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1) Fiche d’identité

Titre : Effroyables Jardins (référence à un extrait de Calligrammes d’Apollinaire)


Date de publication : Septembre 2000
Genre : Roman (moitié autobiographie, moitié fiction)
Nombre de pages : 63
Auteur : Michel Quint (Michel Quint est un écrivain français né le 17 novembre 1949 à Leforest
dans le Pas-de-Calais)
Illustrateurs : Photo couverture : Le voyage d’Alertstein Photo Cyrus Cornut / PINK / Saif images
Éditeur : Gallimard
Collection : Folio
Pas de présence de table des matières
Pas de présence d’illustration interne
Narrateurs : Le fils d’André et Gaston
Époque durant laquelle se déroule l’histoire : années soixantes (présent) du livre, récit du fils André)
et la Seconde Guerre Mondiale (récit de Gaston)
Personnages importants :
André: Père du narrateur, professeur, il a décidé de devenir auguste (clown) en hommage à sa
Résistance.
Gaston : Cousin d'André et oncle du narrateur, il fait la Résistance avec André et a fini par épousé
Nicole.
Nicole : Femme de Gaston, c'est l'ex femme de l'homme qui s'est rendu aux Allemands alors qu'il
était innocent
Henri et Émile : Otages présent aux côtés de Gaston et André
Bernhard Wicki (Bernt) : Garde qui surveille André, Gaston, Henri et Émile. C’est un personnage
important car il est la raison de l’obsession pour les clowns d’André, étant lui-même clown avant
d’être soldat.
Émotions ressenties à lecture de cette œuvre :
rire, tristesse, intrigue, amour

2) Questions

-2a

Premièrement, j'ai choisi de présenter cette œuvre car des personnes de mon entourage qui l'ont lue
me l'ont conseillée pour sa qualité littéraire et narrative.

Ensuite, j'ai choisi de présenter cette œuvre car je la trouve touchante par son côté triste et à la fois
amusante par son côté humoristique. En effet, on ressent plusieurs émotions à la lecture
de Effroyables Jardins:
- le Rire par l’Humour : « Je crois que ton père a rigolé le premier de la dégaine de notre gardien et
on a plus résisté. On a tous pétés de rigolade. Ah ! ah ! Ah ! » page 51-52.
- la Tristesse par la Mort : « Le temps qu’on se retourne, ils nous poussaient au mur, les culasses des
fusils claquaient et on s’est dit au revoir, André et moi » page 38.
- L’Amour : « Et on a parlé, parlé… Au soir on en était tous les deux amoureux finis… Elle s’
appelait Nicole » page 75.

Ces éléments rendent l’œuvre intrigante, intéressante et divertissante.


Pour finir, j'ai choisi de présenter cette œuvre pour la période dans laquelle elle se déroule. « … Fin
42, début 43, que c’était. Moi et puis ton père, par notre petits groupe de résistants, on avait reçu
l’ordre de faire sauter tous les transfos de l’arrondissement » page 34. En effet, Gaston raconte un
récit qui prend part durant la Seconde Guerre mondiale et pour moi, les guerres mondiales font
parties des périodes les plus intéressantes à étudier que ce soit dans l'Histoire ou dans la Littérature
(mon oral de brevet traitait du devoir de mémoire sur les poilus de 14)

- 2b
Le personnage du roman qui m'a le plus plu est Bernd. En effet, j’ai aimé l’acte héroïque qu’ il a
commis envers André, Gaston, Henri et Émile. En effet, en leur donnant de la nourriture et en les
faisant rire à un moment inattendu en mimant son rôle de Clown, il a amené un peu de vie et
d’humanité durant leur prise d’otage dans le trou d’argile. « Il est revenu nous faire descendre des
patates cuites à la cendre ! Cadeau béni ! Evidemment avant la distribution de patates, il a pas pu
s’empêcher de jongler avec. Incorrigible. Ce Bernd, il passait son temps à faire l’âne ! On a ri »
page 58.

- 2c
Le passage qui m’a le plus intéressé est celui à la page 68 :
« - Je m'appelle Bernard Wicki et je suis clown.
- Ah, clown !
Bernd il a fait une grimace, comme pour s'excuser :
- Auguste, avec une perruque rouge et un gros nez…
- Moi je suis bien instituteur, a dit ton père. Comme ça, tous les deux, on fait rire les enfants... »
C’est le premier échange direct entre Bernd et André. André semble s’identifier à Bernd dans son
rôle de Clown et c’est intéressant car c’est à travers la phrase qu’il prononce dans ce passage qu’il
montre son envie de devenir Clown à son tour lui aussi. Ce passage est un moment très important
du livre. En effet, c’est le point de bascule de l’opinon du fils d’André sur son père, du négatif vers
le positif. Il comprend alors pourquoi son père faisait autant de clowneries qui le mettait tant mal à
l’aise avant le témoignage de Gaston.

- 2d
Selon moi, les passages de l’œuvre qui sont susceptibles de susciter le débat sont :
- Au début du texte, lorsque le fils d’André réalise une description très péjorative de son père de
part le fait qu’il soit clown « Mon père était le plus triste des clowns tristes » page 20, « Une espèce
de Matamore d’arrière-cuisine, un Tintin des bas-fonds » page 17, « Plus que tout, j’ai détesté les
augustes » page 15. Cela montre indirectement le désamour d’un enfant pour son parent qui est un
problème qui fait débat au sein de notre société.
- Ensuite, à la page 36, Gaston raconte le jour où lui et André avaient fait exploser le transo
« Boum ! On était en train de remonter sur la campagne par des voyettes et on a entendu le boum
derrière nous ». Nous comprenons alors que Gaston et André étaient des résistants au cours de la
2nd Guerre Mondiale et cela suscite le débat sur que faire en temps de guerre. En effet, chacun à
son avis sur collaborer, résister ou bien ne rien faire.
- Pour finir, le dernier passage qui est susceptible de susciter le débat est lorsque Bernd va aider les
otages en leur donnant de la nourriture « Et puis d’un coup, notre ami Fritz, on le voit […] sortir des
tartine roulées dans des feuilles de journal ! » page 53. En effet, cela remet en cause le lien de base
entre le garde et ses prisonniers.

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