Vous êtes sur la page 1sur 9

École Africaine des Métiers de l’Architecture et

de l’Urbanisme

Institut Inter-États d’enseignement supérieur

BP: 2067-Lomé-TOGO ; Tel: (228) 22162631


Fax: (228) 22206522 ; Email: eamau@cafe.tg

Notice de mémoire de fin de cycle de licence

THEME: Proposition d’une galerie


d’art contemporain dans la ville
de Cotonou

Par : ADIMOU Ariel Orden


Licence 3 architecture

Année Scolaire
2022-2023
Table des matieres

INTRODUCTION GÉNÉRALE
I. Contexte et problematique......................................................................3
II. Objectifs de l’étude..................................................................................5
IV. Revue de literrature…….........................................................................6
V. Méthodologie de travail…..…….............................................................7
VI. Plan de travail…………………………………………………………..9
I-Contexte et Problématique
L’art contemporain désigne l’ensemble des des œuvres d'art créées depuis 1945
et jusqu'à nos jours. L'art contemporain ne concerne que les pratiques et les réalisations
esthétiques qui véhiculent des idées ou des concepts qui transgressent les frontières entre l'art
et ce qui traditionnellement n'est pas considéré comme de l'art.

Porté par un savoir-faire ancestral, l’art africain n’a jamais été autant mis en lumière.
Dans toutes les disciplines (sculpture, peinture, arts plastiques, arts de la scène, cinéma,
littérature, mode, etc.) et aux quatre coins du continent, les artistes rivalisent d’idées et de
prouesses. En 2021, les ventes des créateurs africains ont atteint un montant record : 72,4
millions de dollars, soit une hausse de 44% par rapport à l’année précédente. En 2017,
l’industrie musicale africaine avait rapporté plus de 17 milliards de dollars, hors concerts – un
chiffre en augmentation en dépit de la parenthèse liée à la crise du Covid-19. Aujourd’hui, les
artistes africains voient leurs œuvres exposées dans les plus grands musées et galeries ou
vendues dans les maisons d’enchères les plus reconnues, lesquelles n’hésitent pas à créer des
départements et des collections consacrées aux créations du continent. Elle est loin l’époque où
l’évocation même de la notion d’art africain n’était réservée qu’à un certain milieu. L’Afrique,
berceau de l’humanité, n’est plus en marge du jeu. Elle en est partie prenante. C’est d’autant
plus louable que les artistes sont confrontés à de nombreux défis. Et actuellement, l’art
contemporain africain autrefois réduit à des objets artisanaux décoratifs ou encore aux seules
expressions culturelles des sociétés et des groupes sociaux du continent, est mieux considéré.

Le Bénin est l’un des pays africains au plus fort potentiel artistique et culturel. . En effet,
le Bénin, à l’instar d’autres pays africains, dispose d’un important patrimoine culturel avec des
savoir-faire porteurs d’identité et des arts pouvant être appliqués à l’industrie et contribuer à la
création de la richesse national. L’art contemporain au Bénin représente un enjeu économique
majeur, et les initiatives visant à le valoriser se multiplient . Le Festival international des arts
du Bénin (FInAB) en est d’ailleurs le dernier exemple. Un regain de dynamisme à saluer, certes,
mais qui invite aussi à s’intéresser de plus près à l’écosystème artistique africain. Le
foisonnement artistique et culturel actuel du pays reste le signe le plus visible de la volonté des
artistes et des acteurs culturels de s’approprier leur patrimoine, et cela, dans toute sa diversité.

C’est dans le but de préserver et de valoriser ce patrimoine que , des festivals nationaux
et internationaux sont organisés dont : le Festival International des Arts et de la Culture
(FESTAC), le Festival des Masques et des Arts (FEMAS), le Festival des Arts de Porto-
Novo, le Festival des Arts Visuels de l'Université d'Abomey-Calavi, le Festival des Arts et
de la Culture Dendi. Sans parler du Festival international des arts du Bénin (FInAB) qui
se déroule du 14 au 19 février à Cotonou, Porto-Novo et Ouidah, une occasion, pour Jean-
Michel Abimbola, ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, et Ulrich Adjovi, promoteur
de l’événement, de plaider pour une meilleure valorisation du secteur culturel. Auquel
s’ajoutent les nombreux projets privés organisés par la Fondation Zinsou

Ainsi, toujours dans ce dessein, l’état béninois s’est lancé dans un programme d’action
qui stipule que «L’ambition du Gouvernement béninois dans le cadre du volet « Tourisme »
du PAG 2016-2021 est de faire de ce secteur une filière de développement économique
créatrice de richesses et d’emplois, et le principal outil de rayonnement du Bénin à
l’international. »

Et pour y arriver, le gouvernement a prévu un

 Reconstruction à l’identique de la cité historique de Ouidah


 Musée de l’épopée des amazones et des rois du Danxomè
 Construction d’un complexe touristique «Marina» près de la Porte du non-retour à
Djègbadji
 Réinventer la cité lacustre de Ganvié
 La construction de 54 arènes culturelles dans 54 communes du Bénin
Tous ces projets sont destinés à promouvoir le patrimoine culturel béninois et
par conséquent faire du Bénin une destination touristique de premier choix.

Si les potentialités existent pour le développement du secteur, l’environnement


institutionnel, économique et technique freine son essor. Ce qui fait qu’en dépit de tous
les efforts fournis par le gouvernement pour promouvoir le patrimoine artistique du
Bénin, certains problèmes persistent toujours. On note la vulgarisation de l’art
comtemporain africain par les non acteurs du domaine. En effet, le secteur de l’art est
affecté par des insuffisances et faiblesses liées à la structuration et à la
professionnalisation des acteurs ainsi qu’à la disponibilité et la gestion des
infrastructures. Le bénin manque clairement de galeries d’art de renommée poussant
ainsi les plus grands artistes béninois à aller exposer leurs œuvres artistiques dans
d’autres pays. C’est le cas de la ville de Cotonou.
La commune Cotonou est la capitale économique du Bénin et couvre une
superficie de 79 km2, dont 70% sont situés à l’Ouest du chenal. C’est une ville qui regorge
particulièrement de talents artistiques qui malheureusement par manques d’équipements
pouvant exposer leurs chefs d’eouvres, sont obligés de les divulguer et de les dévoiler
dans des espaces ouverts et laissant à désirer. La galerie d’art demeure l’endroit où
l’artiste peut montrer ses œuvres au public. L’exposition représente une opportunité
considérable pour être reconnu, développer ses relations, gagner en notoriété ou vendre.
Face à cette situation, il a été trouvé nécessaire d’apporter une modeste
contribution pour l’amélioration de la condition d’existence des artistes africains en
générale et béninois en particulier.
Par conséquent, une problématique de travail s’impose se traduisant par : « Quel
type équipement favoriserait la préservation, l’exposition et la valorisation du
patrimoine culturel artistique et des œuvres d’arts produits par les artistes de la
ville Cotonou du Bénin »

La présente étude aura pour but de répondre aux questions qui ont été préalablement
citées. D’où le thème « Proposition d’une galerie d’art contemporain dans la ville de Cotonou »

II- Objectifs de l’étude


Objectifs Générals

-Il consiste à participer à la promotion des arts contemporains et des artistes béninois du Bénin
mais aussi à la sensibilisation du public sur le patrimoine artistique et culturel du Bénin en
proposant un musée d’art contemporain du Bénin

Objectifs Spécifiques

-Proposer un espace attrayant, et un lieu d’exposition accessible à toutes les classes d’artistes

- Promouvoir l’impact positif de l’art contemporain sur les plans économiques, touristiques et
culturels

-Disposer des salles modulables de manières à ce qu’elles répondent aux besoins des artistes
locaux

-Mettre en avant l’utilisation des techniques et matériaux de construction écologiques et locaux


comme la terre
III- Revue de littérature
-Léon Tolsloï, (1918), dans son ouvrage : « Qu’est-ce que l’art ? ».

L’auteur dans sa quête à une définition de l’art, ressort la problématique de l’art, donne
définition de la beauté, fait une distinction entre l’art de la beauté et le rôle propre de l’art.

- Agence culturelle d’Alsace (1993), dans leur rapport : « Conservation et traitement des
œuvres ».

Nous donne les méthodes de traitement et de conservations des œuvres. Car pendant plusieurs
décennies, les œuvres d’art, avec les matériaux constitutifs du moment, rarement soumis au déplacement
et manipulés avec grand respect, se sont maintenues en états et dans les conditions climatiques stables.
Un certain nombre d’entre elles ont pu parvenir jusqu’à nous. Les techniques, les matériaux et les mises
en œuvre pratiqués par les artistes d’aujourd’hui modifient profondément la forme matérielle d’une
œuvre d’art et appellent de nouvelles attentions pour la préserver. Tout responsable d’une œuvre d’art a
le devoir de s’attacher à sa conservation et d’être particulièrement vigilant sur les risques d’accident afin
d’éviter les altérations irréversibles, notamment lorsque s’imposent des déplacements lors des
expositions.

- Nathalie Heinich, (2014), dans son ouvrage : « Le Paradigme de l’art contemporain ».

À la recherche d’une définition de l’art contemporain, l’auteur défend l’idée selon


laquelle une œuvre d’art contemporain ne se reproduit pas, mais se raconte. Plus loin elle dit :
l’histoire de l’art peut se scinder en trois grands paradigmes successifs à savoir le classique, le
moderne, et le contemporain. Impliquant chacun une définition distincte de l’art. Dans le
paradigme classique, l’art se doit d’être conforme aux canons hérités de la tradition, tandis que
dans le paradigme moderne l’art est défini comme l’expression de l’intériorité de l’artiste
(régime de singularité), ce qui implique parfois la transgression des canons classiques. Enfin,
dans le paradigme contemporain, « l’art consiste en un jeu avec les frontières de ce qui est
communément considéré comme de l’art. » (p. 50). Entre ces trois paradigmes, l’expérience
esthétique diffère également : l’art contemporain recherchant la sensation, là où le classique
cherchait l’élévation spirituelle et le moderne l’émotion esthétique. Parler de paradigme permet
une approche objectivée de l’art : l’œuvre peut changer de définition, ne pas se plier aux mêmes
contraintes ou exigences selon les paradigmes, sans qu’il y ait à porter sur ces changements de
jugement de valeur. La force de ce postulat de départ est également d’offrir au lecteur une vision
synthétique et cohérente non seulement du fonctionnement interne du monde de l’art (puisque
dans chaque paradigme tout change, de la définition de l’œuvre à leur mode de circulation et
au rôle des intermédiaires), mais aussi des controverses artistiques qui ont marqué le passage
d’un paradigme à l’autre, depuis le milieu du XIXe siècle et le passage du paradigme classique
au paradigme moderne

- Aude de kerros, (2016) dans son ouvrage : « l’imposture de l’art contemporain


une utopie financière ».

L’imposture dont il est question ici est sémantique. C’est une pratique déclarative et
conceptuelle, nommée « art » à la place de l’art, accompagnée du terme « contemporain », rejetant dans
les poubelles de l’histoire, les œuvres habituellement reconnues sous ce vocable.

IV- Méthodologie de travail


Notre méthodologie sera accentuée sur les recherches documentaires, la collecte des données
sur le terrain.

La recherche documentaire s’est accentuée sur les moteurs de recherche Chome et Edge,
sur les sites et ouvrages traitant de la culture, des musées ou galeries d’art. Elle s’est effectuée
aussi sur des mémoires se rapportant à notre thème.

Les informations sont tirées des médias et du web et les ouvrages suivants sont consultés
:

- Les éléments de projets de constructions (LE NEUFERT), nous renseigne sur les normes
fixées

pour la construction de tous les types d’équipements architecturaux.

- ‘‘La maison de A à Z’’ de Gérard CALVATE, nous renseigne sur les détails des étapes de

construction d’un ouvrage depuis la fondation jusqu’au toit.

- L’éthique du bâti de MARIO BOTA, il nous a apporté des éclaircissements sur le fossé qui

existe entre l’architecture comme utopie et l’œuvre architecturale comme objet physique
concret.

-La collecte de données sur le terrain


Après la phase de la recherche documentaire, la suivante consiste en la collecte de
données sur les différents musées et galeries d’arts ou équipements similaires existants. Ces
visites nous ont permis d’apprécier la situation des musées actuels (leurs locaux ainsi que leurs
fonctionnements), d’y relever les qualités et les défauts pour pouvoir en tenir compte dans notre
proposition.

-Les interview.

Nous avons eu à discuter avec des artistes locaux pour appréhender leurs conditions
d’expositions ainsi qu’avec des personnes ressources qui nous auront expliqués le
fonctionnement d’une galerie d’art.
V- PLAN DE TRAVAIL

INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : Etudes pré-opérationnelles

Chapitre 1 : Présentation du cadre de l’étude

Chapitre 2 : Etudes de cas similaires

DEUXIEME PARTIE : Etudes opérationnelles

Chapitre 1 : Etude du site et Conception du projet

Chapitre 2 : Descriptif des travaux

CONCLUSION

BIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE

Vous aimerez peut-être aussi