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GLR

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Table des matières

Avant-propos................................................................................................ 3
Introduction ................................................................................................. 4
1. La vérité sur la compréhension de la Parole de Dieu ........................... 5
2. La vérité sur le cœur du message de l'Évangile .................................... 9
3. La vérité sur la doctrine du salut. ........................................................ 21
4. La vérité sur le sabbat ........................................................................... 27
5. La vérité sur la loi et la grâce ............................................................... 33
6. La vérité sur les faux serviteurs et l'esprit de l'Antéchrist. ............... 37
7. La vérité sur la nature de Dieu. ............................................................ 46
8. La vérité sur la dîme .............................................................................. 49
9. La vérité sur l'enlèvement de l'Église. ................................................. 59
10. La vérité sur l'état des morts et sur l'enfer. ...................................... 66
11. La vérité sur l'autorité du croyant et les dons miraculeux. ............. 71
12. La vérité sur la matrice ou le voile qui couvre le monde.................. 75
13. La vérité sur l'idolâtrie........................................................................ 82
14. La vérité sur la fin des temps .............................................................. 90
Conclusion générale .................................................................................. 98

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Avant-propos

Ce livre est gratuit. Il n’est pas à vendre. Il peut être diffusé librement
pour permettre à tout le monde d’avoir accès à son contenu. Nous
cherchons à interpeller la conscience des uns et des autres sur la réalité
du monde dans lequel nous vivons et surtout sur le problème de la
vérité des enseignements dans les églises.

Les chrétiens, en grande majorité, ne lisent pas la Bible pour eux-


mêmes et par eux-mêmes afin de la comprendre et de s’assurer que ce
qu’on leur enseigne est conforme à ce qui est écrit ; c’est pourquoi la
tromperie est grande dans la chrétienté.

Nous exposons dans ce livre un ensemble de vérités sur la base de la


Parole de Dieu, avec comme principe directeur de la pensée : « il est
écrit ». Tous ceux qui voudraient contester un enseignement sont libres
de le faire et sont même invités à exposer leur compréhension des
choses sur la base des Saintes Ecritures. Nous attendons donc vos
observations in box, à l’adresse suivante :
marcherdanslaverite@aol.com

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Introduction

Le monde, comme nous le savons tous, demeure dans les ténèbres. Ces
ténèbres sont spirituelles, morales et même intellectuelles. Elles sont
créées, répandues et entretenues par l’ennemi de nos âmes, Satan.
Celui-ci est obsédé par un seul but : séparer toute l’humanité de Dieu
et la conduire à la perdition éternelle. En effet, les ténèbres entretenues
par l’ennemi sont destinées à voiler la vérité. Or, quiconque marche en
dehors de la vérité marche dans les sentiers de la mort.

Aujourd’hui, plus qu’hier, la tromperie orchestrée par l’ennemi pour


maintenir l’humanité dans les ténèbres est fort grande. C’est dans la
religion malheureusement, qu’il excelle dans l’art de tromper. Grâce à
sa grande intelligence et à sa prodigieuse subtilité, Satan a transformé,
entre les mains des hommes, les paroles spirituelles et vivantes de Dieu
(Jean 6 :63) en des paroles mortes et centrées sur le matériel.

Le but poursuivi en rédigeant ce livre, c’est de révéler à la lumière de


la Parole de Dieu, la Bible, certaines vérités bibliques exclues ou
déformées par les églises. Il ne s’agit pas de ressortir toutes les vérités
bibliques, mais plutôt de mettre en exergue certaines vérités
fondamentales pour les amener à la connaissance des croyants. Le
contenu de ce livre s’articule autour de quatorze points dans lesquels
est exposé chaque aspect des vérités bibliques. La Parole est la vérité
(Jean 17 : 17) ; la Parole est la vie (Jean 6 : 67) ; la vérité est donc la
vie pour tous ceux qui la reçoivent.

Comme les quatorze points abordés dans ce livre ne constituent qu’une


partie de l’ensemble des vérités bibliques, nous pouvons par la suite
améliorer et compléter ce corpus.

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A côté de cela, nous voudrions insister sur le fait que notre intention
en rédigeant ce document n’est pas de donner un raisonnement
intellectuel logique et rigoureux pour convaincre. Il s’agit plutôt pour
nous de présenter, à partir des Saintes Ecritures, une analyse et
une interprétation simples des vérités, étant entendu que la
connaissance et la compréhension des choses spirituelles viennent
de Dieu.

1. La vérité sur la compréhension de la Parole de


Dieu

Des principes directeurs doivent aider à comprendre la Parole de Dieu.


En Ephésiens 2: 8 ; Jean 3 : 27 et Jean 6 : 63 nous lisons ceci :

« Vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous,
c'est le don de Dieu. » Ephésiens 2 : 8

« Jean répondit et dit : Un homme ne peut rien recevoir, à moins qu'il


ne lui soit donné du ciel. » Jean 3 : 27

« C'est l'Esprit qui vivifie ; la chair ne profite de rien : les paroles que
moi je vous ai dites sont esprit et sont vie » Jean 6 : 63

Des trois versets ci-dessus, nous pouvons tirer ce merveilleux


enseignement donné par un sage : « la foi est spirituelle, étant
spirituellement reçue comme cadeau, parce que nous avons accepté la
vérité. La vérité est également spirituelle, car elle ne peut être comprise
et reçue que par l'esprit, selon la volonté de Dieu. Cette compréhension
est aussi donnée par Dieu, et de ce fait, elle est spirituelle. La puissance
5
et la compréhension humaine sont donc inutiles et sont terrestres. Ce
que Dieu donne est spirituel ».

En nous appuyant sur l'enseignement ci-dessus qui prend en compte


les trois versets précédents, nous pouvons tirer un premier principe
important qu'on peut formuler comme suit :

- La Parole de Dieu étant spirituelle, sa compréhension est donnée


par Dieu.
Ceci suppose qu'il faut non seulement s'attacher à Jésus, méditer
profondément sa Parole mais aussi prier sérieusement afin que l'Esprit
de Dieu nous conduise dans sa compréhension. Ce que l'Esprit donne
est spirituel, et le discernement est le chemin spirituel. Ainsi, à cause
du manque de discernement spirituel, plusieurs fausses doctrines et
enseignements sont distillés aujourd'hui dans de nombreuses églises.

Par ailleurs, afin de dégager le deuxième principe permettant de


comprendre la Parole de Dieu, examinons le chapitre 4 de l'évangile
de Matthieu, les versets 1 à 11. Ce passage des Saintes Écritures
explique la tentation de Jésus dans le désert. Nous savons tous que face
aux différentes tentations de Satan, le Seigneur a eu la victoire en
proclamant la Parole écrite de Dieu: « il est écrit ».

L’ennemi a usé de toutes sortes de subtilités et de séductions pour


induire Jésus en erreur, mais celui-ci est resté attaché à ce qui est écrit,
à la parole de vérité. Contrairement au Seigneur Jésus, les croyants,
dans leur grande majorité, ont délaissé la parole écrite qu’on peut
vérifier par : « il est écrit ». Oui, les chrétiens élaborent des doctrines
et des enseignements, non plus sur la base de ce qui est écrit dans les
Saintes Écritures, mais plutôt sur la base de raisonnements déductifs et
logiques ; d’où les nombreuses erreurs doctrinales qui abondent dans
6
l'église. Car, en effet, nos pensées ne sont pas les pensées hautement
élevées de Dieu, et nos voies ne sont pas ses voies. Ainsi, par nos
raisonnements, nous ne pouvons atteindre la vérité.

On déduit de tout ce qui précède, le principe suivant :

- Comme les chrétiens de Béree (Actes 17:11), nous devons


examiner chaque fois les écritures pour voir si ce qui est enseigné
est conforme à ce qui est écrit. Autrement dit, tout enseignement
doit avoir un fondement écrit dans la Parole de Dieu.

Le troisième principe, capable d'aider à comprendre la Parole de Dieu,


vient de la nature même du texte que nous avons sous nos yeux. En
effet, les Saintes Écritures contiennent beaucoup de récits, ou des
paraboles, ou des figures de style, ou encore des affirmations. Le
principe retenu ici est le suivant:

- L'analyse et l'interprétation d'un texte biblique doivent se faire


en tenant compte de la nature du texte.

La Bible renferme des paraboles. « Que ce qui est une parabole reste
une parabole ! ». Une parabole est en effet, selon les dictionnaires de
la langue française, une allégorie (ou récit ayant un sens figuré), qui
renferme une idée morale ou quelques vérités importantes. La parabole
à deux parties : le corps et l'âme. Le corps est le récit de l'histoire qu'on
a imaginé ; et l'âme, le sens moral ou mystique caché sous les paroles
du récit. Il ressort donc qu'une parabole ne peut être appliquée
littéralement. Nous avons en exemple la parabole de l'homme riche et
du pauvre Lazare (Luc 16 :19 - 31).

Une figure de style est une certaine forme de langage vive et imagée

7
(ou figurée) pour produire un effet stylistique. « Que ce qui est une
figure de style soit compris par ceux qui ont reçu l'amour de la
vérité ! ».

Un récit est une narration détaillée d'un événement important passé.


Or, une bonne partie de la Parole de Dieu est un récit. « Que donc ce
qui est un récit cause de la crainte dans le cœur de tous les hommes !
Car le Seigneur ne change pas ».

D’un autre côté, on retrouve dans le lot des affirmations les lois, les
commandements, les ordonnances, les statuts et les enseignements.
Que ces affirmations soient donc comprises simplement avec
l'assistance de l'Esprit de Dieu !

En outre, la Bible nous enseigne que la Parole de Dieu ne doit pas faire
l’objet d’une interprétation particulière. L’interprétation d'un texte
biblique s'appuie sur un autre texte et ne doit pas être contredite par un
troisième (2Pierre 1:20).

En résumé, nous pouvons dire que trois principes importants


constituent les bases d’une meilleure compréhension des Saintes
Ecritures. Ils sont formulés ainsi:

- La Parole de Dieu étant spirituelle, sa compréhension est donnée


par Dieu.

- Toute doctrine ou tout enseignement doit avoir un fondement


écrit et vérifiable dans la Parole. Tout ce qui est dit doit être écrit.

- L'analyse et l'interprétation des passages bibliques se


conforment à la nature des passages examinés et, un texte biblique

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s’interprète par un autre en harmonie avec tout le reste.

Ayant défini les principes directeurs qui soutiennent la bonne


compréhension de la Parole de Dieu, examinons maintenant, grâce à
cette Parole, la vérité sur le cœur du message de l'Évangile.

2. La vérité sur le cœur du message de l'Évangile

L’évangile signifie « la bonne nouvelle », la bonne nouvelle du salut


que Dieu a donnée à ses serviteurs pour être propagée et crue.
L’évangile devrait conduire les êtres humains déchus à se réconcilier
avec Dieu le Créateur, parce que Celui-ci a révélé comment par la foi
au message de l’évangile, l’homme devrait être justifié devant Lui
(Romains 1 : 17).
En effet, à cause de la chute d’Adam et Eve en Eden, le péché est entré
dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé à
tous les hommes, en ce que tous ont péché (Romains 5 : 12). Or,
comme le salaire du péché, c’est la mort (Romains 6 : 23), tous les
hommes, parce qu’ils ont péché, reçoivent tous comme récompense
pour leurs péchés, la mort. Le salaire étant une chose due, la mort
devient obligatoire pour tous les hommes. Tous sont donc assujettis à
la mort. Nous parlons bien, ici, de la mort éternelle, et non seulement
de la mort physique. Il s’agit de cette mort qui nous éloigne pour
toujours de la gloire de Dieu (Romains 3 : 23).
L’homme est foncièrement pécheur. Il a pris plaisir au péché. Il est
donc incapable de se libérer de la loi du péché et de la mort. Par
conséquent, sa condamnation éternelle est certaine.
Mais Dieu, dans sa grande miséricorde et dans son amour brûlant pour
l’homme, a décidé de lui faire grâce. Cette grâce étonnante se trouve
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exposée dans l’évangile (Jean 1 : 17), par lequel Dieu exerce sa
puissance pour sauver le croyant. C’est, en réalité, l’évangile de la
grâce qui a été donné à être prêché à toute la création.

Cette bonne nouvelle de la grâce, qui, ayant commencé par être


annoncée par le Seigneur Jésus Lui-même, nous a été confirmée par
ceux qui l’avaient entendu, c’est-à-dire les apôtres (Hébreux 2 : 3).

De nos jours, l’évangile continue d’être annoncé, mais avec un


contenu différent : le message de la bonne nouvelle de la grâce et
du salut s’est transformé en d’autres messages totalement désaxés.
Quel est donc l’évangile qui est prêché de nos jours ? A-t-il un rapport
avec l’évangile des apôtres ?

Les dérives du message de l’évangile d’aujourd’hui

Le message de l’évangile a dérivé au cours des siècles, et


aujourd’hui, il souffre de plusieurs maux. De l’évangile de la grâce,
on en est arrivé à des évangiles tels que l’évangile de prospérité,
l’évangile de mondanité, l’évangile paganisé, etc.

Nous nous attarderons sur les deux types d’évangile, que nous pensons
être les plus en vogue : l’évangile de mondanité et l’évangile de
prospérité.

L’évangile de mondanité
Nous appelons évangile de mondanité, l’évangile qui est revêtu d’un
caractère mondain. C’est l’évangile dont le message s’adapte aux
principes et aux pratiques de la société. Dans ce type d’évangile, les
commandements imposés par le Seigneur ne sont pas pris en compte.
Ils sont purement et simplement ignorés.

En effet, l’évangile de mondanité enseigne que si tu crois au


Seigneur Jésus, tu seras sauvé, mais n’enseigne nullement que sans
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la sainteté nul ne verra le Seigneur (Hébreux 12 : 14). Il n’enseigne
pas non plus que le péché est une abomination devant Dieu et que
le salaire du péché, c’est la mort ; et que quiconque pratique le
péché, qu’il soit non croyant ou chrétien, ne peut atteindre à la
gloire de Dieu (Romains 3 : 23). Il n’insiste pas non plus sur le fait
qu’aucun menteur, ou fornicateur, ou adultère, ou voleur, ou
idolâtre, ou violeur, ou homosexuel, ou meurtrier, ou sorcier, ou
coléreux, or ivrogne, ou pornophile, ou pédophile,…, n’a
d’héritage dans le royaume de Dieu (Galates 5 : 19-21 ; 1
Corinthiens 6 : 9 ; Ephésiens 5 : 5).
Par ailleurs, l’évangile de mondanité accorde de trop grandes licences
aux croyants de telle sorte que ceux-ci n’ont aucun frein dans le mal.
Ces croyants, déformés par l’évangile corrompu qu’ils reçoivent,
pensent être aussi libres que les hommes du monde quant à la
satisfaction de leurs propres désirs et de leur bon plaisir.
L’épître de Jude, en son temps, condamnait déjà les dérives mondaines
du message de l’évangile que certains hommes annonçaient. Lisons à
ce sujet Jude 4 :

« Certains hommes se sont glissés parmi les fidèles, inscrits jadis à


l’avance pour ce jugement, des impies, qui changent la grâce de notre
Dieu en dissolution (ou débauche) ».

Jude rappelle en outre le jugement terrible qui a été réservé à tous ceux
qui n’ont pas gardés leur sainteté et qui se sont adonnés à une forme
quelconque de péché (Jude 5 à 19). Cette réalité n’est pas à exclure
pour les hommes de ce siècle mauvais et singulièrement pour les soi-
disant croyants chrétiens.

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L’évangile de mondanité fait son petit bonhomme de chemin et
gagne de plus en plus en notoriété, de sorte que la plupart des
communautés religieuses dites chrétiennes l’ont adopté.
A côté de l’évangile de mondanité, s’active un autre type d’évangile,
qui est l’évangile de prospérité.

L’évangile de prospérité

L’évangile de prospérité déplace le message de l’évangile de la


grâce, qui est hautement spirituel, vers la sphère matérielle. Cet
évangile s’attache aux bénédictions matérielles et sur la façon
d’être bénis.
Les apôtres de l’évangile de prospérité enseignent qu’il est
bibliquement anormal qu’un chrétien soit pauvre ou malade, ou encore
qu’il ne soit pas à la tête. Ils s’appuient tous sur Deutéronome 28 :1 -
14. Ils parlent des bénédictions aux croyants en omettant de leur
donner les conditions de ces bénédictions. Pour recevoir celles-ci, il
faut avant tout garder les commandements de Dieu (Deutéronome
28 :1). Or, ce volet spirituel n’est pratiquement jamais enseigné. Tout
leur centre d’intérêt tourne autour de la prospérité matérielle. Ils
insistent sur la prospérité totale, sauf spirituelle bien sûr.
Le Seigneur promet la bénédiction matérielle effectivement, non pas à
ceux qui en font leur priorité, mais plutôt à ceux qui recherchent
premièrement le royaume de Dieu et sa justice (Matthieu 6 : 33). Le
verset 33 de Matthieu 6 révèle aussi que les bénédictions
matérielles, celles qui sont accordées aux croyants non pas pour
s’enrichir mais pour répondre à leurs besoins quotidiens, sont en
réalité un don. Les croyants ne doivent donc pas être en souci pour
les choses matérielles, par contre, ils doivent se préoccuper pour
leur vie spirituelle et lui accorder la première place.
12
L’évangile de prospérité, dans le meilleur des cas, inverse les priorités
en accordant aux bénédictions matérielles la primauté sur toutes
choses ; la vie spirituelle devient, par conséquent, secondaire.

A vrai dire, les principes enseignés dans cet évangile sont inspirés des
enseignements dispensés dans les écoles et universités sur la réussite
en affaires et des lois de la psychologie du développement personnel.
Ces lois enseignent que la volonté de l’individu est essentielle pour
l’amener à changer sa situation : c’est le « si tu veux, tu peux ». En
recouvrant ces enseignements d’un manteau spirituel et en les justifiant
par quelques versets bibliques, d’ailleurs mal à propos, tout paraît
impeccablement biblique et même inspiré du Seigneur.

En enseignant la bénédiction matérielle et la façon d’être bénis,


l’évangile de prospérité répond, en réalité, à la cupidité et au désir
d’être important des hommes, de telle sorte que bon nombre
d’entre eux s’attache à cet évangile.
L’évangile de mondanité et l’évangile de prospérité sont des évangiles
dont le message est corrompu et qui s’éloigne de l’évangile vrai et pur,
l’évangile de la grâce de la Bible.

Les évangiles aux messages corrompus plongent les hommes dans


l’erreur et les éloignent du chemin du salut. Le seul moyen pour ceux-
là de retrouver le chemin de la vie éternelle, c’est d’être délivré du
mensonge et de l’erreur. Or, qui peut être délivré de l’erreur ? C’est
bien celui-là qui connaît la vérité. En Jean 8 : 32, il est dit que : « Vous
connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira ».

La liberté vient de la connaissance de la vérité. Si la vérité contenue


dans l’évangile biblique n’est pas réellement prêchée, il n’y a
aucune chance pour les âmes d’être sauvées. Car, si la puissance
de Dieu qui sauve se manifeste à travers l’évangile (Romains 1 :
13
16), c’est sur la base de la vérité du message que le salut a lieu. Il y
a donc nécessité que cette vérité soit propagée.
L’effort de Satan, c’est d’empêcher que cette vérité soit enseignée.
C’est pour quoi, il s’évertue à corrompre le message de l’évangile
biblique en le détournant de son noyau principal pour le centrer
sur des futilités qui ne peuvent pas sauver. D’où l’émergence de
l’évangile de prospérité, de mondanité et probablement d’autres
formes d’évangile. Toutes ces dérives de l’évangile doivent conduire
les croyants à une prise de conscience.

En s’éloignant de la vérité de l’évangile biblique qui seule peut sauver


le pécheur, pensez-vous que la puissance de Dieu en salut peut-elle
toujours continuer à se déployer ? Absolument pas !

Si on prêche les bénédictions matérielles et la façon d’être bénis,


que nous apporterons ces bénédictions sans la vérité du message
de l’évangile ? Quels biens ces bénédictions peuvent-elles nous
apporter si nous finissons en enfer ? Autrement dit, quelle est l’utilité
de ces bénédictions si nous devons mourir éternellement ? Ou encore,
de quel profit sera notre liberté si, refusant de mortifier nos membres,
elle doit nous conduire en enfer ? Comment pourrions-nous entrer au
ciel, si refusant de souffrir comme Christ dans le monde, nous vivons
comme tout homme mondain ?

Ainsi, ni l’évangile de mondanité, ni l’évangile de prospérité ne


peuvent nous ouvrir le royaume de Dieu. Il y a nécessité de revenir
à l’évangile biblique. C’est en recherchant et en s’attachant à la
vérité que l’on peut être sauvé éternellement. En dehors de la
vérité du message de l’évangile, il n’y a point de salut. Quel est donc
le vrai message de l’évangile? Autrement dit, pourquoi le salut se
trouve-t-il dans l’évangile vrai?

14
Le terme évangile désigne le message du salut que Jésus commença de
prêcher et que ses disciples continuèrent à diffuser après sa mort et sa
résurrection. Ce même message continue d’être prêché aujourd’hui par
des chrétiens fidèles.

Evangile signifie bonne nouvelle. Il est qualifié à juste titre de bonne


nouvelle parce qu’il annonce la bonne nouvelle de notre salut en
Christ. L’évangile est centré sur Jésus Christ.

En effet, nul n’est sans ignorer que le premier homme, Adam, en


tombant dans le péché, a entrainé toute l’humanité dans sa
chute (Romains 5 :19). Et les conséquences de cette faute grave
commise par Adam sont envers tous les hommes en condamnation
(Romains 5 :18). Parce que tous sont déclarés coupables, la mort
éternelle (c’est à dire le rejet en enfer, loin de la face de Dieu) est
réservée aux hommes. Mais, dans son amour et sa bonté infinie, Dieu,
notre Seigneur, décide de faire grâce aux hommes. En accord avec tous
ses principes, Dieu lui-même, dans la personne du Fils, accomplit
l’œuvre qui rend juste le croyant et permet alors aux hommes de
pouvoir hériter de son royaume. Ainsi, par une seule justice, celle de
Jésus Christ, les conséquences de cette justice sont envers tous les
hommes en justification de vie (Romains 5 :18). Le croyant n’a donc
plus à craindre la mort, car il n’y a donc maintenant aucune
condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus (Romains 8 : 1).
A travers la repentance sincère et l’acceptation par la foi de
l’œuvre de Jésus Christ, le croyant est purifié de ses péchés et
rendu juste devant Dieu. C’est cette bonne nouvelle de l’évangile
que le Seigneur Jésus a commencé d’annoncer et que ses disciples
ont continué et continuent de faire.
Par ailleurs, la repentance et la foi en Jésus Christ, lorsqu’elles sont
vraies, produisent un profond changement dans le cœur du croyant.
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Celui-ci, sous l’action de l’Esprit Saint, apprend à renoncer aux œuvres
mortes tandis qu’il prend plaisir au Seigneur et à obéir à ses
commandements.

L’évangile nous apprend non seulement à connaître Jésus mais aussi à


connaître la valeur des commandements de Dieu.

En quelques mots, nous pouvons dire que l’évangile, d’une manière


générale, présente le salut de Dieu aux hommes ainsi que l’expression
de sa volonté parfaite.

L’évangile véhicule le message important du salut et de


l’obéissance à la volonté de Dieu. Ce message est centré autour
d’un noyau principal qui est la vérité pure sur laquelle est bâti le
salut. Loin de cette vérité, point de salut. Quel est donc le noyau
principal du message de l’évangile ?

Plus ou moins abordé dans ce chapitre, le noyau principal du message


de l’évangile tourne autour de la personne de Jésus Christ et de
son œuvre à la croix. S’il y a le salut dans l’évangile, c’est parce que
l’évangile conduit le pécheur à Jésus Christ, Fils de Dieu. C’est en
celui-ci que réside le salut de Dieu.

Celui qui croit en Jésus comme Seigneur et Sauveur a la vie


éternelle, mais celui qui ne croit pas ne verra pas la vie, mais la
colère de Dieu demeure sur lui (Jean 3 : 36). Les quelques passages
de la Parole de Dieu qui suivent témoignent explicitement de ce que
Jésus est le Salut de Dieu et de ce qu’il est celui qui donne la vie
éternelle.

Jésus, la vie éternelle


« Sachez, vous tous, et tout le peuple d'Israël, que ç'a été par le nom
de Jésus Christ le Nazaréen, que vous, vous avez crucifié, [et] que
16
Dieu a ressuscité d'entre les morts ; c'est, [dis-je], par ce [nom] que
cet homme est ici devant vous plein de santé. Celui-ci est la pierre
méprisée par vous qui bâtissez, qui est devenue la pierre angulaire ;
et il n'y a de salut en aucun autre ; car aussi il n'y a point d'autre nom
sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille
être sauvés». Actes 4 : 10-12

« Et il vint par l’Esprit dans le temple ; et comme les parents


apportaient le petit enfant Jésus pour faire à son égard selon l’usage
de la loi, il le prit entre ses bras et bénit Dieu et dit : Maintenant,
Seigneur, tu laisses aller ton esclave en paix selon ta parole ; car mes
yeux ont vu ton salut, lequel tu as préparé devant la face de tous les
peuples : une lumière pour la révélation des nations, et la gloire de ton
peuple Israël ». Luc 2 : 27-32

«Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin
que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie
éternelle ». Jean 3 : 16

« Sondez les écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie
éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi : et vous ne
voulez pas venir à moi pour avoir la vie ». Luc 5 : 39-40

« Jésus donc fit aussi devant ses disciples beaucoup d'autres miracles,
qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses sont écrites afin
que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en
croyant vous ayez la vie par son nom ». Jean 20 : 30-31
« En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous, c’est que Dieu a
envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui ».
1 Jean 4 : 9

17
« Et c’est ici le témoignage : que Dieu nous a donné la vie éternelle,
et cette vie est dans son Fils : Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a
pas le Fils de Dieu n’a pas la vie ».1 Jean 5 : 11-12

« Or nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné une
intelligence afin que nous connaissions le Véritable, et nous sommes
dans le Véritable, [savoir] dans son Fils Jésus Christ : lui est le Dieu
véritable et la vie éternelle ». 1 Jean 5 : 20

Ainsi, Christ s’est offert en sacrifice pour porter les péchés de tous
ceux qui croient en Lui. Sa venue dans ce monde est extrêmement
importante et, la vie des hommes est liée à l’acceptation de son œuvre.
Christ est la personne clé de l’évangile ainsi que de toute la Bible.
N’y a-t-il pas de dangers à s’écarter de Lui ?

Les raisons de ne pas s’écarter du noyau principal du message de


l’évangile

C’est le message de la croix et du sang de Christ qui constitue


l’essentiel, le noyau central de l’évangile. C’est l’évangile de la
croix et du sang de Christ qui donne la vie éternelle au pécheur
repentant et croyant. Seule la prédication de cet évangile de la
croix de Christ peut sauver les âmes. Tout autre message
corrompu et passé pour être le message de l’évangile ne peut pas
toucher véritablement une âme, à plus forte raison la sauver.

Le salut complet de Dieu


Le péché fait séparation entre Dieu et les hommes. Cette séparation est
justifiée dans la mesure où la nature sainte de Dieu ne peut supporter
le péché. Le péché est une plaie mal odorante, puante et rongeante
comme la lèpre, qui affecte le corps, l’âme et l’esprit des hommes. Sa
force est telle qu’il soumet tous les êtres humains à son autorité. Son
pouvoir de séduction est très grand. Le péché a pour compagne la mort.
18
Ils forment un couple inséparable ; car, le salaire du péché, c’est
toujours la mort (Romains 6 : 23).
Avant la venue de Christ, le péché et la mort régnaient en maître absolu
sur les hommes. Aucune personne n’avait la capacité de leur échapper.
Mais, avec Christ, le règne du couple funeste a pris fin : Ils ont été
dépouillés de toute leur puissance. Quiconque donc reçoit Jésus
comme Seigneur et Sauveur, ayant saisi par la foi son œuvre à la croix
est sauvé. Le salut qu’offre le Seigneur Jésus est complet. En quoi
consiste donc ce salut complet ?

L’œuvre de la croix accompli par le Fils de Dieu, Jésus Christ, a un


effet de rédemption à deux niveaux.

Premièrement, par la foi en l’œuvre expiatoire et substitutive – Jésus


est mort à la place du pécheur pour apaiser la colère de Dieu – de Jésus
Christ, le pardon est accordé au pécheur (Hébreux 9 : 22). Plus que le
pardon, il reçoit la purification de tout son être. L’esprit, l’âme et le
corps du pécheur repentant et croyant sont débarrassés de toute
souillure et, il est revêtu de vêtements blancs de salut et de la robe de
justice par le Seigneur (Esaïe 61 : 10 ; Zacharie 3 : 3 – 4 ; Apocalypse
3 : 18). Après l’effusion de sang à la croix et qui a fait propitiation pour
le pécheur, le deuxième aspect de l’œuvre de Christ entre maintenant
en jeu. Il s’agit de la délivrance du péché.

Le croyant est non seulement lavé des péchés mais il est aussi affranchi
du péché. En effet, à la croix, le vieil homme, la nature pècheresse a
été aussi crucifiée avec Christ, de sorte que le corps du péché est annulé
(Romains 6 : 6). Ainsi, si par la foi le croyant s’approprie le fait qu’il
est mort une fois pour toutes au péché et qu’il se tient pour mort
(Romains 6 : 10 – 11), le péché n’a plus de pouvoir sur lui. La lecture
du chapitre 6 de l’épître aux Romains est donc nécessaire pour
comprendre cela.
19
Par ailleurs, le chapitre 8 de Romains nous instruit que, pour ceux qui
sont en Christ, la loi de l’Esprit de vie en Jésus Christ les affranchit de
la loi du péché et de la mort (verset 1 à 4).

En somme, il apparaît clairement que les chapitres 6 et 8 de Romains


exposent sur la délivrance du péché, et, cela est réellement la part du
véritable chrétien.

Le salut complet de Dieu qui est annoncé ici et qui constitue le cœur
du message de l’évangile est que l’œuvre expiatoire et de substitution
de Jésus Christ vise deux buts essentiels :

- D’abord, elle vise à restaurer la relation entre Dieu et l’homme


par la purification et la sanctification de ce dernier. La foi et
l’acceptation pour soi de l’œuvre de Jésus conduisent à ce
résultat.
- Ensuite, elle vise aussi à délivrer l’homme de la puissance du
péché. La mort de Christ à la croix avait aussi pour but
d’amener le vieil homme, la nature pécheresse en l’homme, à
la mort, de sorte que la source du péché étant neutralisée,
l’homme n’a plus de raison de pécher. En s’appropriant par la
foi cette vérité, et, en vivant selon elle, il est affranchi de la
puissance du péché et de la mort.
Ces deux aspects de l’œuvre de Jésus doivent être proclamés
inséparablement pour que le salut soit complètement annoncé. Le
croyant n’est pas que lavé de ses péchés par la foi en Jésus Christ,
il doit aussi savoir qu’il est délivré de la puissance du péché par la
foi en cette même œuvre de Christ.
En réussissant à faire ignorer cette vérité, Satan conduit ainsi la plupart
des croyants à la perdition en les amenant à se concentrer sur des objets
inutiles. Il y a donc lieu de se méfier de toutes les prédications et des

20
enseignements qui nous éloignent de la personne de Jésus Christ et de
l’obéissance à sa Parole. Pour tout, Christ est suffisant.

3. La vérité sur la doctrine du salut.

Deux tendances doctrinales s'affrontent sur la question du Salut. L'une


prône la perte du salut, l'autre, le contraire. Où se trouve donc la vérité?
La confusion sur la question du salut vient de l'interprétation que
chaque partie fait de la Parole de Dieu. Chacune utilise des versets
bibliques pour soutenir sa thèse. Or, à la vérité, le salut est un processus
qui est loin d'être aussi simple qu'on pourrait le croire. Voyons
maintenant pourquoi.

En effet, dans la nouvelle alliance, celle dans laquelle Jésus-Christ


nous a introduits, il faut comprendre que le salut est spirituel, c'est-à-
dire que cela vient de Dieu. Lisons à ce sujet Ephésiens 2: 8- 9:

« Vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de
vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur le principe des œuvres, afin
que personne ne se glorifie».

Nous savons par ailleurs que ce qui vient de Dieu n'est pas marqué
par la défaillance, mais qu’il est plutôt parfait, sans erreur et bon. Par
conséquent, on peut affirmer avec une certitude absolue que le
salut, une fois reçu de Dieu, ne peut-être perdu. Ceci implique
donc que Dieu donne le salut en connaissance de cause, de sorte
que celui qui l'a reçu ne peut être faux.

L’erreur de ceux qui pensent qu'on ne peut pas perdre le salut vient
de ce qu'ils pensent qu'une simple profession de foi suffit pour être
21
sauvé. Par conséquent, pour eux, tous ceux qui confessent Jésus
comme Seigneur et Sauveur ont reçu le salut; or tel n'est pas le cas.
Examinons à ce propos Matthieu 7: 21-23.
« Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, qui
entreront dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de
mon Père qui est dans les cieux.
Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous
pas prophétisé en ton nom, et n’avons-nous pas chassé des démons
en ton nom, et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles en ton
nom ?
Et alors je leur déclarerai : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-
vous de moi, vous qui pratiquez l’iniquité ».

À l'opposé, pour ceux qui pensent qu'on peut perdre le salut, l'erreur,
c'est de croire que nos propres œuvres complètent l’œuvre de Christ,
de sorte que, pour eux, le croyant qui pèche perd son salut.

Ce qui rend complexe la question de salut, c'est que, sur la base de ses
propres convictions, chaque chrétien affirme être sauvé. Mais qu’en
est-il de la réalité ? Qui donc, aux yeux de Dieu, peut être qualifié de
chrétien ou de disciple de Christ? Autrement dit, comment peut-on
expliquer, à partir des Saintes Ecritures, le mécanisme de Salut d'une
âme? En vérité, le mécanisme ou le processus du salut de l'âme
comporte plusieurs étapes; disons trois étapes.

Ces étapes peuvent être simultanées dans quelques cas, mais


généralement, elles sont chronologiques. La chronologie indique la
succession dans le temps. C'est donc dans le temps que s'inscrit une
véritable œuvre du Salut. Néanmoins, dans tous les cas, seul le
Seigneur Jésus travaille et lui seul sait comment il opère dans les cœurs
et les consciences pour amener une âme au salut (Jean 3 :8).
22
- Le commencement de l’œuvre du salut
L’œuvre du Salut commence toujours par la foi en Jésus, car sans la
foi nul ne peut plaire à Dieu (Hébreux 11 : 6). Analysons les versets
suivants:
« Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que
quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. »
Jean 3 : 16

« Ces choses sont écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ,
le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie par son nom. » Jean
20 : 31

« Si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et que tu croies


dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé.
Car du cœur on croit à justice, et de la bouche on fait confession à
salut ». Romains 10 : 9- 10

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de
vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur le principe des œuvres, afin
que personne ne se glorifie ». Ephésiens 2 : 8- 9.

« Et les ayant menés dehors, il dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse
pour être sauvé ?
Et ils dirent : Crois au seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta
maison. » Actes 16 : 30 – 31

Les différents versets ci-dessus nous confirment effectivement que


c'est sur la base de la foi qu'une personne peut être sauvée : La foi en
Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur qui a offert sa vie en sacrifice

23
pour le pardon des péchés (Hébreux 9 : 22).
En réalité, la foi véritable est spirituelle ; elle vient donc de Dieu. C'est
un don (Ephésiens 2 : 8 – 9). Comment donc recevoir cette foi?
Pour la recevoir, il faut tout d'abord accepter la vérité de la Parole de
Dieu qui présente Jésus-Christ comme Fils de Dieu et sauveur de
l'humanité déchue. Tous ceux qui acceptent sincèrement cette vérité et
qui sont d’accord avec les Saintes Ecritures reçoivent de Dieu la foi.
Est-ce là la fin du processus ? Non, Puisque les Saintes Ecritures
disent encore qu'il faut naître de nouveau pour entrer dans le
royaume de Dieu, c'est-à-dire, être sauvé.
- La nouvelle naissance ou la naissance spirituelle.
Les versets 3 et 5 du chapitre 3 de l’évangile de Jean annoncent que si
quelqu'un n’est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu
(verset 3) ; autrement dit, s’il n’est né d'eau et de l'Esprit, il ne peut
entrer dans ce royaume (verset 5).
A propos, où se situe la nouvelle naissance par rapport à la foi ? Avant
ou après ? Après certainement ! Car, comment un homme peut-il naître
de nouveau s’il ne croit pas en celui qui peut lui communiquer la vie
éternelle. Jésus est la vie éternelle (Jean 14: 6; 1 Jean 5 : 20).
Si la nouvelle naissance est après la foi, cela signifie que la foi - qui
est la certitude des choses qu'on espère et la conviction de celles
qu'on ne voit pas (Hébreux 11 :1) - n'est pas la fin de l'œuvre du Salut
en Christ mais le commencement du processus.
Ainsi donc, si la foi est établie en nous, il nous est nécessaire par la
suite de naître de nouveau. Cette nouvelle naissance est l’œuvre
de l'Esprit de Dieu (verset 5). C'est le Saint-Esprit qui donne vie à
l'esprit de l'homme spirituellement mort. Sans cela, l'homme

24
demeure Charnel, incapable de connaître Dieu, de communiquer avec
Lui et de discerner les choses spirituelles (1 Corinthiens 2 : 10 – 16).
En somme, on peut affirmer que la foi, si elle est vivante, c’est-à-
dire si elle vient de Dieu, elle conduit à la nouvelle naissance.

Question: Pour celui qui est né de nouveau, y a-t-il un risque pour lui
de retomber dans le sommeil spirituel et même de mourir
spirituellement ?
Cette question peut susciter beaucoup de controverses, c'est pourquoi,
l’examen minutieux de la Parole de Dieu s’avère nécessaire pour voir
sa pensée sur ce sujet.
Selon la Parole, celui qui est né de nouveau peut effectivement mourir
spirituellement par le péché. En effet, dans le livre de Genèse 2, au
verset 17, l'Éternel a prévenu Adam qu'il serait frappé de mort s’il
mange l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Adam en a mangé
et il est mort. Sa mort fut d'abord spirituelle, c'est-à-dire qu'il a été
coupé de toute communion avec Dieu, et ensuite physique. Le péché
conduit donc à la mort spirituelle. N'est-ce pas de cela dont il est
question en Romains 8 : 12 et 13 ?

«Ainsi donc, frères, nous sommes débiteurs, non pas à la chair pour
vivre selon [la] chair ; car si vous vivez selon [la] chair, vous
mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps,
vous vivrez. »

Ainsi, celui qui vit selon la chair, finit par mourir. Pour mourir, il faut
d'abord être vivant. Celui qui a la vie spirituelle peut mourir
spirituellement s'il vit selon la chair. Car la pensée de la chair est la
mort (Romains 8 : 6). La mort spirituelle conduit directement à la
mort éternelle si rien n'est fait.

25
S'il apparaît que la nouvelle naissance n'est pas toujours la garantie du
salut éternel pour le croyant, qu'est-ce qui peut en être la garantie
alors ?

- Le sceau du Saint-Esprit
Après la nouvelle naissance, le salut n'est pas encore totalement
complet. Il faut ensuite être scellé du Saint-Esprit. Si quelqu'un n'a pas
l'Esprit de Christ habitant en lui, celui-là n'est pas de lui (Romains 8 :
9). Sans ce sceau, il est également impossible d'être sauvé le jour de la
rédemption. Lisons Ephésiens 1 : 13 et 14 sur ce sujet :
« En lui [ Jésus] vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité,
l’Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés
du Saint -Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre
héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la
louange de sa gloire ».
Le don du Saint-Esprit se situe après la foi et la nouvelle naissance. Ce
don n'est pas, dans tous les cas, automatique. Il peut s'écouler un
certain temps entre la nouvelle naissance et le seau de l'Esprit. Nous le
voyons dans la Bible avec les apôtres de Jésus et avec certains disciples
à Éphèse dans les Actes.
En effet, les apôtres de Jésus ont reçu le Saint-Esprit à la Pentecôte ;
or depuis fort longtemps, ils étaient rendus nets grâce à la parole déjà
reçue (Jean 13 : 10).
De même, en Actes 19 : 1 - 7, certains disciples de Jésus à Ephèse n’ont
reçu le Saint-Esprit qu'après leur rencontre avec l'apôtre Paul.
Dans les deux exemples précédents, il s'est écoulé un certain temps
entre la conversion et le don du Saint-Esprit. C’est la preuve que le
sceau de l'Esprit Saint n'est pas forcément simultané avec la nouvelle
naissance
26
En somme, nous pouvons dire que le salut complet d'une âme n'est pas
une œuvre instantanée, quoique quelquefois, elle puisse l'être. Tout
dépend du Seigneur Jésus-Christ. Mais généralement, selon les
écritures, trois phases distinctes apparaissent dans le processus du
Salut.
Il commence toujours par la foi en Jésus Christ, consécutive à
l'acceptation de l’œuvre accomplie par le Seigneur Jésus à la croix. La
foi véritable est un don et c'est la grâce de Dieu.
De cette foi vivante, on passe à la nouvelle naissance spirituelle qui
est le renouvellement de l'esprit du croyant qui était mort
spirituellement. Là aussi c'est la grâce de Dieu qui est à l’œuvre.
S’il a la volonté de marcher dans la sanctification et les
commandements de Dieu, alors ce croyant né de nouveau recevra
du Seigneur son Esprit (Actes 5 :32). Il est alors scellé du Saint-
Esprit, et c'est par pure grâce que Dieu lui fait don de son Esprit. Pour
ce croyant, son Salut est garanti. Il est donc sauvé par la foi, par la
grâce, sans œuvre de loi. La foi, la nouvelle naissance, le don de
l'Esprit viennent tous de Dieu. Tout est donc grâce pour l’âme sauvée.

4. La vérité sur le sabbat

La chrétienté, dans son immense majorité, croit qu'avec la grâce, il


n'est plus nécessaire d’observer le sabbat. Or, un petit groupe de
chrétiens s'élève contre cette croyance, et soutient que le sabbat doit
être gardé. Où se trouve donc la vérité? Doit-on garder ou pas le sabbat
de nos jours?
Pour bien comprendre ce qu'est le sabbat, référons-nous à son origine
et à son histoire.
27
En effet, six jours après l’œuvre de la création, Dieu se reposa le
septième jour et le sanctifia (Genèse 2 : 1- 3). Ce jour de repos et
sanctifié est appelé Sabbat par Dieu. Le repos suppose une cessation
d’activité ; et la sanctification, la mise à part et la consécration de ce
jour.
Par la suite, il apparait dans les Saintes Ecritures que le sabbat était
observé par le peuple juif quand il sortit d'Égypte (Exode 16 : 23-29).
Ce sabbat était un jour de repos mais aussi et surtout un jour consacré
à l'Éternel.
Après cela, vinrent les dix commandements (encore appelés loi
morale) dans lesquels Dieu y insère un commandement entier sur le
sabbat (Exode 20 : 8-11). Le sabbat est donc devenu obligatoire pour
le peuple de Dieu sous l’ancienne alliance, c'est-à-dire sous la loi.
Ainsi, dans beaucoup de livres de l'Ancien Testament, il est
constamment rappelé à Israël de respecter le jour du sabbat, car ce jour
est extrêmement important pour le Seigneur, l'Éternel.
Si, sous la loi, Israël était tenue de garder le sabbat, quand n'est-il sous
la grâce? L'église doit-elle encore observer le sabbat?
Il y a quelque chose d'étrange chez les chrétiens, c'est qu'ils sont prêts
à garder les neuf autres commandements de la loi morale de Dieu,
mais, pour ce qui concerne le sabbat, ils ne sont pas prêts à le faire. Or
le commandement sur le sabbat fait partie des dix commandements
moraux de Dieu. D'ailleurs, Jacques 2 : 10 ne nous enseigne-t-il pas
que celui qui enfreint un seul commandement désobéit à tout ? Par
conséquent, en rejetant le commandement de Dieu sur le sabbat, la
chrétienté se rend coupable des dix commandements.
En outre, la thèse avancée pour justifier le rejet du sabbat est que les
chrétiens ne sont pas sous la loi mais sous la grâce (Romains 6 : 14).
Or, le Nouveau Testament qui est le livre de la nouvelle alliance
28
regorge de versets qui exigent qu'on se souvienne du sabbat. Lisons à
ce sujet : Marc 2 : 27- 28 ; Matthieu 12 : 12 ; Luc 16 : 17 ; Luc 23 : 55-
57 ; Actes 13 : 14 ; Actes 16 : 13 ; Actes 18 : 4.
Analysons maintenant les versets utilisés pour justifier le non-respect
du sabbat. Il existe deux groupes de versets, mais limitons le premier
groupe à Romains 3 :28 et Romains 6 :14.
Romains 3:28 :« car nous concluons que l’homme est justifié par [la]
foi, sans œuvres de loi. »
Romains 6 : 14 : « Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que
vous n’êtes pas sous [la] loi, mais sous [la] grâce. »
Pour les tenants du non-respect du sabbat, les versets cités ci-dessus
enseignent que les chrétiens, étant maintenant sous la grâce, ne sont
plus soumis à la loi.
Cependant, Romains 3 :31, « la foi n'annule pas la loi », vient balayer
du revers de la main la thèse exposée plus haut. Or, la Parole de Dieu
ne se contredit pas. Par conséquent, une meilleure compréhension des
deux versets de Romains du premier groupe est nécessaire.
En effet, ces deux versets font référence à la justification sous la grâce.
Ils précisent que la justification se fait au moyen de la foi
uniquement, sans aucune œuvre de loi. Le croyant repentant n'as
plus besoin de sacrifices d'animaux, ni d'ablution ni d'un
quelconque rituel de purification pour être juste. Seule la foi en
Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur conduit au salut. La loi
dont il est question ci-dessus est la loi cérémonielle. Le croyant n’a
donc plus besoin d’accomplir les rituels de la loi cérémonielle pour
être justifié, la foi en Jésus Christ suffit amplement.
Le second groupe de versets exhibés pour défendre le fait que le
chrétien ne doit plus garder le sabbat est Colossiens 2 : 13- 17 et
29
Ephésiens 2: 15.
Colossiens 2 :13 -17 : « Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos
fautes et dans l’incirconcision de votre chair, il vous a vivifiés
ensemble avec lui, nous ayant pardonné toutes nos fautes, ayant effacé
l’obligation qui était contre nous, [laquelle consistait] en ordonnances
[et] qui nous était contraire, et il l’a ôtée en la clouant à la croix :
ayant dépouillé les principautés et les autorités, il les a produites en
public, triomphant d’elles en la [croix]. Que personne donc ne vous
juge en ce qui concerne le manger ou le boire, ou à propos d’un jour
de fête ou de nouvelle lune, ou de sabbats, qui sont une ombre des
choses à venir ; mais le corps est du Christ »
Éphésiens 2 : 15 : « Car c’est lui qui est notre paix, qui des deux en
a fait un et a détruit le mur mitoyen de clôture, ayant aboli dans sa
chair l’inimitié, la loi des commandements [qui consiste] en
ordonnances, afin qu’il créât les deux en lui-même pour être un seul
homme nouveau, en faisant la paix »

À ce groupe de versets, on oppose le verset d’Hébreux 9 : 8 -14 (et


aussi Hébreux 7 : 11- 28.)
Hébreux 9 : 8- 14 : « l’Esprit Saint indiquant ceci : le chemin des lieux
saints n’a pas encore été manifesté, tandis que le premier tabernacle
a encore sa place, lequel est une figure pour le temps présent, dans
lequel sont offerts des dons et des sacrifices qui ne peuvent pas rendre
parfait quant à la conscience celui qui rend le culte,[culte qui consiste]
seulement en viandes, en breuvages, en diverses ablutions,
ordonnances charnelles imposées jusqu’au temps du redressement.
Mais Christ étant venu, souverain sacrificateur des biens à venir, par
le tabernacle plus grand et plus parfait qui n’est pas fait de main, c’est-
à-dire qui n’est pas de cette création, et non avec le sang de boucs et
30
de veaux, mais avec son propre sang, est entré une fois pour toutes
dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle. Car si le
sang de boucs et de taureaux, — et la cendre d’une génisse avec
laquelle on fait aspersion sur ceux qui sont souillés, — sanctifie pour
la pureté de la chair, combien plus le sang du Christ, qui, par l’Esprit
éternel, s’est offert lui-même à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre
conscience des œuvres mortes, pour que vous serviez le Dieu vivant! »
L’examen du groupe de versets ci-dessus révèle que ce qui a été
aboli ou effacé se réfère aux ordonnances cérémonielles qui, selon
Hébreux 9 : 8- 14 ont été imposées jusqu'au temps du
redressement, accompli par Jésus Christ. Ces ordonnances ne sont
donc plus d'actualités parce qu'elles trouvent en Jésus-Christ leur
plein accomplissement. Il n'est donc pas ici question de la loi morale,
qui quant à elle, est toujours d'actualité.
Dans ce second groupe de versets, nous attirons l’attention sur les
versets 16 et 17 de Colossiens 2 qui semblent réfuter l’observation du
sabbat. Ces versets disent ceci:
« Que personne donc ne vous juge en ce qui concerne le manger ou le
boire, ou à propos d’un jour de fête ou de nouvelle lune, ou de sabbats,
qui sont une ombre des choses à venir ; mais le corps est du Christ ».
Même si cela n'est pas exprimé clairement, on pourrait penser que ces
versets enseignent que les sabbats ne sont plus importants. Or, tel n'est
pas le cas. Les Sabbats dont il est question dans ce verset font plutôt
référence aux fêtes juives qui sont aussi des Sabbats consacrés à
l'Éternel.
En effet, il y a lieu de faire la distinction entre le sabbat hebdomadaire
de la loi morale (Lévitique 23 :3) et le sabbat cérémoniel de la loi
cérémonielle (Lévitique 23 : 27-32).
Le sabbat hebdomadaire fait partie des dix commandements de Dieu
31
inscrits sur les tablettes de pierre (Exode 20 : 1- 17). Et ces tablettes
étaient déposées dans l'arche (Deutéronome 10 :3-5) ; l'Eternel avait
écrit de son doigt ces dix commandements. Ils constituent la loi
morale. Et les Saintes Ecritures affirment que cette loi demeurera au
siècle des siècles, comme cela est enseigné en Mathieu 5 : 18:
« Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront
point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de
lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé ».
Les commandements inscrits sur les tablettes de pierre formant la loi
morale révèlent, en fait, les caractères moraux de Dieu.
La loi cérémonielle, quant à elle, a été écrite par Moïse sous la
direction de l'Éternel. Le Livre de la loi cérémonielle était, non dans
l'arche, mais plutôt à côté de l'arche (Deutéronome 31 : 24- 27).
Plusieurs dispositions de cette loi étaient imposées jusqu'au temps du
redressement. La distinction faite entre la loi morale et la loi
cérémonielle ne vise telle pas à révéler les particularités de chaque loi?
Évidemment que oui! La loi morale est éternelle parce qu’elle est liée
à l’Eternel et qu’elle reflète ses caractères moraux, alors que les
dispositions de la loi cérémonielle sont imposées jusqu'au temps de
redressement.
En définitive, nous pouvons dire avec certitude que, quoiqu’étant sous
la grâce, les chrétiens sont tenus de garder la loi morale, y compris
donc le sabbat. Pour ceux qui refusent, par ignorance ou
volontairement, de garder le sabbat enfreignent la loi morale de Dieu.
Or tout chrétien est appelé à marcher dans les commandements de
Dieu, y compris la loi morale ; car l'amour pour Dieu et le reflet de son
Esprit dans le croyant s'observent par l'obéissance à sa Parole.
De plus, il importe de noter que le dimanche n'est pas le sabbat. Dans
sa ruse, l'ennemi, fait croire aux chrétiens que le dimanche peut
32
remplacer le sabbat. Or c’est impossible. Le sabbat, selon la Bible,
équivaut à samedi. Il commence vendredi soir au coucher du soleil
jusqu'au samedi soir au coucher du soleil.
Que les enfants de Dieu reviennent à la vérité de la parole. Le monde
est rempli de faux serviteurs de Dieu qui cherchent à détourner les
enfants de Dieu de la vérité.
Voyons dans la section suivante la vérité sur la loi et la grâce.

5. La vérité sur la loi et la grâce

Les Saintes Ecritures nous enseignent clairement ceci:


« La loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité vinrent par Jésus-
Christ » (Jean 1: 17). La distinction faite par la Parole de Dieu entre
l'auteur de la loi et celui de la grâce amène la confusion dans l'esprit de
beaucoup de croyants. Ceux-ci voient là deux dispensations : la loi
d’une part, et la grâce d’autre part. Alors, que dire de la grâce et de la
loi ? La grâce annule-t-elle la loi ou la loi est-elle complémentaire de
la grâce? Qu'est-ce qui est écrit? Comment comprendre la grâce
aujourd'hui? Autrement dit, sommes-nous sauvés uniquement par la
grâce, par la foi sans œuvre de loi ou les œuvres sont-elles nécessaires
pour le salut?
Recherchons donc à travers les Ecritures, la vérité sur la loi et la grâce.
Intéressons-nous d'abord à la loi. La question qui vient naturellement
à l'esprit est de savoir ce qu'est la loi. La loi est l'ensemble des règles
de conduite émanant de Dieu. A l’origine, la loi représentait les dix
commandements que l'Éternel a donnés à son peuple sur le mont Sinaï
(Esaïe 20: 1-17); elle est appelée la loi morale. À côté de cette loi, il
33
existe une autre loi, qui consiste en ordonnances, prescriptions, statuts
et règlements, écrite par Moïse de la part de Dieu (Deutéronome 31:
24-27) et qui est appelée loi cérémonielle.
La loi morale écrite par Dieu avec son doigt sur les tables de pierre,
reflète ses caractères moraux. Elle est établie pour toujours et
transcende donc les époques. La loi cérémonielle écrite par Moïse
concerne les sacrifices d'animaux, les ablutions, la loi de purification,
le Code civil et bien d'autres préceptes et ordonnances. La loi
cérémonielle, sinon certaines dispositions de cette loi ont été établies
jusqu'au temps du redressement, accompli par Jésus-Christ (Hébreux
9: 8- 14).
La grâce, pour en parler, et la vérité sont venues par Jésus-Christ (Jean
1: 17). En accomplissant l’œuvre de la Croix, Jésus a établi une
nouvelle alliance dans laquelle il promet la vie éternelle à ceux qui le
reçoivent ; lesquels sont ceux qui croient en Lui comme Seigneur et
Sauveur, et qui écoutent sa voix et y obéissent. Le temps de la grâce
court depuis l'accomplissement de l’œuvre de la Croix
jusqu'aujourd'hui.
Dans la nouvelle alliance, on est sauvé par la grâce, par la foi, et cela
ne vient pas de nous, c'est le don de Dieu, non pas sur le principe des
œuvres (Éphésiens 2: 8- 9).
Le salut, au temps de la grâce, étant l’œuvre exclusive de Dieu, sans
œuvre de loi, on est en droit de se demander si la grâce annule la loi.
Pour répondre franchement à cette préoccupation, nous disons non!
Nous n’annulons pas la loi par la foi. Au contraire, nous établissons la
loi (Romains 3 :31). Le Seigneur Jésus a affirmé clairement qu'il n'est
pas venu abolir la loi ni les prophètes mais plutôt accomplir (Matthieu
5: 17). Or la grâce est venue par lui. Par conséquent, la grâce est donc

34
l'accomplissement de la loi. Et selon un auteur, là où il y a une
absence de grâce, il y a une anarchie. D’où, pour lui, observer la loi
est un reflet de l'Esprit de Dieu en nous.
Ainsi, pour quiconque dit: je suis dans le Seigneur et il est en moi, tout
en abandonnant la loi, est un menteur.
Nous ne devons pas utiliser la grâce comme une épée par laquelle nous
essayons de tuer la loi morale. Nous disons bien la loi morale.
Pourquoi?
Parce que, si nous sommes appelés à garder la loi morale, il n'en n'est
pas ainsi de la loi cérémonielle. Car, lorsque la Parole de Dieu dit “vous
n'êtes pas sous la loi, mais sous la grâce” (Romains 6: 14), elle se réfère
à la loi cérémonielle. Autrement, il y aurait contradiction entre les deux
versets que sont Romains 3: 31 “annulons-nous la loi par la foi?
Qu’ainsi n'advienne ! Au contraire, nous établissons la loi” et
Romains 6: 14 “car le péché ne dominera pas chez vous parce que
vous n'êtes pas sous la loi, mais sous la grâce”. En Romains 3: 31, il
s'agit de la loi morale, alors qu’en Romains 6:14, il est question de
la loi cérémonielle, de sorte que si nous n'arrivons pas à faire la
distinction entre ces deux types de loi, nous amenons la confusion
dans la compréhension des Saintes Écritures. Du reste, les Ecritures
même confirment que plusieurs dispositions de la loi cérémonielle ont
été imposées pour un temps, jusqu'au temps du redressement, temps
qui correspond à la venue du Christ. Lisons à ce sujet Hébreux 9:6-12
(lire aussi Ephésiens 2:15; Colossiens 2: 13-17).
Examinons maintenant les ordonnances cérémonielles annulées par
l’œuvre de Christ. Ce sont, de manière non exhaustive:
- la circoncision: imposée en Genèse 17: 10- 11, elle n'est plus
importante maintenant (1 Corinthiens 7: 19).

35
- les sacrifices d'animaux: imposés en Exode 12 :21 et Lévitique 1 à 9;
Christ est maintenant notre agneau pascal (1 Corinthiens 5: 7; Hébreux
10: 4- 5).
- les rituels de purification: imposés en Lévitique 14: 8, maintenant en
Christ, tout est parfait (Hébreux 7:19; Hébreux 8;9;10:1-22).
Ainsi donc, il n’est plus possible pour un chrétien de retourner aux
ordonnances de la loi cérémonielle. C'est d'ailleurs la raison du
reproche de Paul aux Galates (Galates 4: 8- 11).

En résumé, nous pouvons dire que la clé pour comprendre le lien entre
la loi et la foi est Romains 3: 31. Nous comprenons que nous
n'annulons pas la loi par la foi, mais qu'au contraire nous établissons la
loi. Ceux qui viennent à Jésus, sont, en fait, libérés de la
malédiction de la loi, mais ils ne sont en aucun cas maintenant
libres d'abandonner la loi. Ils doivent laisser plutôt la loi être écrite
dans leur cœur, car maintenant ils sont sous la grâce. Et par la
puissance de l'Esprit de Jésus, ils sont maintenant capables de garder
la loi.
Étant sous la grâce, l'amour de Dieu est versé dans nos cœur par son
Esprit et cela est visible par l'obéissance à sa Parole ou à ses
commandements (Marc 12: 28- 31; Jean 14 :15, 21, 2 3, 24; 1 Jean 5:3-
4; 2 Jean 1:16; Romains 13:8-10).
On comprend ainsi pourquoi le grand combat de Satan est livré contre
ceux qui gardent la loi et le témoignage de Jésus (Apocalypse 12: 17,
Apocalypse 14: 12). Il cherche à tout prix à détourner les chrétiens de
l'obéissance de la loi. D'où les nombreuses doctrines erronées qui
réfutent l'obéissance à la loi morale.
La vérité sur la loi et la grâce conduit à examiner maintenant la

36
question sur les faux serviteurs et l'esprit de l'Antéchrist. C'est cette
étude-là qui est faite dans le point suivant.

6. La vérité sur les faux serviteurs et l'esprit de


l'Antéchrist.

Le monde entier est sous la puissance du malin (1 Jean 5: 19). L'église


est sa cible principale. Pour l’atteindre, il emploie plusieurs stratégies.
Les plus grandes œuvres du méchant, Satan, consistent à introduire le
mal et l’erreur dans l’église et, à détourner les chrétiens et le monde de
Jésus-Christ et de la pure vérité de la parole de Dieu.
Par ses œuvres malfaisantes, l’ennemi de nos âmes, Lucifer, a plongé
la chrétienté dans la confusion totale et dans l'apostasie, et le monde
dans les ténèbres. Les instruments que le diable utilise pour introduire
l’erreur dans l'église, égarer les croyants et le monde sont les faux
pasteurs, les faux prophètes, les faux prédicateurs, les faux Christ et
les soi-disant scientifiques et intellectuels.
Tous ces agents de l’ennemi ont un seul et même but : séduire et
conduire le maximum de personnes à la perdition.
Comment peut-on reconnaître les suppôts de Satan et l'esprit de
l’Antichrist qui opèrent dans le monde afin d’échapper à la séduction?
En nous référant à la Bible, la parole de Dieu, nous nous emploierons
à mettre en évidence les caractéristiques de ces serviteurs de l'ennemi.
Leur mission, c’est de faire obstacle aux multitudes de personnes qui
cherchent Dieu en les empêchant d'entrer dans le chemin qui mène à
la vie éternelle.
L’objectif poursuivi ici, c'est de donner les moyens à chacun pour

37
pouvoir distinguer le mensonge de la vérité, l’esprit d’erreur et
d’antichrist de l'esprit de vérité. L’objectif, c’est aussi de ne pas se
laisser abuser par les nombreux ouvriers de Satan à l’œuvre dans la
Chrétienté et dans le monde.
L’esprit de l’Antichrist dans l'église
Les principales caractéristiques des faux hommes de Dieu.
Il existe plusieurs critères permettant de reconnaître les ouvriers de
Satan, mais, nous les résumerons en trois points.
Le critère le plus important pour reconnaître un antichrist, ouvrier de
l’ennemi, c'est son attitude d'hostilité à l'égard du Christ, Fils de Dieu.
CRITERE 1: Attitude antichrist
Les instruments de Satan, à l'image de leur maître, sont tous des
antichrists. Ils s’élèvent contre Christ.
Leur hostilité à l'égard de Christ se manifeste de diverses manières.
- Ils nient la divinité de Jésus Christ.
Reconnaître que Jésus-Christ est venu en chair et qu'il est Fils de Dieu,
C'est reconnaître sa divinité, mieux, c'est le reconnaître Comme étant
le Dieu véritable venu en chair. L'esprit de l’antichrist ne confesse pas
que Jésus-Christ est venu en chair, c'est-à-dire, qu'il ne le reconnaît pas
comme étant Dieu incarné. Or, quiconque le confesse, demeure dans
la vérité et a la vie éternelle. Lisons quelques versets sur ce sujet.
« Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse
Jésus Christ venu en chair est de Dieu, et tout esprit qui ne confesse
pas Jésus Christ venu en chair n’est pas de Dieu ; et ceci est l’ [esprit]
de l’antichrist, duquel vous avez ouï dire qu’il vient, et déjà maintenant
il est dans le monde. » 1 Jean 4 : 2 – 3

38
« Or nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné une
intelligence afin que nous connaissions le Véritable, et nous sommes
dans le Véritable, [savoir] dans son Fils Jésus Christ : lui est le Dieu
véritable et la vie éternelle. » 1 Jean 5 : 20
« Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : — Dieu a été
manifesté en chair, a été justifié en Esprit, a été vu des anges, a été
prêché parmi les nations, a été cru au monde, a été élevé dans la
gloire. » 1 Timothée 3 : 16

L'attitude d'hostilité à l'égard du Christ, qui consiste à refuser de le


reconnaître comme le véritable Dieu incarné, révèle donc l'esprit de
l’antichrist. Or, plusieurs religieux et laïques combattent la vérité que
Jésus est le Fils de Dieu, c'est-à-dire, Dieu incarné. Ce sont des
ouvriers de l’ennemi, conscients ou inconscients.
- Ils ne prêchent pratiquement jamais sur Jésus-Christ
Les véritables hommes de Dieu chrétiens sont centrés sur Jésus-Christ
et toutes leurs prédications se rapportent à lui. Ils vivent pour Jésus et
font tout pour sa gloire (Galates 2: 20), car Jésus est le centre de la vie
chrétienne. Les serviteurs à la solde de l'ennemi évitent de prêcher
Jésus-Christ, pire, d'autres sont même incapables de prononcer le
merveilleux nom de Jésus. Pourquoi? Parce que Dieu a donné la vie
éternelle et Jésus est la vie éternelle. Celui qui le reçoit, reçoit la vie
éternelle et celui qui le rejette, rejette la vie (Jean 3 : 36). Comment
pourront-ils prêcher Jésus-Christ et son œuvre, si leur objectif est celui
de leur maître Satan, qui est de conduire toute l'humanité à la perdition.
Fuyez donc tous les soi-disant serviteurs de Dieu qui ne parlent jamais
de Jésus-Christ dans leurs sermons et qui s’évertuent à enseigner des
techniques pour prospérer dans le monde. Prêcher sur tout sauf Jésus
est un indice qui révèle un esprit d’antichrist.
39
Par ailleurs, le second critère, non de moindre importance, qui permet
de reconnaître les ouvriers d'iniquité, c'est leur attitude d’indifférence,
sinon bienveillante, face au péché.

CRITERE 2: Attitude bienveillante à l'égard du péché.


Toute l’œuvre de Jésus-Christ est basée sur l'expiation et
l'affranchissement du péché. Le péché doit donc être dénoncé dans
l'église comme dans le monde, car c'est la raison des souffrances, de la
mort et de la résurrection du Seigneur Jésus. Ainsi, tout homme qui
joue avec le péché, joue avec la mort, car le salaire du péché, c'est
la mort (Romains 6 : 23)
L'horreur et la gravité du péché ont conduit Dieu lui-même, le
Créateur, à venir sous les traits de l'humanité dans ce monde - c'est
Jésus -, pour accomplir l’œuvre du salut et par conséquent ouvrir
l'accès du ciel aux hommes. Face au péché, Dieu est un feu
consumant. On ne doit donc pas caresser le péché, ni l'ignorer, ni
autoriser une vie de péché chez les croyants ou encore chez les
conducteurs Spirituels. Le péché doit être dénoncé et combattu. Or, en
observant les attitudes de certains serviteurs de Dieu, ou, en écoutant
leurs prédications, on se rend compte qu'ils sont bienveillants à l’égard
du péché. Le silence d'un serviteur de Dieu face au péché, le refus de
le dénoncer, ou encore, le justifier est une attitude qui révèle qu'il est,
soit, compromis dans le péché, soit, qu'il est un agent de Satan au
service du monde occulte. Le Seigneur rejette de telles personnes
(Matthieu 7 : 21). Faisons donc attention aux prédications et à la vie
de nos conducteurs pour discerner qui ils sont de peur d'être entraîné
dans le mal. Car aussi, il est dit : « sans la sanctification, nul ne verra
le Seigneur » (Hébreux 12 : 14). Alors, gardons-nous du monde et de
ses souillures.
D’ailleurs, on peut remarquer que, celui qui a une attitude bienveillante
40
à l’égard du péché, adopte naturellement une autre attitude à l'égard de
la Parole de Dieu. Il ne garde pas et ne met pas en pratique les
commandements de Dieu ; sinon, il ne serait pas un ouvrier d’iniquité.
Les ouvriers de l'ennemi ne s'attardent pas sur la Parole de Dieu, ne la
sondent pas ni n'exhortent à la lire et à la garder.
Leur interprétation de la parole est biaisée et éloigne plusieurs de la
connaissance de Dieu. Il faut, par conséquent, lire soi-même la Bible
et laisser l'Esprit de Dieu nous instruire (Jean 14 : 26). Si les ouvriers
de Satan ont en horreur la sanctification (la séparation d’avec le
monde) et la justice (mise en pratique de la Parole de Dieu), ils ont
cependant un amour profond pour les choses du monde.
Le troisième critère pour reconnaître les faux serviteurs de Dieu est le
suivant :
CRITERES 3 : Une attitude contraire à la vérité de la Parole de
Dieu
Comment reconnaître un soi-disant serviteur de Dieu qui manifeste
une attitude contraire à la vérité de la Parole de Dieu. Ce serviteur peut
être reconnu à 3 choses.

Il est amoureux des miracles, de l'argent et de la gloire ; il pratique et


produit les œuvres de la chair.

Parlons des miracles. Les ouvriers de l'ennemi passent plus de temps à


faire des miracles qu’à enseigner le peuple de Dieu. Quand ils
prêchent, ils ne vont pas au-delà d'un verset ou deux et s’adonnent à
des digressions sans fin qui ne peuvent nourrir spirituellement ceux qui
les écoutent, car, ils parlent de tout sauf de l'essentiel vital, Jésus
Christ. Les programmes de ces serviteurs annoncent des déluges de
miracles, des prodiges et des guérisons, et ils ne font rien d'autre que
cela. Méfions-nous des programmes qui ignorent la prière et la Parole
41
de Dieu et qui exaltent les manifestations miraculeuses. Car, la Bible
nous enseigne aussi que la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu’on
entend vient de la Parole de Dieu (Romains 10 : 27) et non des
miracles.

Pour attirer davantage de disciples à égarer, les faux serviteurs


recherchent de la puissance et toujours plus de puissance. Et comme
ils ne peuvent pas vivre une vie de sainteté et de consécration véritable
au Seigneur Jésus, l’Esprit Saint ne peut pas demeurer sur eux. C’est
pourquoi, leur source de puissance ne peut être que satanique. Prenons
donc garde aux hommes de Dieu qui font beaucoup de miracles et qui
vivent de manière charnelle.
Intéressons-nous à l'argent et à la gloire.

Le centre d'intérêt de tous les ouvriers de l'ennemi, c'est l'argent


et la gloire. La Parole de Dieu nous enseigne qu’ayant reçu
gratuitement, nous sommes appelés à donner gratuitement (Matthieu
10: 8). Or, si nous observons bien, chez la plupart des faux serviteurs
tout est payant. Ainsi, les séances de consultation, la prière, les
guérisons, les paroles prophétiques, l'huile d'onction, l'eau bénite et
bien d'autres choses encore sont commercialisées. Nous ne parlons
même pas des offrandes ou des dîmes qui sont d'office confisquées et
reversées exclusivement au soi-disant serviteur. Les pauvres, les
orphelins, les veuves, les malades et les étrangers sont totalement
ignorés et délaissés. En plus de courir après l'argent, les ouvriers de
l'ennemi courent après la gloire. Ils recherchent la renommée, la
popularité et la puissance. Vous les verrez dans des costumes dernier
cri, des véhicules de luxe et des grosses villas richement meublées. Ils
s’attribuent des titres pompeux pour se faire importants : Archi Bishop,
Prophètes des nations, Révérend Pasteur, Apôtres des nations, etc. À
quoi rime tout ceci ? N'est-il pas dit dans la Parole de Dieu que l'esclave
42
n'est pas plus grand que son maître ? Si le Seigneur Jésus qui est le
maître a vécu sobrement et humblement dans le monde, combien plus
devrait l'être son disciple !

Analysons maintenant les fruits que produisent ces soi-disant


serviteurs de Dieu. Le Seigneur Jésus a dit : « Vous les reconnaîtrez
à leurs fruits » (Matthieu 7 : 16, lire Matthieu 7 : 15 à 23).

En effet, les ouvriers de l’ennemi, ne peuvent pas marcher par l'Esprit,


car ils sont animés par des esprits démoniaques. Par conséquent, ce
sont des ouvriers d’iniquité. Leurs œuvres sont mauvaises. Plusieurs
d'entre eux peuvent être subtils et il faudra un esprit de discernement
pour les reconnaître. Leurs enseignements peuvent même paraître
bibliques, leurs postures spirituelles, mais à bien examiner de près leur
vie, on se rendra compte qu’ils sont dans des liens d’iniquité, c’est-à-
dire, qu’ils sont dans le péché.

Ainsi, tout ouvrier qui ne vit pas conformément à la vérité de la Parole


de Dieu et qui rejette la sanctification et la justice, est un ouvrier
d’iniquité, un agent de Satan en mission pour son maître. Ne nous
laissons donc pas séduire et entraîner dans le péché.

L’esprit de l'antichrist dans le monde


Dans le monde, comme dans l'église, l'esprit de l'antichrist est à
l'œuvre. Dans le monde, cet esprit se manifeste par le renversement
de tous les enseignements du Christ. Il agit de manière à conduire
les peuples, les nations et les langues à adopter des lois et des règles
de vie contraires aux commandements de Dieu. Ces lois sont
introduites progressivement et subtilement. Veillons donc.
Tous les philosophes superbes qui nient l'existence du Dieu unique,
créateur des cieux et de la terre, tous les scientifiques qui, à cause de
leurs découvertes qui font avancer technologiquement et
43
techniquement le monde, rejettent Dieu, tous ces religieux qui
proclament une diversité de chemins menant au ciel et qui rejettent
l'unique Fils de Dieu, et tous les hommes qui s'attaquent directement
ou indirectement à Christ, Sont tous sous l'emprise de l'esprit de
l’antichrist.
Le rejet du Fils unique de Dieu a plongé le monde dans d’épaisses
ténèbres. Le mal s’accroît chaque jour et le monde murit pour le
jugement. Mais, la Parole de Dieu dit :
«Celui qui croit en lui (Jésus) n'est pas jugé, mais celui qui ne croit
pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du fils unique de
Dieu » Jean 3 : 18.
Par ailleurs, un autre mode d’action de l'esprit de l'antichrist, c’est la
persécution des disciples de Christ. La recommandation du Seigneur
Jésus à ses disciples est qu’ils fassent de toutes les nations des disciples
(Matthieu 28 : 19). C’est donc pour obéir au commandement de leur
Seigneur et Sauveur que les croyants chrétiens se lancent dans
l'évangélisation. Ils n'ont d'autres soucis que le salut des âmes des
hommes de ce monde. Cependant, pour l’œuvre qu'ils accomplissent
pour sauver des vies de la perdition, beaucoup d'entre eux sont
sévèrement persécutés. Y aurait-il du mal à vouloir sauver des âmes de
la destruction éternelle. Absolument pas ! Au contraire, leur œuvre est
utile. Pourquoi sont-ils alors tués, pourchassés et jetés en prison ?
S’ils ne forcent personne à croire et n’usent d’aucune violence pour
conduire les gens à la foi, pourquoi les méprise-t-on et les persécute-t-
on ?

C’est tout simplement parce qu’un ennemi agit à travers ceux qui
les persécutent.
Cet ennemi n'est personne d’autre que l’ennemi de nos âmes, Satan. Il
44
combat les chrétiens zélés pour les refroidir spirituellement et pour
empêcher qu’ils répandent la parole qui sauve, l'évangile ; et Jésus est
le centre de l'Évangile. Chers frères et sœurs, des antichrists sont dans
le monde. Ils combattent Jésus-Christ, car Jésus est la vie éternelle
(Jean 14 :6 ; 1 jean 5 : 20).
Dans le monde, la séduction est importante, surtout au niveau spirituel.
Il est important de veiller pour ne pas se laisser abuser et conduire à la
perdition. Tous les ouvriers de Satan, dans le monde et dans l'église,
travaillent, en réalité, dans un même but : Éloigner aussi loin que
possible les hommes de Christ et de l'obéissance à ses
commandements.
Jésus est le Christ, le Messie, le Fils de Dieu, Dieu incarné, et c'est en
lui qu’est la vie éternelle. Par conséquent, éloigner une personne de
Christ, c'est l'éloigner de la vie éternelle. L’ennemi se bat à travers tous
ses agents pour égarer l'humanité en l’éloignant du Christ Jésus.
Pour reconnaître les faux serviteurs et l’esprit de l'antichrist dans
l'église et dans le monde, plusieurs critères peuvent être utilisés. Il
s'agit d'abord d'observer l'attitude de ces ouvriers de Satan à l'égard de
Christ. Ils sont tous antichrist : soit, ils nient la divinité de Christ, soit,
ils se font passer pour lui, soit ils ne prêchent pratiquement jamais sur
lui quoiqu’ils se disent ses serviteurs. Satan ne supporte pas la
puissance du nom de Jésus Christ, et ses serviteurs sont invités à ne
pas le reconnaître. Il faudrait ensuite observer l’attitude de ces soi-
disant serviteurs à l'égard du péché. Ils ne condamnent pas le péché ni
ne le dénoncent. Ils sont bienveillants à l'égard du péché. La raison en
est qu’ils ne vivent pas conformément à la vérité de la Parole de Dieu.
Ces ouvriers ont justement une attitude contraire à la parole de vérité.
C'est là le troisième critère permettant de reconnaître ces faux
serviteurs.

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Dans le monde, l’esprit de l’antichrist agit à travers les scientifiques,
les philosophes, les intellectuels, les religieux qui combattent Christ et
s'opposent à ses commandements.
L’esprit d’antichrist ne reconnait pas Jésus Christ comme étant le
Dieu incarné, le Fils de Dieu. Tout ce qui est dans ce monde a été
conçu pour nous éloigner de Christ afin que le but de Satan soit
accompli, celui d’éloigner les hommes de Christ. Or, Jésus Christ est
la vie éternelle.
Pour nous, notre choix est déjà fait. Que ce fût hier, ou encore
aujourd’hui, ou demain, notre choix, c’est Jésus Christ.

7. La vérité sur la nature de Dieu.

Presque toutes les églises enseignent la doctrine de la Trinité. Le terme


trinité a été utilisé, selon certains auteurs, pour expliquer le concept de
trois personnes séparées dans un Dieu unique. En vérité, cet
enseignement n'est pas correct, à cause du manque de compréhension.
Il embrouille.
Pour comprendre Dieu, il faut partir du postulat que:

- Dieu est un (un seul Dieu) (Galates 3: 20; Romains 3: 30; 1


Corinthiens 8: 4, 6; Éphésiens 4: 6; 1 Timothée 2: 5; Jacques 2: 19;
Deutéronome 6: 4).
- Dieu est Esprit (Jean 4: 24).

Si Dieu est un ou unique, il ne pourrait avoir trois personnes distinctes


en Dieu comme le confirment les versets suivants:

46
Deutéronome 6: 4 « Écoute, Israël : L’Éternel, notre Dieu, est un seul
Éternel ».
Marc 12 : 29 « 29 Et Jésus lui répondit : Le premier de tous les
commandements est : « Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est un
seul Seigneur »

Galates 3: 20 «Or un médiateur n’est pas [médiateur] d’un seul, mais


Dieu est un seul ».

1Timothée 2: 5 «car Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les


hommes est un, [l’] homme Christ Jésus »

Jacques 2: 19 « Tu crois que Dieu est un ; tu fais bien : les démons


aussi croient, et ils frissonnent »

D’ailleurs, la notion de personne ne saurait s'appliquer à Dieu, car Dieu


n'est pas une personne; l'homme est par contre une personne. En effet,
les dictionnaires de la langue française, définissent une personne
comme étant un individu ou entité consciente d'elle-même et à laquelle
on reconnaît des droits. Une personne est donc un individu, homme ou
femme, qui est une entité autonome qui ne peut être ni partagée ni
divisée sans perdre les caractéristiques qui lui sont propres.

Ceci dit, une personne est un être individuel, et par conséquent, limité
dans le temps et l'espace.

Or, Dieu est Esprit (Jean 4: 24). En tant qu’Esprit, il n'est pas
limité dans le temps et dans l'espace. Il est partout en tout temps.
Il remplit donc tout l'espace de l'univers physique et spirituel.
Dans l'évangile de Matthieu 28: 19, Dieu y est mentionné en tant que
Père, Fils et Saint-Esprit. N'est-ce pas là la preuve de l'existence de
Dieu en tant que trois personnes? Absolument pas! L'esprit humain,
limité tel qu'il est, fait vite de ramener tout ce qui le transcende à la
47
dimension humaine. Dire que Dieu est Père, Fils et Saint-Esprit ne
signifie pas qu’Il soit trois personnes séparées en un. Cela est d'ailleurs
un non-sens.

Comment comprendre alors le fait que Dieu soit Père, Fils et Saint-
Esprit? Avant d'examiner la Parole de Dieu sur ce sujet, commençons
d'abord par comprendre l'homme créé à l'image et à la ressemblance
de Dieu.

Il est dit en 2 Thessaloniciens 5: 23 que l'homme est esprit, âme et


corps. Cela fait-il de l'homme trois personnes? Non! L'homme est une
personne ayant plutôt trois dimensions. Que ceci interpelle donc les
défenseurs de la doctrine de la trinité.

Retournons maintenant à notre sujet. Nous savons que Dieu est Esprit
(Jean 4:24) et que Jésus procède de Dieu (Luc 1:35; Jean 7: 29; Jean
16: 27-28). En venant dans le monde, comme le stipule un auteur, Jésus
a volontairement endossé la forme d'un homme et est alors devenu
restreint dans le temps et l'espace. Après qu'il ait été ressuscité, il a
cessé d'avoir son corps terrestre et a cessé d'être limité au temps et à
l'espace terrestre. Jésus de nouveau ressuscité est un Esprit. Bien qu’il
retienne la forme d'un homme, il a un corps ressuscité et glorifié.
Jésus, étant un Esprit, est un avec le Père (Jean 10 : 30 ; Jean 17 : 22).
Le Saint-Esprit est l’Esprit de Jésus et du Père (Jean 15 : 26).

S’agissant, par ailleurs du Saint-Esprit, nous pouvons affirmer qu'il


n'est pas une personne. Il est qualifié de puissance de Dieu en Actes 1 :
8 et Luc 1 : 35 ou encore de souffle de Jésus en Jean 20 :22.

Du reste, dans la Parole, le Saint-Esprit n'est adoré ni n’est prié ; Il n'a


pas non plus un nom personnel. Il est ce par quoi on prie le père
(1corinthiens 14 : 15).

48
En outre, dans ses différentes fonctions, le Saint-Esprit est appelé
Esprit de Vérité (Jean 14 : 17 ; Jean 15 : 26 ; Jean 16 : 13), qui conduit
dans toute la vérité (Jean 16 : 13). Il est aussi le consolateur (Jean
14 :16, 26 ; Jean 15 : 26) ou aide. Ces mêmes fonctions sont accomplies
par le Fils et le Père.
À part cela, pour justifier quelquefois que le Saint-Esprit est une
personne, on utilise le verset suivant :

« N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu » (Éphésiens 4 : 30). En


admettant que ce verset s'applique à une personne, comment pourrait-
on appliquer à cette même personne le verset suivant :

« N'éteignez pas l’Esprit. » (1Thessaloniciens 5 : 19). Peut-on vraiment


éteindre une personne? Évidemment non! Par conséquence,
interprétons mieux le verset 30 d'Éphésiens 4.
Le Père est un avec le Fils à travers l'Esprit Saint.

Ainsi, la réalité est donc que le père est Esprit ; le Fils, Jésus, est aussi
Esprit ; le Saint-Esprit est Esprit. Ils ne sont donc pas des personnes,
ce sont des Esprits. Ils sont tous un. Il y a un seul Dieu. La doctrine de
la trinité est donc erronée.
Analysons maintenant le thème important de la dîme.

8. La vérité sur la dîme

Dans la chrétienté, la question de la dîme est très cruciale. La plupart


des églises qui prospèrent aujourd'hui doivent toutes leur prospérité
aux dîmes versées par leurs fidèles. Payer la dîme est devenue
obligatoire dans la plupart des églises. Certains pasteurs vont jusqu'à
49
proférer des malédictions à l'endroit de ceux qui sont irréguliers dans
le paiement de leur dîme. Pour d'autres églises, tous ceux qui se
soumettent à l'obligation de payer la dîme sont encore sous la loi. Or,
selon elles, étant sous la grâce, les chrétiens ne sont donc plus tenus de
payer la dîme.
Face à toutes ces divergences doctrinales sur la dîme, que nous dit
réellement la Parole de Dieu.? Le chrétien est-il dans l'obligation de
payer la dîme? Se met-il sous la loi s’il le fait?

Pour donner des réponses justes et conformes à la pensée de Dieu,


examinons dans les Saintes Écritures ce qui est écrit.

La dîme, qu'est-ce que c'est?


La dîme, c'est le prélèvement qui se faisait sur les fils d’Israël du
dixième de toutes les récoltes de la terre et du fruit des arbres, ainsi que
du bétail (Lévitique 27 : 30- 32). Comme les récoltes, le fruit des arbres
et le bétail représentaient toutes leurs ressources, on peut affirmer que
la dîme représente le dixième de toutes nos ressources.

Ainsi, lorsque Abraham revint de la guerre contre Kedor-Laomer et


des rois qui étaient avec lui, il donna la dîme de tout ce qu’il avait à
Melchisédech (Genèse 14 : 17- 20). Ceci pour dire que la dîme
concerne le tout de nos ressources.

À côté de cela, la lecture de Lévitique 27 : 30-32 révèle que la dîme


appartient, de façon absolue, à l'Éternel. Elle fait partie des choses
consacrées à l'Éternel.
Lévitique 27: 30- 32 « Et toute dîme de la terre, de la semence de la
terre, du fruit des arbres, est à l’Éternel : c’est une chose sainte
[consacrée] à l’Éternel. Et si quelqu’un veut racheter quelque chose
de sa dîme, il y ajoutera un cinquième par-dessus. Quant à toute dîme
50
du gros et du menu bétail, de tout ce qui passe sous la verge, la dîme
sera sainte, [consacrée] à l’Éternel. »
Il est donc clair, d'après Lévitique 27 : 30-32, que toute dîme
appartient, avant tout, à Dieu et qu'elle lui est consacrée. C'est donc
une chose sainte qui doit être dédiée et donnée à Dieu.

Sachant que la dîme est la propriété du Seigneur, comment les Juifs,


autrefois, la lui remettaient-il ?

En effet, sous la loi, l'Éternel avait établi des commandements pour la


gestion de la dîme. Contrairement à ce que l'on enseigne dans mon
nombre d’églises, la dîme n'était pas exclusivement réservée aux
lévites et aux sacrificateurs. Les commandements à ce sujet sont
explicites. D'abord, la dîme a été donnée comme possession aux lévites
pour le service qu’ils font, le service de la tente d'assignation (Nombre
18 : 21.) Elle représente donc le salaire pour le service de la tente
d'assignation (Nombre 18 : 31). Lisons ces 2 versets ci-dessus.

Nombre 18 : 21 « Et voici, j’ai donné pour héritage aux fils de Lévi


toutes les dîmes en Israël, pour leur service auquel ils s’emploient, le
service de la tente d’assignation »

Nombre 18 :31 « Et vous le mangerez en tout lieu, vous et vos


maisons ; car c’est votre salaire pour votre service à la tente
d’assignation. »

Il ressort des deux versets cités au-dessus que les Lévites étaient payés
pour le travail qu'ils exécutaient dans la maison de Dieu. Ils n’avaient
pas d’autres possessions en Israël que ce que l'Éternel leur donnait. Il
leur était interdit toute autre activité hormis celle de la tente
d'assignation. C'est pourquoi, les dîmes consacrées à l'Éternel leur
étaient données.

51
Après les Lévites, la dîme était ensuite utilisée par les fils d'Israël eux-
mêmes. En effet, selon Deutéronome 12 : 6- 7 , 11 -12 et Deutéronome
14 : 23 - 27, la dîme devrait être apportée dans la maison de l'Éternel.
C'est là que l’israélite et toute sa famille, y compris le lévite qui était
dans sa maison, devraient manger la dîme dans la joie. Chaque année,
sauf l'année de la dîme, il était tenu de lever la dîme de tout son revenu
agricole et d'élevage, et de le manger devant l'Eternel. Lisons
Deutéronome 12 : 6- 7 , 11-12, puis Deutéronome 14 : 22-27.

Deutéronome 12 :6 - 7, 11 -12 « et vous apporterez là vos


holocaustes, et vos sacrifices, et vos dîmes, et l’offrande élevée de vos
mains, et vos vœux, et vos offrandes volontaires, et les premiers-nés de
votre gros et de votre menu bétail. Et là, vous mangerez devant
l’Éternel, votre Dieu, et vous vous réjouirez, vous et vos maisons, dans
toutes les choses auxquelles vous aurez mis la main, dans lesquelles
l’Éternel, ton Dieu, t’aura béni….. Alors il y aura un lieu que l’Éternel,
votre Dieu, choisira pour y faire habiter son nom ; là vous apporterez
tout ce que je vous commande, vos holocaustes, et vos sacrifices, vos
dîmes, et l’offrande élevée de vos mains, et tout le choix de vos vœux
que vous aurez voués à l’Éternel. Et vous vous réjouirez devant
l’Éternel, votre Dieu, vous, et vos fils, et vos filles, et vos serviteurs, et
vos servantes, et le Lévite qui est dans vos portes, car il n’a point de
part ni d’héritage avec vous. »

Deutéronome 14 : 22- 27 « Tu dîmeras exactement tout le rapport de


ta semence, que ton champ produira chaque année. Et tu mangeras
devant l’Éternel, ton Dieu, au lieu qu’il aura choisi pour y faire habiter
son nom, la dîme de ton froment, de ton moût, et de ton huile, et les
premiers-nés de ton gros et de ton menu bétail, afin que tu apprennes
à craindre toujours l’Éternel, ton Dieu. Et si le chemin est trop long
pour toi, de sorte que tu ne puisses les transporter, parce que le lieu
que l’Éternel, ton Dieu, aura choisi pour y mettre son nom, sera trop
52
éloigné de toi, parce que l’Éternel, ton Dieu, t’aura béni : alors tu les
donneras pour de l’argent, et tu serreras l’argent dans ta main, et tu
iras au lieu que l’Éternel, ton Dieu, aura choisi ; et tu donneras
l’argent pour tout ce que ton âme désirera, pour du gros ou du menu
bétail, ou pour du vin ou pour des boissons fortes, pour tout ce que ton
âme te demandera, et tu le mangeras là, devant l’Éternel, ton Dieu, et
tu te réjouiras, toi et ta maison. Et tu ne délaisseras pas le Lévite qui
est dans tes portes, car il n’a point de part ni d’héritage avec toi. »

Dans les versets ci-dessus, la Parole nous enseigne que la dîme était
également mangée devant l'éternel par ceux qui l’apportaient. Elle
n'était donc pas reversée exclusivement aux lévites. Même dans l'année
de la dîme, cela n'était pas ainsi.

Voyons enfin ce qui se passait dans l'année de la dîme. Examinons à


ce sujet les versets suivants.

Deutéronome 14 : 28 -29 « Au bout de trois ans, tu mettras à part


toute la dîme de ta récolte de cette année-là, et tu la déposeras dans
tes portes. Et le Lévite, qui n’a point de part ni d’héritage avec toi, et
l’étranger, et l’orphelin, et la veuve, qui seront dans tes portes,
viendront, et ils mangeront et seront rassasiés ; afin que l’Éternel, ton
Dieu, te bénisse dans tout l’ouvrage de ta main, que tu fais. »

Deutéronome 26 : 12 -14 « Quand tu auras achevé de lever toute la


dîme de ta récolte, dans la troisième année, qui est l’année de la dîme,
tu la donneras au Lévite, à l’étranger, à l’orphelin, et à la veuve ; et
ils la mangeront dans tes portes et seront rassasiés. Et tu diras devant
l’Éternel, ton Dieu : J’ai emporté de ma maison les choses saintes, et
je les ai aussi données au Lévite, et à l’étranger, à l’orphelin, et à la
veuve, selon tout ton commandement que tu m’as commandé ; je n’ai
transgressé aucun de tes commandements, ni ne les ai oubliés. Je n’ai
pas mangé de ces choses dans mon affliction, et je n’en ai rien emporté
53
quand j’étais impur, et n’en ai point donné pour un mort ; j’ai écouté
la voix de l’Éternel, mon Dieu : j’ai fait selon tout ce que tu m’as
commandé. »

Dans l'année de la dîme, la troisième année, la dîme était mise à la


disposition du lévite, de l'étranger, de l'orphelin et de la veuve. En cette
année-là, l’israélite n'avait pas le droit de manger sa dîme avec sa
famille ; elle était la part de ceux susmentionnés.

Après l'examen des commandements de l'Éternel concernant


l'utilisation de la dîme, nous observons une certaine évolution de sa
gestion dans la Parole. En 2 Chroniques 31 : 5- 6 ; Néhémie 10: 35,37 ;
13 : 12 et Malachie 3:10 nous observons que les fils d'Israël apportaient
la dîme dans la maison de l'Éternel, outre les offrandes, afin que les
lévites et les sacrificateurs puissent accomplir leur service
tranquillement.

En définitive, nous comprenons que la dîme, selon la pensée de


Dieu, n'était pas la part exclusive des Lévites, mais qu'elle servait
aussi à entretenir les plus vulnérables de la société juive. Ceci dit,
nous pouvons nous poser la question de savoir si de nos jours nous
sommes appelés à payer la dîme comme au temps de la loi. La Parole
de Dieu nous autorise-t-elle à payer la dîme au temps de la grâce? Si
oui, à qui?
La dîme, aujourd'hui.

Aujourd’hui, au temps de la grâce, le paiement de la dîme est-elle


d'actualité? Nous savons que la réponse des chrétiens à cette question
dépend de la dénomination à laquelle ils appartiennent. Or, tel ne
devrait pas être le cas.

54
En effet, pour certains groupes chrétiens, la dîme est liée à la
dispensation de la loi, de sorte que, pour eux, ceux qui continuent de
la payer se remettent sous la loi, et donc sous la malédiction de la loi.

Pour d'autres groupes par contre, la dîme est un commandement de


Dieu contenu dans sa Parole ; de ce fait, elle doit continuer à être
imposée car aucune disposition des écritures ne l'interdit sous la grâce.
Voici donc le débat contradictoire sur la dîme qui a lieu dans la
chrétienté. Mais, qu'est-ce qui est écrit? Que nous dit clairement la
Parole?

En nous appuyant sur le principe directeur permettant de


comprendre la Parole de Dieu et basé sur ce qui est écrit, nous
pouvons affirmer qu'aucun verset n'enseigne que la dîme devrait
prendre fin avec la venue de la grâce. De plus, le Seigneur Jésus
n'a enseigné nulle part que la dîme prendrait fin. Au contraire, il a
encouragé les pharisiens à donner la dîme (Matthieu 23 : 23 ; Luc 18 ;
12) mais qu’ils ne doivent pas oublier ce qui est plus important dans la
loi, la justice, la miséricorde et la fidélité.
À cela, on peut également ajouter qu’aucun auteur des épîtres n'a
suggéré que la dîme ne devrait plus être donnée. Et donc, si rien n'est
dit sur la dîme dans les épîtres et le livre de l’Apocalypse, alors, il va
sans dire qu'on peut appliquer le principe de la continuité, car la
Parole de Dieu est une. La dîme, doit donc continuer d'être donnée.
Toutefois, pour les tenants de la doctrine des dispensations (le
dispensationalisme est une doctrine chrétienne basée sur un mode de
lecture de la Bible qui permet de la diviser en plusieurs économies ou
périodes correspondant à une révélation particulière de Dieu), les
temps actuels sont ceux de la grâce. Pour eux, la dîme était en vigueur
à la dispensation de la loi. Et que tous les chrétiens étant maintenant

55
sacrificateurs (1 Pierre 2 : 9), s'il y avait des dîmes à payer, ce serait
plutôt à ceux-là.
En réponse aux affirmations des dispensationalistes, nous pouvons dire
que la dîme ne date pas de l'époque de la loi. Elle est bien antérieure.
Nous nous souvenons qu'Abraham en son temps, avait donné la dîme
de tout à Melchisédech, lorsqu’il revint de la guerre contre Kedor-
Laomer et les rois qui étaient avec lui (Genèse 14 :17-20). À cela, on
ajoute le cas de Jacob. Jacob avait promis à Dieu de donner la dîme de
tout ce qu'il lui donnerait s'il le gardait et le ramenait dans son pays
(Genèse 28 : 15- 20).

On conclut, à partir de ce qui précède, que la dîme a bel et bien existé


avant la loi, et que sous la loi, elle a été tout simplement formalisée.
On ne peut donc pas affirmer que la dîme est liée à la loi. Si elle
précède la loi, il n'y a donc pas de raison qu'elle ne la suive pas,
dans la mesure où aucun verset ne stipule que la dîme prendrait
fin.
Quant à la deuxième affirmation selon laquelle tous les chrétiens sont
maintenant sacrificateurs, nous disons certes qu'ils sont tous
sacrificateurs, mais ils ne sont pas tous au service de l'Évangile à plein-
temps.

Le droit du prédicateur de l'Évangile


Si nous reconnaissons tous que la dîme n'est pas annulée au temps de
la grâce, à qui donc doit-elle être donnée? Dans la chrétienté, les
serviteurs de Dieu sur hâtent de déclarer que la dîme doit leur revenir.
Ils s’appuient sur les commandements de Dieu ordonnant aux fils
d'Israël de donner la dîme aux lévites pour le service de la tente
d'assignation ; ils s’appuient aussi sur Malachie 3 : 10 pour exiger le

56
paiement de la dîme moyennant bénédictions, comme cela est promis
dans ce verset.
Au fait, à qui revient la dîme? Est-ce aux serviteurs seulement ou bien
d'autres groupes de personnes sont concernés? Ou encore, est-ce à
Dieu que cela revient?

En effet, comme cela a été exprimé plus haut, nous savons que la dîme
appartient exclusivement à l'Éternel ; elle lui est consacrée (Lévitique
27 :30- 32). Et l'éternel décidait à qui elle devrait être donnée. Dans la
dispensation de la loi, l'Éternel avait donné des ordres au sujet de la
dîme et sa répartition était connue. Mais au temps de la grâce, rien n'est
dit clairement au sujet du don de la dîme. Cependant, une chose est
certaine, c'est que la dîme ne doit pas être confondue avec le droit
du prédicateur de l'Évangile (1 Corinthiens 9 : 18 ; 1 Corinthiens 9 :
9 -12).

En effet, en 1 Corinthiens 9 : 14, le Seigneur a édicté un principe clair


qui dit ceci :

« Le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l'Évangile de vivre


de l'Évangile ».
Selon l'enseignement de l'apôtre Paul dans 1 Corinthiens 9 :7-18, le
prédicateur de l'Évangile doit pouvoir vivre de l'Évangile. Et c'est ceux
qui jouissent de la prédication qui sont tenus de soutenir
matériellement le prédicateur. C'est le droit du prédicateur (1
Corinthiens 9 : 18). Toutefois, ce droit n'est pas exigible. Comme Paul,
le prédicateur peut renoncer à ce droit (1 corinthiens 9 : 18) et travailler
de ses propres mains (2 Thessaloniciens 3 : 8- 9) pour n’être à la charge
de personne.
Quant aux croyants, ils sont exhortés à donner libéralement, sans
contrainte, mais avec bon cœur et avec joie (2 Corinthiens 9 : 6- 7).
57
En outre, un prédicateur ne saurait recevoir un salaire des hommes
pour le service qu'il accomplit pour le Seigneur. Car, les pasteurs, les
docteurs, les évangélistes, les Prophètes, et les dons de guérison et tout
autre don ou capacité spirituels procèdent de Dieu. Et s’ils ont reçu ce
qu'ils ont, c'est pour être mis au service des autres sans contrepartie.
Car, si on a reçu gratuitement, on donne gratuitement (Mathieu 10 : 8).

En résumé, nous disons que tous les prédicateurs de l'Évangile ont un


droit de prédicateur reconnu par la Parole de Dieu, mais non exigible.
Par ailleurs, il est aussi clair dans la Bible que la dîme appartient à Dieu
et qu'il la donne à qui Il veut. Or, sous la grâce, Dieu n'a pas donné des
ordres explicites concernant la gestion de la dîme. On peut donc
s'inspirer des commandements de la loi sur la dîme et la liberté de
l'Esprit de Dieu en nous pour régler la question.

La gestion de la dîme sous la grâce.


Nous avons démontré, plus haut, que la dîme, au temps de la grâce,
continue d'être donnée au Seigneur. Si, par l'Esprit du Seigneur je suis
conduit à donner ma dîme aux prédicateurs de l'Évangile, alors je fais
bien. Mais, si l’Esprit me convainc de la donner aux pauvres, aux
orphelins, aux veuves ou aux étrangers en situation précaire, alors c'est
encore mieux. Ou encore, l’Esprit peut me convaincre d'acheter avec
ma dime des bibles pour les distribuer. Aujourd'hui, le principe qui
doit guider le chrétien pour donner sa dîme, c'est le principe de la
conduite de l’Esprit.
Pour finir, nous dirons que, la dîme est toujours d'actualité mais elle
ne doit pas être reversée exclusivement aux guides religieux qui
s'engraissent pendant que des fidèles sont dans le dénuement total.
Oui! La dîme appartient à Dieu et cela lui est consacré. Selon que son
Esprit nous conduit à donner la dîme, nous agirons ainsi, car nous
sommes sous la grâce. Les prédicateurs de l'Évangile (Pasteurs,
58
docteurs, prophètes, apôtres, évangélistes, et tout autre don spirituel)
doivent vivre de l'Évangile, d'après les ordres du Seigneur. Ils ont donc
un droit de prédicateur de l'Évangile. Ainsi, tout chrétien qui bénéficie
des services ou des soins d'un prédicateur de l'Évangile, doit soutenir
par ses biens matériels celui-ci. Voilà ce qui peut être dit au sujet de la
dîme.
Abordons maintenant le sujet important de l’enlèvement de l’Eglise.

9. La vérité sur l'enlèvement de l'Église.

Pour ce qui concerne l'enlèvement de l'Église, trois doctrines


s'affrontent. Il y a les prétribulationnistes, les tribulationnistes et les
post tribulationnistes.
Les premiers soutiennent que l'enlèvement se situe avant la grande
tribulation alors que les tribulationnistes affirment qu'il aura lieu
pendant les tribulations. À l'opposé de ceux-ci et de ceux-là, les post
tribulationnistes défendent l’idée que l'enlèvement de l'Église se fera
après la grande tribulation exercée par l'Antichrist. Où se trouve donc
la vérité ? Que nous enseignent les Saintes Ecritures sur cet évènement
inédit et mondial qui arrive?

Pour ne pas verser dans la controverse, nous allons garder, au cours de


notre étude, le principe selon lequel tout doit être écrit.

En effet, plusieurs passages des Ecritures parlent de l'enlèvement.


L'enlèvement de l'Église, pour ceux qui ne le sauraient pas, aura lieu
quand Jésus-Christ reviendra pour son église. En effet, en Jean 14 : 1-
3, Il a fait la promesse à ses disciples qu'il reviendrait, après qu’il ait
préparé des places au ciel, pour les prendre auprès de Lui, afin que là

59
où Il est, eux, ils y soient aussi (Jean 14 : 3). C'est la seconde venue
de Jésus pour prendre ses disciples auprès de lui qui constitue
l'enlèvement de l'Église.

Les textes bibliques de base qui exposent clairement le déroulement


des événements des derniers temps sont consignés dans les évangiles.
En Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21, le Seigneur Jésus lui-même décrit,
à la demande de ses disciples, les événements de la fin des temps et les
signes de son avènement.

Il ressort de l'examen minutieux des différents chapitres des évangiles


susmentionnés que, selon l'ordre chronologique des événements
décrits, la venue de Christ se situe après la grande tribulation. Lisons à
ce propos Matthieu 24 :27- 31 et Marc 13 :23- 27.
Matthieu 24 :27 -31 « Car comme l’éclair sort de l’orient et apparaît
jusqu’à l’occident, ainsi sera la venue du fils de l’homme. Car, où que
soit le corps mort, là s’assembleront les aigles. Et aussitôt après la
tribulation de ces jours-là, le soleil sera obscurci, et la lune ne
donnera pas sa lumière, et les étoiles tomberont du ciel, et les
puissances des cieux seront ébranlées. Et alors paraîtra le signe du fils
de l’homme dans le ciel : et alors toutes les tribus de la terre se
lamenteront et verront le fils de l’homme venant sur les nuées du ciel,
avec puissance et une grande gloire. Et il enverra ses anges avec un
grand son de trompette ; et ils rassembleront ses élus des quatre vents,
depuis l’un des bouts du ciel jusqu’à l’autre bout ».

Marc 13 :23- 27 « Mais vous, soyez sur vos gardes ! Voici, je vous ai
tout dit à l’avance. Mais en ces jours-là, après cette tribulation, le
soleil sera obscurci, et la lune ne donnera pas sa lumière, et les étoiles
du ciel tomberont, et les puissances qui sont dans les cieux seront
ébranlées. Et alors ils verront le fils de l’homme venant sur les nuées
avec une grande puissance et avec gloire : et alors il enverra ses
60
anges, et il rassemblera ses élus des quatre vents, depuis le bout de la
terre jusqu’au bout du ciel ».
Il est donc clair, après l'examen de ces passages, que la venue de Jésus
pour enlever son Eglise se fera après la grande tribulation. Nous en
avons pour preuve écrite les passages suivants :

« Et aussitôt après les tribulations de ces jours-là…….du ciel jusqu'à


l'autre bout » (Matthieu 24 :29 -31) et encore « Mais en ce jour-là,
après cette tribulation.... Et il rassemblera ses élus des quatre vents,
depuis le bout de la terre jusqu'au bout du ciel » (Marc 13 : 24- 27).

Par ailleurs, une autre particularité de cet événement est qu'il se


fera de manière publique et visible, en sorte que tous les habitants
de la terre verront le Fils de l'homme à sa venue.
Lisons quelques versets sur cette réalité.

Mathieu 24 : 30 « Et alors paraîtra le signe du fils de l’homme dans


le ciel : et alors toutes les tribus de la terre se lamenteront et verront
le fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec puissance et une
grande gloire »

Marc 13 :26 « Et alors ils verront le fils de l’homme venant sur les
nuées avec une grande puissance et avec gloire »

Luc 21 : 27 « Et alors on verra le fils de l’homme venant sur une nuée


avec puissance et une grande gloire ».

Apocalypse 1 : 7 «Voici, il vient avec les nuées, et tout œil le verra, et


ceux qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à
cause de lui. Oui, amen ! »

Nous concluons que, selon les propos du Seigneur Jésus, l'enlèvement


61
des élus est prévu pour avoir lieu après la grande tribulation. Et qu'en
plus, ce sera un événement public et visible de tous. Qui donc pourrait
contredire le Seigneur sur ce qu'il fera lui-même? Personne! Que donc
ceux qui ont de l'intelligence pour comprendre comprennent!

Si l'enlèvement doit avoir lieu après la grande tribulation selon le


Seigneur, comment comprendre alors certains versets qui semblent
dire que les chrétiens ne sont pas destinés à la colère, donc
probablement pas à la grande tribulation? N'y a-t-il pas ici
contradiction?
En effet, nous avons dans la Parole de Dieu, deux versets qui semblent
indiquer que les chrétiens ne seraient pas amenés à traverser les
tribulations. Ce sont les versets suivants :

1Thessaloniciens 5 : 9 «Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère,


mais à l’acquisition du salut par notre seigneur Jésus Christ, qui est
mort pour nous ».

Apocalypse 3 : 10 «Parce que tu as gardé la parole de ma patience,


moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la
terre habitée tout entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la
terre ».

Analysons ensemble ces deux versets. 1Thessaloniciens 5 : 9 nous


apprend que Dieu n'a pas destiné les chrétiens à la colère, mais à
l'acquisition du Salut. Le terme qui amène la confusion chez beaucoup,
c'est bien le mot colère. Que représente donc la colère de Dieu? Étant
destinée aux incrédules et aux infidèles, pouvons-nous dire que la
colère représente les tribulations? N'est-ce pas l'enfer qu’elle
représente en réalité? Qu'est-ce qui est donc écrit?
En lisant Jean 3 : 36, on observe qu'à la vie éternelle pour le croyant,
on oppose la colère de Dieu pour l'incrédule. Celui-ci n'ayant pas la
62
vie, c'est donc la mort éternelle qui est sa part. D'où, la colère de Dieu
correspond à la mort éternelle. Cela est encore confirmé par Romains
9 : 22. Car, en voulant montrer sa colère, Dieu à supporter avec une
grande patience des vases de colère, mais qu'Il dit formés pour la
perdition. Ceci révèle clairement que la colère de Dieu, c'est la
perdition.

Quoique le mot colère dans certains versets puisse signifier le


jugement de Dieu ou même les tribulations, dans 1Thessaloniciens
5 :9, il exprime clairement la mort éternelle ou la perdition. Par
conséquent, ce verset doit être compris ainsi : « Dieu n'a pas destiné
les chrétiens à la mort éternelle ou à la perdition, mais plutôt à la vie
éternelle ». Il n'a donc rien à voir avec les tribulations.

Il en est de même pour Apocalypse 3 :10 où le mot « garder » ne


signifie pas forcément « tenir hors » mais plutôt « protéger » ou
« conserver sous sa protection ». Noé a été gardé lors du déluge dans
l'arche, et donc l’a traversé sans dommage. Il peut en être de même
pour les chrétiens durant la grande tribulation. Apocalypse 3 : 10 ne
signifie pas absolument que l'église sera enlevée avant la grande
tribulation. Selon les dires du Seigneur en Mathieu 24, Marc 13 et Luc
21, les élus seront plutôt ôtés après les tribulations.

Toutefois, il y a lieu d'être prudent, car la Parole de Dieu est plus


profonde que ce que nous pouvons comprendre. Certes, l'enlèvement
des chrétiens aura lieu après la grande tribulation, mais la Parole nous
montre deux groupes de chrétiens en Matthieu 25. Il y a, d’une part,
les chrétiens fidèles représentés par les vierges sages et, d’autre part,
les chrétiens tièdes et endormis symbolisés par les vierges folles.
Lequel des groupes de chrétiens est concerné par l'enlèvement situé
après la grande tribulation?

63
La réponse à la question ci-dessus passe d'abord par l'analyse du livre
de l'Apocalypse afin de repérer les deux groupes de croyants
précédemment mentionnés.

Intéressons-nous avant tout à la grande tribulation. Elle correspond aux


périodes de grandes persécutions et de souffrances tant bien de
chrétiens que des Juifs lors du règne de l'Antéchrist. Dans la Parole de
Dieu, elle coïncide avec l'ouverture des sceaux en Apocalypse 6. C'est
après cela que va se manifester la grande colère de Dieu contre le
monde impie (Apocalypse 6 : 16- 17 ; Ésaïe 13 :9- 16). Mais, avant la
manifestation du jour de l'Éternel ou jour de colère et de fureur, l'Eglise
sera enlevée. Et l'enlèvement de l'Église est exposé au chapitre 7 du
livre de l'Apocalypse.

La lecture et l'examen de ce chapitre permet de réaliser que deux types


d'enlèvement auront lieu. Le premier concerne les 144000 élus, scellés
du sceau du Dieu vivant (Apocalypse 7 : 2- 8, Apocalypse 14 : 3- 4).
Ceux-ci ne sont pas soumis à la grande tribulation. Or, Ce n'est pas le
cas pour le deuxième groupe d'enlevés qui, comme nous le voyons en
Apocalypse 7 : 9-17, viennent de la grande tribulation et qui ont lavé
leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau (Apocalypse
7 : 14).

En réponse à la question précédente, nous concluons, après l'examen


de quelques versets du livre de l'Apocalypse, que l'enlèvement qui se
fait après la grande tribulation concerne les chrétiens tièdes et
endormis qualifiés de vierges folles. Ce sont effectivement des
chrétiens qui n'ont pas assez d'huile dans leur lampe pour être ôtés au
premier enlèvement. C'est pourquoi, ils doivent passer par la
tribulation pour affermir leur foi et se décider à faire le choix pour
Jésus-Christ, en marchant fermement avec lui.

64
Quant au premier groupe de chrétiens fidèles et fermes dans la foi, les
vierges sages, ils représentent les 144000 élus du chapitre 7 de
l'Apocalypse, mais aussi du chapitre 14 du même livre, du verset 1 à
5. Nous apprenons dans ce chapitre 14 que ces élus ayant le sceau de
Dieu au front, sont ceux qui « ont été achetés d'entre les hommes, des
prémices à Dieu et à l'agneau » (verset 4), et qui, d'ailleurs, ont été
achetés de la terre (verset 3). Tout ceci révèle que les 144000 scellés
sont les premiers à être ôtés de la terre dans un premier enlèvement.

De plus, comme nous l’avons montré par les versets 1 à 5 du chapitre


14 du livre de l’Apocalypse que les vierges sages seront d’abord
enlevées, nous le confirmons par le chapitre 25 du livre de Matthieu.
En effet, il est dit que les vierges sages qui attendaient l’époux ont été
emmenées dans la chambre de noces. Nous avons là la preuve de
l’enlèvement du premier groupe de croyants qui ne sont pas appelés à
passer par la tribulation. Dans quel but sont-ils ôtés en premier lieu?
Certainement pour servir Dieu au profit des hommes, car en effet, ces
prémices pour Dieu sont qualifiés de serviteurs ou esclaves
(Apocalypse 7 : 3). Or, on est esclave ou serviteur, comme Paul ou
Pierre ou d'autres apôtres aiment à s’appeler, pour être au service de
Dieu au profit des hommes. Quand le seront-ils ? Ces 144000 élus
seront probablement au service des hommes pendant la grande
tribulation, car c’est à cette période que l’humanité aura plus besoin
d’aide.
De tout ce qui a été dit, nous concluons que le véritable enlèvement
dont parle la Parole de Dieu (en 1Thessaloniciens 4 : 15- 17 ; 1
Corinthiens 15 : 51- 52 ; Matthieu 24 : 29-31 ; Luc 21 : 27 ; Marc 13 :
24-27) est un événement public et visible de tous (Apocalypse 1 :7 ;
Matthieu 24 ; Marc 13) qui se produit après la grande tribulation
(Matthieu 24 ; Marc 13 ; Luc 21). Les doctrines qui soutiennent le
contraire donnent de fausses assurances aux chrétiens et constituent un
65
obstacle à leur réveil spirituel. Car, à défaut de s’être préparés
spirituellement, moralement et physiquement pour les temps difficiles
à venir, plusieurs croyants renieront leur foi en ces temps-là.
Préparons-nous donc afin de pouvoir résister à l'ennemi et de demeurer
ferme en Jésus-Christ.

10. La vérité sur l'état des morts et sur l'enfer.

Dans la chrétienté, deux doctrines sur l'état des morts s'affrontent. La


première doctrine, et de loin la plus répandue, enseigne que les âmes
de ceux qui sont morts séjournent actuellement en enfer, dans un lieu
de souffrance, en attendant le jugement dernier. Or, les tenants de la
seconde doctrine chrétienne soutiennent que les morts n'ont aucun
souvenir, aucune conscience et qu'ils dorment. Leurs âmes ne
peuvent être, selon eux, dans un endroit de souffrance, car elles sont
inconscientes. Laquelle des deux doctrines enseigne- t-elle la vérité?
En explorant la Parole de Dieu, nous tenterons de répondre à cette
question tout en mettant en exergue ce qui est écrit.

L’une des solutions aux problèmes qui opposent les deux doctrines sur
l'état des morts est la conception de la mort. Oui! Qu'est-ce que la
mort ? La mort est-elle la cessation de la vie, ou bien, est-elle la
séparation de l'âme d'avec le corps?

En effet, la définition de la mort en tant que séparation de l'âme


éternelle d'avec le corps n'est pas documentée dans la Parole de Dieu.
Aucun verset biblique n'enseigne clairement dans aucun passage que
la mort d'une personne est la séparation de son âme d’avec le corps. En
revanche, plusieurs versets de la Bible suggèrent que la mort contraste

66
avec la vie éternelle, et par conséquent, elle peut signifier la cessation
de la vie. Examinons donc ces versets.
Proverbe 11 :19 « Comme la justice [tend] à la vie, celui qui poursuit
le mal [tend] à sa mort »

Jean 3 :16 « Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils
unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la
vie éternelle ».

Jean 3 : 36 « Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit


au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui ».

Jean 5 :24 « En vérité, en vérité, je vous dis que celui qui entend ma
parole, et qui croit celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient
pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie ».

Romains 6 :23 «Car les gages du péché, c’est la mort ; mais le don de
grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le christ Jésus, notre
Seigneur ».

Romains 8 :13 « car si vous vivez selon [la] chair, vous mourrez ;
mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous
vivrez ».

L’analyse de l'ensemble des versets ci-dessus révèle que la vie


éternelle est mise en opposition avec la mort ; ce qui peut signifier que
la mort est la fin de la vie. Autrement, si l’âme d'une personne morte
se sépare du corps et continue de vivre, peut-on dire que cette
personne-là est vraiment morte? À mon avis, non!
Toutefois, continuons à sonder les écritures pour confirmer notre thèse.
En effet, l'étude d'un certain nombre de versets ci-dessous permet de
déduire que les morts n'ont aucun souvenir, aucune conscience mais
qu’ils dorment. Les versets bibliques qui témoignent de cette réalité
67
sont fort nombreux : Genèse 3 :19 ; Ecclésiaste 9 : 5- 6 ; Psaume 6 : 5 ;
Psaume 88 :5 ; Daniel 12 : 2 ; Jean 11 : 11- 14 ; 1 Corinthiens 15 : 6 ;
1 Corinthiens 15 :18- 21 ; 1 Thessaloniciens 4 : 13- 14.

Par ailleurs, nous apprenons à partir de certains versets que, à la mort,


le corps retourne à la poussière, et l'esprit, le souffle de vie que Dieu a
donné à tous les hommes, retourne à lui. Quant à l'âme, qui est ce que
nous sommes, elle meurt et dort jusqu'au moment de la résurrection. Il
faut tout de même rappeler que l'homme est le produit de l'action du
souffle de vie de Dieu dans le corps. C'est là que l'homme devint une
âme vivante (Genèse 2:7). Les différents versets de la Bible qui
enseignent que l’esprit retourne à Dieu à la mort sont: Genèse 3 : 19 ;
Ecclésiaste 12 : 6-7 ; Psaume 146 : 4 ; Daniel 12 :2 ; Job 34 : 14-15 ;
Luc 23 :46 ; Actes 7 : 59.

Du reste, s'il est reconnu que les âmes de ceux qui sont mort dorment,
les Saintes Écritures affirment que ceux qui dorment dans la tombe
ressusciteront au dernier jour. Il n'est donc pas dit que ces âmes sont
en souffrance dans un quelconque lieu mais plutôt qu’elles dorment.
Lisons ces versets : Jean 5 :25 ; Jean 6 : 54 ; Actes 12 : 15 ; 1
Corinthiens 15 : 51- 54 ; Jean 11 : 21-26 ; Apocalypse 20 : 4- 6 ;
Apocalypse 6 :9- 11

Toutefois, de nombreux versets sont utilisés pour justifier l'enfer et les


tourments éternels. Et la doctrine qui soutient que les âmes des morts
séjournent actuellement en enfer, soutient également qu’au jugement
dernier, ces mêmes âmes seront tourmentées éternellement dans le lac
de feu. Le premier groupe de versets utilisés pour étayer cette thèse
est :
Ésaïe 51 : 8 « car la teigne les rongera comme un vêtement, et le ver
les rongera comme de la laine ; mais ma justice sera à toujours, et
mon salut, de génération en génération ».
68
Ésaïe 66 :24 « 24 Et ils sortiront, et verront les cadavres des hommes
qui se sont rebellés contre moi ; car leur ver ne mourra pas, et leur feu
ne s’éteindra pas, et ils seront en horreur à toute chair ».

Marc 9 : 47- 48 « Et si ton œil est pour toi une occasion de chute,
arrache-le : il vaut mieux pour toi d’entrer dans le royaume de Dieu,
n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne
de feu, là où leur ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas ».

Luc 16 : 23-24 « Et, en Hadès, levant ses yeux, comme il était dans
les tourments, il voit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Et
s’écriant, il dit : Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare, afin
qu’il trempe dans l’eau le bout de son doigt, et qu’il rafraîchisse ma
langue, car je suis tourmenté dans cette flamme. »
L’analyse minutieuse des versets susmentionnés fait état de ce que le
ver lors du Jugement ne meurt pas et que le feu ne s'éteint pas. C'est ce
qui, selon c'est un groupe de chrétiens, conduit à dire que les peines ou
les souffrances sont éternelles.

En réponse à ceci, on peut affirmer avec certitude que le ver dévorant


qui ne meurt pas ou le feu qui ne s'éteint pas ne parle pas explicitement
de l'âme du condamné. Le ver et le feu sont les moyens de la punition.
Le ver dévorant accomplira son but qui est de tout dévorer. Le feu
dévorant ne cessera pas de brûler jusqu'à ce que ce qu'il brûle cesse
d'être. On peut affirmer que la punition éternelle c'est donc
l’annihilation, comme cela est exprimé dans Mathieu 25 :46 et 2
Thessaloniciens 1 : 9.

En Matthieu 24 :46, on oppose aux tourments éternels, la vie éternelle.


Ceci implique que ces tourments éternels représentent la mort
éternelle, c'est-à-dire, la cessation définitive de la vie. De même, 2
Thessaloniciens 1 :9 véhicule l'idée de la mort éternelle en employant
69
les expressions de « destruction éternelle ». Celle-ci est
l'anéantissement éternel.
Cependant, il est possible d'interpréter les versets susmentionnés et
ceux ci-dessous en disant que c'est le châtiment de la damnation qui
est éternel, mais que ceux qui sont damnés ne le sont pas. Les
versets suivants confirment cette thèse : Jude 1: 7 ; Apocalypse 14 :
11.

De plus, le Seigneur Jésus lui-même met en garde les hommes en leur


demandant de craindre Dieu plutôt que les hommes. En effet, l'homme
ne peut que tuer le corps et non l'âme alors que Dieu peut faire périr
l'âme et le corps dans l'enfer (Mathieu 10 : 28).

A côté de cela, on a l'un des passages de la Bible les plus évoqués pour
soutenir la thèse des âmes en enfer en attendant le dernier jugement et
l'éternité des peines. Ce passage est la parabole de l'homme riche et du
pauvre Lazare (Luc 16 :19 -31). Au fait, pouvons-nous utiliser cette
parabole pour déduire la doctrine de l'enfer? Absolument pas! Parce
qu'on a une parabole. Et la parabole de l'homme riche et de Lazare ne
peut être employée littéralement et ne saurait justifier la doctrine des
tourments éternels. Si tel est le cas, elle ne devrait pas contredire les
versets déjà cités de l'ancien et du Nouveau Testament. Par
conséquent, cette parabole ne traite pas de la question de l'éternité des
peines, ni du bannissement à l'enfer en attendant le jugement dernier.

En définitive, il ressort de l'analyse de l'état des morts que les morts


n'ont aucun souvenir, aucune conscience mais ils dorment. Et que par
ailleurs, les hommes ne sauraient être dans un lieu de souffrance (ou
en enfer) dans l'attente du jugement dernier. De plus, la Parole de Dieu
enseigne que les peines de souffrance des damnés, ceux qui vont à la
70
perdition éternelle, ne sont pas éternelles mais que c'est plutôt le
châtiment de la damnation qui est éternel. Il n'est donc pas possible
pour des damnés de vivre éternellement, même dans la souffrance,
sinon ils ne seraient pas morts.

Que dire de la doctrine de l'enfer et des Tourments éternels? N'a-t-elle


pas été conçue pour dévoyer la miséricorde et la pitié de Dieu?

En effet, dans la doctrine de l'enfer et des tourments éternels, quel fruit


est porté ? Est-ce l'amour? La joie? La paix? La patience? La bonté?
La douceur? La pitié? Si donc, elle n'a aucun fruit selon l'Esprit de
Dieu, de quel esprit cette doctrine provient-elle et sur quel fondement
est-elle construite? Que celui qui a des oreilles entendent ce qui est dit.

11. La vérité sur l'autorité du croyant et les dons


miraculeux.

Plusieurs organisations religieuses chrétiennes réfutent les dons


miraculeux et l'autorité du croyant pour chasser les démons. Pour elles,
les miracles étaient nécessaires pour attester l'origine divine de la
Parole de Dieu quand elle n'était pas connue. Maintenant qu’elle est
répandue, les signes miraculeux, selon ces organisations, n'ont plus de
raison d'être et sont, par conséquent, éteints.

Certaines organisations soutiennent, par contre, la thèse que les


miracles sont données pour ouvrir de nouvelles dispensations. Mais,
après un certain temps, il n'est donc plus nécessaire, pour ces
organisations, que les miracles continuent.

71
D'autres organisations chrétiennes combattent aussi l'idée qu'un
chrétien est habilité à chasser un démon par la puissance du nom de
Jésus. Elles soutiennent que seuls les apôtres avaient cette autorité.

À l'opposé de toutes ces organisations, il en existe d'autres qui non


seulement soutiennent le contraire des enseignements défendus ci-
dessus, mais aussi et surtout expérimentent la réalité des dons
miraculeux et l'autorité de chasser les démons.

Toutes ces doctrines contradictoires sur les dons miraculeux et


l'autorité du croyant trouvent-elles leur fondement dans la Parole de
Dieu?

Explorons donc la parole pour connaître la vérité, car seule la vérité


affranchit. Que dit l'Ecriture sur les dons miraculeux?

Les dons miraculeux font partie des dons spirituels recensés en 1


Corinthiens 12 : 7- 10. Un don spirituel est une manifestation de
l'Esprit Saint dans un croyant en vue de l'utilité (1 Corinthiens 12 : 7).
La question que tout le monde se pose au sujet des dons spirituels est
celle-ci : Les dons spirituels ont-ils cessé de nos jours? Absolument
pas! Sinon, tous les dons spirituels se seraient éteints. Ainsi, si les dons
avaient cessé, il n'y aurait plus de nos jours la parole de Sagesse, ni la
parole de connaissance, ni la foi, ni le discernement des esprits, ni
encore moins la prophétie.

Or tous ces dons existent de nos jours et ce serait insensé de nier leur
existence. Par conséquent, si on admet que la Parole de Sagesse, la foi,
le discernement des esprits et même la prophétie continuent d'exister,
pourquoi alors il n'y aurait-il plus de dons de miracle ou de guérison,
ou encore de parler en langue puisque ces dons font partie des neuf
dons de 1 Corinthiens 12 :8- 10 ?

72
D’ailleurs, il n’est écrit nulle part dans la Parole de Dieu que des dons
viendraient à cesser. Au contraire, il est plutôt dit en 1 Corinthiens 13 :
8- 10 que c'est avec la venue de Christ, celui qui est parfait, que les
prophéties prendront fin, les langues cesseront et la connaissance
disparaîtra, car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en
partie actuellement. Ainsi, on ne peut donc pas affirmer que certains
dons spirituels ont cessé alors que d'autres continuent d'exister.

Toutefois, il y a lieu d'être prudent avec les dons spirituels y compris


la guérison, car beaucoup de faux serviteurs de Dieu excellent dans
l'art de séduire, même les croyants, avec les faux dons miraculeux
qu'ils exercent. Le monde, et surtout le milieu de la chrétienté est
rempli de beaucoup de séducteurs. Le discernement spirituel est donc
nécessaire ; il faut alors éprouver tout esprit (1 Jean 4 : 1).

Intéressons-nous maintenant à l'autorité du croyant en Christ. La


préoccupation concernant ce sujet est celle-ci : devons-nous prier pour
demander à Jésus de chasser un esprit malin ou bien devons-nous le
faire nous-même? Pour qu’un croyant puisse chasser un démon, il
faudrait évidemment qu'il ait reçu le pouvoir du seigneur de le faire.
Le Seigneur a-t-il donné l'autorité aux croyants de chasser les démons?
A-t-il encore donné l'autorité de guérir toute maladie?

Avant de répondre à toutes ces questions, tentons de définir d'abord la


notion d'autorité. En fait, l'autorité, c'est la capacité de commander
et de se faire obéir. Le chrétien a-t-il vraiment reçu cette capacité-là?
Examinons les Saintes Ecritures pour s'en assurer. Lisons les versets
suivants :

Matthieu 28 : 18 « Et Jésus, s’approchant, leur parla, disant : Toute


autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ».

73
Mathieu 10 : 1 « Et ayant appelé ses douze disciples, il leur donna
autorité sur les esprits immondes pour les chasser, et pour guérir toute
maladie et toute langueur. »

Luc 10 :19 « Voici, je vous donne l’autorité de marcher sur les


serpents et sur les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et
rien ne vous nuira ;

Marc 16 : 15-18 « Et il leur dit : Allez dans tout le monde, et prêchez


l’évangile à toute la création. Celui qui aura cru et qui aura été baptisé
sera sauvé ; et celui qui n’aura pas cru sera condamné. Et ce sont ici
les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom ils
chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils
prendront des serpents ; et quand ils auront bu quelque chose de
mortel, cela ne leur nuira point ; ils imposeront les mains aux infirmes,
et ceux-ci se porteront bien. »

En examinant ces versets, il apparaît en Mathieu 28 :18 que le Seigneur


Jésus a reçu du Père toute autorité dans les cieux et sur la terre, il est
donc en mesure de la léguer à ses disciples. C’est ce que confirment
les versets 1 de Mathieu 10 et 19 de Luc 10. Dans ces deux versets,
les disciples reçoivent du Seigneur l'autorité de marcher sur les esprits
démoniaques et de les chasser au nom de Jésus. Mais ici, certaines
personnes rétorquent que c'est aux douze disciples, apôtres de Jésus,
que l'autorité a été donnée. Cette affirmation est vrai en Mathieu 10 :1.
Cependant en Luc 10 :17-19, il n'est plus question des douze apôtres
mais de soixante-dix disciples qui ont reçus l'autorité.

Ce cercle de disciples s’élargit en Marc 16 : 15-18. En effet, après sa


mort et sa résurrection, le Seigneur Jésus confirme l'autorité qu’il a
donnée à ses disciples, non seulement aux apôtres, mais aussi à tous
ceux qui croiront en l’évangile. Car, il est écrit aux versets 17 et 18 de

74
Marc 16 que les signes qui accompagneront ceux qui auront cru se
manifesteront ainsi:
« En mon nom [Jésus] ils chasseront les démons ; ils parleront de
nouvelles langues ; ils prendront des serpents ; et quand ils auront bu
quelque chose de mortel, cela ne leur nuira point ; ils imposeront les
mains aux infirmes, et ceux-ci se porteront bien. »

En somme, il apparaît dans les Écritures que le Seigneur Jésus, ayant


reçu de Dieu toute autorité (Mathieu 28 :18) dans les cieux et sur la
terre, a légué cette autorité aux croyants chrétiens (Luc 10 :19) pour
agir en son nom (Marc 16 : 15-18). Avec cette autorité, les croyants
reçoivent une arme supplémentaire, outre la fermeté dans la foi
(1Pierre 5:8-9), pour résister à l'ennemi, mais aussi pour guérir les
malades en leur imposant les mains (Marc 16 : 17- 18). Qu’on ne nous
dise plus que le chrétien n'a pas l'autorité nécessaire pour chasser les
démons! Nous l’avons en Jésus-Christ. En plus de cela, il n’est pas
également nécessaire de prier le Seigneur Jésus pour qu'il chasse un
démon, car il nous a déjà octroyé l'autorité de le faire.

Du reste, on retient que les dons miraculeux continuent, selon les


Ecritures, de se manifester et qu'aucune disposition de ces Ecritures ne
permet d'affirmer qu'ils sont éteints. Et, il n'est non plus écrit que ces
dons sont donnés pour ouvrir de nouvelles dispensations et qu'après
quoi ils cesseront. Evitons donc les raisonnements déductifs qui nous
induisent en erreur !

12. La vérité sur la matrice ou le voile qui couvre le


monde.

75
Le Seigneur Jésus a dit dans l'évangile de Jean au verset 12 du chapitre
8 ceci: « moi, je suis la lumière du monde, celui qui me suit ne
marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »
Comprenons-nous les paroles de Jésus ? Comprenons-nous qu'une
épaisse couche de ténèbres enveloppe le monde et qu'elle nous
empêche de voir la réalité? Savez-vous que, vous vous laissez
envelopper chaque jour un peu plus par ces ténèbres et qu'elles vous
couvrent comme un linceul noir pour la mort éternelle ? Non.
Beaucoup de personnes ne savent pas grand-chose de ces ténèbres
parce qu'elles sont subtiles. Elles sont comme un voile sur notre esprit.
Ce voile, c'est ce qu'on peut appeler la matrice.

Qu’est-ce que la matrice?


La matrice, c'est simplement le voile placé par Satan sur notre esprit,
qui nous cache la réalité et nous empêche de discerner l'essentiel. C'est,
en fait, le système conçu par l'ennemi, qui enferme les gens dans une
fausse réalité ou une réalité virtuelle, un monde imaginaire.
La matrice est comme un homme et son reflet dans un miroir. Le reflet
reproduit exactement tout ce que l'homme fait, mais, il n'est pas la
réalité. Le réel, c'est l'homme devant le miroir, et la matrice, c'est le
miroir et le reflet dans le miroir.

Pour être plus clair, nous dirons simplement que le réel, c'est Dieu, le
royaume de Dieu, le Fils de Dieu Jésus Christ en qui il y a la vie
éternelle, le bien, la Parole de Dieu qui est la vérité, sa relation avec
Dieu et son fils, etc. Mais, le miroir et le reflet dans le miroir
constituent les composantes de la matrice qui nous cachent le réel.
Quelques composantes de la matrice
Les éléments ou composantes de la matrice sont nombreux, et ce sont
eux qui forment une épaisse barrière entre l'homme et le réel. Ils sont
76
destinés à prendre le contrôle total de l'homme (esprit, âme et corps) et
de préparer la venue de l'Antéchrist et du faux prophète.
Présentons, sous forme schématique, la matrice avec quelques-unes de
ses composantes.

La
Les réseaux
technologie
sociaux
5G La puce
RFID – le
La religion chiffre 666
Les medias
et internet
Organisations
terroristes
La
Le système technologie
Organisations de la holographiqu
internationale e
matrice
s
Le réseau
HAARP
Industries
alimentaires et
pharmaceutiques Industries
du
Organisations Neom – divertisse-
de recherches cité
et technologi ment
aérospatiales que

77
Les composantes de la matrice et leurs facettes cachées
La matrice est un système antichrist dans lequel la séduction est le
puissant instrument utilisé pour enfermer les peuples dans une réalité
virtuelle. Par conséquent, les composantes de cette matrice présentent
des facettes cachées qui ne sont pas connues des populations.
Analysons les composantes de la matrice et leurs facettes cachées.

1- La technologie
La technologie est le moyen le plus puissant utilisé par la matrice pour
parvenir à son but: tromper, séduire, égarer les populations en les
éloignant le plus possible de leur créateur.
La technologie déployée dans la matrice recouvre divers domaines
avec des buts spécifiques.

- La technologie 5G: après la 2G, la 3G et la 4G, la 5G est en train de


se mettre en place. La 5G, c'est la nouvelle génération des réseaux
mobiles, qui permet la transmission et la réception de grandes quantités
de données en quelques fractions de seconde. Ainsi, avec l’internet
très haut débit, il sera possible d'interconnecter toute chose, et cela
semble faciliter la vie. Mais au-delà de ce qui est présenté, il faut en
réalité comprendre que la 5G présente de graves dangers pour les
populations. En effet, la 5G utilise des ondes millimétriques qui
peuvent impacter négativement la santé physique, psychologique et
spirituel des humains, affecter mortellement les animaux et les
plantes. De plus, elle ouvre la voie à la dictature de la surveillance, car
elle permet de mettre tout sous contrôle et sous surveillance.

- La technologie RFID: c’est elle qui est utilisée dans la puce


78
électronique RFID qui est implantée actuellement dans la main droite
ou sur le front de ceux qui prennent la volontairement. On la présente
comme étant un moyen de simplifier la vie en permettant de réunir
toutes les informations sur l'état de santé et le compte bancaire de ceux
qui la prennent. On dit qu'elle permet aussi de faire des achats, ou de
vendre, ou d'avoir des accès à certains bâtiments et appareils , etc.

En réalité, la puce RFID, c’est une marque de la bête (Apocalypse 13 :


16-18) ; la technologie RFID permet de contrôler la pensée, l'esprit des
gens, de les géolocaliser et d'espionner la vie des populations.

- La technologie holographique: le projet Blue Beam utilise la


technologie holographique pour la manipulation et la création de
réalité virtuelle. Par cette technologie, on peut, par exemple, faire
apparaître dans le ciel ou sur la terre des images ou des objets qui
paraissent vraiment réels, dans le but de séduire.

La technologie est utilisée dans bien d'autres domaines tels que le


climat (HAARP), pour le contrôler et l'utiliser comme une arme de
guerre, l’espace (NASA, ISIS), pour voiler certaines réalités du ciel et
tromper les peuples, etc.

La facette cachée de la technologie, c'est d'arriver à manipuler,


contrôler, espionner et géolocaliser les gens. Son but ultime consiste à
robotiser les hommes et à humaniser les robots en vue de créer une
seule race d'humanoïdes au service du diable.

2- Réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube, Instagram,


Messenger, etc.)
Ce sont de puissants outils de partage d'informations, de connaissance,
de vidéos, de documents et autres avec le reste du monde. La vérité est
que ce sont de puissants outils d'espionnage, de contrôle des esprits et
de captivité des populations. Si nous pouvons passer des heures
79
entières sur les réseaux sociaux, ce n'est pas fortuit, c'est parce qu'il
existe derrière ceux-ci une grande puissance de possession
démoniaque qui emprisonne les esprits.

3- La religion
La religion fait, hélas, partie des composantes les plus puissantes de la
matrice. C’est un moyen d'endoctrinement, d'ensorcellement,
d'envoutement et d'égarement des populations. Par la tromperie des
religions, une multitude de personnes est conduite loin du chemin de
la vie éternelle, vers la perdition. Pour Dieu, chacun est responsable de
chercher la vérité.

4- Les médias et internet


Les médias les plus influents sont entre les mains de Satan. Dans ces
médias, il n'y a que de la manipulation, et pour la plupart du temps, des
mensonges. Ils infestent l'esprit et l'âme des hommes par les
programmes qu’ils offrent. C'est un système conçu pour égarer,
influencer et modeler les mentalités des populations de ce monde.

5- Les industries du divertissement


Ces industries travaillent, en réalité, pour éloigner les populations de
Dieu par le divertissement, amener l'insouciance, modeler et
transformer à l'opposé des voies de Dieu la société.

6- Les industries alimentaires et pharmaceutiques


Beaucoup d’industries alimentaires et pharmaceutiques se trouvent
entre les mains des agents du diable. Plusieurs de ces industries
envoûtent et ensorcellent leurs produits. Certaines de ces industries
fabriquent même des aliments dégénérés dans le but d'affecter la santé
physique et spirituelle des populations et augmenter la mortalité.

80
7- Les organisations internationales
Qu'elles soient sociales, financières, sanitaires, commerciales,
alimentaires ou même dans l'éducation et la formation, ces
organisations travaillent, presque toutes, dans le but de contrôler et
dominer les nations et les masses populaires.

8 - Les organisations terroristes


Ce sont, pour la plupart, des organisations mises en place pour affaiblir
les nations, créer la peur au sein des populations et accomplir des
dessins politiques ou religieux malfaisants.

En conclusion, nous pouvons affirmer que la matrice dans laquelle les


êtres humains sont emprisonnés est comme un voile sur leur esprit, les
empêchant de voir la réalité. Dans cette matrice, les choses
matérielles, tangibles et périssables sont présentées comme étant
ce qui est réel ; et malheureusement, plusieurs personnes font de
cette réalité leur finalité.
Avoir une grande et belle maison n'est pas la vraie finalité ; se battre
pour avoir une position sociale élevée n'est que leurre ; avoir des
vêtements à la mode ou un véhicule de luxe ou encore des appareils de
haut de gamme, et quoi d’autres encore, n’est que tromperie et
séduction de la matrice. Celle-ci pousse les hommes à fixer les yeux
sur le monde et sa gloire, et à susciter la convoitise dans le cœur de
tous, cachant la vraie réalité.

C’est seulement quand l'Esprit de Dieu déchire l'enveloppe de la


matrice et nous ouvre les yeux, qu’on se rend alors compte de la
tromperie et de la séduction dans lesquelles nous sommes, et qu’on
réalise que, le réel, ce sont les choses éternelles et incorruptibles.
Au risque de nous répéter, nous dirons que le réel, c'est Dieu, son
81
royaume, son Fils Jésus-Christ et la vie éternelle qui se trouve en
lui, la Parole de Dieu, le bien, son intimité avec Jésus, etc.
Recherchez les choses spirituelles éternelles, c'est là l'essentiel. Et
ceux qui recherchent cet essentiel échappent au pouvoir de la
matrice.

13. La vérité sur l'idolâtrie

Le monde est idolâtre. Cela est bien connu. Mais, là où il y a le


paradoxe, c'est que le christianisme et les autres religions sont tombés
dans l'idolâtrie. Comment cela est-il possible ? Examinons les Saintes
Écritures pour nous rendre compte de l'ampleur de l'idolâtrie dans
laquelle sont plongées les religions.
L’idolâtrie, c'est l'adoration des idoles ; C'est encore le culte des faux
dieux. Au sens figuré, l'idolâtrie est l’amour excessif pour une
personne ou pour une chose. Avec cette définition, nous pouvons situer
les problèmes de l'idolâtrie à trois niveaux. Analysons le premier
niveau.

Adoration des idoles.


Est idolâtre celui qui adore des idoles. Celles-ci sont des figures ou des
statues représentant une divinité qui fait l'objet d'une adoration
religieuse.

Dans le christianisme, certains groupes religieux érigent des statues


ou des statuettes à l'effigie du Fils de Dieu ou de sa mère, et se
prosternent devant ses figures. Or, la Bible interdit formellement ces

82
pratiques. En Exode 20 :3 -5, nous pouvons lire cette interdiction
formulée par l'Eternel lui-même :
« Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point
d’image taillée, ni aucune ressemblance de ce qui est dans les cieux en
haut, et de ce qui est sur la terre en bas, et de ce qui est dans les eaux
au-dessous de la terre. Tu ne t’inclineras point devant elles, et tu ne
les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux,
qui visite l’iniquité des pères sur les fils, sur la troisième et sur la
quatrième [génération] de ceux qui me haïssent »

Si Dieu, lui-même, interdit de faire une image taillée le


représentant, car étant Esprit, pourquoi le ferons-nous pour son
Fils ou pour celle qui a été un instrument pour porter le Fils. Il n'y
a donc aucune raison de le faire. Par conséquent, tous les arguments
que peuvent donner des guides religieux pour justifier ce fait sont faux
et contraire à la volonté de Dieu. Refusons tout enseignement dès lors
qu'il est opposé à la parole écrite de Dieu. Car aussi, beaucoup d'esprits
d'erreur et de tromperie sévissent dans l'église.
En dehors du christianisme, beaucoup d'autres religions adorent des
idoles. Comment Dieu qui est Esprit et qui remplit tout l'espace de
l'univers physique et spirituel peut-il être représenté par une statue ?
Dieu est-il fait de bois? Est-il fait de pierres? L'homme peut-il porter
Dieu?

Mettre dans un coin de sa maison une statuette de pierre taillée, de bois


ou de métal et l’assimiler à une divinité ou à Dieu révèle l’égarement
spirituel de celui qui le fait. C'est insensé. La Parole de Dieu le dit
clairement en Esaïe 44 : 6 -20. Lisons Esaïe 44 :9- 20
« Ceux qui forment une image taillée sont tous un néant, et leurs
choses désirables ne sont d’aucun profit ; et ils en sont eux-mêmes les
83
témoins : ils ne voient pas, et ils ne connaissent pas, afin qu’ils soient
honteux. Qui a formé un dieu, ou fondu une image, qui n’est d’aucun
profit ? Voici, tous ses compagnons seront honteux, et les ouvriers ne
sont que des hommes. Qu’ils s’assemblent tous, qu’ils se tiennent là !
Qu’ils aient peur, qu’ils aient honte ensemble ! L’ouvrier en fer [a] un
ciseau, et il travaille avec des charbons ; il forme l’image avec des
marteaux, et la travaille avec son bras vigoureux ; mais il a faim et il
n’a pas de force ; il n’a pas bu d’eau, et il est las. Le sculpteur en bois
étend un cordeau ; il trace sa forme avec de la craie rouge, il la fait
avec des outils tranchants, et la trace avec un compas, et la fait selon
la figure d’un homme, selon la beauté de l’homme, pour qu’elle
demeure dans la maison. Il se coupe des cèdres, et il prend un rouvre
et un chêne ; il choisit parmi les arbres de la forêt. Il plante un pin, et
la pluie le fait croître. Et un homme l’aura pour en faire du feu, et il
en prend et s’en chauffe ; il l’allume aussi, et cuit du pain ; il en fait
aussi un dieu, et l’adore ; il en fait une image taillée, et se prosterne
devant elle. Il en brûle la moitié au feu ; avec la moitié il mange de la
chair, il cuit un rôti, et il est rassasié ; il a chaud aussi, et dit : Ha, ha !
Je me chauffe, je vois le feu ! Et avec le reste il fait un dieu, son image
taillée : il se prosterne devant elle et l’adore, et lui adresse sa prière,
et dit : Délivre-moi, car tu es mon dieu. Ils n’ont pas de connaissance
et ne comprennent pas ; car Il a couvert d’un enduit leurs yeux, en
sorte qu’ils ne voient pas, [et] leurs cœurs, en sorte qu’ils ne
comprennent pas. — Et on ne rentre pas en soi-même, et il n’y a pas
de connaissance, et il n’y a pas d’intelligence, pour dire : J’en ai brûlé
la moitié au feu, et encore, j’ai cuit du pain sur ses charbons, j’ai rôti
de la chair, et j’ai mangé ; et de ce qui reste, en ferai-je une
abomination ? Me prosternerai-je devant ce qui provient d’un arbre ?
Il se repaît de cendres ; un cœur abusé l’a détourné ; et il ne délivre
pas son âme, et ne dit pas : N’ai-je pas un mensonge dans ma main
droite ? »
84
En ce point, on retient que Dieu ne peut être représenté par une image
taillée, car il est Esprit et ne peut-être adoré qu’en esprit et en vérité
(Jean 4 : 23- 24). On commet donc un acte d'idolâtrie en se prosternant
devant n'importe quelle statuette.

A côté de cela, il existe une deuxième forme d'idolâtrie. C’est le culte


rendu aux faux dieux.

Culte des faux dieux.


Sans avoir de représentation d'images taillées devant soi, on peut
toutefois être idolâtre. En effet, lorsque le dieu que nous adorons
n'est pas le vrai, alors nous sommes dans l'idolâtrie. Il y a dans le
monde, maintes religions qui rendent des cultes à des faux dieux. Or,
seul le vrai Dieu doit être adoré. Tous ceux qui adorent, mais non selon
la connaissance du seul vrai Dieu, s’égarent. Ils sont idolâtres. La
chrétienté est tombée, en grande partie, dans l'idolâtrie, faute de
connaissance du vrai Dieu (Romains 10 : 2).

La réalité est que, derrière ces faux dieux, ce sont des démons qui se
cachent, de sorte qu’en adorant les faux dieux, ce sont des cultes qui
sont rendus à des démons.
Lisons 1 Corinthiens 10 : 19- 20 à ce sujet :

«Que dis-je donc ? Que ce qui est sacrifié à une idole soit quelque
chose ? Ou qu’une idole soit quelque chose ? [Non], mais que les
choses que les nations sacrifient, elles les sacrifient à des démons et
non pas à Dieu : or je ne veux pas que vous ayez communion avec les
démons ».

85
S'il existe autant de faux Dieu dans le monde, où se trouve alors le vrai
Dieu, celui qui a créé les cieux et la terre et tout ce qui existe?
Comment savoir que le Dieu qu’on sert est le véritable dieu?

Ces questions sont quelque peu difficiles à répondre si on ne se réfère


pas aux Saintes Ecritures. Dans la Bible, nous trouvons des réponses
aux questions ci-dessus.

Comment savoir que le Dieu que nous servons est le vrai ?


L’un des critères importants pour savoir que le Dieu que nous servons
est le véritable Dieu, consiste dans l'annonce et l'accomplissement des
choses à venir. En effet, il n'y a que Dieu seul qui contrôle toutes les
circonstances et tout le déroulement des choses futures. Que ce soit
prophétiques ou eschatologiques (en rapport avec la destinée de
l'homme avant et après la fin du monde) les événements qui se
déroulent sont tous sous le contrôle absolu du Dieu véritable. C'est
donc lui seul qui est en mesure d'annoncer dès le commencement
ce qui doit arriver et longtemps d'avance ce qui n'est pas encore
accompli (Ésaïe 46 : 9 – 10). Et c'est aussi sa seule volonté qui
s'accomplit (Ésaïe 46 : 10 – 11). Or, la Bible annonce plus que les
événements prophétiques et eschatologiques, elle relate l'histoire de
l'humanité depuis la création jusqu'à l'établissement du règne éternel
de Dieu. Toutes les grandes lignes de l'histoire et du futur de l'humanité
y sont écrites. La Bible n'est-elle pas ainsi la marque du seul véritable
Dieu ? Absolument !

Le deuxième critère important permettant de savoir qu'on sert le Dieu


véritable consiste naturellement dans la publication de la voie du salut.

En effet, toute bonne religion admet clairement que le but essentiel


poursuivi par Dieu est le salut des âmes des hommes déchus. Par
conséquent, si nous suivons le Dieu véritable, il exposera dans sa
86
Sainte Parole le chemin qui mène à la vie éternelle pour que tous ses
disciples marchent dans ce chemin. Il n'entretiendra donc pas le flou,
la confusion ou le doute sur la question du salut pour que tous ceux qui
recherchent la vie éternelle retrouvent le vrai chemin du salut. Pensez-
vous que le vrai Dieu puisse vouloir le salut des âmes, d'un côté, et de
l'autre côté, ordonner la mise à mort de tous ceux qui ne croient pas ?
Non ! Le vrai Dieu patiente et pousse à la repentance les non croyants.
Il travaille à sauver le plus de personnes et non à les faire périr avant
le temps.

Dans la Bible, plus que d'autres livres saints, la voie du salut est
clairement exposée ; l'appel est toujours lancé à la repentance et à la
conversion du pécheur. Nous pouvons nous en rendre compte par la
lecture des versets suivants :

Ésaïe 31 :6 « Fils d’Israël, revenez à celui de qui vous vous êtes si


profondément détournés ! »

Ezéchiel 14 :6 « C’est pourquoi, dis à la maison d’Israël : Ainsi dit le


Seigneur, l’Éternel : Revenez, détournez-vous de vos idoles, et
détournez vos faces de toutes vos abominations. »

Ezéchiel 18 :23 « Est-ce que je prends plaisir à la mort du méchant ?


dit le Seigneur, l’Éternel ; n’est-ce pas [plutôt] à ce qu’il se détourne
de ses voies, et qu’il vive ? »

Jean 14 : 6 « Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la


vie ; nul ne vient au Père que par moi. »

Jean 3 : 16 « Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils
unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la
vie éternelle. »

87
Jean 3 : 36 « Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au
Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »
Actes 4 : 12 «il n'y a de salut en aucun autre ; car aussi il n'y a point
d'autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel
il nous faille être sauvés. »

1 Jean 5 : 20 « Or nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous


a donné une intelligence afin que nous connaissions le Véritable, et
nous sommes dans le Véritable, [savoir] dans son Fils Jésus Christ :
lui est le Dieu véritable et la vie éternelle. »

Ces quelques versets proclament que seul Jésus Christ est le chemin,
la vie éternelle et donc le moyen de Salut pour l'humanité. Celui qui
reçoit Jésus a la vie en lui-même, mais celui qui ne le reçoit pas n'as
pas la vie.

En résumé, nous dirons qu'il existe beaucoup de faux dieux.


Quiconque adore ces dieux, même par ignorance, devient idolâtre. Seul
le vrai Dieu doit être adoré. Pour savoir si nous adorons le vrai Dieu,
posons-nous des questions sur notre religion : Le dieu que nous
adorons contrôle-t-il toutes choses dans le présent et dans le futur ? A-
t-il annoncé clairement les choses à venir ? Le chemin du salut qu'il
annonce est-il explicite ou laisse t-il dans le doute ? Pousse-t-il à la
repentance et à la conversion ?

Ceci dit, examinons maintenant la troisième forme d'idolâtrie qui


consiste en un amour excessif pour une personne ou une chose.

Amour excessif pour une personne ou une chose.


La troisième forme d’idolâtrie est la plus répandue, mais la plus
subtile. Elle est dans le cœur, et chacun transporte son idole partout où
il va. Cette forme d'idolâtrie consiste en un amour excessif pour une
88
personne ou pour une chose. En effet, tout ce qui prend la première
place dans nos cœurs constitue une idole pour Dieu. Car, quiconque
aime l'Éternel, son Dieu, de tout son cœur, de toute son âme et de toute
sa force, selon le commandement donné en Deutéronome 6 : 5, accorde
certainement la première place à Dieu dans son cœur.
Mais quand on a un amour excessif pour une personne (que ce soit
enfant, femme, Mari, stars de football, de musique, de cinéma…) ou
pour une chose (travail, étude, films, réseaux sociaux, sexe, politique,
sport, télévisions, portables…) alors cette personne ou cette chose
devient pour nous une idole. Ayant pris la place de Dieu dans nos cœur,
nous tombons ainsi dans l'idolâtrie. Par conséquent, nous devenons
abominables devant Dieu. Ces idolâtres transportent leurs idoles dans
leur cœur, comme nous pouvons le lire en Ezéchiel 14 : 1- 8.

A ce niveau, chacun est appelé à examiner son cœur pour voir s'il n'y
a pas élevé d'idoles. Car, on peut penser servir Dieu en faisant son
œuvre, mais, à la réalité, on est séparé de lui à cause de l’idole (ou des
idoles) qu'on a élevé dans le cœur (Ezéchiel 14 : 7).
En conclusion, on retient que l'idolâtrie existe sous plusieurs formes,
trois principalement, dans l'église et dans le monde religieux. La forme
d'idolâtrie la plus flagrante est d’ériger, contrairement à l'interdiction
des commandements de Dieu, une statuette et de la servir en se
prosternant devant telle en prière ou en lui apportant des offrandes.
Dans ce cadre, plusieurs dénominations religieuses, mêmes
chrétiennes, pratiquent avidement l'idolâtrie. Ne nous laissons pas
tromper par des arguments fallacieux contraires à ce qui est écrit.

La deuxième forme d'idolâtrie résulte du manque de connaissance du


vrai Dieu. C'est ce qui conduit plusieurs groupes religieux à adorer et
servir des esprits séducteurs déguisés en ange de lumière. Il n'y a qu'un
seul Dieu véritable et le chemin vers ce Dieu est un. Il n'y a donc pas
89
plusieurs voies pour atteindre le créateur des cieux et de la terre. Il s'est
révélé. Que l'homme cherche donc la vérité.
A côté de cela, il existe une troisième forme d'idolâtrie qui vient de
l'amour excessive pour une personne ou une chose. Ainsi, tout ce qui
prend la place de Dieu dans le cœur de l'homme constitue une idole. Si
l'on ne prend garde, on devient idolâtre, car on accorde plus de temps
à ce qu'on aime plus qu'à Dieu. Cette forme subtile d'idolâtrie atteint
aujourd'hui beaucoup de personnes qui ont élevé des idoles dans leurs
cœurs. Prenons garde de peur d'être devenu idolâtre, car seul Dieu a
droit à avoir la première place dans le cœur.

14. La vérité sur la fin des temps

Le monde est entré dans une période critique appelée la fin des temps,
ou encore, le temps de la fin. Elle est critique parce qu'elle correspond
à une période très spéciale caractérisée par de nombreux
bouleversements planétaires. La fin des temps, c'est aussi les derniers
temps. C’est en ces temps-là que commence la destruction du monde
actuel, ce monde impie, corrompu, méchant, pervers et incrédule, car
il a pris plaisir à vivre sans Dieu, son créateur. Il connaîtra donc la
colère et les jugements de Dieu. Il sera entièrement ravagé et détruit
pendant les tribulations à venir (Apocalypse 6 à 19), et, à la fin des
derniers temps, le Seigneur Jésus restaurera la terre et y établira son
règne de mille ans (Apocalypse 20).

Beaucoup de personnes, cependant, ne croient pas qu'il y ait une fin


des temps. Il continue à demeurer incrédule et à vivre pour eux-mêmes.
Or, plusieurs prophéties ont annoncé ces jours terribles qui viennent.
Les signes de ces prophéties sont visibles depuis fort longtemps.
90
À partir des prophéties et de certains événements que nous vivons
actuellement, nous tenterons de montrer que nous sommes entrés dans
la fin des temps, et, qu'il ne reste que très peu de jours devant
l'humanité pour se repentir.
Les prophéties et événements des derniers temps
Plusieurs prophéties existent. Il y a des prophéties bibliques et celles
qui ne sont pas bibliques. Nous nous attarderons sur les prophéties
bibliques, mais, nous insisterons spécialement sur une prophétie non
biblique qui mérite d'être examinée attentivement. Si nous parlons de
cette prophétie non biblique, c’est en raison de son parfait
accomplissement, et aussi pour attirer l’attention sur la réalité de la fin
des temps. Toutefois, c’est aux prophéties bibliques que nous
accordons plus d’importance.

La prophétie non biblique : La prophétie des Papes


La prophétie des Papes est une prophétie de l'évêque Irlandais
Malachie. Elle a été donnée en 1143. Que dit-elle?

Cette prophétie donne la liste des 111 papes et antipapes qui devraient
succéder à Célestin 2 (1143 -1144), pape à la date de la prophétie. Elle
révèle avec précision la liste, les caractères et les particularités des
différents papes et antipapes qui devraient se succéder jusqu'à la fin
des temps. Or, le dernier pape de cette liste, c'est-à-dire, le 112eme
pape, si on y inclut le pape Célestin 2 (à partir de 1143) correspond
exactement, selon la prophétie de Malachie, au pape actuel, François,
du nom de Jorge Mario Bergoglio, surnommé Pierre le Romain. Ce
dernier a été élu pape le 13 mars 2013. Les actes, les paroles et les
choix opérés par le pape François conduisent les religieux à le
surnommer Pierre le Romain, exactement comme le dit la fin de la
prophétie de Malachie.
91
«Dans la dernière persécution de la sainte Église Romaine siègera
Pierre Romain qui paitra ses brebis au milieu de nombreuses
tribulations. Ces tribulations passées, la ville aux sept collines sera
détruite et le juge redoutable jugera son peuple. »
L’actuel pape est donc bel et bien le dernier selon la prophétie de
Malachie et la fin de son règne correspondra à la destruction de la ville
aux sept collines (Apocalypse 17 et 18) et au jugement des peuples par
le Seigneur Jésus.

Si tous les papes qui se sont succédés depuis 1143 ont correspondu
exactement à ceux de la liste de Malachie, pourquoi ne croirions nous
pas que François est le dernier pape? Nous sommes donc entrés depuis
bien longtemps dans la fin des temps et nous croyons que ce temps que
nous avons devant nous est un temps de grâce que Dieu accorde à
l'humanité pour se repentir (Romains 2 :3 – 6).
Analysons maintenant les prophéties bibliques.

Les prophéties bibliques


Il y a deux groupes de prophéties bibliques : celles qui sont exposées
directement par le Seigneur Jésus et celles-là qui sont communiquées
aux prophètes de Dieu dans sa Parole.

Les prophéties communiquées aux prophètes de Dieu.


• Dispersion et retour des fils d'Israël en Palestine.
L’une des prophéties importantes marquant la fin des temps est le
retour des Juifs dans leur pays d'origine, Israël, après en avoir été
chassés par Dieu à cause de leur désobéissance. En effet, ayant été
chassés d'Israël, dispersés dans le monde et longuement persécutés, les
fils d'Israël sont retournés dans leur pays d'origine conformément aux

92
prophéties bibliques (Deutéronome 30 : 1 – 6 ; Jérémie 23 : 3 – 6 ;
Ezéchiel 39 : 23 – 29 ; 37 : 21 – 22 ; Osée 3 : 4 – 5)
Ainsi, depuis toutes les nations d'exil et des quatre extrémités de la
terre, les Juifs sont rentrés pour créer en 1948 l'État d'Israël,
accomplissant les différentes prophéties bibliques. Cela nous introduit
dans les temps de la fin.

La création de l'État d'Israël a favorisé l'accomplissement de plusieurs


autres prophéties.

• Restauration de la Terre d'Israël.


Au début du 20e siècle, la Terre d'Israël n'était qu'un désert. Depuis la
création de l'État d'Israël, les autorités font le reboisement, le désert
recule (Ésaïe 41 : 18 -20), les scientifiques s'illustrent dans diverses
disciplines. Israël est devenu une grande puissance mondiale
aujourd'hui. Lire au sujet de la restauration d'Israël les versets qui
suivent : Joël 2 : 22 ; Ésaïe 61 : 4 - 5 ; Esaïe 27 : 6 ; Amos 9 : 13 – 15.

• Refleurissement des déserts


L’une des prophéties consécutives à la restauration de la Terre d'Israël
concerne le refleurissement des déserts. Aujourd'hui en Israël et dans
bien d'autres endroits des régions désertiques, on observe un
refleurissement, conformément à plusieurs prophéties bibliques
relatives à la fin des temps (Ésaïe 27 : 6 ; Ésaïe 35 : 1 – 2 ; Ésaïe 51 :
3 ; Joël 2 : 18 – 27). Lisons à ce sujet Ésaïe 51 : 3.

«Car l’Éternel consolera Sion ; il consolera tous ses lieux arides, et


fera de son désert un Éden, et de son lieu stérile, comme le jardin de
l’Éternel. L’allégresse et la joie y seront trouvées, des actions de
grâces et une voix de cantiques. »

93
Toutes les prophéties annoncées s'accomplissent sous nos yeux et que
faisons-nous face à cela. Rien ! Les hommes ne prêtent même pas
attention à tous ces avertissements. Ils préfèrent continuer dans leurs
voies plutôt que de tout arrêter pour se tourner vers celui qui est
capable de leur communiquer la vie éternelle. Jésus est le DIEU
véritable et la vie éternelle (1 Jean 5 : 20).

Analysons quelques prophéties venant directement de celui qui a


autorité dans les cieux et sur la terre, Jésus Christ.

Prophéties annoncées par Jésus lui-même


Les prophéties les plus marquantes annoncées par le Seigneur Jésus
décrivent les événements qui précéderont sa venue. Elles sont
annoncées dans les livres de Matthieu 24, Marc13, Luc 21. Avant la
venue du Christ, et même de la période la plus terrible et la plus triste
de l'histoire de l'humanité, les grandes tribulations, certains signes se
feront voir dans les cieux et sur la terre. Il s'agit, selon les livres des
évangiles cités ci-dessus, de bouleversements climatiques, de conflits,
de crises économiques et financières et même alimentaires et
d'événements anormaux. Ne voyons-nous pas tous ces événements se
dérouler sous nos yeux? Absolument !

L’actualité mondiale, depuis quelques temps déjà, est marquée par des
catastrophes tels que:
- des tempêtes et inondations à travers le monde
- des tempêtes de grêle et de sable un peu partout
- des morts subites de milliers d'animaux, d’oiseaux et de poissons
- des incendies dévastateurs dans divers endroits de la terre
- des chutes des neiges hors saison
94
- des tornades violentes, ouragans, orages secs et des coulées de boue
- des boules de feu lumineuses au Brésil et dans d'autres endroits
- des révoltes populaires (les gilets jaunes en France, par exemple),
des guerres civiles dévastatrices, des guerres entre nations ou encore
des bruits de guerre (comme une probable 3e guerre mondiale)

- des changements climatiques dans le monde qui induisent des


conditions météorologiques extrêmes, des famines dans certains pays.
-Etc.

Les événements cataclysmiques énumérés ci-dessus sont de plus en


plus récurrents dans le monde et finissent par convaincre que
l'humanité est entré dans une période extrêmement critique : La fin des
temps.

Autres prophéties importantes du temps de la fin


A côté des prophéties déjà mentionnées, nous pouvons spécialement
parler des prophéties concernant la marque de la bête (Apocalypse 13 :
16 - 18) et de la reconstruction du 3ème temple (Matthieu 24 : 15).

Dans le chapitre 13 du livre de l'Apocalypse, il est fait mention de la


marque de la bête. Elle sera imposée vers la fin des derniers temps
(Apocalypse 13 : 16 - 18), mais pour l'heure, elle est libre. Pour ceux
qui ne le sauraient pas, il est important de savoir que cette marque dont
parle le livre de l'Apocalypse n'est rien d'autre que la puce RFID. Cette
puce s’implante exactement là où la marque de la bête doit être, c'est-
à-dire, le front et la main droite (Apocalypse 13 : 16). Pourrait-t-on
parler de pure coïncidence ? Aucunement ! Car, la puce RFID (elle
peut prendre la forme de code-barres) permet, comme prophétisé, de
faire des achats ou de vendre, et encore de faire plusieurs autres tâches
pouvant faciliter la vie des populations.
95
En vérité, celui qui accepte de prendre la marque de la bête, se fait
fils de Satan et renonce volontairement à Dieu. Il n'y a plus de
Salut pour lui.

Selon la prophétie de Matthieu 24 : 15 (et aussi de Daniel 9 : 27 ; 11 :


31 et 12 : 11), à la fin des temps, l'Antichrist érigera une idole dans le
temple de Dieu à Jérusalem lorsqu'il sera à l'apogée de son règne. Il
s'assiéra lui-même dans le temple, se faisant passer pour Dieu (2
Thessaloniciens 2 : 1 à 4) et exigera l’adoration des peuples et des
nations.

La lecture de ces prophéties conduit à penser qu'au dernier temps, le


temple de Dieu à Jérusalem sera reconstruit et que les sacrifices
reprendront. Selon l'actualité, les Juifs cherchent à reconstruire le
temple sur son ancien emplacement. Ils ont déjà réuni tout le
nécessaire, c'est-à-dire, les ustensiles, les vêtements de sacrificatures,
la génisse rousse, l'autel, etc., pour reprendre le service du Temple.
Tous les éléments des derniers temps se mettent donc en place.

En conclusion, nous disons que l'ensemble des prophéties précédentes,


qu'elles soient bibliques ou pas, la distribution de la marque de la bête
qui est déjà en cours, et la volonté des Juifs de reconstruire maintenant
le temple et de reprendre le service nous révèlent que nous sommes
déjà entrés dans la fin des temps. Par conséquent, les événements
terribles de la fin des temps d'écrits en Apocalypse 6 à 19 (à lire
absolument) peuvent se déclencher à tout moment. Seul le Seigneur
Jésus retient les choses pour permettre à un plus grand nombre de
personnes d'être averti et de se repentir.
Le Seigneur Jésus a toujours voulu, et veut encore que tous les
hommes soient sauvés. C'est pourquoi, il sonne la dernière trompette
96
pour réveiller les siens qui dorment, appeler à lui ceux qui hésitent et
tous ceux qui n'ont pas encore pris la résolution de le suivre.
En vérité, Jésus est le Dieu véritable et la vie éternelle (1 Jean 5 : 20).

Une personne ne peut pas faire les affirmations que le Seigneur Jésus
a eu à faire à moins qu'il ne soit ce qu'il prétend être. Jésus est le seul
avoir affirmé qu'il est le Fils de Dieu, Dieu incarné, le chemin, la vérité
et la vie éternelle et que nul ne peut aller à Dieu, le Père, que par lui
(Jean 14 : 6). Bienheureux ceux qui croient et obéissent à sa Parole,
car ils ont en eux la vie éternelle. Quant à vous qui le rejetez par
incrédulité, il vous reste peu de jours pour vous repentir, car l'humanité
entre dans une période critique où elle sera bientôt sous le contrôle du
dieu de ce siècle, Satan.
Nous savons tous que le grand dessein de Satan, c'est de mettre toute
l'humanité sous sa domination, de se faire adorer et de conduire les
hommes à la perdition. Il a presque atteint son but. Le monde actuel
vie selon ses principes - ce principe, c'est la vie sans Dieu-, les églises
sont trompées et trempées dans l'idolâtrie, l'erreur et ont abandonné le
Dieu véritable pour l'amour du monde. Le jour de la colère de Dieu
approche donc à grande vitesse. Le monde sera jugé et puni pour sa
malice et les méchants pour leurs iniquités (Ésaïe 13 : 11).

Les temps de la fin sont des temps de grâce accordés par Dieu aux
hommes. Il nous avertit et en même temps nous appelle à lui par Jésus-
Christ pour recevoir la vie éternelle. Dieu nous aime tous et chacun en
particulier. Ce chapitre est une main tendue de Dieu qui t'appelle et qui
te dit : la fin est là, dépêche-toi de venir à moi pour recevoir la vie
éternelle.
Jean 3 : 13 – 18 «Et personne n'est monté au ciel, sinon celui qui est
descendu du ciel, le fils de l'homme [Jésus] qui est dans le ciel.
97
Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le
fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse
pas, mais qu'il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde,
qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne
périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. Car Dieu n'a pas envoyé
son Fils dans le monde afin qu'il jugeât le monde, mais afin que le
monde fût sauvé par lui. Celui qui croit en lui n'est pas jugé, mais
celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom
du Fils unique de Dieu »

Conclusion générale

Les ténèbres qui enveloppent le monde sont réelles. Le Seigneur


Jésus a dénoncé ces ténèbres quand il était sur la terre (Jean 8 :12). Et
cela a été confirmé par l'apôtre Paul en Éphésiens 6 : 12.
Nous sommes donc en lutte contre les ténèbres et contre leurs
tromperies. La tromperie religieuse est gravissime parce que la religion
est censée conduire l'homme à Dieu et d'assurer le salut de son âme.
Mais, quand la religion trempe dans la tromperie et le faux, alors il n'y
a plus d'espérance, et ce qui est censé mener à la vie éternelle conduit
plutôt à la mort éternelle. C'est pourquoi la lumière doit être faite sur
les doctrines religieuses, et particulièrement chrétienne, en vue de
démêler le faux du vrai. Ce livre que vous tenez entre les mains expose
le travail qui a été fait pour révéler, à la lumière de la Parole de Dieu,
certaines vérités bibliques exclues ou déformées par les églises. Treize
points ont été abordés et l'essentiel de ces points est exposé ci-dessous.
Le premier point concerne la compréhension de la Parole de Dieu, la
Bible. Pour la comprendre, le lecteur doit t'avoir à l’esprit les principes
98
suivants :
- la Parole de Dieu étant spirituelle, sa compréhension vient de l'Esprit
de Dieu.
- toute doctrine ou enseignement doit avoir un fondement écrit et
vérifiable dans la Parole.
- l'analyse et l'interprétation des passages bibliques se conforment à la
nature des passages examinés et, un texte biblique s’interprète par un
autre.
Quant au second point, il concerne la vérité sur le message de
l'Évangile. En effet, l'Évangile prêché aujourd’hui n'est plus capable
comme autrefois de transformer les hommes ni de les sauver. Car, le
cœur du message de l'Évangile vrai a été remplacé par d'autres
messages qui mettent en avant la liberté, les bénédictions matérielles
et l'humanisme. Or, seul Jésus Christ est capable d'opérer un
changement radical et profond dans la vie d'un homme. Ainsi, c'est la
vraie repentance, la foi en Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur,
l'aimer profondément et obéir à ces commandements qui constituent le
cœur du message de l'Évangile. Tout autre message annoncé est faux.
La vérité sur la doctrine du salut constitue le troisième point. Il est
enseigné dans ce point que le salut de l'âme d'une personne est un
processus en trois étapes. Il commence toujours pas la foi, mais une foi
vivante. De cette foi, on passe ensuite à la nouvelle naissance
spirituelle. Elle est l’œuvre de l'Esprit de Dieu. Enfin, on note que si le
croyant est né de nouveau et a la volonté de marcher dans la
sanctification et les commandements de Dieu, il sera alors scellé du
Saint-Esprit. Ces trois étapes étant spirituelles, tout est donc grâce pour
l'âme sauvée.
Parlons du sabbat dans le quatrième point. La vérité est que, nous

99
pouvons dire avec certitude que les chrétiens, quoiqu' étant sous la
grâce, sont tenus de garder la loi morale, y compris donc le sabbat. Car
aussi, la loi morale est éternelle. En plus, on note que le dimanche n'est
pas le sabbat, mais que le sabbat équivaut à samedi. Il commence,
selon les Juifs, du vendredi soir au coucher du soleil à samedi soir, au
coucher du soleil.
Le point cinq concerne la vérité sur la loi et la grâce. Il ressort de l'étude
sur ce point qu'il n'y a pas de contradiction entre la loi et la grâce. La
Parole de Dieu affirme que la foi n'annule pas la loi (Romains 3 : 31).
Ce verset est la clé pour comprendre le lien entre la loi et la grâce et
tous les enseignements bibliques sur ce sujet. Étant sous la grâce, les
chrétiens sont libérés de la malédiction de la loi, mais ils ne sont en
aucun cas libres d'abandonner la loi morale. Il s'agit bien de la loi
morale, et non de la loi cérémonielle, car certaines dispositions de
celle-ci ne sont plus applicables de nos jours.
Au point six, il est question de la vérité sur les faux serviteurs de Dieu
et l'esprit de l'Antéchrist. En effet, le monde est rempli de séducteurs
et chacun est tenu de veiller pour ne pas se laisser abuser et conduire à
la perdition. Dans l'église et le monde, les ouvriers de Satan travaillent
tous dans un même but : éloigner aussi loin que possible les hommes
de Christ et de l'obéissance à ses commandements. Plusieurs critères
sont nécessaires pour reconnaître les faux serviteurs et l'esprit de
l'Antéchrist à l’œuvre dans le monde. En substance, on peut dire que
le dénominateur commun de toutes ces entités d’erreur est l'amour du
péché et la haine pour le Fils de Dieu, Jésus Christ. Dans l'église, les
faux serviteurs travaillent ardemment pour détourner les croyants de la
seule personne qui puisse les sauver, Jésus-Christ. Ils travaillent
également pour les détourner des commandements divins et les
pousser à une vie de péché. Le monde agit pareillement.

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Un autre point important est le septième point, car il expose la vérité
sur Dieu. Dieu est-il trinitaire ou non? Dans ce point, il est démontré
que Dieu n'est pas trinitaire. En effet, réduire le Père, le Fils et le Saint-
Esprit à des personnes, cela reviendrait à les assimiler à des êtres
individuels, limités dans l'espace et dans le temps, étant au même
endroit au même moment. Or tel n'est pas le cas. Car, le Père est Esprit,
le Fils est Esprit et sont un. Le Saint-Esprit est l'Esprit du Père et du
Fils. Dieu est un, Dieu est Esprit. En tant qu’Esprit, il n'est pas limité
dans le temps et dans l'espace. Il est partout en tout temps. Dieu est
Père, Fils et Saint-Esprit. Il est capable de jouer les trois fonctions
partout dans l'univers en même temps.
Le huitième point concerne la dîme. Nous retenons que la dîme est
toujours d'actualité. Elle ne doit pas être reversée exclusivement aux
guides religieux qui s'engraissent pendant que des fidèles sont dans le
dénuement total. Oui! La dîme appartient à Dieu et cela lui est
consacré. Selon que son Esprit nous conduit à donner la dîme, nous
agirons ainsi, car nous sommes sous la grâce. Les prédicateurs de
l'Évangile (Pasteurs, docteurs, prophètes, apôtres, évangélistes, et les
détenteurs de tout autre don spirituel) doivent vivre de l'Évangile,
d'après les ordres du Seigneur. Ils ont donc un droit de prédicateur de
l'Évangile. Ainsi, tout chrétien qui bénéficie des services ou des soins
d'un prédicateur de l'Évangile, doit soutenir par ses biens matériels
celui-ci. Voilà ce qui peut être dit au sujet de la dîme.
En ce qui concerne l'enlèvement de l'Église abordé dans le neuvième
point, il a été dit que c'est un événement public et visible qui se
produira après la grande tribulation. Sur quoi, nous pouvons dire que
toutes les doctrines qui soutiennent le contraire donnent de fausses
assurances aux chrétiens et constituent un obstacle à leur réveil
spirituel. Car, faute de s’être préparé spirituellement, moralement et
physiquement pour les temps de la tribulation, plusieurs croyants
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abandonneront la foi à cause de la séduction et de la persécution de ces
temps-là. C'est pourquoi la vérité est nécessaire pour donner l'occasion
aux chrétiens et aux hommes du monde de se préparer en restant
fermement attachés à Jésus.

Résumons maintenant c'est qui a été dit au point dix. Ce point a abordé
la vérité sur l'état des morts et de l'enfer. On retient comme vérité que
les morts n'ont aucun souvenir, aucune conscience mais ils dorment.
Ils ne sont donc pas en souffrance dans l'enfer attendant le jugement
dernier, comme il est souvent enseigné. Par ailleurs, l'enseignement sur
les tourments éternels pour les damnés en enfer (ou lac de feu) ne
procède pas de la Parole de Dieu. Des versets ont été dévoyés de leur
contexte pour se soutenir cette doctrine. Le but de cette doctrine
satanique est de détruire la réalité de la miséricorde et de la pitié de
Dieu.
Le point onze parle des dons miraculeux et de l'autorité des croyants.
Dans ce point, on retient que les dons miraculeux, selon les Ecritures,
continuent de se manifester et qu'aucune disposition des Ecritures ne
permet d'affirmer qu'ils sont éteints. En outre, il est clair dans la Parole
que l'autorité de chasser les démons, de guérir toute maladie par
imposition des mains a été donnée au croyant par le Seigneur Jésus.
Rien dans la Sainte Écriture ne permet d'affirmer que cette autorité
n'était réservée qu'aux apôtres. Car aussi, bien de croyants, comme
Étienne par exemple, ont exercé l'autorité reçue du Seigneur (Actes 7).
Le douzième point, vérité sur le monde où la matrice, nous révèle la
face cachée de notre monde. Dans ce monde nous sommes tous
enfermés dans une matrice. La matrice est un voile qui recouvre l'esprit
des hommes, les empêche de voir la réalité. Sous ce voile, les choses
matérielles, tangibles et périssables sont présentées comme étant

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réelles et malheureusement, plusieurs personnes y compris les
chrétiens, font de cette fausse réalité leur finalité. La tromperie est
vaste et profonde et seul l'Esprit de Dieu peut nous permettre de voir
la réalité. Le réel, c'est Dieu, son royaume, son Fils Jésus-Christ et la
vie éternelle en lui, la Parole de Dieu, le bien et l'intimité avec Jésus.
L’avant dernier point met en évidence l’idolâtrie. Celle-ci n'est pas
seulement dans le monde, mais elle est aussi dans le milieu religieux,
en particulier dans les églises. Il existe trois formes d’idolâtrie :
- L’érection et l'adoration (prosternation et offrandes) des statues
ou statuettes.
- Le culte rendu aux faux dieux
- l'amour excessif pour une personne ou une chose
A ce niveau, il est recommandé de ne pas se laisser tromper par qui
que ce soit, dès lors que les arguments qu'il donne pour justifier
l'idolâtrie sont faux et contraires à ce qui est écrit dans la Parole de
Dieu. Chacun est responsable devant Dieu ; nous ne pourrons pas jeter
la responsabilité de l'erreur sur le guide religieux lors du jugement
divin car nous avons un libre arbitre.
Le quatorzième point et le dernier expose la vérité sur la fin des temps.
La réalité, c'est que la fin est déjà là. En effet, plusieurs prophéties ont
annoncé les derniers temps. Les événements de ces derniers temps, qui
secouent le monde entier, révèlent que nous sommes entrés dans les
temps de la fin depuis belle lurette. Par conséquent, les événements
catastrophiques prophétisés et la fameuse marque de la bête sont en
train de se mettre en place. Seul le Seigneur Jésus retient les choses
pour permettre à un plus grand nombre de personnes d'être averti et de
se repentir.

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Cet ensemble de vérités énoncé dans les douze points présentés dans
ce livre est pour ceux qui ont des oreilles pour entendre. Examinez
toute chose à la lumière de la Parole de Dieu et retenez ce qui est bon
(1 Thessaloniciens 5 : 21).

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