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Modélisation numérique du séchage solaire des feuilles de la menthe verte

(mentha veridis)

Article · June 2011

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4 authors, including:

Touati Boumediene Boumediene Benyoucef

Université Tahri Mohammed Béchar Abou Bakr Belkaid University of Tlemcen
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Joseph Virgone
Claude Bernard University Lyon 1
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 Xème Colloque Interuniversitaire Franco-Québécois
sur la Thermique des Systèmes
20-22 juin 2011, Saguenay

CIFQ2011 / ART-xx-xx

MODELISATION NUMERIQUE DU SECHAGE SOLAIRE DES

FEUILLES DE LA MENTHE VERTE (MENTHA VIRIDIS)

Boumediene TOUATI a,*

, Bernard LIPS b, Boumediene BENYOUCEF c
Joseph VIRGONE b

a
Laboratoire d’Energétique en Zones Arides (ENERGARID) Université de Béchar, Béchar, Algérie,
b
Centre de Thermique de Lyon (CETHIL), INSA de Lyon, Lyon, France,
c
Unité de Recherche des Matériaux et des Energies Renouvelables (URMER) Université Abou-Bekr Belkaid, Tlemcen, Algérie

RÉSUMÉ

Le but du modèle : est de déterminer l’évolution de la teneur en eau du produit à sécher, en fonction du temps, et
tenant compte des principaux paramètres aérothermiques (température, hygrométrie et débit massique de l’air
asséchant). Le modèle est basé sur les bilans d’énergie dans l’air asséchant, et dans les feuilles de menthe verte (Mentha
viridis). Ces deux équations de bilan, sont complétées par la prise en compte de la courbe caractéristique du séchage.
Le produit à sécher (les feuilles de la menthe verte) est soumis à un écoulement forcé d’air chaud perpendiculaire à
la surface horizontale de la claie. La température et l’hygrométrie de l’air à l’entrée du séchoir, peuvent varier au cours
du séchage. Dans un premier temps, nous considérerons une température et une hygrométrie constante dans le temps,
afin de valider notre modèle grâce aux mesures effectuées à l’aide de la veine de séchage.

Mots Clés : séchage, séchoir solaire, modélisation numérique, transfert de chaleur, transfert de masse, menthe verte.

NOMENCLATURE

Cp a Chaleur massique de l’air de séchage, J.kg-1.K-1 m pr Masse du produit à sécher, kg

Cp pr Capacité calorifique massique du produit, kJ.kg-1.K-1 m prs Masse du produit sec (kg ms)

Dm Débit massique de l’air de séchage, kg.s-1 ms La masse sèche des feuilles de menthe, kgms

 dX  P Pression atmosphérique, Pa
 −  La vitesse de séchage, kgeau.kg-1ms.s-1 Pev Puissance d’évaporation de l’eau contenue dans le produit,
 dt 
kJ.kg-1eau.s-1
 dX 
 −  La vitesse initiale de séchage, kgeau.kg-1ms.s-1 Pvsat Pression de la vapeur saturante, Pa
 dt  in Température de l’air, K
( *)
Ta
f X La vitesse de séchage réduite, 
Ta Température d’entrée de l’air de séchage, K
ha, p Coefficient d’échange thermique par convection entre l’air Tp Température de la paroi interne de l’enceinte de séchage K
de séchage et la paroi interne, W.m-2.K-1
T pr Température des feuilles de la menthe verte, K
h a , pr Coefficient d’échange thermique par convection entre l’air
et le produit, W.m-2.K-1 S pr Surface d’échange du produit, m2
Hr Humidité relative de l’air de séchage, %
Sv Surface entre deux claies, m2
Lv Chaleur latente d’évaporation de l’eau, J.kg-1eau
• X
*
Teneur en eau réduite,
ma Débit massique de l’air asséchant à travers le séchoir, kg.s-1

*
auteur correspondant
Adresse électronique : btouatidz@yahoo.fr

-1- Copyright © 2011 CIFQ

 Xème Colloque Interuniversitaire Franco-Québécois
sur la Thermique des Systèmes
20-22 juin 2011, Saguenay

X eq Teneur en eau d’équilibre thermodynamique, kgeau.kg-1ms

Lettres grecques :
-1
X in Teneur en eau initiale, kgeau.kg ms
t Le pas de temps, s
X t () La teneur en eau du produit, kgeau.kg -1
ms
 et  Constantes d’ajustement fonction du produit,

Wa Teneur en eau de l’air de séchage (kg eau.kg as-1)

compte des principaux paramètres aérothermiques

1. INTRODUCTION
Sécher un produit, quelle que soit sa nature, consiste
à extraire de l’eau par vaporisation. Ce procédé,
largement utilisé dans des domaines d’application
pluriels, allant du séchage des produits alimentaires, à
celui de la laine (A. Hachimi, & al., 1998 [1]), passant
par les sécheurs à rouleaux qui traitent le papier (S. A.
Reardon, & al., 1998 [2]), voire, le pilotage de séchoirs
à bois à haute température (M. Martin, & al., 1995 [3]).
L’application au séchage d’un empilement de
planchettes de bois, a permis (P. Sebastian & al., 1993a
[4]) l’introduction du concept d’unités de transfert
thermique, soit massique (outils rapides de simulation
de séchoirs), ainsi que des réseaux de modules d’unités
de transferts (séchoir multi-tapis) (P. Sebastian & al.,
1993b [5]).
Le séchage des denrées alimentaires a fait l’objet de
très nombreuses recherches sur divers produits. Citons,
sans être exhaustif le maïs et le hareng (A. Ahmed-
Zaid, 1999 [6]), la tomate (M. N. A. Hawlader, & al.,
1991 [7]), les carottes (O. Techasena, & al., 1994 [8]),
l’oignon (V. K. Sharma, & al., 1995 [9]), les grains de
colza (P. G. Patil, & al., 1989, [10]), les noix (E.
Lavialle/Prelois, 1993 [11]), la pomme (B. Zeghmati,
1981 [12]), le riz (M. A. Du Peuty-Charbonnier, 1995
[13]), la pulpe de betterave et manioc (M. A. Salgado
Cervantes, 1988 [14]), gingembre, gombo et piment
rouge (C. Ahouannou, 2001 [15]), la pomme de terre
(S. Youcef-Ali, 2001 [16]), et beaucoup d’autres
produits.
Dans le présent travail, nous ne cernerons que les
phénomènes de transfert de chaleur, et de masse dans la
chambre de séchage, renfermant les feuilles de menthe
à sécher (figure 1), ainsi que l’air caloporteur chauffé
préalablement de par un capteur solaire plan, puis via un
système d’appoint muni d’un régulateur, octroyant le
maintient d’une température constante, au long du
processus.
Nous avons développé un modèle mathématique de
simulation, à partir d'un bilan d'énergie et de masse par
rapport au processus de séchage des feuilles de menthe,
réparties sur des claies de la chambre de séchage. Ce
modèle permet de déterminer l’évolution de la teneur en
eau, du produit à sécher, en fonction du temps, prenant
(température, hygrométrie et débit massique de l’air
asséchant).
Figure 1 : Coupe schématique du séchoir solaire
indirect
(1) capteur solaire, (2) conduite de ventilation,
(3) ventilateur, (4) conduit d'aspiration d'air chaud, (5) boîte
de commande, (6) appoint électrique, (7) chariot mobile,
(8) chambre de séchage, (9) recyclage réglable,
(10) pieds de réglage,(11) sortie d'air, (12) sonde d’humidité,
(13) thermocouples.
Au départ, la température et l’hygrométrie, sont
considérées comme constantes dans le temps, ceci dans
le but de valider le modèle au biais des mesures,
effectuées à l’aide de la veine de séchage.
2. DISPOSITIF EXPERIMENTAL
Afin de déterminer les courbes caractéristiques de
séchage, nous utilisons le séchoir (figure 1) en fixant les
conditions d’entrée de l’air.
Les feuilles de la menthe verte (Mentha viridis) à
sécher sont dégarnies des tiges. Les échantillons sont
pesés, puis uniformément et régulièrement répartis sur
les deux premières claies de la chambre de séchage.
Assurer donc, une meilleure stabilité des conditions
de séchage, et une homogénéisation de la température à
l'intérieur du séchoir, exige de l’ensemble de
l’appareillage de fonctionner au moins une demi-heure
avant l’introduction des claies, chargées dans la
chambre de séchage. Desquelles, les pesées sont
effectuées à l’extérieur du séchoir, s’inscrivant dans une
durée de 60 à 90 s, déduite du temps total de séchage du
produit. L’intervalle de temps de pesée des claies varie

*
auteur correspondant
Adresse électronique : btouatidz@yahoo.fr

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entre 10 min (au début de l’expérience), et 60 min (à la 3.2.1. BILAN THERMIQUE
fin). La
La mesure à l’instant t, nous donne la masse humide Le bilan thermique de l’air s’écrit :
du produit Mh(t). L’expérience du séchage est arrêtée,
( ) ( ) ( )
•
lorsque trois mesures successives de la masse de la 
m a Cp a Ta − Ta = ha , pr S pr Ta − T pr + 4 ha , p S v Ta − T p (1)
claie, affichent une différence n’excédant pas 0,01 g.
Le bilan thermique des feuilles de menthe s’écrit :
3. MODELE MATHEMATIQUE
m pr Cp pr
dTpr
( )
= ha , pr S pr Ta − Tpr − Pev (2)
Le modèle est basé sur les bilans d’énergie dans l’air dt
asséchant, et dans les feuilles de menthe verte (Mentha L’énergie reçue par les feuilles de menthe est
viridis). Ces deux équations de bilan sont complétées utilisée pour évaporer l’eau qu’ils contiennent. Dans le
par la prise en compte de la courbe caractéristique du cas particulier d’un produit mince, il est possible de
séchage. négliger le terme de stockage. Dans ce cas, l’équation
(2) devient :
3.1. HYPOTHESES SIMPLIFICATRICES
(
Pev = ha , pr S pr Ta − T pr ) (3)
Vu la complexité du problème, nous avons utilisé
quelques hypothèses simplificatrices (C. Pev Puissance d’évaporation de l’eau contenue dans le
AHOUANNOU, 2000, [15], S. YOUCEF-ALI, 2001, produit (kJ.kg-1eau.s-1)

( ) (
[16], A. KANMOGNE, 2002, [17] et B. TOUATI,
2008, [18]). Plusieurs travaux menés sur le séchage des
*
Pev = Lv Tpr .m Ta , Wa , Dva ) (4)
produits en feuilles, ont montré que ces hypothèses sont
réalistes, et les simplifications n'ont pratiquement pas Lv Chaleur latente d’évaporation de l’eau (J.kg-1eau)
d'influence sur les résultats.
( )
Lv T pr (
= 4186, 5. 597 − 0 , 56.T pr ) (5)
Les hypothèses simplificatrices usitées, sont les
suivantes : En négligeant l’inertie thermique des feuilles de
menthe, la température de surface des feuilles de
✓ les échanges de chaleur entre l’air de séchage menthe est égale à la température humide de l’air.
et l’extérieur sont négligeables (paroi de L’équation (5) devient :
l’enceinte de séchage adiabatique). ( ) (
Lv Th = 4186, 5. 597 − 0, 56.Th ) (6)
✓ les échanges radiatifs à l’intérieur du séchoir
sont négligés, La masse d’eau évaporée par unité de temps (kg eau)
✓ les échanges thermiques relatifs aux claies sont *
m est donnée par :
négligés,
✓ l’air humide est considéré comme un mélange
*  dX 
de gaz parfaits (air sec et vapeur d’eau), m = ms . −  (7)
✓ l’écoulement de l’air est supposé  dt 
unidirectionnel et uniforme.
✓ les feuilles de menthe sont considérées comme avec :
indéformables et suffisamment humides, ms est la masse sèche des feuilles de menthe, (kg ms)
✓ la température et la teneur en eau sont  dX 
supposées uniformes à l’intérieur du produit, −  est la vitesse de séchage (kgeau.kgms-1.s-1)
 dt 
donnée par :
3.2. EQUATIONS DE BILAN
 dX  X ( t − t ) − X ( t )
−  = (8)
 dt  t
En tenant compte des hypothèses précédentes, et en
considérant que le séchoir est divisé en un certain L’équation exprimant la vitesse de séchage des
nombre de tranches fictives, dans la direction de feuilles de la menthe verte (Mentha viridis) est déduite
l’écoulement, les équations qui régissent les échanges de la courbe caractéristique du séchage (C.C.S). Elle se
thermiques et massiques au niveau de la chambre de traduit sous forme d’un polynôme de degré trois (B.
séchage se traduisent par : TOUATI, & al. 2008 [19]) :

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   dX   Boer (G.A.B), comme suit (B. Touati & al., 2006 [21]
  − dt   et 2007 [22]) :
f (X ) = 
   = 1, 42092X * − 1,98005X *2 *3
( )
*
− 1, 83273X (9) −4 2 −6 3
  − dX  
X eq Hr = 0, 021 + 0.0058. Hr − 10 . Hr + 10 . Hr (12)
  dt in  Hr l’humidité relative de l’air de séchage (%).
avec : En remplaçant l’équation (3) dans l’équation (1), et en
( )
f X
*
est la vitesse de séchage réduite (normée),
tenant compte des hypothèses simplificatrices on
obtient :
 dX  est la vitesse initiale de séchage (kg .kg -1.s-
( )
•
−  eau ms 
 dt in m a Cp a Ta − Ta = Pev (13)
1
), elle est déterminée par la corrélation de Fornell et
* Pev
Bimbenet (A. Fornell, & al., 1980 [20]) : Ta = Ta −
•
(14)
 dX 
−  ( )
=  . Ta − Th .v a

(10)
m a .Cp a

 dt in 3.2.2-BILAN MASSIQUE DE L’EAU

avec :
 et  , deux constantes d’ajustement (elles sont La masse d’eau contenue dans l’air, et celle
fonction du produit). échangée avec l’extérieur pendant l’intervalle de
Cette vitesse initiale du séchage est définie en temps  t , est donnée par la relation :

 X (t − t ) − X (t ) 
utilisant une analogie des transferts de chaleur, et de
( ) = Wa (t − t ) +
m prs
masse, à travers la couche limite d’une surface Wa t .   (15)
totalement mouillée. Dm  t 
Connaissant la teneur en eau de l’air de séchage,
Le lissage numérique des valeurs expérimentales de
l’humidité relative est déterminée par :
 dX 
 −  utilisant un programme Excel, a concédé P .Wa t()
 dt in Hr ( t ) = (16)
l’identification des paramètres d’ajustement  et  . (
Pvsat . 0 , 622 + Wa t ( ))
 = 0,816 et  = 0,475 La masse d’eau échangée entre le produit et l’air
pendant le temps  t peut également s’écrire :
Ta et Th représentent respectivement : les températures
sèches et humides de l’air de séchage, et va sa vitesse X t ( ) = X (t − t ) − t . − dX  ( )
.f X
*
(17)
 dt in
de séchage.
*
X est la teneur en eau normée, où la perte de masse des
4. PROCEDURE NUMERIQUE
feuilles de menthe est déterminée par :

X (t ) − X La figure 2 représente le maillage adopté pour la

* eq discrétisation spatiale des équations de transfert, dans
X = (11)
X −X l’enceinte de séchage de l’air, dans les feuilles de la
in eq
menthe verte.
Où X in est la teneur en eau initiale du produit (kgeau.
kgms-1) et X eq teneur en eau d’équilibre
thermodynamique déterminée par l’isotherme de
sorption.
Le lissage polynomiale des résultats expérimentaux
des isothermes de sorption de la menthe verte (Mentha
viridis), donne la teneur en eau d’équilibre X eq ,
faisant appel au modèle de Guggenhein-Anderson-de

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 ✓ les caractéristiques du produit,
N
✓ les paramètres de l’enceinte de séchage
(dimensions).
Enceinte de séchage ✓ Il calcule à chaque intervalle de temps, les
6 caractéristiques de l’air, et celles du produit à
Claies sécher.

3
2 5. RESULTATS ET DISCUSSIONS
j=1
Nous allons présenter les résultats de la modélisation
T, W, Dv obtenus à l’aide du programme en FORTRAN.

5.1 OBJECTIFS DE LA SIMULATION

Figure 2 : Schéma de discrétisation des équations de
transfert dans l’air et les feuilles de menthe Initialement, le produit à sécher était en équilibre
thermodynamique avec l'ambiance. A l'instant t0 ce
En divisant la hauteur de l’enceinte de séchage en N même produit est soumis perpendiculairement à sa
intervalles ou claies (1  j  N), nous obtenons un surface, à un écoulement d'air chaud ; dont le débit, la
système de n équations à n inconnues suivant : température, et l'humidité sont respectivement Dv, T
et W.
X
t
( j ) = X t − t ( j ) − t. − dX  ( ( ))
.f X
*
j (18) Données d’entrées
 dt in
Lecture des données
t
( j)
( j) ( j − 1) −
Pev
t *t
Ta = Ta (19) Temps = 0
•
ma .Cp a
t
( j)
Non
Temps  temps final
 X t − t ( j ) − X t ( j ) 
( j) ( j − 1) +
m prs
. 
t *t Arrêt du
= Wa (20)
Wa
  Oui programme
Dm
 t
 j=1

P.Wa
t
( j) Enceinte de séchage - Séchage de la menthe

( j ).(0,622 + Wa ( j ))
t
Hr ( j ) = (21) verte : échanges thermique et massique
t t
Pvsat
j = j+1
Pour résoudre ce système d’équation, nous avons Ecriture des résultats
dans un fichier.
élaboré un programme en FORTRAN avec une
méthode itérative. Temps = Temps + t

4.1. ORGANIGRAMME DU PROGRAMME Figure 3 : Organigramme du programme en

FORTRAN
La figure 3 présente l’organigramme du programme.
Il s’agit d’un programme modulaire, dont les différents
modules peuvent être gérés séparément. Son rôle est de Les claies du séchoir supportant les feuilles de
simuler le fonctionnement de l’enceinte de séchage. menthe verte (Mentha viridis) sont rectangulaires. Les
feuilles de menthe en couche mince couvrent toute la
Le programme, écrit en FORTRAN intègre les surface des claies.
corrélations issues des données expérimentales, des Les résultats du modèle sont comparés avec les
isothermes de désorption, et de la cinétique de séchage résultats expérimentaux obtenus avec le séchoir.
des feuilles de la menthe verte (Mentha viridis). Le Les figures 4(a), 4(b) et 4(c) représentent
programme gère les données telles que : respectivement les résultats mesurés, et calculés, de la
✓ les caractéristiques de l’air de séchage, et de teneur en eau du produit, pour un débit de 200 m3/h,
l’air humide, dans le cas ou le séchage est à température variable et

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pour deux débits 100 et 200 m3/h pour le cas ou le

La vitesse de séchage du produit

4,0 Exp T=40 °C
séchage est à température constante. La figure 5 3,5 Modèle T=40 °C
Exp T=45 °C
représente la vitesse de séchage mesurée et simulée pour

(kg H2O/kg ms.h)

3,0 Modèle T=45 °C 3
Dv=200 m /h
un débit de 200 m3/h dans le cas ou cette température 2,5 Exp T=50 °C
Modèle T=50 °C
2,0
est constante pour les deux premières claies.
1,5
L’ensemble de ces figures montre une bonne 1,0

concordance entre les résultats expérimentaux et les 0,5

0,0
résultats numériques. Il apparaît cependant, un léger 0 100 200 300 400

écart entre les résultats, qui est probablement dû à Le temps de séchage (min)

l’inertie du système, mais aussi aux conditions initiales

Figure 5 : Evolution de la vitesse de séchage
imposées, et à l’approche expérimentale utilisée.
mesurée et calculée du produit en fonction
Nous constatons sur les trois figures 4(a), (b) et (c) du temps pour différentes températures et
que la durée de séchage varie peu entre les deux claies, pour la première claie.
ce qui signifie que le séchage se fait d’une façon Wa=0,0168 kgeau.kgas-1, Mp=100 g/claie
presque uniforme.
Une augmentation du débit (vitesse de l’air), malgré
la réduction de contact (air-feuilles de menthe) favorise 6. CONCLUSION
les échanges convectifs et entraîne une diminution de la
durée de séchage, figure 4(b) et (c). Le programme de calcul en FORTRAN a été mis au
point pour la simulation du séchage des feuilles de
points expérimentaux claie1 (a) menthe.
La teneur en eau du produit

5
Modèle numérique claie1
points expérimentaux claie2
Les courbes théoriques des teneurs en eau, et
(kg H2O/kg ms)

4 Modèle numérique claie2 vitesses de séchage, coïncident parfaitement avec les

3
Séchage solaire
résultats expérimentaux.
3
Dv=200 m /h
2
Mp=0,1 kg/claie

1 RÉFÉRENCES
0
0 100 200 300 400 500 600
[1] HACHIMI, A., & al., Theoretical and experimental study of
Temps de séchage en (mn) solar dryer, Renewable Energy 13, pp. 439-451, (1998).
[2] REARDON, S. A., & al., Friction, heat and mass transfer for
paper drying, Int. J. Heat Mass transfer 41, pp. 1313-1325, (1998).
[3] MARTIN, M., & al., La perte de température à travers la charge :
5 Points expérimentaux claie 1 (b) intérêt pour le pilotage d’un séchoir à bois à haute température, Int. J.
Le teneur en eau du produit

Modèle numérique claie 1

Points expérimentaux claie 2
Heat Mass transfer 38, pp. 1075-1088, (1995).
[4] SEBASTIAN, P., & al., Les nombres d’Unités de transfert,
(kg H2O/kg ms)

4 Modèle numérique claie 2

3
Thermique, Massique, outils rapides de simulation de séchoirs, Int. J.
T=50°C
3 Heat Mass transfer 36, pp. 1773-1782, (1993a).
Dv=100 m /h
2 Mp=0,1 kg/claie [5] SEBASTIAN, P., & al., Les réseaux de modules d’unités de
transferts, Thermique, Massique, outils pertinents de séchoirs, Int. J.
1
Heat Mass transfer 36, pp. 1763-1772, (1993b).
0 [6] AHMED-ZAID, A., Optimisation des capteurs solaires plans à
0 100 200 300 400
air, application au séchage de produits agricoles et de la pêche, thèse
Temps de séchage (mn) doctorat, Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis,
(1999).
[7] HAWLADER, M. N. A., & al., Drying Characteristics of
Tomatoes, J. Food. Eng. 14, pp. 259-268, (1991).
5 [8] TECHASENA, O. & al., Simulation of Deep Bed Drying of
Points expérimentaux claie1 (c)
La teneur en eau du produit

Modèle numérique claie1 Carrots, J. Food. 16, pp. 267-281, (1994).

4 Points expérimentaux claie2
[9] SHARMA, V. K., & al., Experimental Investigation of Different
(kg H2O/kg ms)

Modèle numérique claie2

3 Solar Dryers Suitable for Fruit and Vegetable Drying, Renewable
T=50°C
3
Energy 6, pp. 413-424, (1995)
Dv=200 m /h
2
Mp=0,1 kg/claie
[10] PATIL, P. G., & al., Simulation of Solar Air Drying of
Rapeseed, Solar Energy 43, pp. 305-320, (1989).
1 [11] LAVIALLE/PRELOIS, E., Du séchage d’une noix aux
0
procédures de gestion d’un séchoir : Analyse en terme de qualité et
0 50 100 150 200 250 300 d’énergie, thèse de Doctorat, Université de Bordeaux 1, (1993).
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effet de serre pour fruits et légumes, thèse doctorat, Université de
Figure 4 : Evolution de la teneur en eau mesurée perpignan, (1981).
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chaleur et de masse en milieu granulaire : Application au séchage du
les deux premières claies. Riz Paddy, thèse doctorat, Université de Poitiers, (1995)
Wa=0,0168 kgeau.kgas-1, Mp=100 g/claie

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 [14] SALGADO CERVANTES, M. A., Etude expérimentale et
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manioc, thèse de doctorat, INP Toulouse, (1988).
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gombo et du piment, thèse de doctorat, Université Nationale de Benin,
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