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MTH231 Ensi Ifts
MTH231 Ensi Ifts
TRANSFORMEE DE LAPLACE
TRANSFORMEE DE FOURIER
FONCTIONS SPECIALS, EDO
s
ou
M
1 Intégrales généralisées 3
1.1 Intégrales généralisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
BE
1.1.1 Intégrales généralisées présentant un seul problème . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.2 Intégrales généralisées présentant deux problèmes . . . . . . . . . . . . . . 4
BI
ri
I
ka
1.2.3 Changement de variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Za
1.2.4 Cas particulier où la convergence est triviale . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2.5 Convergence des intégrales généralisées des fonctions positives . . . . . . 7
1.2.6 Convergence absolue d’une intégrale généralisée . . . . . . . . . . . . . . . 8
sa
1.3 TD, Intégrales généralisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
s
2 Transformation de Laplace 14
ou
2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.2 Généralités et définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
M
2.3 Proprietés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.3.1 Linéarité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
ri
I
ka
2.3.3 Transformée d’une dérivée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.3.4 Transformée d’une intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Za
2.6 TD-Laplace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3 Séries numériques 30
BI
1
© Table des matières Table des matières
ri
X xn
3.1.3 Série de la forme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
ka
n
3.1.4 Série dont le terme général u n est de la forme u n = a n − a n+1 . . . . . . . . 32
Za
3.2 Opérations sur les séries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
s sa
ou
M
BE
BI
ri
I
DJ
ka
Za
s sa
ou
M
BE
BI
ri
I
DJ
ka
Za
s sa
ou
M
BE
I BI
DJ
s
ou
Intégrales généralisées M
BE
Dans la théorie des intégrales propres, on considère des fonctions bornées f sur un intervalle
fermé et borné, c’est à dire de la forme d’un segment [a, b] et f : [a, b] −→ R.
BI
Dans la théorie des intégrales impropres ou généralisées, on considère des fonctions définies
ri
I
DJ
sur un intervalle I de R qui n’est pas fermé borné, f pouvant être bornée sur I et on intègre f
ka
sur I.
Exemple
Za
Z2
i) La fonction t 7−→ ln t est définie, continue sur [1, 2]. L’intégrale ln t dt se calcule à
sa 1
l’aide d’une primitive de t 7−→ ln t.
s
ou
ii) Par
Z1
contre, t 7−→ ln t n’est pas définie en 0 et n’est pas bornée sur ]0, 1]. L’intégrale
ln t dt est donc une intégrale impropre.
M
0
BE
ka
Définition 1.1
Za
a a
Dans ce cas, on dit que l’intégrale de f sur [a, b[ converge vers ℓ sssi :
s
Zx Zb
ou
∃ℓ ∈ R , lim f ( t) dt = f ( t) dt = ℓ
x→ b− a a
M
Zb Zx
2) On dit que f ( t) dt diverge sssi f ( t) dt n’admet pas de limite finie lorsque
BE
a a
−
x→b .
BI
Vocabulaire
I
DJ
3
© Chapitre 1. Intégrales généralisées 1.1. Intégrales généralisées
ri
• Converge = existe,
ka
• Nature d’une intégrale : Convergence ou divergence.
Za
Exemple
Z1
1) ln t dt converge vers −1.
sa
0
Z+∞ Zx
s
2) ln t dt diverge, car lim ln t dt = +∞.
ou
1 x→+∞ 0
Z+∞ Zx
3)
0
M
sin t dt diverge, car lim
x→+∞ 0
sin t dt n’existe pas.
BE
Remarque
1) Faire attention à ne pas effectuer d’opérations entre intégrales généralisées (+, ×) avant
BI
ri
I
DJ
ka
2) Faire attention à ne pas comparer deux intégrales généralisées (≤) avant de s’être assuré
de leur convergence.
Za
Définition 1.2
sa
Sient b ∈ R, −∞ ≤ a < b et f ∈ C (]a, b], R).
s
Zb Zb
On dit que f ( t) dt converge sssi f ( t) dt admet une limite lorsque x → a+ .
ou
a x
Dans le cas contraire, on dit que l’intégrale de f sur [a, b] est divergente.
M
BE
Exemple
Z0
dx π
BI
1) 2
converge vers .
−∞ 1 + x 2
ri
I
Z0 Z0
−t
e−t dt = +∞.
DJ
Définition 1.3
s
Zb Zc Zb
M
Zb Zb Zc Zb
2) Si f ( t) dt converge, alors f ( t) dt = f ( t) dt + f ( t) dt.
BI
a a a c
I
DJ
ri
1.1.3 Opérations sur les intégrales généralisées
ka
Proposition 1.1
Za
Soient a ∈ R, a < b ≤ +∞, f ∈ C ([a, b[, R) et g ∈ C ([a, b[, R).
Zb Zb Zb
sa
1) Si f ( t) dt et g( t) dt convergent, alors ( f + g)( t) dt converge et vaut
Zb a a a
s
Zb
f ( t) dt + g( t) dt.
ou
a a
2) Soit λ ∈ R. Si
M
Zb
f ( t) dt converge, alors
Zb
(λ f )( t) dt converge et vaut λ
Zb
f ( t) dt.
a a a
BE
Remarque
BI
Zb Zb Zb
ri
I
a a a
ka
Zb Zb Zb
2) Si f ( t) dt et g( t) dt divergent, on on ne peut rien dire sur la nature de ( f + g)( t) dt
Za
a a a
sa
1.2 Etude pratique d’une intégrale généralisée
s
ou
C’est la méthode qui a été utilisée jusq’à maintenant pour établir la nature des intégrales
suivantes : Z1 Z0
BE
Z+∞
ln t dt, sin t dt, e−t dt, · · ·
0 0 −∞
Exemples fondamentaux
BI
Zb
ri
I
dt
1) Intégrale généralisée de Riemann en 0 : Soit b ∈ R∗ , converge si et seulement si α < 1.
DJ
α
0 t
ka
Z+∞
dt
2) Intégrale généralisée de Riemann en +∞ : Soit a ∈ R∗+ , converge si et seulement
Za
a tα
si α > 1.
sa
Zb
dt
3) α
, avec a < b, est convergente si et seulement si α < 1.
s
0 ( b − t)
ou
Remarque
Z+∞
dt
M
ri
1.2.2 Intégrations par parties
ka
Théorème 1.1
Za
Si a ∈ R, a < b ≤ +∞, f ∈ C 1 ([a, b[, R) et g ∈ C 1 ([a, b[, R), alors :
sa
Zx Zx
′ x
∀ x ∈ [a, b[, f ( t) g( t) dt = [ f ( t) g( t)]a − f ( t) g′( t) dt
s
a a
ou
Si lim− f ( x) g( x) = B existe et finie, alors
x→ b
1)
Zb
′
M
f ( t) g( t) dt est de même nature que
Zb
f ( t) g′( t) dt.
a a
BE
Zb Zx
′
2) En cas de convergence, nous avons : f ( t) g( t) dt = B − f (a) g(a) − f ( t) g′( t) dt
a a
BI
ri
I
DJ
ka
Théorème 1.2
Za
Soientt a ∈ R, a < b ≤ +∞, f ∈ C ([a, b[, R). Soient α ∈ R, α < β ≤ +∞, ϕ ∈ C 1 ([α, β[, R).
sa
On suppose que ϕ est strictement croissante sur [α, β[ avec ϕ(α) = a et lim− ϕ( t) = b.
t →β
s
Zb Z
1) f ( x) dx et l pha b eta f (ϕ( t))ϕ′( t) dt sont de même nature.
ou
a a
Zb
M
Z
2) S’il y a convergence, alors f ( x) dx = l pha b eta f (ϕ( t))ϕ′ ( t) dt.
a a
BE
Remarque
BI
ri
I
DJ
2
sa
Théorème 1.3
ou
Zb
Si f est prolongeable par continuité en b par la fonction f˜, alors f ( x) dx converge
a
BE
Zb
et vaut f˜( x) dx
a
I BI
DJ
ri
Exemple (Exercice d’applicaton)
ka
Nature de
Z1
sin t
Za
1) dt
0 t
Z1
ln(1 + t)
sa
2) dt
0 t
s
Zπ
2 cos t − 1
ou
3) dt
0 sin2 t
M
BE
1.2.5 Convergence des intégrales généralisées des fonctions positives
Théorème 1.4
BI
ri
I
Zb Zx
DJ
ka
a a
[a, b[.
[a, b[.
Zb Zb
1) g( t) dt converge, alors f ( t) dt converge.
M
a a
Zb Zb
BE
Nature de
ka
cos2 t
Z+∞
1) dt
t2
Za
1
Z+∞
2
2) e−t dt.
sa
1
s
ou
Zb Zb
f ( x) ∼ − g( x), alors f ( x) dx et g( x) dx sont de même nature.
x→ b
BE
a a
BI
ri
Z+∞
dt
1)
ka
p
2 t3 ( t − 1)
dt
Za
Z1 p
2
2) t(1 − t) .
0
s sa
ou
1.2.6 Convergence absolue d’une intégrale généralisée
Soient a ∈ R, a < b ≤ +∞ et f ∈ C ([a, b[, R).
M
Définition 1.4
BE
Zb Zb
1) On dit que f ( x) dx est absolument convergente si | f ( x)| dx converge.
BI
a a
Zb Zb Zb
ri
I
a a a
ka
Za
Théorème 1.7 sa
Zb Zb
Si | f ( x)| dx converge, alors f ( x) dx converge.
a a
s
ou
M
Exemple
Z+∞
sin t
dt, α > 1.
BE
π
2
tα
BI
ka
Exercice 1.1
Za
ln(1 + t2 )
Zx
sa
F ( x) = dt
1 t2
s
ou
Calculer F ( x).
2) En déduire que l’integrale
M
ln(1 + x2 )
Z+∞
I= dx
1 x2
BE
ri
Exercice 1.2
ka
1) Déterminer la nature des intégrales suivantes et, lorsqu’elles convergent, les calculer.
Za
Z+∞
dx
a) I 1 =
0 (1 + e x )(1 + e−x ) Zπ
2 cos 2 x
sa
Z+∞ −p x e) I 5 = p dx
e 0 sin 2 x
b) I 2 = p dx
x
s
0 Z+∞
arctan x
ou
Z1
ln x f) I 6 = dx
c) I 3 = 2
dx 0 1 + x2
0 (1 + x) M
Z+∞ Z+∞
dx dx
d) I 4 = , a > 0, r > 0 g) I (a, b) = , a > 0, b > 0.
BE
a x( x + r ) 0 ( x − a)( x − b)
Z1 Z+∞
dx x + sin x
a) p d)
x3 + sin x
ri
I
0 x(1 − x) 0
DJ
Z+∞
ka
Z+∞
dx sin 5 x − sin 3 x
b) e) 5
dx
−∞ e x + x2 e − x 0 x3
Za
Z+∞ Z+∞
− ln x x
c) (ln x) f) dx
2 0 ex − 1
sa
3) Déterminer la nature et effectuer le calcul des intégrales suivantes
s
Z+∞ µ µ ¶¶
1 1
ou
a) − arctan dx
0 x x Z+∞
dx
d)
M
Z+∞ µ ¶
1 0 ( x + 1)( x + 2)( x + 3)
b) ln 1 + 2 dx
0 x Z+∞
BE
dx
Z+∞ p e) dx
c) e− x dx −∞ chx
0
BI
Exercice 1.3
ri
I
DJ
Z+∞
ka
du
1) Pour n ∈ N, on note I n = .
0 (1 + u3 )n+1
Za
a) Justifier l’existence de I n .
sa
b) Calculer I 0 .
s
Z+∞
ou
2
2) Soit I (a) = e−x dx
a
M
e− x
Z+∞
a) Justifier l’existence de I (a). Montrer que I (a) = p dx.
a2 2 x
BE
2
e −a
Z+∞ −x
e
b) Montrer que I (a) = − p dx.
a a2 2x x
BI
ri
Exercice 1.4
ka
Z2
dx
1) Etudier la nature de l’intégrale .
Za
1 xn − 1
Z+∞
2) Soit f : [1, +∞[−→ R, continue et telle que f ( t) dt converge.
sa
Z+∞ 1
f ( t)
Montrer que dt converge.
s
1 t
ou
On pourra pour cela considérer une primitive F de f sur [1, +∞[ et examiner son com-
portement au voisinage de +∞.
M
Exercice 1.5
BE
e
a) p dx f) p dx
1 ( x − 1)( x4 + 1) 0 x
ri
I
Z1
ln x
Z+∞ Z
arctan 2
DJ
b) x dx g) p dx
ka
3
0 x 0 x(1 − x) 2
Z1 Z1
ln x ln x
Za
c) p dx h) p dx
0 1−x 0 (1 + x) 1 − x2
Z+∞ Z+∞
ln x sin x
sa
d) dx i) 3
dx
1 x + e− x 0 x2
s
Z+∞ Z+∞
ln x sin x
e) dx j) p dx
ou
2
x +1 0 cos x + x
0
M
Exercice 1.6
BE
Z+∞ Z+∞
sin x cos x
1) Montrer que pour tout réel α > 0 les intégrales dx et dx convergent.
1 xα 1 xα
BI
Zt
2) Soit f une fonction continue sur [1, +∞[ telle que la fonction f ( x) dx soit bornée.
1
ri
I
Z+∞
f ( x)
Etudier la convergence de dx
DJ
x
ka
1
Exercice 1.7
Za
Z1 Z1
s
ln(1 + t) dt
a) dt ; f) p
ou
0 t 0 t(1 − t)2
Zπ
2 cos t − 1
M
b) dt ; Z+∞
sin t
0 sin2 t g) dt
Z1
1 − t2 0 1 + cos t + e t
BE
c) p dt ; Z+∞
0 1− t 2
h) e−t dt
t3 − 5 t2 + 1
Z+∞
0
d) dt
BI
0 2 t4 + 2 t3 + t2 + 1 Z+∞
ln t2
Zπ i) dt
2 tan t
p
I
q
e) dt 0
| t2 − 1|( t + 2)
DJ
0 t
DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS
10
© Chapitre 1. Intégrales généralisées 1.3. TD, Intégrales généralisées
ri
2) Les intégrales suivantes sont-elles convergentes ? Si oui, calculer leur valeur.
ka
Z1 Z+∞
arctan t ln t
a) dt e) dt, α ∈ R
Za
0 1 + t2 1 tα
Z+∞
dt
b) Z+∞
dt
(1 + e )(1 − e−t )
t
sa
0 f) p ,
Zπ
4 dt 0 ( t + t2 + 1)α
c) où α ∈ R
s
2
0 tan t
ou
Z1 Z1
t dt
d) p dt M g) p
−1 1 − t 2 0 t(1 − t)
BE
Exercice 1.8
Zb
f ( t)
a) Déterminer la nature de l’intégrale p dt
ri
I
a ( b − t)( t − a)
DJ
f ( t2) ln( t − a)
Zb
ka
b) On suppose f ( b) 6= 0. Déterminer la nature de l’intégrale dt.
a ( b − t )2
Za
2) Soit f ∈ C 0 ([0, 1], R). On suppose que f est dérivable en 0, et que f (0) = 0.
Z1
f ( t)
a) Montrer que l’intégrale 3
d e est convergente.
0 t2
sa
Z1
f ( t)
b) On suppose que f ′ (0) 6= 0. Montrer que l’intégrale
s
dt est divergente.
t2
ou
Exercice 1.9
M
Z1
ln t
BE
1) Soit I = − p 3
dt.
0t(1 − t) 2
a) Montrer que I est convergente.
BI
r
t
b) Calculer la dérivée de la fonction t 7−→ sur l’intervalle ]0, 1[.
1−t
ri
I
DJ
1
Z+∞
ln t
b) En déduire que l’intégrale dt est convergente, et sa valeur est égale à
0 1 + t2
sa
Z+∞
ln t
dt = 0.
s
0 1 + t2
ou
Z+∞
ln t π
dt = ln a.
BE
2
a +t 2 2a
0
I BI
DJ
ri
Exercice 1.10
ka
Z+∞
∀ x ∈ R∗+ , Γ( x ) = t x−1 e−t dt
Za
0
1) Montrer que la fonction Γ est définie sur R∗+ et que Γ(1) = 1.
2) Montrer que ∀ x > 0, Γ( x + 1) = xΓ( x).
sa
3) En déduire la valeur de Γ( n) pour tout entier n ∈ N∗ .
s
µ ¶
1
ou
4) Calculer Γ .
2
Exercice 1.11
M
Z+∞
BE
2
Soit ∀ n ∈ N, I n = t n e−t dt.
0
1) Montrer que la suite ( I n )n∈N est bien définie.
BI
n+1
2) Montrer que ∀ n ∈ N, I n+2 = I n.
2
ri
I
DJ
ka
Z +∞ 2 π
Remarque : On admettra que e−t dt = .
0 2
Za
Exercice 1.12 sa 1
ex
On note f la fonction définie pour tout réel x > 0 par f ( x) = 2 .
x
s
Z+∞
ou
n→+∞ n
X
3) Montrer que la serie f ( n) est convergente.
BI
Exercice 1.13
ri
I
ka
Z+∞
dt
a) I 1 =
2 ln t2
Za
Z+∞
dt
b) I 2 = p
5
−10 t2 + t4 + 1
sa
t3 − sin t
Z+∞
Iα = .
ou
0 (2 t2 + t + 1)α
M
Z+∞
ln( x3 − 1) − ln( x3 ) dx.
¡ ¢
3) Après avoir montrer sa convergence, calculer I =
2
BE
I BI
DJ
ri
Exercice 1.14
ka
1) Donner une condition néssaire et suffisante sur les réels a et b pour que les intégrales
suivantes existent :
Za
ln(1 + xa )
Z+∞ Z+∞ Z+∞
dx ax
a) . b) e cos bx dx c) dx
sa
1 xa ( x − 1)b 0 0 xb
Z+∞
arctan x
s
2) On souhaite calculer l’intégrale généralisée I = 3
dx
ou
0 x2
a) Montrer que cette intégrale est convergente.
M
b) Montrer que l’intégrale
Z+∞
dx
p est convergente et calculer sa valeur.
0 x2 + 2 x + 1
BE
1
c) Décomposer en éléments simples sur R la fraction rationnelle f ( x) = 4 et montrer
Z+∞ x +1
dx π
BI
que 4
= p
0 x +1 2 2
ri
I
Z+∞
dx
DJ
ka
0 x( x + 1)
Za
s sa
ou
M
BE
BI
ri
I
DJ
ka
Za
s sa
ou
M
BE
I BI
DJ
s
ou
Transformation de Laplace
M
BE
2.1 Introduction
BI
La transformation de Laplace fournit un outil puissant pour la résolution des équations diffé-
ri
I
rentielles linéaires vérifiant des conditions initiales données. De même, la fonction de transfert
DJ
ka
d’un système « Entrée-Sortie » est définie comme le rapport des transformées de Laplace des
signaux d’entrée et de sortie.
Za
2.2 Généralités et définitions
sa
2.2.1 Echelon unité, échelon unité retardé
s
ou
par U ( t) =
1, t ≥ 0
BI
ri
I
ka
On appelle échelon
( unité retardé de la quantité α(α > 0), la fonction définie sur R
0, t < α
Za
par U ( t − α) =
1, t ≥ α
sa
L’idée génórale pour écrire l’équation d’un signal consiste à ramarquer qu’une fonction mul-
tipliée par un ćhelon unité donne une nouvelle fonction, nulle pour t < 0 (ou nulle pour
M
t < α ) avec l’ćhelon retardé). On obtient l’équation d’un signal quelconque en fabriquant
des combinaisons linéaires de fonctions de fonctions multiplid́es par des ćhelons ou ćhelons
BE
retardés.
I BI
DJ
14
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.2. Généralités et définitions
ri
2.2.2 Transformée de Laplace
ka
Fonction causale
Za
Une fonction est dite causale si elle est nulle pour toutes les valeurs de t négatives. Dans toute
la suite, même si on ne le préxcise pas, les fonctions envisageables seront causales.
sa
Définition 2.3
s
ou
La transformeée de Laplace d’une fonction causale est la fonction F de la variable
réelle ou complexe p définie par :
M Z+∞
F ( s) = f ( t) e−sx dt.
BE
0
ri
I
DJ
ka
2.2.3 Transformée de quelques fontions élémentaires
1
Za
1) L ( e kt ) = , s > k.
s−k
n!
2) L ( t n ) = n+1 , s > 0, n ∈ N∗ .
sa
s
s k
s
3) L (cos( kt)) = 2 2
, s > 0. itemL (sin( kt)) = 2 , s > 0.
s +k s + k2
ou
2) f ( t) = te at , a > 0
3) f ( t) = t n e at , a > 0
BI
ri
I
n!
L (tn ) =
DJ
, n ∈ N.
ka
s n+1
Remarque
Za
La fonction F n’existe que si l’intégrale qui la définit est convergence. Nous admettrons que
F existe lorsque les deux conditions suivantes vérifid́es :
sa
1) F est continue par morceaux sur tout intervalle [0, x], x > 0.
s
2) F est d’ordre exponentiel à l’infini, c’est-à-dire que pour tout t assez grand, on a | f ( t)| ≤
ou
ri
2.2.4 Impulsion unité (distribution de Dirac)
ka
Définition 2.4 (Impulsion unité)
Za
µ¶
1
Soit n ∈ N. Considérrons la suite de fonction f n ( t) = nU ( t) − nU t − , où U ( t) est la
n
sa
Z+∞
fonction échelon unité. On établit que : f n ( t) dt = 1, indépendante de n.
s
0
ou
Quand n croit, on obtient une impulsion de durée de plus en plus petite, d’amplitude
de plus en plus grande, l’aire sous la courbe restant finie et égale 1.
M
Par passage à la limite pour n infini, on est conduit à introduire une « pseudo-
fonction » (on parle de distribution), notée δ appelée impulsion unité ou encore im-
BE
pulsion de Dirac, caractérisée par :
lim f n ( t) = δ( t),
BI
n→+∞
Z+∞
ri
I
avec δ( t) = 0 si T 6= 0 et δ( t) dt = 1
DJ
ka
Za
Proposition 2.1
3) f ( t)δ( t) dt = f (0).
0
4) L (δ( t)) = 1.
M
d U ( t)
5) δ( t) = .
BE
dt
BI
ka
2.3.1 Linéarité
Za
1 ³s´
Si L ( f ( t)) = F ( s) alors L ( f (at)) = F .
ou
a a
M
µZ+∞ ¶
1
I
0 s
DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS
16
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.3. Proprietés
ri
2.3.5 Multiplication par la variable
ka
dF dnF
Si L ( f ( t) = F ( s), alors L ( t f ( t)) = − ( s) et en général L ( t n f ( t)) = (−1)n n ( s) et L ((− t)n f ( t)) =
Za
ds ds
dnF
( s ).
ds n
sa
2.3.6 Multiplication par e−at
s
ou
Si L ( f ( t)) = F ( s) alors L ( e−at f ( t)) = F ( s + a).
M
Exemple (Exercice d’application)
t,
0 ≤ t < t0
3) Trouver la transformeée de Laplace de f ( t) = 2 t 0 − t, t 0 ≤ t ≤ 2 t 0
ri
I
0, t > 2t o
DJ
ka
(
0, 0 ≤ t < t 0
4) Calculer la transformée de Laplace de f ( t) =
Za
a, t ≥ t 0
sa
Théorème 2.1
s
Si f est une fonction deux fois différentiable, alors L ( f ′′ ( t)) = s2 F ( s) − s f (0) − f ′ (0). Le
ou
s + w2
ka
Za
Théorème 2.2
µ ¶ Z+∞ µ ¶
f ( t) f ( t)
Si L ( f ( t)) = F ( s) alors L F ( u) du, en supposant que lim L = 0.
sa
=
t 0 s→∞ t
s
ou
e−st0
L ( H ( t − t 0 )) =
BE
s
Si f ( t) est une fonction exponentielle d’ordre t alors L ( H ( t − t 0 ) f ( t − t 0 ) = e−st0 F ( s).
BI
(
sin t, t≥3
Déterminer la transformée de Laplace de S ( t) = DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS
17 0, t<3
S ( t) = H ( t − 3) sin t, sin t = sin( t − 3 + 3) = sin( t − 3) cos3 + cos( t − 3) sin3
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.3. Proprietés
ri
2.3.7 Théorème de la valeur initiale et de la valeur finale
ka
Théorème 2.4 (Théorème de la valeur initiale)
Za
Si une fonction f admet une transformée de Laplace F, alors :
sa
lim sF ( s) = lim f ( t)(à condition que lim existe).
s →0 t→+∞ t→+∞
s
ou
Théorème 2.5 (Théorème de la valeur finale)
M
Si une fonction f admet une transformée de Laplace F, alors :
BE
lim sF ( s) = f (0)
s→∞
BI
ri
I
Remarque
DJ
ka
ces propreétés ( notamment les quatres premièrres ) montrent qu’une équation différen-
tielle linŕaire à cœefficients constants se transforme, dans l’espace de Laplace, en une équa-
Za
tion algb́rique : d’où l’intérêt majeur de la transformation de Laplace pour les ingénieurs.
sa
Théorème 2.6 (Tansfomée de fonctions périodiques)
s
Si f ( t) admet une transfomée de Laplace et si f est périodique c’est-à-dire f ( t + T ) =
ou
ZT
1
L ( f ( t)) = e−su f ( u) du, s > 0
1 − e−sT 0
BE
BI
ri
I
Définition 2.5
DJ
ka
Soient deux fonctions causales f et g. On appelle convolée des fonctions f et g dans
Za
0
s
ou
Proposition 2.2
ri
Théorème 2.7
ka
Si f et g sont deux fonctions causales admettant chacune une transformée de La-
Za
place, alors la convolée h = f ⊗ g a pour transformeée de Laplace le produit (simple)
des transformed́es de Laplace de f et de g :
sa
L ( f ⊗ g)( p) = L ( f )( s) × L ( g)( s)
s
ou
M
2.3.9 Utilisation pratique du produitt de convolution
Soit un système entreée - sortie. A l’aide de la transformée de Laplace, on obtient le système
BE
ri
I
DJ
Ainsi le signal de sortie s est égal à la convolée du signal d’entrée e avec l’original de la fonction
ka
de transfert.
Za
2.4 Transformée de Laplace inverse sa
On va voir plus loin comment la transformeée de Laplace permet de transformer une équa-
tion différentielle impliquant une fonction x( t) et certaines de ses dérivd́es en une équation
s
ou
algb́rique ordinaire. La solution de cette équation algb́rique permet alors d’obtenir la transfor-
mée de la solution de l’équation différentielle. Il faut donc développer des méthodes pour re-
M
trouver une fonction f ( t) lorsqu’on donnaît sa transformeée F ( s). On peut, à partir de la table,
trouver quelques transformd́es inverses. On considèrrera quelques théorèmes utiles pour en
BE
trouver d’autres.
Théorème 2.8
BI
Théorème 2.9
sa
L −1 (F ( s)) = e−at L −1 (F ( s − a)
s
ou
s s ³ s ´
Trouver L −1 (F ( s)) si F ( s) = 2 = . Comme on sait que L −1
=
s − 6 s + 13 ( s − 3)2 + 4 s2 + w2
BE
³ s ´
cos(wt) et L −1 2 2
= cos(wt), on utilise le théorème avec a = −3 pour obtenir L −1 (F ( s)) =
µ ¶ s + w µ ¶
3t −1 s + 3 3t −1 s 3 3
= e3 t cos(2 t) + e3 t sin(2 t)
BI
e L 2
=e L 2
+ 2
s +4 s +4 s +4 2
I
DJ
ri
Théorème 2.10
ka
Si L−1 (F ( s)) = f ( t), alors L−1 ( e− cs F ( s)) = H ( t − c) f ( t − c).
Za
sa
Exemple (Exercice d’application)
µ ¶ µ ¶
1 −2 s 1 1 4 2
s
−1 −4 s
Trouver L (F ( s)), si F ( s) = 2 + e − +e − + 2 .
s s s2 s s
ou
Théorème 2.11
M
BE
Si L( f ( t)) = F ( s) et L( g( t) = G ( s), alors L−1 (F ( s) × G ( s)) = f ( t) ⊗ g( t).
BI
ri
I
s 1
DJ
ka
s2 + 1 s2 + 1
verse suivantes :
Za
µ ¶ µ ¶
−1 s −1 s
1) L 2) L
( s2 + 1)2 s3 ( s2 + 1)
s sa
Définition 2.6
ou
Zx
2 2
1) On appelle fonction d’erreur, la fonction er f ( x) définie par er f ( x) = p e−t dt
M
π 0
Z+∞
2 2
e−t dt est appelleée la fonction erreur
BE
2) La fonction er f c( x) = 1 − er f ( x) = p
π x
complémentaire
BI
ri
I
p
ka
Z+∞ µ ¶
− x2 π 1
1) Sachant que e dx = , calculer L p , u2 = st.
0 2 t
Za
µ ¶
1
2) En déduire L−1 p
s
sa
µ ¶
−1 1
3) Déterminer L p
s( s − 1)
s
ou
M
BE
I BI
DJ
ri
Exercice 2.1
ka
Déterminer la transformée de Laplace de f ( t) dans chacun des cas suivants :
Za
1) f ( t) = cosh( t)
1, 0 ≤ t ≤ 2
0≤t≤1 t, 2 < t ≤ 4
t,
6) f ( t) =
sa
2) f ( t) = 2 − t, 1 ≤ t < 2
3, 4 < t ≤ 6
0, t ≥ 6
0,
sinon
s
ou
3) f ( t) = t2 e−3 t + 4 t + 6 e4 t + e−4 t sin(5 t).
2
t , 0 ≤ t ≤ 1
4) f ( t) = sin(at + b) + e5 t cosh(6 t) + t2 cos t.
M 7) f ( t) = 1 t, 1 <≤ t ≤ 3
at bt
5) f ( t) = e − e , a 6= b. 4, t ≥ 3
BE
Exercice 2.2
BI
ri
I
DJ
1 ³s´
ka
2) Prouver que L( f (at)) = .
a a
3) Si f ( t) = cos(at), utiliser la formule de la dérivée pour retablir la transformée de Laplace
Za
de g( t) = sin(at).
Z t Zv
F ( s)
4) Montrer que L( g( t)) = 2 , où f ( t) = f ( u) dudv et L( f ( t) = F ( s).
sa
s 0 0
Zt
cos(au) − cos( bu) 2 sin( t) − sinh( t)
s
5) Calculer L( f ( t)) et L( g( t)) avec f ( t) = du, g( t) =
ou
0 u t
M
Exercice 2.3
Zt µ ¶
sin u sin(at)
BE
s
2) Vérifier le théorème de la valeur initiale pour les deux fonctions :
ri
I
a) f ( t) = 2 + cos t
DJ
ka
b) g( t) = (4 + t)2 .
3) Vérifier le théorème de la valeur finale pour les deux fonctions :
Za
a) f ( t) = 3 + e−t
b) g( t) = t3 e−t .
s sa
Exercice 2.4
ou
6s − 4 s2 − 2 s + 4
BE
a) F ( s) = d) F ( s) =
s2 − 4 s + 20 ( s + 1)2
3s − 7 1
b) F ( s) =
BI
e) F ( s) = 3 2
s2 − 2 s − 3 s ( s + 1)
s2 1
I
c) F ( s) = f) F ( s) =
( s − 2)3 ( s − 1)2 ( s − 2)2
DJ
ri
2) Trouver la transformée de Laplace inverse F ( s) dans les cas suivants :
ka
2 s2 + 1 s2 + 2 k 2
a) F ( s) = e) F ( s) =
Za
s( s + 2)2 s( s2 + 4 k 2 )
1 1
b) F ( s) = f) F ( s) =
s( s + 1)( s − 2)( s − 3) ( s − 2)2 ( s + 3)2
sa
2(2 s + 7) s
c) F ( s) = g) F ( s) = 2
s
( s + 4)( s + 2) ( s + a2 )
ou
s+9 s2
d) F ( s) = 2 h) F ( s) = 2
s −9 M ( s + a2 )
Exercice 2.5
BE
µ ¶ µ ¶
1 1 1 2 1 2 2
1) Calculer f ( ), f (2) et f (4) avec L( f ( t)) = F ( s) = 3 + e−s − 2 + e−3s + 2− 3
BI
2 s s s s s s
µ ¶ µ ¶
2 2 6 1 3
2) Calculer f (1), f (3) et f (5) avec L( f ( t)) = F ( s) = + e−2s 2 + 3 + e−4s +
ri
I
s s s s s3
DJ
ka
µ ¶ µ ¶
−1 2 −1 2s
3) Utiliser le théorème de convolution pour obtenir L à partir de L =
( s2 + 1)2 ( s2 + 1)2
Za
t sin t
sa
2.5 Applications de la transformée de Laplace
s
ou
Nous allons maintenant voir comment on peut utiliser la transformeée de Laplace pour obtenir
les solutions de certaines équations différentielles, de certains systèmes différentiels et de
M
(
x′′ ( t) − 3 x( t) + 2 x( t) = 4 e4 t
ka
1)
x(0) = 4, x′ (0) = 9
Za
′′
x ( t) + 4 x( t) = 6 cos t − 3 sin t
2) π 1
x(0) = 3, x( ) = 1 + p
sa
4 2
(
tx′′ ( t) − (2 t + 2) x′( t) + 4 x( t) = (4 − 2 t) e t
s
3)
ou
x(0) = 6, x(1) = 5 + 2 e + 3 e2
M
Exercice 2.6
Utiliser les transformeés de laplace pour résoudre les équations différentielles suivantes :
BE
BI
dx + 3 x = 0 dx + 3 x = 0 dx + 3 x = f ( t)
1) a) dt b) dt c) dt
I
ri
2 2
d x d x dx
+ 6 x = e−t , ( t ≥ 0)
ka
2
+x=0 2
+5
2) a) c) dt
dt dt
x(0) = 1, x′ (0) = 0 x(0) = 1, x′ (0) = 0
Za
2 2
d x d x dx
+x= t +6 + 9 x = sin tt, ( t ≥ 0)
b) dt2 d) dt 2 dt
sa
x(0) = 1, x′ (0) = 0 x(0) = 1, x′ (0) = 0
s
ou
2.5.2 Application à la solution de système différentiels ordinaires
M
L’opérateur de Laplace transforme un sysème d’équation différentielles ordinaires à cœfficients
BE
en un système d’équation algébriques.
Exemple (Exercice d’application)
BI
ri
I
DJ
1) x′ ( t) + 2 y′( t) − 3 x( t) = −3 + 2 e2 t
ka
x(0) = 4, y(0) = 1
Za
dx
= 2x − 3 y
dt
2) d y = y − 2 x
sa
dt
x(0) = 8, y(0) = 3
s
ou
2
d x dy
+ + 3 x = 15 e−t
dt2 dt
M
2
3) d y dx
2
−4 + 3 y = 15 sin 2 t
dt
dt
x(0) = 35, x′ (0) = −48, y(0) = 27, y′ (0) = −55
BE
BI
ka
Exercice 2.7
Za
0≤t≤1 t, 2 < t ≤ 4
t,
6) f ( t) =
s
0, t ≥ 6
0,
sinon
2
t , 0 ≤ t ≤ 1
4) f ( t) = sin(at + b) + e5 t cosh(6 t) + t2 cos t. 7) f ( t) = 1 t, 1 <≤ t ≤ 3
BE
at bt
5) f ( t) = e − e , a 6= b. 4, t ≥ 3
BI
Exercice 2.8
Nature et valeur ses intégrales généralisées suivantes :
I
DJ
ri
dx 1 1 1
= − +
ka
( x + 1)( x + 2)( x + 3) 2( x + 1) x + 2 2( x + 3)
1)
Za
s p p
x2 + 4 x + 3
Z+∞
dx 3 3
= lim 2
− = 1−
0 ( x + 1)( x + 2)( x + 3) x →+∞ x + 4x + 4 2 2
sa
Z1 p
dx
2) p = lim 2 − 2 1 − x = 2
s
0 1 − x x →1
ou
dx 1 1
= −
x( x + r ) rx r ( x + r )
M
3)
Z+∞
dx 1 ¯¯ x ¯¯ 1 ¯¯ a ¯¯ 1 ¯¯ r ¯¯
BE
= lim ln ¯ ¯ = − ln ¯ ¯ = ln ¯1 + ¯, a > 0, r > 0
a x( x + r ) x→+∞ r x+r r a+r r a
BI
Exercice 2.9
Trouver L( f ( t)) et L( f ′( t) dans les cas suivants :
ri
I
DJ
2
t , 0 ≤ t ≤ 1
ka
1) f ( t) = 2 t, 1 < t ≤ 3
Za
4, t > 3
2) f ( t) = 3 t2 e at − 7 e bt , a 6= b.
s sa
Exercice 2.10
ou
1
F ( s) = .
BE
s( s + 1)( s − 2)( s − 3)
3
y′′ + ( z′ − y′ ) = − y
ri
I
4
DJ
′′ ′ ′ 3
ka
z − (z − y ) = − z
4
y(0) = z(0) = 0, y′ (0) = 1, z′ (0) = −1
Za
Exercice 2.11
sa
1 ³s´
2) Prouver que L( f (at)) = .
M
a a
3) Si f ( t) = cos(at), utiliser la formule de la dérivée pour retablir la transformée de Laplace
BE
de g( t) = sin(at).
Z t Zv
F ( s)
4) Montrer que L( g( t)) = 2 , où f ( t) = f ( u) dudv et L( f ( t) = F ( s).
BI
s 0 0
Zt
cos(au) − cos( bu) 2 sin( t) − sinh( t)
I
0 u t
DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS
24
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.6. TD-Laplace
ri
Zt µ ¶
sin u sin(at)
6) En utilisant le théorème de la dérivée avec f ( t) = du, etablir que L =
ka
³a´ 0 u t
arctan
Za
s
Exercice 2.12
sa
1) Vérifier le théorème de la valeur initiale pour les deux fonctions
s
a) f ( t) = 2 + cos t
ou
b) g( t) = (4 + t)2 .
M
2) Vérifier le théorème de la valeur finale pour les deux fonctions
a) f ( t) = 3 + e−t
BE
b) g( t) = t3 e−t .
BI
Exercice 2.13
Trouver la transformée de Laplace inverse F ( s) dans les cas suivants :
ri
I
DJ
ka
6s − 4 1
1) F ( s) = 8) F ( s) =
s2 − 4 s + 20 s( s + 1)( s − 2)( s − 3)
Za
3s − 7 2(2 s + 7)
2) F ( s) = 9) F ( s) =
s2 − 2 s − 3 ( s + 4)( s + 2)
s2 s+9
sa
3) F ( s) = 10) F ( s) = 2
( s − 2)3 s −9
s
s2 − 2 s + 4 s2 + 2 k 2
ou
4) F ( s) = 11) F ( s) =
( s + 1)2 s( s2 + 4 k 2 )
1 1
M
5) F ( s) = 3 2 12) F ( s) =
s ( s + 1) ( s − 2) ( s + 3)2
2
1 s
BE
6) F ( s) = 13) F ( s) = 2
( s − 1)2 ( s − 2)2 ( s + a2 )
2 s2 + 1 s2
BI
7) F ( s) = 14) F ( s) =
s( s + 2)2 ( s2 + a2 )
ri
I
DJ
Exercice 2.14
ka
µ ¶ µ ¶
1 1 −s 1 2 −3 s 1 2 2
1) Calculer f ( ), f (2) et f (4) avec L( f ( t)) = F ( s) = 3 + e − +e + −
Za
2 s s s2 s s2 s3
µ ¶ µ ¶
2 −2 s 2 6 −4 s 1 3
2) Calculer f (1), f (3) et f (5) avec L( f ( t)) = F ( s) = + e + +e +
s s2 s3 s s3
sa
µ ¶ µ ¶
−1 2 −1 2s
3) Utiliser le théorème de convolution pour obtenir L à partir de L =
s
( s2 + 1)2 ( s2 + 1)2
ou
t sin t
M
Exercice 2.15
1) Trouver la transformée de f dans les cas suivants :
BE
a) f ( t) = t3 + 5 t2 − 2 t − 1 c) f ( t) = e t cos(3 t)
b) f ( t) = e4 t − e−4 t d) f ( t) = e at − e bt , a 6= b.
BI
Z+∞
3
I
0 100
DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS
25
© Chapitre 2. Transformation de Laplace 2.6. TD-Laplace
ri
Z+∞
3) La fonction gamme est définie pour a > 0 par Γ(a) = e−t ta−1 .
ka
0
a) A l’aide d’une intégration par parties, montrer Γ(a + 1) = aΓ(a).
Za
b) Montrer que Γ(1) = 1 et que Γ( n + 1) = n!, n ∈ N.
Γ(α )
c) Montrer que L( tα−1 e at ) = .
sa
( s − a )α
s
Exercice 2.16
ou
1) Utiliser les développements :
M +∞ tn +∞ xn
e− t = (−1)n (−1)n−1 , | x| < 1,
X X
, ln(1 + x) =
BE
n=0 n! n=0 n
1 − e−1 1
BI
ri
I
DJ
ka
1, 0 ≤ t ≤ 2
t2 , 0 ≤ t ≤ 1
t, 2 < t ≤ 4 b) f ( t) = 2 t, 1 < t ≤ 3
Za
a) f ( t) =
3, 4 < t ≤ 6 4, t > 3
0, t > 6
sa
s w
3) Montrer que L(cosh(wt)) = , | s | > w et L (sinh( wt )) = , |s| > w.
s
s2 − w2 s2 − w2
ou
6s − 4 1
a) F ( s) = e) F ( s) =
s2 − 4 s + 20 s3 ( s2 + 1)
BE
3s + 7 1
b) F ( s) = 2 f) F ( s) =
s − 2s − 3 ( s − 1) ( s − 2)2
2
BI
s2 2 s2 + 1
c) F ( s) = g) F ( s) =
( s + 2)2 s( s + 2)2
ri
I
DJ
s2 + 2 s + 4 1
ka
d) F ( s) = h) F ( s) = .
( s + 1)3 s( s + 1)( s − 2)( s − 3)
Za
Exercice 2.17
sa
1 −bt t
1) Montrer que L−1 (F (as + b)) = e a f( .
a a
s
ou
µ ¶ µ ¶
1 1 2 −s 1 2 2 −4 t 1
2) a) Si F ( s) = L( f ( t)) = 3 + − 2 e + + 2 − 3 e , trouver f ( ), f (2), f (4).
s s s s s s 2
M
µ ¶ µ ¶
1 2 6 1 3
b) Si F ( s) = L( f ( t)) = + 2 + 3 e−2s + + 3 e−4 t , trouver f (1), f (3), f (5).
s s s s s
BE
µ ¶ µ ¶
−1 2 −1 2s
3) Utiliser le théorème de convolution pour obtenir L à partir de L =
( s2 + 1)2 ( s2 + 1)2
BI
t sin t.
I
4) Montrer que
DJ
ri
µ ¶
−1 s cos(at) − cos( bt)
a) L = .
ka
2 2 2 2
( s + a )( s + b ) b 2 − a2
s2
µ ¶
a sin(at) − b sin( bt) 2
Za
−1
b) L 2 2 2 2
= 2 2
, a 6= b2 , ab 6= 0.
( s + a )( s + b ) b −a
sa
Exercice 2.18
s
1) Résoudre les équations différentielles avec les conditions initiales :
ou
3
a) x′′ ( t) + 2 x′ ( t) + x( t) = e t , x(0) = , x′ (0) = 0.
M 4
5
b) x′′ ( t) − x′ ( t) = sin t, x(0) = 1, x′ (0) = .
2
BE
1
c) x′′′ ( t) + x′ ( t) = t2 − t + 2, x(0) = 3, x′ (0) = − , x′′ (0) = 0, x′′′ (π) = −18.
2
BI
(4)
d) x ( t) − 16 x( t) = 30 sin( t), x(0) = 0, x (0) = 2, x′′ (π) = 6.
′
ri
I
ka
2) Résoudre les équations différentielles à cœfficients non constants :
a) tx′′ ( t) − (2 t + 1) x′( t) + (1 + t) x( t) = 0, x(0) = −3, x′ (1) = 0.
Za
b) tx′′ − tx′ ( t) + x( t) = 2 t − t2, x(0) = 0, x(1) = 7. sa
c) tx′′ − (2 t + 1) x′( t) + 2 x( t) = 2 t, x(0) = 0, x(1) = 7.
d) Calculer x(1) et x(4) pour x( t) vérifiant
s
ou
Exercice 2.19
BE
x′ ( t) + y′ ( t) + 2 y( t) = sin t,
x′′ ( t) − 2 y′( t) = e−t ,
ri
I
DJ
a) x′ ( t) + y′ ( t) − x( t) − y( t) = 0, b) x′ ( t) + y′ ( t) = 3 e2 t − e−t + 1
ka
Za
x(0) = 0
x(0) = 2, y(0) = 2
2 2
∂u ∂u
∂ u ∂ u
+4 + 8 t = 0, x > 0, t > 0
s
− 2 = 2, x > 0, t > 0
2 ∂x ∂t
∂ t ∂ x
ou
b)
lim u( x, t) = 0, lim u( x, t) = 2 t2 .
a)
u ( x, 0) = 0 , u (0 , t ) = 0
M
t →0 x →0
BE
∂u ( x, 0) = 0, lim ∂u ( x, t) = 0
∂ x→∞ ∂ x
I BI
DJ
ri
Exercice 2.20
ka
On se propose d’utiliser la transformée de Laplace pour résoudre les équations différen-
tielles.
Za
1) On considère l’équation différentielle :
sa
y′ + y = e t , y(0) = 1.
s
Soit y une fonction causale solution de l’équation dont on suppose qu’elle admet une
ou
transformée de Laplace Y . Démontrer que Y satisfait l’équation
M Y ( s) =
s
( s − 1)( s + 1)
.
BE
En déduire y.
2) Sur le même modèle, résoudre l’équation différentielle
BI
ri
I
DJ
ka
3) Sur le même modèle, résoudre le système différentiel
′ t
x = − x + y + e , x(0) = 1
Za
y′ = x − y + e t , y(0) = 1
s sa
ou
Exercice 2.21
Résoudre les systèmes différentiels suivants :
M
3
′′ ′ ′
y + (z − y ) = − y y1′ ( t) + 2 y2′ ( t) + 3 y3′ ( t) = 0
BE
4
y1′ ( t) − y2′ ( t) = 3 t − 3
1) ′′ ′ ′ 3
( )
BI
z − z − y = − z
4 2)
y2′ ( t) + 2 y3′ ( t) = 1 − t2
ri
I
y(0) = z(0) = 0, y′ (0) = 1, z′ (0) = −1
DJ
ka
y1 (0) = y2 (0) = y3 (0) = 0
Za
Exercice 2.22
sa
a) f ( t) = .
t
ou
b) f ( t) = | sin t|.
Zt
M
s
b) F ( s) = 4 .
s −1
I
DJ
ri
Exercice 2.23
ka
Utiliser la transformée de Laplace pour résoudre les équations diférentielles suivantes :
Za
′′ ′
′′
x + 2 x + 5 x = 0 y + y = sin x
1) 2)
sa
x(0) = 1, x′ (0) = 0 y(0) = y′ (0) = 0.
s
ou
M
BE
BI
ri
I
DJ
ka
Za
s sa
ou
M
BE
BI
ri
I
DJ
ka
Za
s sa
ou
M
BE
I BI
DJ
s
ou
Séries numériques M
BE
Définition 3.1
ri
I
DJ
ka
Soit u n une suite d’éléments de K. On appelle Xsérie définie par u n ou série de terme
général u n , le couple ( u n , sX
n ). Elle est notée un.
Za
Si pour tout n ∈ N, u n ∈ R, X u n est appelée série réelle.
Si pour tout n ∈ N, u n ∈ C, u n est appelée série complexe.
sa
s
Définition 3.2
ou
X
La série u n est dite convergente si la suite ( sX
n ) est convergente. Si ( s n ) n’est pas
M
X
convergente, on dit que u n est divergente. Si u n est convergente alors la limite
k
X
BE
ri
I
DJ
ka
Définition 3.3
Za
X
La suite ( s n ) est appelée suite des sommes partielles de la série un.
sa
Remarque
s
+∞
X
Si ( s n ) est convergente, alors la somme de la série de terme général u n est s = un.
M
0
X X X
2) Soit u n convergente (respectivement ). Alors la série vn obtenue à partir de un
BE
n k
X +∞
X
I
k=n
30
© Chapitre 3. Séries numériques 3.1. Exemples de séries
ri
a lim r n = 0.
ka
n→+∞
Za
Proposition 3.1
X X
Soit u n avec u n ∈ K pour tout n ∈ N. Si u n est convergente alors lim u n = 0.
sa
n→+∞
s
ou
Définition 3.4
M
Si lim u n 6= 0, on dit que la série
X
u n est grossièrement divergente.
n→+∞
BE
BI
ri
I
DJ
ka
3.1.1 Séries géométriques
Définition 3.5
Za
´
On appelle série géomŐtriqu Ő, toute série de la forme
X n
x où x ∈ K et est fixé.
s sa
ou
xn ( x ∈ K, n ∈ N)
X
Etude de
M
1 − xn+1
BE
s n = 1 + x + x2 + · · · + x n =
1−x
BI
xn alors divergente.
X
• Si x = 1, s n = n + 1, lim s n = +∞.
n→+∞
1 +∞ 1
ri
I
n
X n
• Si x = −1, u n = (−1) donc lim u n 6= 0, x est grossièrement divergente.
n→+∞
sa
X xn X xn
ou
Ce sont des st́ries de la forme ( x ∈ K). Etant donné x, on sait que est convergente et
x
n! n!
que sa somme est e .
M
X xn
BE
• Si x = 1, diverge.
DJ
n
DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS
31
© Chapitre 3. Séries numériques 3.2. Opérations sur les séries
ri
X (−1)n
• Si x = −1, = − ln 2 converge.
ka
n
X xn
Za
• Si −1 < x < 1, = − ln(1 − x), converge
n
sa
3.1.4 Série dont le terme général u n est de la forme u n = a n − a n+1
Une telle série est convergente si et seulement si la suite a n est convergente.
s
ou
Exemple (Exercice d’application)
X 1 M
Etudier la série ( n ≥ 1)
n( n + 1)
BE
ri
Définition 3.6
I
DJ
ka
X X X
1) Soit les st́ries u n et vn avec u n , vn ∈ K. On appelle somme des séries u n et
vn la série de terme général u n + vn .
Za
X
2) Soit λ ∈ K. On appelle produit par λ de la série u n , la série de terme général
λu n .
s sa
ou
Proposition 3.2
M
X X
1) Si u n etvn convergente, alors la série de terme général ( u n + vn ) est conver-
+∞
X +∞
X +∞
X
gente. De plus, on a ( u n + vn ) = un + vn .
BE
+∞
X +∞
X
λu n = λ un.
n=0 n=0
ri
I
DJ
ka
Remarque
Za
1) La somme d’une séries convergente et d’une série divergente est une série divergente.
2) La somme de deux st́ries divergentes peut être convergente ou divergente.
s sa
ou
M
BE
I BI
DJ