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Pourquoi Le Narrateur Ne Dort
Pourquoi Le Narrateur Ne Dort
Le narrateur ne dort pas parce qu’il est écrasé par le poids de sa solitude. Il dit : « Le soir,
quand tous dorment, (…) moi, je ne dors pas. »
Pour quelle raison le narrateur veut-il attraper un moineau ? Justifiez votre réponse
Le narrateur veut attraper un moineau pour en faire un ami car il était solitaire: « Il veut en faire son
compagnon. »
Ce qui montre que le narrateur va faire un retour en arrière est la phrase : « ma solitude en date pas
d’hier ».
Cela veut dire ma solitude date d’il y a longtemps. Elle n'est pas nouvelle. Elle est ancienne.
Oui, le narrateur est sûr de la véracité (authenticité) des événements qu’il raconte car il dit : « Ma
mémoire était une cire fraîche et le moindre événement s’y gravait en images ineffaçables. » (le
pacte autobiographique.)
Les enfants âgés de six ans cherchaient à imiter alors que le narrateur voulait connaître.
Relevez dans le paragraphe « je crois n’avoir…un certain trouble » le va et vient entre les sentiments
de l’auteur enfant et les sentiments de l’auteur adulte ?
L’auteur adulte analyse sa répulsion et la traduit par l’adverbe « depuis ». Ce sentiment trouve ses
racines dans l’enfance où le malaise était vague.
Le champ lexical du malaise : je restai tout bête, je me sentais plus seul que jamais, j’étais de plus en
plus persuadé que c’était bel et bien l’Enfer. Dans les salles chaudes, l’atmosphère de vapeur, les
personnages de cauchemar qui s’y agitaient, la température, finirent par m’anéantir, je m’assis dans
un coin, tremblant de fièvre et de peur.
Non, l’auteur n’était pas fréquemment soumis à l’épreuve du bain maure parce que sa mère ne
voulait point s’embarrasser d’un enfant empoté et maladroit comme lui
A quoi se livrait l’auteur pendant l’absence de sa mère qui allait souvent au bain maure toute seule ?
L’auteur se livrait à ses fantaisies en jouant dans le derb ou en inventoriant les trésors de sa boîte à
merveilles.
La mère du narrateur avait tendance à la dramatisation parce qu’elle passait du rire le matin aux
pleurs le soir et ne manquait pas de donner au moindre incident les proportions d’une véritables
catastrophe.
Encombrement du patio avec des auges de bois, des bidons qui servaient de lessiveuses, des seaux
pour le rinçage et des paquets de linge sale.
Activités de la nuit : La soirée était consacrée au pliage des vêtements et parfois au raccommodage
Non, le mari ne croit pas en l’innocence de sa femme comme en témoigne sa réplique : » avec qui
t’es-tu encore disputé ? » L’adverbe « encore » met l’accent sur la fréquence des disputes
provoquées par sa femme.
Le narrateur s’évanouit parce qu’il n’en pouvait plus de bruit occasionné par la reprise de la dispute
entre sa mère et Rahma.
Quelle est l’instance qui raconte dans le texte ? Donnez sa valeur et montrez sa relation avec le genre
du roman.
CHAPITRE II
Le mardi était consacré à la révision des chapitres du coran appris depuis l’entrée au msid.
Lalla Aïcha est plus large que haute; la tête reposant directement sur le tronc; des bras courts.
Les péripéties du voyage peuvent se résumer dans les murs sales auxquels il ne fallait se frotter, aux
ânes dont il fallait éviter la proximité et au nez qu'il devait se moucher.
Une fois arrivés à Sidi Boughaleb, la mère prit un peu d’eau et en aspergea son enfant en
marmonnant de vagues prières et arrivant devant le catafalque, Lalla Aïcha et Lalla Zoubida
entrèrent dans un délire sacré.
Non, les vertus attribuées à Sidi Ali Boughaleb ne se concrétisent pas puisque le narrateur au lieu
d’être guéri y est griffé à sang par un gros matou.
Le cérémonial des matinées à Dar Chouafa est le suivant : les habitants se réveillent chacun à son
rythme et échangent des salutations d’usage.
Les employés du père du narrateur sont un vieil ouvrier qui aidait le père sur le métier et Driss le
teigneux qui garnissait les canettes et faisait les commissions.
Ce qui montre que la famille du narrateur est assez aisée sont les dépenses domestiques du foyer qui
étaient relativement importants et aussi le fait que la famille mangeait de la viande trois à quatre fois
par semaine.
Rahma donna un cabochon de verre à facette que le narrateur ajouta aux trésors de sa boîte à
merveilles.
CHAPITRE III
Montrez comment la mère devient un bon stratège pour avoir la lampe à pétrole.
La mère sert le dîner comme d’habitude, elle aborde des sujets anodins. profitant de la baisse de
lumière, elle critique la qualité des bougies et leur éclairage. et enfin, elle donne son argument
majeur « tous les gens « bien »s’éclairaient au pétrole ».
Montrez à partir de ce qui précède que la mère revendique doublement son appartenance aux gens
« bien ».
La mère, fière de ses origines montagnardes ne manquait jamais de les évoquer, allant même jusqu’à
soutenir l’appartenance à d’authentiques descendants du prophète. Elle est aussi fière de son niveau
social assez aisé.
Rahma perd sa fille Zineb en voulant se rendre au quartier Kalkalyine. Elle rentre chez elle en se
lamentant et en s’administrant des claques sonores sur les joues.
Montrez comment le malheur efface les disputes et consolide les liens des habitants.
La mère de Sidi Mohamed oublie sa dispute avec Rahma et se précipite pour la consoler et partager
sa peine en pleurant et se lamentant avec elle.
Montrez comment un incident comme la perte d’une fille bascule du tragique au comique.
La perte de Zineb cause beaucoup de peine à Rahma. Mais en voulant partager la douleur de leurs
voisines, les femmes pleuraient chacune pour sa raison personnelle. Sidi Mohamed pleure aussi pour
faire comme les autres et surtout parce qu’il avait faim.
Montrez comment les saints jouent un rôle primordial dans la vie de tous les jours.
Khadija et Allal son mari, se rendent à Sidi Ali Bou Serghine pour avoir un bébé.
Qu’es-ce que Rahma organise pour remercier Dieu d’avoir retrouvé sa fille ?
Montrez comment au milieu d’une foule joyeuse, Sidi Mohamed se sent seul et triste.
Dans ses moments de solitude, Sidi Mohamed sort sa boîte à merveilles et déballe ses différents
objets.
Relevez les noms de lieux dans le chapitre. Quelle est leur fonction ?
Les noms de lieux : Dar Chouafa, quartier Kazlkalyine, Mechatine, Seffarine, Rsif, Moulay Driss, Riad
Jeha. L’importance de ces noms de lieux est de jouer un rôle de témoignage et d’ancrer les
événements racontés dans une géographie réelle.
CHAPITRE IV
Lalla Aïcha sait que ses voisines épient ses dires, c’est pourquoi elle ne manque pas de les flatter
hautement avant de chuchoter à l’oreille de son invitée sa véritable pensée.
Quel est le procédé narratif utilisé dans le passage : « ma mère racontait…la dispute » ?
La mère fait des portraits valorisants de Rahma, sa voisine du premier étage, Fatima, sa voisine d’en
face et tante Kanza la Chouafa.
Qu’est-ce qui montre que l’arrivée de Moulay Larbi n’est pas attendue ?
Ce qui montre que son arrivée est inattendue est l’usage de l’adverbe « inopinément ».
Après le déjeuner du vendredi, Lalla Zoubida raconte les problèmes de Larbi avec un certain
Abdelkader.
Abdallah tient un fonds de commerce consistant en deux grappes de balais de palmier nain, une
douzaine de couffins, un paquet de ficelle et quelques boîtes qu’on suppose remplis d’épices.
La caractéristique principale de ce personnage est qu’il est mystérieux et insaisissable puisque les
points de vue le concernant sont contradictoires.
CHAPITRE V
Elle donne à manger à son fils et s’empresse de raconter les malheurs de Lalla Aïcha à Fatma Bziouya
et Rahma.
Lalla Aïcha a tout vendu, meubles et bijoux, pour acheter le matériel nécessaire à l’installation du
nouvel atelier de son mari.
A la mort de Sidi Mohamed Ben Tahar, les pleureuses vociféraient des lamentations, adressaient des
prières à Dieu, invoquaient les saints. Loin des femmes, les psalmistes récitaient quant à eux un long
chapitre de coran. Après les ablutions rituelles, le cadavre fut vêtu de blanc et emporté par les
hommes sur une civière pour être enfin enfoui dans une terre humide.
Non, ils ne se ressemblent pas. Il y’a des morts qui sont accompagnés par une foule nombreuse et
des morts sans personne pour les accompagner à leur dernière demeure.
Quel est le nouvel objet qui s’ajoute à la boîte à merveilles ? Par qui est-il offert ?
Le nouvel objet qui s’ajoute à la boîte à merveilles est une chaînette de cuivre rongée de vert-de-gris
et elle est offerte par la mère du narrateur.
Le chat de Zineb n’arrivait pas à arracher la chaînette de son cou, il se hérissa et partit en flèche.
Elle finit par une dispute violente entre le narrateur et Zineb la propriétaire du chat. Le narrateur a
accusé Zineb d’être à l’origine de la disparition de sa chaîne.
CHAPITRE VI
A l’occasion d’Achoura, le maître collecte les dons pour renouveler les nattes et forme des équipes
pour blanchir les murs et nettoyer le sol.
Quel rôle joue le narrateur dans le nettoyage du msid ?
Le narrateur est nommé chef des frotteurs et cette fonction le remplit de fierté.
Il accompagne sa mère à la kissaria pour acheter des habits neufs pour la fête de l’Achoura.
Pourquoi le narrateur est-il réprimandé par sa mère avant la sortie pour la kissaria ?
Il est réprimandé par sa mère avant la sortie parce qu’il ne l’a pas entendu en train de l’appeler alors
qu’il exprimait sa joie sur la terrasse.
C’est la voisine de Lalla Aïcha qui commente la fin heureuse de l’affaire Moulay Larbi grâce aux
sacrifices de sa femme tout en soulignant perfidement l’ingratitude des hommes.
Dans le cérémonial du marchandage du gilet rouge, relevez les stratégies développées par le
marchand.
Le marchand : Tu me parais être une chérifa pleine de baraka, Pourrais-tu vraiment en trouver cette
qualité ? Admire avec quel soin ont été faite toutes les coutures, Les gilets ne manquent pas dans les
boutiques de la kissaria.
La mère du narrateur : Quatre réaux , Devrai-je mendier ce soir pour nourrir mes enfants ? Deux
réaux, Je fais ce sacrifice pour mon fils , La fête de l’Achoura
Résultat : la mère a donné au marchand deux réaux et demi parce qu’il lui a dit « chérifa ».
Elle raconte l’histoire de l’oncle Othman que la vieille M’barka lui a racontée.
L’oncle Othman dont la fortune a connu des temps meilleurs a dilapidé son capital au cours de sa
jeunesse. Ses nombreuses épouses n’ont pas su le conquérir. Sa dernière épouse Lalla Khadija réussit
à le dominer. Un vendredi, Si Othman alla faire son marché, il eut des démêlés avec Salem le
boucher, donna un coup de pied à un chien et perdit sa babouche, le temps de la retrouver, le
boucher avait fini son commerce. Il pensa amadouer sa femme par une fleur mais n’échappa pas au
sort peu enviable d’être mis à la porte.
CHAPITRE VII
Hammoussa vient interrompre le jeu à la trompette du narrateur car le fquih le réclamait au Msid.
Le narrateur se joint à ses amis au Msid pour préparer les lustres en prévision de la nuit de l’Achoura.
Où le père du narrateur comptait-il l’emmener le lendemain ?
Il comptait l’emmener au souk pour choisir des jouets, acheter un cierge et se couper les cheveux.
Sidi Ahmed est le fils de El Haj Ali Lamrani, le marchand de thé du quartier Sagha. Il va épouser la fille
de Si Omar le notaire.
Montrez comment le sentiment de supériorité de Sidi Mohamed dans ses habits neufs est démenti
par quelques désagréments.
Bien que tout ce que portait Sidi Mohamed était neuf, rien n’était à sa taille. Ils étaient tous d’une
taille plus grande.
Le jour de l’Achoura, la façade habituellement triste, avait un décor de féerie et à l’intérieur, les
condisciples étaient tous richement habillés. La fête de l’Achoura semblait envahir tous l’univers
puisque « ce matin, les objets les plus ordinaires, les êtres les plus déshérités mêlaient leurs voix aux
nôtres, éprouvaient la même ferveur, s’abandonnaient à la même extase, clamaient avec la même
gravité que nous, la grandeur et la miséricorde de Dieu, créateur de toutes choses vivantes ».
Elle se termina par une longue invocation et par un congé de quatre jours.
Le matin, Sidi Mohamed devait accompagner son père à Moulay Driss pour la prière, et après le
déjeuner, le narrateur devait accompagner sa mère chez son amie Lalla Aïcha.
L’imprévu qui change le programme de la journée est l’arrivée inattendue de Lalla Aïcha juste à la fin
du déjeuner.
Quel vœu avait Sidi Mohamed pour l’après-midi de l’Achoura ? A-t-il été exhaussé ?
Le vœu de Sidi Mohamed était de jouer au tambour et il fut exhaussé puisque sa mère lui permet
d’aller sur la terrasse afin de se ménager un tête à tête avec Lalla Aïcha.
CHAPITRE VIII
Avec l’arrivée de la chaleur, le Msid fut déménagé dans un mausolée où il faisait froid à deux pas du
Msid.
Son ardeur dans le travail était justifiée par les deux heures de rêve qu’il s’octroyait l’après-midi.
Le champ lexical des fleurs : les soucis, les marguerites, les liserons, du géranium rosat, des œillets et
des roses d’Ispahan.
Quelle technique narrative utilise le narrateur quand il parle de la jalousie escomptée de Rahma à
propos des bijoux que va avoir sa mère le soir ?
Le narrateur utilise un récit prospectif : " ce soir, ma mère aura aux poignets des bracelets soleil et
lune, Rahma sera verte de jalousie. Pendant plusieurs jours, je l’entendrai dire sans gaîté (…) ma
mère lui répondra avec une courtoisie appuyée.
Dans le souk des bijoux, le père et le courtier en vinrent aux mains et disparurent suivis par les
badauds.
Quand le père fut rentré, il rapporta les bijoux à sa femme et expliqua sa dispute par le fait qu’il
fallait corriger le courtier « dellal » qui essayait de le voler.
Est-ce que la mère est contente d’avoir les bracelets soleil et lune qu’elle a longtemps convoités ?
Dites pourquoi ?
Lalla Zoubida n’est pas contente de l’achat des bracelets lune et soleil qu’elle a longtemps convoités
parce qu’elle prétend que leur beauté attire le malheur.
Lalla Aïcha rendit visite à Lalla Zoubida et lui révéla que son mari l’a abandonnée et il a épousé la fille
d’Abderhaman le coiffeur.
Sidi Mohamed, touché par le côté tragique des pleurs de sa mère et de Lalla Aïcha, vomit sur ses
couvertures.
CHAPITRE IX
Le malheur s’abattit en fait sur la maison de Lalla Zoubida. Il s’annonce par la maladie de son fils et la
ruine de son mari qui a perdu son capital dans la cohue du souk et se retrouve criblé de dettes.
Que compte faire le père du narrateur pour régler ses problèmes d’argent ?
Pour régler ses problèmes d’argent, le père compte travailler comme moissonneur aux environs de
Fès.
Expliquez à partir du contexte la comparaison : « un grand silence s’établit, un silence lourd, moite,
huileux et noir comme la suie ».
Le niveau social de la famille vient de chuter : de riche, la famille du narrateur est devenue pauvre.
Son imagination s’est tarie parce qu’il est attristé par le départ de son père.
La nuit représente pour le narrateur un temps et un espace qui lui permettent de s’évader de ses
contraintes et prendre parfois sa revanche.
Pourquoi Lalla Zoubida rend-t-elle visite avec son fils à Lalla Aïcha ?
Lalla Zoubida se rend avec son fils chez Lalla Aïcha parce que cette dernière devait l’accompagner
chez Sidi El Arafi qui prédit l’avenir et jouit d’une grande réputation.
CHAPITRE X
Montrez le décalage entre la réputation illustre de Sidi El Arafi et l’espace répugnant dans lequel il
évolue.
Sidi El Arafi est respecté par son voisinage, mais malgré sa réputation, son environnement est sordide
: un dédale de rues de plus en plus étroites, de plus sombres, de plus en plus encombrées de tas
d’ordures et de chats efflanqués, trois portes de maison vétustes et une bouche d’égout, des nuages
de poussière et de mouches tournoyaient dans l’air, diverses odeurs s’y livraient bataille : ordures
ménagères.
Montrez que la visite de Si El Arafi est pour Sidi Mohamed une nouvelle naissance.
La visite de Sidi El Arafi est pour le narrateur une nouvelle naissance puisque le monde s’offrait à son
regard dans sa propreté originelle.
Est-ce que Lalla Zoubida raconte sa visite à Sidi El Arafi à ses voisines ?
Non, Lalla Zoubida ne parla pas de sa visite chez Sidi El Arafi et prétendit être partie faire un
pèlerinage aux sanctuaires de la ville comme l’exigeait la santé de son fils.
Qu’est-ce que le messager de Maalem Abdeslem a apporté de sa part à Lalla Zoubida ?
Le messager de Maalem Abdeslem a apporté une douzaine d’œufs, un pot de terre ébréché plein de
beurre et une bouteille d’huile d’un brun sombre.
A quoi réfère Lalla Zoubida quand elle parle de sa surprise et de ses appréhensions ?
L’appréhension de la mère est en fait légitime. Elle a eu peur d’avoir affaire à un créancier que son
mari aurait oublié de lui signaler et elle n’avait plus assez d’argent pour le payer. Elle est alors
agréablement surprise et soulagée d’entendre que le messager qui la demande vient de la part de
son mari pour lui remettre quelque chose.
Lalla Aïcha demande à Lalla Zoubida de lui rendre visite le lendemain afin qu’elle lui raconte du
nouveau à propos de ses démêlés avec son mari.
CHAPITRE XI
A quoi était occupée Lalla Aïcha à l’arrivée de Lalla Zoubida et de son fils ?
A l’arrivée de Lalla Zoubida et de son fils, Lalla Aïcha était occupée à chasser les mouches à grands
coups de torchon.
Salama avait une voix d’homme. Elle était géante. Elle avait le pas majestueux. Elle avait de grosses
lèvres que surmontait une légère moustache. Elle avait de larges dents jaunes.
Salama rapporte la nouvelle du prochain divorce de Sidi Larbi avec la fille du coiffeur
La visite de Sidi Mohamed aux cabinets finit par des insultes d’une voisine et par les cris et les pleurs
du narrateur qui ameutèrent toutes les voisines. Salama calma tout le monde en attirant l’attention
sur le jeune âge de Sidi Mohamed.
Moulay Larbi voulait se marier parce qu’il estimait gagner largement de quoi faire vivre une famille et
qu’à sa grande douleur, il n’avait pas d’enfant.
Que raconte Zhor à propos du ménage de Moulay Larbi avec la fille du coiffeur ?
Zhor raconta l’incident survenu chez Moulay Larbi mardi dernier : la jeune épouse qui casse tout et
menace de se suicider à tout bout de champ, a fait une scène lamentable à son mari puisqu’elle
estimait que le foulard qu’il lui avait acheté avait des couleurs vulgaires et était bon à coiffer la tête
d’une négresse. En plus de ses goûts de richesse, la jeune épouse avait la réputation d’être
paresseuse, les provisions devaient attendre le soir pour être cuits.
A la fin du récit de Zhor, les quatre femmes firent une véritable diatribe à la fille du coiffeur, au
coiffeur lui-même, à sa femme et à feue sa mère. Apparemment, l’histoire de cette famille était très
entachée et la famille entière représentait le rebut de la société.
CHAPITRE XII
Le jour du retour de Maalem Abdeslem est décrit comme un jour heureux, il y flottait dans l’air un
élément nouveau qui chavirait les cœurs.
Allal El Yacoubi vient à Dar Chouafa pour prendre des nouvelles de Sidi Mohamed à la demande du
fquih.
Driss El Aouad apprend à Maalem Abdeslem le divorce de Moulay Larbi et la fille du coiffeur la veille
devant le notaire.
Maalem Abdeslem est contre la polygamie : « Je savais que la folie de Moulay Larbi serait passagère.
N’est-ce pas folie de vouloir conduire plusieurs attelages à la fois ? Il est déjà difficile de s’entendre
avec une seule femme, de vivre en harmonie avec les enfants de sa chair… »