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ARM MEKNES PROJET DE FIN D’ÉTUDE

ROYAUME DU MAROC
FORCES ARMEES ROYALES
ACADEMIE ROYALE MILITAIRE
PROMOTION 2019-2023

PROJET DE FIN D’ETUDES

CONCEPTION ET REALISATION
D’UN SUIVEUR SOLAIRE A
STABILISATUER GYROSCOPIQUE.
Préparé par : Assisté par :
E/O : LOUAZI FAROUK LT. BENALI
E/O : LAKBYR ILYAS
Encadré par :
E/O : LAKHDER YASSIN
M. EL-AMINE

Filière Génie Mécanique


Licence Sciences et Techniques
ARM MEKNES PROJET DE FIN D’ÉTUDE

Dédicace

À nos très chers parents qui ont fournis au quotidien un


soutien et une confiance sans faille et de ce fait, nous ne
serions exprimé notre gratitude seulement par des mots. Que
le tout puissant vous protège.

À nos chers frères et sœurs, les mots ne peuvent pas résumer


notre reconnaissance et notre amour.

Que toute personne ayant aidé de près ou de loin, trouve ici


l’expression de ma reconnaissance.

À nos respectueux professeurs qui sont toujours disponibles


pour nous afin de donner l'aide, a monsieur EL-AMINE
encadrant de notre projet.
A tous les officiers d'encadrement, les officiers de l'Académie
Royale Militaire, à Monsieur le Capitaine encadrant de ce
modeste travail.

Merci pour être toujours là pour nous.


ARM MEKNES PROJET DE FIN D’ÉTUDE

Remerciements
Fruit d’une réflexion et d’un travail sérieux, l’élaboration de
ce rapport de stage de fin d’études n’aurait pas pu être
accomplie sans le soutien d’un grand nombre de personnes,
qu’elles trouvent ici l’expression de notre profonde gratitude.

Notre vif remerciement va particulièrement à mes encadrants


de la plateforme : M. EL-AMINE et M. le Lieutenant BENALI
pour leurs conseils lucides et pertinents, pour le soutien
technique et psychique qu’ils nous ont apporté.

Nos sincères remerciements sont tout particulièrement


adressés à tous les professeurs et les officiers de L'ARM pour
les remarques et les conseils très constructifs qu’ils ont
adressés tout au long de notre projet.

Notre gratitude est également adressée à tous mes professeurs


qui ont accepté de faire partie du jury.

Que soit également remercié ici, tout le corps professoral de


la filière mécanique pour sa disponibilité et pour la formation
qu’il nous a prodigué.
ARM MEKNES PROJET DE FIN D’ÉTUDE

Résume
Le projet de fin d’étude porte sur la conception et la
réalisation d’un suiveur solaire pour augmenter le rendement
des panneaux solaires PV, Ce travail a été initié par une étude
bibliographique suivie d’une étude électromécanique détaillée
et achevé par une réalisation.
En effet, l’étude mécanique a été élaborée pour assurer
les fonctions principales du suiveur : suivre les rayons solaire
afin d’augmenter le taux de rendement des panneaux solaires.
L’étude électrique s’est focalisée sur le choix des
composants et la commande.
Ce projet a été couronné par une réalisation, des essais
expérimentaux ont été également effectués pour vérifier les
différentes foncions et valider la conception.
ARM MEKNES PROJET DE FIN D’ÉTUDE

Abstract
The end-of-study project concerns the design and construction of a
solar tracker to increase the yield of PV solar panels. This work was initiated
by a bibliographic study followed by a detailed electromechanical study and
completed by a realization.

Indeed, the mechanical study was developed to ensure the main


functions of the tracker: to follow the solar rays in order to increase the rate
of return of the solar panels.

The electrical study focused on the choice of components and the


control.

This project was crowned by an achievement, experimental tests were


also carried out to verify the different functions and validate the design.

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION
ARM MEKNES PROJET DE FIN D’ÉTUDE

CHAPITRE I : ETAT DE L’ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE.

I. ENERGIE SOLAIRE.
I.1Introduction…………………………………………………………………………………1
I.2 L’énergie solaire……………………………………………………………………………3
I.3 Rayonnement solaire………………………………………………………………………4
I.3.1 Les différents types de rayonnement……………………………………………………4
a) Rayonnement direct RD……………………………………………………………………4
b) Rayonnement diffus Rd……………………………………………………………………5
c)Rayonnement solaire réfléchi………………………………………………………………5
d) Le rayonnement global RG………………………………………………………………5
I.4 Regroupement des cellules…………………………………………………………………5
I.4.1 Regroupement en série……………………………………………………………………5
I.4.2 Regroupement en parallèle………………………………………………………………6
I.4.3 Regroupement (série et parallèle) ………………………………………………………7
I.5 module solaire photovoltaïque……………………………………………………………7
I.6 Type des modules solaires…………………………………………………………………9
I.7 Domaines d’application de l’énergie photovoltaïque……………………………………11
I.8 Modes d’exploitation d’un système photovoltaïque………………………………………11
I.8.1 Mode autonome…………………………………………………………………………11
I.8.2 Mode connecté au réseau………………………………………………………………12
I.8.3 Mode hybride…………………………………………………………………………...13
I.9 Conclusion………………………………………………………………………………13
II. Aspects géométriques...................................................................................................... 14
2.1. Mouvement de la Terre autour du soleil .............................................................. 14
2.2. Trajectoire apparente du soleil ............................................................................. 15
2.3. Coordonnées du soleil........................................................................................... 15
2.4. Les coordonnées terrestres (géographiques) ........................................................ 17
2.5. Duré d’insolation .................................................................................................. 18
2.6. Le taux d’insolation............................................................................................... 19
III. Aspects énergétiques……………………………………………………………………19
3.1. Potentiel solaire…………………………………………………………………19
3.2. Rayonnement solaire……………………………………………………………19
3.3. Répartition spectrale du rayonnement…………………………………………20
3.4. Masse d’air………………………………………………………………………20
3.5. Composition du rayonnement solaire……………………………………………21
3.6. Calcul du rayonnement solaire…………………………………………………22
3.7. L’intensité du rayonnement solaire………………………………………………24
IV. Conclusion........................................................................................................................25

CHAPITRE II : Analyse fonctionnelle.


L’analyse fonctionnelle du Besoin……………………………………………………………26
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II.1 Analyse externe…………………………………………………………………………27


II.1.1 Bête à cornes…………………………………………………………………………27
Méthode SADT………………………………………………………………………………28
Analyse Descendent (méthode SADT) ………………………………………………………29
II.1.2 Diagramme des interactions……………………………………………………………30
II.1.3 Descriptions de fonctions………………………………………………………………31
II.1.4 Flexibilité des fonctions………………………………………………………………32
II.2- Analyse interne…………………………………………………………………………33

CHAPITRE 3 : Conception et dimensionnement mécanique du suiveur.

1. Orientation et inclinaison d’une surface...............................................................................35


1.1. Angle d’inclinaison du panneau.........................................................................................35
1.2. L’angle d’incidence.......................................................................................................35
2. Les types des suiveurs...........................................................................................................36
2.1. Mécanisme d'orientation (système de positionnement) ....................................................36
2.2. Type de commande............................................................................................................37
2.2.1. Commande en boucle ouverte.........................................................................................37
2.2.2. Commande en boucle fermée..........................................................................................38
2.2.3. Commande hybride.........................................................................................................38
2.2.4. Commande tenant compte de la consommation..............................................................38
2.3. Degrés de liberté de mouvement.......................................................................................39
2.3.1. Traqueurs Mono axiaux..................................................................................................39
2.3.2. Traqueurs Bi axiaux........................................................................................................39
3. Angle d’incidence sur un plan incliné(i)...............................................................................41
4- Position du soleil par rapport à un
observateur.....................................................................41

4.1- Angle de
zénith............................................................................................................
......42

4.2- Angle
d’azimut.........................................................................................................
..........42

4.3- Angle extérieur d’azimut


(g).............................................................................................42
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4.4- Angle
d’incidence.....................................................................................................
.........42

4.5- Orientation de la
surface....................................................................................................43

4.6- Rotation suivant un


axe......................................................................................................43

4.7- Axe vertical et inclinaison fixe de la


surface.....................................................................43

4.8- Axe horizontal, surface parallèle à


l'axe............................................................................44

4.9- Rotation suivant deux


axes................................................................................................45

4-10 Différents types de


montures............................................................................................45

4.10-1 Monture
Altazimutale...................................................................................................
45

4.10-2 Monture
équatoriale.....................................................................................................
..46

4.11- Comparaison entre un système PV fixe et un système


mobile........................................47

5. La Conception assistée par ordinateur


(CAO)......................................................................48

5.1.
SOLIDWORKS................................................................................................
................48
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5.1.1.
Fonctionnement.............................................................................................
................49

5.1.2.1.
Pièce..............................................................................................................
..............49

5.1.2.2.
Assemblage....................................................................................................
..............50

5.1.2.3. Mise en
plan...............................................................................................................
..51

5.2. La conception de notre bras manipulateur avec


SOLIDWORKS......................................51

5.2.1. Partie
pièces............................................................................................................
.........51

5.2.2. Partie de
l’assemblage..................................................................................................
...52

5.2.3. Modèle 3D de notre bras


manipulateur...........................................................................52

6.
Conclusion.....................................................................................................
........................53

CHAPITRE 4 Partie électrique et système de commande.

I. Architecture électronique.....................................................................................................54

I.1 Moteur pas à pas.................................................................................................................54


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I.1.1. Moteur à aimant permanent............................................................................................55

I.1.1.a. Fonctionnement.............................................................................................................55

I.1.1.b. Caractéristiques.............................................................................................................57

I.1.1.2. Moteur pas à pas à réluctance variable.........................................................................57


I.1.1.2.a. Fonctionnement.................................................................................................57

I.1.1.2.b. Caractéristiques..................................................................................................58

I.1.1.3. Moteur hybride......................................................................................................58

I.1.1.3.a Foctionnemment..................................................................................................59

I.1.1.3.b Caractéristiques....................................................................................................59

I.2.Servomoteur...................................................................................
.................................59

I.3.
Microcontrôleur.............................................................................................
..................60

I.4 régulateur de panneaux solaire..........................................................................................62

I.5 Carte La carte Arduino Méga 2560....................................................................................64

I.6 Fin de course.......................................................................................................................65

II. Système de
commande.....................................................................................................
..66

II.1. Programmation et système de


commande........................................................................66

II.1.1. Plateforme de programmation


Arduino.......................................................................66

II.1.2. Piloter et programmer une carte


Arduino....................................................................69
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II.1.3. Programmation de bras


robotiques...............................................................................75

CHAPITRE 5 : Fabrication et Montage.

I. Choix de l’élément de l’usinage...........................................................................................79


I.1. Choix des brutes................................................................................................................79
I.2. Usinage du suiveur............................................................................................................79
I.3. Montage du suiveur............................................................................................................80
I.3.1. Partie mécanique..............................................................................................................81
I.3.1.1. Description de la structure...........................................................................................82
I.3.1.2. Orientation à l’axe horizon.........................................................................................83
I.3.1.3. Orientation à l’axe vertical.........................................................................................84
I.4.2. Partie électrique.............................................................................................................84
I.4.2.1. Le bloc d’alimentation................................................................................................84
II. Réalisation de montage.......................................................................................................85
II.1. Câblage de moteur pas à pas........................................................................................85
II.2. Les capteurs de positionnement...................................................................................85
II.3. Capteur de rappel..........................................................................................................86
III. Essais expérimentaux......................................................................................................87
III.1. Essai de production d’énergie et le stockage................................................................87
III.2. Essai de suivre de rayon solaire....................................................................................87

Conclusion générale..........................................................................89
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Introduction générale
Les énergies renouvelables sont des énergies qui se renouvèlent assez
rapidement pour être considérées comme inépuisable à l’échelle humaine du
temps. Face aux prévisions d’épuisement inévitable des ressources
mondiales en énergie fossile (pétrole, gaz, charbon...), en énergie d’origine
thermonucléaire (uranium, plutonium...), face aux multiples crises
pétrolières, économiques, aux changements climatiques dus à l’effet de serre,
la science s’est tout naturellement intéressée aux ressources dites "
renouvelables " et notamment vers la plus ancienne, le soleil, qui déverse
chaque jour l’équivalent de 100 000 milliards de TEP (tonnes équivalent
pétrole). Cette valeur est à comparer aux 9,58 milliards de TEP que
représente la consommation annuelle mondiale en énergie primaire (1998).

Considéré dans l’Antiquité comme un dieu, le soleil est aujourd’hui


réduit au statut d’énergie, une énergie qu’il nous faut la capter, la
transformer, la stocker.... Capter cette énergie et la transformer directement
en électricité par effet photovoltaïque, provient de la conversion de la lumière
du soleil en électricité au sein de matériaux semi-conducteurs comme le
silicium ou ceux qui sont recouvert d’une mince couche métallique. Ces
matériaux photosensibles ont la propriété de libérer leurs électrons sous
l’influence d’une énergie extérieure. C’est l’effet photovoltaïque. L’énergie est
apportée par les photons, (composants de la lumière) qui heurtent les
électrons et les libèrent, induisant un courant électrique. Ce courant continu
de micro puissance calculé en watt crête (Wc) peut être transformé en
courant alternatif.

Ce projet peut être subdivisé en six chapitres :

Le premier chapitre sera consacré à l’état de l’art.

Dans le deuxième chapitre, une analyse fonctionnelle de besoin sera


présentée, elle permettra de dégager les meilleures solutions pour la
conception et la réalisation du suiveur solaire.

1
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Quant au troisième chapitre, elle sera dédiée à la conception,


dimensionnement et simulation du suiveur.

Le quatrième chapitre traite la partie commande. Dans ce chapitre, on


va aborder le choix des composantes électrique.

Le cinquième chapitre aborde les méthodes de fabrication ainsi que


l’établissement des dessins de définition et d’ensembles des différentes
composantes du suiveur.

Enfin, la conclusion générale terminera ce travail et permettra une


ouverture sur des perspectives.

2
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

CHAPITRE 1
Etat de l’art sur l’énergie solaire

Au cours de la journée, le soleil se déplace continuellement. Dans une


installation photovoltaïque (PV) fixe, l’énergie fournie par les panneaux est
maximale seulement à midi. Si les panneaux PV sont toujours orientés vers
le soleil, c’est comme s’il y avait constamment la condition correspondant à
midi, la puissance générée est toujours maximale, et pour les
panneaux PV classiques et pour ceux à concentrateurs où les rayons doivent
être perpendiculaires. Dans ce chapitre nous allons faire une revue de la
littérature sur l’énergie solaire, la cellule et le panneau photovoltaïque, la
géométrie et la trajectoire solaire et en fin le suiveur et les techniques de
poursuite solaire. Les énergies renouvelables marines proviennent de 2
grandes sources naturelles : le Soleil (à l'origine du cycle de l'eau, des
marées, du vent et de la croissance des végétaux) et la Terre (qui dégage de
la chaleur).

I- Energie solaire.
I.1Introduction

L’énergie solaire photovoltaïque provient de la conversion directe de


l’énergie des photons, compris dans le rayonnement solaire, en énergie
électrique, par le biais de capteurs fabriqués avec des matériaux sensibles
aux longueurs d’ondes du visible (cellules photovoltaïque).

I.2 L’énergie solaire

L’électricité est une des formes d’énergie les plus versatiles et qui
s’adapte au mieux à chaque nécessité. Son utilisation est si étendue,
qu’aujourd’hui on pourrait difficilement concevoir une société techniquement
avancée qui n’en fasse pas usage.

3
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

Le principe de l’énergie solaire photovoltaïque consiste à transformer


le rayonnement solaire en électricité à l’aide d’une cellule photovoltaïque.

Figure1 : PRINCIPE DE LA CONVERSION PHOTOVOLTAÏQUE DE L’ÉNERGIE


SOLAIRE.

Type de l’énergie solaire :

Il existe deux types d’énergie solaire : photovoltaïque, thermique.

Figure2 : TYPE D’ÉNERGIE SOLAIRE.

I.3 Rayonnement solaire

Le rayonnement solaire est l'ensemble des ondes électromagnétiques


émises par le soleil , c’est une propagation d’une onde de longueur qui varie
entre 0.2 et 4.10-6m, sans la nécessite d’un support physique pour se
déplacer, Une partie de ce rayonnement est filtrée par la couche
d'ozone avant d'atteindre la troposphère, donc il arrive au sol après la perte
d’une grande partie de son intensité, à cause d’une partie de l’ultraviolet, qui
s’absorbent.

I.3.1 Les différents types de rayonnement

a) Rayonnement direct RD

4
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

Le rayonnement direct est reçu directement du soleil, sans diffusés


par l’atmosphère ce rayons sont parallèles entre eux, il forme donc des
ombres et peut par des modules.
b) Rayonnement diffus Rd
C’est la partie de l’éclairement solaire réfléchi par le sol, ce
rayonnement dépend directement de la nature du sol (nuage, sable …).
c) Rayonnement solaire réfléchi
L’albédo est la partie réfléchie par le sol. Il dépend de l’environnement
du site. Il faudra en tenir compte pour évaluer le rayonnement sur le plan
incliné.
d) Le rayonnement global RG
Le rayonnement global désigne l’intensité globale de flux solaire sur
une surface réceptrice.

Figure 3 : COMPOSANTES DU RAYONNEMENT SOLAIRE.

I.4 Regroupement des cellules

a) Regroupement en série

Les cellules photovoltaïques peuvent se connecter en série. La tension


de toutes les cellules s’ajoute et le courant est le même que celui d’une seule
cellule.
L’équation (I-1) résume les caractéristiques électriques d’une
association de Ns cellules en séries.

5
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

Avec :
Vco : La tension du circuit ouvert. Comme montre la figure (4)

Figure 4: CARACTÉRISTIQUE RÉSULTAT D’UN REGROUPEMENT DE NS


CELLULES EN SÉRIES.

b) Regroupement en parallèle

Lorsque les cellules sont connectées en parallèles, ce sont les


courants qui s’ajoutent et la tension qui restera constante. L’équation (I-2)
résume les caractéristiques électriques d’une association de Np.

Avec :
Icc : Courant de court-circuit. Comme montre la figure (5)

Figure 5: CARACTÉRISTIQUE RÉSULTAT D’UN REGROUPEMENT DE Np


CELLULES EN PARALLÈLE.

6
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

c) Regroupement (série et parallèle)

On utilise généralement ce type d’association pour en tirer une


tension importante puisque l’association en série des photopiles délivre une
tension égale à la somme des tensions individuelles et un courant égal à
celui d’une seule cellule. La caractéristique d’un groupement de deux
modules solaires est représentée ci-dessous figure (I.6), ce qui peut être
généralisé sur une gamme de Ns modules solaires en série. Ce genre de
groupement augment le courant.

Figure 6: CARACTÉRISTIQUE REGROUPEMENT (SÉRIE ET PARALLÈLE).

I.5 module solaire photovoltaïque

Le module solaire est un dispositif qui produit de l’électricité contenu


à travers le rayonnement de lumière qu’il a absorbé.

La structure des modules solaires photovoltaïques est la même : une


couche de cellules de silicium est placée entre une plaque de verre trempé et
un film polymère.

On peut définir aussi qu’un module photovoltaïque est composés d’un


ensemble de cellules photovoltaïque et en présence de soleil, chacune de ces

7
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

cellules produit un courant I (en ampère A) et une tension U (en volt V). Le
produit de ces deux grandeurs donne une puissance P, exprimée en Watt(W).

La figure 7 représente les caractéristiques électriques d’un module


solaire : Intensité de courant et la puissance en fonction de la tension.

Figure 7 : CARACTÉRISTIQUES I(V) ET P(V) D’UN MODULE SOLAIRE.

La courbe rouge courant-tension

Voc: tension circuit ouvert (open circuit) indique la tension présente


aux bornes du module quand il n’est pas branché.

Isc: courant de court-circuit (shorted circuit) indique le courant max


que peut délivrer le module.

La courbe bleue : la puissance-tension, Cette courbe s’obtient par le


produit du courant et de la tension de la courbe rouge.

Le point de 2 valeurs particulières qui sont :

- Le courant de puissance maximale noté Impp (ou Ippm).


- La tension de puissance maximale notée Vmpp (ou Vppm).

Ces valeurs sont obtenues par le constructeur dans des conditions


bien particulières :
La condition de test standards : stc c’est-à-dire avec un ensoleillement
équivalent à 1000 W/m² avec une température de 25°, c’est condition stc
sone donc optimales.

8
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

Effets de la température sur la caractéristique I(V) d’un module solaire

Figure 8: LA TEMPÉRATURE SUR LES CARACTÉRISTIQUES.

I.6 Type des modules solaires.

Un des facteurs qui influence le rendement d’une cellule


photovoltaïque est la qualité des matériaux utilisée dans sa fabrication. Leur
rendement peut aller de 17% environ pour les plus efficaces à moins de 10%
pour les moins efficaces.

Il y 3 types de matériaux qui sont largement utilisés dans l’industrie


du photovoltaïque. Ils sont tous issus du silicium qui est un semi-
conducteur.

Le silicium Mono cristallin, est fabriqué avec du silicium fondu que


l’on refroidit pendant plusieurs heures, on obtient ainsi un cristal que l’on
découpe à l’aide d'une scie diamantée en tranche de 300µm à 400µm. Ce
type de matériaux permet d’atteindre un rendement de 15% à 18%, il peut
produire beaucoup d’énergie sur un petit espace (environ 150Wc/m²) et a
une durée de vie de 25 ans. Cependant sa fabrication est celle qui coûte le
plus chère, sa pose est complexe et il ne fonctionne qu’avec un fort
ensoleillement.

9
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

Le silicium Poly cristallin, c’est le matériau le plus utilisé. Il est


fabriqué de la même façon que le monocristallin sauf que l’on refroidi
beaucoup plus rapidement le silicium créant ainsi plusieurs cristaux
(contrairement au silicium monocristallin). Il produit environ 100 WC/m² et
possède un rendement de 10% à 14%. Il a l’avantage d’être moins cher que le
silicium monocristallin pour la même durée de vie.

Le silicium amorphe, ce matériau est construit à partir d’un substrat


de verre. Il est généralement utilisé sur des appareils ne demandant pas une
grosse quantité d'énergie tel que les calculatrices ou les montre ''solaires''.

Il existe plusieurs autres matériaux pour la fabrication de cellules


photovoltaïques comme le CdTe qui est un alliage de tellure et de cadmium
ou encore le CGIS qui est un alliage de cuivre. D’indium et de sélénium
auquel on a rajouté du gallium. Ces nouveaux matériaux semblent
prometteurs mais ils occupent une place négligeable du marché et en
sont encore au stade expérimental, comme le tableau (I.1) la présente.

Technologie Monocristallin Polycristallin Amorphe

Cellule et
module

Caractéristiques -Très bon -Bon rendement : -Rendement faible :


rendement : 11à 15 % 5à9%
14 à 20% -Durée de vie : -Durée de vie :
-Durée de vie : Important Assez importante
Importante (25ans) (20ans)
(25ans) -Cout de -Cout de
-Cout de fabrication : fabrication :
fabrication : meilleur marché Peu onéreux par
Elevé que les modules rapport aux autres
-Puissance : monocristallins technologies
100 à 150 -Puissance : -Puissance :
WC /m² 100Wc/m² 50Wc /m²
-Rendement -Rendement -Rendement faible
faible sous faible en plein soleil
Un faible sous un faible -Une meilleure
éclairement éclairement résistance à
-Pert de -Pert de une haute de

10
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

rendement avec rendement avec


l’élévation de la l’élévation de la température
température température -Fonctionner même
-Fonctionne -Possède une avec un éclairage
qu’avec un meilleure faible
fort résistance à une -Utilisable en
ensoleillement haute de modules souples
-Couleur bleu température
uniforme
Part démarché 43% 47% 10%
Tableau .1 : Récapitulative de type des modules solaire.

I.7 Domaines d’application de l’énergie photovoltaïque

L’énergie photovoltaïque est exploitée dans une large gamme


d’applications :

●Electrification rurale (éclairage, réfrigération…).


● Télécommunications (relais hertzien, relais T.V., relais radiotéléphone).
● Pompage

Mais dans notre cas on va utiliser cette énergie pour la recharge des
batteries des robots sous-marins.

I.8 Modes d’exploitation d’un système photovoltaïque.

On distingue trois modes d’exploitation d’un système PV : autonome,


connecté au réseau et hybride.

I.8.1 Mode autonome

En mode autonome, le générateur photovoltaïque représente la seule


source d’énergie électrique pour alimenter des récepteurs. Ce mode est
adopté lorsque le réseau n’est pas disponible ou lorsque le fonctionnement
des récepteurs dépend uniquement du fil de soleil (pompage, éclairage,
climatisation, chauffage, etc.). La figure suivante explique ce mode.

11
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

Figure9 : SCHÉMA D’UN SYSTÈME PHOTOVOLTAÏQUE EN MODE


AUTONOME.

I.8.2 Mode connecté au réseau

Dans ce mode, le module PV est connecté au réseau électrique. Le


système photovoltaïque est muni de convertisseurs de puissance pour
adapter l’énergie produite par les modules PV. Ces convertisseurs sont
composés d’un hacheur muni d’un MPPT, d’un filtre, d’un onduleur et d’une
électronique appropriée pour assurer l’adaptation en amplitude et en
fréquence avec le réseau (accrochage au réseau) comme le montre la figure
suivante.

Figure 10 : MODE D’EXPLOITATION D’UN SYSTÈME PHOTOVOLTAÏQUE


(CONNECTÉ AU RÉSEAU).

12
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

I.8.3 Mode hybride

Un système d’énergie hybride comporte plus qu’une source


d’électricité tel que les modules photovoltaïques, les piles à combustibles, les
générateurs éoliens, les batteries de stockage, les groupes électrogènes…etc.
Ce type d’installation est utilisé pour l’électrification des régions loin du
réseau.

Il existe plusieurs configurations de ces systèmes :

PV/éolienne/batterie

 PV/thermique

 PV/éolienne

Les systèmes hybrides connectés au réseau ont pour but de renforcer


la source principale d’électricité alimentant le réseau. Ils sont généralement
à base de sources d’énergie renouvelables tel que : les modules
photovoltaïques, les éoliennes, les piles à combustibles, les batteries de
stockage, les groupes électrogènes.

I.9 Conclusion

Dans cette partie, nous avons rappelé quelques notions sur le


principe de la technologie photovoltaïque, et son application dans le domaine
l’exploitation et l’extraction de l’énergie solaire. Celui-ci étant une l’énergie
solaire est une énergie propre et disponible mais intermittente. Ce qui
nécessite son stockage dans les batteries.

13
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

II- Aspects géométriques.

2.1. Mouvement de la Terre autour du soleil

Le mouvement de la Terre autour du soleil s'effectue dans un plan


nommé le plan de l'écliptique. L'axe des pôles, autour duquel s'effectue le
mouvement de rotation de la Terre, n'est pas perpendiculaire sur le plan de
l'écliptique. Le centre de gravité de la Terre décrit une ellipse dont le soleil
occupe l'un des foyers.

Les deux déplacements distincts de la terre.

 Le premier est une rotation de celle-ci autour de son axe en 24


heures.

 Le second est une rotation de la Terre autour du soleil en 365 jours


5h 48 min 40s ≈365,25 jours. Ce mouvement s’effectue dans le sens
trigonométrique et provoque le cycle des saisons.

Figure 11 : Le mouvement de la Terre autour du soleil

2.2. Trajectoire apparente du soleil

Sur la figure 18, les trajectoires et en même temps les hauteurs du


Soleil sont tracées pour tous les pays qui sont à la même latitude. Plus on
monte vers le Nord, plus le Soleil à son lever, s'écarte de l'Est à l'époque des
solstices. L'angle que fait un point de l'horizon avec la direction du Sud
s'appelle l'azimut

14
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

L'équateur céleste est pratiquement la ligne que trace pour nous le


Soleil dans le ciel, aux premiers jours du printemps et de l'automne (appelés
jours d'équinoxes)

L'observateur est ici face au Soleil couchant. Le parcours du Soleil est


le plus long au solstice d'été. Au solstice d'hiver, en revanche, le parcours du
Soleil est le plus court.

Figure 12 : Trajectoire du soleil

2.3. Coordonnées du soleil

Pour un lieu donné, la position du soleil est repérée à chaque instant


de la journée et de l’année par deux systèmes de coordonnées différents.

 Par rapport au plan équatorial de la terre (repère


équatorial).

 Par rapport au plan horizontal du lieu (repère horizontal).

- Coordonnées équatoriales

Le mouvement du soleil est repéré par rapport au plan équatorial de


la terre à l’aide de deux angles.

C’est l’angle que fait la direction du soleil avec sa projection sur le


plan équatorial (voir figure II.3). La déclinaison du soleil varie
quotidiennement selon la relation :

15
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

Avec :

J : le numéro du jour de l’année compté à partir du 1 er janvier, c.-à-d.


varie de 1 à 365 ou 366 selon l’année

On dit que la déclinaison du Soleil est égale à zéro lorsque la


trajectoire du Soleil suit l’équateur céleste. Cette déclinaison atteint +23.45°
au début de l'été, et -23.45° au début de l'hiver. C'est l'écart que fait le Soleil
avec l'équateur céleste à l'époque des solstices.

C’est l’angle que fait la projection de la direction du soleil avec la


direction du méridien du lieu, l’angle horaire du soleil varie à chaque instant
de la journée selon la relation (Figure. II.3):

- Coordonnées horizontales du soleil

16
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

La position du soleil à un instant considéré est donnée par l'azimut


du soleil a et son élévation h (voir figure II.5).

C’est l’angle que fait la projection du soleil sur le plan horizontal avec
la direction du Sud, l’azimut du soleil varie à chaque instant de la journée
selon la relation :

C’est l'angle vertical entre le plan horizontal et la direction du soleil


(Figure II. 4). La hauteur du soleil varie à chaque instant de la journée et de
l’année selon la relation suivante :

2.4. Les coordonnées terrestres (géographiques).

Les coordonnées polaires terrestres portent les noms de latitude


(notée φ) et longitudes (notée L) terrestres (Figure II. 5).

Est une valeur angulaire, expression du positionnement nord ou sud


d'un point sur Terre, varie de -90° à 90° tel que: vers le nord et vers le sud.

17
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

Est une valeur angulaire, expression du positionnement est ou ouest


d'un point sur Terre, L varie de -180° à 180° tel que : L >0 à l’est du méridien
de Greenwich & L<0 à l’ouest du méridien de Greenwich.

Figure 15 : Coordonnée terrestre.

2.5. Durée d’insolation.

La durée d'insolation représente la durée maximale de la journée,


entre le lever et coucher du soleil

18
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

2.6. Le taux d’insolation

Le sol reçoit le rayonnement solaire maximal pendant la durée de


jours d’ensoleillement T (du lever au coucher du soleil) et par ciel clair, mais
la durée effective d’ensoleillement s d’une journée ordinaire est inférieure à
cette durée maximale.

Le taux d’insolation est donné par l’expression ci-après :

III. Aspects énergétiques.


III.1. Potentiel solaire.

L’ensoleillement, qui représente le flux d’énergie émit par unité de


temps et par unité de surface du soleil, exprimé en W/m est donné par la loi
de Stefan-Boltzmann :

L’ensoleillement reçu en dehors de l'atmosphère terrestre, nommée la


constante solaire et les mesures, par satellite, indiquent que la valeur
moyenne de l’année est de 1367W/m.

L’ensoleillement extraterrestre sur une surface perpendiculaire au


faisceau du soleil dans le jour n de l'année est donné (n variant de 1 à 365 et
ce du 01/01 au 31/12 de l’année) par l’équation suivante :

3.2. Rayonnement solaire

Le rayonnement solaire est constitué de photons dont la longueur


d’onde s’étend d’ultraviolet (0,2 μm) à l’infrarouge lointain (2,5 μm).

19
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

3.3. Répartition spectrale du rayonnement

L’énergie associée à ce rayonnement solaire comme l’indique la figure


II. 6 se décompose approximativement de :

– 9% dans la bande des ultraviolets (<0,4 μm),

– 47% dans la bande visible (0,4 à 0,8 μm),

– 44% dans la bande des infrarouges (>0,8 μm).

Figure 16 : Analyse spectrale du rayonnement solaire.

3.4. Masse d'air

La masse d’air est définit comme une zone stable au sens des
paramètres physiques mesurés en son sein, et c’est le rapport entre
l’épaisseur d’atmosphérique traversée par le rayonnement direct pour
atteindre le sol et l’épaisseur traversée à la verticale du lieu.

20
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

3.5. Composition du rayonnement solaire.

Le rayonnement solaire sur une surface au sol est composé comme


suit

Figure 18 : Types de rayonnement solaire reçus au sol.

- Rayonnement direct DHI

C’est la fraction du rayonnement solaire qui arrive directement au sol.

Avec

h : hauteur du soleil.

In : Rayonnement direct d'une surface normale

- Rayonnement diffus DNI

Le rayonnement diffus est le rayonnement provenant de toute la voûte


céleste.

- Rayonnement réfléchi

Le rayonnement solaire réfléchi est le rayonnement qui est réfléchi par


le sol ou par des objets se trouvant à sa surface. Ce rayonnement dépend de
l’albédo du sol.

21
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

- Rayonnement global GHI

C’est l’ensemble du rayonnement d’origine solaire qui parvient sur une


surface horizontale. Il comprend deux types de rayonnements directs et
diffus.

Rayonnement global sur une surface inclinée est la somme des


rayonnements : Direct, diffus et réfléchi.

3.6. Calcul du rayonnement solaire

Avec

h : est Hauteur angulaire du soleil,

F : est le flux incident reçu sur une surface face aux rayons solaires et
peut être évalué.

Par :

TL le facteur de trouble de Linke défini comme suit :

Où B est le coefficient de trouble atmosphérique qui prend une des


valeurs :

B = 0.02 pour un lieu situé en montagne

B = 0.05 pour un lieu rural

B = 0.10 pour un lieu urbain

22
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

B = 0.20 pour un lieu industriel (atmosphère polluée)

Pv est la pression partielle de vapeur d’eau, qui se calcule par :

Avec Pvs la pression de vapeur saturante,

HR le taux moyen d’humidité relative et :

Où T est la température de l’air en °C.

Le rayonnement solaire diffus sur un plan horizontal peut être


déterminé par :

Où TL est le facteur de trouble de Linke calculé par la formule.

Le rayonnement direct est celui qui traverse l’atmosphère sans subir


de modifications, il est possible de l’estimer par la formule suivante :

CI étant le coefficient d’orientation, c’est l’angle formé par le


rayonnement solaire avec la perpendiculaire d’une surface. Ce coefficient est
défini d’une part par la hauteur du soleil (h) et son azimut (a) et d’autre part
par l’orientation (o) et l’inclinaison (β) du plan récepteur.

L’orientation (o) est négative vers l’Est, positive vers l’Ouest et nulle
vers le sud.

Le calcul du coefficient d’incidence CI est obtenu par la formule


suivante :

23
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

Le rayonnement solaire diffus D arrive sur le plan récepteur incliné


après avoir été diffusé par les particules solides ou liquides en suspension
dans l’atmosphère, il n’a pas de direction privilégiée, de ce fait, l’orientation
du plan (l’azimut) n’a pas d’importance, seule son inclinaison en a.

Ainsi sur un plan récepteur d’inclinaison (β), DNI se calcule :

Le rayonnement diffus pour un plan incliné fixe est un cas particulier


du rayonnement diffus pour un plan incliné mobile, l’inclinaison (β) doit être
prédéfinie.

La composante réfléchie, Gr est donnée par la relation suivante :

Où ρ représente l’albédo et β l’inclinaison du champ PV.

3.7. L’intensité du rayonnement solaire

L’intensité du rayonnement solaire reçu sur un plan quelconque à un


moment donné est appelée irradiation ou éclairement (noté généralement par
la lettre G), il s’exprime en watts paramètre carré (W/m²).

La valeur du rayonnement reçu par la surface du module


photovoltaïque varie selon la position de ce dernier. Le rayonnement solaire
atteint son intensité maximale lorsque le plan du module photovoltaïque est
perpendiculaire aux rayons.

Dans la figure. II.9 ci-après est illustré l’effet de l’inclinaison des


modules photovoltaïques sur l’intensité de l’éclairement reçu sur leurs
surfaces du lever au coucher du soleil.

24
CHAPITRE : I ETAT DE L'ART SUR LES ENERGIES RENOUVELABLE

4. Conclusion

Dans ce chapitre nous avons présenté des généralités sur la


technologie photovoltaïque. Les technologies PV actuelles permet eut de
transformer directement le rayonnement solaire en électricité avec un taux
de conversion d’environ 15%. L'amélioration du rendement des systèmes
photovoltaïques PV dépend du rayonnement absorbé par les panneaux
solaires.

Afin que le rayonnement solaire soit perpendiculaire au panneau


solaire, il est nécessaire de recourir à la technique de poursuite du soleil.
Ainsi on se propose dans le chapitre suivant d’étudier la position du soleil et
les systèmes de poursuite ‘’Solar traker’’ pour maximiser l’énergie produite
par les cellules PV.

25
CHAPITRE : II ANALYSE FONCTIONNELLE.

CHAPITRE 2
Analyse fonctionnelle.

Les installations photovoltaïques ne fournissent de l’énergie que


pendant une partie du temps. Pendant la nuit et par temps couvert, la
fourniture d’énergie est nulle ou insignifiante. Les batteries sont donc
nécessaires pour stocker une partie de l’énergie produite pour pouvoir
l’utiliser lorsque la production photovoltaïque est insuffisante afin de couvrir
les besoins énergétiques des consommateurs. La connexion directe entre la
batterie et le panneau solaire fixe ne permet pas de tirer le maximum de
puissance disponible. Dans ce cas, les tracker solaire ont pour mission de
suivre le parcours du soleil afin d'en augmenter la productivité d’un Panneau
Photovoltaïque impliquant ainsi une période réduite de charge de la batterie.

I. L’analyse du Besoin.
Le rendement limité des batteries et des panneaux solaires constitue
un handicap pour une production d’énergie plus élevée des panneaux PV
ceci permettre du a

- Rendement faibles des panneaux.

- Pertes d’énergie solaire.

-Temps de recharge des batteries important.

Afin d’améliorer ce rendement et permettre une charge rapide des


batteries, il est nécessaire d’exploiter des suiveurs solaires. Celui-ci peut être
donc utilisé augmenter le taux de production d’énergie.

II. L’analyse fonctionnelle du Besoin.

La raison d’être d’un produit est la satisfaction d’un besoin, qui


permet de définir la fonction globale ou principale du système, et non pas le
contraire ! On ne peut pas exprimer la fonction globale et donc la prestation
à apporter par le système tant que l’on ne connaît pas le besoin.

26
CHAPITRE : II ANALYSE FONCTIONNELLE.

Elle se devise en deux étapes : Analyse externe et interne.

II.1 Analyse externe.

II.1.1 Bête à cornes.

La méthode la plus employée est la bête à corne dont Le principe


est de répondre à trois questions
• A qui (à quoi) le système rend-il service ?
• Sur quoi (sur qui) le système agit-il
• Dans quel but est-il utilisé ?
Appliquant cela pour notre projet.

Figure 20 : DIAGRAMME BÊTE À CORNES.

Afin d’exprimer le besoin il faut répondre aux questions suivantes :


Quoi ? De quel besoin s'agit-il ? Suivre les rayons solaires.
Les personnes qui
Qui ?
veulent suivre les rayons
Quelles sont les solaires afin d’augmenter la
personnes concernées par
production.
ce besoin ?
Où ? Milieu terrestre ou aquatique
A quel endroit, Dans
quelconque
quelles conditions ?
Quand ? A quel moment ? A quelles
périodes ? A quelle époque est Pendant les jours
exprimé ce besoin ?

27
CHAPITRE : II ANALYSE FONCTIONNELLE.

En suivants les rayons solaires


Sous quelle forme ? Dans quel afin d’augmenter le taux de
Comment ?
cas apparaît ce besoin ? production d’énergie solaire.

-Rendre la production
d’énergie vite et efficace.
Pourquoi ? - Facilité le stockage
Quelles sont les raisons qui font d’énergie.
-Recherche scientifique
apparaître ce besoin ? Pour désir.

Combien ? Combien de personne sont 100 % de personnes sont


concernées par ce besoin ? concernées par ce besoin.

Tableau .2 : EXPRESSION DE BESOIN.

Méthode SADT

La modélisation systémique, issue de la SADT permet de donner une


représentation graphique qui permet de mettre en évidence toutes les
informations relatives à notre projet. On représente un système SADT par
une « boîte » à l’intérieur de laquelle on inscrit la « fonction globale » du
système.

Les entrées sont de deux types :

A/ Le flux matière d’œuvre qui est modifié par la fonction

B/ Les données de contrôle qui déclenchent, régulent ou contraignent


le déroulement de la fonction. On a pris l’habitude de les classer en quatre
catégories :

- C : Données de configuration.

- R : Données de réglage.

- E : Données d’exploitation.

- W : Contraintes liées à l’énergie.

28
CHAPITRE : II ANALYSE FONCTIONNELLE.

Figure21 : Méthode SADT du suiveur de soleil.

La fonction principale de notre projet et déplacer les panneaux dans


un positon initiale vers un positon finale à l’aide des donner de contrôle qui
sont l’énergie et partir de programmation et le choix de l’utilisateur. C’est en
bref une idée sur le fonctionnement de notre produit

Analyse Descendent (méthode SADT)

Cette méthode permet de réaliser la description d’un système


technique de façon structurée et hiérarchisée. Elle s’appuie sur une
représentation graphique qui met en évidence l’organisation fonctionnelle et
structurelle du système en allant du plus général au plus détaillé.

29
CHAPITRE : II ANALYSE FONCTIONNELLE.

Figure 22 : Analyse descendent du suiveur.


Le premier sous système est démarré suiveur avec un bouton et le
deuxième sous système en traiter les donner à l’aide dans carte Arduino en
respectant le sens choisi par l’utilisateur, le 3eme sous système est de
stabilisé du système selon le support sélectionner et le dernier sous système
c’est dépecer les panneaux dans une position initiale vers un positon finale.

II.1.2 Diagramme des interactions.

Le diagramme des interactions (appelé aussi diagramme pieuvre)


permet de chercher et ordonner les fonctions de service d'un produit.

Dans cette partie en fait l’analyse fonctionnelle externe de notre


projet, cette étape va permettre de traduire le besoin par des fonctions à
réaliser. Ces dernières appelées fonctions de service peuvent être des
fonctions principales (FP) ou bien des fonctions contraintes (FC).

En formulées toutes les fonctions, et en identifiées grâce à un outil


graphique appelé diagramme Pieuvre. Ce graphe permet de visualiser les
relations du produit avec les éléments réels du milieu extérieur .

Les fonctions principale (FP), sont toutes les fonctions de service qui
met en relation deux (ou plus) éléments du milieu extérieur via le produit.
C’est une fonction qui justifie la création du produit.

Les fonctions contraintes (FC), sont toutes les fonctions qui limitent la
liberté du concepteur. C’est une fonction qui met en relation le produit avec
un seul élément du milieu extérieur.

30
CHAPITRE : II ANALYSE FONCTIONNELLE.

Figure 23 : DIGRAMME DES INTERACTIONS.

Pour satisfaire le besoin, il faut exprimer les différentes fonctions offertes


par la plateforme.
Le tableau suivant caractérise ces fonctions.
II.1.3 Descriptions de fonctions.

FP1 Permettre l’orientation du


panneau vers la position
optimale afin d’avoir
un rendement optimal
FC1 S’adapter aux différents systèmes de
récupération d’énergie
FC2 Maintenir le suiveur de soleil en position stable
sur le système à orienter.
FC3 S’adapter aux sources d’alimentation
disponibles.
FC4 Faciliter la maintenance et respecter les critères
normaux.
FC5 Être beau, présentable.

FC6 Résister aux effets destructifs de


l’environnement.

Tableau 3. Description des fonctions.

II.1.4 Flexibilité des fonctions.

31
CHAPITRE : II ANALYSE FONCTIONNELLE.

Le cahier des charges a pour fonction de formaliser un besoin afin de


détailler les fonctionnalités attendues du service de sous-marin ainsi que les
contraintes (techniques, réglementaires, budgétaires…) auxquelles il est
soumis.
Le CdCF est un document déterminant dans une démarche de
conception d’un produit. C’est un outil méthodologique par lequel le
demandeur va exprimer son besoin auprès du concepteur réalisateur.

Il est aussi utilisé pour préparer et suivre le développement du


produit dans les différentes phases de son élaboration, depuis l’idée jusqu’à
la livraison.

Le CdCf définit, précise, délimite les responsabilités des partenaires


(demandeur du produit et concepteur-réalisateur), il sert de référence et de
base de négociation en cas de contrat, litige ou conflit.

De même, il définit, les services attendus, les conditions d’utilisation,


les performances, les coûts, les délais de livraison, les variations possibles de
prix, les options, les clauses éventuelles, ...

Donc nous avons essayé d’établir ce petit cahier de charger


proprement à notre produit et suivant les exigences estimer

Fonctions Critères Niveau


d’appréciation

FP1 Energie maximale 300 J


FC1 Alimentation 20 J
FC2 Suivre de soleil +/- 5°
FC3 Alimentation 20 J
FC4 Maintenance Facile
FC5 Esthétique Non polluant
FC6 Résiste Condition de
météo

Tableau 4. Les critères de fonction.

32
CHAPITRE : II ANALYSE FONCTIONNELLE.

II.2- Analyse interne.

L’analyse interne concerne le produit lui-même, car l'objectif est


d'améliorer son fonctionnement ou ses propriétés, Il s'agit de comprendre l'«
intérieur de la boite » pour en comprendre l'architecture, la combinaison des
constituants, les fonctions techniques. Pour ça en terminant par la définition
des solutions technologiques dans la réalisation de notre besoin à l’aide de
FAST

Fonctions de service :
Les fonctions de service constituent une relation entre le système et le
milieu extérieur, elles traduisent l'action attendue ou réalisée par le produit
pour répondre à un élément du besoin d'un utilisateur donné. Il faut souvent
plusieurs fonctions de service pour répondre à un besoin. Dans une étude
donnée, leur énumération et leur formulation qualitative et quantitative
résultent de l'analyse du besoin à satisfaire et le décrivent d'une manière
nécessaire et suffisante.
Il existe deux types de fonctions de service :
• les fonctions principales, correspondant au service rendu par le
système pour répondre aux besoins.
• les fonctions contraintes, traduisant des réactions, des résistances
ou des adaptations à des éléments du milieu extérieur.
Fonctions techniques :
Les fonctions techniques sont internes au produit, elles sont choisies
par le constructeur dans le cadre d'une solution, pour assurer une fonction
de service.
Donc appliquant tous ça sur notre produit le diagramme est le
suivant :

33
CHAPITRE : II ANALYSE FONCTIONNELLE.

Remarque : à partir de cette analyse interne on a détaillé les différentes


fonctions de la plateforme pour faciliter les choix dans l’étude mécanique et
électronique du système.

34
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

CHAPITRE 3
Conception et dimensionnement mécanique
Du suiveur.
L’orientation des capteurs est un problème important dans
l’utilisation des capteurs à rayonnement concentré. En effet, le principe
même de la concentration suppose que le rayonnement parvienne à la
surface réfléchissante dans une direction déterminée.

Puisque la position apparente du soleil par rapport à un point de


captation est constamment variable à l’échelle d’une journée, nous serons
donc obligés de modifier constamment la position du concentrateur afin de
suivre celle du soleil en utilisant un système de poursuite automatique.

Afin de répondre aux besoins des suiveurs on va essayer de définir le


besoin énergétique de notre suiveur avec étude dynamique de déplacement
de notre panneau pour réaliser sa mission. On va fixer une profondeur et
une zone de déplacement ainsi que la vitesse de déplacement pour calculer
l'énergie nécessaire et la puissance et pour déterminer l’autonomie des
batteries Lithiums utilisées. Après la partie suivante sera consacrée à la
conception de la plateforme sur Catia ou sur SolidWorks ou d'autres logiciels
de CAO.

1. Orientation et inclinaison d’une surface


1.1. Angle d’inclinaison du panneau

L’angle d’inclinaison (Figure) est l’angle entre le panneau et le plan


horizontal, il vérifié la condition suivante :

1.2. L’angle d’incidence

L’angle d’incidence (Figure) est l’angle qui se trouve entre le rayon du


soleil et la normale de la surface du plan, il est donné par l’équation suivante :

Avec :

35
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

i: L'angle d’incidence.
β: L’inclinaison du plan récepteur
h: La hauteur du soleil
α: l’azimut du plan récepteur
a: l’azimut solaire
λ: Angle de la projection horizontale d la normale au palan considéré
avec N-S.
β: Angle de la normal au plan considéré avec le plan horizontal.

Figure 24 : Les angles de l’inclinaison, de projection et de l’incidence.

Le rendement en puissance solaire exploitée peut être calculé à l’aide


de l’équation suivante :

La valeur de qui donne le meilleur rendement c’est .


2. Les types des suiveurs
La stratégie de commande d’un tracker consiste essentiellement à
générer la trajectoire du tracker afin de poursuivre parfaitement le soleil
dans le but de maximiser la production. En effet, l’asservissement des
actionneurs des trackers est généralement considéré comme maitrisé et n’est
par conséquent pas abordé.
Cette stratégie de commande peut avoir d’autres objectifs et d’autres
contraintes comme la minimisation de l’énergie consommée, l’adaptation aux
variations des conditions météorologiques.
Les traqueurs solaires peuvent être divisés en deux types principaux
selon le type de la commande et de la sensibilisation ou du système de
positionnement qu'ils incorporent.
2.1. Mécanisme d'orientation (système de positionnement)
1-Les traqueurs passifs : en cas de mises en mouvement par des
phénomènes physiques autonomes, emploient le rayonnement des soleils

36
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

pour chauffer gaz qui déplace le traqueur à travers le ciel utilisé, ne


nécessitant pas d'énergie électrique (Figure III.4).

Figure 25 : Exemple et fonctionnement des suiveurs passifs.

2-Les traqueurs actifs : en cas de mise en mouvement par des


éléments électromécaniques, emploient les commandes électriques ou
hydrauliques pour déplacer le traqueur.
2.2. Type de commande
Beaucoup de travaux ont été menés sur les stratégies de commande
des trackers solaires dans le cas des modules PV ou CPV. Trois grandes
catégories de stratégies se dégagent, le troisième, hybride, étant une
combinaison des deux premières, dites stratégie en boucle ouverte et en
boucle fermée.
2.2.1. Commande en boucle ouverte
La commande dite en boucle ouverte (Figure III.5) est une commande
active de poursuite basée uniquement sur des calculs astronomiques de la
position du soleil (calcul d’éphémérides), sans mesure de la position du
soleil. En fait, il permet de générer les consignes de la trajectoire de
poursuite du tracker (dans notre cas l’angle d’azimut et l’élévation) à partir
de l’heure et des coordonnées GPS d’une centrale. Comme toute commande
en boucle ouverte, elle est très sensible aux perturbations (absence de
feedback) et aux erreurs de modélisation.

37
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

Figure 26 : Commande en boucle ouverte d’un tracker.

2.2.2. Commande en boucle fermée


La commande en boucle fermée est une commande active qui se base
sur une mesure de l’erreur de poursuite réelle pour contrôler les actionneurs
du tracker. Cette mesure de l’erreur (Figure III.6) est fournie généralement
par un capteur solaire, aussi appelé viseur solaire. Dans certains cas, le
retour n’est pas une erreur de poursuite mais une puissance produite par le
module.
En effet, cette stratégie consiste à orienter les trackers suivant la position du tracker
le mieux orienté, en partant de n’importe quelle position (position aléatoire).

Figure 27 : Commande en boucle fermée d’un tracker.

2.2.3. Commande hybride


La commande hybride est une commande de poursuite qui combine
le calcul de la position de référence proposée par la « boucle ouverte », et la
donnée de retour proposée par la commande à boucle fermée.
2.2.4. Commande tenant compte de la consommation
Les stratégies de commandes présentées précédemment ont un seul
objectif qui est la maximisation de l’ensoleillement, et donc de la production,
sans tenir compte de l’état de fonctionnement des actionneurs ni de leur
consommation d’énergie.

38
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

Le principe de la commande, comme illustré par la figure III. 7, est le


suivant : le tracker reste en arrêt jusqu’à ce que l’écart entre la position
(théorique) du soleil et la position du tracker atteigne un certain seuil de
tolérance ("Initial tolérance"). A ce moment, le tracker rattrape la position du
soleil et prend de l’avance ("Final tolérance").

Figure 28 : Génération de trajectoire discontinue.

2.3. Degrés de liberté de mouvement


2.3.1. Traqueurs Mono axiaux :
Suiveur Mono-axiaux disposent d'un seul degré de liberté et tournent
autour d'un seul axe. Le plan de ce type de traqueur est incliné à un angle
de latitude de lieu dirigé en plein sud et l’angle de suivi égal à l’angle horaire
(Figure).

Figure 29 : tracker a un seul axe avec angle d’inclinaison de latitude.

2.3.2. Traqueurs Bi axiaux :


Ils disposent de deux degrés de liberté grâce auxquels l'axe
perpendiculaire aux panneaux photovoltaïques est aligné parfaitement et en
temps réel avec les rayons du soleil, au détriment en revanche d'une plus
grande complexité de construction.

39
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

1- Traqueur équatorial
Dans ce type de traqueur, le panneau est incliné par l’angle local
(latitude), et l’angle de suivi de cet axe tourne avec un angle égal à l’angle
horaire (Figure).
L’angle de suivi du deuxième axe tourne avec un angle égal à l'angle

de
La variation horaire de l'angle de déclinaison est considérée très lente
; par conséquent l’orientation de ce dernier peut être ajustée une ou
plusieurs fois par saison.

Figure 30 : Tracker a 2 axes avec angle d’inclinaison de latitude.

2- Traqueur azimut/élévation
L’idée consiste à la rotation de l’axe autour de zénith avec un angle de rotation égal à
l’angle d’azimut, tandis que l'autre axe est parallèle à la surface de la Terre et tourne avec un
angle de rotation égale à l'angle d’altitude (Figure).
Les traqueurs d'altitude/azimut emploient des données ou des algorithmes
astronomiques de position du soleil pour déterminer la position du soleil pendant n’importe
quelles heures et endroits donnés. Le lieu, la date et le temps de traqueur sont saisis par un
contrôleur pour fixer la position du soleil.

40
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

Figure 31 : Tracker a 2 axes azimut /Elévation .

L’avantage principal de ce système est que la position du soleil peut


être déterminée indépendamment de la couverture de nuage.
En outre, des variations saisonnières de la position du soleil sont
prises en considération.
3. Angle d’incidence sur un plan incliné(i)
L’expression de l’angle incidence est :
On trouve :

4- Position du soleil par rapport à un observateur :

L’énergie solaire que reçoit une surface est régie uniquement par des
lois astronomiques et géométriques. Ces dernières faisant intervenir la
latitude de lieu, la déclinaison solaire, l’heure du jour et enfin l’orientation de
la surface réceptrice. La position du soleil dépend du temps solaire, du
numéro du jour et de l’année, elle est exprimée par différents angles :

41
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

4.1- Angle de zénith :

C’est l’angle entre la verticale d’une surface est un rayon du soleil, il


est donné par l’équation suivante :

4.2- Angle d’azimut :

C’est l’angle sur le plan horizontal mesuré à partir du sud avec la


projection horizontale des rayons directs du soleil. Il est également donné
comme angle entre le méridien local et la projection de la ligne de la vue du
soleil dans le plan horizontal, défini par l’équation suivante :

4.3- Angle extérieur d’azimut (g) :

C’est l’angle mesuré à partir du sud sur le plan horizontal avec la


projection horizontale de la normale sur la surface, il est également donné
comme angle entre le méridien local et la projection horizontale de la
normale avec la surface.

4.4- Angle d’incidence :

C’est l’angle entre le rayon solaire direct et la normale extérieure du la


surface du plan, il est donné par l’équation suivante :

42
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

Figure 32 : Position du soleil par rapport à une surface inclinée.

4.5- Orientation de la surface :

La position du soleil dans le ciel change tout au long du jour et de


l’année. Pour une surface : Suivre le mouvement apparent du soleil équivaut
à orienter cette surface par la rotation de ses axes.

4.6- Rotation suivant un axe :

Certains types de collecteur à concentration fonctionnent avec la


rotation autour d’un seul axe, il existe deux modes :

4.7- Axe vertical et inclinaison fixe de la surface :

Ce mode utilise une surface orientable avec une pente extérieure fixe

β et l’angle extérieur d’azimut variable γ tournant autour d'un axe vertical


comme montré sur la Figure

II.2. Pour ce cas, le rayonnement solaire est maximum quand γ= C.

43
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

Figure 33 : Orientation d’une surface (axe vertical).

4.8- Axe horizontal, surface parallèle à l'axe :

Pour ce deuxième mode, la surface tourne autour d'un axe simple qui
est toujours parallèle à la surface.

Pour un axe horizontal, l’inclinaison extérieure de la surface est


donnée par :

44
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

Figure 34 : Orientation d’une surface (axe horizontal).

4.9- Rotation suivant deux axes :

Le collecteur tournant autour de deux axes (bi-axiales), dans ce cas


l’ouverture du collecteur sera toujours normale au soleil, par conséquent
l'angle d'incidence est zéro tout le long de la journée (cos Φ = 1).

Ceci est défini par :

Cette rotation est toujours exigée pour des collecteurs qui suivent le
déplacement du soleil à tout moment de la journée. Cela signifie que le
collecteur devra être placé sur une monture permettant de suivre le
mouvement du soleil.

4-10 Différents types de montures :


4.10-1 Monture altazimutale :

La monture altazimutale est mobile autour de deux axes


perpendiculaires, l’un vertical, l’autre horizontal. Le panneau solaire tourne

45
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

autour d’un axe horizontal porté par une monture qui elle-même tourne
autour d’un axe vertical. Ce système est couramment utilisé pour les
radars, les cinéthéodolites, les canons anti-aériens. La rotation autour de
l’axe horizontal assure la poursuite en hauteur (de haut en bas), en d’autres
termes la normale du capteur solaire suit la hauteur angulaire du soleil.

Alors que l’autre axe assure le déplacement en azimut (de gauche vers
la droite). Cette disposition très simple ne pose pas de problèmes
mécaniques particuliers. Les mouvements en hauteur et en azimut sont
difficiles à coordonner et le coût du système est exorbitant à cause de
l'apport de deux moteurs, donc d’une consommation en énergie beaucoup
plus importante.

Figure 35 : Monture altazimutale .

4.10-2 Monture équatoriale

La monture équatoriale est la monture idéale pour assurer un suivi


sidéral. Elle emploie une rotation autour d’un axe parallèle à l’axe polaire du
globe terrestre (mouvement en angle horaire) et un axe orthogonal au
précédent (mouvement en déclinaison). Cette solution est plus délicate sur le
plan mécanique, mais le mouvement autour de l’axe polaire est pratiquement
uniforme au cours de la journée. Donc la poursuite du soleil est grandement
facile.

46
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

Figure 36 : Monture équatoriale.

4.11-comparaison entre un système pv fixe et un système mobile :

Au cours d’une journée complètement ensoleillée, un système de 1


kWp bien orienté produit 5,5 kWh d’énergie, alors que le même système avec
suiveur dans les mêmes conditions d’ensoleillement produit 11 kWh
d’énergie.

Figure 37 : Diagramme de comparaison entre la production avec


suiveur et la production avec système fixe.

47
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

5. La Conception assistée par ordinateur (CAO) :

La CAO comprend l’ensemble des programmes et des techniques de


modélisation qui permettent la conception de modèles et de produits. La
CAO permet aussi de simuler et donc de tester virtuellement les produits
avant de les fabriquer. Il est ensuite aisé de transmettre les informations à la
Fabrication Assistée par Ordinateur (FAO). On trouve parfois le programme
DAO (Dessin Assisté par Ordinateur), mais ces outils ne permettent
que la création de plans.

Il existe un grand nombre de logiciels de CAO, par exemple :

- SolidWorks.

- FreeCAD

- OpenCASCADE.

- QCAD…

Etant donné que durant notre formation nous avons étudié


SolidWorks, nous avons décidé de l’utiliser.

5.1. SOLIDWORKS :

SolidWorks est un logiciel de CAO, appartenant à la société Dassault


Systèmes, fonctionnant sous Windows.

Le logiciel SolidWorks permet de :

- Concevoir des objets en 3D de manière très précise.

- Développer des produits

- Vérifier la conception des fichiers créés

- Détenir une bibliothèque des fichiers 3D

- Mettre en place des mises en plan 2D

- Créer des images et animations des objets 3D

- Estimer le coût de la fabrication des objets 3D

48
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

Figure 38 : Fenêtre principale de SolidWorks.

5.1.1. Fonctionnement :

Le logiciel est un modeleur 3D utilisant la conception paramétrique,


basé sur des fonctions dont les deux principales catégories sont : les
fonctions esquissées et les fonctions appliquées.

- Fonctions esquissées : Fonction basée sur une esquisse 2D. Elle


est généralement transformée en volume par extrusion, révolution, balayage,
coulissage.

- Fonctions appliquées : Fonction créée directement sur le modèle


volumique. Les congés et les chanfreins sont des exemples de ce type de
fonction.

5.1.2. Concepts de base :

Le logiciel génère 3 types de fichiers relatifs à trois concepts de base :


la pièce, 'assemblage et la mise en plan. Ces fichiers sont en relation, c.-à-d.
que toute modification à n’importe quel niveau, se répercutée vers tous les
fichiers concernés.

5.1.2.1. Pièce :

Une pièce est la réunion d'un ensemble de fonctions volumiques avec


des relations géométriques et autres (ajout retrait) ... Cette organisation est

49
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

rappelée sur l'arbre de construction. Parmi les fonctions génératrices, on


trouve :

- Extrusion. Déplacement d'une section droite dans une direction


perpendiculaire à la section. La section est définie dans une esquisse.

- Révolution. Déplacement d'une section droite autour d'un axe.

- Balayage. Déplacement d'une section droite le long d'une trajectoire.

D'autres fonctions, plutôt orientées métier intègrent des notions :

- Congés et chanfreins.

- Nervures.

- Dépouilles.

- Coque.

- Trous normalisés (perçages, mortaises...).

- Plis de tôle.

Des fonctions d'ordre logiciel comme la répétition linéaire, circulaire,


curviligne ou par symétrie...

Les possibilités d'éditions sont complétées par un ensemble d'outils


de mesures géométriques par lesquels il est possible de connaitre le volume
de la pièce, son poids, la position de centre de masse, sa matrice d'inertie, la
surface...

5.1.2.2. Assemblage :

Les assemblages sont obtenus par le rapprochement de pièces. La


mise en position de pièces est définie par un ensemble de contraintes
d'assemblage associant, deux entités respectives par une relation
géométrique (coïncidence, tangence, coaxiale...). Le mécanisme monté
possédant des mobilités, peut être manipulé virtuellement. On peut alors
aisément procéder à des réglages à l'aide des différents outils disponibles
(déplacement composants, détection de collision ou d'interférence, mesure
des jeux, etc.)

50
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

5.1.2.3. Mise en plan :

Les mises en plan concernent à la fois les pièces (dessin de définition)


ou les assemblages (dessin d'ensemble). Son principe est créer une
projection de l'objet. Pour aboutir à un plan fini d'une pièce on peut estimer
mettre 2 fois moins de temps qu'avec un outil DAO (temps de conception et
exécution du dessin).

5.2. La conception de notre bras manipulateur avec SOLIDWORKS

5.2.1. Parties pièces :

On utilise SolidWorks pour concevoir des pièces de machine en 3


étapes :

 Sélection du plan de face,

 Conception de la forme en 3D en utilisant l’option « bossage extrudé

 Création des différents détails qui caractérisent chacune de pièces.

Dans les figures suivantes quelques-unes des pièces du bras


manipulateur :

51
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

Fig39. Vérin Fig9. Panneau Fig10.


Base tournante.

* Le dessin technique de chaque pièce avec les dimensions et plus


détails est dans l’Annexe c.

5.2.2. Partie de l’assemblage :

Dans cette partie, nous avons connecté chaque pièce avec une autre
dans un ordre spécifique et les avons divisées en trois parties principales
sont :

- Partie 1 : la base

- Partie 2 : les segments

- Partie 3 : organe terminale

Et sont représenté dans les figures suivantes :

Figure40 : Assemblages des pièces

5.2.3. Modèle 3D de notre bras manipulateur :

L’ensemble de 3 parties précédent en donne nous le modèle finale de


notre bras qui est représenté dans la figure suivant :

52
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT MÉCANIQUE DU
CHAPITRE : III SUIVEUR.

Figure 41 : Schéma des paramètres de calcul.

6. Conclusion :

Dans ce chapitre conception et modélisation géométrique, nous avons


conclu les solutions technologiques après une analyse fonctionnel du besoin
suivant un cahier de charge défini correspond à la chaine cinématique
proposé, et modéliser sur un logiciel de conception (SolidWorks) les éléments
(pièce) nécessaire à la réalisation d’un suiveur de soleil. Puis démontrer les
notions de base à suivre pour détecter l’emplacement et le trajet du soleil et
le suivre.

53
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

CHAPITRE 4
Partie électrique et système de commande.

I. Architecture électronique

Pour ce qui suit, nous allons exploiter les résultats de notre analyse
fonctionnelle et ainsi que ceux de notre étude théorique, en l’occurrence le
choix des pièces convenables. Les composants indispensables pour le
fonctionnement d’un suiveur de soleil sont relativement accessibles. Chaque
pièce doit être choisie de manière soignée et comporte un certain nombre de
caractéristiques.

L’architecture électronique est centrée sur une carte Arduino Méga.


Une carte Raspberry aurait pu être une solution mais elle est moins efficace
pour traiter beaucoup de capteurs. L’architecture électronique complète de la

plateforme est détaillée ci-dessous.

I.1 Moteur pas à pas.

Un moteur pas à pas transforme des impulsions de commande en une


rotation de n pas du rotor : il permet donc un positionnement précis sans
boucle d'asservissement (via potentiomètre, codeur ...).

Figure 42 : Principe de commande d’un moteur pas à pas

On constate que le système est beaucoup plus simple. En effet, à


chaque impulsion du signal de commande correspond au niveau du rotor un
déplacement angulaire bien défini appelé « pas ».

54
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

Un moteur pas à pas est caractérisé par sa résolution ou encore son


nombre de pas par tour. Il peut avoir une valeur comprise entre 0,9°et 90°.
Les valeurs les plus couramment rencontrées sont :

- 0,9° : soit 400 pas par tour

- 1,8° : soit 200 pas par tour

- 3,6° : soit 100 pas par tour

- 7,5° : soit 48 pas par tour

- 15° : soit 24 pas par tour

La vitesse de rotation est fonction de la fréquence des impulsions. On


distingue 3 groupes de moteur pas à pas :

- Les moteurs à aimant permanent

- Les moteurs à reluctance variable

- Les moteurs hybrides

I.1.1. Moteur à aimant permanent :

Un moteur à aimant permanent comprend

- Un rotor bipolaire constitué d’un aimant permanent (partie mobile)

- Un stator à deux paires de pôles (partie fixe)

Figure 43 : Moteur a aiment permanent.

I.1.1.a. Fonctionnement :

Les bobines diamétralement opposées constituent les phases. Elles


sont connectées de façon à créer un pôle Sud et un pôle Nord.

55
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

En inversant les sens des courants dans une phase, on permute les
pôles engendrés par une bobine. Le rotor se déplace alors et prend une
nouvelle position d’équilibre stable.

Selon la conception des enroulements, on distingue deux grands


types de moteurs pas à pas :

a.1. Moteur à aimant permanent bipolaire :

Les enroulements du stator n’ont pas de point milieu. Chaque borne


de chaque enroulement est alimentée par une polarité positive puis négative
(d’où le terme bipolaire).

Figure 44 : Représentation schématique d’un moteur bipolaire.

a.2. Moteur à aimant permanent unipolaire :

Les enroulements sont à point milieu. Les bornes sont toujours


alimentées par une polarité de même signe (d’où le terme unipolaire).

Figure 45 : Représentation schématique d’u moteur unipolaire.

On partira du principe que la rotation d'un moteur pas à pas


s'effectue en 4 étapes, dans la réalité, le moteur est constitué d'une
succession d'alternance de pôles : ainsi, l'axe du modèle dont nous

56
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

disposons dans notre réalisation fait un tour complet en 48 pas (un pas
correspond donc à 360°/48 = 7,5°)

Figure 46: Représentation schématique d’u moteur pas à pas


unipolaire.

I.1.1.b. Caractéristiques :

- Nombre de pas par tour plus faible, dû à la difficulté de loger les


aimants du rotor.

- Construction plus élaborée.

- Couple moteur élevé, dû à la puissance des pôles aimantés (Couple


proportionnel au courant).

- Sens de rotation liée à l'ordre d'alimentation des bobines et au sens


du courant dans les bobines.

I.1.1.2. Moteur pas à pas à réluctance variable :

Ce moteur comporte une denture dont le pas n’est pas le même au


stator et au rotor ; le rotor n’est pas aimanté.

Figure 47 : Moteur a reluctance variable.

I.1.1.2.a. Fonctionnement :

57
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

Quand on alimente les bobines AA', puis BB' et enfin CC', le rotor se
place de telle façon que le flux qui le traverse soit maximal ; la réluctance est
donc minimale.

Figure 48 : Fonctionnement de moteur a reluctance variable.

Pour rendre la réluctance variable, le rotor et le stator auront des


encoches disposées de telle façon qu'il n'existe qu'une seule possibilité pour
diminuer la réluctance compte-tenu de la bobine alimentée.

I.1.1.2.b. Caractéristiques :

- Nombre de pas par tour important (bonne résolution) ;

- Construction assez facile ;

- Couple moteur (proportionnel au carré du courant dans les bobines)


assez faible

- Sens de rotation liée à l’ordre d’alimentation des bobines

Ce moteur présente une simplicité de construction mais du fait de son


faible couple moteur, il est le plus souvent remplacé par des moteurs pas à
pas à aimant permanent ou hybrides.

I.1.1.3. Moteur hybride :

Il existe des dispositions très variables selon les constructeurs et le


nombre de pas par tour (résolution)

58
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

Figure 49 : Moteur hybride.

I.1.1.3.a. Fonctionnement

Son fonctionnement est sensiblement identique à celui du moteur à


aimant permanent. Les figures suivantes montrent les positions successives
du rotor après l'alimentation des bobines du stator.

Figure 50 : Fonctionnement d’un moteur hybride.

I.1.1.3.b. Caractéristiques

- Très bonne résolution.

- Couple moteur élevé dû à l'aimantation du rotor (proportionnel au


courant).

- Sens de rotation liée à l'ordre d'alimentation des bobines et au sens


du courant.

I.2. Servomoteur :

Un servomoteur (vient du latin servis qui signifie « esclave ») est un


moteur capable de maintenir une opposition à un effort statique et dont la
position est vérifiée en continu et corrigée en fonction de la mesure. C'est
donc un système asservi.

C’est un ensemble mécanique et électronique comprenant :

59
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

- un moteur à courant continu

- un réducteur en sortie de ce moteur diminuant la vitesse mais


augmentant le couple ;

- un potentiomètre (faisant fonction de diviseur résistif) qui génère


une tension variable, proportionnelle à l'angle de l'axe de sortie ;

- un dispositif électronique d'asservissement ;

- un axe dépassant hors du boîtier avec différents bras ou roues de


fixation.

Le servomoteur a besoin de trois fils de connexion pour fonctionner.


Deux fils servent à son alimentation, le dernier étant celui qui reçoit le signal
de commande :

- rouge : pour l’alimentation positive (4.5V à 6V en général)

- noir ou marron : pour la masse (0V)

- orange, jaune, blanc, … : entrée du signal de commande

Figure 51 : Servomoteur.

I.3. Microcontrôleur

Un microcontrôleur est un circuit intégré qui rassemble les éléments


essentiels d’un ordinateur. Il s’agit d’un composant électronique, qui
s’intègre dans un circuit électronique.

- La mémoire morte :(ROM = Read Only Memory) qui contient les


instructions. Son contenu est permanent, et reste intact lorsque le système
n'est plus alimenté, contient généralement d’un à quelques centaines de
kilooctets.

60
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

- Le processeur : il interprète les instructions et traite les données


d'un programme est cadencé à des fréquences de quelques mégahertz ou
dizaines de mégahertz. Il ne consomme généralement qu’une fraction de
watt. Son jeu d’instructions est plus simple

- La mémoire vive : (mémoire vive RAM) de la mémoire pour stocker


les variables durant l'exécution du programme est généralement très limitée :
de quelques centaines d’octets (ou en anglais byte, abrégé “B”) à quelques
dizaines de kilooctets selon les modèles.

- Les circuits d’entrée-sortie sont simplement des entrées logiques,


pour lire une valeur binaire, comme par exemple un interrupteur, ainsi que
des sorties logiques, capables de fournir quelques milliampères, par exemple
pour commander une LED.

L’intérêt des microcontrôleurs réside dans leur :

- plus haut degré d'intégration,

- Plus faible consommation électrique.

Figure 52 : Architecture simplifiée d’un microcontrôleur.

Bien que les microcontrôleurs existent depuis les années 1970, ils se
sont rapidement développés ces dernières années. Les microcontrôleurs
actuels comprennent La mémoire flash facilite l'écriture des programmes à
exécuter.

Au niveau du marché, les fabricants (Microchip-Atmel, Texas


Instrument, NXP) fournissent de nombreux microcontrôleurs. Chaque
fabricant fournit généralement plusieurs séries de microcontrôleurs, et
chaque série comprend généralement des dizaines.

61
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

Figure 53 : MicrocontroleurATMEGA328.

I.4 régulateur de panneaux solaire.

Le régulateur solaire permet de charger un parc batterie avec un ou


plusieurs panneaux solaires. Il assure la protection de votre parc batterie en
évitant toute surcharge ou décharge trop importante, cela permet d'optimiser
sa durée de vie.

Le régulateur de charge/décharge est associé à un générateur


photovoltaïque, il a pour rôle, entre autres, de contrôler la charge de la
batterie et de limiter sa décharge. Sa fonction est primordiale car elle a un
impact direct sur la durée de vie de la batterie.

On trouve sur les installations plusieurs technologies de contrôleur de


charge :

 Régulation tout ou rien (TOR) par coupure électromécanique.


Ce type de régulateur n'est plus commercialisé et est amené à
disparaitre.

 Régulation MLI (Modulation de Largeur d'Impulsion) avec deux


types de couplage sur la batterie.

 Couplage direct appelé PWM (Pulse with Modulation).

 Couplage par adaptateur d'impédance appelé MPPT (Maximum


Power Point Tracking).

Fonctionnement
Les régulateurs de charge PWM (Pulse with Modulation) désignent les
régulateurs de base, qui ont uniquement pour rôle d'adapter la tension des
panneaux. Ils sont donc idéals pour les petites installations (inférieures à

62
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

150W) du fait de leur faible coût. Ils ne permettent pas de charger un parc
batterie 12V avec un panneau dont la tension est supérieure à 23V.

Les régulateurs de charge MPPT grâce à leur micro-processeur et


algorithmes de charges plus perfectionnés sont les régulateurs les plus
performants à l'heure actuelle. Victron Energy est l'un des pionniers de cette
technologie qui permet d'obtenir jusqu'à 30% de rendement
supplémentaire par rapport à un PWM (notamment lors des périodes
nuageuses). Ils sont dotés des algorithmes de charge les plus perfectionnés
et permettent ainsi d'atteindre les meilleures productions. Dotés d'un port
VE.Direct ou VE.Bus, ils sont compatibles avec les différents outils de
contrôle tels que le Dongle Bluetooth, le câble VE.Direct, le MPPT Control ou
le Color Control GX...etc.

Enfin, les régulateurs MPPT acceptent une tension d'entrée plus


élevée (75V, 100V, 150V et jusqu'à 250V) par rapport aux PWM (23V ou 55V
max) et permettent ainsi de limiter la perte par effet joule. Ils permettent
également de charger un parc batterie 12V avec des panneaux de 24V ou
plus.

Remarque : Pour notre suiveur des panneaux solaires sont d’une


puissance de 300 W, donc on va utiliser un régulateur de type MPPT.

Figure 54. REGULATEUR POUR LES PANNEAUX SOLAIRES 24V / 300W.

63
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

I.5 Carte La carte Arduino Méga 2560.

Arduino est un circuit imprimé en matériel libre, sur lequel se trouve


un microcontrôleur qui peut être programmé pour analyser et produire des
signaux électriques, de manière à effectuer des tâches très diverses comme
la domotique (le contrôle des appareils domestiques – éclairage, chauffage…),
le pilotage d’un robot, de gérer des caméras et de commander des moteurs …

Il existe plusieurs modèles d’Arduino, et voici une sélection des


principaux :

✓ Arduino UNO
✓ Arduino Méga
✓ Arduino NANO

Nous avons choisi la carte Arduino Méga 2560 dont le


microcontrôleur est ATmega 2560, qui se caractérise par sa puissance par
rapport aux autres types d’Arduino.

Arduino Méga 2560 L’Arduino Méga 2560 est une carte électronique
basée sur le microcontrôleur ATmega2560. Elle dispose de 54 broches
numériques d'entrée / sortie (dont 15 disposent d'une sortie PWM), 16
entrées analogiques, un résonateur céramique (Quartz) à 16 MHz, une
connexion USB, une prise d’alimentation, un connecteur ICSP, et un bouton
de réinitialisation. Il contient tout le nécessaire pour soutenir le
microcontrôleur, tout simplement le connecter à un ordinateur avec un câble
USB ou allumez- le avec un adaptateur ou batterie pour commencer.

64
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

Figure 55. ARDUINO MEGA 2560 ET MICROCONTROLEUR ATMEGA 2560.

I.6 Fin de course.

Interrupteur de fin de course peuvent aussi être appelés


« Détecteur de position » et «Les interrupteurs de positions mécaniques ». Ils
coupent ou établissent un circuit lorsqu'ils sont actionnés par un mobile.
La détection s’effectue par contact d’un objet extérieur sur le levier ou
un galet. Ce capteur peut prendre alors deux états :

 Enfoncé (en logique positive l'interrupteur est fermé).


 Relâché pour la logique de tous.

Constitution :
Les interrupteurs de position sont constitués de trois éléments de base :
 Une tête de commande avec son dispositif d'attaque (1) ;
 Un corps (2) ;
 Un contact électrique (3).

65
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

Figure 56. COMPOSITION DE FIN DE COURSE.

Principe de fonctionnement :
C'est un commutateur, commandé par le déplacement d'un organe de
commande (corps d'épreuve).

Lorsque le corps d'épreuve est actionné, il ouvre ou ferme un contact


électrique.

De nombreux modèles peuvent être associés au corps : tête à


mouvement rectiligne, angulaire ou multi direction associée à différents
dispositifs d'attaque (à poussoir, à levier, à tige).

La plateforme va utiliser un capteur de Fin de course mécanique série


MKV, ce type de fin de course coupe ou établisse un circuit lorsqu'il est
actionné par un mobile. Lorsqu'un objet entre en contact avec l'actionneur,
le dispositif active les contacts pour ouvrir ou fermer une connexion
électrique.

66
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

Figure 57. FIN DE COURSE DE TYPE MKV.

Caractéristiques :

 Large éventail d'actionneurs


 Contact : 1NO + 1NC action directe
 16 A - 250VAC
 10 millions de cycles
 Protection IP40

II. Système de commande


Cette partie est dédiée à la représentation des plateformes
informatiques utilisées dans le développement du système domotique.

II.1Programmation et système de commande.

II.1.1 Plateforme de programmation Arduino :

L’interface de l’IDE Arduino est plutôt simple, il offre une interface


minimale et épurée pour développer un programme sur les cartes Arduino. Il
est doté d’un éditeur de code avec coloration syntaxique et d’une barre
d’outils rapide. Ce sont les deux éléments les plus importants de l’interface,
et les plus utilisés. On retrouve aussi une barre de menus, plus classique
qui est utilisée pour accéder aux fonctions avancées de l’IDE. Enfin, une
console affichant les résultats de la compilation du code source, des
opérations sur la carte, etc.

67
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

Le langage Arduino est inspiré de plusieurs langages. On retrouve


notamment des similarités avec le C, le C++, le Java et le Processing. Le
langage impose une structure particulière typique de l’informatique
embarquée.

La fonction « setup » contient toutes les opérations nécessaires à la


configuration de la carte (directions des entrées sorties, débits de
communications série, etc.).

La fonction « loop » est exécutée en boucle après l’exécution de la


fonction setup. Elle continue de boucler tant que la carte n’est pas mise hors
tension, redémarrée (par le bouton reset). Cette boucle est absolument
nécessaire sur les microcontrôleurs étant donné qu’ils n’ont pas de système
d’exploitation.

Figure 58. INTERFACE DE LA PLATEFORME ARDUINO.

68
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

Figure 59- BARRE DE BOUTONS ARDUINO.

Le logiciel comprend aussi un moniteur série (équivalent à


HyperTerminal) qui permet d'afficher des messages textes émis par la carte
Arduino et d'envoyer des caractères vers la carte Arduino :

Figure 60- HYPERTERMINAL DE L’ARDUINO (MONITEUR SERIE)

Un programme utilisateur Arduino est une suite d’instructions


élémentaires sous forme textuelle, ligne par ligne. La carte lit puis effectue
les instructions les unes après les autres, dans l’ordre défini par les lignes de
code. La structure d’écriture d’un programme sous Arduino est de la forme
suivante :

69
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

Figure 61-STRUCTURE D’UN PROGRAMME EN ARDUINO.

II.1.2 Piloter et programmer une carte Arduino.

Le langage de programmation Arduino est basé sur les langages C et


C++. Si vous connaissez déjà ceux-ci, vous n'aurez aucun mal à vous
familiariser avec l'environnement Arduino.

Pour notre cas, il est préférable d’utiliser le logiciel officiel Arduino. Il


est téléchargeable gratuitement sur internet (à cette adresse :
https://www.arduino.cc/en/Main/Software). Sachez néanmoins qu’il existe
de nombreuses alternatives viables pour programmer votre Arduino depuis
un autre logiciel.

Création du projet

Une fois le logiciel téléchargé et installé, vous pouvez créer votre


premier projet. Il suffit simplement de cliquer sur Fichier, puis sur Nouveau,
ou utiliser le raccourci clavier ctrl+N. A la création d'un projet, voici ce qu'on
obtient :

70
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

Figure 62. INTERFACE DE LA PLATEFORME ARDUINO.

On peut remarquer que deux fonctions se génèrent automatiquement.


Voici leurs utilités :
- Setup () : la fonction setup est une fonction qui s’exécute une seule
fois à chaque démarrage du programme. C’est dans cette fonction qu’on
initialise les variables, qu’on définit la fonction de chaque broche (entrée ou
sortie), l’initialisation de l’état des sorties, des fonctions d’initialisation
personnalisées ou tout autre partie de code que l'on souhaite exécuter
qu’une seule fois.
- Loop () : la fonction Loop est la fonction principale de l’Arduino : une
fois la fonction setup exécutée, la fonction Loop s’exécutera et se répètera à
l’infini.

Le logiciel est très simple d’utilisation. Dans la barre d’icônes (visible


en haut sur l’image précédente), on peut voir cinq boutons en haut à gauche.
Le premier (vérifier) sert à compiler le code et vérifier qu’il n’y a pas d’erreurs
dans celui-ci. Le deuxième (télé verser) sert à envoyer le programme sur
l’Arduino pour que celui-ci l’exécute. Les trois icônes restantes servent à
créer (nouveau), ouvrir ou enregistrer un projet.

L’icône en haut à droite sert à ouvrir le moniteur série. L’utilisation de


celui-ci sera détaillée plus loin.

71
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

Une autre chose très importante à savoir, c’est que lorsque l’on
connecte une carte en USB, il faut aller dans le menu « outils » et
sélectionner le type de carte sur laquelle on veut transférer notre projet ainsi
que le port COM sur lequel l’Arduino est branché. Il est nécessaire de faire
cette manipulation à chaque fois pour que la carte soit reconnue par le
logiciel Arduino et que le télé versement se fasse correctement. Si le type de
notre carte n’existe pas dans le logiciel, il faut simplement le rajouter à l’aide
du gestionnaire de carte (Outils > Type de carte > Gestionnaire de carte).

Fonctions

Comme dans tous langages, le système de fonction est présent dans le


langage Arduino. Toutes les fonctions de bases et les opérateurs tels que "if",
"else", "switch case", "==", "!=", etc. sont communs à beaucoup de langages,
et ne seront donc pas présentés dans cet article. Si ces fonctions ne vous
sont pas familières, on va commencer par notre apprentissage par un
tutoriel du langage C.

Fonction de gestion d'I/O numériques

pinMode(broche, mode) : cette fonction sert à définir une broche


spécifique de l’Arduino (par le biais de son numéro) comme étant une entrée
ou une sortie.

digitalWrite(broche, valeur) : sert à définir l’état d’une sortie à un


temps donné. Par exemple, si on a défini qu’une LED est branchées sur le
pin 4 ( pinMode(4, OUTPUT); ), on peut par la suite envoyer ou non du
courant dans cette broche, pour que la LED s’allume ou s’éteigne :

digitalWrite(4, HIGH) ;  sert à envoyer un signal électrique, et donc à


allumer la LED.

digitalWrite(4, LOW) ;  sert à mettre la broche 4 au potentiel de


masse, et donc à éteindre la LED.

72
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

int digitalRead(broche) : sert à lire l’état d’une broche. Si celle-ci est


reliée à un potentiel 5V, le résultat de la lecture sera 1, et si elle est reliée à
un potentiel nul, le résultat sera 0.

Grâce à ces fonctions et à quelques composant électronique, on peut


par exemple allumer les Afficheurs LCD, faire fonctionner des moteurs ou
encore vérifier l’état d’un élément relié à un capteur en lisant son état.

Fonction de gestion d'I/O analogiques

Beaucoup d'Arduino possèdent des entrées analogiques, mais très


peu (comme le Due) possèdent des sorties analogiques.

int anlogRead(broche) : la fonction analogRead permet de lire l’état


d’une broche analogique. La différence entre une broche analogique et une
broche numérique, c’est que contrairement à une broche numérique qui ne
renvoi qu’un 1 ou un 0, la broche analogique envoie un nombre compris
entre 1 et 256 le 1 étant 0V et 256 étant 5V. On peut donc avoir un chiffre
qui correspond à un voltage, et donc savoir le potentiel d’une broche à un
instant ‘T’. On peut également augmenter la précision de l'Arduino pour
avoir plus de précision. Les entrées analogiques sont très utilisées pour les
capteurs qui renvoient une multitude de valeurs différentes, comme les
capteurs de température, par exemple.

analogWrite(broche, valeur) : peu de cartes ont cette fonction. Celle-ci


sert à envoyer comme précédemment une tension proportionnelle à un delta,
qu'on peut modifier si besoin pour accroitre la précision.

Fonctions de temporisation

Etant donné que les Arduino possèdent une horloge, on peut effectuer
des temporisations entre différents bloc de code. Voici les fonctions qui
permettent de manier le temps :

Delay () : La fonction Delay (ms) sert à effectuer une pause d’une


certaine durée fixée par un entier passé dans la fonction à son appel. Cet
entier correspond au nombre de millisecondes pendant lesquelles on veut

73
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

stopper le programme. Cette fonction est une fonction bloquante, et donc


pendant qu’elle se déroule, toutes les autres actions sont ignorées.

DelayMicroseconds() : Identique à la fonction delay(), sauf que l’entier


passé en paramètre est pris en compte comme des microsecondes et non
plus comme des millisecondes.

Unsigned long millis() : permet de retourner un nombre de


millisecondes qui correspond au temps depuis lequel le programme a été
démarré. Cette fonction se remet à zéro après environ 50 jours, à la suite
d’un dépassement mémoire (overflow).

Unsigned long micro () : exactement la même fonctino que millis(),


sauf que micro() renvoi un entier qui correspond à des microsecondes et non
plus à des millisecondes.

Long random(max) : retourne un entier aléatoire compris entre 0 et le


nombre passé en paramètre.

Long random(min, max) : retourne un entier aléatoire compris entre


les deux nombres passés en paramètres.

Fonction Scheduler

La fonction scheduler est l’une des plus importantes fonctions de


l’Arduino, car celle-ci nous permet d’effectuer des tâches asynchrones. En
effet, de base, un Arduino ne peut pas gérer plusieurs tâches en même
temps. Par exemple, si vous utiliser la fonction delay() pour faire clignoter
une LED, et que vous souhaitez lire l’état d’une entrée de l’Arduino en même
temps, cela vous sera impossible, car pendant que le délai s’écoule, le
programme est bloqué, et attend la fin de celui-ci. Comme on a pu le voir au
début, le programme est composé de seulement deux fonctions : « setup () »
et « loop () ». On a évidemment la possibilité de créer d’autres fonctions, mais
celle-ci s’exécuterons de manière synchrone après leur appel. La fonction
Scheduler nous permet de créer plusieurs boucle infinie (identiques à la
fonction loop () déjà existante) et de les lancer en même temps. Voici un
exemple :

74
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

Figure 63. EXEMPLE DE FONCTION SCHEDULER.

Etant donné que le microprocesseur de l'Arduino n'est pas conçu


pour faire de l'asynchrone, la fonction Scheduler lui permet d'en faire comme
on l’a vu précédemment, mais de façon un peu détournée. En effet, lorsque
que la fonction Scheduler est utilisée, l’Arduino n’exécute pas vraiment les
deux boucles en mêmes temps ; la première boucle va exécuter une toute
petite partie de son code, passer le relai à la deuxième boucle qui va elle
aussi exécuter une partie de code, puis repasser la main à la première
boucle, et ainsi de suite. En général, pour les petits projets, cela n’est pas du
tout dérangeant. Néanmoins, pour ceux qui souhaitent exécuter du code
dans un temps précis, cette fonction est à proscrire, car le passage d’une
boucle à l’autre augmente le temps de calcul de l’Arduino.
De plus, il est impératif d'utiliser la fonction "yield()" à la fin de
chaque boucle, car c'est elle qui permet la gestion du passage de l'une à
l'autre.

Fonctions personnalisées

75
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

On peut bien évidemment créer des fonctions personnalisées qui


correspondent à nos besoins. Plutôt que de longs discours, voici un exemple
de code qui permet de faire clignoter une LED un nombre de fois précis
lorsqu’on appuie sur un bouton, le nombre de répétitions étant spécifié lors
de l’appel :

Figure 64. EXEMPLE DE CLIGNOTER UNE LED.

II.1.3 Programmation de bras robotique.

Le principe de bras robotique consiste à déterminer le nombre des tours


effectuées par le moteur pas à pas, pour ça notre moteur a 2 fils donc 2
signaux. Le premier sert à déterminer la direction de rotation à l’aide d’un
système numérique (0: la rotation à gauche, 1 : la rotation à droite). Le
deuxième signal sert à déterminer le nombre des impulsions en fonction de
nombre de tours (par exemple chaque 200 impulsion faire tourner le moteur
d’une seule tour). Et bien sûr on peut adapter la vitesse de rotation par la
fréquence des impulsions.
Voilà la programmation de bras robot

76
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

77
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

78
CHAPITRE : IV PARTIE ÉLECTRIQUE ET SYSTÈME DE COMMANDE.

Figure 65.PROGRAMMATION DE BRAT ROBOT.

79
CHAPITRE : V FABRICATION ET MONTAGE.

CHAPITRE 5
Fabrication et montage.

Concernant le chapitre fabrication et montage on va essayer de faire


une réalisation de la partie essais expérimentaux ont été également effectues
pour vérifier les différentes fonctions et valider la conception. Pour ce faire il
est obligatoirement d’utiliser certains nombres d’Operations : (chariotage,
tournage, fraisage, moulage, soudage…) a l’aide des machines (le tour
parallèle, la fraiseuse…).

I. Choix des Brutes des éléments de support et usinage du


suiveur.
I.1 choix des brutes.

Notre suiveur est réalisé par des matières simples comme le fer,
aluminium, et le zinc. Pour éviter le problème de la corrosion on a remplacé
le fer par un de ses alliages.

I.2 Usinage du suiveur.

80
CHAPITRE : V FABRICATION ET MONTAGE.

Figure 66. USINAGE DU SUIVEUR.

Le suiveur est réalisé par usinage (tournage, fraisage, et le soudage).


La précision dans notre cas est essentielle car tout défaut de forme
peut entraîner un déséquilibre au moment de mouvement du suivre de soleil.
La rugosité de la surface externe est également un paramètre à respecter
pour réduire les frottements avec l’air.
Pour cela, le respect des cotes de fabrication et des contraintes
géométrique constitue la difficulté majeure pendant l’usinage.
La fabrication a été suivie par un contrôle dimensionnel. Les
dimensions obtenues sont dans leurs intervalles de tolérance.
I.3 Montage du suiveur.

Après avoir étudié les la conversion photovoltaïque et les différentes


structures mécaniques possibles nous avons opté pour la structure
altazimutale que nous allons réaliser et programmer sa commande en
utilisant le microcontrôleur programmé avec le langage microC

81
CHAPITRE : V FABRICATION ET MONTAGE.

Figure 66. Schéma synoptique du suiveur.

Notre réalisation peut être décomposée en deux parties :

Partie mécanique

Partie électronique

1.3.1-Partie mécanique :

Pour que la production photovoltaïque soit maximale, les rayons


provenant directement du soleil doivent avoir un angle d’incidence égal à
90°. Le pointage du panneau est donc optimal lorsque la normale au plan du
panneau, en son centre, est dirigée vers le soleil

82
CHAPITRE : V FABRICATION ET MONTAGE.

1.3.1.1-Description de la structure

Notre structure mécanique est constituée de deux parties mobiles.


Une partie sur l’a d’horizon pour la variation d’élévation du panneau par
rapport au soleil et l’axe verticale pour la variation d’azimut de panneau

83
CHAPITRE : V FABRICATION ET MONTAGE.

1.3.1.2-Orientation à l’axe horizon (élévation) :

La variation d’élévation est basée sur un vérin électrique.

L’élévation minimale du soleil est obtenue à son lever et à son coucher


et égale à 0° (Horizon). L’élévation maximale du soleil est fonction de la
latitude du lieu d’installation. En fait, dans la configuration d’origine, les fins
de course du vérin d’élévation sont réglées par rapport à l’élévation max et
min du soleil.

élévation min du panneau = latitude du lieu (CHLEF=36.10°)»


lorsque la tige du vérin est complètement rentrée.

élévation max du panneau = 90°)» lorsque la tige du vérin est


complètement sortie.

84
CHAPITRE : V FABRICATION ET MONTAGE.

1.3.1.3-Orientation à l’axe vertical (l’azimute) :

Le mouvement en axe d’azimut est en un angle de 180°. Au matin de -


90° à 0° et après-midi de 0° à 90°.Il faut orienter le milieu de l’angle de
mouvement sur l’axe vertical vert le sud où l’azimut=0°. L’emplacement de la
fin de course est au -90° et +90° du point milieu.

1.4.2-Partie électronique :

Après que nous avons décri le principe et la construction de système


mécanique, nous allons maintenant entamer la partie électronique qui va
traiter tout le système. Commençons tout d’abord par une description
théorique des différents composants qu’on a utilisés pour pouvoir réaliser
notre carte de traitement.

1.4.2.1-Le bloc d’alimentation :

Des transformateurs nous fournit des tensions de 6v et de 12v qui est


redressée par le pont de diodes et filtrée par les condensateurs. Cette tension
est ensuite régulée à 5v par régulateur 78L05 et 12v par régulateur 78L12,

On obtient :

la sortie du régulateur une tension de 5 v assez stable pour ne pas


perturber le circuit de commande.

85
CHAPITRE : V FABRICATION ET MONTAGE.

La sortie du régulateur une tension de 12 v assez stable pour le


relais.

II. Réalisation de montage.

II.1. Câblage de moteur pas à pas.

Le Shield réalisé est le circuit qui nous permet de relier tous les
composants utilisés pour la réalisation de notre tracker.

Pour sa réalisation, on a utilisé une plaque perforée, des fils


scoubidou pour la circuiterie, et les composants tels que le relais et les
résistances (10kΩ), les LEDs (rouge,vert), et les pins.

Notre Shield se compose de 27pins :8 pins pour les servomoteurs et


5pins pour la nappe des capteurs LDR et le reste pour la liaison Arduino ;
comme le montre la figure ci-dessous :

Sur le moteur pas à pas unipolaire, chaque bobine est reliée au point
commun qui doit être lui-même connecté à la masse de l'alimentation (GND).

II.2 Les capteurs de positionnement

Pour le fonctionnement de notre model, on a placé les capteurs dans


chaque position, pour cela, on a utilisé une buche de forme x précalculée,

86
CHAPITRE : V FABRICATION ET MONTAGE.

afin d’isoler les capteurs et pour couvrir toutes les directions et avoir une
meilleure précision.

II.3. Capteur de rappel

Pour une autonomie de notre système, on a placé un capteur de


rappel, qui a le rôle de déclenchement du système en présence de la lumière
(jour) et de retour à l’état initial (nuit) en désactivant les servomoteurs pour
réduire la consommation du suiveur.

Le schéma du circuit électrique réalisé est donné dans la figure


suivante :

87
CHAPITRE : V FABRICATION ET MONTAGE.

III. Essais expérimentaux.


III.1. Essai de production d’énergie et le stockage.

Grace aux différents systèmes renouvelable de production d’énergie,


les panneaux et à l’aide de solaire et le suiveur, sont généré une énergie
stockée par la suite dans une batterie.

III.3. Essai de suivre de rayon solaire.

88
CHAPITRE : V FABRICATION ET MONTAGE.

Grace au suiveur notre panneau est maintenant capable de suivre les


rayons solaires donc de produire le maximum d’énergie et d’augmenter le
taux de concentration et de production.

Figure 65. ESSAI DE suivre de soleil.

89
CHAPITRE : V FABRICATION ET MONTAGE.

CONCLUSION GENERALE.

Le but de ce projet réside au niveau de la mise en œuvre d’une


solution technique permettant de transformer un panneau photovoltaïque
fixe en un suiveur de soleil afin d’améliorer son rendement.

La réalisation du suiveur de soleil nécessite un bon choix du


composant électronique utilise pour ne pas compliquer le principe de
commande et pour réduire la consommation de l’énergie consommé par le
suiveur.

Pour conclure, je peux dire que j’ai réussi à réaliser le principal


objectif de ce projet, soit monté et faire fonctionner un suiveur solaire,
s’adaptant aux trajectoires de lumière afin d’en récupérer le maximum
possible.

90
ARM MEKNES PROJET FIN D’ETUDE.

91
ARM MEKNES PROJET FIN D’ETUDE.

Annexe 1

Figure : Brochage du Un pont en H SN754410NE

Figure : schéma du microcontrôleur.

92
ARM MEKNES PROJET FIN D’ETUDE.

93
ARM MEKNES PROJET FIN D’ETUDE.

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ARM MEKNES PROJET FIN D’ETUDE.

95
ARM MEKNES PROJET FIN D’ETUDE.

96
ARM MEKNES PROJET FIN D’ETUDE.

Annexe 2

97
ARM MEKNES PROJET FIN D’ETUDE.

LISTE DES FIGURES

FIGURE1 : PRINCIPE DE LA CONVERSION PHOTOVOLTAÏQUE DE L’ÉNERGIE


SOLAIRE.
FIGURE2 : TYPE D’ÉNERGIE SOLAIRE.
FIGURE 3 : COMPOSANTES DU RAYONNEMENT SOLAIRE.
FIGURE 4: CARACTÉRISTIQUE RÉSULTAT D’UN REGROUPEMENT DE NS
CELLULES EN SÉRIES.
FIGURE 5: CARACTÉRISTIQUE RÉSULTAT D’UN REGROUPEMENT DE NP
CELLULES EN PARALLÈLE.
FIGURE 6: CARACTÉRISTIQUE REGROUPEMENT (SÉRIE ET PARALLÈLE).
FIGURE 7 : CARACTÉRISTIQUES I(V) ET P(V) D’UN MODULE SOLAIRE.
FIGURE 8: LA TEMPÉRATURE SUR LES CARACTÉRISTIQUES.
FIGURE9 : SCHÉMA D’UN SYSTÈME PHOTOVOLTAÏQUE EN MODE AUTONOME.
FIGURE 10 : MODE D’EXPLOITATION D’UN SYSTÈME PHOTOVOLTAÏQUE
(CONNECTÉ AU RÉSEAU).
FIGURE 11 : LE MOUVEMENT DE LA TERRE AUTOUR DU SOLEIL
FIGURE 12 : TRAJECTOIRE DU SOLEIL
FIGURE 15 : COORDONNÉE TERRESTRE.
FIGURE 16 : ANALYSE SPECTRALE DU RAYONNEMENT SOLAIRE.
FIGURE 18 : TYPES DE RAYONNEMENT SOLAIRE REÇUS AU SOL.
FIGURE 20 : DIAGRAMME BÊTE À CORNES.
FIGURE21 : MÉTHODE SADT DU SUIVEUR DE SOLEIL.
FIGURE 22 : ANALYSE DESCENDENT DU SUIVEUR.
FIGURE 23 : DIGRAMME DES INTERACTIONS.
FIGURE 24 : LES ANGLES DE L’INCLINAISON, DE PROJECTION ET DE
L’INCIDENCE.
FIGURE 25 : EXEMPLE ET FONCTIONNEMENT DES SUIVEURS PASSIFS.
FIGURE 27 : COMMANDE EN BOUCLE FERMÉE D’UN TRACKER.
FIGURE 28 : GÉNÉRATION DE TRAJECTOIRE DISCONTINU.
FIGURE 29 : TRACKER A UN SEUL AXE AVEC ANGLE D’INCLINAISON DE
LATITUDE.
FIGURE 30 : TRACKER A 2 AXES AVEC ANGLE D’INCLINAISON DE LATITUDE.

98
ARM MEKNES PROJET FIN D’ETUDE.

FIGURE 31 : TRACKER A 2 AXES AZIMUT /ELÉVATION.


FIGURE 32 : POSITION DU SOLEIL PAR RAPPORT À UNE SURFACE INCLINÉE.
FIGURE 33 : ORIENTATION D’UNE SURFACE (AXE VERTICAL).
FIGURE 34 : ORIENTATION D’UNE SURFACE (AXE HORIZONTAL).
FIGURE 35 : MONTURE ALTAZIMUTALE.
FIGURE 36 : MONTURE ÉQUATORIALE.
FIGURE 37 : DIAGRAMME DE COMPARAISON ENTRE LA PRODUCTION AVEC
SUIVEUR ET LA PRODUCTION AVEC SYSTÈME FIXE.
FIGURE 38 : FENÊTRE PRINCIPALE DE SOLIDWORKS.
FIGURE40 : ASSEMBLAGES DES PICES
FIGURE 41 : SCHÉMA DES PARAMÈTRES DE CALCUL.
FIGURE 42 : PRINCIPE DE COMMANDE D’UN MOTEUR PAS À PAS
FIGURE 43 : MOTEUR A AIMENT PERMANENT.
FIGURE 44: REPRÉSENTATION SCHÉMATIQUE D’UN MOTEUR BIPOLAIRE.
FIGURE 45 : REPRÉSENTATION SCHÉMATIQUE D’U MOTEUR UNIPOLAIRE.
FIGURE 46: REPRÉSENTATION SCHÉMATIQUE D’U MOTEUR PAS À PAS
UNIPOLAIRE.
FIGURE 47 : MOTEUR A RELUCTANCE VARIABLE.
FIGURE 48 : FONCTIONNEMENT DE MOTEUR A RELUCTANCE VARIABLE.
FIGURE 49 : MOTEUR HYBRIDE.
FIGURE 50 : FONCTIONNEMENT D’UN MOTEUR HYBRIDE.
FIGURE 51 : SERVOMOTEUR.
FIGURE 52 : ARCHITECTURE SIMPLIFIÉE D’UN MICROCONTRÔLEUR.
FIGURE 53 : MICROCONTROLEURATMEGA328.
FIGURE 54. REGULATEUR POUR LES PANNEAUX SOLAIRES 24V / 300W.
FIGURE 55.ARDUINO MEGA 2560 ET MICROCONTROLEUR ATMEGA 2560.
FIGURE 56.COMPOSITION DE FIN DE COURSE.
FIGURE 57. FIN DE COURSE DE TYPE MKV.
FIGURE 58. INTERFACE DE LA PLATEFORME ARDUINO.
FIGURE 59- BARRE DE BOUTONS ARDUINO.
FIGURE 60- HYPERTERMINAL DE L’ARDUINO (MONITEUR SERIE)
FIGURE 61-STRUCTURE D’UN PROGRAMME EN ARDUINO.
FIGURE 62. INTERFACE DE LA PLATEFORME ARDUINO.

99
ARM MEKNES PROJET FIN D’ETUDE.

FIGURE 63. EXEMPLE DE FONCTION SCHEDULER.


FIGURE 64.EXEMPLE DE CLIGNOTER UNE LED.
FIGURE 66.USINAGE DU SUIVEUR.
FIGURE 66.SCHEMA SYNOPTIQUE DU SUIVEUR.
FIGURE 67. ESSAI DE SUIVRE DE SOLEIL.

LISTE DES TABLEAUX


Tableau .1 : Récapitulative de type des modules solaire.

Tableau .2 : Expression de besoin.

Tableau 3. Description des fonctions.

Tableau 4. Les critères de fonction

100
ARM MEKNES PROJET FIN D’ETUDE.

‘’Le but de la vie, c'est n'est pas l'espoir


de devenir parfait, c'est la volonté
d'être toujours meilleur.’’

Ralph Waldo Emerson

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