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Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires

THESE
présentêe

Pour obtenir

LE TITRE DE DOCTBJR INGENIEUR

PAR

CHARBB_ THEOOORY

SUJET ffiDELI SATI ŒJ ru DES STRUCTIJPES

PLA~JES ET CCQJES EN BETOO AM.

SOOTENUE LE 15 JUIN 1984 DEVANT LA ~ISSION · D'EXAMEN

n-1. GIBERT R.J. f>RtSIDENT


CAILLERIE D.
DESllJYNDER PH.
LACCM3E G.
rwlIGO J,J,
. ~ . -' ' ~ .

Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires

THESE
présentb

Pour obtenir

LE TITRE DE DCX:TEUR INGENIBJR

PAR

CHARBEL 11-\EOOORY

SUJET nJDELI SATI ŒJ IlJ DES STRUC1lJRES

PLAWES ET EN BEHJ~ AM.

SOOTENUE LE 15 JUIN 1984 DEVANT LA fwMISSION · D'EXAMEN

t,Tvt, GIBERT R.J. PRtSIDENT


CAILLERIE D.
DES1UYNDER PH.
LACŒŒ G.
MARIGO J.J.
A MES PARENTS ET MON EPOUSE,
Au terme de ce travail je tiens à exprimer ma gratitude à Messieurs
GIBERT R.J. ,CAILLERIE D. et LACOMBE G. qui ont bien voulu examiner cette
étude et faire partie du jury.

J'exprime toute ma reconnaissance à M. DESTUYNDER PH. pour l'intérêt


qu'il a porté à cette étude,sa compétence scientifique fut pour moi un
profond stimulant. J'ai appris à son contacte et je l'en remercie très
sincèrement.

Je ne saurais oublier l'aide scientifique et pratique de M. MARIGO J.J.


Je lui en suis très reconnaissant.

Cette thèse a été préparé au Département ''Mécanique et Modèles Numérique"


de la direction des Etudes et Recherches d'Electricité de France. Je
remercie son Chef M. BAMBERGER Y. pour les bonnes conditions de travail ~ui
m'ont été assurées et pour Sés conseils constructifs.

Enfin je tiens à remercier les Ingénieurs et Chercheurs du Département


M.M.N. notament Mme LESCURE S., M. KIRCHGESSNER J.P. et M. WADIER Y. qui
ont toujours su répondre à mes questions avec patience et dévouement.
RESUME

Dans les calculs des structures élancées en béton armé plusieurs

hypothèses sont faites afin de faciliter la modélisation et rendre les

méthodes de calcul numérique opérationnelles.Par exemple dans les programmes

de calcul par éléments finis, le matériau (béton armé) est considéré comme

isotrope.La taille des cellules des réseaux de l'acier étant très petite.

la modélisation nécessiterait un maillage fin d'où des calculs coûteux.

L'objet de ce travail est de présenter une modélisation du comportement

des structures élancées en béton armé en utilisant la méthode d'homogénéisation

Le but est de remplacer le béton armé par un milieu équivalen~ mais homogène.

MOTS CLES:

- calcul des stuctures

-homogénéisation

- béton armé.
P L AN

Pages

I. PRESENTATION DE L'ETUDE

II. DESCRIPTIONS DES STRUCTURES ETIJDIEES


3
l. Modélisation du béton armé
6
2. Les hypothèses de liaisons 7

III. HOMOGENEISATION DE MILIEUX ELASTIQUES 9

a)- Objet de l'homogénéisation 9


b)- Solution du problème variationnel 10

- cas élastique classique


- cas d'une cellule en béton armé
c)- Les conditions de symétrie et de périodicité 12
pour un quart de cellule
- cas des cellules carrées et rectangulaires
- cas de la cellule hexagonale
d)- Démonstration de l'isotropie de la cellule hexagonale 21
, . d QH
- symetrie e jkh

- changement de base orthonormée


- caractéristiques d'un milieu isotrope
- isotropie de la cellule hexagonale
e)- Tenseur des précontraintes 28

IV. L'HOMOGENEISATION DANS LES LITS DE FERRAILLAGE


31
l. Le cas soudé
31
f) - calcul des coefficients mécaniques homogénéisés 31
cellule carrée
cellule 2 rectangulaire
. cellule 3 carrée avec ferraillage à 45°
cellule 4 hexagonale
Pages

g) - convergence numérique de la méthode d'homogénéisation 44


pour des modèles de plaques

2. Le cas multicouches
88
h) - calcul des rigidités équivalentes pour un lit de 88
ferraillage unidirectionnel
i) - changement de repère pour la matrice de rigidité 93
orthotrope dans le cas des contraintes planes

V. L'HOMOGENEISATION A L'ECHELLE GLOBALE 99

l. Calcul des rigidités en membrane et en flexion pour double 99


lits de ferraillage

2. L'influence du décentrage des plans de ferraillages 105

3.Méthode classique d'homogénéisation des structures en béton armé. 106

VI. APPLICATION DES RESULTATS HOMOGENEISES DANS LE CALCUL DU 109


REFRIGERANT AniOSPHERIQUE
l. Les dispositives constructives
109
2. Cas du réfrigérant 110

VII. ANNEXES 117


l. L'homogénéisation en élasticité 117
2. Rôle et dimensions des tours de réfrigérations 126
3. Les caractéri•tiques mécaniques des matériaux 129

VIII. BIBLIOGRAPHIE 130


- 1 -

I. PRESENTATION DE L'ETUDE

Le béton est un matériau de base pour les constructions de génie


civil. Il offre une résistance à la compression relativement élevée
(250 à 350 bars), mais sa résistance à la traction est faible (22 à 28 bars).
Le béton est donc un matériau fragile (6) (42). Pour pallier les incon-
vénients résultant de cette fragilité, on associe au béton des armatures
en acier ; le matériau résultant de cette association est le béton armé.

Le béton armé, en première approximation, a un comportement


globalement élastique à condition toutefois que les zones de traction
soient très limitées en intensité. Bien entendu, les caractéristiques
mécaniques de ce milieu, dépendent de la façon dont les ferraillages
sont disposés ; mais aussi du diamètre des barres utilisées. Enfin les
liaisons entre les armatures en acier (soudées ou "épinglées") influent
fortement sur la modélisation du béton armé.

Dans les calculs des structures élancées en béton armé (les


tours de réfrigération des centrales nucléaires, ... ) (1) (3) (29) (38)
plusieurs hypothèses sont faites afin de faciliter la modélisation et
rendre les méthodes de calcul numérique opérationnelles. Par exemple,
dans les programmes de calcul, qui emploient comme technique la méthode
des éléments finis, le matériau (béton armé) est considéré comme isotrope.
Les données mécaniques se limitaient au module de Young du béton (Eb)
et à son coefficient de Poisson (vb). En outre la rigidité est la même
pour le comportement membranaire ou flexionnel.

Ces hypothèses viennent de ce que la taille des cellules des


réseaux de l'acier est très petite. La modélisation des ferraillages,
même avec de puissants moyens de calcul, serait très difficile. Elle
nécessiterait en plus un maillage assez fin, d'où un très grand nombre
de degrés de liberté et des calculs coûteux.

L'objet de ce travail est de présenter une modélisation, dans le


cas élastiqu~ linéaire, du comportement des structures élancées en béton
armé.
- 2 -

A cause de la périodicité des cellules des nappes de ferraillage,


nous utiliserons comme outil de base la méthode d'homogénéisation des
structures élastiques (21) (44). Le but est de remplacer le béton armé
par un milieu équivalent mais homogène qui tiendra compte de la façon
dont le béton est ferraillé. L'homogénéisation aboutira à des modèles
numériquement exploitables.

Pour cela nous homogénéiserons plusieurs types de ferraillage


et nous étudierons différentes plaques avec plusieurs cas de charges.
Ces études se feront sur des modèles de plaque, d'une part constitués
de matériaux composites bien déterminés (béton et acier) et d'autre part
d'un matériau homogénéisé (béton armé). Puis nous comparerons les deux
résultats de calcul pour plusieurs sections étudiées tout en essayant
de montrer l'efficacité de la technique choisie (homogénéisation).

Enfin, nous passerons à la comparaison des résultats numériques


concernant un réfrigérant, dans le cas élastique, linéaire, statique
sous poids propre et un vent extrême. Ce calrulsera réalisé de deux
manières différentes pour une épaisseur donnée. La première, dite
classique, où nous nous contenterons d'entrer les valeurs mécaniques
du béton seul tout en admettant l'isotropie du milieu et la seconde
où nous entrerons les valeurs numériques de la matrice de rigidité
membranaire et flexionnelle pour une structure de béton armé homogénéisée.
- 3 -

II. DESCRIPTION DES STRUCTURES ETUDIEES

Nous commençons par 1mag1ner une plaque très mince constituée de


béton et de ferraillage à section carrée et occupant toute l'épaisseur
de la plaque (cf. figure 1). Nous supposons que l'adhérence est parfaite
entre le béton et l'acier.

Figure 1

Au cas bidimensionnel un milieu est orthotrope quand il a,


pour ses propriétés physiques, deux plans de symétrie orthogonaux
(28) (32). Dans ce cas quatre coefficients à déterminer ; il n'en
faut que trois si le milieu est invariant par une rotation TT/2.

Un milieu est dit isotrope lorsqu'il a un nombre infini de plans


de symétrie, c'est-à-dire lorsqu'il garde les mêmes caractéristiques
mécaniques dans toutes les directions. Il est alors caractérisé à l'aide de
deux coefficients indépendants, le module de Young (E) et le coefficient
de Poisson ( v ).
- 4 -

La disposition des réseaux d'acier sera l'une des cinq envisagées


sur la figure 2. Les modèles l, 2, 3 et 4 correspondent à un milieu
orthotrope, quant au cinquième son choix est justifié car le milieu
macroscopique est isotrope (36).

Nous désignons par AaSyô le tenseur de rigidité des différents


types de ferraillage mentionnés ci-dessus et nous résumons ce tenseur
par les valeurs :

. la cellule rectangulaire

Le milieu est orthotrope, quatre coefficients sont nécessaires

Al 112 .. O
A2212 .. O
Al212 r O

• la cellule carrée

Le milieu est orthotrope et invariant par une rotation de n/2 ,


trois coefficients sont nécessaires

All22 -1 O Alll2 = O
A2222 = Allll A1122"" 0
Al212 r O

. la cellule hexagonale

Trois plans de symétrie définissent le modèle. Le milieu est


isotrope alors deux coefficients sont nécessaires (E) et (V). Dans le
cas des contraintes planes le tenseur A est défini par
aSyo
E EV
A =-- Alll2 = O
1111 l-V2 ~v2

All22"' O

E
2 (1 +V)
- s-

... -------------·· - • . •• ' •• •• ••

-· --------------. .. • ·-
.. . ------------- ·-- ..•
-----------------_.... ..
' :
·---------------··- •
1
••• 1
.

1- Feraillage monodirectionnel 2- Feraillage bidirectionnel
(cellule carrée)

• ••• ••
1
- - . ---+----t----1---+-
••

-1---+---+----41---~--

-+---+---~1----t---+-
•• : 1
' •'' '
3- F-e~aillage bidirectionnel 3- Feraillage quadridirectîa-
: .
1 nnel

Feraillage isotrope

~(cellule hexagonale)

1

Figure 2
- 6 -

Le but du travail est de construire à partir des caractéristiques


du ferraillage (la façon dont il est disposé, le diamètre des tiges
d'acier, les dimensions des cellules, •.. ) une loi de comportement macros-
copique, prenant en compte des propriétés du ferraillage mais permettant
de considérer le milieu étudié comme un milieu homogène.

Ceci permettra alors l'utilisation d'éléments finis dont la taille


est nettement supérieure aux dimensions de la maille de référence.

En fait, il existe une autre échelle, nettement plus petite, à


laquelle le béton apparaît cormne un milieu hétérogène. En effet le béton
est un agglomérat de graviers, de sables et de pâtes argileuses. Mais
dans cette présentation nous n'aborderons pas cet aspect et nous supposerons
que le béton est homogène, isotrope ayant un comportement élastique.

1. Modélisation du béton armé

La composition des dalles et coques en béton armé est toujours


faite par l'union du béton à des nappes en acier. Ces nappes se composent
de barres horizontales et d'autres perpendiculaires à ces dernières
(cf. figure 3).

1' ,,,,
"
11

'' '''' ' 1


1'

==·=:ff:===~===~===l~===li=·-

===#====~===t::i:==:::::::j~==:::t::t=

=+J:=~+==#===#:=:::#==--
.., 1'. ' . .'''
' '
' 1
• 1
'1

·- .: •. .:.·..
Section A-A
Figure 3

La formulation de la nappe se fait par fixation des barres d'acier


aux points d'intersection des deux lits. Cette fixation se fait soit par
- 7 -

soudure soit par des fils en fer. Cette dernière nous rend indécis
vis-à-vis de sa solidarité et de la modélisation du comportement de la
nappe d'acier. Nous nous trouvons alors face à deux cas qui encadrent
la réalité du comportement.

Le premier, que nous appellerons cas "soudé", est une liaison


parfaite. L'étude du comportement de la nappe se fait globalement. Le
calcul des coefficients homogénéisés équivalents tient compte de l'exis-
tence des deux lits d'acier en même temps avec hypothèse qu'ils sont
dans le même plan de ferraillage. La solution ne peut être trouvée que
par la méthode des éléments finis.

Le second cas que nous appelons "multicouches" consiste à faire


l'hypothèse que les barres sont faiblement solidarisées. Dans ce cas
l'étude du comportement de chaque lit, avec le béton qui l'encadre,
se fait indépendemmant les uns des autres. On représentera chaque lit
par une couche avec des caractéristiques mécaniques indépendantes et
différentes de leurs homologues.

La figure 4 montre les deux hypothèses mentionnées.

2. Les hypothèses de liaisons

Dans cette étude nous n'aborderons pas le problème de l'adhérence


entre l'acier et le béton. Nous supposons que l'adhérence est parfaite
entre les deux matériaux et qu'il y a fonctionnement normal des pièces
en béton armé; c'est-à-dire pas de fissuration et pas de glissement
relatif entre béton et armature.
~ ~
11 11 1
11 ..
" Il
,1
li l
1~- ·-·-11 ~- -·-·----"""il
CAS SOUDE SOUDE HOMOGENEISE

lia o 9 0 ~
~ -, --+
~ - _ _AXE DE SYMET~IE - ·-i1
(X)

DALLE A MODELISER 1
~
,, C C a a
il ~. ········ ·i
- ······z*"*.
i··· g ··z· ···z· ·
"
· ·= I
· ·

1~- ·-·
,1
,, ~- . ·--~
CAS MULTICOUCHES MULTICOUCHES HOMOGENEISEES

Figure 4
- 9 -

III. HOMOGENEISATION DE MILIEUX ELASTIQUES

a) Objet de l'homogénéisation

Dans le cas d'un matériau élastique hétérogène à structure pério-


dique fine, par exemple un matériau composite constitué d'une matrice
souple raidie par des fibres (cf. figure 5), les constantes élastiques
sont des variables en fonction de (x) (8) (14') (20) (36) .

..---+-- ·, F.IB:lE
,f'lfll, .
'I

CELLULE ELEMENTAIRE Y

Figure 5

Le calcul par éléments finis d'une structure constituée d'un tel


matériau nécessiterait une finesse de maillage au moins du même ordre
que les largeurs caractéristiques de la microstructure, par exemple
distance de 2 fibres voisines, d'où un très grand nombre de degrés de
liberté et des calculs coûteux. Nous proposons alors de remplacer ce
matériau composite élastique par un matériau élastique équivalent.

Pour l'homogénéisation nous adoptons la méthode des moyennes


(voir annexe 1) qui implique, dans les problèmes linéaires, des relations
entre les moyennes linéaires.
la loi du comportement ponctuelle est donc remplacée par des relations
locales sur une période.

Sur une cellule élémentaire Y où Q.ïjkh(y) les modules élastiques


de rigidité en un point y de Y
H
les modules élastiques
ijkh a
de rigidité du matériau homogène équivalent

Ces modules équivalents sont donnés par


- JO -

(III.)) - k{f
1Y1 y
8 ijkh {y) -J y
a. ·1
l.J m
(y)

kh
(les w ) sont les champs élémentaires de déplacement solutions de
problèmes variationnels posés sur Y

kh
w € Vy et ~ 6 Vy

a kh av. av.
~ 1
(III. 2)
fy
a. ·1 (y)
l.J m ay
m ~
-1.

J
dy =
J y
-1.
aijkh(y) ay.
J
dy

b) Solution du problème variationnel

. Cas_élastigue_classigue

Nous rappelons la formulation variationnelle d'un problème


élastique classique : (12) (14) (21)

(III.3) où f a ..
l. J
y .. (v-u) dx
l. J
= f f . ( V • -u . ) dx
l. 1. 1.
g.
l.
(v.-u.) ds
l. l.
n
qui s'écrit

(III.4) a ( u ,v) = L ( v)

(III. 5) où a ( U , V) J
= $] 0 ij y i j (V) dx = J $] ai j kh

(III.6) et L(v) f.v.dx +


1. l. Jn g.v.ds
l. l.

. Cas d'une cellule en béton armé

On choisit une cellule élémentaire de base en béton armé. (cf.


figure 6). Elle est composée de deux matériaux isotropes : le béton
(Eb) et (vb), l'acier (Ea) et (va)
- 11 -

© 1-E
a
V
a

Figure 6

Le problème variationnel à résoudre est de trouver


et ~ € Vy tel que
~ kh
a~\
a. ·1 (y)
l.J m aym dy = f y

Nous comparons le problème à (III.3) ; nous remarquons


la similitude. Le second membre du dernier problème représente les
précontraintes qui sont définies par (14) (22) (25).

(III. 7)

où (À) et (µ) prennent des valeurs différentes suivant les points y de Y


(cf. figure 6).

Nous définissons suivant (III.5) et (III.6)


a kh av.
kh
a(~ ,~) = fy a. ·1 (y)
l.J m ~
m
~l
ay.
J
-1.
dy

av.
bkh(v) =
f y
aijkh(y) ay.
-1.

J
dy

Le problème est maintenant de trouver

~kh € Vy V v € Vy tel que


- 12 -

Nous discrétisons le problème par la méthode des éléments


finis (12) (24)(26)(47) nous aurons :

'\,kh n
w = t N.w.kh(M)
1.-1.
i=l

'\,
n
V = t N.v. (M)
1.-1.
i=l

'\, '\,
où ~kh V € Vy

n représente le nombre des noeuds du problème discrétisé


Ni les fonctions de --b~ses des éléments employés pour la discrétisation
'\,kh '\,
w. ,v.
-1. -1.
les valeurs de la fonction inconnue aux noeuds le problème

kh '\, '\,
est de trouver w € Vy V- V€ Vy tel que

'\Jkh
a ~
( '

c) Conditions de symétrie et de périodicité pour un quart de cellule

11 22 12
Ces conditions varient suivant que nous calculons w w ou w
C'est pourquoi nous étudions chaque cas pour deux sortes de cellules
cellules carrées ou rectangulaires et cellules hexagonales .

. Cas_des_cellules_carrées_et_rectangulaires

Nous étudierons trois cas de charge. Le premier, pour k = h = 1


ce qui implique des contraintes suivant l'axe des (x). Le second, pour
k = h = 2, cas des contraintes suivant l'axe des (yY. Le troisième, où
k = 1, h = 2, c'est le cas des contraintes de cisaillement (Txy et Tyx).
Nous étudions la déformation due à (Txy) et (Tyx) chacune à part. La
solution générale est la somme des deux cas (24).
- 13 -

- le cas k s h • 1

-- -;-+

-.~·
....
1

.....
___ .J...+
tJ"
X X

1
L L
,.
t
Figure 7

Nous définissons les symboles (s.) = conditions de symétrie


(p.) z conditions de périodicité

- sur rl
Ux (x,y)(s.) = - Ux(-x,y)

quand x = 0 ~ux (O,y) = - Ux(O,y) -ux(O,y) z 0

- ~ r2
Uy (x,y)(s.) = - Uy(x,-y)

quand y = 0 -uy(x,O) = - Uy (x,0) =- Uy(x,O) 0

Ux (L,y) (s.) = - Ux(-L,y) (p.)= Ux(-L,y) =-Ux (L,y) = 0

- sur r4

Ux (x,l)(s.) = - Uy(x,-l)(p.) : Uy(x,-1) =~uy(x,l) = 0


- 14 -

- le cas k • h
2
--------- c

1
L X
. ~

fTrq-rrit (j
y
L L

Figure 8

- sur rl

Ux(x,y) = - Ux(-x,y)
quand x -o = Ux(O,y) = - Ux(O,y) ~•ux (O,y) = 0

- sur r2
Uy(x,y) (s.) = - Uy(x,-y)

quand y = 0 =•Uy(x,O) = - Uy (x,O) =•Uy(x,O) = 0

- sur r3
-Ux(L,y)(s.) = Ux (-L,y)(p.) = Ux(L,y) =•Ux(~,y) = 0

- sur r4
Uy(x,l) (s.) = - Uy (x,-l)(p.) = Uy (x ,-1) =-Uy(x,1) = 0
- 15 -

- le cas k s 1 h s 2

f:t- Tyx

...1
r ·r - - -
T T
xi X 1
+ --.,
T
xy T
X
J .J J
T T
yx yx
( 1) (2) r
4
U=O

l. __ I'~
1 r2 U=O

Figure 9

Le cas général est la somme des deux cas (1) et (2) .

. Le cas (1) nous donne comme conditions aux limites

- sur ri

-Ux(x,y) (s.) = Ux(-x,y)

Uy(x,y)(s.) = - Uy(-x,y)

quand x = 0 =--Ux(O,y) Ux(O,y) ,,.Ux (0,y) = 0


Uy (0 ,y) = - Uy(O ,y) =•Uy(O ,y) = 0

- sur
--3
r

Ux(L,y)(s.) = - Ux(-L,y)(p.) = Ux(-L,y) -ux(L,y) = 0

Uy(L,y)(s .) = -Ux(-L,y)(p.) = Uy(-L,y) =-Uy(L,y) = 0


- 16 -

. Le cas (2) nous donne comme conditions aux limites

- sur r2
Ux(x,y)(s.) z - Ux(x,-y)

Uy(x,y)(s.) z - Uy(x,-y)

quand y = 0 ,_Ux (x,O) = - Ux(x,O) =.,..Ux(x,O) = 0

Uy(x,O) a - Uy(x,O) -uy (x,O) • 0

Ux(x,l)(s.) = - Ux(x,-l)(p.) = Ux (x,-1) -ux(x,1) = 0

Uy(x,l)(s.) = - Uy(x,-l)(p.) "'Uy(x,-1) =.,..Uy(x,1) = 0

. Cas_de_la_cellule_hexagonale (36)(40)

- Le cash= k = l

r1
7 1 u =O I. I r3 U =O
--
J
·-t- · - · X

-·r-·î
X

.
1
2 U =O
y
X

1
1

Figure 10

- sur ri
Ux (x,y)(s.) = - Ux(-x,y) quand x = 0 ~ux (O,y) = 0
- 17 -

- sur r2
Uy(x,y)(s.) s - Uy(x,-y) quand .y • 0 =•Uy (x ,0) • 0

- sur r3

Ux(l,y)(s.) = - Ux(-1,y)(p.) = Ux(-1,y) ~ Ux (1,y) = O

- sur r4

Une rotation de (n/3) donne de nouveaux axes de symétrie (x'Oy')

U(A)-= U(D)
(p')
U(B) IC U(C)
(p')

Ux(A)(s.) - Ux(E)

Uy(A)(s.)= Uy(E) 1
X

Ux(E) (s./' Ux(C)


Uy(E)(s.) = - Uy{C)
1 "

Figure 11

on déduit que

Ux(A) = - Ux(E) = - Ux(C) U(A) = - U(C)


Uy(A) = Uy(E) = - Uy(C) et U(A) = - U(B)
- 18 -

- le cas kh • 2
--------- s

u =- u
A B
I
1 /
1/ U =0
X
Il
Uy =O

Figure 12

- sur
-1
r
Ux(x,y)(s.) s - Ux(-x,y)
quand x z O =- Ux(O,y) s 0

- -
sur2r
quand y= 0 =- Uy(x,O) = 0
Uy(x,y)(s.) ~ - Uy(x,-y)

- sur \
0

Ux(l,y) (s.) = - Ux(-1,y) (fl,.._.) s Ux(-1,y) •Ux(l,y) = 0

Une rotation de (TI/3) donne de nouveaux axes de symétrie (x'Oy')

U(A) s U(D)
(p ')
U(B) = U(C)
(p')

Ux(A) = - Ux(E) \
(s.)
Uy(A) = Uy(E)
(s.)

Ux (E) = Ux (C)
(s.)
Uy(E) = - Uy(C) Figure 13
(s.)

On déduit que Ux(A)


Uv(A)
= -

=
Ux(E) = - Ux(C)
Uy(E) = - Uy(C)
l ,_ U (A) = - U(C) et U(A) = - U (B)
- 19 -

- le cas k = 1 h • 2
----------
u =- u
A B

T
xy
U=O
·-x

Figure 14

'1
l .
- sur rl
Ux(x,y) = - Ux(-x,y) quand x = 0 ,_Ux(O ,y) -= 0
(s.)
Uy(x,y)(s.)s - Uy(-x,y) quand x = 0 =-Uy(O,y) = 0

- -~ r 3
Ux(l,y) (s.)-= - Ux(l,-y)(p.) s Ux (-1,y) ~ Ux(l,y) = 0
Uy(l,y)(s.) = - Uy(-1,y)(p.) s Uy(-1,y) =- Uy(l,y) = 0

- sur r4
Une rotation de (n/3) donne de nouveaux axes de symétrie (x'Oy')

U(A) = U(D)
(p ')
y'
U(B) = U(C)
(p')

Ux(A)

Uy(A)
(s.)
s

= -
- Ux(E)

Uy(E)
!
(s.)

Ux (E) = Ux(C)
(s.)
Uy(E) = Uy(C)
(s.) Figure 15 ·

- U(B)
On déduit que Ux(A) = - Ux(E) = - Ux(c)t.u(A) = - U(C) et u (A)
Uy(A) = - Uy(E) = - Uy(C)j •
- 20 -

r4 U =-U
A B
T
yx

1
-·-·1·-·
J ..J
1
1

Figure 16

- sur r2
Ux(x,y)(s.) = - Ux(x,-y) quand y= 0 =- Ux(x,0) '"'0

Uy(x,y)(s.) '"' - Uy(x,-y) quand y= 0 =- 1Jy(x,0) = 0

- sur r4

Une rotation de (TI/3) donne de nouveaux axes de symétrie (x'_Oy')

/ x'
U(A)(p') = U(D) E

U(B)(p') = U(C)

Ux(A)(s.) '"' Ux (E)

Uy(A)(s.) = Uy(E) l
Ux(E) (s.) = - Ux{C)l
Uy(E)(s.) = - Uy(C)
Figure r7

On déduit que

Ux(A) = Ux(E) = - Ux(C)


Uy(A) = Uy(E) = - Uy(C)
l =- U(A) = _ U(C) et U(A) c _ U(B)
- 21 -

d) Démonstration de l'isotropie de la cellule hexagonale (36)(40)

Compte tenu des symétries de l'hexagone, des propriétés d'isotropie


H
et d'homogénéité de la matrice, on remarque que le tenseur ajkh est
invariant par certains changements de bases.

Donc en utilisant les règles générales de changement de bases d'un


tenseur et en égalant les deux méthodes d'obtention on déduit les
propriétés souhaitées.

H
Symétrie de aijkh

H
Nous vérifions que les aijkh réalisent les propriétés classiques
de symétrie
kh
a~ i
aijkh{y) dy - f a. · 1 {y) dy }
y 1J m aym

aw kh
H
ou aijkh
-
aym
1 Jt '

mais aijkh = ajikh = akhij

aijlm = a jilm = almij ! symétriques

L'équation (1 . 25) (voir annexe 1) s'écrit


a kh av. av.
~ 1 -1 -1
f a iJ
.. l (y) dy = f aijkh(y) a Yj dy
y m aym ay. y
J

a kh av.
~ 1 ôkh ) -1
f a. ·1 (y) ( dy = 0
1J m aym lm ay.
y J
kh kh

f a .. l (y) a<
-w 1 - y 1 ) av. -1 dy = 0
1J m aym ay.
y

a op 1m (y)
w
kh
1 - Y1
kh

)
av
7)
J

dy 0
-
f a< ay
y ym p

Nous appelons v = w iJ
0 7)
- 22 -

Nous ajoutons et nous soustrayons les valeurs


a,.,~ hk
]:-
1J
dym Ôop et+

et l'équation devient
w kh - ykh 1J ij
a(w - y )
J a i (y) a C i i ) - 0 0
dy
op m 3ym 3yp
y
kh kh
a <~1 - y 1 )
J
y oij dy
aym op

kh kh
a <~1 - y )
=- J aijlm (y) 1
dy
y 3ym

kh
3~1
= - J aijlm (y) ( 3yrn - 0k1 ohm) dy
y

kh
3~ 1
= J a.1J·1m(y) <0k1 0
hm
-
aym
) dy
y

comme on a
, kh
H a~1
aijkh = {a .. l (y),- 0 1k 0mh
1J m -
- 3ym J} '\,

kh
3(w ~h - y )3(w 1 J - y 1J0 )
1 -1) } '\,
= {a oplm (y) 3ym 3yp

a (wij - /j) 3( kh _ kh)


H -1) 0 ~l Y1 }'\, = H
{a
akhij = lmop
(y)
3yp 3ym aijkh

H H H
donc aijkh = aj ikh .. ~hij symétrique.
- 23 -

Changement de base orthonormée (3 7)

-+
Soit un vecteur V qui aura
des composantes, suivant les axes
xOy et x'Oy', par
~· y

-+
V "'
-+
-+
V 'n' =
-+
Vn \ ~x'
= V ' x ' +, V ' y ' +, = Vx -+ -+
V n
1
+ n
2
n
1
+ Vyn
2 \
-+ -+ . -+
où n'
1
= cos'fl n 1 + sin'fn
2

Figure 18

-+ -+ -+ -+ -+
V = (V'x' cos'f - V'y' sint.f) n + (V'x' sin'f + V'y' cos 'f) n = Vx n + Vy n
1 2 1 2

( cos 'f -sinf) ( V'x') ( Vx)


sin 'f cos"f V'y' Vy

4+ -+
qui s'écrit sous la forme (N) (V)' = (V)

où (N) est la matrice de passage qui est une matrice orthogonale car IN I =

~ (N)-1 = (N)T

-+ -+ -+
~(V)' = (N) -1 (V) = (N)T (V)

H
Nous appelons le tenseur aijkh =
bijkh dans la base xOy
H
et le tenseur AIJKH ,_, 'J IJKH dar la nouvelle base XOY
y
Les composantes de bIJ~H-+ dans
une base orthonormée (X,Y)
\ .Tx
/
s'expriment en fonction des
composantes bijkh dans la
\
-+ -+
base (x,y) par la relation

bIJKH = pli PJj PKk PHh bijkh


où p = (N) T ( cos f
-sin 'f
sin:)
cos'f
déplacements

Figure 19 L u
- 24 -

et vérifie que
-+
XI .. pli x i. -+

-+ -+
YI = pli Y·i

alors que u13 , v13 , uij' vij sont solutions des problèmes (P J) et (Pij)
1
on a alors
UIJ(X, Y) = U .. (x,y)
iJ
. VIJ(X,Y) = V •• (x,y)
iJ

ce qui nous donne que

(III. 8) = b .. kh
iJ

Caractéristiques d'un milieu isotrope (37)

Dans un milieu isotrope le tenseur des contraintes s'écrit sous


la forme
o. . 11 E o t- 2i.i E
iJ k 'k ij iJ

et pour le cas bidimensionnel

/\ + 2µ

l [
0 À
1l
0 22 À À + 2 µ
=
0 0 0
12

qui s'écrit pour une maille homogénéisée isotrope

H H
0 = 0
al 122 a 1112
\
O
li 1 H H
0
a2222 a2212
i o 12
22 ' 0
H
al212

H l a wkh
{ J dy - fa .. -1
aijkh = ff y aijkh 1 dy } 11
y iJ m ~ ym
d~ 1
(III. 9)
H
al 111 = TTf {yI al 111 dy - J a 11
y
lm aym
dy } = À + 2µ
d w 11
H l - 1 dy } =
(III.10) al 122 = îYî {Jy al 12iY - J al l lm
y ~
À

12
H l d~l µ
(III.li) al212 = îYT {Jy al212 dy- J a 12 lm
y
é3 ym
dy }
- 25 -

donc pour un matériau isotrope il faut démontrer que

H
a 1111 =

H H
alll2 = a2212 = O
H H
= µ = (UI·>9 . ) - (~U--10-) = al 111 - al 122
2 2

Pour démontrer cela nous faisons le choix de plusieurs bases de


façon à garder toujours le même élément étudié après rotation.

Isotropie de la cellule hexagonale (37) (40)

- Ier choix . ..
X
-+ -+ -+ -+
(X,Y) = (y,-x) '-f = rr/ 2

bIJKH = pli PJj PKk PHh bijkh

cos 'i' sin '* y--4 X


où p = (N) T = ( ) =
-sin '-f cos 'f

0 P 11 pl2
= ( ) = ( ) Figure 20
-1 0 P 21 p22

ce qui donne
(III.12) bIIII = b2222

(III.13) bII II II II= bill!

(III.14) bIII II= - b2221

(III.15) bII III II= - bll21


= b
22 II
- 26 -

- 2ème choix

-+ -+ -+ -+
(X, Y) = (x, -y)

bIIII = bill!
..
X

bII II II II =

bl III Il= bl212

(III.! 6 ) bl I I II= - blll2


Figure 21
(III.!?) bll III II= - b2212

bl III II= b1122

- 3ème choix

-+ -+ -+ -+
(X,Y) = (-x, y)

p (N) T = (-1 0 ) = (PJ J X _.. --1-- - ~


X
0 +1 p21

bl I I I = bill!

bll II II II= b2222 Figure 22


bl III II = ibl212

bl I I II= - bi112

bll III II= - b2212


y
bl III II= b1122

- 4ème choix

'f = rr/3
P= (N)T = (
cos'f sin'f) 1312 )=( pli pl2)
1/ 2
= (
-sin i' cos'f -./3/ 2 112 p21 p22

Figure 23
- 27 -

1
bllll • Î6 (bill) + 6b1122 + 9b2222 + 12 bl212 + 4/~ bll 12 + 1213 b2212)

1
bll II II II• 16 (9bllll +
6bll22 + b2222 + IZbl212 - IZ/3 blll2 - 4 /3 b2212)

1
bl III II x 16 (3bllll + JO bll22 + 3 b2222 - 12 bJ212 + 4/3 bll 12- 4 /Jb2212

1
hl I I II= 16(- /j" bllll - 2/! bll22 + 3 /3 b2222 - 4 /3 bl212 - 8 blll2)
1
blllll II• 16(- 3/J bllll - 2/! bll22 + J/3 b2222 - 4 /3 bl212 - 8 blll2)

1
bll III II• Î6 ( 3 bllll - 6 bll22 + 3b2222 + 4 bl212 + 4 /3 blll2 - 4/3 b2212)

(III.18)

- des équations (111.8) et (111.15) on peut écrire

hl II II= blll2 = - blll2 + hl II II= O


=--------=--=

- des équations (111.8) et (111.17) on peut écrire

===============

- des équations (III.8) (III.12) et (III.13) on peut écrire

bllll = bill) = b2222

bll II II II= b2222 = bllll + bl I I I = bll II II II


=======================

- des équations (III.8) et (III.18) on peut écrire

1
hl III II• 16 (Jbllll - 6bll22 + 3 bllll + 4 bl212)

bill) - blll2
bl II I II = 2
========•=•z=

Les quatre conditions d'isotropie sont vérifiées on déduit


que la cellule hexagonale est une cellule isotrope.
- 28 -

e) Tenseur des précontraintes

kh
Comme on l'a déjà dit, le calcul du correcteur w se fait de
l'équation
a kh
J ~ 1
a. ·1 (y) aym dy = J dy
y iJ m
y

Après avoir définiles valeurs du second membre a. 'kh qui est


iJ .
le tenseur des précontraintes qu'on écrit sous la forme

EV E
où À = µ =
(l+V) (l-2V) 2 (1 +V)

E - 2V
+ aijkh = (l+V)(l-2V) 2

Puisque nous appliquons l'homogénéisation sur des cellules qui sont


en fait des éléments de plaques nous adoptons alors l'hypothèse des
contraintes planes où 0
zz
= 0
zx
= 0
zy
= o.

Alors À et µ prennent les valeurs

EV µ = E
À
(1 +V) (1-V) 2 (1 +V)

E V
+ -_ ô .. +
aiJ'kh = 2 1
i J
1 - V

et les indices i, j, k, h, 1, m varient de 1 à 2.

Pour le calcul nous employons le code ASKA qui n'admet pas comme
second membre des précontraintes mais leurs équivalences en déformations
initiales c'est pourquoi nous écrivons

hk
o .. aijkh
iJ
- 29 -

av. avi
-1 f 0 kh
/ a ijkh (y) dyJ dy = ij (y) a Yj dy
y y

kh
Le problème revient à trouver~ lm tel que

kh kh
a .. =
aijlm E lm =
aijkh
1J

kh =
E lm .. 1m aijkh
A1J

V
. ô jl ) - -V ô 1J
+ ..
où A.1J·1 m = (<S . 1 ô. + ô 1m ô lm
E 1 Jm E

E - V
aijkh
=
- v2
[ V<S ..
1J
8 kh + 2 (<S ik ôjh + 8 ih ô jk) J

aw111
- le cas k = h = 1 et nous calculons
ayrn

11 =
Elm A.1J·1 m aij 11

E
aij 11
=--
1 - v2
[ Vô .. + (1 - V) ô il ô j 1
1J J
11 =
El J Aij 11 aij 11

El 1 = = 0
22 Aij22 a ij 1 1

11
E = = 0
12 Aij 12 aij 11
a 22
wl
- le cas k = h = 2 et nous calculons
a yrn
22
Elm A1J
.. 1m aij 22

E
aij22 =
1 - v2
[ V 8 .. + (1 - V) 0
1J i2 ôj 2 J
22
= = 0
El 1 Aij 11 aij22
22 = 1
[22 Aij22 aij22
22 = 0
EJ 2 Aijl2 aij22
- 30 -

- le cas k .. l h = 2 et nous calculons

l2
Elm = Al.J
.. 1m aij l 2

E l-V
aijl 2 - [ 2 Coi 1 ôj2 + 6 i2 ôjl )]
l - v2

l2
El l = Aijllaijl2 = 0

l2
E22 = Aij22 aijl2= 0
l2
El2 = Aijl2 aij l 2= l/2

ou bien les déformations initiales peuvent être définies directement


par l e tenseur (45)
- 31 -

IV. L'HOMOGENEISATION DANS LES LITS DE FERRAILLAGE

1. Le cas soudé

Dans ce cas nous faisons l'hypothèse que les barres d'acier ont
une section carrée, le lit de ferraillage est dans le même plan et
occupe toute l'épaisseur de la plaque (cf. figure 4). Le calcul des
déplacements élémentaires (~kh) se fait par la méthode des éléments
finis.

Les coefficients homogénéisés se calculent de


"I kh
o~l
y { J aijkh (y) dy - J a. ·1 (y)
a ym
dy }
1.J m
y y
kh
où w sont solutions du problème variationnel
a kh avi
J aijlm (y) ~l dV.
dy = J aijkh(y) -1.
y a ym a yj dy
y ayj

f) Calcul des coefficients mécaniques homogénéisés

Nous résolvons le problème posé sur un quart de maille après


avoir appliqué les conditions de symétrie et de périodicité (C). Nous
kh
définissons les valeurs de a~ 1 après avoir appliqué les valeurs
aym
kh
de Elm définies pour chaque cas dans (E). Puis nous calculons les
valeurs des coefficients mécaniques homogénéisées pour chaque cas de
l'équation kh
H 1 a~1
aijkh = m {J
y
aijkh (y) dy - J
y
aijlm (y) aym .
dy }

Nous définissons les valeurs de aijkh pour chaque matériau (37)(47)

6 5
E = 2 x 10 bars Eb = 3 x 10 bars
a
Va 0.3 Vb = 0.15 (voir annexe 3).
- 32 -

E E V
a a a a a
0 VI v2 0
2 2
I-V 1-V
a a

a
aijkh= Ea = a a
--2 0 v2 VI 0
1-V
a
E a
a 0 0 v3
2 (1 +V )
a

Eb EbVb
0 b b
v2 0
- v2 - v2
b b

b Eb
0 b
aijkh= = VI 0
l-v 2
b

Eb b
V
2 (1 + Vb) 3

- le cas k = h H
nous calculons
a ij 11

" 11
1 J o~l
= iYÎ {J aijll (y) dy - y aijlm aym dy }
y

a 11 a 11
H I
(y) ayldy - J all22(y) ~ 2
~l
al 111 = ITT {J al 111 (y) dy - J a 1111 cl y2 dy }
y y y

a 11 a 11
H 1 ~l ~2
= - { J
a221 l y a22 l l (y) dy - Ja22ll(y) - - dy - J a2222 (y)-a- dy }
y y él y 1 y Y2
I1
a~1 a11
H 1
{- J J ~ 2
al 211 = m al212 (y) cl y2 dy - al22l(y) dy }
y y ~
- 33 -

H
- le cas k = h = 2 nous calculons
aij22
22
H . 1
-
3~l
aij 22 m {J aij22(y) dy
y
J a .. 1 (y) cl ym
y l.J m
dy }

22 22
3~ 1 3~2
H
al 122 = m { yJ
1
all22(y) dy - y
J alll(y) ayT dy - J all22(y) - -dy
cly2
}
y

a 22 22
H 1 ~l 3~2
a2222 = îYT { J a2222 (y) dy - J a221 I (y) dy - J a2222 (y)-a- dy }
y y ~ y Y2
22
a 22 d ~2
H 1 ~I
= îYT {- J al212(y) dy - J dy}
al222
y cly2 y
al221 (y)
cly 1 .

H
- le cas k = 1 h 2 nous calculons aij
12
a 12
H
aij 12 = m{1
J aijl2 (y) dy -
y
J aijlm (y)
y
~l
clym
dy}

awl 2 cl 12
H
a 1112 = m{-
1
J al 111 (y) -
y
-1
-dy -
cly 1
J
y
all22(y)
~2
cly2
dy }

a 12 12
3~2
H
a2212 m {-
1
J a221 I (y)
y
wl

~
dy - J
y
a2222(y) cly2 dy}

a 12 a 12
H
a1212
= m{
1
yJ al212(y)
dy - J al212(y) ~l dy
y cl y2
J
y
al 221 (y) -
~2
-dy
clyl
}

H
Comme on l'a déjà prouvé dans (d) le tenseur a. 'kh est symétrique
. 1.J
et s'écrit :
H H H
a 11 11 all22 al 112
H H H H
=
aijkh a2211 a2222 a2212
H H H
a 1211 al222 al212
- 34 -

Pour les tableaux suivants on définit les valeurs par

b
a 1111 ++ vBI

b
all22 ..... vB2

b
al212 . . . . vB3

a b
a2222++vAI a2222 . . . . vBl

- .- -
. -
. -. -. -. -.-
11
a~I (a) aw 1 l (b)
-=----~4....... SAlXX -I . . . . SBIXX
ayr ay 1
11
a~~
a~2 (a) 1
(h)
- - - . . . SAlYY
ay2 ----,,--- . . . SBIYY
ay2
11
a~I (a) aw 11 (b)
-,---~4._.,SAIXY
• -; . . . SBIXY
ay2 oy
2

22
aw 22 (a) a~1 (h)
;I ++SA2XX ---++SB2XX
Y1 ay1

22
a~2 (a)
--....--+.SA2YY
a~;
a
2
<h)
. . . . SB2YY
dy2 Y2

a~22l (a) aw 22 (b)


--,,---~,._•.SA2XY -I ..... SB2XY
ay2 .. a y2

aw 12 (a)
; l . . . SAl2XX
a~!<h)
2
_ _ _ ..,_. SBl2XX
Y1 ay 1

aw 12 (a) a~~ (h)


2
- ~ . . . SA12YY ---++ SBl2YY
Y2 ay2
12
a~l (a)
a 4 -SA12XY
a~!<b)
2
- - - . . . SBl2XY
Y2 ay2
- 35 -

Cellule carrée

10 10

.,.
l
• ' • ' • • • • • • ' ' • •• • ' '• ' ' 1 1

• • • • • ' •
1 1
• •1 , ' ' 1
• • ' •
• ' • ' ' • '
1 1 • ' • ' •• ' ' 1
• ' 1 1

• ' ' • ' • • 1 1


' ' 1
• • 1
• • ' ' •
' '
1
' ' • • 1 1
• • • ' •• ' ' 1
• ' 1
'
• ' ' ' ' ' • • • ' ' • ' •• ' • ' • • ' 1

1 1
• • • • ' '
1
' ' ' ' •• ' 1
' • • 1
'
• 1
• ' ' •1
• 1
' '' •• ' 1 1
' ' • 1
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1
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... '
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1 1
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' 1 1 1 1 1 1

·J 21

10
1-,-.
1 1 1
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• • 1 1 1 1 1 1
1 1
• • • • • • 1 1
• 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1
• 1
•• ••• •
1
• • 1 1 1 1 1 1 1 1
1
• • • • •• • • • ••• 1 1 1 1 1 1 1
1
• • • • •••••• •••
1
• • 1 1 1

1
• • •• ••• •••••• • 1 1 1 1 1

1
• ••••••••••••• ••• 1 1

• • • • • • ••• ••• •••• • 1 1 1

1
• • •• • ••• ••• •••• • 1 1 1

• 1 1
• • • • •• ••• ••• 1 1 1 1 1
1 1
• • • • ••• ••• ••
1 1 1 1 1 1

• •• • • ••• ••••••~
-
1

1


1
1 1

• • • • • • • • • • • • • •• •
• • • • ••• • •• ••••• ••
1

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1

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• • • •• • ••• ••••••••• ••
• • • •• • ••• • •• ••••••••
• • • •• • ••••••••• •• 1 1 1

• • • •• • • •• • • • • • • 1 1 1 1 1

• • • • • • • • • •• •• •••• •
1 1

• • • • •••••••• ••• • 1 1 1 1

10.5
- 36 -

RESULTATS D'UNE "AILLE CARRE AVEC FERAlLLACE ilDIRECTlONNEL


<"AILLE 1)

VALEUR DE VA1 8.219780+67


VALEUR DE YA2 e.659340+86
VALEUR DE VAJ e.769230+&6 LES COEFICIENTS NECANIQU(S
VALEUf< DE Vit &.3669tD+86 DU NATERIAU CONPOSITE
VALEUR DE YI:? 6.468360+85
VALEUf'< DE V83 e.1J84Jll+96

VALEUR DE SA1XX e.J9542D+e1 VALEUR DE SEl1XX -0.309310+81


VALEUR DE SA1 YY 8.129120+81 VALEUR DE Slc1 YY -G.188590+81
VALEUR DE SA1 XY 8.115850+8& VALEUR DE S(I 1 XY 8.819780+88
VALEUR DE SA2XX 8.129120+81 VALEUR DE SEl:?XX -8.188590+81
VALEUR DE SA2YY 8.39542D+e1 VALEUR DE SEl2YY -8.389310+81
VALEUR DE S'A2XY e.11585D+ee VALEUR DE S(l::?XY 8.819780+80
VALEUR DE SA12XX e.n1110-11 VALEUR DE Slc12XX 8.98196D-81
VALEUR DE SA12YY 6.n1no-e1 VALEUR DE Slct 2YY 8.988990-01
VALEUR DE SA12XY 8.438610+81 VALEUR DE Slc12XY 8. 115290+82

VALEUR DE A1111H1t 8.485190+86


VALEUf"< DE A2211Htt e.57768D+85
VALEUR DE At2ttHtt -• .177260+84
VALEUR DE A2222H22 &.48519D+86 LES COEFICIEHTS NECAHIQUES
VALEUR DE At122H::!2 8.577680+85 DU NATERIAU HOHOCEHEISE
VALEUR DE At222H22 -•. t 77260+84
VALEUR DE Al212Ht::? 8.145580+86
VALEUR DE Al112H12 -8.23662D+84
VALEUR DE A2212H12 -8.23668D+84
·-

Comme on l'a déjà vu dans le chapitre II la cellule carrée présente


un mi l i eu orthotrope symétrique où A = A et A = A = O.
1111 2222 1112 2212

Du tableau précédent on constate que même en cas de calculs


différents pour des valeurs homogénéisées on aboutit . à

AIIIIH = A2222H
A2211H = All22H
'\.,
Al211H '\.. Alll2H
'\.,
Al 222H '\.. A2212H
(petites par rapport aux autres valeurs)
- 37 -

- Cellule 2 rectangulaire

.i 10 10
J.
1
' 1 1 1 1 1 1 1 1
lt '
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
-~
1

1
1

1
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1
1

1
1

1
1

1
1 1 1 1 ,' 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1 1 1 1 t Ir 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1 1
' 1 1 1 1 1 1 1 tt 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1

1 1 1
, , ,
1 1 1 1
• • •
• • • ••
1 1
••• • • 1 1 1
• ,
1 1 1 1 1 1 1

•1 • , •
9 9
9
• •• • •• •• •• • • •• •• •• ••
1 1 1 1 1 1 1 1 1 llt 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 ;:
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 t Ir 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1 1 1

.
1 1 1 1 1 1 1 t Ir 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1 1
' 1 1 1 t' 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1 1 1
' ' 1 1 1 1 1

21
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

~ .
-~

10

1 , , , , 1 1 1 1 1 1 1 1 1 , 1 1 1 1 1
-~
• , 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 , 1 1 1 1

1 1 1 , 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
, 1 , 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 , 1 1

1
1/'
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
, 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
U'

1 , , 1 1 1 1 1 1 1 , 1 1 1 1 1 1 1 1 1

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 , 1 1 1 1

1 1 , 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
an

1n_c;
-~

Figure 25
- 38 -

RESULTATS D'UNE NAILLE RECTANGULAIRE AVEC FERAILLAGE ~IDIRECllONNIL


(NAJLLE 2>

VALEUI< DE VAi 0.219780+07


VALEUR l>EVA:? 0.659340+06
VALEUf.: DE VA3 0.769230+06 LES COEFICIENTS N~CANI~UES
VALEUR DE VJ4 I 0.30691D+06 DU NATERIAU COHrOSITE
VALEUR DE VII:? 0.460360+05
VALEUR DE VJ43 0.130430+06

VALEUR l>E SAIXX 8. 195730+01 VALEUR DE Sie 1 XX -0.151670+01


VALEUR l>E SAIYY 8. 1 21770+0, VALEUR DE Slt1Yl' -0.913138D+&O
VALEUR DE SAIXY 0.11735D+OO VALEUR DE SlltXY 0.805380+00
VALEUFc l>E SA2XX 0.64:?70D+OO VALEUR DE Sl4:?XX -0.4943:?0+80
VALEUFc DE SA2YY 8.39173D+Ot VALEUR DE Sll2YY -0.30:?58D+Ot
VALEUR l>E SA:?XY 8 . 118360+80 VALEUI< DE Sll2XY 0.40033D+OO
VALEUFc DE SA12XX 8.70362D-01 VALEUR DE Sllt:?XX 8.48340D-01
VALEUFc l>E SAt 2YY 8.553140-01 VALEUR DE Sltt :?YY 0.24542D-81
VALEUFc DE SA12XY 8.328:.'70+01 VALEUR DE Sf412XY 0.64663D+OI

VALEUFc DE Att 11 Htt 8.480390+06


VALEUR DE A2211H11 0.637880+05
VALEUR DE A1211H11 -8.338190+04
VALEUR DE A2222H22 e.420600+06 LES COEFICIENTS NECANIQUES
VALEUFc DE At 1:?2H:?:? e.64t9tD+os DU NATERIAU HOHOGENEISE
VALEUR DE At 222H22 -e.237390+04
VALEUR DE Al 212H1:? 8 .1 s1e20+06
VALEUR DE A1112H12 -8.358550+04
VALEUFc DE A:?:?12H12 -8.387710+8'4

La cellule rectangulaire conduit à un milieu orthotrope

Allll I A2222; O

All22 = A22ll

Alll2 = A2212 = O

Du tableau précédent on constate que même en cas de calculs


dif f érents pour des valeurs homogénéisées on aboutit à

Al 111 H ,, A2222 H
A22ll H '\,
'\,
All22 H
Al 211 Al 112
~
H '\, H
'\, '\,
'\,
0 "
(de rneme ordre et petites par
Al222 H '\, A2212 H
'\.. rapport aux autres valeurs)
- 39 -

- cellule 3 carrée avec ferraillage à 45°

Figure 26
- 40 -

F-ESULTAlS D'UN[ CELLULE CARrŒ AVEC rr.~:AILLAGE OUADRIDIRECTJONlff.L (4~ r1E1,r.u·

<Cfll.ULE 31

VAL[UR DE VA1 8.:'1978[+07


VALEUR DE VA~ 0.65934E+06
Vfll.[Uf, DL V-'1 0.769:'3E+06 LES rmFJCl[NlS l"IE (. Atll Qll[ S
VAl.CUf, DE V[•1 0.30691E•Ob DU l'IATHdAll COnf ·o:; I Tr.
VAl[UR DE VK' 0.46036E•05
VALEUR DE V(IJ 0.13043[+06

VALEUR DE SA1XX 0.21131[+02 VALEUR DE !l<IX".I - 0.HllJ9:?[•ù:.'


VALEUR DE SA1YY -0.79408E+OO W,LEUR I)[ Sf11 Yr O.IO<iS:11"•01
VALEUR DE SA1XY -0.36790[ 04 VAL[UR DE !l<I XY -o . . -,1 :~rr 01
VAL[lJR DE SA:'XX -0.85679[+00 Vf,L[UR DE .".'1<2Xl; ,:i • 1(1 :-- ~··.·r , c, 1
VALEUF: DC SA:'YY 0.2135~[•0:' VAt.nm ()[ SI•:') Y -•). 18.', /,·,·~ 1 ··~·
VAlfUR DE SA2XY 0.11191E-03 VAl.ElJF- 11r srcn· (1. 1 :'l-.9','f -03
VALEUR DE SAl:'XX 0.31650E -- 04 \'Al. [ 1If.: DE .'.:!< 1 :• I.> -0. ·:1 6~'b :~l -•J)
VAl[UR DE SAI :'YY o . B4341 E. - o:, Vf,L[ UR ()[ Sl'ii ~-n ~' • ~;' rl'1''1( . \1.\
V,\L (UR DE SA12XY 0.13390[•0:? VAL fi If. Dr SI< 1 :•). Y 0 . .!~.:, ' l'.i( •0:'

VALEUR DE Al111H11 0.53447[+06


VALEUR DE A::'211H11 0 .1 :.1 614[+06
VALEUR DE At211H11 0.4905BE+OO
VALEUR DE A:!222H~~ 0.53215[+06
Vô'1LCUR A1122H22
DE 0.1:?l10[+0é, Ll'S rnrr 1 r TrNl s l'IEC,'\NIQllr S
VALCUR A1222H22
DE -0.4655:.'E+OO DIJ H.; 1(1'1,,U H ( IHIJ(,[IJ[ J se
VALEUR DE A1212H12 0.20517[+06
VALEUR DE A1112Hl2 0.77210( - 0::'
VAi EUF: DE A:'212H12 -0.23801[+00

Des résultats de la cellule 3, qui représente une cellule carrée


avec ferraillage inclinée à 45°, nous constatons qu'elle a un comportement
plutôt isotrope car :

A 1111 H = A 2222 H
A 2211 H = A 1122 H
A 1211 H ~ A 1112 H ~ 0
A 1222 H ~ A 2212 H ~ 0 6
6 0.534 x 10 - 0.126 x 10 6
A 1212 H 0.205 x 10 ~
2

A 1111 H - A 1 122 H
2
- 41 -

- Cellule 4 hexagonale

1 t7.3 2 17.3 2

..
0

0
N

-
0

34. 64

~32 16.32

0
N

34.64

Figure 27
- 42 -

ETUDE DE LA CELLULE HEXAGONALE <ISOTROPE>


<CELLULE 4>
VALEUR DE VA1 8.21978E+07
VALEUR DE VA2 8.65934E+86
VALEUR DE VA3 8.76923E+86 LES COEFICIENrs MECANIQUES
VALEUR DE Vic 1 e.J8691E+86 DU MATEr<IAU COMPOSITE
VALEUR DE VP2 8.46036E+05
\IALEUr< DE VB3 e. 13043E+o6

VALEUR DE SA1XX 8.47435E+02 VALEUR DE Sfc1XX -0.37972E+02


VALEUR DE SA1YY e.15684E+eo VALEUR DE SfctYY -0.:?9337E+80
VALEUR DE SA1XY -8. t8349E-81 VALEUr< DE SP1XY -0.60096E-04
VALEUR DE SA2XX 8.45364E+OO VALEUR DE SB2XX 8.21005[+81
VALEUR DE SA2YY 8.46342E+02 VALEUR DE Sfc2YY -0.45295E+02
VALEUR DE SA2XY -8.38946E-81 VALEUR DE SB2XY -0.30637E-84
VALEUR DE SA12XX -8.2396tE-81 VALEUR DE SB12XX -0 . 28931E - E>4
VALEUR DE SA12YY -8.29483E-82 VALEUR DE Sfc12YY 0.11289E-03
VALEUR DE SA12XY 8.38816E+E>2 VALEUR DE Sfc12XY 8.89539E+02

VALEUR DE AttttHtt 8.48645[+86


VALEUR DE A22ttHt1 8.18468E+E>6
VALEUR DE At2ttHtt 8.28384E+82
VALEUR DE A2222H22 8.49272E+86 LES COEFICIENTS MECANIQUES
VALEUR DE A1t22H22 ê.18420E+06 DU NATERIAU HONOGENEISE
VALEUR DE A1222H22 8.34366E+82
VALEUR DE A1212H12 8.18521E+86
VALEUR DE A1'12H12 8.78825E+82
VALEUR DE A2212H12 8.32109E+02

Des résultats homogénéisés de la cellule 4, qui est une cellule


hexagonale, nous nous attendons à un comportement d'un milieu isotrope
(prouvé dans le paragraphe d) et c'est le cas, car on a :

A 1111 H '\.,
'\.,
A 22 22 H
A 2211 H = A 1122 H
A 121 1 H A 1112 H

~
'\.,
'\.,

A 1222 H '\.,
A 2212 H
'\.,
'\.,
0 (de même ordre et petits par rapport
'\.,
aux autres valeurs)

6
A 1212 H 0.J85 J0 6 0.485 X J0 - 0.J05 X J0 6
= X ~ - - - - - - -2
: :--------

= A 1111 H - A 1122 H
2
- 43 -

'
1 H H H H
Structure étudiée a 1 11 1 all22 a2222 al212
1

1
1
Acier 1
1
2. 198 0.659 2 .198 0.769
1
1
1

Béton 1 0.307 0.046 0.307 0. 130

Cellule 1 :
0.405 0.058 0.405 0.146
carrée

Cellule 2 :
0.480 0.064 0.421 0 .158
rectangulaire

~
1
Cellule 3 i
1
0.534 0.126 0.534 0.205
!

Cellule 4

® 0.487 0.105 0.487 0 .185

Tableau 1
6
Unité 10 bars

VALEURS DES COEFFICIENTS MECANIQUES HOMOGENEISES POUR LES MODELES


ETUDIES
- 44 -

g) Convergence numérique de la méthode d'homogénéisation pour des


modèles de plaques

Pour étudier la convergence de la méthode d'homogénéisation, nous


effectuons nos calculs sur deux modèles de plaques.

Le premier constitue une plaque, dite composite, où le béton et


le ferraillage, à section carrée, ont une géométrie et des caractéristiques
mécaniques (du béton et de l'acier) bien déterminées et acquièrent toute
l'épaisseur de la plaque (cf. figure ).

Le second constitue une plaque, dite homogénéisée, où le matériau


a des caractéristiques mécaniques homogènes concernant une cellule de base
bien définie. Cette dernière a les mêmes dimensions et la même épaisseur
que le premier modèle.

A part les caractéristiques mécaniques qui sont différentes dans les


deux cas, nous appliquons les mêmes charges et les mêmes conditio~s aux
limites sur les deux modèles. C'est pourquoi nous encastrons la plaque
d'un côté et nous appliquons des charges du côté opposé.

Les charges appliquées sont des charges réparties de traction et


suivant plusieurs angles.

Les angles choisis sont

1. a= 0° 5. a 60°
2. a= 15° 6. a = 75°
3. a z 30° 7. a = 90°
4. a= 45°

Ce qui nous donne sept résultats pour sept cas de charges différents.

Nous symbolisons sur les figures qui suivent les sept cas de charges
appliqués par une grande flèche.

Figure 28
- 45 -

Nous définissons la résultante des déplacements par (u).

Nous faisons la moyenne de (u) pour plusieurs sections et nous


comparons les résultats obtenus sur les deux modèles. Nous faisons cela
pour des sections choisies tantôt dans les régions où règne le béton,
d'autres dans de l'acier pur ou encore à la limite entre les deux
matériaux. A la fin nous terminons toujours les calculs en moyennant
u pour toute la plaque.

Nous montrons les résultats obtenus sur des figures où nous


trouvons deux courbes. La première présente les valeurs de (u) dans le
cas du matériau composite et la seconde les valeurs de u pour le matériau
équivalent homogénéisé. Sur chaque courbe on trouve les sept points pour
les sept cas de charges. Enfin des valeurs sont écrites pour chaque cas
de charge et qui représentent le rapport des valeurs de la moyenne de (u)
dans le cas homogène aux valeurs de la moyenne de (u) dans le cas
composite.
- 46 -

0- --0

.
---8

0- -
.
.............
G;'

0-- .
--0
.

"'~"~~"'"'~ ~"'""'"'"'"'~"'"'"'"~
Figure 29
- 47 -

OCP\.FID'CNT U/PIG..t IŒLLll..t IJ

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LIIDa•
O• CIIPCISIK
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... ... -- ...

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- 48 -

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....
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a-m.-mnr:
O•iGUDC.l!t
\.02

.... OCPL~EtCNT U/ANGLE I CtLLULE 1 l

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0.86

Lana•
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0• . . . . . nE
- 49 -

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BT•t

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0.85 085

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D•CD.asl1t
O• . . . . l!E

..- OCPLACO'CNT U/ANGLE: 1CE:LLULE l J

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0.87

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0.97
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- 50 -

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- 51 -

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- 54 -

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- 57 -

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- 59 -

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Dans les schémas - 3 1 -,- 3i - et- ·; i - nous montrerons les valeurs des
déplacements dans le ca~ c_o mposite et homogénéisé pour le cas de charge 1
(traction pure) ,pour les sections:
- section 1 où règne le béton.
- section 2 à la limite entre acier-béton.

- section 3 dans l'acier.


JDMII 194
.... DEPLACEMENT PONCTUCL

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-3l-

MF7HH CS,84 . 151 ,13 · 55 01 ,MF7HHCS.R1.F

LE RAPPORT R DES VALEURS HOMOGENEISEES AUX VALEUR S COMPO S ITES


LA CELLULE 1 CARREE : PLAQUE DE 60 CELLULES

U, .::-ÈC: TIOtl 1 ( BETON l C ;-,.:;- [,[ CHAr:GE 1

u UH Fi=UH .-' U
.27048[-01 .26447E-01 0.97S
2 .26::''.:'4[-01 .2l438E ··31 1 . C> •'.' 8
3 . .::'6 '.:! 1 OE.-01 .264TIE-01 1 . (i(,"
-4 . '26 7ç.4[- (• 1 .264::!9[-(•1 O. 98c-
5 .26173[-01 .2642 2[-01 1. 010
6 • 26171 E-6 1 .264~'::>E-f\1 1.(I H1
7 . 267:3:.,.r-01 .26 415[-01 0.986
8 .:!61(.:f ·· ('l • :•t,"! 11 [-{>1 1 . 009
9 • 261 t,7 E.-01 .26411E-01 1 .009
10 .::>678H-01 .2 6408[-01 o. 98l,
11 .26167E-01 .2cAE>6E-01 1 .009
1 :' .26167E-01 .:!64(,6[-01 1 . OC'• <:=·
13 .2 6783E-O, .26406[-01 0.9ë6
1 -4 • ::'.61 71 r-01 . 26407[-01 , . ot1v
1~ .::'6173[-01 .264 08E-01 1 .009
16 . ::'6794( ·· ()1 .264 09F-01 (• . 986
17 .::'C:. 210F - ù1 .2t.413E - 01 1 .006
18 . :'6:'2 4[ - 01 .2t, 413E·01 1 . 0(,7
19 .270 48 (-(>1 .2641BE-01 0.977
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-3. 1 -

HF7HHCS,84.151,13 : 5~ : 39 , HF7HHCS.R3 . F

LE RAPPORT .R DES VALEURS HOMOGENEISEES AUX VALEURS COMPOSITES


LA CELLULE 1 CARREE · PLAQUE DE 60 CELLULES

LA SECTION 2 (ACIER-BETONl : CAS DE CHARGE

u UH R=UH/U
.22510E-01 .22'.546E-01 1.002
2 .22507[-81 .22536[-01 1 . 001
3 .22506[-01 .22535[-01 1. 001
4 .22471[-01 .22526E-(11 1.002
5 .22465[-01 .22518E-01 1.002
6 .22463[-01 .22517E-01 1 .002
7 .22442E-01 .22511[-01 1.003
8 .22450[-01 .22505[-01 1. oo:·
9 .22450[-01 .22505E-01 1 . 002
10 .22436[-01 .22502E-01 1.003
11 .22450[-(11 .22501[-01 1 • 002
12 .22450E. - 01 .22501[-01 1 . 00::>
13 .22442[-01 .22501[-01 1 .003
14 .22463[-01 .22503[-01 1.002
15 .22465E-01 .22503[-01 1 . 002
16 . 22471[-01 .• 22507[-01 1.002
17 .22506[-01 .22512[-01 1.000
18 • 22507[-01 .22 ~ 1::>f-01 1 . (Ir\ ,'.'
19 . 22510( --(11 .22517[-01 1.000
... OCPl.ACOCNT PONCTlll..

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1F7HHCS,84.151,13 : 56 : 02,MF7HHCS.R5.F

LE RAPPORT R DES VALEURS HOMOGENEISEES AUX VALEURS COMPOSITES


LA CELLULE 1 CARREE :PLAQUf DE 60 CELLULES
LA SECTION 3 <ACIER> : CAS DE CHARGE

u UH f;:=UHIU
.19840E-01 .19843E-01 1.000
2 • t 9833E-G1 .1983::?E-01 1.000
3 .19831 E-01 .19831 E-01 1 .000
4 .19819E-01 .19620E-01 1 .000
5 .19805E-E>1 .t9811E-01 1.eoo
6 .19804E-e1 .19810[-01 1.000
7 .19795[-01 .19802E-01 1 .000
8 .19789E-01 .19796(-01 1 .000
9 .19789E-Ot • 19796(-01 1 .ooo
18 .19787E-01 .19792E-Gt 1 .000
11 .19789E-01 • 19791 E-01 1.000
12 .19789E-G1 .19791(-01 1.000
13 .19795(-01 .19793[-0t 1 .000
14 .19804E-01 . 19795[-01 1.000
15 .19805(-01 .19796[-01 1 .000
16 .19819[-01 .19800[-01 0.999
17 .19831[-01 • 19806[-01 0.999
18 .19833[-01 .19807[-01 0.999
19 .19840[-01 .19813[-01 0.999
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- 61 -

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- 65 -

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- 74 -

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0-IDUKXIS -
.. - ... ...
- 85 -

Nous résumons les résultats dans le tableau 2 d'où nous concluons


que l'homogénéisation donne une bonne approche de la solution pour toutes
les sections étudiées et pour tous les cas de charges. Quant à la
cellule 1 (carrée) nous avons poussé les calculs jusqu'à 60 cellules
(210 x 136 cm) et nous avons constaté qu'on a une très bonne convergence
de la solution.

Pour les autres cellules, on s'est contenté de 15 cellules


(105 x 63 cm) et on a eu dans tous les cas une bonne approximation.
Ces résultats sont au niveau local des lits de ferraillage. Quand on
fera l'étude globale sur toute l'épaisseur de la plaque la convergence
deviendra beaucoup plus réelle.
moyennes de u homogénéisé
Les valeurs des
moyennes de u composite

1 cellule 15 cellules 60 cellules


CELLULE ETUDIEE
section 1 moyenne tot. section 1 moyenne tot. section 1 moyenne tot.
a =0 1 a=90 a =0 ! a =90 a=0 !' a=90 a =0 la=90 a =0 l a=90 a =0 : a:90
; 1 1 1 1 1
1 1 1 1
1 1 1
1 1 1

EE
1 1 1
1 0.95 0.86 0.97 0.87 0.99 1 0.97 1 .00 :o.97 1 .00 1 0.99 1 .00 0.99
1 1 1
1 1 1
1 1 1
1 1 1
1
1 1 1 1 1
1 1 1
1
1
1
1
2 0.95 o. 71 0.98 0.71 0.99 0.96 1.00 1 0.96 - - - -
EB 1 i 1
00
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1 1
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1
3 0.91 0.93 0.95 1 . 01 1 .01 1.00 1.01 1 .01 - - - -

1 1
1 1 1
1 ' '
1 1
1 1

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4 . o. 94 0.95 0.95 1 0. 94 1.00 1 o. 99 0.99 ,o. 98 - - - 1
-
1 1 1
1 1 1 1
1 1 1 1
1 1 1 1
1 1 1 1
1 1 1
1 l 1 1 1

Tableau 2
A nombre de points principaux formant le modèle

B nombre d'instructions nécessaires pour préparer le maillage par GIFT

CELLULE ETUDIEE Cas de 1 cellule Cas de 15 cellules Cas de 60 cellules

A B A B A B

EB 16 63 96 359 308 1175

EE
2 16 63 96 359 308 1175
00
-...J

3
~ 32 136 207 1258 - -

4
@ 61 270 680 3280 - -

Homogène 4 15 4 15 4 15

Tableau 3
- 88 -

2. Le cas multicouches

Nous faisons ici l'hypothèse que les barres d'acier sont faiblement
liées. Chaque lit de ferraillage avec le béton de son plan forme une
couche de matériau composite dont son équivalent homogène a des carac-
téristiques mécaniques différentes des autres couches, et le modèle
obtenu est celui de la figure 4.

h) Calcul des rigidités équivalentes pour un lit de ferraillage


unidirectionnel

Nous donnons dans ce paragraphe les constantes de rigidité aijkh


dans un plan ferraillé. Pour cela il suffit de calculer les fonctions
w~h solutions des problèmes membranaires (l'indice 1 désignant les
, 1 acement e' l ernentaire
composantes d u d ep ' . wkh) . Les notations
. sont ce 11 es
de la figure 38.

+1
A

--t--
BETON
-1 +1
....
A+B=l
B

A
-1

Figure 38

Calculons les correcteurs 1ocaux W kh des equations


' ·
awlkh avi av.
i
(IV. 1) J a. ·1 (y) dy = J aijkh (y) c)y. dy
iJ m dym c)y.
y J y J kh
H
a wl
(IV. 2) a { J J a (y) dy }
~
- 89 -

Dans le cas du ferraillage unidirectionnel les coefficients aijkh


sont indépendants de la coordonnée y . Les fonctions inconnues ne
1
dépendent que de la coordonnée Yz·

En choisissant dans (IV.!) des champs de déplacement virtuels


v de~ indépendants de y 1 nous obtenons :
+1
av. +J av.
(IV.3) 2 f ay2
1
dy2 = 2 f ai2kh(y2) ay: dy2
-1
-1

(IV, 4 ) ai2 12 0
0

Donc de (IV.3) et (IV.4) on peut écrire que :

+1 kh
aw2 av +1 av
2 2
(IV.5)
f
-1
a2222(y2) ay2 ay 2 dy2 =
f a22kh (y 2)
~
dy2
-1

+l a kh +1
""1 av! av
=
(IV.6)
J
-·1
al212(y2) ay3 ay2
dy2
J
-1
a12kh (y2) 2
ay2
dy2

- Soit l'équation (IV.S) où

aw~h
(IV.7) ay
2
= a22kh (y2) + Sth

où Ckh désigne une constante.

En intégrant (IV.7) sur le segment] -B, +Br on déduit

kh a22kh(b) ckh
(y2) '"' Yz + Yz + E
""2 a2222(b) a2222(b)
kh
et puisque w est choisi à une constante près· nous posons E = o.
- 90 -

A l'interface béton-acier nous avons donc

a22kh(b)
(IV. 8) (B) = B
a2222(b)

Par contre en intégrant sur la partie acier entre y c B et y =


2 2
on obtient

a22kh(a)
(IV. 9) wkh (I) - wkh (B) = (1 - B) (1 - B)
2 2 a2222(a)

nous introduisons la valeur de w2kh (B) de l'équation (IV.8) dans


l'équation (IV. 9) ce qui nous donne

(IV.JO) w kh (1)
2
=
! •22kh(a)
a2222(a)
(1-B) +
a22kh(b)
a2222(b) B l
+ ckh
! (1-B)
a2222(a)
+
B
a2222(b) !
de manière tout-à-fait similaire nous écrivons pour le deuxième bord

(IV. 11) w kh (-1)


2
! a22kh (a)
a2222(a)
(1-B) +
a22kh(b)
a2222(b)
B
!
C l
kh a2222(a)
(l-B) + B
a2222 (b)
!
mais la condition de périodicité implique que W~h (1) = W~h(-1).

En appliquant cette condition nous pouvons définir la valeur


de Chk des équations (IV.10) et (IV.li) ce qui nous donne

a22kh(a) a22kh (b)


(IV.12) A + B
a2222(a) a2222 (b)
=
chk A B
+
a2222(a) a2222(b)

Chk a1ns1 connue nous aide à définir les valeurs de W~h et ses dérivées.
- 91 -

Nous refaisons le même travail sur l'équation (IV.6) où


nous avions

+l
+l
av,
f f -"'I -
oy 2
dy 2
-1 -1

ce qui nous donne

(IV. 13 )

où Tkh désigne une constante.

En intégrant (IV.13) sur le segment J -B , +B 1-


'- on déduit

al2kh(b)
= Y2 + G
a (b)
1212

et puisque Wkh est choisi


. . a' une constante pres
,
nous posons G = 0

A l'interface béton-acier nous avons

a12kh(b)
(IV.14) (B) = B
al212(b)

par contre en intégrant sur la partie acier entre y 2 = B et y = 1 on


2
obtient :

(IV . 15) 0 ) _ wkh


1
(B) (1-B) ( 1-B)

Nous introduisons la valeur de Wk~ (B) de l'équation (IV.14) dans


l'équation (IV.15) ce qui nous donne :

(IV.16) wkh (1)


1
=
l "12kb {a)
al212(a)
(1-B) +
al2kh(b)
al212(b) B !
+
Tkh
(1-B)
1al212(a) +
B
al212(b) !
- 92 -

De manière tout-à-fait similaire nous écrivons pour le deuxième bord

(IV.17) wkh ( -1)


1
=
l 3
12kh (a)
- al212(a)
( 1-B) +
al2kh(b)
al 212(b) B l
et les conditions de périodicités implique
T
hk
! (1-B)
a1212(a) + •1:1/bl !
que : wkh (I) = wkh (-!)
1 1

al2kh(a) al2kh(b )
A + B
_ al212(a) al212(b)
IV. 18 ) =
A B
+

Enfin nous introduisons les valeurs définies dans (V. 29) où


a wkh
H 1 { J J 1
= (y) dy - (y) dy 1
aijkh îYI y aijkh y aij lm 8ym

- de l'équation (IV. 7) on écrit

kh
aw a22kh (y 2) ckh
2 = +
ay 2 a2222(y2) a22 22 (y 2)

- de l'équation (IV.13) on écrit :


a kh
wl al2kh(y2) Tkh
= +
a y2 al212(y2) al212( y2)

ce qui nous donne


" Wkh
f+I +I
H
aijkh
=
1
4
{2
-1
aijkh (y 2) dy2 - 2 J
-1
.. 22 . (y2)
r- a 1.J
0 2
cl y2

aw kh aw kh
Nous introduisons les valeurs de 2 et 1
ay2
ce qui nous donne :
- 93 -

H
aijkh s A aijkh(a) + B aijkh(b)

a22kh(a) al2kh(a)
- 1-a. ·22(a)
- lJ a2222
+ aijl2(a)
al212(a) JA
a22kh(b) al2kh(b)
(IV.19)- [aij 22 (b)
a2222(b) + aij12 (b) J B
al212(b)

a. ·12(a)
- ----~
lJ
- i_ A+
al212(a)

al2kh(a) al2kh(b)
-----A+ B
al212(a) al212(b)
- -----,-A------~B~----
+
al212(a) 8 !212(b)

i) Changement de repère pour la matrice de rigidité ortho~rope dans


le cas des contraintes planes

Les plaques en béton armé sont souvent composées de deux lits


d'acier orthogonaux. On se place, dans ce paragraphe, sous 1 'hypothèse
qu'ils sont faiblement solidarisés. Les coefficients de rigidité d'un lit
d'acier sont déduits de l'autre par une rotation de 8 , où 0 représente
l'angle entre les deux lits de ferraillage (28).

Si nous écrivons la relation entre les contraintes et les déformations


pour un matériau orthotrope dans le cas des contraintes planes
0

0
al 112
0
- 94 -

Nous présentons par les indices

1 ,2 les axes locaux de l'acier


X,Y les axes globaux du milieu étudié.

12

Si nous avions une rotation


positive (G) de (x) envers l'axe (!)
on note que la transformation n'in-
fluerait pas sur les propriétés méca-
niques du matériau mais elle
impliquerait que les contraintes
soient exprimées par

. 20-
sin -2 sin0cos 0
2
cos 0 +2 sin0 cos0

nous l'écrivons sous la forme :

[r] -1
- 95 -

pareil pour les déformations qui s'écrivent

E E 11
XX

Eyy
\ Exy
l=r] -I
) EE2212

cos (:l . 20-


sin + 2 si n0co s0

l
[ 2- 2
. 2(:
Cr] = sin -, cos 0 2 sid::cos0
-sinC:' si n0 cos 20- -sin
. 20-
cos0 cosG

Si nous appelons la matrice l)J

]
0 0
I_R..,
- J =

[~ 0
0
2

selon la transformation de REUTER

E 11 E 11
E22 l=R] E22
2c_ 12 El2

\ ::: !
? 2Exy '

et dans un milieu orthotrope les axes principaux du matériau sont


alignés avec les axes naturels du problème ce qui implique que :

C XX \ -[al 111
a
yy = - all22
a 0
xy
- 96 -

qui s'écrit sous la forme

Nous pouvons obtenir la relation contraintes-déformations dans


les axes (x,y) en faisant

G
xx
= [Tj -1 [î] -1 [A] [ iJ [ T] [ R] -1 l :Xx l
)
a
yy
xy 1/y 1 xy

ce qui nous donne que


a

l •[
XX
a
a
YY
xy
[A] )2::

4 . 20- cos 20- + . 4r,
= allll cos 0 + 2 (all22 + 2 al212) sin sin ,.::

= ( + ) . 20. 20 ( . 4- 4
a] 111 a2222 - 4 al2l2 sin ~cos ~ + a!l22 sin ~ + cos 0 )

4 2 2 4
(IV.20) a = a sin 0 + 2(a + 2a ) sin Gcos 0 + a cos 0
22 1111 1122 1212 2222
3
al3 = (allll - all22 - 2 a!212) sin° cos G + (a!l22 - a2222 + 2a!2l2)
3
sin 0cosG
3
a23 = (al Ill - a!l22 - 2 al2l2)sin Gcos 0 + (a!l22 - a2222 + 2aI2l2)
sin 0cos38
. 20
( al Ill + a2222 - 2 a!l22 - 2 al2l2 ) s1.n 20
a33 = -cos - + al2l2
4 4
(sin 0 + cos 0 )

Pour le calcul des rigidités équivalentes il suffit de définir


le pas entre deux tiges d'acier (2A + 2B), la section de l'acier (2A)
et l'ang le (0 ) que les tiges fo n~ avec les axes généraux du problêrne.
- 97 -

Et avec les équations (IV.19) et (IV.20) nous aurons la solution pour une
couche d'épaisse,·- unitaire. Nous effectuons les calculs pour toutes les
cellules et nous organiserons les résultats dans le tableau 4.
--·--- --
Section H H 1
H H H
CELLULE ETUDIEE Couche oo L(cm)
al 111 al 122 a2222 al212 al 112
H
0 acier(an a22l2
n
-· ·- - -·· -
.- ----
2
-- '
1
- - -- . •· .. -·

0 1 21 0.389 0.053 0.320 0 .136 0 0


Cellule 1 -·- -- -- 21 . - - ·-· .. - - -- -- ------ ------ - - ---- --·- - ~ -·- --- ----· ----·- -- - - -···---- -
1
2 90 1 21 0.320 0.053
Il 0.389 0 .136 0 0
/ - .
21
Cellule
2 ,EHt, . 2 2
1

90
0
··-- -
1
·---

1
. -- ·-
11
.__ . ---- -

21
----- - ..
0.464

0.320
0.055
····- . ... ---- -- --·---- --
0.333
--- -- ---- · -·
0.141
-. - - -· - ·
0
. - ---
0

0.053 0.389 0.136 0 0


- - ·-· . .. - -· - . - ---·· -- -- -· ·-···- - - - . . -- .. - -- - -

1 0 1 21 0.389 0.053 0.320 0.136 0 0


21
- ------ --- ------- - r-- - - - -- · c--- ID
CXl

29.7
4~J]
.
1 ----
.
..'

2
- --·
21
2

3
90

45
1

1
21

29.7
0.320

0.329
--
0.053

0.061
- --
0.389

0.329
0.116

·-·

0.146
- ··-··
0

--------- 1-- - -- --

0.012
0

0.012

Cellule 4 135 1 29.7 0.329 0.061 0.329 0.146 -0.012 -0.012


3
--
--- - - .. .. - - --
34.64
(

1 90 2 34.64 0.323 0.051 0.406 0 .137 0 0


/~ ---- -- . - - -------- ···- - ------- ~ - - -- ---- f-- -

/
-~ ~
,, 3
2 30 2 34.64 0.371 0.066 0.329 0.152 0.027 0.010
2
1
·- ----
34~
Cellule ~ ·6~~/ !
1
4 -;1/' 3 150 2 34.64 0.371 0.066 0.329 0.152 -0.027
i -0.010
1 1 1

Tableau 4 Unité x J0 6 bars


- 99 -

V. L'HOMOGENEISATION A L'ECHELLE GLOBALE

1. Calcul des rigidités en membrane et en flexion pour double


lits de ferraillages

Nous faisons l'hypothèse que la plaque en béton armé est composée


de deux lits de ferraillages et qu'il y a symétrie par rapport à la
surface moyenne (13)(14)(27).

Nous résumons les hypothèses portées sur la plaque de béton armé


par
- elle est toujours munie de deux lits de ferraillages symétriques
par rapport à la surface moyenne
- les contraintes normales sont négligeables par rapport aux autres
composantes de contraintes 0 = 0
zz
- les points situés sur la normale à la surface moyenne avant
déf ormation restent sur cette normale au cours de la déformation. Ceci
rev ient à négliger l'effet de cisaillement transverse y = y = 0
zx zy
Les deux dernières hypothèses correspondent dans le cas bidimensionnel
aux hypothèses classiques de la résistance des matériaux avec conser-
vation des sections droites. On note également qu'elles correspondent
à la définition d'un état plan de contrainte.
- la taille de la cellule élémentaire est de l'ordre de
l'épaisseur ce qui implique que le calcul des coefficients équivalents
ne nécessite pas la résolution du problème de flexion mais seulement
celle d'un problème membranaire
- la déformation de la plaque est considérée comme la superposition
de déformations de membrane et de déformations de flexions

cela nous emmène à la superposition d'un état de contrainte de membrane


symétrique par rapport à la surface moyenne et d'un état de contrainte
de flexion antisymétrique par rapport à la surface moyenne.

{o } [D] {E}
- 100 -

où [n] est la matrice de rigidité et pour un matériau isotope dans


le cas des contraintes planes :

[: l
V 0
- ...,
=
E
0
LDJ 2
- V 0 1-V
-2-

et en faisant l'intégration sur


toute l'épaisseur de la plaque /
on a : +h - - - - - - - - - -
______ x~ de syJt1étrie

pour le cas membranaire -h

{ NJ = [n-, ly}
MJ
+ h/2
où DM = D dz = h D
f
- h/2

N E EV yxx
XX 0
1-v2 1 - v2
N
yy h EV yyy
E
0
1 - v2 - v2
N 2yxy
xy
E
0 0
2 (1 +V)

pour le cas flexionnel

{M} = [DFj {r}

+h/2 h3
2
où z D dz D
DF
f =
TI
-h/2

E EV
r XX

l
M 0

M
XX

YY =
h
Ti
3 [] EV
1- v2
V2 - v2
E
- _ v2 0 r yy

M 2r
xy E xy
0 0
2 ( 1+V)
- 10) -

E EV
0
- v2 T-::vT
a = h
a.6 Ya.e
EV E
1 - V2 - V2
0 1
E
0 0
2(l+V)

E EV
---v2 0
- v2
h3 EV E
+ TT -r-:-·v7 - V2
0
1 ra. . ., a

0 0 E
\ 1
2 (1 +V)

Dans le cas d'une plaque multicouches, il faut sommer la contribution


de c haque couche (27). Ce qui nous donne

'\, + z.
membrane DM =
1.
z
couches
[j 1.
Di dz J= h MH
etByo
- z.
1.

'\.,
+ z.
1. h3
flexion = z [ z
2
Di dz J = FH
DF l. couches J 12 a.Sy-6
- z.
l.

-+
laB !
0 = h [ MHa.Bro 7
1
J lYael +
h3
TI l_
1- FH
a.Bro
7
J l ras!
H H
Nous calculons Ma.Bye et F a.Bye pour une plaque d'épaisseur
unitaire h = I cm ; dans ce cas
+1/2
(V. 1) =
J
-1/2
a
a.Syo
dz

1/ 2
2
(V. 2) = 12
J
-1/2
z a
a.Bra
dz
- 102 -

Nous choisissons à titre d'exemple le cas de ferraillage non


soudé le plus répandu, où chaque nappe est composée de deux lits de
ferraillages parallèles à la direction (respectivement 2). Les aHJ
o.S-yé
(respectivement a!§y ) désignent les coefficients de rigidités
6
homogénéisés, les aaByo (b) désignent les caractéristiques du béton et
<P le diamètre de l 'aicer selon 1 (respectivement cp ).
1 2

fc 0.5

~:, rn~
bé ton
bé ton
( 1) z,
( 2)
2
. t.
23

bé ton béton

w
--- .
la surfac e moyenne
---- --- a xe de symétrie
--- -
w 0

h = 1

zl = (h/ 2-C) X
h
h
22 = (-
2
- C - <P l) X -
h
2 = (~ - C - (j) 1 - <P 2) X
3 2 h

une application des formules (V.l) et (V.2) nous donne

(V . 3) = 2 { [ 2 + (0.5 - 2 )] a (b) + (22 - 23) a Hz


3 1 aP,yo aByé

HJ }
+ (21 - z2) a aByo

3 -3 -3 -3 8
(V.4) = 8 {[-3
23 + (0.5 - 2l ) J a
aSyé
(b) + (z2 - 22 )a 2
aByo
-3 -3 HJ
+ (21 - z 3 ) a aByo }

Dans le cas soudé il faut prendre en compte qu'en réalité les lits
de ferraillages ne sont pas dans le même plan. Donc la couche homogénéisée
doit être à une distance (C) de la limite extérieure définie par :
- 103 -

C ..
2 + 'P (n-1 ) ! !p diamètre de l'acier
n
n nombre de lits

0.5

zl =
h
(-2 - C) X
1
-
h / / Z/,( l / / / //)',/l f; z1

22

(!:2 1
z2 = - C - !p) X -
h

axe de symétrie

(V.5)

(V.6)

Nous appliquons les équations (V.3) (V.4) (V.5) et (V.6) sur toutes
les cellules étudiées et pour une épaisseur h = 23 cm (épaisseur régnante
dans le cas du réfrigérant). Les résultats sont regroupés dans le tableau 5.

Nous remarquons qu'au niveau global de la plaque les deux méthodes,


. soudé et multicouches, aboutissent presque aux mêmes résultats. Et
puisque la .méthode multicouches se fait par un simple programme de calcul,
sans passer par la méthode des éléments finis, et mène aux mêmes résultats
définitifs, alors elle est fortement conseillée pour l'homogénéisation
des cellules de plaques et coques en béton armé.
- -------------·-- --- - --- ------- --------- ---------- ------------
i:
Ml 111 Ml 122 j M2222 Ml2l2
11
- -- -----+--- -
1
SOUDE' MllLTTCOUCHES
.,
F 1111 F 1122 F2222 F12l2 !'
1

~ -- - -·- -- -- . ---- ·--=-----~ --- - . ·c:,:-_: .:.·· -· ·- - -==+-

Carré 7-~1
[T_j_
0.316

0. 3 21
.
1
0.0471

I O. 04 77
0.316

0.321
1 0. 132

- + - - - - - - - - - - -- - - - - --1
I 0.133
0.315

0.322
0.0468

0 .0473
0.315

0.319
0 .1 31

0.132
1

t- - --

Rectangulaire
-~~=--=- ---== ~~ ~ =~,=-

B=
~-----~-=+- -~~-----i--~--+----~-------------------+--------t
~. 322J _o:~47_6 __

i 0.0486
1
j~ ._J 17 l _o._133 _-~ _Û.m : o.0475
1
1 0.323 1 0 .132

- - -t------
0.332 0.323 i' O .134 , 0.335 , 0.0485 0.331 0 .134
,, ; l
-~ - - - l l --1-l: -------- -1--- ---- --~-
i'I ,; 0.0530 11 ·
1 1
0.327 0.327 1 0 .1 37 0.323 ! 0.0518 0.323 0.137
'
_ _ _J _ -- 1: ' _, 0
~

i 1
, 0 .139 0.331 0.0535 '. 0.325 :1 0.119
• 1 1 1 1

- - - --·- ----=-··· -- --·::-:-..::-_--;- -tc:c:- ::-:---:-=:-::-~ } --=-_:·_:__---=---=-{ C ...=:-_-:_ . - - 1 ---- - _:_ ~ --:.c + - --- --- -+-------- -- --..i=:-- --- 1
1

0.323 10.0511

@
1 0.323 ; 0.135 1 0.319 , 0.050 ; 0.319 0 .1 35
Hexagonale -- 1 --- -- - - - -- -+------------- -~- -- - -- ' ______ __. ___- -- -- - - J__ --- - __ _.___ _ __ _ _--1

' 1

, 0.130 0.0535 0.330 j 0.137 : 0.327 0.0523 ! 0.323 0 .137


_._ ___________ - - . -- . .. --- . -- . -.

0.307 0.046 0.307 0 .130 e = 23 cm

TABLEAU 5 (unité 10 6 bars)


- 105 -

2. L'influence du décentrage des plans de ferraillage

Dans ce paragraphe nous montrons et pour plusieurs plans de


ferraillage, l'influence remarquable du décentrage de ces plans sur les
rigidités de flexion de la plaque.

Nous étudions le cas d'une plaque, toujours d'une épaisseur h = 23 cm,


et pour des nappes de ferraillage à distance (C) de la limite extérieure.
Nous choisissons des valeurs pour (C) : à 2 cm, 5 cm et le maximum (quand
les nappes de ferraillage sont au milieu de la plaque). Nous calculons
les rigidités de flexion par la méthode multicouches et pour plusieurs
sections d'acier (0) : 1 cm, 1.2 cm, 1 .4 cm, 1 .6 cm et 2 cm.

Les figures 39, 40 et 41 montrent l'influence du décentrage


sur ces plans pour les cas :

- C = 2 cm
- C = 5 cm
- C = maximum
béton : cas où nous négligeons l'existence des nappes de
ferraillage.
,-.

.-
.-

-z -
'\

-
0
X
.-
w
•.
_J

-
c..
-
-- •-.
-
- G:
w
0 "-
(f)
~
:::> .,
- ~I
~
w
...J
cc
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1

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1 el -
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e 5 IHtz
1 1-
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004+
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...J
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- ~

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'! (1J
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.....
Cil
a: ,, µ.

::)
t,.J
...J
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a:
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Cil
--.
w
...J
q
-
~

i i-
q
1 j
q
! ~ i
/Jl•

1 •

~ f
e lsbz
1 !
1 1 1 1
ao•+
-106-

3- METHODE CLASSIQUE D'HOMOGENEISATION DES STRUCTIJRES EN BETON AR.Mi

Cette méthode a été suivie dès le début du vingtième siècle. Les fibres
aci e r sont remplacées par des fibresbét on équivalentes,obtenues en multi-
pliant les aires des dernières par le rapport (Ea/Eb•n); n est le "coefficient
d'équiva{ence".

On a donc; aire acier (A) équivalente à aire béton:


B =nA
a

On considère que les déforr.:1ati ons ( ta) et (E:b) sont égales pour un
point de contact de deux fibres acier et béton situées dans une zone non
fissurée . Cela est dû à l'adhérence entre béton et acier.

~ =~
a b

cr / E = /Eb
a a °b
cr =E /E °t, = n°l,
a a b

La valeur adoptée pour (n) est fixée égale à ( n=15 )(règles BA 1945).
Cette valeur vient non pas cormne un coefficient théorique égal (Ea / Eb)
mais comme un coefficient de caractère semi-empirique,dont la valeur rroyenne
a été choisie pour conduire à des résultats présentant, dans l'ensemble,
une assez bonne concordance avec l'expérience.

Dans ce paragraphe nous étudions une cellule carrée de béton armé


de 20 cm de dimension ferail - ~e de tiges d'acier de 1.6 cm et 23 cm d'épaisseur .
(cf. Figure - -).Nous ca2culons l'aire du béton équivalente à l'aire de
-107-

1 'ac ier en prenant la valeur (n=15) pour le coefficient d'équivalence.


Nous calculons les valeurs de la matrice de rigidité et nous comparons
les résuytats obtenus entre les deux méthodes :classique et homogénéisation.
, I
( tableau - ~-).Nous faisons le rapport entre les deux méthodes et pour
tous les termes. Nous remarquons que la méthode classique donne presque
toujours des valeurs plus rigide et surtout pour les termes où le
cisaillement intervient.
20
..______.I
..\
1
+. -lt-·~
0
N
1 ".,
A A
___"'. •• '™'"''. ---AX-! D! SYM!Tkl! •

CELLULE EnJDIEE
SECTION A-~
FIGURE N°

HOKlG!NEISATION NIVP.AU LOCAL HOl«>CEMEISATION NIVEAU GLOBAL


1
~

MEntODE 0
COUCHE 1 COOCHE 2 M!HBRANAIRE PLUIONEL (X)
1

A1111 A2222 Al 122 A1212 Al 111 A2222 A1122 A1212 H1111 H2222 H1122 H1212 FI 111 ,2222 F 1122 ,1212
-
HE:nlODE
CLASSIQUE .307 .577 .0865 .2444 .577 .307 .0865 .2444 .344 .344 .0573 .162 .350 .350 .0622 .1756
(n•15)

HETifODE
D'HOHOCENEISA .330 .445 .0534 .140 .445 .330 .0534 .140 .329 .329 .0481 .133 .344 . 344 .0490 .134
TION

RAPPORT : :
0.93 1.30 1.62 1.75 1.30 0.93 1.(/2 1.75 1.05 1.05 1.19 1.22 1.02 1.02 1.27
Cl.A. /HOH. 1.31

6
UNIT! 10 IIAJlS
TABLl!'.AU - ~ ,._
- 109 -

VI. APPLICATION DES RESULTATS HOMOGENEISES DA~S LE CALCUL DU REFRIGERANT


ATMOSPHERIQUE

1. Les dispositives constructives

Nous citons par la suite les dispositives constructives prises


en compte pour les coques en béton armé (41)

. l'épaisseur minimale de la coque est > 12 cm

. le diamètre des armatures minimal


- 8 mm sens vertical
- 8 mm sens horizontal

. le pourcentage total minimal des armatures


- 0.25 % de la section sens vertical
- 0.25 % de la section sens horizontal

. le pour centage total maximal des armatures


- 2 % de la section sens vertical
- 1 .5 % de la section sens ho rizontal

l'espacement maximal entre les ax es des armatures


- 25 cm sens vertical
- 1 .5 de l'épaisseur et < 25 cm sens h ori zontal .

. Calcul des sections d'acier

Nous calculons les sections d'acier maximales et minimales


pour le cas d'une cellule de 20 cm de côté (50/m.l.) et pour une épaisseur
h = 23 cm de la coque.

La section nécessaire tous les


20 cm et pour une seule
h=23
nappe

S = p % X 23 X 20
2

Figure-42-
- 110 -

smax V = 4.6 cm 2 s min V = 0.575 cm 2

smax H = 3.45 cm 2 smin H = 0.575 cm 2

0 (mm) 8 10 16 20 25
2
S(cm) 0.503 0.785 2 .011 3. 142 4.909

Nous choisissons un pourcentage moyen pour les deux sens

smax V + smin V 4.6 + 0.575


r\.,
2
SV 2
= 2
2.588 cm soit 0 = 16

'\,
smax H + smin H 3.45 + 0.575 2
SH = = = 2.0125 cm soit 0 = 16 20
2 2

20
ce qui nous donne la cellule

M1 .6
2. Cas du réfrigérant atmosphérique
Figure -43-
Les résultats numériques sont obtenus par un code de calcul
par éléments finis des coques de révolution axisymétriques - COQLIN
(développé ·par M. MALAK O.) (35). Le code COQLIN, basé sur le modèle
linéaire de Budiansky - Sanders calcule les déplacements dans la base
naturelle de la coque, pour en déduire les efforts résultants et les
moments fléchissants, ainsi que le tenseur tangent des contraintes en peau.

Par une méthode de Choleski, COQLIN résoud les n-problèmes linéaires


obtenus par une décomposition des charges appliquées en n-harmoniques. La
solution totale est obtenue par une recomposition des n-solutions.

L'élément fini utilisé est un élément enrichi de coques minces de


révolution; tel que le déplacement radial u est approché par un polynôme
3
cubique <l'Hermite à haute précision et les déplacements tangentiels u 1 et u 2
par des polynômes quadratiques de Lagrange.
- 111 -

Les calculs numériques ont été effectués pour un réfrigérant


en vraies dimensions : 201 m de hauteur, 152 m de diamètre à la base, ...
(voir tableau 6). Les sollicitations appliquées sont le vent et le poids
propre. La décomposition du vent a été faite en une série de Fourier, en
tenant compte des huit premières harmoniques. Les conditions aux limites
prises sont l'encastrement à la base et le bord libre en tête. Les données
mé caniques sont :

- pour un premier calcul avec un matériau isotrope le béton


5
(E = 3 x 10 bars v = 0.15)

- pour un deuxième calcul avec un matériau orthotrope pour la


cellule (figure ) homogénéisée

les données mécaniques se résument par

1 1 1
i
Le calcu 1 ' H H H j H :i H H H H
1
1 1 Ml 111 Ml 122 ;1 M2222 ! Ml 212 ;, F 1111 F1122 F2222 F1212
i ! 1 i
1 1 .T
i i
: béton seul 0.3069 0.0460 ;0.3069 0. 1304 , 0. 306 9 0.0460 0.3069 i 0.1304
1 i i ' i
! M. homogénéisé 1 '
1
0.3292 0.0481 !0.3292 !0.1330 . 0.3435 0.0490 0.3344 f 0.1341
1 ;

TABLEAU 6
(unité x 106 bars)

Nous faisons la comparaison sur le~ déplacements dus aux deux


calculs et pour trois méridiennes : à O degré, à 90 degrés et à 180 degrés.

Les résultats ainsi montrés dans les figures et -48- -&n- __ 47 _


montrent qu'en tenant compte de l'existence des nappes d'acier par la
méthode d'homogénéisation le comportement de la structure est en fait
plus rigide d'ordre de 7 à 10 1..

Nous savons bien que cela influera sur la valeur de la charge critique
et la rendra plus grande. Reste à déterminer cette charge critique et à voir
l'influence de cette modélisation sur les fréquences dans le cas dynamique.
Mais malheureusement les codes de calcul existants n'admettent pas, pour le
moment, dans le cas du flambement ou vibratoire les données mécaniques
- 112 -

~
...
li,> .
C !
r:.·
-
' ,,,~fo
f
...~
~
!

'!
E
,.

;-
f,.
~

.
•• ••
·-
l"
.-- •• ~•• ... .,,-~.I°"

... ç~.

~vf!
----------
•• • .• • •.
~:.> ,0 -~·.1.,.
•• r9 ..
- 113 -

-'
-1
I'
: J 1,

-
-..
-
-




••

,,,,..,. ... .,,• lftS

IUDD a,._ •I a.tffllE • JIU ... 1


ll1UIIJQl'S IILTIP\.11:5 ,_ • •

... ....
,.,--..
..,·
. •.
.•
~

oo
Figure-45-

.
··V
- 114 -

-- Rtf"R IGtRANT SOUS VENT

•emiaa, . .

m_.

...
...
...
...
Lm,m[1
D • acn,. llDl. ._.
O•ICl'IIOCl,C

...~-.......-.....---.....---.....---....--......- .......-...--...--...--.......-------,.--.
----- .... - .... --- . . . _.... ~ - . . . . -- ..., ~ --- &ao

-- RE:f"'RIGtRANT SOUS VENT

...
-·--··-

....
...
...
...
...
LmJllt•
D • IIC'IUII llDl. -..
O•IG'DDEl,C

u,+--...--...--------------...--...--...--...--...--...,...-...,...-...,...--.
.....,_ - - .... - --- . . . - .... .... .... _, --- &ao

Figure-46-
- 115 -

-.. RCrR IGCRANT sous von


...
....
.
•mmac11 •m
....
....
WI .I

--·
....
...
...
u:a:m:,
D•IETIII 1D.L ._.
0-~1,c

.... .,_, .__ Lia L- .... ._.


u+---..--....,..--,---.------.--.......--.,...--T""---r--....,..--..,
&aa
~ _, .... ....

_. RCT'R 1GERANT SOUS VCNT

...

--•-•._..a

u:aJIIC•
D•IETIII WlL
0-,.....:1,;

T""--L..-.---....
u.J.,_---.... .----.,_.---~'!::---:.,_:!:::--"-::Lla:!:::--"-::.,_~:--"-::.,..:o=:--"--:~

Figure-47-
- 116 -

, RCTRIGERfl'T SOUS .YDfT

~-....

meridienne à 90° ••

....

béton seul
homogénéis é

-- RtrR IGERfWT SOOS VOfT

..
..
méridienne à 180.._.

-·..
..
béton seul -

D omogénéisé

--
Figure-48-
- 11 7 -

VII. AN NEXES

l. L'homogénéisation en élasticité

LE PROBLEME ELASTIQUE LINEAIRE

Dans un problème d'élasticité on se propose de déterminer le


champ des déplacements {u. (x) } et le champ des contraintes {o .. (x) }
l lJ
d'un matériau élastique qui occupe avant contrainte (donc avant déformation)
3
un domaine rc borné de IR .

Dans l'hypothèse de linéarité, les contraintes sont fonctions


linéaires des déformations {y .. (u) } et les conditions aux limites (C.L.)
lJ
sont appliquées aux points du solide non déformé.

Le tenseur des contraintes a . . est d onné par la loi


lJ
du comp ortement

a . . (u ) = aijkh
lJ
ykh(u) -- 0Jl.t.
cl u. clu.
1 l + _..l
où ykh (u) =- (
dX. clx.
)
2
J l

Les aijkh représentent les constantes élastiques qui sont symétriques


et définies positives et dans les matériaux hétérogènes aijkh sont fonction
de x {aijkh(x) } .

aijkh = a jikh = aijhk = akhij

et pour toute matrice symétrique ?"..


lJ

j C( >0 V î . .
lJ

î .. 1 > Ct. î .. î ..
aijkh lJ kh lJ lJ
- 118 -

Les équations d'équilibre et les conditions aux limites s'écrivent

ao lJ
..
+ f. = 0 dans r2
dO xj l

u. = U. donné
l l

o .. u .
lJ J
= gl. donné sur a2n

où u j sont les composantes de la normale unitaire extérieure sur a/'-

L'HOMOGENEISATION D'UN PROBLEME ELASTIQUE HETEROGENE ET PERIODIQUE

Dans le cas d'un matériau élastique hétérogène à structure périodique


fine, par exemple un matériau composite constitué d'une matrice souple
raidie par des fibres (figure FI), les constantes élastiques sont fonction
de (x ) ( 21) (36) (44).

Fi bre

M.:, trice

cellule élémentaire y

Figure FI

aij kh (x) aijkh(y)

où E est un paramètre réel positif et représ~nte la longueur caractéristique


de la période. ·on note que les fonctions aijkh (y) sont EY périodiques
dans x, où la période EY est le parallélépipède de côtés Eyi (cf. figure F2
- 119 -

Yo
1~

Figure F2

N
Nous considérons dans l'espace IR de coordonnées Y·,
1 un parallélé-
pipède fixe (Y) de côtés y~ (cf. figure F3). Les autres parallélépipèdes
1
sont obtenus par une translation de e.y~
1 1 dans la direction des axes (e.1

est le nombre de translations).

Figure F3
- 120 -

Considérons le problème élastique sur l'ouvert D pour une structure


périodique

- loi du comportement

t
( 1. 1) a. . (x)
lJ

où aijkh (y) est une fonction réelle, régulière et Y-périodique

J i;, > 0 avec


N
(y) VyEY, ( EIR

- les équations d'équilibre et les conditions aux limites


s'é c rivent
(1 . 2)
ao lJ
.. (x)
+ f. (x) "' 0 dans ri
ax. l
J
E
( I • 3) u = 0 sur a10
E
( 1 •4) a .. u. = g. (x) sur '"\ ('
2·'
lJ J l 0

On note que les forces volumiques (f) et surfaciques (g) sont


indépendantes de ( E ).

Quand la période est petite comparativement avec les autres dimensions


E
du problème, on peut penser à une solution, approximative, de u en cherchant
à remplacer le problème non homogène par un problème homogène équivalent
ou' 1 es coe ff.1c1ents
. H
aijkh sont constants.

E 1 2
(1. 5) u (x) = u 0 (x,y) +E u (x ,y) + E

E I 2
y .. - y .. (u E )
0
(I . 6) = y .. (x ,y) + EY (x ,y) + E
lJ lJ lJ
1 2
(1. 7) aE.. - aijkh(y) ykh "'
E
a .. 0
(x ,y) + EO •. (x ,y) + E
lJ lJ lJ

mais
a =
a +
a 2L
d Xi ax i cl yi dX
- 121 -

X
où y= -+
E E

0 a a
= + -
( I • 8) axi axi E 3yi

et
'f . . (v) = 'f . . (v) + 'f .. (v)
lJ lJX E lJY

La première démarche est de prouver que (u o) est fonction de (x)


seulement. Des équations (I . 5) et (I . 8) on écrit

I
au 0

1
au 0
au au I
È.L.. = <a-· +- ) + E( + ) +
axi Xl E 3yi axi E ½i
2 2
au du
2
+ E
<a xi
+ -
E ayi
) + ...

I 1 2
dUE au 0 au 0
au dU au
(I. 9) '"\

OXl
=
E
(
a yi
) + <-=-
ax i
+ ~ ) +
ayi
E c- .
d Xl
+
3yi
) + ...

selon les équations (!. !) , (I .6) et (I .9) on peut écrire que

0
0
a . . (x,y)
lJ
= aijkh(y) 'fkh (x ,y)
(I. l 0)

I l
a .. (x ,y) = aijkh (y) 'fkh (x ' y )
lJ

0
on déduit que = 0 -+ u (x) fonction de x seulement.
E

(l . 1 l) donc

selon l'équation (A.8) nous écrivons


E (u E) l (u E)
'f ij ( ~) = 'fijx + Ë rijy
- 122 -

( 1. 1 2) y . . (u )
lJ -
E
- a
( --
axi
+ -
E
a
)u
a yi - j
E

et sel on ( 1. 11) et ( I. 1 2)
1 1
au~ au. au .
y .. (u E) = _::l
( a Xl. ) + _::J
E ( a Xl. + _:-1. )
lJ E cl yi
2 2
2 au . au.
+ E ( -=i. + -J ) + ...
axi E . oui

1 1 ' 2
au~ au. au. d U.
E
( 1 . 13) y .. (u )
lJ -
= (---=.l
axi
+ _::l
a y1. ) + E(
_::l
a Xl. + -=:J_ ) +
ayi
...

En comparant (1 .6) à (1 .13) on en déduit


'\"
o U.
a
c) u.1
y ~. (x ,y) = -J + ____:J_
lJ cl xi ayi

0 1
( 1 . 1 4) y ~. (x,y) = y. . x (u } + y. . (u )
lJ lJ lJ Y -

. L'opérateur moyen d'une fonction

Nous définissons l'opérateur moyen de n'importe quelle fonction 0


Y-périodique par

l J
(I. 15) =
m y
0(y) dy

'\,

où IYI est la mesure de la période Y et 0 ne dépend plus de y.

Nous reprenons le calcul et nous appliquons (1.7) et (l.8}


dans (l. 2) :

aa l. . (x)
lJ = 0
+ f.
cl xy l

2
{[ ~ +
a
J [ a~. (x ,y) +E
1
o .. (x ,y) + E ... ] } + f. = 0
l
dXJ E a yj lJ lJ
- 123 -

dO 0
dO 0 dO l 1
dO · ·
_ij_ +
ij + [ ~ + ~ + + f. 0
d yj d XJ d xy 1.
dxj [

0
dO lJ
· ·
-+ (1.16) = 0
a Yj
1
ao ?. dO i ·
1.J
et ( 1.17) + --~ + f. = 0
ax j a YJ 1.

nou s f aisons la mo yenne sur une cellule


'1.,
'1, 1
ao 1.J
.. 0 r
da ..
1. J
'\.,

+ + f. = 0
cJxT d yj 1.

aê' ~ .
le seu l terme Y-périodique dans l'équation est a ~~ , il s'écrit
sui v ant (1.15)

...,' - 1
oCl ao 1
_i_j = 1 J ij
a Yj m- Y ayj dy

Suivant le théorème de Stokes nous transformons une intégrale


de volume en une intégration sur la surface

3~ 1
ij 1 _r 1
jyf a .. n· dS = O.
a yj = y lJ J

n · représente la normale unitaire ext érieu re sur la frontière de Y.


J
r1., J
ao .. 1
La valeur de ~
est nulle car o .. est Y-périodique. Le vecteur o.n
a yj lJ
s'annule sur la frontière Y en vertu de sa périodicité et à cause de
l'hypothèse de la continuité de O.n pour deux cellules adjacentes.

En conséquence : toute intégration sur la frontière dY d'une


fonction Y-périodique est nulle.

On aura alors
(1.18)
+ f. = 0
J

Nous reprenons l'équation (1.16) qui s'écrit suivant (1.10)


dO ~ •
~ =
ayi
- 124 -

Nous remplaçons la valeur de Ykh (x,y) de (! .14)

a t 1· (u o ) (_u 1 ) .j = 0
a yi
l_.
aijkh(y) _y khx + ykhy

(1.19) u o) ôa.lJ'kh(v)
.
y khx (
êl yi

Nous introduisons les espaces de Hilbert (1 .20) pour les


p r od u i t s s c a 1 a i r es (1 . 2 1)

H
y = {u Y-périodique }
(1.20)
{ vy = {u Y-périodique J'

f U V dy
(~,~)HY y
(1. 21 )
{ (~,~)VY = f <a~ a~
dYdY
+ u.v )d y
y

En multipliant (1.19) par une fonction v où v appartient à Vy,


et en intégrant on obtient :
f 3 ~ 1 Y (u o) r 3aijkh (y)
y
- -~- - i a. 'kh(y) y kh (u )
O y 1 - lJ y
J -J
v. dy ' khx a yi V ,
-J
dy
y

En faisant l'intégration par partie sur les deu x côtés de 1 'équation :


av.
1 r
(~]) -J
f V.
aijkh(y) ykh/~ ) -J u. dS + aijkh( y ) ykh y dy
l
y ôyi
ôY
av.
f f a .. kh (y) _=1
"' . dy 7
_
Y lJ ayl
y

Suivant les conditions de périodicité sur la frontière ôY, la


formulation variationnelle revient à trouver un champ de déplacements
1
u appartenant à VY solution de :

1
u )
(1. 22) f
aijkh ( y ) ykhy (- yijy ( V ) d y =
y
- 125 -

1
On remarque alors que u est linéaire en,khx (~ 0 ), ceci nous
,
conduit à d ecomposer ~
I sous 1a f orme :

(1.23) ~l (x,y) = -ykhx (~o) ~kh(y) + C(x)

où C(x) est un vecteur fonction de (x) seulement


? ' f kh ( u1 - - y kh ( u 0) y (w hk)
y - )-
( l,_4)
X - 1my -

Nous introduisons (1 .24) dans (1 .22)

où les champs élémentaires whk sont solution du problème variationnel

f
(1 . 25) a . . kh (y) y . . (V) d y
y 1J lJY -

Les coefficients mécaniques homogénéisés sont ensuite calculés


comme suit

On a tout d'abord de (1 .10)

puis à l'aide de (1.14)

a~ . = a. .1
lJ lJ m
(y) 1-- y 1mx ( u o ) +y 1
my -
( u 1) J

soit en utilisant (1 .24)

(1.26) 0 ~. a . . 1 (y) yhk ( u o )[ ô ô


lJ lJ rn X- -
lk rnh

La relation déformations-contraintes homogénéisées

'\, 0
H H
( 1 • 27) a .. = aijkh
lJ = aijkhyhkx(~o)
- 126 -

Cette relation donne une interprétation physique des coefficients


homogénéisés a~jkh . Le problème étant linéaire les relations entre moyennes
le sont aussi. La loi du comportement ponctuelle est donc remplacée par
des relations locales sur une période. Les coefficients a~jkh sont déterminés.

Des équations (1 .26) et (1 .27) on déduit que

{
= aijlm Y)
( -_
1
olk omh - y
lmy
(_wkh) ] '\,

ou

(1 .28)
kh
H 1 d~l
= {! aijkh(y) dy - J a .. (v) -,., - - dy }
aijkh îYT y
y
iJ 1m - oym

2. Rôle et dimensions des tours de refroidissements (3)(29)

Les centrales nucléaires, délivrant des puissances énormes, demandent


une source froide très abondante un débit d'eau d'environ 150 m3 /s est
nécessaire par tranche de 1300 HW. Les sites ordinaires en comportent géné-
3
ralement quatre, donc 600 m /s. La mer, quand elle est proche, est la
meilleure solution pour ce problème de refroidissement, mais elle est
souvent trop éloignée. Le débit des rivières auxquelles nous pouvons faire
appel pour cette réfrigération est toujours insuffisant pour assurer un
fonctionnement en circuit ouvert ; ceci oblige à faire appel à réfrigération
en circuit fermé utilisant les réfrigérants atmosphériques.

L'échange thermique entre 1 'eau chaude et . 1 'air ambiant se fait


à l'intérieur de ces tours selon le même phénomène d'aspiration que celui
qui a lieu dans les cheminées domestiques et a pour but d'abaisser la
température de l'eau de 13° environ (celle-ci arrivant à une température
voisine de 35°).

Et pour . avoir une idée générale sur cette immense structure de


forme hyperbolique (cf. figure F4) nous résumons les différentes dimensions
dans le tableau Tl. Nous ajoutons qu'avec l'augmentation du nombre des
- 127 -

centrales nucléaires et l'augmentation de la puissance unitaire de ces


groupes (900 à 1300 MW) la demande de construction de tours de refroi-
dissements plus grande nécessite de plus en plus

- -·
Déjà construite en cours d'étude

1. hauteur totale (m) 165 201


2. hauteur des entrées
d'air (m) 12 12 .4
3. diamètre de la tour (m)
- au sommet de l'entrée
de l'air 122 152
- au col de la cheminée 77 94
- au couronnement 84 100
4. épaisseur (m)
- maximum de la coque 1 .08 1 .15
- rn1.n1.rnum de la coque 0.21 0.23
5. poids total de la coque (t) 50 000 '\,
'\,
80 000
6. volume de béton dans
la coque (rn 3) 15 000 '\,
'\.,
24 000
7. poids des ferraillages
dans la coque ( t) 1 057 '\,
'\,
1 700
8. nombre de poteaux
supportant la coque 104
- poids de chaque poteau 25
1
9. résistance du béton dans
la coque (bars)
- au bout de 28 jours 300
- au bout de 60 heures 60
J\.
10. coût unitaire en M.F. 50 100
""'
(année 1980)

TABLEAU Tl
- 128 -

: 1

\
__,..,_ 0.21-c.2 3 m

E
0
N

t
\
-

122--.152 m \

- ,, /" ..... ______ _


" ,,
:/
- 129 -

3. Les caractéristiques mécaniques des matériaux , 6) (42)

a) cas du béton

3
Nous choisissons le cas de béton à dosage 300 kg/m ce qui
représente une résistance moyenne de compression à l'âge de 28 jours
o; = 210 bars.
8

Le module de Young ou le module de déformation longitudinale du


béton à l'âge de J _1ours, sous des contraintes normales d'une durée
d'application inférieure à 24 heures est égal à :

E .. 21000 ~ bars
1.J J

o '. = 1. l 0 1 = 231 bars
J 28

6
E .. 21000 / fü = 0.32 x 10 bars
1.J
5
soit Eb = 3 x 10 bars.

Quant à la valeur du coefficient de Poisson vb, nous adoptons


le c as du béton non fissuré et d'après les règles C.C.B.A. 68 il est
pris égal à 0.15
Soit vb = 0.15.

b) cas de l'acier

Nous choisissons des barres à haute adhérence et qui sont munies


de nervures prur assurer cette adhérence. Ces barres se caractérisent :

6
- d'un module de Young E = 2 x JO bars
a
- d'un coefficient de Poisson V = 0.3.
a
- 130 -

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