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UNIVERSITE DE MWENE-DITU
« BREXIT »
Année académique
2023-2024
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INTRODUCTION
Le 17 juin 2016,l ‟Europe est sous le choc : alors que tout le monde
s‟attendait à une victoire du “Non” au référendum mis en place par David
Cameron, 51,9% des Britanniques ont voté en faveur de la sortie de L‟Union
européenne. Ce résutat inattendu a pris de court des hommes politiques et
économistes. 1
En effet, les relations économiques entre le Royaume Uni et les autres pays
de l‟Unon européenne étaient très importantes. D‟après The House of Commons
Library, près de a moitié des importations et exportatons du RoyaumeUni
concernaient es pays européens. Le Royaume-Uni recevait également 48% de ses
Investssements Directs Étrangers des pays de l‟UE. En connaissant ces chiffres, il
est aujourd‟hui difficile de savoir queles seront les conséquences de cette sortie,
aussi bien pour le Royaume-Uni que pour l‟UE.
Beaucoup des questions ses posent sur l‟avenir des deux partis, notamment
sur la perdurative de l‟Union européenne sans un de ses principaux contributeurs,
ou encore sur l‟économie britannique et sa résistance à la sortie de l‟UE. Depuis le
résutat du vote, les négociations ont commencé, mas les accords ne sont pas
toujours facles à trouver. De plus, malgré d‟intenses négociations, les Britanniques
sont encore indécis vis-à-vis des termes de leur retrait de l‟Union européenne.
1. « [Dossier spécial] Brexit : quelles menaces pour l’Europe ? », Toute l’Europe.eu, 6 septembre 2016,
2 Schnapper P., « La Grande-Bretagne et l’Europe : le grand malentendu », Paris : Presse de Sciences Po, 2000
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Méthodologie
Subdivision du travail
1.1.1 BREXIT
CRÉÉ EN 1974
+381000 CLIENTS
Que se passera-t-il par la suite ? Étant donné que les deux parties ont réussi
à trouver un accord,les conditions du retrait du Royaume-Uni ses sont avérées plus
avantageuses que si l'accord n'avait pas été conclu.
Commerce
http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/02/19/qui-sont-les-partisans-dubrexit_4868709_3214.html
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Voyages
Pêche
Éducation
Sécurité et données
Referendum Brexit
Ce vote s'est caractérisé par une grande disparité des résultats selon les
régions: L‟Angleterre et le pays de Galles ont voté en faveur de la sortie de l‟UE,
tandisque l‟Écosse et l‟Irlande du Nord ont soutenu le maintien du pays dans
l‟Union. La majorité la plus importante en faveur de l‟une des options a été
constatée en Écosse,tandisque les taux de votants pour chacune des options étaient
les plus rapprochés au pays de Galles. La participation a été élevée, avec un taux à
72,2%. Ce vote a ainsi révélé une Grande-Bretagne profondément divisée, qui a
ouvert la voie à de longs mois de négociations,…
Angleterre
53,4%
46,6%
Sortie
73%
Irlande du Nord
Écosse
Pays de Galles
Cependant, c‟est l‟inverse qui s‟est produit et les conservateurs ont perdu
leur majorité,se retrouvant contraints de former une coalition avec le Parti
Unioniste démocrate(DUP). Certains affirment que cela a affaibli le pouvoir de
négociation du gouvernement et forcera la Grande-Bretagne à s‟orienter vers un
Brexit plus «soft» (puisque le parlement devra officiellement approuver l‟accord).
4
– Delefosse M.-S., Brexit : les enjeux des négociations, Bruxelles : CPCP, « Au Quotidien », avril 2017.
8
Le Négocier Chequers est un livre blanc publié le 12 juillet 2018 qui fut à
l'époque l‟un des projets les plus consequents et complets concernant la sortie du
Royaume-Uni de l‟UE. Il établit la relation recherché par la Grande-Bretagne une
fois sa sortie de l‟union effective.
Bien que le projet ait été approuvé par le cabinet britannique, il a été rejeté
par l‟UE en septembre 2018. Michel Barnier, le négociateur en chef de l‟Union
européenne, a ainsi declare que l‟intégrité du marché unique européen était non-
négociable et que le Royaume-Uni ne pouvait pas sélectionner les elements du
marché unique qu‟il apprecie,et rejeter les autres. Le marché unique repose sur
quatre piliers: la libre circulation des biens, des personnes, des services et du
capital. Le plan de Chequers proposait uniquement des concessions sur la libre
circulation des biens, ce qui a précipité le commentaire de Michel Barnier.
L‟accord sur le Brexit de Theresa May est rejeté pour la deuxième fois le 12
mars 2019. Alors que la majorité,391 contre 242,est moins écrasante que pour le
vote du 15 janvier,cela ne constituait pas moins une défaite critique pour la
Première ministre.
Les députés expriment leur souhait d’éviter une sortie sans accord-mars
2019
Le 13 mars, les deputes votent à 321 voix contre 278 une motion afin
d‟éviter un depart sans accord. Alors que ce vote n‟est pas juridiquement
contraignant pour l‟UE ou ses membres, il demonstrative d‟une volonté forte
d‟adopter un accord avant la sortie de l‟UE.
11
Le 14 mars, les deputes ont vote à 413 voix contre 202 pour la prorogation
de l‟article 50. Theresa May a donc négocié son extension auprès des leaders
européens avec succès.
Le 27 mars, une série de votes indicatifs ont eu lieu afin de determiner quelle
solution serait la plus populaire auprès des députés. Bien qu‟aucune option n‟ait
remporté la majorité absolue, l‟organisation d‟un second referendum était entête.
Les deux autres options concernaient la creation d‟un marché commun 2.0
(qui unirait le marché unique et l‟union douanière), rejetée à 21 voix, et un vote
propose par la deputé Joanna Cherry permettant aux deputes d‟éviter une sortie
sans accord en ayant la possibilité de révoquer l‟article 50. Cette proposition, la
moins populaire, a réuni 191 votes en faveur et 292 contre.
Les diplomats européen sont aussi annoncé que le Royaume-Uni était tenu
d‟organiser cesélections, mais que le pays pourrait mettre fin au mandate des
deputés européens fraîchement élus une fois un accord adopté par la Chambre des
communes. Leurs sieges au Parlement européen seraient en suite occupies par des
représentants des 27 États membres restants.
Le Royaume Uni pourra quitter l‟UE avant cette date, mais uniquement si la
Chambre des communes adopte l‟accord de sortie de la Première ministre.
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Boris Johnson est sorti victorieux d'une course très dispute impliquant un
grand nombre de candidats. Il accede ainsi au poste le plus élevé de Grande-
Bretagne avec 92153 voix issues des membres du Parti conservateur, sur un total
de 159320. Son adversaire lors du tour final, Jeremy Hunt,en a obtenu 46656.
Les deputes ont vote le 9 septembre, avant que la prorogation ne soit entrée
en vigueur, pour empêcher un retrait sans accord. Le résultat du vote constitue une
défaite majeure pour Johnson qui doit faire approuver un nouvel accord par le
parlement avant le 19 octobre ou convaincre les deputes de soutenir un retrait sans
accord. Si cette date limite expire sans qu‟aucune des deux options ne soit retenue,
le Premier ministre sera oblige de demander une prolongation de la date de sortie
du Royaume-Uni jusqu‟au 31 janvier 2020.
Cet accord sera revu tous les quatre ans par Stormont et un vote aura lieu
pour decider si les accords commerciaux seront reconduits ou non. Contrairement à
d‟autres votes tenus en Irlande du Nord,une simple majorité sera requise au lieu de
la majorité exigée habituellement dans les deux partis,unionist et nationaliste.
Le 20 décembre 2019, les deputes britanniques ont vote à 358 voix contre
234 en faveur de l‟accord de retrait propose par Boris Johnson. La majorité qu‟il a
réussi à remporter pendant le selection sa contribute au success du vote, les
nouveaux deputes conservateurs ayant voté, pour la plupart d‟entre eux,
conformément à la ligne du parti.
Le Royaume-Uniquittel’UE-janvier2020
impassé potentielle des négociations. Le Royaume-Uni était resté ferme sur le fait
qu'il ne prolongerait pas la période de négociation au-de là de la date limite du 31
décembre 2020, meme si le coronavirus faisait la une des journaux et a monopolisé
le temps des dirigeants internationaux.
Downing Streetinsiste sur le fait que les négociations du Brexit n'ont pas
échoué-juillet 2020
En juillet 2020, les spéculations se sont multipliées sur le fait qu'un accord
ne serait pas conclu et que les négociations étaient largement rompues,les
responsables de Downing Streetrétor quant il n'y avait eu ni “percée ni rupture”.
L'UE a declaré que le projet de loi proposé doit être abandonné, si non le
Royaume-Uni risqué de pousser l'UE loin de la table des négociations. Le
gouvernement britannique a fait valoir que le projet de loi est nécessaire pour
protéger le processus de paix en Irlande du Nord et les relations du pays avec le
reste du Royaume-Uni.
Bien que ce soit la pandémie de Covid-19 qui at fait lau ne de l'actualité pour
la majeure partie de l'année 2020, les négociations sur le Brexit se sont bien pour
suivies. Les services d'information ont relate plusieurs reunions de dernière minute
tenues tard la nuit entre les equips de négociation britanniques et européennes à
l'approche du depart official prévu le 31 décembre 2020, Durant les quelles les
details finaux de l'accord,notamment la question de la pêche, étaient mis au point.
Quelques années plus tard, l‟économie des membres de la CEE est en pleine
croissance, contrairement à celle du Royaume-Uni qui s‟est isolée des autres pays
européens. Le Royaume-Uni s‟intéresse enfin à la CEE.
Cependant, comme rejoindre cette institution leur imposerait des taxes sur les
échanges avec les pays du Common wealth, les Britanniques préfèrent créer à la
place l‟AELE (Association européenne de Libre Échange) avec d‟autres pays qui
ne sont pas intéressés par le CEE comme la Suisse ou la Suède.
Deux ans plus tard, une pétition pour la mise en place d‟un référendum sur le
Brexit, signée par 100 000 Britanniques, oblige les parlementaires à se prononcer
sur le sujet : ils sont majoritairement contre ce référendum. UKIP, un parti
politique fondé sur l‟anti-immigration et l'euroscepticisme, jusqu‟alors mineur dans
le pays, progresse très rapidement. Face à la montée de UKIP au détriment des
conservateurs, Cameron émet en 2012 l‟idée d‟un référendum vis-à-vis du Brexit.
Il transforme cette idée en véritable promesse électorale en janvier 2013 : “ si les
conservateurs remportent le prochain scrutin et qu‟il est reconduit, M. Cameron
entamera une renégociation des termes de l‟appartenance européenne du Royaume-
6Parti d’extrême droite militant pour l’indépendance du Royaume-Uni (UK Independance Party).
7 Brexit » : comment Cameron s’est laissé prendre à son propre piège”, 24 Juin 2016, Maxime Vaudano, Le Monde
23
8
Pertusot V., « Brexit : les risques du référendum », Politique étrangère, 2016/1, p. 135-147.
24
Les médias et réseaux sociaux ont été les champs de batailles pour gagner
l‟opinion publique durant la campagne. Le camp du “leave” y publiait en masse le
slogan “Take back control”. Du côté du “remain”, les Labour et les Conservatives
n‟ont pas bien coordonné leur campagne, avec des opinions divergentes sur
certains sujets. De plus, les eurosceptiques ont eu une présence nettement plus
importante sur le long terme. Ainsi, plusieurs années avant la campagne, les
eurosceptiques diffusaient leurs idées pour l‟obtention du référendum, étant donc
plus présents que les pro-UE, car le référendum n‟avait pas encore lieu d‟être.
25
CONCLUSION
De son désengagement initial au référendum du 23 juin, en passant par son
adhésion tardive, le Royaume-Uni et l‟Union européenne ont toujours entretenu
une relation complexe. Si le pays occupe une place à part, c‟est en partie en raison
de son histoire, ou, plus exactement sans doute, de l‟interprétation que les
Britanniques en font aujourd‟hui. Une histoire mouvementée qui prend aujourd‟hui
un tournant plus radical. Poussés par les nationalistes d‟UKIP, mais également par
ceux de son propre camp, le Premier ministre David Cameron a choisi la fuite en
avant, ouvrant par là même la boîte de Pandore24. Les quelques concessions
obtenues de ses partenaires européens n‟ont pas suffi à convaincre une majorité de
citoyens britanniques. La campagne menée par les deux camps, laissant une large
place à l‟émotionnel, a noyé un débat qui s‟est finalement résumé au sentiment
profond des Britanniques. Tout cela, sur fond de problèmes économiques
rencontrés par les classes populaires 25, a permis au Leave de l‟emporter.L‟histoire
ne s‟arrête cependant pas là. Au lendemain de ce référendum, de multiples
questions demeurent, sur les conséquences immédiates, la procédure à suivre pour
quitter l‟UE ou encore les enjeux des négociations qui s‟ouvriront prochainement
entre l‟UE et le Royaume-Uni.
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