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MTH 231

TRANSFORMEE DE LAPLACE
TRANSFORMEE DE FOURIER
FONCTIONS SPECIALS, EDO

DJIBIBE Moussa Zakari


Faculté Des Sciences
Université de Lomé
zakari.djibibe@gmail.com
ri
ka
Za
sa
Table des matières

s
ou
M
1 Intégrales généralisées 3
1.1 Intégrales généralisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
BE
1.1.1 Intégrales généralisées présentant un seul problème . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.2 Intégrales généralisées présentant deux problèmes . . . . . . . . . . . . . . 4
BI

1.1.3 Opérations sur les intégrales généralisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5


1.2 Etude pratique d’une intégrale généralisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

ri
I

1.2.1 Utilisation d’une primitive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5


DJ

1.2.2 Intégrations par parties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

ka
1.2.3 Changement de variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

Za
1.2.4 Cas particulier où la convergence est triviale . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2.5 Convergence des intégrales généralisées des fonctions positives . . . . . . 7
1.2.6 Convergence absolue d’une intégrale généralisée . . . . . . . . . . . . . . . 8
sa
1.3 TD, Intégrales généralisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
s
2 Transformation de Laplace 14
ou

2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.2 Généralités et définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
M

2.2.1 Echelon unité, échelon unité retardé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14


2.2.2 Transformée de Laplace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
BE

2.2.3 Transformée de quelques fontions élémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . 15


2.2.4 Impulsion unité (distribution de Dirac) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
BI

2.3 Proprietés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.3.1 Linéarité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

ri
I

2.3.2 Transformée d’une dilatée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16


DJ

ka
2.3.3 Transformée d’une dérivée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.3.4 Transformée d’une intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Za

2.3.5 Multiplication par la variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17


2.3.6 Multiplication par e−at . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.3.7 Théorème de la valeur initiale et de la valeur finale . . . . . . . . . . . . . . 18
sa

2.3.8 Produit de convolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18


2.3.9 Utilisation pratique du produitt de convolution . . . . . . . . . . . . . . . . 19
s
ou

2.4 Laplace Inverse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19


2.5 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
M

2.5.1 Application à la solution d’équations différentielles ordinaires . . . . . . . 22


2.5.2 Application à la solution de système différentiels ordinaires . . . . . . . . . 23
BE

2.6 TD-Laplace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

3 Séries numériques 30
BI

3.1 Exemples de séries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31


3.1.1 Séries géométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
I

3.1.2 Séries exponentielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31


DJ

1
© Table des matières Table des matières

ri
X xn
3.1.3 Série de la forme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

ka
n
3.1.4 Série dont le terme général u n est de la forme u n = a n − a n+1 . . . . . . . . 32

Za
3.2 Opérations sur les séries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

s sa
ou
M
BE
BI

ri
I
DJ

ka
Za
s sa
ou
M
BE
BI

ri
I
DJ

ka
Za
s sa
ou
M
BE
I BI
DJ

DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS


2
ri
ka
Za
sa
Chapitre 1

s
ou
Intégrales généralisées M
BE

Dans la théorie des intégrales propres, on considère des fonctions bornées f sur un intervalle
fermé et borné, c’est à dire de la forme d’un segment [a, b] et f : [a, b] −→ R.
BI

Dans la théorie des intégrales impropres ou généralisées, on considère des fonctions définies

ri
I
DJ

sur un intervalle I de R qui n’est pas fermé borné, f pouvant être bornée sur I et on intègre f

ka
sur I.
Exemple

Za
Z2
i) La fonction t 7−→ ln t est définie, continue sur [1, 2]. L’intégrale ln t dt se calcule à
sa 1
l’aide d’une primitive de t 7−→ ln t.
s
ou

ii) Par
Z1
contre, t 7−→ ln t n’est pas définie en 0 et n’est pas bornée sur ]0, 1]. L’intégrale
ln t dt est donc une intégrale impropre.
M

0
BE

1.1 Intégrales généralisées


BI

1.1.1 Intégrales généralisées présentant un seul problème


ri
I
DJ

ka
Définition 1.1
Za

Soient a ∈ R, a < b ≤ +∞ et f ∈ C ([a, b[, R).


Zb Zx
1) On dit que f ( t) dt converge sssi f ( t) dt admet une limite lorsque x → b− .
sa

a a
Dans ce cas, on dit que l’intégrale de f sur [a, b[ converge vers ℓ sssi :
s

Zx Zb
ou

∃ℓ ∈ R , lim f ( t) dt = f ( t) dt = ℓ
x→ b− a a
M

Zb Zx
2) On dit que f ( t) dt diverge sssi f ( t) dt n’admet pas de limite finie lorsque
BE

a a

x→b .
BI

Vocabulaire
I
DJ

3
© Chapitre 1. Intégrales généralisées 1.1. Intégrales généralisées

ri
• Converge = existe,

ka
• Nature d’une intégrale : Convergence ou divergence.

Za
Exemple
Z1
1) ln t dt converge vers −1.

sa
0
Z+∞ Zx

s
2) ln t dt diverge, car lim ln t dt = +∞.

ou
1 x→+∞ 0
Z+∞ Zx
3)
0
M
sin t dt diverge, car lim
x→+∞ 0
sin t dt n’existe pas.
BE

Remarque
1) Faire attention à ne pas effectuer d’opérations entre intégrales généralisées (+, ×) avant
BI

d’être assuré de leur convergence.

ri
I
DJ

ka
2) Faire attention à ne pas comparer deux intégrales généralisées (≤) avant de s’être assuré
de leur convergence.

Za
Définition 1.2
sa
Sient b ∈ R, −∞ ≤ a < b et f ∈ C (]a, b], R).
s
Zb Zb
On dit que f ( t) dt converge sssi f ( t) dt admet une limite lorsque x → a+ .
ou

a x
Dans le cas contraire, on dit que l’intégrale de f sur [a, b] est divergente.
M
BE

Exemple
Z0
dx π
BI

1) 2
converge vers .
−∞ 1 + x 2

ri
I

Z0 Z0
−t
e−t dt = +∞.
DJ

2) e dt diverge, car lim


ka
−∞ x→−∞ x
Za

1.1.2 Intégrales généralisées présentant deux problèmes


sa

Définition 1.3
s

Soient −∞ ≤ a < b ≤ +∞ et f ∈ C (]a, b[, R).


ou

Zb Zc Zb
M

1) On dit que f ( t) dt converge sssi ∃ c ∈]a, b[ tel que f ( t) dt et f ( t) dt


a a c
convergent.
BE

Zb Zb Zc Zb
2) Si f ( t) dt converge, alors f ( t) dt = f ( t) dt + f ( t) dt.
BI

a a a c
I
DJ

DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS


4
© Chapitre 1. Intégrales généralisées 1.2. Etude pratique d’une intégrale généralisée

ri
1.1.3 Opérations sur les intégrales généralisées

ka
Proposition 1.1

Za
Soient a ∈ R, a < b ≤ +∞, f ∈ C ([a, b[, R) et g ∈ C ([a, b[, R).
Zb Zb Zb

sa
1) Si f ( t) dt et g( t) dt convergent, alors ( f + g)( t) dt converge et vaut
Zb a a a

s
Zb
f ( t) dt + g( t) dt.

ou
a a

2) Soit λ ∈ R. Si
M
Zb
f ( t) dt converge, alors
Zb
(λ f )( t) dt converge et vaut λ
Zb
f ( t) dt.
a a a
BE

Remarque
BI

Zb Zb Zb

ri
I

1) Si f ( t) dt diverge et g( t) dt converge, alors ( f + g)( t) dt diverge.


DJ

a a a

ka
Zb Zb Zb
2) Si f ( t) dt et g( t) dt divergent, on on ne peut rien dire sur la nature de ( f + g)( t) dt

Za
a a a
sa
1.2 Etude pratique d’une intégrale généralisée
s
ou

1.2.1 Utilisation d’une primitive


M

C’est la méthode qui a été utilisée jusq’à maintenant pour établir la nature des intégrales
suivantes : Z1 Z0
BE

Z+∞
ln t dt, sin t dt, e−t dt, · · ·
0 0 −∞
Exemples fondamentaux
BI

Zb
ri
I

dt
1) Intégrale généralisée de Riemann en 0 : Soit b ∈ R∗ , converge si et seulement si α < 1.
DJ

α
0 t
ka
Z+∞
dt
2) Intégrale généralisée de Riemann en +∞ : Soit a ∈ R∗+ , converge si et seulement
Za

a tα
si α > 1.
sa

Zb
dt
3) α
, avec a < b, est convergente si et seulement si α < 1.
s

0 ( b − t)
ou

Remarque
Z+∞
dt
M

diverge pour tout α ∈ R.


0 tα
BE
I BI
DJ

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5
© Chapitre 1. Intégrales généralisées 1.2. Etude pratique d’une intégrale généralisée

ri
1.2.2 Intégrations par parties

ka
Théorème 1.1

Za
Si a ∈ R, a < b ≤ +∞, f ∈ C 1 ([a, b[, R) et g ∈ C 1 ([a, b[, R), alors :

sa
Zx Zx
′ x
∀ x ∈ [a, b[, f ( t) g( t) dt = [ f ( t) g( t)]a − f ( t) g′( t) dt

s
a a

ou
Si lim− f ( x) g( x) = B existe et finie, alors
x→ b

1)
Zb

M
f ( t) g( t) dt est de même nature que
Zb
f ( t) g′( t) dt.
a a
BE
Zb Zx

2) En cas de convergence, nous avons : f ( t) g( t) dt = B − f (a) g(a) − f ( t) g′( t) dt
a a
BI

ri
I
DJ

1.2.3 Changement de variable

ka
Théorème 1.2

Za
Soientt a ∈ R, a < b ≤ +∞, f ∈ C ([a, b[, R). Soient α ∈ R, α < β ≤ +∞, ϕ ∈ C 1 ([α, β[, R).
sa
On suppose que ϕ est strictement croissante sur [α, β[ avec ϕ(α) = a et lim− ϕ( t) = b.
t →β
s
Zb Z
1) f ( x) dx et l pha b eta f (ϕ( t))ϕ′( t) dt sont de même nature.
ou

a a
Zb
M

Z
2) S’il y a convergence, alors f ( x) dx = l pha b eta f (ϕ( t))ϕ′ ( t) dt.
a a
BE

Remarque
BI

On peut adapter ce théorème au cas où ϕ est strictement décroissante.

ri
I
DJ

Exemple (Exercice d’applicaton)


ka
Z+∞
dt
Nature de
( t − 1)α
Za

2
sa

1.2.4 Cas particulier où la convergence est triviale


s

Théorème 1.3
ou

Soient a ∈ R, b ∈ R et f ∈ C ([a, b[, R).


M

Zb
Si f est prolongeable par continuité en b par la fonction f˜, alors f ( x) dx converge
a
BE

Zb
et vaut f˜( x) dx
a
I BI
DJ

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6
© Chapitre 1. Intégrales généralisées 1.2. Etude pratique d’une intégrale généralisée

ri
Exemple (Exercice d’applicaton)

ka
Nature de
Z1
sin t

Za
1) dt
0 t
Z1
ln(1 + t)

sa
2) dt
0 t

s

2 cos t − 1

ou
3) dt
0 sin2 t
M
BE
1.2.5 Convergence des intégrales généralisées des fonctions positives
Théorème 1.4
BI

Soit f une fonction continue et positive sur [a, b[.

ri
I

Zb Zx
DJ

L’intégrale f ( t) dt est convergente sssi la fonction x 7−→ f ( t) dt est bornée sur

ka
a a
[a, b[.

Théorème 1.5 (THEOREME DE DOMINATION)


Za
sa
Soient f et g deux fonctions continues et positive sur [a, b[, telles que f ( t) ≤ g( t), ∀ t ∈
s
ou

[a, b[.
Zb Zb
1) g( t) dt converge, alors f ( t) dt converge.
M

a a
Zb Zb
BE

2) f ( x) dx diverge, alors g( t) dt diverge.


a a
BI

Exemple (Exercice d’applicaton)


ri
I
DJ

Nature de
ka
cos2 t
Z+∞
1) dt
t2
Za

1
Z+∞
2
2) e−t dt.
sa

1
s
ou

Théorème 1.6 (THEOREME D’EQUIVALENCE)

Soient f et g deux fonctions continues et de même signe sur [a, b[.


M

Zb Zb
f ( x) ∼ − g( x), alors f ( x) dx et g( x) dx sont de même nature.
x→ b
BE

a a
BI

Exemple (Exercice d’applicaton)


Nature de
I
DJ

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7
© Chapitre 1. Intégrales généralisées 1.3. TD, Intégrales généralisées

ri
Z+∞
dt
1)

ka
p
2 t3 ( t − 1)
dt

Za
Z1 p
2
2) t(1 − t) .
0

s sa
ou
1.2.6 Convergence absolue d’une intégrale généralisée
Soient a ∈ R, a < b ≤ +∞ et f ∈ C ([a, b[, R).
M
Définition 1.4
BE

Zb Zb
1) On dit que f ( x) dx est absolument convergente si | f ( x)| dx converge.
BI

a a
Zb Zb Zb

ri
I

2) f ( x) dx est semi-convergente si | f ( x)| dx diverge et f ( x) dx converge.


DJ

a a a

ka
Za
Théorème 1.7 sa
Zb Zb
Si | f ( x)| dx converge, alors f ( x) dx converge.
a a
s
ou
M

Exemple
Z+∞
sin t
dt, α > 1.
BE

π
2

BI

1.3 Travaux Dirigés


ri
I
DJ

ka
Exercice 1.1
Za

1) Soit F la fonction définie par :

ln(1 + t2 )
Zx
sa

F ( x) = dt
1 t2
s
ou

Calculer F ( x).
2) En déduire que l’integrale
M

ln(1 + x2 )
Z+∞
I= dx
1 x2
BE

est convergente et déterminer sa valeur


I BI
DJ

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8
© Chapitre 1. Intégrales généralisées 1.3. TD, Intégrales généralisées

ri
Exercice 1.2

ka
1) Déterminer la nature des intégrales suivantes et, lorsqu’elles convergent, les calculer.

Za
Z+∞
dx
a) I 1 =
0 (1 + e x )(1 + e−x ) Zπ
2 cos 2 x

sa
Z+∞ −p x e) I 5 = p dx
e 0 sin 2 x
b) I 2 = p dx
x

s
0 Z+∞
arctan x

ou
Z1
ln x f) I 6 = dx
c) I 3 = 2
dx 0 1 + x2
0 (1 + x) M
Z+∞ Z+∞
dx dx
d) I 4 = , a > 0, r > 0 g) I (a, b) = , a > 0, b > 0.
BE
a x( x + r ) 0 ( x − a)( x − b)

2) Déterminer la nature des intégrales suivantes


BI

Z1 Z+∞
dx x + sin x
a) p d)
x3 + sin x

ri
I

0 x(1 − x) 0
DJ

Z+∞

ka
Z+∞
dx sin 5 x − sin 3 x
b) e) 5
dx
−∞ e x + x2 e − x 0 x3

Za
Z+∞ Z+∞
− ln x x
c) (ln x) f) dx
2 0 ex − 1
sa
3) Déterminer la nature et effectuer le calcul des intégrales suivantes
s
Z+∞ µ µ ¶¶
1 1
ou

a) − arctan dx
0 x x Z+∞
dx
d)
M

Z+∞ µ ¶
1 0 ( x + 1)( x + 2)( x + 3)
b) ln 1 + 2 dx
0 x Z+∞
BE

dx
Z+∞ p e) dx
c) e− x dx −∞ chx
0
BI

Exercice 1.3
ri
I
DJ

Z+∞
ka
du
1) Pour n ∈ N, on note I n = .
0 (1 + u3 )n+1
Za

a) Justifier l’existence de I n .
sa

b) Calculer I 0 .
s

Z+∞
ou

2
2) Soit I (a) = e−x dx
a
M

e− x
Z+∞
a) Justifier l’existence de I (a). Montrer que I (a) = p dx.
a2 2 x
BE

2
e −a
Z+∞ −x
e
b) Montrer que I (a) = − p dx.
a a2 2x x
BI

c) En déduire un équivalent de I (a) lorsque a tend vers +∞.


I
DJ

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9
© Chapitre 1. Intégrales généralisées 1.3. TD, Intégrales généralisées

ri
Exercice 1.4

ka
Z2
dx
1) Etudier la nature de l’intégrale .

Za
1 xn − 1
Z+∞
2) Soit f : [1, +∞[−→ R, continue et telle que f ( t) dt converge.

sa
Z+∞ 1
f ( t)
Montrer que dt converge.

s
1 t

ou
On pourra pour cela considérer une primitive F de f sur [1, +∞[ et examiner son com-
portement au voisinage de +∞.
M
Exercice 1.5
BE

1) Etudier la nature des intégrales généralisées suivantes :


Z+∞ Z+∞ sin x
2x + 1
BI

e
a) p dx f) p dx
1 ( x − 1)( x4 + 1) 0 x

ri
I

Z1
ln x
Z+∞ Z
arctan 2
DJ

b) x dx g) p dx

ka
3
0 x 0 x(1 − x) 2
Z1 Z1
ln x ln x

Za
c) p dx h) p dx
0 1−x 0 (1 + x) 1 − x2
Z+∞ Z+∞
ln x sin x
sa
d) dx i) 3
dx
1 x + e− x 0 x2
s
Z+∞ Z+∞
ln x sin x
e) dx j) p dx
ou

2
x +1 0 cos x + x
0
M

Exercice 1.6
BE

Z+∞ Z+∞
sin x cos x
1) Montrer que pour tout réel α > 0 les intégrales dx et dx convergent.
1 xα 1 xα
BI

Zt
2) Soit f une fonction continue sur [1, +∞[ telle que la fonction f ( x) dx soit bornée.
1

ri
I

Z+∞
f ( x)
Etudier la convergence de dx
DJ

x
ka
1

Exercice 1.7
Za

1) Déterminer la nature des intégrales suivantes


sa

Z1 Z1
s

ln(1 + t) dt
a) dt ; f) p
ou

0 t 0 t(1 − t)2

2 cos t − 1
M

b) dt ; Z+∞
sin t
0 sin2 t g) dt
Z1
1 − t2 0 1 + cos t + e t
BE

c) p dt ; Z+∞
0 1− t 2
h) e−t dt
t3 − 5 t2 + 1
Z+∞
0
d) dt
BI

0 2 t4 + 2 t3 + t2 + 1 Z+∞
ln t2
Zπ i) dt
2 tan t
p
I

q
e) dt 0
| t2 − 1|( t + 2)
DJ

0 t
DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS
10
© Chapitre 1. Intégrales généralisées 1.3. TD, Intégrales généralisées

ri
2) Les intégrales suivantes sont-elles convergentes ? Si oui, calculer leur valeur.

ka
Z1 Z+∞
arctan t ln t
a) dt e) dt, α ∈ R

Za
0 1 + t2 1 tα
Z+∞
dt
b) Z+∞
dt
(1 + e )(1 − e−t )
t

sa
0 f) p ,

4 dt 0 ( t + t2 + 1)α
c) où α ∈ R

s
2
0 tan t

ou
Z1 Z1
t dt
d) p dt M g) p
−1 1 − t 2 0 t(1 − t)
BE
Exercice 1.8

1) Soit f ∈ C 0 ([a, b], R) avec (a, b) ∈ R2 .


BI

Zb
f ( t)
a) Déterminer la nature de l’intégrale p dt

ri
I

a ( b − t)( t − a)
DJ

f ( t2) ln( t − a)
Zb

ka
b) On suppose f ( b) 6= 0. Déterminer la nature de l’intégrale dt.
a ( b − t )2

Za
2) Soit f ∈ C 0 ([0, 1], R). On suppose que f est dérivable en 0, et que f (0) = 0.
Z1
f ( t)
a) Montrer que l’intégrale 3
d e est convergente.
0 t2
sa
Z1
f ( t)
b) On suppose que f ′ (0) 6= 0. Montrer que l’intégrale
s
dt est divergente.
t2
ou

Exercice 1.9
M

Z1
ln t
BE

1) Soit I = − p 3
dt.
0t(1 − t) 2
a) Montrer que I est convergente.
BI

r
t
b) Calculer la dérivée de la fonction t 7−→ sur l’intervalle ]0, 1[.
1−t
ri
I
DJ

c) En déduire que I = 2π.


ka
Z1 Z+∞
ln t ln t
2) a) Montrer que les intégrales 2
dt et dt sont convergentes.
0 1+t 1 + t2
Za

1
Z+∞
ln t
b) En déduire que l’intégrale dt est convergente, et sa valeur est égale à
0 1 + t2
sa

Z+∞
ln t
dt = 0.
s

0 1 + t2
ou

c) Soit a > 0. A l’aide d’un changement de variable approprié, en déduire que


M

Z+∞
ln t π
dt = ln a.
BE

2
a +t 2 2a
0
I BI
DJ

DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS


11
© Chapitre 1. Intégrales généralisées 1.3. TD, Intégrales généralisées

ri
Exercice 1.10

ka
Z+∞
∀ x ∈ R∗+ , Γ( x ) = t x−1 e−t dt

Za
0
1) Montrer que la fonction Γ est définie sur R∗+ et que Γ(1) = 1.
2) Montrer que ∀ x > 0, Γ( x + 1) = xΓ( x).

sa
3) En déduire la valeur de Γ( n) pour tout entier n ∈ N∗ .

s
µ ¶
1

ou
4) Calculer Γ .
2

Exercice 1.11
M
Z+∞
BE
2
Soit ∀ n ∈ N, I n = t n e−t dt.
0
1) Montrer que la suite ( I n )n∈N est bien définie.
BI

n+1
2) Montrer que ∀ n ∈ N, I n+2 = I n.
2

ri
I
DJ

3) En déduire la valeur de I n en fonction de n. p

ka
Z +∞ 2 π
Remarque : On admettra que e−t dt = .
0 2

Za
Exercice 1.12 sa 1
ex
On note f la fonction définie pour tout réel x > 0 par f ( x) = 2 .
x
s
Z+∞
ou

On pose pour tout entier n ≥ 1, I n = f ( x) dx.


n
M

1) Montrer que I n est convergente et exprimer I n en fonction de n.


1
2) Montrer que I n ∼ .
BE

n→+∞ n
X
3) Montrer que la serie f ( n) est convergente.
BI

Exercice 1.13

ri
I

1) Donner la nature des intégrales géralisées suivantes :


DJ

ka
Z+∞
dt
a) I 1 =
2 ln t2
Za

Z+∞
dt
b) I 2 = p
5
−10 t2 + t4 + 1
sa

2) Discuter suivant les valeurs de α ∈ R, la nature de ł’intégrale généralisée


s

t3 − sin t
Z+∞
Iα = .
ou

0 (2 t2 + t + 1)α
M

Z+∞
ln( x3 − 1) − ln( x3 ) dx.
¡ ¢
3) Après avoir montrer sa convergence, calculer I =
2
BE
I BI
DJ

DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS


12
© Chapitre 1. Intégrales généralisées 1.3. TD, Intégrales généralisées

ri
Exercice 1.14

ka
1) Donner une condition néssaire et suffisante sur les réels a et b pour que les intégrales
suivantes existent :

Za
ln(1 + xa )
Z+∞ Z+∞ Z+∞
dx ax
a) . b) e cos bx dx c) dx

sa
1 xa ( x − 1)b 0 0 xb
Z+∞
arctan x

s
2) On souhaite calculer l’intégrale généralisée I = 3
dx

ou
0 x2
a) Montrer que cette intégrale est convergente.
M
b) Montrer que l’intégrale
Z+∞
dx
p est convergente et calculer sa valeur.
0 x2 + 2 x + 1
BE
1
c) Décomposer en éléments simples sur R la fraction rationnelle f ( x) = 4 et montrer
Z+∞ x +1
dx π
BI

que 4
= p
0 x +1 2 2

ri
I

Z+∞
dx
DJ

d) Montrer que I = 2 p 2 et en déduire la valeur de I.

ka
0 x( x + 1)

Za
s sa
ou
M
BE
BI

ri
I
DJ

ka
Za
s sa
ou
M
BE
I BI
DJ

DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS


13
ri
ka
Za
sa
Chapitre 2

s
ou
Transformation de Laplace
M
BE

2.1 Introduction
BI

La transformation de Laplace fournit un outil puissant pour la résolution des équations diffé-

ri
I

rentielles linéaires vérifiant des conditions initiales données. De même, la fonction de transfert
DJ

ka
d’un système « Entrée-Sortie » est définie comme le rapport des transformées de Laplace des
signaux d’entrée et de sortie.

Za
2.2 Généralités et définitions
sa
2.2.1 Echelon unité, échelon unité retardé
s
ou

Définition 2.1 (Echelon unité ou fonction de Heaviside)


M

On appelle(échelon unité ou encore fonction Heaviside la fonction U définie sur R


0, t < 0
BE

par U ( t) =
1, t ≥ 0
BI

ri
I

Définition 2.2 (Echelon unité retardé)


DJ

ka
On appelle échelon
( unité retardé de la quantité α(α > 0), la fonction définie sur R
0, t < α
Za

par U ( t − α) =
1, t ≥ α
sa

Remarque (Ecriture des signaux)


s
ou

L’idée génórale pour écrire l’équation d’un signal consiste à ramarquer qu’une fonction mul-
tipliée par un ćhelon unité donne une nouvelle fonction, nulle pour t < 0 (ou nulle pour
M

t < α ) avec l’ćhelon retardé). On obtient l’équation d’un signal quelconque en fabriquant
des combinaisons linéaires de fonctions de fonctions multiplid́es par des ćhelons ou ćhelons
BE

retardés.
I BI
DJ

14
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.2. Généralités et définitions

ri
2.2.2 Transformée de Laplace

ka
Fonction causale

Za
Une fonction est dite causale si elle est nulle pour toutes les valeurs de t négatives. Dans toute
la suite, même si on ne le préxcise pas, les fonctions envisageables seront causales.

sa
Définition 2.3

s
ou
La transformeée de Laplace d’une fonction causale est la fonction F de la variable
réelle ou complexe p définie par :
M Z+∞
F ( s) = f ( t) e−sx dt.
BE
0

F est appelée image de f , et f est appelée original de F.


BI

ri
I
DJ

ka
2.2.3 Transformée de quelques fontions élémentaires
1

Za
1) L ( e kt ) = , s > k.
s−k
n!
2) L ( t n ) = n+1 , s > 0, n ∈ N∗ .
sa
s
s k
s
3) L (cos( kt)) = 2 2
, s > 0. itemL (sin( kt)) = 2 , s > 0.
s +k s + k2
ou

Exemple (Exercice d’application)


M

Trouver la transformeée de Laplace de f dans les cas suivants :


1) f ( t) = t
BE

2) f ( t) = te at , a > 0
3) f ( t) = t n e at , a > 0
BI

ri
I

n!
L (tn ) =
DJ

, n ∈ N.
ka
s n+1
Remarque
Za

La fonction F n’existe que si l’intégrale qui la définit est convergence. Nous admettrons que
F existe lorsque les deux conditions suivantes vérifid́es :
sa

1) F est continue par morceaux sur tout intervalle [0, x], x > 0.
s

2) F est d’ordre exponentiel à l’infini, c’est-à-dire que pour tout t assez grand, on a | f ( t)| ≤
ou

M eα t , avec α et M réels positifs.


Ces conditions sont rśalisd́es pour tous les signaux classiques rencontrés en électricité.
M

Notations : Notations les plus utilisées de la transformée Laplace : F = L ( f ).


BE
I BI
DJ

DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS


15
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.3. Proprietés

ri
2.2.4 Impulsion unité (distribution de Dirac)

ka
Définition 2.4 (Impulsion unité)

Za
µ¶
1
Soit n ∈ N. Considérrons la suite de fonction f n ( t) = nU ( t) − nU t − , où U ( t) est la
n

sa
Z+∞
fonction échelon unité. On établit que : f n ( t) dt = 1, indépendante de n.

s
0

ou
Quand n croit, on obtient une impulsion de durée de plus en plus petite, d’amplitude
de plus en plus grande, l’aire sous la courbe restant finie et égale 1.
M
Par passage à la limite pour n infini, on est conduit à introduire une « pseudo-
fonction » (on parle de distribution), notée δ appelée impulsion unité ou encore im-
BE
pulsion de Dirac, caractérisée par :

lim f n ( t) = δ( t),
BI

n→+∞
Z+∞

ri
I

avec δ( t) = 0 si T 6= 0 et δ( t) dt = 1
DJ

ka
Za
Proposition 2.1

1) L’impulsion de Dirac est homogène à l’inverse d’un temps


sa
2) Si f est une fonction continue en t = 0, alors f ( t)δ( t) = f (0)δ( t).
s
Z+∞
ou

3) f ( t)δ( t) dt = f (0).
0
4) L (δ( t)) = 1.
M

d U ( t)
5) δ( t) = .
BE

dt
BI

2.3 Quelques propreétés de la transformation de Laplace


ri
I
DJ

ka
2.3.1 Linéarité
Za

La linéarité résulte de la linéarité de l’intégrale : (α, β) ∈ C2 , L (α f + β g) = αL ( f ) + βL ( g).


sa

2.3.2 Transformée d’une dilatée


s

1 ³s´
Si L ( f ( t)) = F ( s) alors L ( f (at)) = F .
ou

a a
M

2.3.3 Transformée d’une dérivée


Si L ( f ( t)) = F ( s) alors L ( f ′ ( t)) = sF ( s) − f (0)
BE

2.3.4 Transformée d’une intégrale


BI

µZ+∞ ¶
1
I

Si L ( f ( t)) = F ( s) alors L f ( t) dt = F ( s).


DJ

0 s
DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS
16
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.3. Proprietés

ri
2.3.5 Multiplication par la variable

ka
dF dnF
Si L ( f ( t) = F ( s), alors L ( t f ( t)) = − ( s) et en général L ( t n f ( t)) = (−1)n n ( s) et L ((− t)n f ( t)) =

Za
ds ds
dnF
( s ).
ds n

sa
2.3.6 Multiplication par e−at

s
ou
Si L ( f ( t)) = F ( s) alors L ( e−at f ( t)) = F ( s + a).
M
Exemple (Exercice d’application)

1) Calculer la transformée de Laplace de f ( t) = e it en expression algébrique.


BE

2) En déduire la transformée de Laplace de f 1 ( t) = sin t et de f 2 ( t) = cos t



BI

 t,

 0 ≤ t < t0
3) Trouver la transformeée de Laplace de f ( t) = 2 t 0 − t, t 0 ≤ t ≤ 2 t 0

ri
I



0, t > 2t o
DJ

ka
(
0, 0 ≤ t < t 0
4) Calculer la transformée de Laplace de f ( t) =

Za
a, t ≥ t 0
sa
Théorème 2.1
s
Si f est une fonction deux fois différentiable, alors L ( f ′′ ( t)) = s2 F ( s) − s f (0) − f ′ (0). Le
ou

rŐsultat génóral trouvé par induction est


M

L ( f (n) ( t)) = s n F ( s) − s n−1 f (0) − s n−2 f ′ (0) − · · · − f (n−1) (0).


BE

Exemple (Exercice d’application)


BI

1) Déterminer les transfomées de f ( t) = t sin t et g( t) = t cos t.


w
ri
I

2) Sachant que L (sin(wt)) = 2 , calculer L (cos(wt))


DJ

s + w2
ka
Za

Théorème 2.2
µ ¶ Z+∞ µ ¶
f ( t) f ( t)
Si L ( f ( t)) = F ( s) alors L F ( u) du, en supposant que lim L = 0.
sa

=
t 0 s→∞ t
s
ou

Théorème 2.3 (Second théorème de Shift)


M

e−st0
L ( H ( t − t 0 )) =
BE

s
Si f ( t) est une fonction exponentielle d’ordre t alors L ( H ( t − t 0 ) f ( t − t 0 ) = e−st0 F ( s).
BI

Exemple (Exercice d’application)


I
DJ

(
sin t, t≥3
Déterminer la transformée de Laplace de S ( t) = DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS
17 0, t<3
S ( t) = H ( t − 3) sin t, sin t = sin( t − 3 + 3) = sin( t − 3) cos3 + cos( t − 3) sin3
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.3. Proprietés

ri
2.3.7 Théorème de la valeur initiale et de la valeur finale

ka
Théorème 2.4 (Théorème de la valeur initiale)

Za
Si une fonction f admet une transformée de Laplace F, alors :

sa
lim sF ( s) = lim f ( t)(à condition que lim existe).
s →0 t→+∞ t→+∞

s
ou
Théorème 2.5 (Théorème de la valeur finale)
M
Si une fonction f admet une transformée de Laplace F, alors :
BE

lim sF ( s) = f (0)
s→∞
BI

ri
I

Remarque
DJ

ka
ces propreétés ( notamment les quatres premièrres ) montrent qu’une équation différen-
tielle linŕaire à cœefficients constants se transforme, dans l’espace de Laplace, en une équa-

Za
tion algb́rique : d’où l’intérêt majeur de la transformation de Laplace pour les ingénieurs.
sa
Théorème 2.6 (Tansfomée de fonctions périodiques)
s
Si f ( t) admet une transfomée de Laplace et si f est périodique c’est-à-dire f ( t + T ) =
ou

f ( t), T > 0 pour tout t > 0, alors


M

ZT
1
L ( f ( t)) = e−su f ( u) du, s > 0
1 − e−sT 0
BE
BI

2.3.8 Produit de convolution

ri
I

Définition 2.5
DJ

ka
Soient deux fonctions causales f et g. On appelle convolée des fonctions f et g dans
Za

cet ordre, la fonction causale h définie pour tout x positif par :


Zx
h( x) = ( f ⊗ g)( x) = f ( t) g( x − t) dt
sa

0
s
ou

Exemple (Exercice d’application)


M

En utlisant la définition, calculer f ( t) = cos t ⊗ sin t et g( t) = sin t ⊗ t2 .


BE

Proposition 2.2

Le produit de convolution est commutatif et associatif. L’intérêt du produit de convo-


BI

lution réside dans le théorème suivant .


I
DJ

DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS


18
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.4. Laplace Inverse

ri
Théorème 2.7

ka
Si f et g sont deux fonctions causales admettant chacune une transformée de La-

Za
place, alors la convolée h = f ⊗ g a pour transformeée de Laplace le produit (simple)
des transformed́es de Laplace de f et de g :

sa
L ( f ⊗ g)( p) = L ( f )( s) × L ( g)( s)

s
ou
M
2.3.9 Utilisation pratique du produitt de convolution
Soit un système entreée - sortie. A l’aide de la transformée de Laplace, on obtient le système
BE

symbolique, dans lequel


E ( p) = L ( e( t))( p) ; S ( p) = L ( s( t))( p)
BI

Soit H ( p) la fonction de transfert. On a : S ( p) = H ( p)E ( p). D’où s( t) = ( h ⊗ e)( t) avec h( t) =


L −1 ( H ( p))( t).

ri
I
DJ

Ainsi le signal de sortie s est égal à la convolée du signal d’entrée e avec l’original de la fonction

ka
de transfert.

Za
2.4 Transformée de Laplace inverse sa
On va voir plus loin comment la transformeée de Laplace permet de transformer une équa-
tion différentielle impliquant une fonction x( t) et certaines de ses dérivd́es en une équation
s
ou

algb́rique ordinaire. La solution de cette équation algb́rique permet alors d’obtenir la transfor-
mée de la solution de l’équation différentielle. Il faut donc développer des méthodes pour re-
M

trouver une fonction f ( t) lorsqu’on donnaît sa transformeée F ( s). On peut, à partir de la table,
trouver quelques transformd́es inverses. On considèrrera quelques théorèmes utiles pour en
BE

trouver d’autres.

Théorème 2.8
BI

Si L −1 (F ( s)), L −1 (G ( s)) existent et si c 1 , c 2 sont des constantes alors :


ri
I
DJ

L −1 ( c 1 F ( s) + c 2 G ( s)) = c 1 L −1 (F ( s)) + c 2 L −1 (G ( s))


ka
Za

Théorème 2.9
sa

L −1 (F ( s)) = e−at L −1 (F ( s − a)
s
ou

Exemple (Exercice d’application)


M

s s ³ s ´
Trouver L −1 (F ( s)) si F ( s) = 2 = . Comme on sait que L −1
=
s − 6 s + 13 ( s − 3)2 + 4 s2 + w2
BE

³ s ´
cos(wt) et L −1 2 2
= cos(wt), on utilise le théorème avec a = −3 pour obtenir L −1 (F ( s)) =
µ ¶ s + w µ ¶
3t −1 s + 3 3t −1 s 3 3
= e3 t cos(2 t) + e3 t sin(2 t)
BI

e L 2
=e L 2
+ 2
s +4 s +4 s +4 2
I
DJ

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19
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.4. Laplace Inverse

ri
Théorème 2.10

ka
Si L−1 (F ( s)) = f ( t), alors L−1 ( e− cs F ( s)) = H ( t − c) f ( t − c).

Za
sa
Exemple (Exercice d’application)
µ ¶ µ ¶
1 −2 s 1 1 4 2

s
−1 −4 s
Trouver L (F ( s)), si F ( s) = 2 + e − +e − + 2 .
s s s2 s s

ou
Théorème 2.11
M
BE
Si L( f ( t)) = F ( s) et L( g( t) = G ( s), alors L−1 (F ( s) × G ( s)) = f ( t) ⊗ g( t).
BI

Exemple (Exercice d’application)

ri
I

s 1
DJ

Sachant que L(cos t = et L(sin t) = , trouver les transformed́es de Laplace in-

ka
s2 + 1 s2 + 1
verse suivantes :

Za
µ ¶ µ ¶
−1 s −1 s
1) L 2) L
( s2 + 1)2 s3 ( s2 + 1)
s sa
Définition 2.6
ou

Zx
2 2
1) On appelle fonction d’erreur, la fonction er f ( x) définie par er f ( x) = p e−t dt
M

π 0
Z+∞
2 2
e−t dt est appelleée la fonction erreur
BE

2) La fonction er f c( x) = 1 − er f ( x) = p
π x
complémentaire
BI

ri
I

Exemple (Exercice d’application)


DJ

p
ka
Z+∞ µ ¶
− x2 π 1
1) Sachant que e dx = , calculer L p , u2 = st.
0 2 t
Za

µ ¶
1
2) En déduire L−1 p
s
sa

µ ¶
−1 1
3) Déterminer L p
s( s − 1)
s
ou
M
BE
I BI
DJ

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20
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.4. Laplace Inverse

ri
Exercice 2.1

ka
Déterminer la transformée de Laplace de f ( t) dans chacun des cas suivants :

Za

1) f ( t) = cosh( t) 
1, 0 ≤ t ≤ 2
 

0≤t≤1 t, 2 < t ≤ 4
 t,
 
 6) f ( t) =

sa
2) f ( t) = 2 − t, 1 ≤ t < 2 

3, 4 < t ≤ 6
 
0, t ≥ 6
0, 
sinon

s
ou
3) f ( t) = t2 e−3 t + 4 t + 6 e4 t + e−4 t sin(5 t).

2
t , 0 ≤ t ≤ 1


4) f ( t) = sin(at + b) + e5 t cosh(6 t) + t2 cos t.
M 7) f ( t) = 1 t, 1 <≤ t ≤ 3

at bt
5) f ( t) = e − e , a 6= b. 4, t ≥ 3

BE

Exercice 2.2
BI

1) Si g(at+ b) = f ( t), déterminer la transformée de Laplace de g en fonction de L( f ( t)) = F ( s)


et une intégrale finie.

ri
I
DJ

1 ³s´

ka
2) Prouver que L( f (at)) = .
a a
3) Si f ( t) = cos(at), utiliser la formule de la dérivée pour retablir la transformée de Laplace

Za
de g( t) = sin(at).
Z t Zv
F ( s)
4) Montrer que L( g( t)) = 2 , où f ( t) = f ( u) dudv et L( f ( t) = F ( s).
sa
s 0 0
Zt
cos(au) − cos( bu) 2 sin( t) − sinh( t)
s
5) Calculer L( f ( t)) et L( g( t)) avec f ( t) = du, g( t) =
ou

0 u t
M

Exercice 2.3
Zt µ ¶
sin u sin(at)
BE

1) En utilisant le théorème de la dérivée avec f ( t) = du, etablir que L =


³a´ 0 u t
arctan
BI

s
2) Vérifier le théorème de la valeur initiale pour les deux fonctions :

ri
I

a) f ( t) = 2 + cos t
DJ

ka
b) g( t) = (4 + t)2 .
3) Vérifier le théorème de la valeur finale pour les deux fonctions :
Za

a) f ( t) = 3 + e−t
b) g( t) = t3 e−t .
s sa

Exercice 2.4
ou

1) Trouver la transformée de Laplace inverse F ( s) dans les cas suivants :


M

6s − 4 s2 − 2 s + 4
BE

a) F ( s) = d) F ( s) =
s2 − 4 s + 20 ( s + 1)2
3s − 7 1
b) F ( s) =
BI

e) F ( s) = 3 2
s2 − 2 s − 3 s ( s + 1)
s2 1
I

c) F ( s) = f) F ( s) =
( s − 2)3 ( s − 1)2 ( s − 2)2
DJ

DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS


21
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.5. Applications

ri
2) Trouver la transformée de Laplace inverse F ( s) dans les cas suivants :

ka
2 s2 + 1 s2 + 2 k 2
a) F ( s) = e) F ( s) =

Za
s( s + 2)2 s( s2 + 4 k 2 )
1 1
b) F ( s) = f) F ( s) =
s( s + 1)( s − 2)( s − 3) ( s − 2)2 ( s + 3)2

sa
2(2 s + 7) s
c) F ( s) = g) F ( s) = 2

s
( s + 4)( s + 2) ( s + a2 )

ou
s+9 s2
d) F ( s) = 2 h) F ( s) = 2
s −9 M ( s + a2 )

Exercice 2.5
BE

µ ¶ µ ¶
1 1 1 2 1 2 2
1) Calculer f ( ), f (2) et f (4) avec L( f ( t)) = F ( s) = 3 + e−s − 2 + e−3s + 2− 3
BI

2 s s s s s s
µ ¶ µ ¶
2 2 6 1 3
2) Calculer f (1), f (3) et f (5) avec L( f ( t)) = F ( s) = + e−2s 2 + 3 + e−4s +

ri
I

s s s s s3
DJ

ka
µ ¶ µ ¶
−1 2 −1 2s
3) Utiliser le théorème de convolution pour obtenir L à partir de L =
( s2 + 1)2 ( s2 + 1)2

Za
t sin t
sa
2.5 Applications de la transformée de Laplace
s
ou

Nous allons maintenant voir comment on peut utiliser la transformeée de Laplace pour obtenir
les solutions de certaines équations différentielles, de certains systèmes différentiels et de
M

cernaines équations aux dérivd́es partielles.


BE

2.5.1 Application à la solution d’équations différentielles ordinaires


BI

Exemple (Exercice d’application)


Résoudre les équations différentielles suivantes
ri
I
DJ

(
x′′ ( t) − 3 x( t) + 2 x( t) = 4 e4 t
ka
1)
x(0) = 4, x′ (0) = 9
Za

 ′′
 x ( t) + 4 x( t) = 6 cos t − 3 sin t
2) π 1
 x(0) = 3, x( ) = 1 + p
sa

4 2
(
tx′′ ( t) − (2 t + 2) x′( t) + 4 x( t) = (4 − 2 t) e t
s

3)
ou

x(0) = 6, x(1) = 5 + 2 e + 3 e2
M

Exercice 2.6
Utiliser les transformeés de laplace pour résoudre les équations différentielles suivantes :
BE
BI

 dx + 3 x = 0  dx + 3 x = 0  dx + 3 x = f ( t)
  

1) a) dt b) dt c) dt
I

x(0) = 1 x(1) = 1 x(0) = 0


  
DJ

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22
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.6. TD-Laplace

ri
 2  2
d x d x dx
+ 6 x = e−t , ( t ≥ 0)

ka
2
+x=0 2
+5
2) a) c) dt
 dt  dt
x(0) = 1, x′ (0) = 0 x(0) = 1, x′ (0) = 0

Za
 2  2
d x d x dx
+x= t +6 + 9 x = sin tt, ( t ≥ 0)
b) dt2 d) dt 2 dt

sa
x(0) = 1, x′ (0) = 0 x(0) = 1, x′ (0) = 0
 

s
ou
2.5.2 Application à la solution de système différentiels ordinaires
M
L’opérateur de Laplace transforme un sysème d’équation différentielles ordinaires à cœfficients
BE
en un système d’équation algébriques.
Exemple (Exercice d’application)
BI

Résoudre les systèmes différentiels suivants :



′ ′ 2t
 x ( t) − y ( t) + x( t) − y( t) = 2 + 3 e

ri
I



DJ

1) x′ ( t) + 2 y′( t) − 3 x( t) = −3 + 2 e2 t

ka

 x(0) = 4, y(0) = 1

Za

dx
= 2x − 3 y



 dt

2) d y = y − 2 x
sa
dt




 x(0) = 8, y(0) = 3
s
ou

 2
d x dy
+ + 3 x = 15 e−t


 dt2 dt


M

2
3) d y dx
 2
−4 + 3 y = 15 sin 2 t
 dt


 dt
x(0) = 35, x′ (0) = −48, y(0) = 27, y′ (0) = −55
BE
BI

2.6 Traveaux Dirigées de Transformée de Laplace


ri
I
DJ

ka
Exercice 2.7
Za

Déterminer la transformée de Laplace de f ( t) dans chacun des cas suivants :



1) f ( t) = cosh( t) 1, 0 ≤ t ≤ 2
sa

 


0≤t≤1 t, 2 < t ≤ 4
 t,
 
 6) f ( t) =
s

2) f ( t) = 2 − t, 1 ≤ t < 2 3, 4 < t ≤ 6



ou

 

0, t ≥ 6
0, 
sinon

3) f ( t) = t2 e−3 t + 4 t + 6 e4 t + e−4 t sin(5 t).


M


2
t , 0 ≤ t ≤ 1


4) f ( t) = sin(at + b) + e5 t cosh(6 t) + t2 cos t. 7) f ( t) = 1 t, 1 <≤ t ≤ 3
BE


at bt
5) f ( t) = e − e , a 6= b. 4, t ≥ 3

BI

Exercice 2.8
Nature et valeur ses intégrales généralisées suivantes :
I
DJ

DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS


23
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.6. TD-Laplace

ri
dx 1 1 1

= − +

ka


( x + 1)( x + 2)( x + 3) 2( x + 1) x + 2 2( x + 3)




1)

Za
 s p p
x2 + 4 x + 3
Z+∞
dx 3 3




 = lim 2
− = 1−
0 ( x + 1)( x + 2)( x + 3) x →+∞ x + 4x + 4 2 2

sa
Z1 p
dx
2) p = lim 2 − 2 1 − x = 2

s
0 1 − x x →1

ou
dx 1 1


 = −
 x( x + r ) rx r ( x + r )

 M
3)
Z+∞
dx 1 ¯¯ x ¯¯ 1 ¯¯ a ¯¯ 1 ¯¯ r ¯¯


BE


 = lim ln ¯ ¯ = − ln ¯ ¯ = ln ¯1 + ¯, a > 0, r > 0
a x( x + r ) x→+∞ r x+r r a+r r a
BI

Exercice 2.9
Trouver L( f ( t)) et L( f ′( t) dans les cas suivants :

ri
I
DJ


2
t , 0 ≤ t ≤ 1

ka


1) f ( t) = 2 t, 1 < t ≤ 3

Za

4, t > 3

2) f ( t) = 3 t2 e at − 7 e bt , a 6= b.
s sa
Exercice 2.10
ou

1) Trouver L−1 (F ( s)) dans le cas où


M

1
F ( s) = .
BE

s( s + 1)( s − 2)( s − 3)

2) Résoudre en utilisant la méthode de transfomée de Laplace :


BI


3
y′′ + ( z′ − y′ ) = − y


ri
I



 4
DJ

′′ ′ ′ 3
ka
z − (z − y ) = − z


 4
 y(0) = z(0) = 0, y′ (0) = 1, z′ (0) = −1

Za

Exercice 2.11
sa

1) Si g(at+ b) = f ( t), déterminer la transformée de Laplace de g en fonction de L( f ( t)) = F ( s)


s

et une intégrale finie.


ou

1 ³s´
2) Prouver que L( f (at)) = .
M

a a
3) Si f ( t) = cos(at), utiliser la formule de la dérivée pour retablir la transformée de Laplace
BE

de g( t) = sin(at).
Z t Zv
F ( s)
4) Montrer que L( g( t)) = 2 , où f ( t) = f ( u) dudv et L( f ( t) = F ( s).
BI

s 0 0
Zt
cos(au) − cos( bu) 2 sin( t) − sinh( t)
I

5) Calculer L( f ( t)) et L( g( t)) avec f ( t) = du, g( t) =


DJ

0 u t
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24
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.6. TD-Laplace

ri
Zt µ ¶
sin u sin(at)
6) En utilisant le théorème de la dérivée avec f ( t) = du, etablir que L =

ka
³a´ 0 u t
arctan

Za
s

Exercice 2.12

sa
1) Vérifier le théorème de la valeur initiale pour les deux fonctions

s
a) f ( t) = 2 + cos t

ou
b) g( t) = (4 + t)2 .
M
2) Vérifier le théorème de la valeur finale pour les deux fonctions
a) f ( t) = 3 + e−t
BE

b) g( t) = t3 e−t .
BI

Exercice 2.13
Trouver la transformée de Laplace inverse F ( s) dans les cas suivants :

ri
I
DJ

ka
6s − 4 1
1) F ( s) = 8) F ( s) =
s2 − 4 s + 20 s( s + 1)( s − 2)( s − 3)

Za
3s − 7 2(2 s + 7)
2) F ( s) = 9) F ( s) =
s2 − 2 s − 3 ( s + 4)( s + 2)
s2 s+9
sa
3) F ( s) = 10) F ( s) = 2
( s − 2)3 s −9
s
s2 − 2 s + 4 s2 + 2 k 2
ou

4) F ( s) = 11) F ( s) =
( s + 1)2 s( s2 + 4 k 2 )
1 1
M

5) F ( s) = 3 2 12) F ( s) =
s ( s + 1) ( s − 2) ( s + 3)2
2
1 s
BE

6) F ( s) = 13) F ( s) = 2
( s − 1)2 ( s − 2)2 ( s + a2 )
2 s2 + 1 s2
BI

7) F ( s) = 14) F ( s) =
s( s + 2)2 ( s2 + a2 )

ri
I
DJ

Exercice 2.14
ka
µ ¶ µ ¶
1 1 −s 1 2 −3 s 1 2 2
1) Calculer f ( ), f (2) et f (4) avec L( f ( t)) = F ( s) = 3 + e − +e + −
Za

2 s s s2 s s2 s3
µ ¶ µ ¶
2 −2 s 2 6 −4 s 1 3
2) Calculer f (1), f (3) et f (5) avec L( f ( t)) = F ( s) = + e + +e +
s s2 s3 s s3
sa

µ ¶ µ ¶
−1 2 −1 2s
3) Utiliser le théorème de convolution pour obtenir L à partir de L =
s

( s2 + 1)2 ( s2 + 1)2
ou

t sin t
M

Exercice 2.15
1) Trouver la transformée de f dans les cas suivants :
BE

a) f ( t) = t3 + 5 t2 − 2 t − 1 c) f ( t) = e t cos(3 t)
b) f ( t) = e4 t − e−4 t d) f ( t) = e at − e bt , a 6= b.
BI

Z+∞
3
I

2) Montrer que te−4 t cos(2 t) dt = en trouvant d’abord L( t cos(2 t)).


DJ

0 100
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25
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.6. TD-Laplace

ri
Z+∞
3) La fonction gamme est définie pour a > 0 par Γ(a) = e−t ta−1 .

ka
0
a) A l’aide d’une intégration par parties, montrer Γ(a + 1) = aΓ(a).

Za
b) Montrer que Γ(1) = 1 et que Γ( n + 1) = n!, n ∈ N.
Γ(α )
c) Montrer que L( tα−1 e at ) = .

sa
( s − a )α

s
Exercice 2.16

ou
1) Utiliser les développements :
M +∞ tn +∞ xn
e− t = (−1)n (−1)n−1 , | x| < 1,
X X
, ln(1 + x) =
BE

n=0 n! n=0 n

1 − e−1 1
BI

pour montrer que L( ) = ln(1 + ), s > 1.


t s
2) Trouver L( f ( t)) si :

ri
I
DJ

ka
 

1, 0 ≤ t ≤ 2 

 t2 , 0 ≤ t ≤ 1


 t, 2 < t ≤ 4 b) f ( t) = 2 t, 1 < t ≤ 3

Za
a) f ( t) = 
3, 4 < t ≤ 6 4, t > 3
 



0, t > 6

sa
s w
3) Montrer que L(cosh(wt)) = , | s | > w et L (sinh( wt )) = , |s| > w.
s
s2 − w2 s2 − w2
ou

4) Trouver la transformée de Laplace inverse de F ( s) dans les cas suivants :


M

6s − 4 1
a) F ( s) = e) F ( s) =
s2 − 4 s + 20 s3 ( s2 + 1)
BE

3s + 7 1
b) F ( s) = 2 f) F ( s) =
s − 2s − 3 ( s − 1) ( s − 2)2
2
BI

s2 2 s2 + 1
c) F ( s) = g) F ( s) =
( s + 2)2 s( s + 2)2
ri
I
DJ

s2 + 2 s + 4 1
ka
d) F ( s) = h) F ( s) = .
( s + 1)3 s( s + 1)( s − 2)( s − 3)
Za

Exercice 2.17
sa

1 −bt t
1) Montrer que L−1 (F (as + b)) = e a f( .
a a
s
ou

µ ¶ µ ¶
1 1 2 −s 1 2 2 −4 t 1
2) a) Si F ( s) = L( f ( t)) = 3 + − 2 e + + 2 − 3 e , trouver f ( ), f (2), f (4).
s s s s s s 2
M

µ ¶ µ ¶
1 2 6 1 3
b) Si F ( s) = L( f ( t)) = + 2 + 3 e−2s + + 3 e−4 t , trouver f (1), f (3), f (5).
s s s s s
BE

µ ¶ µ ¶
−1 2 −1 2s
3) Utiliser le théorème de convolution pour obtenir L à partir de L =
( s2 + 1)2 ( s2 + 1)2
BI

t sin t.
I

4) Montrer que
DJ

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26
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.6. TD-Laplace

ri
µ ¶
−1 s cos(at) − cos( bt)
a) L = .

ka
2 2 2 2
( s + a )( s + b ) b 2 − a2
s2
µ ¶
a sin(at) − b sin( bt) 2

Za
−1
b) L 2 2 2 2
= 2 2
, a 6= b2 , ab 6= 0.
( s + a )( s + b ) b −a

sa
Exercice 2.18

s
1) Résoudre les équations différentielles avec les conditions initiales :

ou
3
a) x′′ ( t) + 2 x′ ( t) + x( t) = e t , x(0) = , x′ (0) = 0.
M 4
5
b) x′′ ( t) − x′ ( t) = sin t, x(0) = 1, x′ (0) = .
2
BE
1
c) x′′′ ( t) + x′ ( t) = t2 − t + 2, x(0) = 3, x′ (0) = − , x′′ (0) = 0, x′′′ (π) = −18.
2
BI

(4)
d) x ( t) − 16 x( t) = 30 sin( t), x(0) = 0, x (0) = 2, x′′ (π) = 6.

e) x′′ ( t) − x( t) = 2 u( t − 1), x(0) = 0, x′ (0) = 1.

ri
I

f) x′′ ( t) − x( t) = δ( t), x(0) = 0, x′ (0) = 1.


DJ

ka
2) Résoudre les équations différentielles à cœfficients non constants :
a) tx′′ ( t) − (2 t + 1) x′( t) + (1 + t) x( t) = 0, x(0) = −3, x′ (1) = 0.

Za
b) tx′′ − tx′ ( t) + x( t) = 2 t − t2, x(0) = 0, x(1) = 7. sa
c) tx′′ − (2 t + 1) x′( t) + 2 x( t) = 2 t, x(0) = 0, x(1) = 7.
d) Calculer x(1) et x(4) pour x( t) vérifiant
s
ou

x′′ ( t) + 2 x′ ( t) + x( t) = 2 + ( t − 3) u( t − 3), x(0) = 2, x′ (0) = 1.


M

Exercice 2.19
BE

1) Résoudre les systèmes suivants :


BI

 


 x′ ( t) + y′ ( t) + 2 y( t) = sin t, 

 x′′ ( t) − 2 y′( t) = e−t ,

 

ri
I


 

 
DJ

a) x′ ( t) + y′ ( t) − x( t) − y( t) = 0, b) x′ ( t) + y′ ( t) = 3 e2 t − e−t + 1
ka

 


 


 

Za


 x(0) = 0 
 x(0) = 2, y(0) = 2

2) Résoudre les équations différentielles suivantes :


sa

 2 2 
∂u ∂u
∂ u ∂ u
+4 + 8 t = 0, x > 0, t > 0
s

− 2 = 2, x > 0, t > 0

 

2 ∂x ∂t
 
 ∂ t ∂ x 
ou


b)




 
lim u( x, t) = 0, lim u( x, t) = 2 t2 .

a)

u ( x, 0) = 0 , u (0 , t ) = 0
M



 t →0 x →0




BE

 ∂u ( x, 0) = 0, lim ∂u ( x, t) = 0



∂ x→∞ ∂ x
I BI
DJ

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27
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.6. TD-Laplace

ri
Exercice 2.20

ka
On se propose d’utiliser la transformée de Laplace pour résoudre les équations différen-
tielles.

Za
1) On considère l’équation différentielle :

sa
y′ + y = e t , y(0) = 1.

s
Soit y une fonction causale solution de l’équation dont on suppose qu’elle admet une

ou
transformée de Laplace Y . Démontrer que Y satisfait l’équation
M Y ( s) =
s
( s − 1)( s + 1)
.
BE

En déduire y.
2) Sur le même modèle, résoudre l’équation différentielle
BI

y′′ − 3 y′ + 2 y = e3 t , y(0) = 1, y′ (0) = 0.

ri
I
DJ

ka
3) Sur le même modèle, résoudre le système différentiel

′ t
 x = − x + y + e , x(0) = 1

Za


y′ = x − y + e t , y(0) = 1


s sa
ou

Exercice 2.21
Résoudre les systèmes différentiels suivants :
M

3
 
 ′′ ′ ′
y + (z − y ) = − y  y1′ ( t) + 2 y2′ ( t) + 3 y3′ ( t) = 0
BE

 
4

 


 


 

y1′ ( t) − y2′ ( t) = 3 t − 3

 

1) ′′ ′ ′ 3 

( )
BI

z − z − y = − z



 4 2)
 
y2′ ( t) + 2 y3′ ( t) = 1 − t2

 

ri
I


 

 y(0) = z(0) = 0, y′ (0) = 1, z′ (0) = −1
 
DJ



ka




y1 (0) = y2 (0) = y3 (0) = 0

Za

Exercice 2.22
sa

1) Trouver les images des originaux


sht
s

a) f ( t) = .
t
ou

b) f ( t) = | sin t|.
Zt
M

c) f ( t) = ( t − τ)2 cht dt.


0
BE

2) Trouver les originaux des fonctions


1
a) F ( s) = 2 .
s + 4s + 5
BI

s
b) F ( s) = 4 .
s −1
I
DJ

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28
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.6. TD-Laplace

ri
Exercice 2.23

ka
Utiliser la transformée de Laplace pour résoudre les équations diférentielles suivantes :

Za
 ′′ ′
 ′′


 x + 2 x + 5 x = 0  y + y = sin x


1) 2)

sa
 x(0) = 1, x′ (0) = 0  y(0) = y′ (0) = 0.

 

s
ou
M
BE
BI

ri
I
DJ

ka
Za
s sa
ou
M
BE
BI

ri
I
DJ

ka
Za
s sa
ou
M
BE
I BI
DJ

DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS


29
ri
ka
Za
sa
Chapitre 3

s
ou
Séries numériques M
BE

Soit K = R ou C. Soit ( u n ) une suite d’éléments de K. Posons s 0 = u 0 , s 1 = u 0 + u 1 , s 2 = u 0 + u 1 +


u 2 , s n = u 0 + u 1 + u 2 + · · · + u n . On obtient une nouvelle suite (S n )n∈N .
BI

Définition 3.1

ri
I
DJ

ka
Soit u n une suite d’éléments de K. On appelle Xsérie définie par u n ou série de terme
général u n , le couple ( u n , sX
n ). Elle est notée un.

Za
Si pour tout n ∈ N, u n ∈ R, X u n est appelée série réelle.
Si pour tout n ∈ N, u n ∈ C, u n est appelée série complexe.
sa
s
Définition 3.2
ou

X
La série u n est dite convergente si la suite ( sX
n ) est convergente. Si ( s n ) n’est pas
M

X
convergente, on dit que u n est divergente. Si u n est convergente alors la limite
k
X
BE

de la suite ( s n ) est appelée la somme de la série. Soit ℓ = lim u n , ℓ est notée


k→+∞ 0
+∞
X
un.
BI

ri
I
DJ

ka
Définition 3.3
Za

X
La suite ( s n ) est appelée suite des sommes partielles de la série un.
sa

Remarque
s

1) Si ( u n ) n’est définie qu’à partir de n 0 , alors pour tout n ≥ n 0 , s n = u n0 + u n0 +1 + · · · + u n .


ou

+∞
X
Si ( s n ) est convergente, alors la somme de la série de terme général u n est s = un.
M

0
X X X
2) Soit u n convergente (respectivement ). Alors la série vn obtenue à partir de un
BE

en modifiant ou en supprimant les p premiers termes de ( u n ) est aussi convergente


X +∞
X +∞
X
(respectivement divergente). Dans le cas où u n est convergente u n 6= vk .
BI

n k
X +∞
X
I

3) Supposons u n convergente, on définit la suite ( r n ) où pour tout n ∈ N, r n = u k . On


DJ

k=n

30
© Chapitre 3. Séries numériques 3.1. Exemples de séries

ri
a lim r n = 0.

ka
n→+∞

Za
Proposition 3.1
X X
Soit u n avec u n ∈ K pour tout n ∈ N. Si u n est convergente alors lim u n = 0.

sa
n→+∞

s
ou
Définition 3.4
M
Si lim u n 6= 0, on dit que la série
X
u n est grossièrement divergente.
n→+∞
BE
BI

3.1 Exemples de séries

ri
I
DJ

ka
3.1.1 Séries géométriques
Définition 3.5

Za
´
On appelle série géomŐtriqu Ő, toute série de la forme
X n
x où x ∈ K et est fixé.
s sa
ou

xn ( x ∈ K, n ∈ N)
X
Etude de
M

Pour tout n, s n = u 0 + u 1 + · · · + u n où u n = xn , pour tout n.

1 − xn+1
BE

s n = 1 + x + x2 + · · · + x n =
1−x
BI

xn alors divergente.
X
• Si x = 1, s n = n + 1, lim s n = +∞.
n→+∞
1 +∞ 1
ri
I

• Si | x| < 1, alors lim xn = 0, lim s n =


X n X n
. Alors x est convergente et x = .
DJ

n→+∞ n→+∞ 1−x 1−x


ka
n=0
• Si | x| > 1, alors lim | xn | = +∞. Donc lim 6= 0, d’ù la série est grossièrement divergente.
n→+∞ n→+∞
Za

n
X n
• Si x = −1, u n = (−1) donc lim u n 6= 0, x est grossièrement divergente.
n→+∞
sa

3.1.2 Séries exponentielles


s

X xn X xn
ou

Ce sont des st́ries de la forme ( x ∈ K). Etant donné x, on sait que est convergente et
x
n! n!
que sa somme est e .
M

X xn
BE

3.1.3 Série de la forme


n
Xx n
BI

• Si | x| > 1, est grossièrement divergente.


n
X xn
I

• Si x = 1, diverge.
DJ

n
DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS
31
© Chapitre 3. Séries numériques 3.2. Opérations sur les séries

ri
X (−1)n
• Si x = −1, = − ln 2 converge.

ka
n
X xn

Za
• Si −1 < x < 1, = − ln(1 − x), converge
n

sa
3.1.4 Série dont le terme général u n est de la forme u n = a n − a n+1
Une telle série est convergente si et seulement si la suite a n est convergente.

s
ou
Exemple (Exercice d’application)
X 1 M
Etudier la série ( n ≥ 1)
n( n + 1)
BE

3.2 Opérations sur les séries


BI

ri
Définition 3.6
I
DJ

ka
X X X
1) Soit les st́ries u n et vn avec u n , vn ∈ K. On appelle somme des séries u n et
vn la série de terme général u n + vn .

Za
X
2) Soit λ ∈ K. On appelle produit par λ de la série u n , la série de terme général
λu n .
s sa
ou

Proposition 3.2
M

X X
1) Si u n etvn convergente, alors la série de terme général ( u n + vn ) est conver-
+∞
X +∞
X +∞
X
gente. De plus, on a ( u n + vn ) = un + vn .
BE

n=0 n=0 n=0


X X
2) Si u n est convergente, alors pour tout λ ∈ K, λ u n est convergente. De plus
BI

+∞
X +∞
X
λu n = λ un.
n=0 n=0
ri
I
DJ

ka
Remarque
Za

1) La somme d’une séries convergente et d’une série divergente est une série divergente.
2) La somme de deux st́ries divergentes peut être convergente ou divergente.
s sa
ou
M
BE
I BI
DJ

DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS


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