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Master : Economie Appliquée

Objet : Sujet d’exposé

Le thème intitulé :

« LE BREXIT »

Présenté par : Encadré par :


Ray siham Mme. Bennis Zineb
Toufik Dounia
Ramli Ahmed

Année universitaire : 2023-2024


INTRODUCTION :

En 1957, la CEE (Communauté Economique européenne) a étécrééeavec le traité de Rome : elle prévoit une
coopération économique entre les pays membres, ainsi que la suppression de barrières douanières. Le
Royaume-Uni refuse d’y adhérer malgré la proposition des six autres pays (France, Allemagne, Pays-Bas,
Italie, Luxembourg et Belgique). Celui-ci préfère entretenir des relations avec les nations du Commonwealth
et les Etats-Unis. Le nationalisme britannique joue aussi énormément sur cette décision. Le Royaume-Uni
opte donc pour une approche attentiste, et reste en retrait en observant l’évolution de la CEE.
Quelques années plus tard, l’économie des membres de la CEE est en pleine croissance, contrairement à
celle du Royaume-Uni qui s’est isolée des autres pays européens. Le Royaume-Uni s’intéresse enfin à la
CEE. Cependant, comme rejoindre cette institution leur imposerait des taxes sur les échanges avec les pays
du Commonwealth, les Britanniques préfèrent créer à la place l’AELE (Association européenne de Libre
Échange) avec d’autres pays qui ne sont pas intéressés par le CEE comme la Suisse ou la Suède. Pourtant,
un an après sa création, leur situation économique ne s’améliore toujours pas. De plus, l’empire colonial du
Royaume-Uni se désintègre et les liens avec le Commonwealth diminuent, ce qui le pousse à se tourner vers
l’Europe. Les Britanniques demandent donc l’adhésion à la CEE, encouragés par les Etats-Unis. Pendant
longtemps cette demande n'aboutit pas à cause du président français Charles de Gaulle, qui refuse l’adhésion
du Royaume-Uni à la CEE et utilise son droit de veto à deux reprises, en 1963 et en 1967
Ils deviennent finalement membre en 1973 : Pompidou, qui a succédé à De Gaulle, est quant à lui favorable
à leur entrée. De plus un référendum est organisé en 1975 et révèle que la majorité des Britanniques (67%)
est pour l’adhésion
En 1992, le Traité de Maastricht est signé : la CEE devient l'Union européenne (UE), celle-ci compte alors
12 membres. L’UE a pour vocation de ne pas être une simple union économique, mais d’avoir aussi une
dimension politique et sociale. Ce traité instaure également une union économique et monétaire, dans le but
de mettre progressivement en place une monnaie commune : l’euro. Du côté du Royaume-Uni, John Major
(parti Conservateur) signe le traité, mais le ratifie selon ses propres termes : il refuse d’adhérer à l'Euro, et ne
veut pas participer au protocole social. Le Royaume-Uni demande même de pouvoir sélectionner les lois de
l’UE qui seront appliquées sur son territoire. Le Royaume-Uni a très souvent refusé les politiques communes
de l’UE notamment sur le domaine économique, et applique son droit de retrait maintes fois.
Le 17 juin 2016, l’Europe est sous le choc : alors que tout le monde s’attendait à une victoire du “Non” au
référendum mis en place par David Cameron, 51,9% des Britanniques ont voté en faveur de la sortie de
L’Union européenne. Ce résultat inattendu a pris de court hommes politiques et économistes. En effet, les
relations économiques entre le Royaume-Uni et les autres pays de l’Union européenne étaient très
importantes. D’après The House of Commons Library, près de la moitié des importations et exportations du
Royaume-Uni concernaient les pays européens. Le Royaume-Uni recevait également 48% de ses
Investissements Directs Étrangers des pays de l’UE. En connaissant ces chiffres, il est aujourd’hui difficile
de savoir quelles seront les conséquences de cette sortie, aussi bien pour le Royaume-Uni que pour l’UE.
Au cours de cet exposé, nous examinerons de plus près l'impact du Brexit sur la situation monétaire, en
analysant les facteurs qui ont contribué à cette volatilité monétaire, les répercussions sur l'économie
britannique et européenne, ainsi que les mesures prises par les autorités pour atténuer les effets néfastes de
cette transition historique. Nous tenterons également de mettre en lumière les défis et les opportunités qui se
profilent à l'horizon, à mesure que le Royaume-Uni forge sa nouvelle relation avec l'UE et le reste du monde
sur le plan monétaire.
II. Avant le Brexit
Avant le Brexit, la situation au Royaume-Uni était marquée par un débat polarisé et intense concernant la
question de rester ou de quitter l'Union européenne (UE):
1. Situation avant le vote du Brexit :

Avant le vote sur le Brexit, il y avait beaucoup de débats, d'incertitudes et de préoccupations en Grande-
Bretagne et dans toute l'Union européenne. Les partisans du Brexit croyaient que quitter l'UE permettrait au
Royaume-Uni de regagner le contrôle de sa politique commerciale, de l'immigration et de ses lois, tout en
affirmant leur souveraineté nationale. D'un autre côté, les opposants au Brexit mettaient en garde contre les
incertitudes économiques, les pertes d'emplois potentielles et les complications dans les relations
internationales que cela pourrait entraîner.
Il y avait beaucoup de discussions sur les termes du Brexit, y compris sur la manière dont les relations
commerciales seraient gérées après le départ du Royaume-Uni de l'UE, ainsi que sur les droits des citoyens
européens vivant au Royaume-Uni et des citoyens britanniques vivant dans d'autres pays de l'UE.
il y avait des tensions politiques internes concernant la relation avec l'UE. Certains citoyens britanniques
étaient mécontents de l'impact perçu de l'UE sur la souveraineté nationale, l'immigration, l'économie et les
règlements européens.
2. les Raisons du vote en faveur du Brexit :

Les raisons du vote en faveur du Brexit étaient diverses. Certains électeurs se sentaient exclus ou
marginalisés par les politiques économiques de l'UE. La question de l'immigration a également joué un rôle
significatif, certains citoyens étant préoccupés par le contrôle des frontières et l'augmentation de
l'immigration en provenance d'autres pays européens. Des inquiétudes économiques, notamment sur les
contributions financières nettes du Royaume-Uni à l'UE, ainsi que des préoccupations concernant la perte de
contrôle sur les lois et réglementations nationales, ont également motivé certains électeurs.
Le vote en faveur du Brexit a été motivé par plusieurs facteurs et préoccupations parmi les électeurs
britanniques. Voici quelques-unes des raisons principales :

Souveraineté et contrôle des frontières : Beaucoup d'électeurs souhaitaient que le Royaume-Uni retrouve
un contrôle total sur ses lois et ses frontières. Certains se sentaient perdre leur souveraineté en restant dans
l'UE, notamment en matière d'immigration.
Inquiétudes concernant l'immigration : La question de l'immigration a été un point central du débat.
Certains craignaient que la libre circulation des personnes au sein de l'UE ne mette une pression excessive
sur les services publics britanniques et ne diminue les opportunités d'emploi pour les citoyens britanniques.
Désaccord avec les politiques de l'UE : Certains électeurs étaient en désaccord avec les politiques et les
réglementations de l'UE, estimant qu'elles étaient contraignantes ou nuisibles aux intérêts britanniques,
notamment en matière économique et commerciale.
Sentiment anti-establishment : Une partie de l'électorat voyait le vote en faveur du Brexit comme un
moyen de rejeter l'establishment politique et de remettre en question le statu quo.
Inquiétudes économiques et de gouvernance : Certains électeurs pensaient que le Royaume-Uni serait
mieux en dehors de l'UE, capable de négocier des accords commerciaux plus avantageux et de prendre des
décisions plus adaptées à sa situation spécifique.
Ces raisons ont influencé différents segments de la société britannique, bien que les motivations
individuelles aient pu varier considérablement d'un électeur à l'autre.
3. Négociations et incertitudes pré-Brexit :

Après le vote en faveur du Brexit, les négociations ont commencé entre le Royaume-Uni et l'UE pour
déterminer les conditions de la sortie. Cela a entraîné une période prolongée d'incertitude économique et
politique, avec des préoccupations concernant les implications pour les entreprises, les marchés financiers,
les travailleurs et les relations internationales. Les questions clés portaient sur le commerce, l'immigration,
les frontières et d'autres accords régissant la relation future entre le Royaume-Uni et l'UE.
Cette période pré-Brexit a été marquée par des débats animés, des incertitudes économiques et politiques
importantes, ainsi que par des discussions intenses pour déterminer la future relation entre le Royaume-Uni
et l'Union européenne.

III. Les taux de change avant le Brexit


1)-La situation de livre sterling par apport dollar et l’euro :

2)-Facteurs influençant les taux de change :

Avant le Brexit, plusieurs facteurs ont influencé les taux de change liés à la livre sterling. Voici quelques-
uns des principaux éléments à prendre en compte :
Incertitude politique : les négociations et l'incertitude entourant le processus du Brexit ont eu un impact
significatif sur les marchés financiers. Les investisseurs n'aiment pas l'incertitude, et cela peut entraîner une
volatilité accrue sur les marchés des changes.
Données économiques : Les indicateurs économiques du Royaume-Uni, tels que la croissance économique,
l'inflation, et le taux de chômage, ont eu un impact sur la perception de la santé économique du pays. Des
données économiques solides pouvaient renforcer la livre sterling, tandis que des données plus faibles
pouvaient la faire chuter.
Politique monétaire : Les décisions de la Banque d'Angleterre concernant les taux d'intérêt ont une
incidence sur la valeur de la livre sterling. Des taux d'intérêt plus élevés peuvent attirer des investisseurs
étrangers, renforçant ainsi la devise.
Relations commerciales : Avant le Brexit, les spéculations sur la nature des futures relations commerciales
entre le Royaume-Uni et l'Union européenne ont influencé les marchés financiers. Des perspectives positives
sur les accords commerciaux pouvaient soutenir la livre sterling, tandis que des inquiétudes pouvaient la
faire baisser.
Sentiment du marché : Le sentiment général des investisseurs, influencé par les nouvelles et les
événements mondiaux, pouvait également avoir un impact sur la livre sterling. Les marchés réagissent
souvent aux événements géopolitiques, aux annonces politiques majeures et aux développements
économiques mondiaux.
Ces facteurs combinés ont créé une atmosphère d'incertitude et de volatilité sur les marchés des changes
avant le Brexit, influençant les taux de change de la livre sterling par rapport à d'autres devises comme le
dollar américain et l'euro.
3)-Stabilité et fluctuations pré-Brexit :
Pendant la période pré-Brexit, l'économie britannique a connu une période d'incertitude marquée, influencée
par les négociations et les débats politiques entourant la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Les
marchés financiers étaient sensibles aux développements liés au Brexit, provoquant des fluctuations
fréquentes de la valeur de la livre sterling.
Cette incertitude a eu des répercussions sur les entreprises, qui se montraient hésitantes à investir en raison
de l'ambiguïté quant aux conditions commerciales futures et aux réglementations. Les secteurs dépendant
étroitement des relations avec l'UE, tels que l'import-export, étaient particulièrement affectés. Les
entreprises ont souvent reporté leurs décisions d'investissement dans l'attente de clarifications sur les accords
post-Brexit.
La stabilité économique était donc précaire, car les acteurs économiques s'adaptaient à l'évolution rapide de
la situation politique et tentaient d’anticiper les changements à venir. Cette période a été caractérisée par une
tension entre les avantages potentiels de l'indépendance vis-à-vis de l'UE et les défis économiques
immédiats liés à l'incertitude entourant le processus du Brexit.

IV. Déclenchement du Brexit

Le terme "Brexit" fait référence au processus par lequel le Royaume-Uni a décidé de quitter l'Union
européenne (UE). Le déclenchement du Brexit a été enclenché par l'activation de l'article 50 du Traité de
l'Union européenne, qui énonce les étapes à suivre pour qu'un État membre puisse se retirer de l'UE.

L’article 50 du traité sur l’Union européenne prévoit un mécanisme de retrait volontaire et unilatéral d’un
pays de l’Union européenne (UE).
Un État membre de l’UE qui souhaite se retirer doit notifier au Conseil européen son intention de le faire. Le
Conseil européen est alors tenu de fournir des orientations pour la conclusion d’un accord fixant les
modalités de retrait de ce pays.

Cet accord est conclu au nom de l’UE par le Conseil de l’Union européenne, statuant à la majorité qualifiée,
après approbation du Parlement européen.

Les traités de l’UE cessent de s’appliquer au pays en question à partir de la date d’entrée en vigueur de
l’accord, ou deux ans après la notification du retrait. Le Conseil européen peut décider de prolonger cette
période.

Tout pays s’étant retiré de l’UE peut introduire une nouvelle demande d’adhésion. Il doit alors suivre la
procédure d’adhésion.

1. Procédure concernant la sortie officielle de l'UE


La procédure de sortie officielle de l'Union européenne (UE) est régie par l'article 50 du Traité sur
l'Union européenne. Voici les principales étapes de cette procédure :

 Notification formelle : Le processus commence par une notification formelle de l'État membre
souhaitant quitter l'UE. Cela se fait en activant l'article 50 du Traité de l'Union européenne. Cette
notification doit être faite par le gouvernement de l'État membre concerné.
 Négociations initiales : Une fois la notification reçue, le Conseil européen émet des directives de
négociation à la Commission européenne. Ces directives définissent les lignes directrices et les
priorités des négociations à venir. La Commission européenne représente alors l'UE dans les
négociations avec l'État membre sortant.
 Négociations sur l'accord de retrait : Les négociations portent sur les modalités du retrait, y
compris les droits des citoyens, la facture de sortie (les engagements financiers pris par l'État
membre sortant), et les arrangements concernant la frontière avec d'autres États membres
(notamment en ce qui concerne l'Irlande du Nord).
 Accord de retrait : Une fois les négociations terminées, un accord de retrait est conclu entre l'UE et
l'État membre sortant. Cet accord doit être approuvé par le Conseil européen, qui représente les chefs
d'État et de gouvernement des États membres de l'UE, et par le Parlement européen.
 Ratification nationale : Dans certains pays, l'accord de retrait doit également être ratifié au niveau
national, conformément aux procédures constitutionnelles internes de chaque État membre.
 Date de sortie : Une fois que l'accord de retrait est approuvé, la date officielle de sortie de l'UE est
fixée. Dans le cas du Royaume-Uni, cette date était le 31 janvier 2020.
 Période de transition : Souvent, une période de transition est mise en place pour permettre aux
entreprises et aux citoyens de s'adapter aux changements. Pendant cette période, les relations restent
en grande partie inchangées.
 Nouvelle relation : Pendant la période de transition, l'UE et l'État membre sortant négocient
également leur future relation, y compris des accords commerciaux et d'autres accords bilatéraux.
2. La date de mise en vigueur du Brexit

Le Brexit a été officiellement mis en œuvre le 31 janvier 2020 à 23 heures, heure de Bruxelles. À ce
moment-là, le Royaume-Uni est sorti formellement de l'Union européenne (UE) conformément à l'article 50
du Traité de l'Union européenne. Cependant, une période de transition a suivi jusqu'au 31 décembre 2020,
pendant laquelle les relations entre le Royaume-Uni et l'UE sont restées en grande partie inchangées,
permettant aux deux parties de négocier les termes de leur future relation, y compris des accords
commerciaux et d'autres arrangements

Repères temporels
 7 mai 2015 - Le programme des conservateurs prévoyant un référendum sur l'appartenance du
Royaume-Uni à l'Union européenne gagne les élections générales
 20 février 2016 - Annonce de l'organisation d'un référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à
l'Union européenne
 23 juin 2016 - Référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne
 29 mars 2017 - Invocation de l'article 50
 25 novembre 2018 - Accord de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne
 29 mars 2019 - Date de sortie initialement prévue
 31 janvier 2020 - Brexit
 1er janvier 2021 - Fin de la période de transition - Accord commercial provisoire
 1er mai 2021 - Accord commercial définitif

V. Impact économique immédiat

Pendant la période entre 2020 et 2021, le Brexit a eu plusieurs impacts économiques immédiats :
1. Dépréciation de la livre sterling :
Après le vote pour le Brexit en 2016, la livre sterling a subi une dépréciation significative par rapport à
d'autres devises, notamment l'euro et le dollar. Cette dépréciation a été attribuée à l'incertitude entourant la
sortie du Royaume-Uni de l'UE, ce qui a affecté la confiance des investisseurs et des marchés financiers
dans la monnaie britannique.
2. Répercussions sur les marchés financiers :
Le Brexit a engendré une certaine volatilité sur les marchés financiers. Les périodes d'incertitude liées aux
négociations entre le Royaume-Uni et l'UE ont créé des fluctuations dans les cours des actions, ainsi que des
mouvements brusques sur les marchés des changes et des obligations. Les investisseurs ont réagi aux
incertitudes concernant les accords commerciaux futurs, les réglementations et les impacts potentiels sur les
entreprises opérant à travers les frontières.
3. Incidences sur l'économie britannique et européenne :
Pour l'économie britannique, le Brexit a eu des impacts divers. Certains secteurs ont été plus durement
touchés que d'autres, notamment ceux fortement dépendants des échanges avec l'UE. Des entreprises ont
rencontré des difficultés en raison de nouvelles formalités douanières et réglementaires, ce qui a parfois
entraîné des retards dans les chaînes d'approvisionnement et des coûts supplémentaires.
Du côté de l'UE, bien que les effets aient été ressentis de manière moins immédiate, certaines industries
européennes ont également été affectées. Des perturbations dans les chaînes d'approvisionnement et une
réorganisation des relations commerciales avec le Royaume-Uni ont eu un impact sur la croissance
économique de certains pays membres de l'UE.

Dans l'ensemble, la période entre 2020 et 2021 a été caractérisée par une adaptation continue aux
changements économiques et commerciaux résultant du Brexit, avec des entreprises et des marchés
financiers réagissant aux nouvelles conditions et aux défis posés par la sortie du Royaume-Uni de l'Union
européenne.

VI. Nouveaux accords commerciaux


1) La Relation commerciale avec l’UE :

Le 24 décembre 2020, l'UE est parvenue à un accord avec le Royaume-Uni qui fixe les conditions de leur
coopération future. Trois accords clés ont été signés par l'UE et le Royaume-Uni le 30 décembre 2020:
l'accord de commerce et de coopération entre l'UE et le Royaume-Uni
l'accord UE-Royaume-Uni sur la sécurité des informations
l'accord de coopération entre l'UE et le Royaume-Uni relatif aux utilisations sûres et pacifiques de l'énergie
nucléaire
Ces accords ont été appliqués à titre provisoire à partir du 1er janvier 2021 et sont entrés en vigueur le 1er
mai 2021
Accord de commerce et de coopération
L'accord de commerce et de coopération entre l'UE et le Royaume-Uni est un accord clé qui régit les
relations après le Brexit. L'accord a été signé le 30 décembre 2020 et appliqué à titre provisoire à partir du
1er janvier 2021. Il est entré en vigueur le 1er mai 2021.
L'accord garantit une concurrence loyale, la poursuite de la coopération dans des domaines d'intérêt mutuel
et le respect des droits fondamentaux. Cet accord consiste en:
un accord de libre-échange prévoyant une coopération ambitieuse dans les domaines économique, social,
environnemental et de la pêche
un partenariat étroit sur la sécurité des citoyens
un cadre de gouvernance global
L'accord de commerce et de coopération va au-delà des accords de libre-échange traditionnels. Il prévoit des
régimes préférentiels dans des domaines tels que le commerce des biens et des services, la propriété
intellectuelle, les marchés publics, les transports, la coopération thématique et la participation aux
programmes de l'UE.
L'accord établit également un nouveau cadre pour la coopération des services répressifs et judiciaires en
matière pénale et civile. Grâce à un chapitre consacré à la gouvernance, l'accord apporte une sécurité
juridique et une clarté maximales aux entreprises, aux consommateurs et aux citoyens quant à la manière
dont l'accord sera mis en œuvre et contrôlé.
Accord sur la sécurité des informations
L'accord UE-Royaume-Uni sur la sécurité des informations a été signé par les deux parties le 30 décembre
2020 et appliqué à titre provisoire à partir du 1er janvier 2021. Il est entré en vigueur le 1er mai 2021.
L'accord renforce la coopération entre l'UE et le Royaume-Uni en ce qui concerne les menaces communes
en matière de sécurité grâce à l'échange d'informations classifiées.
Coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire
L'accord de coopération entre l'UE et le Royaume-Uni relatif aux utilisations sûres et pacifiques de l'énergie
nucléaire a été signé et ratifié par l'UE et le Royaume-Uni le 30 décembre 2020. Il a été appliqué à titre
provisoire à partir du 1er janvier 2021 et est entré en vigueur le 1er mai 2021.
L'accord permet la coopération en matière d'utilisations sûres et pacifiques de l'énergie nucléaire et
comprend les engagements des deux parties à respecter leurs obligations internationales en matière de non-
prolifération et à maintenir des normes élevées de sûreté nucléaire.
L'accord permet également de poursuivre l'échange d'informations et de données radiologiques. En cas
d'accident nucléaire, cela permettra une notification anticipée, des informations fiables et une coordination
rapide entre les États membres de l'UE et le Royaume-Uni.
Gibraltar
En octobre 2021, le Conseil a adopté une décision visant à ouvrir des négociations en vue d'un accord entre
l'UE et le Royaume-Uni en ce qui concerne Gibraltar. Sur cette base, la Commission européenne peut
entamer des négociations formelles avec le Royaume-Uni.
L'objectif des négociations est de mettre en place un accord large et équilibré entre l'UE et le Royaume-Uni,
compte tenu de la situation géographique particulière et des spécificités de Gibraltar. L'accord devrait être
sans préjudice des questions de souveraineté et de compétence.
Accord de coopération en matière de concurrence
En juin 2023, les ministres de la justice et des affaires intérieures ont adopté une décision autorisant
l'ouverture de négociations avec le Royaume-Uni sur la coopération en matière de concurrence.
Le futur accord complétera l'accord de commerce et de coopération et couvrira les questions liées à
l'application du droit de la concurrence de l'UE.
2) Les accords conclus avec d’autres pays :

En janvier 2021, le Royaume-Uni a conclu un accord de libre-échange avec l'Union européenne, connu sous
le nom d'accord de commerce et de coopération. Cet accord vise à régir les relations commerciales et
d'autres aspects de la coopération entre le Royaume-Uni et l'UE post-Brexit.
En dehors de l'UE, le Royaume-Uni a également négocié des accords commerciaux avec plusieurs pays.
Certains de ces accords incluent :
 Japon : Accord de partenariat économique entre le Royaume-Uni et le Japon signé le 23 octobre 2020 visant
à promouvoir le commerce et l'investissement entre le Royaume-Uni et le Japon.
 Canada : Un accord de libre-échange basé sur l'accord commercial entre le Canada et l'Union
européenne (AECG/ CETA), conçu pour maintenir des relations commerciales préférentielles ,signé le
9 décembre 2020.
 Norvège, Islande, Liechtenstein : Un accord sur l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège et le
Royaume-Uni (accord EFTA), traitant des relations économiques et commerciales.
 Turquie : Un accord visant à maintenir les préférences commerciales entre le Royaume-Uni et la
Turquie.
Ces accords ont été négociés dans le but de minimiser les perturbations économiques et de définir les
conditions des relations bilatérales après la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Il est important
de noter que les détails spécifiques de ces accords varient en fonction des pays partenaires et des secteurs
concernés. Les négociations et la conclusion d'accords sont des processus évolutifs, et de nouveaux
développements peuvent survenir au fil du temps.
3) Changement dans le commerce international :

Le Brexit a eu un impact significatif sur le commerce international, en particulier entre le Royaume-Uni et


l'Union européenne.
 Barrières douanières : Depuis le 1er janvier 2021, des barrières douanières ont été établies entre le
Royaume-Uni et l'UE. Cela signifie des contrôles plus stricts aux frontières, entraînant des retards et
des coûts supplémentaires pour les entreprises.
 Règles d'origine : Les entreprises doivent désormais respecter des règles d'origine spécifiques pour
bénéficier de tarifs préférentiels. Cela peut être complexe et exige une documentation plus détaillée,
impactant les chaînes d'approvisionnement.
 Services financiers : L'accès aux marchés financiers de l'UE est restreint pour les entreprises
britanniques. Cela affecte le secteur des services financiers, un pilier majeur de l'économie
britannique.
 Adaptation des entreprises : Les entreprises ont dû s'adapter aux nouvelles réglementations, ce qui
implique des coûts importants pour la conformité aux normes douanières et commerciales.
 Changements dans les investissements : Les flux d'investissements étrangers peuvent être
influencés, car le Royaume-Uni doit renégocier des accords commerciaux avec des partenaires
extérieurs à l'UE.
 Impact sectoriel : Certains secteurs, tels que l'agriculture et la pêche, sont particulièrement touchés
en raison des nouvelles règles et des quotas.
 Évolution continue : Les répercussions du Brexit évoluent au fil du temps. Les entreprises
surveillent de près les développements pour ajuster leurs stratégies en fonction des nouvelles réalités
du commerce international.

En résumé, le Brexit a introduit des changements significatifs dans les relations commerciales, créant des
défis pour les entreprises et impactant divers secteurs économiques.

VII. Volatilité des taux de change post-Brexit


La volatilité des taux de change post-Brexit se réfère à la fluctuation et à l'instabilité des valeurs monétaires
entre différentes devises après que le Royaume-Uni ait officiellement quitté l'Union européenne le 31 janvier
2020. Le Brexit a eu un impact significatif sur les marchés financiers, y compris les taux de change, en
raison des incertitudes entourant les nouvelles relations commerciales, les accords économiques et d'autres
aspects de la séparation entre le Royaume-Uni et l'UE.
1. Fluctuations des taux de change après le Brexit :
La valeur de la monnaie britannique par rapport aux monnaies d’autres pays, bien qu’elle soit affectée par de
nombreux autres facteurs, est une mesure de la force et de la stabilité de l’économie du pays. Depuis
l’annonce du référendum sur le Brexit le 20 février 2016, la valeur d’une livre sterling est passée de 1,2845
€ à 1,1325 € le 27 mai 2019 en passant par un point bas de 1,0771 € atteint le 29 août 2017. La dépréciation
substantielle de la livre sterling par rapport aux autres monnaies depuis le vote du Brexit indique, dans une
certaine mesure, que le vote a donné aux participants des marchés financiers une vision plus négative et
incertaine de la force économique du Royaume-Uni. En d’autres termes, l’évolution du taux de change de la
livre sterling reflète directement l’opinion majoritaire des économistes selon laquelle le Brexit peut réduire
la croissance économique du Royaume-Uni plus que celle de la zone euro et d’autres pays membres de l’UE.

La livre sterling a tout d’abord perdu près de 20 % de sa valeur par rapport au dollar depuis le début de
l’année 2022. La chute de la livre s’est accélérée cet été : la devise britannique a, en effet, perdu près de 12
% de sa valeur depuis début août.
Lundi 26 septembre 2022 la chute historique de livre sterling.
La livre sterling est tombée à son plus bas niveau face au dollar, depuis le début du XXᵉ siècle.
En effet, Une livre sterling plus faible augmente mécaniquement le prix des importations, ce qui se traduit
par des prix plus élevés pour les consommateurs en particulier pour les produits (tels que ceux du secteur
agroalimentaire) qui proviennent de l’étranger, et que les entreprises britanniques auraient du mal à produire.
Ainsi l’augmentation des prix des importations a pour conséquence directe d’introduire de l’inflation
importée,
2. Facteurs perpétuant la volatilité :
Comment expliquer une telle dépréciation de la livre ?
La chute de la livre sterling après le Brexit peut être attribuée à plusieurs facteurs complexes et
interconnectés, Voici quelques-unes des principales causes de la chute de la livre sterling après le Brexit :
Incertitude économique : Le processus du Brexit a généré une grande incertitude économique, tant au
Royaume-Uni qu'au sein de l'Union européenne. Les marchés financiers réagissent négativement à
l'incertitude, ce qui peut entraîner une baisse de la confiance des investisseurs.

Cette incertitude élevée de politique économique, sur une période relativement longue, s’est traduite par une
faiblesse persistante de l’investissement des entreprises. En effet, dans la littérature économique,
l’incertitude est considérée comme un des facteurs déterminants des décisions d’investissement, avec la
demande anticipée et les coûts de financement.
Impact sur le commerce :
Le Royaume-Uni est maintenant considéré comme un pays tiers vis-à-vis de l’Union européenne. Sa sortie
de l’union douanière a pour effet d’exposer les entreprises exportatrices à des formalités douanières. Les
exportations britanniques doivent se conformer à la réglementation européenne au même titre que les
exportations belges doivent se conformer à la réglementation britannique. Les entreprises belges doivent
dorénavant systématiquement informer la douane belge que des marchandises sont exportées vers un pays
hors UE à l’aide d’une déclaration d’exportation. Parfois, des délais d’attente plus longs à la frontière sont à
prévoir.
.
La sortie du Royaume-Uni du marché commun européen et de l’union douanière le 31 janvier 2020 a
provoqué un choc économique important qui pèse sur la croissance et l’inflation outre-Manche, et tout
particulièrement sur le commerce extérieur.

Premièrement, les fortes incertitudes qui ont régné tout au long des négociations sur la sortie de l’Union
européenne(UE) ont pesé sur l’investissement des entreprises et, par ce biais, sur la croissance économique.
Selon une étude réalisée par le Think Tank Centre for Européen Reform (2022), le PIB britannique au T4
2021 serait inférieur de 5,2% par rapport à un scénario contrefactuel sans BrexitCette croissance moindre
s’explique en partie par une baisse de la productivité, due au Brexit, de l’ordre de 2 à 5% entre 2016 et
20192Les entreprises auraient, entre autres, consacré un volume horaire important à prévoir et réorganiser
leurs activités en vue de la sortie de l’UE au détriment du reste de leurs affaires.Deuxièmement, si le Brexit
tire la croissance vers le bas, il pousse aussi l’inflation à la hausse. La mise en place de barrières douanières
et non douanières avec le premier partenaire commercial du Royaume-Uni a inévitablement entraîné une
hausse du coût des importations, qui s’est répercutée sur les prix à la consommation outre-MancheSelon le
Think tank The UK in a Changing Europe, cette hausse serait de l’ordre de 6% pour le seul secteur de
l’alimentairePar ailleurs, la sortie du marché unique a réduit l’offre sur le marché du travail britannique. En
2020, environ 94 000 travailleurs européens ont quitté le pays, ce qui a conduit à des pénuries de main
d’œuvre, notamment dans les emplois peu qualifiés. Plus largement, le vieillissement de la population
entraîne une baisse structurelle du nombre des actifs, que l’immigration ne compense pas, ce qui pèse sur la
croissance potentielle. Enfin, la sortie de l’UE limite la capacité du Royaume-Uni à recourir à la main
d’œuvre européenne, ce qui accroît les tensions à l’œuvre par ailleurs sur le marché du travail.
L’Accord de coopération commerciale (ACC) définit le nouveau cadre réglementaire des futurs échanges
commerciaux entre le Royaume-Uni et l’UE. Alors que l’UE est le principal partenaire commercial du
Royaume-Uni, l’ACC introduit des barrières commerciales (mise en place de quotas, introduction de
normes réglementaires et sanitaires, etc.) qui, non seulement freinent les échanges commerciaux, mais en
augmentent également le coût. La sortie du Royaume-Uni du marché commun a cependant rendu possible
la négociation de nouveaux accords commerciaux entre le Royaume-Uni et les pays hors UE , ce qui
pourrait contrebalancer à terme la sortie du marché unique et renforcer les relations commerciales non
européennes. Une diminution des échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et l’UE est déjà clairement
perceptible depuis l’entrée en vigueur de l’ACC, diminution que l’on peut imputer au moins en partie à
l’ACC, même si le contexte économique difficile (crise sanitaire, conséquences de l’invasion de l’Ukraine
par la Russie) peut jouer également.Depuis le début des années 2000, les échanges commerciaux du
Royaume-Uni ont été principalement tournés vers l’UE. Toutefois, l’écart entre les échanges avec les
partenaires européens et non européens avait tendance à se réduire depuis les années 2010, jusqu’à
s’inverser en 2021. Du point de vue du solde extérieur, c’est-à-dire les exportations moins les importations
de biens et services, la situation du Royaume-Uni visà-vis de l’UE, d’une part, et vis-à-vis des pays hors UE,
d’autre part, a largement évolué (graphique 1). D’un côté, le solde extérieur avec les pays membres de l’UE
était largement déficitaire et tendait à se creuser depuis les années 2000 ; les exportations de services ne
suffisaient pas à compenser les fortes importations de biens. De l’autre côté, le solde extérieur vis-à-vis des
pays hors UE était excédentaire, avec une dynamique nettement à la hausse. En effet, les exportations,
principalement de services, contrebalançaient aisément les importations de biens. Le vote en faveur du
Brexit en 2016 a constitué un choc politique et économique majeur
Les échanges des biens et services :

.Au niveau du solde extérieur (échanges de biens


et services), l’ACC a entraîné une baisse des
échanges avec les pays membres de l’UE au
profit d’autres pays. Dans l’ensemble, les
exportations de biens et de services ont
nettement reculé par rapport à leur niveau
d’avant-Brexit en 201812. Les exportations de
biens, à destination de l’UE comme hors UE,
étaient en 2021 inférieures de 8,3% à leur niveau
pré-Brexit (graphique 3). Selon l’INSEE13, la
chute est plus marquée pour les exportations de biens en valeur vers l’UE (-14,3% entre 2018 et 2021) que
vers les pays hors de l’UE (-9,8%). Cette baisse importante des exportations britanniques de biens vers l’UE
s’explique principalement par le choc de la crise sanitaire mais elle peut également être mise sur le compte
de l’entrée en vigueur de l’ACC. Alors que les exportations de biens des principaux pays de la zone euro ont
rebondi en 2021, les exportations britanniques ont, en effet, continué de baisser. Selon une étude récente de
la London School of Economics, ce déclin des exportations de biens vers l’UE pourrait n’être que
temporaire14, sauf pour certains produits confrontés à des barrières non douanières particulièrement
importantes. Du côté des échanges de services (graphique 4), les conséquences du Brexit sont moins lourdes
que pour les biens mais elles n’en restent pas moins significatives. Les exportations vers les pays hors UE
continuent de progresser tandis que celles vers les pays de l’UE baissent nettement. Ce recul s’explique en
partie par le transfert d’activité du Royaume-Uni vers l’UE, notamment dans les secteurs de la finance et des
services aux entreprises

Divergences politiques : Les divisions politiques au Royaume-Uni sur la manière de mettre en œuvre le
Brexit et les incertitudes liées aux élections et aux changements de leadership ont contribué à l'instabilité
politique, ce qui a à son tour affecté la confiance des marchés
Le Brexit a profondément divisé la classe politique britannique, les deux principaux partis, le parti
travailliste et le parti conservateur, s'étant déchirés tout au long de la procédure, non seulement entre pro- et
anti-Brexit, mais aussi et surtout entre partisans d'un « hard Brexit » et d'un « soft Brexit ». Des députés ont
claqué la porte de leur parti après plusieurs décennies d'engagement, préférant former un nouveau groupe au
parlement. Le Brexit va laisser des traces durables au sein de la classe politique et obliger à une
recomposition des forces. Les formations régionalistes ont confirmé leur poids électoral en Écosse, au Pays
de Galles et en Irlande du Nord.
Sortie du marché unique : Le Royaume-Uni a quitté le marché unique de l'UE, entraînant des changements
dans les conditions d'accès aux marchés européens. En quittant le marché unique, le Royaume-Uni a mis fin
à la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux avec les États membres de l'Union
européenne. Cela a eu des implications significatives pour les entreprises, les citoyens et les relations entre
le Royaume-Uni et l'UE.
Dépréciation de la devise : La spéculation sur la livre sterling, combinée à l'incertitude économique, a
conduit à une dépréciation de la devise. Les investisseurs peuvent éviter une devise qui semble risquée,
entraînant une baisse de sa valeur.
Politique monétaire : Les décisions de la Banque d'Angleterre en matière de politique monétaire, y compris
les taux d'intérêt, peuvent également influencer la valeur de la livre sterling. Les ajustements de la politique
monétaire pour faire face aux défis économiques peuvent avoir un impact sur la devise.

La livre sterling a continué de faire l'objet de fluctuations importantes après 2020, en réaction à plusieurs
facteurs économiques et politiques. La mise en œuvre de l'accord commercial entre le Royaume-Uni et
l'Union européenne a eu des répercussions sur la devise, avec les marchés réagissant aux développements
liés à cette nouvelle relation économique. Les événements économiques et politiques au niveau national, tels
que les annonces de politiques gouvernementales et les évolutions liées à la gestion de la pandémie de
COVID-19, ont également joué un rôle dans la volatilité de la livre sterling.
Comment la politique économique du royaume uni vas réagit à cette volatilité de livre sterling ?
VIII. Inflation et politique monétaire :
Les effets qui impact inflation et croissance :
Après le Brexit, plusieurs éléments ont influencé l'inflation, la politique monétaire et la stabilité
économique :
1 .1 Impact du Brexit sur l'inflation :
Le Brexit, qui est la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, a eu et continuera d'avoir des
conséquences significatives sur l'économie britannique et mondiale. L'un des domaines clés qui a été affecté
par le Brexit est l'inflation. Dans cette section, nous examinerons de près l'impact du Brexit sur l'inflation et
comment cela peut influencer la croissance économique.
1 .1.1 L'effet de la dépréciation de la livre sterling
L'un des premiers effets du Brexit sur l'inflation a été la dépréciation de la livre sterling. Après le
référendum de 2016, la livre a chuté par rapport aux autres principales devises, ce qui a entraîné une
augmentation des prix des importations. La dépréciation de la livre a rendu les biens importés plus chers, car
il fallait plus de livres pour acheter la même quantité de biens étrangers. Par conséquent, les entreprises ont
augmenté leurs prix pour compenser les coûts plus élevés des importations, ce qui a entraîné une
augmentation de l'inflation.
1.1.2 L'incertitude économique
Le Brexit a également créé une grande incertitude économique, tant au Royaume-Uni qu'au sein de l'Union
européenne. L'incertitude entourant les négociations du Brexit a conduit à une baisse de la confiance des
consommateurs et des investisseurs. Lorsque les consommateurs et les investisseurs sont incertains quant à
l'avenir économique, ils ont tendance à réduire leurs dépenses et leurs investissements, ce qui peut entraîner
une baisse de la demande et de la croissance économique. Cette baisse de la demande peut également
entraîner une baisse des prix, ce qui peut contribuer à une baisse de l'inflation.
1.1.3 Les coûts de transition
Le processus de sortie de l'Union européenne implique des coûts de transition importants pour le Royaume-
Uni. Ces coûts comprennent des frais juridiques, des coûts administratifs et des coûts liés à la mise en place
de nouvelles réglementations et de nouvelles relations commerciales. Ces coûts de transition peuvent
entraîner une augmentation des coûts de production pour les entreprises, ce qui peut se traduire par une
augmentation des prix des biens et services. Par conséquent, cela peut également contribuer à une
augmentation de l'inflation.
1.1.4 Les politiques monétaires et fiscales
Les politiques monétaires et fiscales mises en place par les autorités britanniques et européennes pour faire
face aux conséquences du Brexit peuvent également avoir un impact sur l'inflation. Les banques centrales
peuvent ajuster les taux d'intérêt pour stimuler ou freiner l'inflation. En réponse au Brexit, la Banque
d'Angleterre a abaissé les taux d'intérêt pour soutenir l'économie britannique. Cela peut stimuler la demande
et potentiellement augmenter l'inflation. De plus, les gouvernements peuvent mettre en place des politiques
fiscales expansionnistes pour stimuler la croissance économique, ce qui peut également avoir un impact sur
l'inflation.
1.1.5 Les perspectives futures
Il est important de noter que l'impact du Brexit sur l'inflation est complexe et peut varier en fonction de
nombreux facteurs, tels que les négociations commerciales futures entre le Royaume-Uni et l'Union
européenne, les politiques économiques mises en place et l'évolution de la situation économique mondiale. Il
est difficile de prédire avec certitude comment l'inflation évoluera à long terme après le Brexit. Cependant, il
est essentiel que les décideurs politiques surveillent de près l'évolution de l'inflation et prennent les mesures
appropriées pour atténuer les effets négatifs potentiels sur l'économie.
En conclusion, le Brexit a eu un impact significatif sur l'inflation au Royaume-Uni en raison de la
dépréciation de la livre sterling, de l'incertitude économique, des coûts de transition et des politiques
monétaires et fiscales mises en place. Il est crucial de surveiller de près l'évolution de l'inflation et de
prendre des mesures appropriées pour atténuer les effets négatifs potentiels sur l'économie.

2.1 Effets du Brexit sur la croissance :


Le Brexit, qui est la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, a eu un impact
significatif sur l'économie britannique et européenne dans son ensemble. Dans cette section,
nous examinerons les effets du Brexit sur la croissance économique, en mettant en évidence
les différents facteurs qui ont contribué à ces effets.
2.1.1 Réduction de l'investissement étranger direct

L'un des principaux effets du Brexit sur la croissance économique est la réduction de
l'investissement étranger direct (IED). Avant le Brexit, le Royaume-Uni était considéré
comme une porte d'entrée vers le marché unique européen, attirant de nombreuses
entreprises étrangères qui souhaitaient accéder à ce marché. Cependant, avec l'incertitude
entourant les relations commerciales post-Brexit, de nombreuses entreprises ont réduit leurs
investissements au Royaume-Uni, ce qui a entraîné une diminution de l'IED. Cette
diminution de l'IED a eu un impact négatif sur la croissance économique, car elle a réduit les
investissements dans de nouveaux projets et la création d'emplois.
2.1.2 Perturbation des chaînes d'approvisionnement

Le Brexit a également entraîné une perturbation des chaînes d'approvisionnement, ce qui a


eu un impact sur la croissance économique. Avant le Brexit, de nombreuses entreprises
britanniques dépendaient des importations en provenance de l'Union européenne pour leurs
matières premières et leurs produits finis. Cependant, avec la mise en place de nouvelles
barrières commerciales et de contrôles douaniers, ces chaînes d'approvisionnement ont été
perturbées, ce qui a entraîné des retards dans la livraison des marchandises et une
augmentation des coûts. Cette perturbation a eu un impact négatif sur la croissance
économique, car elle a réduit la productivité des entreprises et a limité leur capacité à
répondre à la demande.
2.1.3 Diminution des exportations vers l'Union européenne

Le Brexit a également entraîné une diminution des exportations britanniques vers l'Union
européenne, ce qui a eu un impact sur la croissance économique. Avant le Brexit, le
Royaume-Uni bénéficiait d'un accès sans entrave au marché unique européen, ce qui
facilitait les exportations vers les pays de l'Union européenne. Cependant, avec la mise en
place de nouvelles barrières commerciales, telles que les droits de douane et les contrôles
douaniers, les exportations britanniques vers l'Union européenne ont diminué. Cette
diminution des exportations a eu un impact négatif sur la croissance économique, car elle a
réduit les revenus des entreprises britanniques et a limité leur capacité à investir et à créer
des emplois.
2.1.4 Incertitude économique et baisse de la confiance des consommateurs

Le Brexit a également entraîné une incertitude économique, ce qui a eu un impact sur la


croissance économique. L'incertitude entourant les relations commerciales post-Brexit a
rendu les entreprises et les consommateurs plus prudents dans leurs dépenses et leurs
investissements. Cette prudence a entraîné une baisse de la demande intérieure, ce qui a eu
un impact négatif sur la croissance économique. De plus, la baisse de la confiance des
consommateurs a également eu un impact sur la croissance économique, car elle a réduit les
dépenses de consommation, qui sont un moteur clé de la croissance économique.
2.1.5 Réduction de l'immigration et impact sur la main-d'œuvre

Le Brexit a également entraîné une réduction de l'immigration en provenance de l'Union


européenne, ce qui a eu un impact sur la croissance économique. Avant le Brexit, de
nombreux travailleurs européens venaient au Royaume-Uni pour travailler, ce qui contribuait
à la croissance économique en comblant les pénuries de main-d'œuvre dans certains secteurs.
Cependant, avec les nouvelles restrictions à l'immigration, le nombre de travailleurs
européens a diminué, ce qui a créé des pénuries de main-d'œuvre dans certains secteurs et a
limité la capacité des entreprises à se développer. Cette réduction de l'immigration a eu un
impact négatif sur la croissance économique, car elle a limité la capacité des entreprises à
répondre à la demande et à investir dans de nouveaux projets.
En conclusion, le Brexit a eu un impact significatif sur la croissance économique, en
réduisant l'investissement étranger direct, en perturbant les chaînes d'approvisionnement, en
diminuant les exportations vers l'Union européenne, en créant une incertitude économique et
en réduisant l'immigration. Ces effets ont contribué à une diminution de la croissance
économique au Royaume-Uni et ont eu des répercussions sur l'économie européenne dans
son ensemble. Il est essentiel de prendre en compte ces effets lors de l'élaboration de
politiques économiques post-Brexit afin de stimuler la croissance économique et de
minimiser les impacts négatifs.

XI La politique monétaire :
3.1 La Banque d'Angleterre et son rôle

La Banque d'Angleterre, également connue sous le nom de "la Banque centrale du Royaume-
Uni", joue un rôle crucial dans la mise en œuvre de la politique monétaire du pays. En tant
qu'institution indépendante, elle est chargée de maintenir la stabilité des prix, de favoriser la
croissance économique et de maintenir la stabilité financière. Après le Brexit, le rôle de la
Banque d'Angleterre est devenu encore plus important pour faire face aux défis économiques
et financiers auxquels le pays est confronté.
3.1.1 Objectifs de la Banque d'Angleterre

Les objectifs principaux de la Banque d'Angleterre sont de maintenir la stabilité des prix et
de soutenir la croissance économique. Pour atteindre ces objectifs, la Banque d'Angleterre
utilise principalement deux outils : le taux d'intérêt et la politique monétaire.
La stabilité des prix est essentielle pour assurer la confiance des consommateurs et des
investisseurs. La Banque d'Angleterre vise un taux d'inflation de 2 %, considéré comme
optimal pour soutenir la croissance économique tout en évitant les pressions inflationnistes
excessives. Elle ajuste le taux d'intérêt pour influencer les conditions de crédit et ainsi
contrôler l'inflation.
La croissance économique est un autre objectif clé de la Banque d'Angleterre. Elle cherche à
maintenir une économie stable et en expansion en ajustant les taux d'intérêt pour stimuler ou
freiner les dépenses et les investissements. La Banque d'Angleterre surveille également
d'autres indicateurs économiques tels que le chômage, la production industrielle et les
dépenses des ménages pour évaluer la santé globale de l'économie.
3.1.2 Réactions de la Banque d'Angleterre après le Brexit

Le Brexit a eu un impact significatif sur l'économie britannique, ce qui a nécessité une


réponse rapide de la part de la Banque d'Angleterre. Peu de temps après le référendum, la
Banque d'Angleterre a abaissé son taux d'intérêt de 0,5 % à 0,25 %, un niveau
historiquement bas, afin de stimuler l'économie et d'éviter une récession.
En outre, la Banque d'Angleterre a mis en place un programme d'assouplissement quantitatif,
également connu sous le nom d'assouplissement quantitatif, pour injecter de l'argent dans
l'économie et soutenir les marchés financiers. Elle a acheté des obligations d'État et des actifs
financiers pour augmenter la liquidité et réduire les coûts d'emprunt.
La Banque d'Angleterre a également pris des mesures pour soutenir les banques et préserver
la stabilité financière. Elle a assoupli les exigences en matière de fonds propres pour les
banques afin de faciliter le crédit et de maintenir le flux de financement vers l'économie
réelle.
3.1.3 Politique monétaire et stabilité financière
La politique monétaire de la Banque d'Angleterre joue un rôle crucial dans la préservation de
la stabilité financière du pays. Après le Brexit, la volatilité des marchés financiers a
augmenté, ce qui a rendu la tâche de la Banque d'Angleterre encore plus complexe.
La Banque d'Angleterre surveille de près les risques financiers et prend des mesures pour
atténuer les éventuelles perturbations. Elle collabore étroitement avec d'autres organismes de
réglementation et de supervision pour évaluer les risques systémiques et mettre en place des
mesures de sauvegarde appropriées.
En outre, la Banque d'Angleterre joue un rôle clé dans la supervision des banques et des
institutions financières pour s'assurer de leur solidité et de leur capacité à faire face aux
chocs économiques. Elle effectue des tests de résistance réguliers pour évaluer la résilience
du système financier britannique et prendre des mesures préventives si nécessaire.
3.1.4 Les défis à venir

La Banque d'Angleterre est confrontée à plusieurs défis à venir dans le contexte du Brexit.
L'un des principaux défis est de maintenir la stabilité des prix tout en soutenant la croissance
économique. La Banque d'Angleterre devra trouver un équilibre délicat entre ces deux
objectifs pour éviter une inflation excessive tout en stimulant l'économie.
Un autre défi majeur est de préserver la stabilité financière dans un environnement de
marché volatil. La Banque d'Angleterre devra continuer à surveiller de près les risques
financiers et à prendre des mesures appropriées pour atténuer les éventuelles perturbations.
De plus, la Banque d'Angleterre devra s'adapter aux nouvelles relations commerciales entre
le Royaume-Uni et l'Union européenne. Elle devra travailler en étroite collaboration avec
d'autres banques centrales et organismes de réglementation pour garantir une transition en
douceur et minimiser les perturbations sur les marchés financiers.
En conclusion, la Banque d'Angleterre joue un rôle crucial dans la mise en œuvre de la
politique monétaire du Royaume-Uni après le Brexit. Elle est chargée de maintenir la
stabilité des prix, de soutenir la croissance économique et de préserver la stabilité financière.
Malgré les défis à venir, la Banque d'Angleterre est bien positionnée pour faire face aux
conséquences économiques du Brexit et pour guider l'économie britannique vers un avenir
prospère

La banque d’Angleterre faire face a l’inflation :


Depuis le Brexit, la Banque d'Angleterre a été confrontée à des défis économiques majeurs,
notamment la gestion de l'inflation, qui a été affectée par plusieurs facteurs.
L'une des conséquences notables du Brexit a été la dépréciation de la livre sterling, résultant
de l'incertitude économique entourant la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
Cette dépréciation a rendu les importations plus coûteuses, car le coût des biens provenant de
l'étranger a augmenté. Cette pression sur les prix a contribué à l'augmentation de l'inflation.
Par ailleurs, la pandémie de COVID-19 a eu un impact économique mondial considérable.
Les perturbations des chaînes d'approvisionnement et la hausse des coûts des matières
premières ont entraîné une augmentation des coûts de production pour de nombreuses
entreprises, ce qui a également contribué à la pression inflationniste.
La Banque d'Angleterre utilise principalement des politiques monétaires pour gérer
l'inflation. Elle ajuste les taux d'intérêt pour influencer les dépenses et les prêts. Une
augmentation des taux d'intérêt peut décourager les emprunts, ce qui diminue la demande
globale et peut aider à contenir l'inflation.
En plus de surveiller l'inflation, la Banque d'Angleterre analyse d'autres indicateurs
économiques tels que la croissance économique, le chômage et les dépenses des ménages.
Ces données l'aident à ajuster sa politique monétaire pour soutenir la stabilité économique du
pays.
Cependant, la gestion de l'inflation après le Brexit demeure un défi complexe et la Banque
d'Angleterre doit constamment évaluer et ajuster ses politiques pour faire face à cette
situation.
XI. Conclusion

Le Brexit, abréviation de "British Exit", fait référence à la décision du Royaume-Uni de


quitter l'Union européenne. Cette décision historique a été prise lors d'un référendum
organisé le 23 juin 2016, où 51,9% des électeurs britanniques ont voté en faveur du départ de
l'UE.
Depuis lors, le processus de sortie de l'Union européenne a été engagé, avec des négociations
complexes entre le Royaume-Uni et l'UE pour déterminer les modalités de cette séparation.
Les conséquences du Brexit sont multiples et touchent différents aspects de la société
britannique et européenne.
Sur le plan économique, le Brexit a eu un impact significatif. La livre sterling a connu une
dépréciation importante, ce qui a entraîné une hausse de l'inflation et une diminution du
pouvoir d'achat des ménages britanniques. De plus, de nombreuses entreprises ont été
confrontées à une incertitude accrue, ce qui a entraîné des investissements réduits et des
perturbations dans les chaînes d'approvisionnement. Certains secteurs, tels que la finance et
l'automobile, ont été particulièrement touchés.
Du côté de l'Union européenne, le Brexit a également eu des répercussions économiques. Le
Royaume-Uni était l'un des principaux contributeurs au budget de l'UE, et son départ a créé
un déficit financier important. De plus, les échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et
les pays de l'UE ont été perturbés, avec la mise en place de nouvelles barrières tarifaires et
non tarifaires.
Sur le plan politique, le Brexit a entraîné des changements majeurs. Au Royaume-Uni, la
décision de quitter l'UE a provoqué une crise politique, avec la démission de plusieurs
Premiers ministres et des divisions profondes au sein des partis politiques. De plus, le
paysage politique britannique a été marqué par une montée du nationalisme et une remise en
question du système politique existant.
En ce qui concerne l'Union européenne, le Brexit a également eu des conséquences
politiques. Certains pays membres ont exprimé des inquiétudes quant à l'avenir de l'UE et
ont appelé à des réformes pour éviter d'autres départs. De plus, le départ du Royaume-Uni a
créé un vide au sein de l'UE, avec la perte d'un membre influent et d'un pays qui avait
souvent adopté une position critique à l'égard de l'intégration européenne.
Les implications sociales du Brexit ont également été importantes. La question de
l'immigration a été au cœur du débat sur le Brexit, avec des partisans de la sortie de l'UE
affirmant que cela permettrait de mieux contrôler les flux migratoires. Cependant, cela a
également créé de l'incertitude pour les citoyens européens vivant au Royaume-Uni et pour
les Britanniques vivant dans d'autres pays de l'UE. Les droits des citoyens européens au
Royaume-Uni ont été négociés dans le cadre des négociations sur le Brexit, mais des
questions subsistent quant à leur statut et à leur protection.
Enfin, sur le plan juridique, le Brexit a soulevé de nombreux défis. Le retrait du Royaume-
Uni du droit de l'Union européenne a nécessité la révision de nombreuses lois et
réglementations. De plus, les accords de transition et les accords futurs entre le Royaume-
Uni et l'UE ont été négociés pour régir les relations post-Brexit. Cependant, des litiges et des
arbitrages sont susceptibles de se produire dans les années à venir, alors que les deux parties
cherchent à défendre leurs intérêts respectifs.
En conclusion, le Brexit a eu un impact considérable sur le Royaume-Uni, l'Union
européenne et le reste du monde. Les conséquences économiques, politiques, sociales et
juridiques sont complexes et continueront de se faire sentir pendant de nombreuses années.
Le Brexit a également soulevé des questions plus larges sur l'avenir de l'Union européenne et
sur les défis auxquels elle est confrontée. Il reste encore beaucoup d'incertitude quant aux
perspectives futures, mais le Brexit a certainement marqué un tournant dans l'histoire de
l'Europe.

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