. 3 Et voici que Moïse et Elie leur apparurent; ils
s’entretenaient avec lui. 4 Pierre prit la parole et dit à Jésus: «Seigneur, il
est bon que nous soyons ici. Si tu le veux, faisons ici trois abris: un pour
toi, un pour Moïse et un pour Elie.» 5 Comme il parlait encore, une nuée
lumineuse les couvrit. De la nuée une voix fit entendre ces paroles:
«Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute mon approbation: écoutez-
le!» 6 Lorsqu’ils entendirent cette voix, les disciples tombèrent le visage
contre terre et furent saisis d’une grande frayeur. 7 Mais Jésus s’approcha
d’eux, les toucha et dit: «Levez-vous, n’ayez pas peur!» 8 Ils levèrent les
yeux et ne virent plus que Jésus seul.
[Retour au livre]
Matthieu 3.13-17
13 Alors Jésus vint de la Galilée jusqu’au Jourdain vers Jean, pour être
baptisé par lui, 14 mais Jean s’y opposait en disant: «C’est moi qui ai
besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens vers moi?» 15 Jésus lui
répondit: «Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous
accomplissions ainsi tout ce qui est juste», et Jean ne lui résista plus.
16 Dès qu’il fut baptisé, Jésus sortit de l’eau. Alors le ciel s’ouvrit pour
lui] et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur
lui. 17 Au même instant, une voix fit entendre du ciel ces paroles: «Celui-
ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute mon approbation.»
[Retour au livre]
Jean 17.1-5
1 Après ces paroles, Jésus leva les yeux vers le ciel et dit: «Père, l’heure
est venue! Révèle la gloire de ton Fils afin que ton Fils aussi] révèle ta
gloire. 2 Tu lui as donné pouvoir sur tout être humain, afin qu’il accorde la
vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. 3 Or, la vie éternelle, c’est
qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé,
Jésus-Christ. 4 J’ai révélé ta gloire sur la terre, j’ai terminé ce que tu
m’avais donné à faire. 5 Maintenant, Père, révèle toi-même ma gloire
auprès de toi en me donnant la gloire que j’avais auprès de toi avant que le
monde existe.
[Retour au livre]
Jean 8.12-19
12 Jésus leur parla de nouveau. Il dit: «Je suis la lumière du monde. Celui
qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura au contraire la
lumière de la vie.»13 Là-dessus, les pharisiens lui dirent: «Tu te rends
témoignage à toi-même; ton témoignage n’est pas vrai.» 14 Jésus leur
répondit: «Même si je me rends témoignage à moi-même, mon
témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu et où je vais. Quant à
vous, vous ne savez pas d’où je viens ni où je vais. 15 Vous, vous jugez de
façon humaine; moi, je ne juge personne. 16 Et si je juge, mon jugement
est vrai, car je ne suis pas seul, mais le Père qui m’a envoyé est avec moi.
17 Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux personnes est vrai.
18 Or, je me rends témoignage à moi-même et le Père qui m’a envoyé me
rend aussi témoignage.» 19 Ils lui dirent donc: «Où est ton père?» Jésus
répondit: «Vous ne connaissez ni moi ni mon Père. Si vous me
connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père.»
[Retour au livre]
Jean 8.17
17 Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux personnes est vrai.
[Retour au livre]
Deutéronome 17.6; 19.15
6 *C’est sur la déposition de 2 ou de 3 témoins que l’on fera mourir
quelqu’un; la déposition d’un seul témoin ne suffira pas.
15 Un seul témoin ne suffira pas contre un homme pour constater un crime
ou un péché, quel qu’il soit; *un fait ne pourra être établi que sur la
déposition de 2 ou de 3 témoins.
[Retour au livre]
Jean 5.34
34 Pour ma part, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage,
mais je dis cela afin que vous soyez sauvés.
[Retour au livre]
1 Jean 4.8, 16
8 Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. 16 Or
nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru.
Dieu est amour et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et
Dieu demeure en lui.
[Retour au livre]
Jean 3.36
36 Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne
verra pas la vie, mais la colère de Dieu reste au contraire sur lui.»
[Retour au livre]
Deutéronome 4.24
24 En effet, l’Eternel, ton *Dieu, est un feu dévorant, un Dieu jaloux.
[Retour au livre]
Jean 6.46
46 C’est que personne n’a vu le Père, sauf celui qui vient de Dieu; lui, il a
vu le Père.
[Retour au livre]
1 Timothée 6.16
16 Il est le seul à posséder l’immortalité, lui qui habite une lumière
inaccessible et qu’aucun homme n’a vu ni ne peut voir. A lui soient
l’honneur et la puissance éternelle. Amen!
[Retour au livre]
1 Timothée 1.17
17 Au roi des siècles, au Dieu immortel, invisible et seul sage] soient
honneur et gloire aux siècles des siècles! Amen!
[Retour au livre]
Esaïe 9.5
5 En effet, un enfant nous est né, un fils nous a été donné, et la
souveraineté reposera sur son épaule; on l’appellera merveilleux
conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.
[Retour au livre]
Ephésiens 1.14
14 Il est le gage de notre héritage en attendant la libération de ceux que
Dieu s’est acquis pour célébrer sa gloire.
[Retour au livre]
1 Pierre 1.24
24 car toute créature est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur
des champs. L’herbe sèche et la fleur tombe,
[Retour au livre]
Jean 8.54
54 Jésus répondit: «Si je me rends gloire à moi-même, ma gloire ne vaut
rien. Cependant, c’est mon Père qui me rend gloire, lui que vous présentez
comme votre Dieu
[Retour au livre]
Jean 5.31-32
31 Si je me rends témoignage à moi-même, mon témoignage n’est pas
valable. 32 C’est un autre qui témoigne en ma faveur, et je sais que le
témoignage qu’il me rend est vrai.
[Retour au livre]
Romains 1.21
21 puisque tout en connaissant Dieu, ils ne lui ont pas donné la gloire qu’il
méritait en tant que Dieu et ne lui ont pas montré de reconnaissance; au
contraire, ils se sont égarés dans leurs raisonnements et leur cœur sans
intelligence a été plongé dans les ténèbres.
[Retour au livre]
Ezéchiel 5.14-15
14 Je ferai de toi une ruine et un sujet d’insulte parmi les nations qui
t’environnent, aux yeux de tous les passants. 15 Tu seras insultée et
ridiculisée, tu seras un exemple et un sujet de stupéfaction pour les nations
qui t’environnent, quand j’aurai mis des jugements en œuvre contre toi
avec colère, avec fureur et avec de furieux reproches – c’est moi,
l’Eternel, qui parle –
[Retour au livre]
Esaïe 66.23-24
23 A chaque début de mois et à chaque sabbat, tout être vivant viendra se
prosterner devant moi, dit l’Eternel, 24 et quand on sortira, on verra les
cadavres des hommes qui se sont rebellés contre moi. En effet, *leur ver
ne mourra pas et leur feu ne s’éteindra pas, et ils seront pour chacun un
objet d’horreur.
[Retour au livre]
Apocalypse 14.9-11
9 Et un autre, un troisième ange, les suivit en disant d’une voix forte: «Si
quelqu’un adore la bête et son image et s’il reçoit la marque sur son front
ou sur sa main, 10 il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé
sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et
le soufre, devant les saints anges et devant l’Agneau. 11 La fumée de leur
tourment monte aux siècles des siècles et ils n’ont de repos ni jour ni nuit,
ceux qui adorent la bête et son image, et tous ceux qui reçoivent la marque
de son nom.»
[Retour au livre]
Luc 4.5-8
5 Le diable l’emmena plus haut, sur une haute montagne,] et lui montra en
un instant tous les royaumes de la terre. 6 Puis il lui dit: «Je te donnerai
toute cette puissance et la gloire de ces royaumes, car elle m’a été donnée
et je la donne à qui je veux. 7 Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera
toute à toi.» 8 Jésus lui répondit: «Retire-toi, Satan! En effet,] il est écrit:
C’est le Seigneur, ton Dieu, que tu adoreras et c’est lui seul que tu
serviras.»
[Retour au livre]
Luc 4.1-13
1 Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du Jourdain. Il fut conduit par
l’Esprit dans le désert 2 où il fut tenté par le diable pendant 40 jours. Il ne
mangea rien durant ces jours-là et, quand cette période fut passée, il eut
faim. 3 Le diable lui dit: «Si tu es le Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de
devenir du pain.» 4 Jésus lui répondit: «Il est écrit: L’homme ne vivra pas
de pain seulement mais de toute parole de Dieu].» 5 Le diable l’emmena
plus haut, sur une haute montagne,] et lui montra en un instant tous les
royaumes de la terre. 6 Puis il lui dit: «Je te donnerai toute cette puissance
et la gloire de ces royaumes, car elle m’a été donnée et je la donne à qui je
veux. 7 Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi.» 8 Jésus
lui répondit: «Retire-toi, Satan! En effet,] il est écrit: C’est le Seigneur,
ton Dieu, que tu adoreras et c’est lui seul que tu serviras.» 9 Le diable le
conduisit encore à Jérusalem, le plaça au sommet du temple et lui dit: «Si
tu es le Fils de Dieu, jette-toi d’ici en bas, car il est écrit: 10 Il donnera, à
ton sujet, ordre à ses anges de te garder 11 et: Ils te porteront sur les
mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre.» 12 Jésus lui répondit:
«Il est dit: Tu ne provoqueras pas le Seigneur, ton Dieu.»13 Après l’avoir
tenté de toutes ces manières, le diable s’éloigna de lui jusqu’à un moment
favorable.Ministère de Jésus en Galilée (4.14–9.50)
[Retour au livre]
Genèse 1.26-27
26 Puis Dieu dit: «Faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance!
Qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le
bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.»
27 Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu. *Il créa
l’homme et la femme.
[Retour au livre]
Jean 5.44
44 Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des
autres et qui ne recherchez pas la gloire qui vient de Dieu seul?
[Retour au livre]
Jean 17.22
22 Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée afin qu’ils soient un
comme nous sommes un
[Retour au livre]
Jean 17.9-10
9 C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux
que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. 10 Tout ce qui est à moi est à
toi et ce qui est à toi est à moi, et ma gloire est manifestée en eux.
[Retour au livre]
Esaïe 9.1
1 Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, sur
ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort une lumière a brillé.
[Retour au livre]
Genèse 1
1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. 2 La terre n’était que
chaos et vide. Il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme et l’Esprit de
Dieu planait au-dessus de l’eau. 3 Dieu dit: «Qu’il y ait de la lumière!» et
il y eut de la lumière. 4 Dieu vit que la lumière était bonne, et il sépara la
lumière des ténèbres. 5 Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres nuit. Il
y eut un soir et il y eut un matin. Ce fut le premier jour. 6 Dieu dit: «Qu’il
y ait une étendue entre les eaux pour les séparer les unes des autres!»
7 Dieu fit l’étendue et sépara ainsi l’eau qui est au-dessous de l’étendue de
celle qui est au-dessus. Cela se passa ainsi. 8 Dieu appela l’étendue ciel. Il
y eut un soir et il y eut un matin. Ce fut le deuxième jour. 9 Dieu dit: «Que
les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent à un seul endroit et que
le sec apparaisse!» Et cela se passa ainsi. 10 Dieu appela le sec terre, et la
masse des eaux mers. Dieu vit que c’était bon. 11 Puis Dieu dit: «Que la
terre produise de la verdure, de l’herbe à graine, des arbres fruitiers qui
donnent du fruit selon leur espèce et qui contiennent leur semence sur la
terre!» Et cela se passa ainsi: 12 la terre produisit de la verdure, de l’herbe
à graine selon son espèce et des arbres qui donnent du fruit et contiennent
leur semence selon leur espèce. Dieu vit que c’était bon. 13 Il y eut un soir
et il y eut un matin. Ce fut le troisième jour. 14 Dieu dit: «Qu’il y ait des
luminaires dans l’étendue du ciel pour séparer le jour de la nuit! Ils
serviront de signes pour marquer les époques, les jours et les années,
15 ainsi que de luminaires dans l’étendue du ciel pour éclairer la terre.» Et
cela se passa ainsi: 16 Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand
pour présider au jour et le plus petit pour présider à la nuit. Il fit aussi les
étoiles. 17 Dieu les plaça dans l’étendue du ciel pour éclairer la terre,
18 pour dominer sur le jour et la nuit et pour séparer la lumière des
ténèbres. Dieu vit que c’était bon. 19 Il y eut un soir et il y eut un matin.
Ce fut le quatrième jour. 20 Dieu dit: «Que l’eau pullule d’animaux
vivants et que des oiseaux volent dans le ciel au-dessus de la terre!»
21 Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants capables de
se déplacer: l’eau en pullula selon leur espèce. Il créa aussi tous les
oiseaux selon leur espèce. Dieu vit que c’était bon, 22 et il les bénit en
disant: «Reproduisez-vous, devenez nombreux et remplissez les mers, et
que les oiseaux se multiplient sur la terre!» 23 Il y eut un soir et il y eut un
matin. Ce fut le cinquième jour. 24 Dieu dit: «Que la terre produise des
animaux vivants selon leur espèce: du bétail, des reptiles et des animaux
terrestres selon leur espèce.» Et cela se passa ainsi. 25 Dieu fit les
animaux terrestres selon leur espèce, le bétail selon son espèce et tous les
reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que c’était bon. 26 Puis Dieu
dit: «Faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance! Qu’il domine
sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la
terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.» 27 Dieu créa
l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu. *Il créa l’homme et la
femme. 28 Dieu les bénit et leur dit: «Reproduisez-vous, devenez
nombreux, remplissez la terre et soumettez-la! Dominez sur les poissons
de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se déplace sur la
terre!» 29 Dieu dit aussi: «Je vous donne toute herbe à graine sur toute la
surface de la terre, ainsi que tout arbre portant des fruits avec pépins ou
noyau: ce sera votre nourriture. 30 A tout animal de la terre, à tout oiseau
du ciel et à tout ce qui se déplace sur la terre, à ce qui est animé de vie, je
donne toute herbe verte pour nourriture.» Et cela se passa ainsi. 31 Dieu
regarda tout ce qu’il avait fait, et il constata que c’était très bon. Il y eut
un soir et il y eut un matin. Ce fut le sixième jour.
[Retour au livre]
2 Corinthiens 4.6
6 En effet, le Dieu qui a ordonné que la lumière brille du sein des ténèbres
a aussi fait briller sa lumière dans notre cœur pour faire resplendir la
connaissance de la gloire de Dieu dans la personne de Jésus-]Christ.
[Retour au livre]
Hébreux 3.3
3 En effet, il a été jugé digne d’une gloire supérieure à celle de Moïse,
dans la mesure où celui qui a construit une maison reçoit plus d’honneur
que la maison elle-même.
[Retour au livre]
2 Corinthiens 3.7-11
7 Or, si le ministère de la mort, gravé avec des lettres sur des pierres, a été
glorieux au point que les Israélites ne pouvaient pas fixer les regards sur le
visage de Moïse à cause de la gloire dont il rayonnait et qui, pourtant, était
passagère, 8 combien le ministère de l’Esprit sera plus glorieux! 9 En
effet, si le ministère de la condamnation a été glorieux, le ministère de la
justice est bien plus glorieux encore. 10 Et même, de ce point de vue, ce
qui était glorieux a perdu son éclat à cause de la gloire qui lui est
supérieure. 11 En effet, si ce qui était passager a été marqué par la gloire,
ce qui est permanent sera bien plus glorieux.
[Retour au livre]
Romains 3.23
23 tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu,
[Retour au livre]
Romains 1.20-21
20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa
divinité, se voient depuis la création du monde, elles se comprennent par
ce qu’il a fait. Ils sont donc inexcusables, 21 puisque tout en connaissant
Dieu, ils ne lui ont pas donné la gloire qu’il méritait en tant que Dieu et ne
lui ont pas montré de reconnaissance; au contraire, ils se sont égarés dans
leurs raisonnements et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les
ténèbres.
[Retour au livre]
1 Corinthiens 10.31
31 Ainsi donc, que vous mangiez, que vous buviez ou quoi que vous
fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu.
[Retour au livre]
Romains 15.7
7 Accueillez-vous donc les uns les autres comme Christ vous a accueillis,
pour la gloire de Dieu.
[Retour au livre]
1 Pierre 4.11
11 Si quelqu’un parle, qu’il annonce les paroles révélées de Dieu; si
quelqu’un accomplit un service, qu’il le fasse avec la force que Dieu
communique, afin qu’en tout Dieu reçoive la gloire qui lui est due à
travers Jésus-Christ. C’est à lui qu’appartiennent la gloire et la puissance,
aux siècles des siècles. Amen!
[Retour au livre]
Jean 17.1
1 Après ces paroles, Jésus leva les yeux vers le ciel et dit: «Père, l’heure
est venue! Révèle la gloire de ton Fils afin que ton Fils aussi] révèle ta
gloire.
[Retour au livre]
Matthieu 6
1 Gardez-vous bien de faire des dons devant les hommes pour qu’ils vous
regardent; sinon, vous n’aurez pas de récompense auprès de votre Père
céleste. 2 Donc, lorsque tu fais un don à quelqu’un, ne sonne pas de la
trompette devant toi, comme le font les hypocrites dans les synagogues et
dans les rues afin de recevoir la gloire qui vient des hommes. Je vous le
dis en vérité, ils ont leur récompense. 3 Mais toi, quand tu fais un don, que
ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, 4 afin que ton don se
fasse en secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra lui-même
ouvertement].
5 Lorsque tu pries, ne sois pas comme les hypocrites: ils aiment prier
debout dans les synagogues et aux coins des rues pour être vus des
hommes. Je vous le dis en vérité, ils ont leur récompense. 6 Mais toi,
quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte et prie ton Père qui
est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra
ouvertement].
7 En priant, ne multipliez pas les paroles comme les membres des autres
peuples: ils s’imaginent en effet qu’à force de paroles ils seront exaucés.
8 Ne les imitez pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant que
vous le lui demandiez.
9 Voici donc comment vous devez prier: ‘Notre Père céleste! Que la
sainteté de ton nom soit respectée, 10 que ton règne vienne, que ta volonté
soit faite sur la terre comme au ciel. 11 Donne-nous aujourd’hui notre pain
quotidien; 12 pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous
pardonnons à ceux qui nous ont offensés; 13 ne nous expose pas à la
tentation, mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent, dans
tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen!]’
14 Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous
pardonnera aussi; 15 mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre
Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes.
16 Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air triste comme les hypocrites.
En effet, ils présentent un visage tout défait pour montrer aux hommes
qu’ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils ont leur récompense. 17 Mais
toi, quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage 18 afin de ne pas
montrer que tu jeûnes aux hommes, mais à ton Père qui est là dans le lieu
secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.
19 Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les mites et la rouille
détruisent et où les voleurs percent les murs pour voler, 20 mais amassez-
vous des trésors dans le ciel, où les mites et la rouille ne détruisent pas et
où les voleurs ne peuvent pas percer les murs ni voler! 21 En effet, là où
est ton trésor, là aussi sera ton cœur.
22 L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps
sera éclairé; 23 mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera
dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien
ces ténèbres seront grandes!
24 Personne ne peut servir deux maîtres, car ou il détestera le premier et
aimera le second, ou il s’attachera au premier et méprisera le second. Vous
ne pouvez pas servir Dieu et l’argent.
25 C’est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas de ce que vous
mangerez et boirez] pour vivre, ni de ce dont vous habillerez votre corps.
La vie n’est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le
vêtement? 26 Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment pas et ne
moissonnent pas, ils n’amassent rien dans des greniers, et votre Père
céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux? 27 Qui de
vous, par ses inquiétudes, peut ajouter un instant à la durée de sa vie?
28 Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement? Etudiez comment
poussent les plus belles fleurs des champs: elles ne travaillent pas et ne
tissent pas; 29 cependant je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa
gloire, n’a pas eu d’aussi belles tenues que l’une d’elles. 30 Si Dieu
habille ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera
jetée au feu, ne le fera-t-il pas bien plus volontiers pour vous, gens de peu
de foi? 31 Ne vous inquiétez donc pas et ne dites pas: ‘Que mangerons-
nous? Que boirons-nous? Avec quoi nous habillerons-nous?’ 32 En effet,
tout cela, ce sont les membres des autres peuples qui le recherchent. Or,
votre Père céleste sait que vous en avez besoin. 33 Recherchez d’abord le
royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera donné en plus. 34 Ne
vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain prendra soin de
lui-même. A chaque jour suffit sa peine.
[Retour au livre]
2 Thessaloniciens 1.10
10 lorsqu’il viendra, ce jour-là, pour être célébré parmi ses saints et
admiré parmi tous ceux qui auront cru; or vous avez cru à notre
témoignage.
[Retour au livre]
Ephésiens 1.12
12 pour servir à célébrer sa gloire, nous qui avons par avance espéré dans
le Messie.
[Retour au livre]
Ephésiens 1.5-6
5 il nous a prédestinés à être ses enfants adoptifs par Jésus-Christ. C’est ce
qu’il a voulu, dans sa bienveillance, 6 pour que nous célébrions la gloire
de sa grâce, dont il nous a comblés dans le bien-aimé.
[Retour au livre]
Habakuk 2.14
14 En effet, *la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de
l’Eternel, tout comme le fond de la mer est recouvert par l’eau.
[Retour au livre]
Apocalypse 22
1 Puis il me montra le fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal,
qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. 2 Au milieu de la place de la
ville et entre les deux bras du fleuve se trouvait l’arbre de vie qui produit
douze récoltes; il donne son fruit chaque mois et ses feuilles servent à la
guérison des nations. 3 Il n’y aura plus de malédiction. Le trône de Dieu et
de l’Agneau sera dans la ville; ses serviteurs lui rendront un culte. 4 Ils
verront son visage et son nom sera sur leur front. 5 Il n’y aura plus de nuit
et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe ni de celle du soleil,
parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des
siècles. 6 Il me dit: «Ces paroles sont dignes de confiance et vraies; et le
Seigneur, le Dieu de l’esprit des prophètes, a envoyé son ange pour
montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt.» 7 «Voici, je viens
bientôt. Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre!»
8 Moi, Jean, j’ai entendu et vu ces choses. Après les avoir entendues et
vues, je tombai aux pieds de l’ange qui me les montrait pour l’adorer.
9 Mais il me dit: «Garde-toi bien de le faire! Je suis ton compagnon de
service, celui de tes frères les prophètes et de ceux qui gardent les paroles
de ce livre. Adore Dieu.» 10 Puis il ajouta: «Ne marque pas du sceau du
secret les paroles de la prophétie de ce livre, car le temps est proche.
11 Que celui qui est injuste commette encore des injustices et que celui
qui est sale se salisse encore, mais que le juste pratique encore la justice et
que celui qui est saint progresse encore dans la sainteté.» 12 «Voici, je
viens bientôt et j’apporte avec moi ma récompense pour traiter chacun
conformément à son œuvre. 13 Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le
dernier, le commencement et la fin. 14 Heureux ceux qui lavent leur robe:
ils auront droit à l’arbre de vie et pourront entrer par les portes dans la
ville! 15 Dehors les chiens, les sorciers, ceux qui vivent dans l’immoralité
sexuelle, les meurtriers, les idolâtres et tous ceux qui aiment et pratiquent
le mensonge! 16 Moi Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces
choses dans les Eglises. Je suis le rejeton de la racine de David et son
descendant, l’étoile brillante du matin.» 17 L’Esprit et l’épouse disent:
«Viens!» Que celui qui entend dise: «Viens!» Que celui qui a soif vienne!
Que celui qui veut de l’eau de la vie la prenne gratuitement! 18 Je le
déclare à toute personne qui écoute les paroles de prophétie de ce livre: si
quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu lui ajoutera les fléaux décrits dans
ce livre; 19 et si quelqu’un enlève quelque chose aux paroles du livre de
cette prophétie, Dieu enlèvera sa part de l’arbre de la vie et de la ville
sainte décrits dans ce livre. 20 Celui qui atteste ces choses dit: «Oui, je
viens bientôt.» Amen! Viens, Seigneur Jésus! 21 Que la grâce du Seigneur
Jésus-Christ] soit avec tous les saints!
[Retour au livre]
Apocalypse 19.1
1 Après cela, j’entendis dans le ciel comme la voix forte d’une foule
immense qui disait: «Alléluia! Le salut, la gloire et la puissance sont à
notre Dieu.
[Retour au livre]
Apocalypse 7.9-10
9 Après cela, je regardai et je vis une foule immense que personne ne
pouvait compter. C’étaient des hommes de toute nation, de toute tribu, de
tout peuple et de toute langue. Ils se tenaient debout devant le trône et
devant l’Agneau, habillés de robes blanches, des feuilles de palmiers à la
main, 10 et ils criaient d’une voix forte: «Le salut est à notre Dieu qui est
assis sur le trône et à l’Agneau.»
[Retour au livre]
Apocalypse 5.9-14
9 et ils chantaient un cantique nouveau en disant: «Tu es digne de prendre
le livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu as été offert en sacrifice et tu as
racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue,
de tout peuple et de toute nation. 10 Tu as fait d’eux des rois et des prêtres
pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.» 11 Je regardai et j’entendis
la voix de nombreux anges rassemblés autour du trône, des êtres vivants et
des anciens; ils étaient des myriades de myriades et des milliers de
milliers. 12 Ils disaient d’une voix forte: «L’Agneau qui a été offert en
sacrifice est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la
force, l’honneur, la gloire et la louange.» 13 Toutes les créatures qui sont
dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, tous les êtres qui s’y
trouvent, je les entendis s’écrier: «A celui qui est assis sur le trône et à
l’Agneau soient la louange, l’honneur, la gloire et la domination, aux
siècles des siècles!» 14 Les quatre êtres vivants répondaient: «Amen!» Et
les anciens se prosternèrent et adorèrent.
[Retour au livre]
Genèse 1
1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. 2 La terre n’était que
chaos et vide. Il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme et l’Esprit de
Dieu planait au-dessus de l’eau. 3 Dieu dit: «Qu’il y ait de la lumière!» et
il y eut de la lumière. 4 Dieu vit que la lumière était bonne, et il sépara la
lumière des ténèbres. 5 Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres nuit. Il
y eut un soir et il y eut un matin. Ce fut le premier jour. 6 Dieu dit: «Qu’il
y ait une étendue entre les eaux pour les séparer les unes des autres!»
7 Dieu fit l’étendue et sépara ainsi l’eau qui est au-dessous de l’étendue de
celle qui est au-dessus. Cela se passa ainsi. 8 Dieu appela l’étendue ciel. Il
y eut un soir et il y eut un matin. Ce fut le deuxième jour. 9 Dieu dit: «Que
les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent à un seul endroit et que
le sec apparaisse!» Et cela se passa ainsi. 10 Dieu appela le sec terre, et la
masse des eaux mers. Dieu vit que c’était bon. 11 Puis Dieu dit: «Que la
terre produise de la verdure, de l’herbe à graine, des arbres fruitiers qui
donnent du fruit selon leur espèce et qui contiennent leur semence sur la
terre!» Et cela se passa ainsi: 12 la terre produisit de la verdure, de l’herbe
à graine selon son espèce et des arbres qui donnent du fruit et contiennent
leur semence selon leur espèce. Dieu vit que c’était bon. 13 Il y eut un soir
et il y eut un matin. Ce fut le troisième jour. 14 Dieu dit: «Qu’il y ait des
luminaires dans l’étendue du ciel pour séparer le jour de la nuit! Ils
serviront de signes pour marquer les époques, les jours et les années,
15 ainsi que de luminaires dans l’étendue du ciel pour éclairer la terre.» Et
cela se passa ainsi: 16 Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand
pour présider au jour et le plus petit pour présider à la nuit. Il fit aussi les
étoiles. 17 Dieu les plaça dans l’étendue du ciel pour éclairer la terre,
18 pour dominer sur le jour et la nuit et pour séparer la lumière des
ténèbres. Dieu vit que c’était bon. 19 Il y eut un soir et il y eut un matin.
Ce fut le quatrième jour. 20 Dieu dit: «Que l’eau pullule d’animaux
vivants et que des oiseaux volent dans le ciel au-dessus de la terre!»
21 Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants capables de
se déplacer: l’eau en pullula selon leur espèce. Il créa aussi tous les
oiseaux selon leur espèce. Dieu vit que c’était bon, 22 et il les bénit en
disant: «Reproduisez-vous, devenez nombreux et remplissez les mers, et
que les oiseaux se multiplient sur la terre!» 23 Il y eut un soir et il y eut un
matin. Ce fut le cinquième jour. 24 Dieu dit: «Que la terre produise des
animaux vivants selon leur espèce: du bétail, des reptiles et des animaux
terrestres selon leur espèce.» Et cela se passa ainsi. 25 Dieu fit les
animaux terrestres selon leur espèce, le bétail selon son espèce et tous les
reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que c’était bon. 26 Puis Dieu
dit: «Faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance! Qu’il domine
sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la
terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.» 27 Dieu créa
l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu. *Il créa l’homme et la
femme. 28 Dieu les bénit et leur dit: «Reproduisez-vous, devenez
nombreux, remplissez la terre et soumettez-la! Dominez sur les poissons
de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se déplace sur la
terre!» 29 Dieu dit aussi: «Je vous donne toute herbe à graine sur toute la
surface de la terre, ainsi que tout arbre portant des fruits avec pépins ou
noyau: ce sera votre nourriture. 30 A tout animal de la terre, à tout oiseau
du ciel et à tout ce qui se déplace sur la terre, à ce qui est animé de vie, je
donne toute herbe verte pour nourriture.» Et cela se passa ainsi. 31 Dieu
regarda tout ce qu’il avait fait, et il constata que c’était très bon. Il y eut
un soir et il y eut un matin. Ce fut le sixième jour.
[Retour au livre]
Apocalypse 22
1 Puis il me montra le fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal,
qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. 2 Au milieu de la place de la
ville et entre les deux bras du fleuve se trouvait l’arbre de vie qui produit
douze récoltes; il donne son fruit chaque mois et ses feuilles servent à la
guérison des nations. 3 Il n’y aura plus de malédiction. Le trône de Dieu et
de l’Agneau sera dans la ville; ses serviteurs lui rendront un culte. 4 Ils
verront son visage et son nom sera sur leur front. 5 Il n’y aura plus de nuit
et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe ni de celle du soleil,
parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des
siècles. 6 Il me dit: «Ces paroles sont dignes de confiance et vraies; et le
Seigneur, le Dieu de l’esprit des prophètes, a envoyé son ange pour
montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt.» 7 «Voici, je viens
bientôt. Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre!»
8 Moi, Jean, j’ai entendu et vu ces choses. Après les avoir entendues et
vues, je tombai aux pieds de l’ange qui me les montrait pour l’adorer.
9 Mais il me dit: «Garde-toi bien de le faire! Je suis ton compagnon de
service, celui de tes frères les prophètes et de ceux qui gardent les paroles
de ce livre. Adore Dieu.» 10 Puis il ajouta: «Ne marque pas du sceau du
secret les paroles de la prophétie de ce livre, car le temps est proche.
11 Que celui qui est injuste commette encore des injustices et que celui
qui est sale se salisse encore, mais que le juste pratique encore la justice et
que celui qui est saint progresse encore dans la sainteté.» 12 «Voici, je
viens bientôt et j’apporte avec moi ma récompense pour traiter chacun
conformément à son œuvre. 13 Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le
dernier, le commencement et la fin. 14 Heureux ceux qui lavent leur robe:
ils auront droit à l’arbre de vie et pourront entrer par les portes dans la
ville! 15 Dehors les chiens, les sorciers, ceux qui vivent dans l’immoralité
sexuelle, les meurtriers, les idolâtres et tous ceux qui aiment et pratiquent
le mensonge! 16 Moi Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces
choses dans les Eglises. Je suis le rejeton de la racine de David et son
descendant, l’étoile brillante du matin.» 17 L’Esprit et l’épouse disent:
«Viens!» Que celui qui entend dise: «Viens!» Que celui qui a soif vienne!
Que celui qui veut de l’eau de la vie la prenne gratuitement! 18 Je le
déclare à toute personne qui écoute les paroles de prophétie de ce livre: si
quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu lui ajoutera les fléaux décrits dans
ce livre; 19 et si quelqu’un enlève quelque chose aux paroles du livre de
cette prophétie, Dieu enlèvera sa part de l’arbre de la vie et de la ville
sainte décrits dans ce livre. 20 Celui qui atteste ces choses dit: «Oui, je
viens bientôt.» Amen! Viens, Seigneur Jésus! 21 Que la grâce du Seigneur
Jésus-Christ] soit avec tous les saints!
[Retour au livre]
Genèse 1
1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. 2 La terre n’était que
chaos et vide. Il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme et l’Esprit de
Dieu planait au-dessus de l’eau. 3 Dieu dit: «Qu’il y ait de la lumière!» et
il y eut de la lumière. 4 Dieu vit que la lumière était bonne, et il sépara la
lumière des ténèbres. 5 Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres nuit. Il
y eut un soir et il y eut un matin. Ce fut le premier jour. 6 Dieu dit: «Qu’il
y ait une étendue entre les eaux pour les séparer les unes des autres!»
7 Dieu fit l’étendue et sépara ainsi l’eau qui est au-dessous de l’étendue de
celle qui est au-dessus. Cela se passa ainsi. 8 Dieu appela l’étendue ciel. Il
y eut un soir et il y eut un matin. Ce fut le deuxième jour. 9 Dieu dit: «Que
les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent à un seul endroit et que
le sec apparaisse!» Et cela se passa ainsi. 10 Dieu appela le sec terre, et la
masse des eaux mers. Dieu vit que c’était bon. 11 Puis Dieu dit: «Que la
terre produise de la verdure, de l’herbe à graine, des arbres fruitiers qui
donnent du fruit selon leur espèce et qui contiennent leur semence sur la
terre!» Et cela se passa ainsi: 12 la terre produisit de la verdure, de l’herbe
à graine selon son espèce et des arbres qui donnent du fruit et contiennent
leur semence selon leur espèce. Dieu vit que c’était bon. 13 Il y eut un soir
et il y eut un matin. Ce fut le troisième jour. 14 Dieu dit: «Qu’il y ait des
luminaires dans l’étendue du ciel pour séparer le jour de la nuit! Ils
serviront de signes pour marquer les époques, les jours et les années,
15 ainsi que de luminaires dans l’étendue du ciel pour éclairer la terre.» Et
cela se passa ainsi: 16 Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand
pour présider au jour et le plus petit pour présider à la nuit. Il fit aussi les
étoiles. 17 Dieu les plaça dans l’étendue du ciel pour éclairer la terre,
18 pour dominer sur le jour et la nuit et pour séparer la lumière des
ténèbres. Dieu vit que c’était bon. 19 Il y eut un soir et il y eut un matin.
Ce fut le quatrième jour. 20 Dieu dit: «Que l’eau pullule d’animaux
vivants et que des oiseaux volent dans le ciel au-dessus de la terre!»
21 Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants capables de
se déplacer: l’eau en pullula selon leur espèce. Il créa aussi tous les
oiseaux selon leur espèce. Dieu vit que c’était bon, 22 et il les bénit en
disant: «Reproduisez-vous, devenez nombreux et remplissez les mers, et
que les oiseaux se multiplient sur la terre!» 23 Il y eut un soir et il y eut un
matin. Ce fut le cinquième jour. 24 Dieu dit: «Que la terre produise des
animaux vivants selon leur espèce: du bétail, des reptiles et des animaux
terrestres selon leur espèce.» Et cela se passa ainsi. 25 Dieu fit les
animaux terrestres selon leur espèce, le bétail selon son espèce et tous les
reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que c’était bon. 26 Puis Dieu
dit: «Faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance! Qu’il domine
sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la
terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.» 27 Dieu créa
l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu. *Il créa l’homme et la
femme. 28 Dieu les bénit et leur dit: «Reproduisez-vous, devenez
nombreux, remplissez la terre et soumettez-la! Dominez sur les poissons
de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se déplace sur la
terre!» 29 Dieu dit aussi: «Je vous donne toute herbe à graine sur toute la
surface de la terre, ainsi que tout arbre portant des fruits avec pépins ou
noyau: ce sera votre nourriture. 30 A tout animal de la terre, à tout oiseau
du ciel et à tout ce qui se déplace sur la terre, à ce qui est animé de vie, je
donne toute herbe verte pour nourriture.» Et cela se passa ainsi. 31 Dieu
regarda tout ce qu’il avait fait, et il constata que c’était très bon. Il y eut
un soir et il y eut un matin. Ce fut le sixième jour.
[Retour au livre]
Genèse 1
1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. 2 La terre n’était que
chaos et vide. Il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme et l’Esprit de
Dieu planait au-dessus de l’eau. 3 Dieu dit: «Qu’il y ait de la lumière!» et
il y eut de la lumière. 4 Dieu vit que la lumière était bonne, et il sépara la
lumière des ténèbres. 5 Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres nuit. Il
y eut un soir et il y eut un matin. Ce fut le premier jour. 6 Dieu dit: «Qu’il
y ait une étendue entre les eaux pour les séparer les unes des autres!»
7 Dieu fit l’étendue et sépara ainsi l’eau qui est au-dessous de l’étendue de
celle qui est au-dessus. Cela se passa ainsi. 8 Dieu appela l’étendue ciel. Il
y eut un soir et il y eut un matin. Ce fut le deuxième jour. 9 Dieu dit: «Que
les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent à un seul endroit et que
le sec apparaisse!» Et cela se passa ainsi. 10 Dieu appela le sec terre, et la
masse des eaux mers. Dieu vit que c’était bon. 11 Puis Dieu dit: «Que la
terre produise de la verdure, de l’herbe à graine, des arbres fruitiers qui
donnent du fruit selon leur espèce et qui contiennent leur semence sur la
terre!» Et cela se passa ainsi: 12 la terre produisit de la verdure, de l’herbe
à graine selon son espèce et des arbres qui donnent du fruit et contiennent
leur semence selon leur espèce. Dieu vit que c’était bon. 13 Il y eut un soir
et il y eut un matin. Ce fut le troisième jour. 14 Dieu dit: «Qu’il y ait des
luminaires dans l’étendue du ciel pour séparer le jour de la nuit! Ils
serviront de signes pour marquer les époques, les jours et les années,
15 ainsi que de luminaires dans l’étendue du ciel pour éclairer la terre.» Et
cela se passa ainsi: 16 Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand
pour présider au jour et le plus petit pour présider à la nuit. Il fit aussi les
étoiles. 17 Dieu les plaça dans l’étendue du ciel pour éclairer la terre,
18 pour dominer sur le jour et la nuit et pour séparer la lumière des
ténèbres. Dieu vit que c’était bon. 19 Il y eut un soir et il y eut un matin.
Ce fut le quatrième jour. 20 Dieu dit: «Que l’eau pullule d’animaux
vivants et que des oiseaux volent dans le ciel au-dessus de la terre!»
21 Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants capables de
se déplacer: l’eau en pullula selon leur espèce. Il créa aussi tous les
oiseaux selon leur espèce. Dieu vit que c’était bon, 22 et il les bénit en
disant: «Reproduisez-vous, devenez nombreux et remplissez les mers, et
que les oiseaux se multiplient sur la terre!» 23 Il y eut un soir et il y eut un
matin. Ce fut le cinquième jour. 24 Dieu dit: «Que la terre produise des
animaux vivants selon leur espèce: du bétail, des reptiles et des animaux
terrestres selon leur espèce.» Et cela se passa ainsi. 25 Dieu fit les
animaux terrestres selon leur espèce, le bétail selon son espèce et tous les
reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que c’était bon. 26 Puis Dieu
dit: «Faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance! Qu’il domine
sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la
terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.» 27 Dieu créa
l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu. *Il créa l’homme et la
femme. 28 Dieu les bénit et leur dit: «Reproduisez-vous, devenez
nombreux, remplissez la terre et soumettez-la! Dominez sur les poissons
de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se déplace sur la
terre!» 29 Dieu dit aussi: «Je vous donne toute herbe à graine sur toute la
surface de la terre, ainsi que tout arbre portant des fruits avec pépins ou
noyau: ce sera votre nourriture. 30 A tout animal de la terre, à tout oiseau
du ciel et à tout ce qui se déplace sur la terre, à ce qui est animé de vie, je
donne toute herbe verte pour nourriture.» Et cela se passa ainsi. 31 Dieu
regarda tout ce qu’il avait fait, et il constata que c’était très bon. Il y eut
un soir et il y eut un matin. Ce fut le sixième jour.
[Retour au livre]
Apocalypse 22
1 Puis il me montra le fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal,
qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. 2 Au milieu de la place de la
ville et entre les deux bras du fleuve se trouvait l’arbre de vie qui produit
douze récoltes; il donne son fruit chaque mois et ses feuilles servent à la
guérison des nations. 3 Il n’y aura plus de malédiction. Le trône de Dieu et
de l’Agneau sera dans la ville; ses serviteurs lui rendront un culte. 4 Ils
verront son visage et son nom sera sur leur front. 5 Il n’y aura plus de nuit
et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe ni de celle du soleil,
parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des
siècles. 6 Il me dit: «Ces paroles sont dignes de confiance et vraies; et le
Seigneur, le Dieu de l’esprit des prophètes, a envoyé son ange pour
montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt.» 7 «Voici, je viens
bientôt. Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre!»
8 Moi, Jean, j’ai entendu et vu ces choses. Après les avoir entendues et
vues, je tombai aux pieds de l’ange qui me les montrait pour l’adorer.
9 Mais il me dit: «Garde-toi bien de le faire! Je suis ton compagnon de
service, celui de tes frères les prophètes et de ceux qui gardent les paroles
de ce livre. Adore Dieu.» 10 Puis il ajouta: «Ne marque pas du sceau du
secret les paroles de la prophétie de ce livre, car le temps est proche.
11 Que celui qui est injuste commette encore des injustices et que celui
qui est sale se salisse encore, mais que le juste pratique encore la justice et
que celui qui est saint progresse encore dans la sainteté.» 12 «Voici, je
viens bientôt et j’apporte avec moi ma récompense pour traiter chacun
conformément à son œuvre. 13 Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le
dernier, le commencement et la fin. 14 Heureux ceux qui lavent leur robe:
ils auront droit à l’arbre de vie et pourront entrer par les portes dans la
ville! 15 Dehors les chiens, les sorciers, ceux qui vivent dans l’immoralité
sexuelle, les meurtriers, les idolâtres et tous ceux qui aiment et pratiquent
le mensonge! 16 Moi Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces
choses dans les Eglises. Je suis le rejeton de la racine de David et son
descendant, l’étoile brillante du matin.» 17 L’Esprit et l’épouse disent:
«Viens!» Que celui qui entend dise: «Viens!» Que celui qui a soif vienne!
Que celui qui veut de l’eau de la vie la prenne gratuitement! 18 Je le
déclare à toute personne qui écoute les paroles de prophétie de ce livre: si
quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu lui ajoutera les fléaux décrits dans
ce livre; 19 et si quelqu’un enlève quelque chose aux paroles du livre de
cette prophétie, Dieu enlèvera sa part de l’arbre de la vie et de la ville
sainte décrits dans ce livre. 20 Celui qui atteste ces choses dit: «Oui, je
viens bientôt.» Amen! Viens, Seigneur Jésus! 21 Que la grâce du Seigneur
Jésus-Christ] soit avec tous les saints!
[Retour au livre]
Actes 8.9-24
9 Un homme du nom de Simon se trouvait déjà dans la ville. Se présentant
comme un personnage important, il exerçait la magie et provoquait
l’étonnement du peuple samaritain. 10 Tous, du plus petit jusqu’au plus
grand, l’écoutaient attentivement et disaient: «Cet homme est la puissance
de Dieu, celle qui s’appelle] la grande.» 11 Ils l’écoutaient attentivement
parce qu’il les avait depuis longtemps étonnés par ses actes de magie.
12 Mais, quand ils eurent cru à Philippe qui leur annonçait la bonne
nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et
femmes se firent baptiser. 13 Simon lui-même crut aussi et, après avoir été
baptisé, il ne quittait plus Philippe; il voyait avec étonnement les grands]
miracles et signes qui s’accomplissaient. 14 Les apôtres qui étaient à
Jérusalem apprirent que les habitants de la Samarie avaient fait bon
accueil à la parole de Dieu, et ils leur envoyèrent Pierre et Jean. 15 Ceux-
ci descendirent et prièrent pour eux afin qu’ils reçoivent le Saint-Esprit.
16 En effet, il n’était encore descendu sur aucun d’eux; ils avaient
seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. 17 Alors Pierre et Jean
posèrent les mains sur eux et ils reçurent le Saint-Esprit. 18 Voyant que
l’Esprit saint] était donné lorsque les apôtres posaient les mains sur les
gens, Simon leur offrit de l’argent 19 en disant: «Accordez-moi aussi ce
pouvoir afin que celui sur lequel je poserai les mains reçoive le Saint-
Esprit.» 20 Mais Pierre lui dit: «Que ton argent soit perdu avec toi,
puisque tu as cru que le don de Dieu s’achète à prix d’argent! 21 Tu n’as ni
part ni héritage dans cette affaire, car ton cœur n’est pas droit devant Dieu.
22 Renonce donc à ta méchanceté et prie le Seigneur pour que cette pensée
de ton cœur te soit pardonnée, si c’est possible. 23 En effet, je vois que tu
es rempli d’amertume et prisonnier du mal.» 24 Simon répondit: «Priez
vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu’il ne m’arrive rien de ce que
vous avez dit.»
[Retour au livre]
Actes 15.4
4 Arrivés à Jérusalem, ils furent accueillis par l’Eglise, les apôtres et les
anciens, et ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux.
[Retour au livre]
Matthieu 26.39
39 Puis il avança de quelques pas, se jeta le visage contre terre et fit cette
prière: «Mon Père, si cela est possible, que cette coupe s’éloigne de moi!
Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.»
[Retour au livre]
Matthieu 20.20-28
20 Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils et se
prosterna pour lui faire une demande. 21 Il lui dit: «Que veux-tu?»
«Ordonne, lui dit-elle, que dans ton royaume mes deux fils que voici
soient assis l’un à ta droite et l’autre à ta gauche.» 22 Jésus répondit:
«Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe
que je vais boire ou être baptisés du baptême dont je vais être baptisé]?»
«Nous le pouvons», dirent-ils. 23 Il leur répondit: «Vous boirez en effet
ma coupe et vous serez baptisés du baptême dont je vais être baptisé].
Mais quant à être assis à ma droite et à ma gauche, cela ne dépend pas de
moi et ne sera donné qu’à ceux pour qui mon Père l’a préparé.» 24 Après
avoir entendu cela, les dix autres furent indignés contre les deux frères.
25 Jésus les appela et leur dit: «Vous savez que les chefs des nations
dominent sur elles et que les grands les tiennent sous leur pouvoir. 26 Ce
ne sera pas le cas au milieu de vous, mais si quelqu’un veut être grand
parmi vous, il sera votre serviteur; 27 et si quelqu’un veut être le premier
parmi vous, qu’il soit votre esclave. 28 C’est ainsi que le Fils de l’homme
est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon
pour beaucoup.»
[Retour au livre]
Jean 13.16
16 En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que
son seigneur, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé.
[Retour au livre]
Jean 13.1-17
1 Avant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de
passer de ce monde au Père et ayant aimé ceux qui lui appartenaient dans
le monde, les aima jusqu’à l’extrême. 2 C’était pendant le souper. Le
diable avait déjà mis dans le cœur de Judas l’Iscariot, fils de Simon,
l’intention de le trahir. 3 Jésus savait que le Père avait tout remis entre ses
mains, qu’il était venu de Dieu et qu’il retournait vers Dieu. 4 Il se leva de
table, quitta ses vêtements et prit un linge qu’il mit autour de sa taille.
5 Ensuite il versa de l’eau dans un bassin et il commença à laver les pieds
des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait autour de la taille.
6 Il arriva donc vers Simon Pierre qui lui dit: «Toi, Seigneur, tu me laves
les pieds!» 7 Jésus lui répondit: «Ce que je fais, tu ne le sais pas
maintenant, mais tu le comprendras par la suite.» 8 Pierre lui dit: «Non,
jamais tu ne me laveras les pieds.» Jésus lui répondit: «Si je ne te lave pas,
tu n’auras pas de part avec moi.» 9 Simon Pierre lui dit: «Seigneur, non
seulement les pieds, mais encore les mains et la tête!» 10 Jésus lui dit:
«Celui qui s’est baigné n’a besoin que de se laver les pieds pour être
entièrement pur, et vous êtes purs, mais pas tous.» 11 En effet, il
connaissait celui qui était prêt à le trahir; voilà pourquoi il dit: «Vous
n’êtes pas tous purs.»12 Après leur avoir lavé les pieds, il reprit ses
vêtements, se remit à table et leur dit: «Comprenez-vous ce que je vous ai
fait? 13 Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous avez raison, car je le
suis. 14 Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître,
vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres, 15 car je vous ai
donné un exemple afin que vous fassiez comme je vous ai fait. 16 En
vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son
seigneur, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé. 17 Si vous savez
cela, vous êtes heureux, pourvu que vous le mettiez en pratique.
[Retour au livre]
Actes 8.19
19 en disant: «Accordez-moi aussi ce pouvoir afin que celui sur lequel je
poserai les mains reçoive le Saint-Esprit.»
[Retour au livre]
Actes 8.13
13 Simon lui-même crut aussi et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus
Philippe; il voyait avec étonnement les grands] miracles et signes qui
s’accomplissaient.
[Retour au livre]
Actes 8.9-13, 18-24
9 Un homme du nom de Simon se trouvait déjà dans la ville. Se présentant
comme un personnage important, il exerçait la magie et provoquait
l’étonnement du peuple samaritain. 10 Tous, du plus petit jusqu’au plus
grand, l’écoutaient attentivement et disaient: «Cet homme est la puissance
de Dieu, celle qui s’appelle] la grande.» 11 Ils l’écoutaient attentivement
parce qu’il les avait depuis longtemps étonnés par ses actes de magie.
12 Mais, quand ils eurent cru à Philippe qui leur annonçait la bonne
nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et
femmes se firent baptiser. 13 Simon lui-même crut aussi et, après avoir été
baptisé, il ne quittait plus Philippe; il voyait avec étonnement les grands]
miracles et signes qui s’accomplissaient. 18 Voyant que l’Esprit saint]
était donné lorsque les apôtres posaient les mains sur les gens, Simon leur
offrit de l’argent 19 en disant: «Accordez-moi aussi ce pouvoir afin que
celui sur lequel je poserai les mains reçoive le Saint-Esprit.» 20 Mais
Pierre lui dit: «Que ton argent soit perdu avec toi, puisque tu as cru que le
don de Dieu s’achète à prix d’argent! 21 Tu n’as ni part ni héritage dans
cette affaire, car ton cœur n’est pas droit devant Dieu. 22 Renonce donc à
ta méchanceté et prie le Seigneur pour que cette pensée de ton cœur te soit
pardonnée, si c’est possible. 23 En effet, je vois que tu es rempli
d’amertume et prisonnier du mal.» 24 Simon répondit: «Priez vous-mêmes
le Seigneur pour moi, afin qu’il ne m’arrive rien de ce que vous avez dit.»
[Retour au livre]
Daniel 3.15, 28
15 Maintenant, tenez-vous prêts et, au moment où vous entendrez le son
de la trompette, de la flûte, de la guitare, de la petite et de la grande
harpes, de la cornemuse et des instruments de toute sorte, vous vous
prosternerez et vous adorerez la statue que j’ai faite. Si vous ne l’adorez
pas, vous serez immédiatement jetés au milieu d’une fournaise ardente.
Quel est le dieu qui pourra alors vous délivrer de mon pouvoir?»
28 Nebucadnetsar prit la parole et dit: «Béni soit le Dieu de Shadrak, de
Méshak et d’Abed-Nego! Il a envoyé son ange et a délivré ses serviteurs
qui ont placé leur confiance en lui. Ils n’ont pas hésité à enfreindre l’ordre
du roi et à risquer leur vie plutôt que de servir et d’adorer un autre dieu
que leur Dieu!
[Retour au livre]
Daniel 3
1 Le roi Nebucadnetsar fit une statue en or, haute de 30 mètres et large de
3 mètres. Il la dressa dans la vallée de Dura, dans la province de Babylone.
2 Le roi Nebucadnetsar fit rassembler les administrateurs, les intendants,
les gouverneurs, les conseillers, les trésoriers, les jurisconsultes, les juges
et tous les magistrats des provinces pour qu’ils se rendent à la dédicace de
la statue qu’il avait dressée. 3 Alors les administrateurs, les intendants, les
gouverneurs, les conseillers, les trésoriers, les jurisconsultes, les juges et
tous les magistrats des provinces se rassemblèrent pour la dédicace de la
statue que le roi Nebucadnetsar avait dressée. Ils se tinrent debout devant
la statue que Nebucadnetsar avait dressée. 4 Un héraut cria à pleine voix:
«Voici ce qu’on vous ordonne, peuples, nations, hommes de toute langue:
5 au moment où vous entendrez le son de la trompette, de la flûte, de la
guitare, de la petite et de la grande harpes, de la cornemuse et des
instruments de musique de toute sorte, vous vous prosternerez et vous
adorerez la statue d’or que le roi Nebucadnetsar a dressée. 6 Si quelqu’un
ne se prosterne pas et ne l’adore pas, il sera jeté à l’instant même au
milieu d’une fournaise ardente.» 7 C’est pourquoi, au moment où tous les
peuples entendirent le son de la trompette, de la flûte, de la guitare, de la
petite et de la grande harpes et des instruments de musique de toute sorte,
tous les peuples, les nations et les hommes de toute langue se
prosternèrent et adorèrent la statue en or que le roi Nebucadnetsar avait
dressée. 8 A ce moment-là, profitant de l’occasion, quelques Babyloniens
se présentèrent pour accuser les Juifs. 9 Ils prirent la parole et dirent au roi
Nebucadnetsar: «Roi, puisses-tu vivre toujours! 10 D’après l’ordre que tu
as toi-même donné, tous ceux qui entendaient le son de la trompette, de la
flûte, de la guitare, de la petite et de la grande harpes, de la cornemuse et
des instruments de toute sorte devaient se prosterner et adorer la statue en
or. 11 D’après le même ordre, si quelqu’un ne se prosternait pas pour
adorer la statue, il devait être jeté au milieu d’une fournaise ardente.
12 Or, il y a des Juifs à qui tu as confié l’administration de la province de
Babylone: Shadrak, Méshak et Abed-Nego. Ces hommes ne tiennent aucun
compte de ton ordre, roi. Ils ne servent pas tes dieux et n’adorent pas la
statue en or que tu as dressée.» 13 Alors Nebucadnetsar, irrité et furieux,
donna l’ordre de faire venir Shadrak, Méshak et Abed-Nego. Ces hommes
furent donc amenés devant le roi. 14 Nebucadnetsar prit la parole et leur
dit: «Est-il vrai, Shadrak, Méshak et Abed-Nego, que vous ne servez pas
mes dieux et que vous n’adorez pas la statue en or que j’ai dressée?
15 Maintenant, tenez-vous prêts et, au moment où vous entendrez le son
de la trompette, de la flûte, de la guitare, de la petite et de la grande
harpes, de la cornemuse et des instruments de toute sorte, vous vous
prosternerez et vous adorerez la statue que j’ai faite. Si vous ne l’adorez
pas, vous serez immédiatement jetés au milieu d’une fournaise ardente.
Quel est le dieu qui pourra alors vous délivrer de mon pouvoir?»
16 Shadrak, Méshak et Abed-Nego répliquèrent au roi Nebucadnetsar:
«Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. 17 Notre Dieu, celui
que nous servons, peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous
délivrera de ton pouvoir, roi. 18 Et même s’il ne le faisait pas, sache, roi,
que nous ne servirons pas tes dieux et que nous n’adorerons pas la statue
en or que tu as dressée.» 19 Nebucadnetsar fut alors rempli de colère. Il
changea de visage vis-à-vis de Shadrak, Méshak et Abed-Nego. Reprenant
la parole, il ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus que d’habitude.
20 Puis il ordonna à quelques soldats particulièrement forts de son armée
d’attacher Shadrak, Méshak et Abed-Nego et de les jeter dans la fournaise
ardente. 21 Ces hommes furent alors attachés, habillés de leurs caleçons,
de leurs tuniques, de leurs manteaux et de leurs autres vêtements, et ils
furent jetés au milieu de la fournaise ardente. 22 Comme l’ordre du roi
était catégorique et que la fournaise était extraordinairement chauffée, la
flamme tua les hommes qui y avaient jeté Shadrak, Méshak et Abed-Nego.
23 Quant aux trois hommes en question, Shadrak, Méshak et Abed-Nego,
ils tombèrent ligotés au milieu de la fournaise ardente. 24 Le roi
Nebucadnetsar fut alors effrayé et se leva subitement. Il prit la parole et
dit à ses conseillers: «N’avons-nous pas jeté trois hommes ligotés au
milieu du feu?» Ils répondirent au roi: «Certainement, roi!» 25 Il reprit:
«Eh bien, j’aperçois quatre hommes dépourvus de liens qui marchent au
milieu du feu, porteurs d’aucune blessure, et le quatrième ressemble à un
fils des dieux.» 26 Nebucadnetsar s’approcha ensuite de l’entrée de la
fournaise ardente et dit: «Shadrak, Méshak et Abed-Nego, serviteurs du
Dieu très-haut, sortez et venez!» Shadrak, Méshak et Abed-Nego sortirent
alors du milieu du feu. 27 Les administrateurs, les intendants, les
gouverneurs et les conseillers du roi se rassemblèrent. Ils virent que le feu
n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, que les cheveux de
leur tête n’avaient pas brûlé, que leurs habits n’étaient pas abîmés et qu’ils
ne sentaient même pas le feu. 28 Nebucadnetsar prit la parole et dit: «Béni
soit le Dieu de Shadrak, de Méshak et d’Abed-Nego! Il a envoyé son ange
et a délivré ses serviteurs qui ont placé leur confiance en lui. Ils n’ont pas
hésité à enfreindre l’ordre du roi et à risquer leur vie plutôt que de servir
et d’adorer un autre dieu que leur Dieu! 29 Voici maintenant l’ordre que je
donne: si quelqu’un, quels que soient son peuple, sa nation et sa langue,
parle de façon légère du Dieu de Shadrak, de Méshak et d’Abed-Nego, il
sera mis en pièces et sa maison sera transformée en un tas de décombres.
En effet, il n’y a aucun autre dieu capable de délivrer comme lui.»
30 Après cela, le roi fit prospérer Shadrak, Méshak et Abed-Nego dans la
province de Babylone. 31 Le roi Nebucadnetsar adressa ce message aux
hommes de tout peuple, toute nation et toute langue habitant tout
l’Empire: «Que la paix vous soit donnée en abondance! 32 Il m’a semblé
bon de vous faire connaître les signes et les miracles que le Dieu très-haut
a accomplis vis-à-vis de moi. #33 Que ses signes sont grands! Que ses
miracles sont puissants! Son règne est un règne éternel et sa domination
dure de génération en génération.
[Retour au livre]
Galates 1.10-11
10 Maintenant, est-ce la faveur des hommes que je recherche ou celle de
Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore
aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. 11 Je vous le déclare,
frères et sœurs: l’Evangile que j’ai annoncé ne vient pas de l’homme.
[Retour au livre]
Galates 1.6-7
6 Je m’étonne que vous vous détourniez si vite de celui qui vous a appelés
par la grâce de Christ pour passer à un autre évangile. 7 Ce n’est pas qu’il
y ait un autre évangile, mais il y a des gens qui vous troublent et qui
veulent déformer l’Evangile de Christ.
[Retour au livre]
Galates 1.11
11 Je vous le déclare, frères et sœurs: l’Evangile que j’ai annoncé ne vient
pas de l’homme.
[Retour au livre]
Jérémie 2.13
13 En effet, c’est un double mal que mon peuple a commis: ils m’ont
abandonné, moi qui suis une source d’eau vive, pour se creuser des
citernes, des citernes fissurées qui ne retiennent pas l’eau.
[Retour au livre]
Romains 10.9-10
9 Si tu reconnais publiquement de ta bouche que Jésus est le Seigneur et si
tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité, tu seras sauvé. 10 En effet,
c’est avec le cœur que l’on croit et parvient à la justice, et c’est avec la
bouche que l’on affirme une conviction et parvient au salut, comme le dit
l’Ecriture:
[Retour au livre]
Jean 19.30
30 Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit: «Tout est accompli.» Puis il
baissa la tête et rendit l’esprit.
[Retour au livre]
Hébreux 10.10
10 Et c’est en raison de cette volonté que nous avons été rendus saints par
l’offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes.
[Retour au livre]
Ephésiens 2.8-9
8 En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi.
Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. 9 Ce n’est pas par les
œuvres, afin que personne ne puisse se vanter.
[Retour au livre]
Marc 10.17
17 Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut et se jeta à
genoux devant lui: «Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour
hériter de la vie éternelle?»
[Retour au livre]
Romains 1.18-23
18 La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute
injustice des hommes qui par leur injustice tiennent la vérité prisonnière,
19 car ce qu’on peut connaître de Dieu est évident pour eux, puisque Dieu
le leur a fait connaître. 20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa
puissance éternelle et sa divinité, se voient depuis la création du monde,
elles se comprennent par ce qu’il a fait. Ils sont donc inexcusables,
21 puisque tout en connaissant Dieu, ils ne lui ont pas donné la gloire qu’il
méritait en tant que Dieu et ne lui ont pas montré de reconnaissance; au
contraire, ils se sont égarés dans leurs raisonnements et leur cœur sans
intelligence a été plongé dans les ténèbres. 22 Ils se vantent d’être sages,
mais ils sont devenus fous, 23 et ils ont remplacé la gloire du Dieu
incorruptible par des images qui représentent l’homme corruptible, des
oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles.
[Retour au livre]
1 Jean 5.20-21
20 mais nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et nous a donné
l’intelligence pour connaître le vrai Dieu; et nous sommes unis au vrai
Dieu si nous sommes unis à son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le vrai
Dieu et la vie éternelle. 21 Petits enfants, gardez-vous des idoles!
[Retour au livre]
Matthieu 7.7-11
7 Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et
l’on vous ouvrira. 8 En effet, toute personne qui demande reçoit, celui qui
cherche trouve et l’on ouvre à celui qui frappe. 9 Qui parmi vous donnera
une pierre à son fils, s’il lui demande du pain? 10 Ou s’il demande un
poisson, lui donnera-t-il un serpent? 11 Si donc, mauvais comme vous
l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, votre Père
céleste donnera d’autant plus volontiers de bonnes choses à ceux qui les
lui demandent.
[Retour au livre]
Matthieu 28.20
20 et enseignez-leur à mettre en pratique tout ce que je vous ai prescrit. Et
moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.»
[Retour au livre]
Galates 5.16-17
16 Voici donc ce que je dis: marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez
pas les désirs de votre nature propre. 17 En effet, la nature humaine a des
désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit a des désirs contraires à
ceux de la nature humaine. Ils sont opposés entre eux, de sorte que vous ne
pouvez pas faire ce que vous voudriez.
[Retour au livre]
Jean 14.26
26 mais le défenseur, l’Esprit saint que le Père enverra en mon nom, vous
enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.
[Retour au livre]
Jean 17.17
17 Consacre-les par ta vérité! Ta parole est la vérité.
[Retour au livre]
Matthieu 6.33
33 Recherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous
sera donné en plus.
[Retour au livre]
Ephésiens 2.3
3 Nous tous aussi, nous étions de leur nombre: notre conduite était dictée
par les désirs de notre nature propre, puisque nous accomplissions les
volontés de la nature humaine et de nos pensées, et nous étions, par notre
condition même, destinés à la colère, tout comme les autres.
[Retour au livre]
Colossiens 1.21
21 Et vous qui étiez autrefois étrangers et ennemis de Dieu par vos
pensées et par vos œuvres mauvaises, il vous a maintenant réconciliés
[Retour au livre]
Hébreux 6.1
1 C’est pourquoi, laissant les bases de l’enseignement relatif au Messie,
tendons vers la maturité sans avoir à reposer le fondement du renoncement
aux œuvres mortes, de la foi en Dieu,
[Retour au livre]
1 Corinthiens 13.12
12 Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, de manière peu claire,
mais alors nous verrons face à face; aujourd’hui je connais partiellement,
mais alors je connaîtrai complètement, tout comme j’ai été connu.
[Retour au livre]
Job 11.7-8
7 Prétends-tu pénétrer les profondeurs de la pensée de Dieu? Prétends-tu
découvrir ce qui touche à la perfection du Tout-Puissant? 8 Elle est aussi
haute que le ciel: comment t’y prendras-tu? Elle est plus profonde que le
séjour des morts: que pourras-tu en savoir?
[Retour au livre]
Psaume 50.21
21 Voilà ce que tu as fait et, parce que je n’ai rien dit, tu t’es imaginé que
je te ressemblais; mais je vais te reprendre et tout mettre sous tes yeux.
[Retour au livre]
Daniel 3
1 Le roi Nebucadnetsar fit une statue en or, haute de 30 mètres et large de
3 mètres. Il la dressa dans la vallée de Dura, dans la province de Babylone.
2 Le roi Nebucadnetsar fit rassembler les administrateurs, les intendants,
les gouverneurs, les conseillers, les trésoriers, les jurisconsultes, les juges
et tous les magistrats des provinces pour qu’ils se rendent à la dédicace de
la statue qu’il avait dressée. 3 Alors les administrateurs, les intendants, les
gouverneurs, les conseillers, les trésoriers, les jurisconsultes, les juges et
tous les magistrats des provinces se rassemblèrent pour la dédicace de la
statue que le roi Nebucadnetsar avait dressée. Ils se tinrent debout devant
la statue que Nebucadnetsar avait dressée. 4 Un héraut cria à pleine voix:
«Voici ce qu’on vous ordonne, peuples, nations, hommes de toute langue:
5 au moment où vous entendrez le son de la trompette, de la flûte, de la
guitare, de la petite et de la grande harpes, de la cornemuse et des
instruments de musique de toute sorte, vous vous prosternerez et vous
adorerez la statue d’or que le roi Nebucadnetsar a dressée. 6 Si quelqu’un
ne se prosterne pas et ne l’adore pas, il sera jeté à l’instant même au
milieu d’une fournaise ardente.» 7 C’est pourquoi, au moment où tous les
peuples entendirent le son de la trompette, de la flûte, de la guitare, de la
petite et de la grande harpes et des instruments de musique de toute sorte,
tous les peuples, les nations et les hommes de toute langue se
prosternèrent et adorèrent la statue en or que le roi Nebucadnetsar avait
dressée. 8 A ce moment-là, profitant de l’occasion, quelques Babyloniens
se présentèrent pour accuser les Juifs. 9 Ils prirent la parole et dirent au roi
Nebucadnetsar: «Roi, puisses-tu vivre toujours! 10 D’après l’ordre que tu
as toi-même donné, tous ceux qui entendaient le son de la trompette, de la
flûte, de la guitare, de la petite et de la grande harpes, de la cornemuse et
des instruments de toute sorte devaient se prosterner et adorer la statue en
or. 11 D’après le même ordre, si quelqu’un ne se prosternait pas pour
adorer la statue, il devait être jeté au milieu d’une fournaise ardente.
12 Or, il y a des Juifs à qui tu as confié l’administration de la province de
Babylone: Shadrak, Méshak et Abed-Nego. Ces hommes ne tiennent aucun
compte de ton ordre, roi. Ils ne servent pas tes dieux et n’adorent pas la
statue en or que tu as dressée.» 13 Alors Nebucadnetsar, irrité et furieux,
donna l’ordre de faire venir Shadrak, Méshak et Abed-Nego. Ces hommes
furent donc amenés devant le roi. 14 Nebucadnetsar prit la parole et leur
dit: «Est-il vrai, Shadrak, Méshak et Abed-Nego, que vous ne servez pas
mes dieux et que vous n’adorez pas la statue en or que j’ai dressée?
15 Maintenant, tenez-vous prêts et, au moment où vous entendrez le son
de la trompette, de la flûte, de la guitare, de la petite et de la grande
harpes, de la cornemuse et des instruments de toute sorte, vous vous
prosternerez et vous adorerez la statue que j’ai faite. Si vous ne l’adorez
pas, vous serez immédiatement jetés au milieu d’une fournaise ardente.
Quel est le dieu qui pourra alors vous délivrer de mon pouvoir?»
16 Shadrak, Méshak et Abed-Nego répliquèrent au roi Nebucadnetsar:
«Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. 17 Notre Dieu, celui
que nous servons, peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous
délivrera de ton pouvoir, roi. 18 Et même s’il ne le faisait pas, sache, roi,
que nous ne servirons pas tes dieux et que nous n’adorerons pas la statue
en or que tu as dressée.» 19 Nebucadnetsar fut alors rempli de colère. Il
changea de visage vis-à-vis de Shadrak, Méshak et Abed-Nego. Reprenant
la parole, il ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus que d’habitude.
20 Puis il ordonna à quelques soldats particulièrement forts de son armée
d’attacher Shadrak, Méshak et Abed-Nego et de les jeter dans la fournaise
ardente. 21 Ces hommes furent alors attachés, habillés de leurs caleçons,
de leurs tuniques, de leurs manteaux et de leurs autres vêtements, et ils
furent jetés au milieu de la fournaise ardente. 22 Comme l’ordre du roi
était catégorique et que la fournaise était extraordinairement chauffée, la
flamme tua les hommes qui y avaient jeté Shadrak, Méshak et Abed-Nego.
23 Quant aux trois hommes en question, Shadrak, Méshak et Abed-Nego,
ils tombèrent ligotés au milieu de la fournaise ardente. 24 Le roi
Nebucadnetsar fut alors effrayé et se leva subitement. Il prit la parole et
dit à ses conseillers: «N’avons-nous pas jeté trois hommes ligotés au
milieu du feu?» Ils répondirent au roi: «Certainement, roi!» 25 Il reprit:
«Eh bien, j’aperçois quatre hommes dépourvus de liens qui marchent au
milieu du feu, porteurs d’aucune blessure, et le quatrième ressemble à un
fils des dieux.» 26 Nebucadnetsar s’approcha ensuite de l’entrée de la
fournaise ardente et dit: «Shadrak, Méshak et Abed-Nego, serviteurs du
Dieu très-haut, sortez et venez!» Shadrak, Méshak et Abed-Nego sortirent
alors du milieu du feu. 27 Les administrateurs, les intendants, les
gouverneurs et les conseillers du roi se rassemblèrent. Ils virent que le feu
n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, que les cheveux de
leur tête n’avaient pas brûlé, que leurs habits n’étaient pas abîmés et qu’ils
ne sentaient même pas le feu. 28 Nebucadnetsar prit la parole et dit: «Béni
soit le Dieu de Shadrak, de Méshak et d’Abed-Nego! Il a envoyé son ange
et a délivré ses serviteurs qui ont placé leur confiance en lui. Ils n’ont pas
hésité à enfreindre l’ordre du roi et à risquer leur vie plutôt que de servir
et d’adorer un autre dieu que leur Dieu! 29 Voici maintenant l’ordre que je
donne: si quelqu’un, quels que soient son peuple, sa nation et sa langue,
parle de façon légère du Dieu de Shadrak, de Méshak et d’Abed-Nego, il
sera mis en pièces et sa maison sera transformée en un tas de décombres.
En effet, il n’y a aucun autre dieu capable de délivrer comme lui.»
30 Après cela, le roi fit prospérer Shadrak, Méshak et Abed-Nego dans la
province de Babylone. 31 Le roi Nebucadnetsar adressa ce message aux
hommes de tout peuple, toute nation et toute langue habitant tout
l’Empire: «Que la paix vous soit donnée en abondance! 32 Il m’a semblé
bon de vous faire connaître les signes et les miracles que le Dieu très-haut
a accomplis vis-à-vis de moi. #33 Que ses signes sont grands! Que ses
miracles sont puissants! Son règne est un règne éternel et sa domination
dure de génération en génération.
[Retour au livre]
Psaume 135.18
18 Ils leur ressemblent, ceux qui les fabriquent, tous ceux qui se confient
en elles.
[Retour au livre]
Esaïe 44.17
17 Et avec le reste il se fait un dieu, une sculpture sacrée! Il se prosterne
devant lui et l’adore, il lui adresse des prières en s’écriant: «Sauve-moi,
car c’est toi qui es mon dieu!»
[Retour au livre]
Esaïe 44.9-20
9 Ceux qui fabriquent des sculptures sacrées ne sont tous que vide et celles
qui font leur plus grand plaisir ne servent à rien. Du reste, elles en
témoignent elles-mêmes: elles ne voient rien et ne savent rien, si bien
qu’ils seront couverts de honte. 10 Qui est-ce qui façonne un dieu ou coule
une sculpture sacrée pour n’en retirer aucune utilité? 11 Tous ses associés
seront couverts de honte. Les artisans ne sont eux-mêmes que des êtres
humains. Qu’ils se rassemblent là, qu’ils se présentent tous, et tous
ensemble ils seront tremblants et couverts de honte. 12 Pour confectionner
une hache, le forgeron travaille avec des braises, et il la façonne à coups
de marteau, il la travaille d’un bras vigoureux. Cependant, il suffit qu’il ait
faim et le voilà sans force, qu’il n’ait pas bu d’eau et le voilà épuisé. 13 Le
charpentier étire le ruban à mesurer, il fait un tracé à la craie et travaille le
bois au ciseau, tout en faisant des marques au compas. Il le travaille sur le
modèle d’un homme, d’un être humain dans toute sa beauté, pour qu’il
soit installé dans un temple. 14 Pour cela, il se coupe des cèdres, il se
procure des chênes et de grands arbres qu’il choisit bien vigoureux dans la
forêt, il plante des pins que la pluie fait grandir. 15 L’homme utilise ces
arbres pour faire du feu: il en prend une partie pour se chauffer, il en brûle
aussi pour faire cuire son pain. Cependant, il les utilise aussi pour se
fabriquer un dieu qu’il adore, il en fait une statue devant laquelle il se
prosterne! 16 Il brûle la moitié de son bois afin de pouvoir manger de la
viande, préparer un rôti et se rassasier. Il l’utilise aussi pour se chauffer et
dit: «Ah! Je me chauffe, je vois la flamme!» 17 Et avec le reste il se fait
un dieu, une sculpture sacrée! Il se prosterne devant lui et l’adore, il lui
adresse des prières en s’écriant: «Sauve-moi, car c’est toi qui es mon
dieu!» 18 Ils n’ont ni discernement ni intelligence, car on leur a fermé les
yeux pour qu’ils ne voient pas et le cœur pour qu’ils ne fassent pas preuve
de bon sens. 19 Il ne se met pas à réfléchir, il n’a ni le discernement ni
l’intelligence de se dire: «J’ai brûlé une moitié du bois, j’ai cuit du pain
sur ses braises, j’y ai rôti de la viande pour la manger, et avec le reste je
ferais une horreur! Je me prosternerais devant un morceau de bois!» 20 Il
se nourrit de cendres, son cœur s’est laissé tromper et l’égare. Il est
incapable de se délivrer lui-même et de dire: «N’est-ce pas une fausseté
que j’ai dans la main?»
[Retour au livre]
Psaume 23
1 Psaume de David. L’Eternel est mon berger: je ne manquerai de rien. 2 Il
me fait prendre du repos dans des pâturages bien verts, il me dirige près
d’une eau paisible. 3 Il me redonne des forces, il me conduit dans les
sentiers de la justice à cause de son nom. 4 Même quand je marche dans la
sombre vallée de la mort, je ne redoute aucun mal car tu es avec moi. Ta
conduite et ton appui: voilà ce qui me réconforte. 5 Tu dresses une table
devant moi, en face de mes adversaires; tu verses de l’huile sur ma tête et
tu fais déborder ma coupe. 6 Oui, le bonheur et la grâce
m’accompagneront tous les jours de ma vie et je reviendrai dans la maison
de l’Eternel jusqu’à la fin de mes jours.
[Retour au livre]
Psaume 23
1 Psaume de David. L’Eternel est mon berger: je ne manquerai de rien. 2 Il
me fait prendre du repos dans des pâturages bien verts, il me dirige près
d’une eau paisible. 3 Il me redonne des forces, il me conduit dans les
sentiers de la justice à cause de son nom. 4 Même quand je marche dans la
sombre vallée de la mort, je ne redoute aucun mal car tu es avec moi. Ta
conduite et ton appui: voilà ce qui me réconforte. 5 Tu dresses une table
devant moi, en face de mes adversaires; tu verses de l’huile sur ma tête et
tu fais déborder ma coupe. 6 Oui, le bonheur et la grâce
m’accompagneront tous les jours de ma vie et je reviendrai dans la maison
de l’Eternel jusqu’à la fin de mes jours.
[Retour au livre]
Psaume 23
1 Psaume de David. L’Eternel est mon berger: je ne manquerai de rien. 2 Il
me fait prendre du repos dans des pâturages bien verts, il me dirige près
d’une eau paisible. 3 Il me redonne des forces, il me conduit dans les
sentiers de la justice à cause de son nom. 4 Même quand je marche dans la
sombre vallée de la mort, je ne redoute aucun mal car tu es avec moi. Ta
conduite et ton appui: voilà ce qui me réconforte. 5 Tu dresses une table
devant moi, en face de mes adversaires; tu verses de l’huile sur ma tête et
tu fais déborder ma coupe. 6 Oui, le bonheur et la grâce
m’accompagneront tous les jours de ma vie et je reviendrai dans la maison
de l’Eternel jusqu’à la fin de mes jours.
[Retour au livre]
Proverbes 14.12
12 La voie qui paraît droite à un homme peut finalement conduire à la
mort.
[Retour au livre]
2 Pierre 1.5
5 Pour cette raison même, faites tous vos efforts afin d’ajouter à votre foi
la qualité morale, à la qualité morale la connaissance,
[Retour au livre]
Matthieu 11.29
29 Acceptez mes exigences et laissez-vous instruire par moi, car je suis
doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
[Retour au livre]

Vous aimerez peut-être aussi