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Effroyables Jardins
Effroyables Jardins
2) Questions
-2a
Premièrement, j'ai choisi de présenter cette œuvre car des personnes de mon entourage qui l'ont lue
me l'ont conseillée pour sa qualité littéraire et narrative.
Ensuite, j'ai choisi de présenter cette œuvre car je la trouve touchante par son côté triste et à la fois
amusante par son côté humoristique. En effet, on ressent plusieurs émotions à la lecture
de Effroyables Jardins:
- le Rire par l’Humour : « Je crois que ton père a rigolé le premier de la dégaine de notre gardien et
on a plus résisté. On a tous pétés de rigolade. Ah ! ah ! Ah ! » page 51-52.
- la Tristesse par la Mort : « Le temps qu’on se retourne, ils nous poussaient au mur, les culasses des
fusils claquaient et on s’est dit au revoir, André et moi » page 38.
- L’Amour : « Et on a parlé, parlé… Au soir on en était tous les deux amoureux finis… Elle s’
appelait Nicole » page 75.
- 2b
Le personnage du roman qui m'a le plus plu est Bernd. En effet, j’ai aimé l’acte héroïque qu’ il a
commis envers André, Gaston, Henri et Émile. En effet, en leur donnant de la nourriture et en les
faisant rire à un moment inattendu en mimant son rôle de Clown, il a amené un peu de vie et
d’humanité durant leur prise d’otage dans le trou d’argile. « Il est revenu nous faire descendre des
patates cuites à la cendre ! Cadeau béni ! Evidemment avant la distribution de patates, il a pas pu
s’empêcher de jongler avec. Incorrigible. Ce Bernd, il passait son temps à faire l’âne ! On a ri »
page 58.
- 2c
Le passage qui m’a le plus intéressé est celui à la page 68 :
« - Je m'appelle Bernard Wicki et je suis clown.
- Ah, clown !
Bernd il a fait une grimace, comme pour s'excuser :
- Auguste, avec une perruque rouge et un gros nez…
- Moi je suis bien instituteur, a dit ton père. Comme ça, tous les deux, on fait rire les enfants... »
C’est le premier échange direct entre Bernd et André. André semble s’identifier à Bernd dans son
rôle de Clown et c’est intéressant car c’est à travers la phrase qu’il prononce dans ce passage qu’il
montre son envie de devenir Clown à son tour lui aussi. Ce passage est un moment très important
du livre. En effet, c’est le point de bascule de l’opinon du fils d’André sur son père, du négatif vers
le positif. Il comprend alors pourquoi son père faisait autant de clowneries qui le mettait tant mal à
l’aise avant le témoignage de Gaston.
- 2d
Selon moi, les passages de l’œuvre qui sont susceptibles de susciter le débat sont :
- Au début du texte, lorsque le fils d’André réalise une description très péjorative de son père de
part le fait qu’il soit clown « Mon père était le plus triste des clowns tristes » page 20, « Une espèce
de Matamore d’arrière-cuisine, un Tintin des bas-fonds » page 17, « Plus que tout, j’ai détesté les
augustes » page 15. Cela montre indirectement le désamour d’un enfant pour son parent qui est un
problème qui fait débat au sein de notre société.
- Ensuite, à la page 36, Gaston raconte le jour où lui et André avaient fait exploser le transo
« Boum ! On était en train de remonter sur la campagne par des voyettes et on a entendu le boum
derrière nous ». Nous comprenons alors que Gaston et André étaient des résistants au cours de la
2nd Guerre Mondiale et cela suscite le débat sur que faire en temps de guerre. En effet, chacun à
son avis sur collaborer, résister ou bien ne rien faire.
- Pour finir, le dernier passage qui est susceptible de susciter le débat est lorsque Bernd va aider les
otages en leur donnant de la nourriture « Et puis d’un coup, notre ami Fritz, on le voit […] sortir des
tartine roulées dans des feuilles de journal ! » page 53. En effet, cela remet en cause le lien de base
entre le garde et ses prisonniers.