2eé fait du snowboard

p. 5
7 •”z‘re z
Comme chien et chat
p. 8
CA@/z're a
L'anniveraaire d’Eu›a
p. 12

La montre en or
p. 10

En route I
p. 19

Chez mnnsieur Paul

p. 23

p. 29

p. 32

Et ca recommence !
p. 36
 • E Isa, regarde ! •
Zoé est 0n haut de la piste' verte. On ne
la volt presqua’ pas. Tous ses vétements
sont blancs. Des vétements blancs â la
montagne, c'est dangereux. Mais pour une
blonde, Ie blanc
 Elsa étudie au collége sport-études de Modane.
est trés joli. Toutes les stars soft en blanc cette
Chaque your, elle fait du ski et du
annee — a Milan, a New York, a Paris...
Snowboard. Sur une piste, c'est une
« Vas-y ! Je te regards. championne’.
— D'accord, j'y vais ! • Zoé I'écoute. Je m*habiIle Dien et je suis
Elle y va ?... Non, elle n'y va pas... Si, ewe y /olie, mais a fa montagne, /e tomDe toujours.
va !... Un, deux, trois. .. BOUM !!! C'est horrible .. pense t-elle.
Comment est-ce possible ? Méme les enfants
de cinq ans trouvent cette piste verte facile !
Zoé, non ! Zoé s’hab\8e tr0s Oen mats e\te
n'est pas trés sportive !
Ou est-elle ? On ne la volt plus dans tout oe
blanc. Us vainqueur. un gagnant
perdre Son eauilibre,
•Zoé !Zoé!
repugnani, mauvais.
-Oui!
— /a va ?
— Non. Je suis trop nulle" !
— Tu n'es pas nulle. C'est ton premier
jour de snowDoard. C'est difficile pour tout Ie
monde, la premiére fois. Mais tu vas voir,
aprés, c'est super.

3. Nulle : incomp4tenfe ; je ne sais rien taire !

 — B ton prinoe, il est dans la n6ig0 ? Brrr,
vous aII0z avoir trt›s fraid cette nuit, ma

.«etchat
pauvre. •
Les autres risnt. Rdmi et Zoe sont comme
chien st chat. C'est marran de les écouter.
• Ie ne vaispas ayoir froid du tout, r6pond Zoâ.
ii, Karine st Thierry arñvent darri0ra Dan5 lTl0S , il ne faitjamais froid. Ne
Zoé. R6mi.est un champion de skate. Le cherche pas â comprendre, tu es encore
snowboard, G'est presque comme ie skate, et jeune... •
RélTli VB tf0S vite sur les pistes.
Ronni a onze ans — deux ans de moins que
• Ou'est-ca quetu faisidans laneige? demands Zoé. II détaste qu'eIIe lui parte comme une glands
t-il 6 Zoé. Tu churches ta montre ? • soeur. D'abord, ce n'est pas sa sO0ur,
Zo8 pode une Us b0lle monte en or, un c'est sa oousine. Et puis elle est nulla en
cadeau de •a grand-rr›ére. On n0 Tait pas du sport.
enowboard avac une montra en or. Lea montres • Je suis jaune, maic je ne suis pas toujours Is
en or’, c'est pourIa.dia, pour I'opâra, pas pour nez dans la neige. Je t'aide 7
la gne I Mais catte montre magnifique va trée
bien avec des v0tements blancs...
• Ie ne chemha pas rna montre. Je
regards.b montagne st je ...
— De moi ?
— Pff ! Las lilies ne révent pas de leur
cousin, mon pauvre. Je r0va d'un prirce, pas
d'un petit garpon stuplds I

1. Ear: mdtal prâ eux jauna

2. la : jJrnetjine.
 — Non, merci Deaucoup. Va t'amuser avec tes
petits camarades...
— Qu'est-ce qu'il y a encore ?
Quand Zoé est fatigues, elle déteste les
blagues° de Rémi. Rémi ne sait pas s'arréter. — Ne reste pas trap longtemps dans la naige,
C'est un enfant. d'accord * •
« II est quelle heure ? • demanoe
Karine. Zoé regarde sa belle montre
en or :
° Deux heures.
— On se retrouve au coTlége dans une
heure ?
— Pourquo! ? demande Thierry. On a ie
Kemps.
Yes pistes ferment a 16 heures 30.
— Oui, mais Zoé et moi, on va
acheter un ggteau pour Elsa.
Ce soir, c'ast l'anniversaire d'EIsa. I! y a
une grande féte au collége. Tous les amis
sont invités.
Bon, dat Thierry. Nous, on continue a skier !
Salut, Zoé !
— Salut !
— Euh, Zoé ? dat Rémi.

Uist hIao«o : une histoire inventée poor fame rire.

 Kann ive rs ai re — On a faim !
- G'est triste, il n'y a dus m a manger ct
c'est I'heure d'aJer se couches. Bonra nuit, tout Ie

d’Elsa
monde!
— Whoooooooooooouuuhhh !!! Le gâteau !
Le gâteau !
bans la salle des fétes du collége de
— Le gâleau ? Quel ggteau ? II n'y a pas
Modane, I'ambiance' est trés chaude. Karine
oe gâteau ici... •
est â la chafne hi-fi' (elle a tous Yes ID de
Christophe Willem, de Zazie, de Oams !), Mais personne ne la croit. Soudain , la
Thierry est au Dar ei Rémi... et bien Remi est salle esi plongés dans Ie noir . On ne void
partout, au bar, a la chaTne hi-fi, sur la piste de plus rien. Des gargons et dss filles font les
danse et méme sur les iables ! Toutes les flutes fous . Mais qu'est-ce que c'est ? Lâ ! Devant la
dansent avec lui. II danse trés mai mans il est porte .. Zoé,
tréS Qr6ie Dans ses Dras, on n'arréte pas de
fire.
La salle est p'onqee clans .+ i oir : on ne voil plus rien.
A 9 heures, Karine coup ' la musique. Les fi. Fair•_ ies ins ” s'amuser
danses s'arrétent. Qu'est-oe qui se passe ?
Karine prend Ie micro
• Est-ce que vous avec encore faim ? •'
Pourqua est-ce qu'eIIe demands ga ? A la
montagne, on a toujours faim !
• Ou! ! Oui ! Oui I
— Qu'est-ce que vous dites ?
I iJ‹ e a!rLiance : une atmospt›ére.
*. Le c*ai! e f•i-I! . un appareil pour Ocouter de la musique.
J. ñu\:pe : arréte.
Zoe tout en blBFIG, Zoé avec Ie g0teau. Et cur
Is gAteau, it y a quatorze bough. Tous les , yntre
en or
copains d'Bsa commeroent & ChaMer :
•Joyeux.an-never Ie I
salire ! Joyeux BdddBB-nNi
0aa-nrgi-laser
-saiin-ra BS& !!!
Joyeux aaa-nnii- -50ii‹e ! B‹mo ! Biaya! •
ya
Eles est touts rougs. EIIe est trés Contents.

C'est .une.f0te @nW ! 11 hsures, ils sont tou8 fatigu‹2s. Cette

• Une chanson ! Une chanson ! cris R0mi. fois, c'est vraiment I'heura d'aIIar dormir. Demain
matin, its s0 révaillant â 7 heures 30 pour Otre
Ct ies autms : sur les pistes â 9 heur6s ! Mais comment
• Eiha, une chanson ! Bsa, une chanson dorrnir aprés une file aussi géniale ?
mx,uneohenson1
Elsa propose de faie d&ord ds la lugs.
— Mais je ne sais pas .chanter ! • II y a plusieurs luges au college st mime uns
c• n'est nas vmi be chante trés bien. petite piste. La luge, lanuit c'est super I Mais
Die chants une chanson en frarx;ais, puis Zoé les
chants une chanson en .suédois (ea gmrd-
mgra gst suédoiss), KBrine ch8nte une chanson
en angtais
{sa Camille vient de Londres), et Rémi chante
une chanson... en • rémi •, et c'est horrible,
horñble. tout Ie monde lui demande d'aiT ,
ITlBiG i( n’a«éte pas, bien sir°. perscnne
n’arr0ta Rémi pendant une féte. Karine va
â la chaTne.h- fi et Is d0misr .CD :de
Christophe Willem sauve I'anniyersaira d'Bsa
d'una catastrophe musicale !
professeurs, qu'est ce qLi'iIs vont dire ? Rien du
tout its torment, les pauvres. Ne let $a va ? demande Karine. Vous n'avez pas
révei1lons pas.. mal ?

« On fact la course’ ? demande Rémi. — Non, qa va dit Thierry.

— D'accord — Tu as une drâle de téte ! dit Zoé.

Elsa et Zoé montent sur la premiére luge, — Et to› aussi ! •

Rémi sum la deuxiéme, Thierry et Karine sur la his ont de la neige partout.
\roisiéme. Un, deu›:, trois, partez ! Els vont
trés vite. II fait noir, on ne voit presque rien, • Mes lunettes ! dix Thierry. Ou sont mes
c'est supe niarrant ! lunettes ?

Else et Zoe arrivent Yes premieres. - Ici ! • dit Zoé.

• Hourra ! rrie Zoe. Encore une fois ! EIIe lui donne ses lunettes.

— Encore une fois ! dit Rémi.

ltte uJessé.
— D'accord, dit Karine. Mais cette fois, je
vais avec Elsa. •
us remonteni en taut de la piste.
Maintenant, Elsa esi avec Karine, Zoe avec
Thierry, et Rémi est encore tout seul. Ils vont
trés vite, Thierry a de la neige sur ses
lunettes. li ne voit rien...
Attention !
Trop tard, c'est I accident
 • Et ton pnnce ? demande Rémi. II va bien,
dans la neige ?
— Vingt Lois la méme blague, mon
pauvre, c'est beaucoup. Pourquoi tu ne vas pas
dormir ? Laisse donc les grands /ouer
ensemble.
- En fait, tu m'aimes, c'est pour pa que tu • aintenant, elle est sous la neige, dit
me parles comme . Parce que c'est moi, ton ThiRrry. Lanuit est noire. On neva pas la retrouver.
pnnce. Si, si ! Ah, I'amour...
Revenons demain matin !
— Je t'aime, moi ?! Beurk !!! •
- Je ne vais pas laisser rna montre toute la
Zoe et Rém! dans la méme soirée, c'est nuit dans la neige !
vraiment genial !
Mais c'est vrai qu'il est lard
!e 'our sui'/ant
• MOi, /e suis fa\iguée dat Karine. Pas vous ?
II est quelle heure ? •
Zoé regarde sa montre.,. Ou est sa montre ?!
ETIe n'a plus sa montre !
• MA MONTRE EN OR !!! •

i , ! di, il f8iT nuit, c'est la fin de la soirée.

 — J'ai urie idée, dit Bsa. Un professeur
deski a un chien de montagne. Avec oe Chien, il un peu peur. Dans ie ael, on voit la lune,
r8trouve les gens dans les avalanchas°... toute iorde, toute blanche, et on entend dss
animaux qu'on na vow . Et puie soudain,
— II les retrouve mobs ou vv8nts ? •
devant eux, il n'y a plus d'arbras. Ils sont
demands
devant une eorte de couloir, un peu comme une
Râmi.
piste de ski. Ce n'est pas trés large, cinquante ou
Rémi fait des blagues bizarres parlors'. Osnt métres, difficile â dire dans la nuit, mais
c'est bus long...
• Ton profeesaur, demande Thierry, il habite
loin dlci’? • Pourpuoi e6t-ce qu’\I n'y a plus d'arbres iii?
damande Zoé d'une patite voix.
— Un kilométra par la montagne. Mals,
c'est un peu dan$araux, la nuit... • — C’09t US ooubir" d'ava he, axplique
Elsa. C'est un endroif’ trés dsngereux. II y a
parfois dos accidants. Oes accidents graves
voubir s uper d'une montre. Et puis aller
6. Couloir : pa6s8ge entre deux Meux ; en rrontagne,
chez lui et ‹e enir au coliéga, ‹;a va prendre du
beaucoup deneige p9ut kuner des.ooulolrs d ancheB.
temps. équella heure est-ce qu'iIs vont dormir y grow ; §$g
glee catte his‹oire ? Mais est-ca qu'iIs ont envie
de dormir?
Ils entrant dans la forét’. Heureusement
qu'Elsa connait bien la montages. Qn ns
voit pas Is chernin^. II fait trbs noir et II y a
de la neige partout — beaucoup de neigs et de
grands arbre6 tous parable. Zoé et las autres
marchsnt derri8ie Elsa. Ils ne sawnt plus ou its
sont. Ils ont

2. U... ‹.. .. .. . e : m» gafxja gun-itité a neige qui

deBoend

4.LJne kxét : w esx•›e avec raauc‹xp d'arbres.

5. Ghemln : voie g0ur aIkx d'un %u 0 on adra, M itlnéralra
 — Ou'est-ce qut›n fait †
-On y va. Ne Hafez was a memhez

tsieur Paul
douoemen1:•
Doucement ? Comment marcher doucement
dans un coulolr d'avaIariche ?
Plus personne ne parl0. MtfTto R8ml ne dit
rien. sieur Paul, Is professeur de ski, habite
au milieu de' la for6t. dans unejoliemin
En d8ux minutes, AIR SOFlt da I’8UtT0 GB
avac de grandes fenétres st un beau jardin. II
de la zone dangereuaa^, au mfeu des grands 9ea de be, pas da
arb‹as. Ouf I Ce passage est vrairnent hon1bIa. n/ a.pas
station de eki. Le village est g plus d'un
Jls campr6nnsnt que dos une montagne, il ne kiiom+tre. Dans cetta
faut pas avoir peur des arbres. ii faut avoir paur ITI . *’ cornfTle dans un livre, on est Join
quand 8 n'y a plus d'arbres, parse que c'est du reste du monde.
la reige qui est dangereuse ; fee arb‹es aunt /â 1. Au
o0 il n'y a pas de danger.

8. Une zane dongeretuse : , la cou!blr dice

 Mais as soir, 0 y a une fBe chez monsiaur
— Non. Mais §a ne fat rien. Entraz !
Paul. On entend da IB musique st quinze BisDv90U0
ou SBI ltUf S SOI2t gar8es' sur la chemin. chez moi ! •
C'est
incroyable, tout Ie monde fait la fate & Modane, Dans a maison, il y a des gen!3 partouL Tout
cette nuit ! Ie monde danse. La seuTe personns sé‹ieuse°
¿, y' Sénateur. chien regarde la Jdta comms
Em ta;›t-›e a la porte. la musique,
un vieux monsieur : il observe et il pensa. C'est
pereonna ne I'entend.
un trés beau chien, trés grand, trés fort et
• h4on5ieur Paul ! Cut moi, Elsa I • trés geniil. IT dit bonjour aux enfants, puis il
QueQu'un vient enfin rnais ce n'est pas va ss caucher sous uns table, un android ou on
monsieur Paul. c'est Sénateur, Ie chien ne va pas lui marcher sur la queue.
d'avaIanche. Plus pemonne ne s"intérasse â la
• Sânata‹x, gentil chien, dit Bsa â tracers montre de Zoé. Zoé commence â étre
la porta. Va chercher ton maitre. • fat;gu6e : skier touts la joumée, danser toute la
nuit. elle a envie
Le chien dit d'accord dans 6a fangue a
une minute plustard, laporte s'ouvresur Is
profasseur de skL Monsieur Pauteet beau
comms un prince. II est grand, it a des
cheveux no›rs, des yeux verfs. Vingt ou
vingt-cinq ans st trés sympa. II sourit, il serre
les mains. Zoâ veut lui dine bonjour, bonsoir, eII0
Che che see mots, elle est tout de suite sous Is
charme.
• U9 VBriOZ § fTtB SIB

— Votre lite ‘? Euh, non. c'est pour la

montre de Zog, site ast dans la neige st peut-
6tre que Séneteur... Vous comprenaz ?
de dormir. EIIe deteste les fétes, elle deteste
la montagne et les montagnards , elle est nulle,
ells tombe toujours et elle ne comprend rien.
Jamais ellene va revenir â Modme. Elle veut
rentrer dans sa Camille, a Lyon. Elle next retrouvar
sa chambre, ses affaires , son école, ses
amps...
Mas ce n'est pas vrai, Zoé ne déteste pas
les lites. Elle commence a penser que la
musiQU6 est trés bonne — Ie dernier CD de
Grand Corps Malade — et elle commence a
trouser que monsters Paul est t‹és beau et
que Ie monde enlier est fantastique. II est trés
tard mais else ne sent plus sa fatigue... Petit a
pelit, la musique month en elle, et elle danse,
elle oublie I'heure, alle oub\ie sa monire, elle
ouDlie ie révei1 â 7 heures 30 du mass. E1Ie
danse avec monsieur Paul — non, avec Paul.
Parce qu'iI ne veut pas qu'on I'appelle monsieur II
trouve que qa fait écola at devoir de classe. Ce
soir, c'est la féte ! II n'y a pas de monsieur ni de
mademoisella, il y a la danse et la musique !
Paul... Paul est beau et gantil. II est un
peu vieux —25 ans ! — mais personne n'ast
parfait, et Zoé I'aime comme il est, avec ses
yeux verts et
X.Uh muntagnard: nom d*uW pefsonne : ce\te personne
vif 8 la monta0
'\. Ses 0ftuireS : ses objets personnels, see chases.
ses larges épaules. Un sportf. .. Normalement,
eve déteste les sportifs. Les sportifssont comme
Rémi : ils n'ont rien dans la téte. ils fait
tOUjOUW des Plagues stupides et ils ne
comprennent rien. Mais Paul, ce n'est pas
pureil... Paul est un sportif trés spécial, un
sportit p\ein de charme, un prince sportif. Oui,
c'est : c'est un prince
dans une grande maison au milieu de la forét, un
prince charmant, et i1 n'a pas encore trouvé sa
princesse. Comme il danse b‹eFl !
A une heure du matin. \a musique s arr 'te.
- Tout Ie monde au lit ! oit Paul. Nous avons
une longue joumée de ski devant nous. Bonne
nuit, Yes enfants !
— Mais on est samedi ! dit Zoé. On ne va pas
dormir ma!ntenant, il n'est pas try t8Fd '
— Pas trés tard ? Une heure du
maiin ?! Au lit, Princesse, comme les autres
! Elsa, tu vas trouser Ie chemin pour rentrer
au collége ?
— Oui, oui, pas de probléme. Ce n'est pas loin.
- FaiteS -ctttention ! La neige est un peu n›oIIc .
en ce moment.
 Zoé ragarda Ie jeune professeur de ski. BE
‹w•=• ce o›••••
est touterouge, else n'arrive presque pas a.parler.

et Ie
Prircasse... Ses oreiII0I3 SODt.pBines de ce mot.
Princesse, il pensa que js suis une prinoes6e..

noiF
Est-ce qu'its voot se revoir ‘?
• Euh... Paul ?
— Oui, Zoé ?
— Ma montra an or ’?
• acoord, P8auuM... Bonre not, Paaixiul...
— Ah oui, ta montr8... Demain, i'y vais 4 demain, Paauuul. Tu t'entends quand tu lui
avec Sénateur, d'accord ? Maintenant II esttrop parlas ? Tu n'as pas hante’ ? Beurk I!! •
tard,
Mais.Zoâ n'6ooute pas son cousin Rémi. EIIe
mares comma aans up . ml ! Hier
— D'accord, Paul. Bonne nuit, Paul. b encore, use pette fitIe de 13 ans.
demBin, Aujourd'hui,
I...•
La haste ; ie sentiment de géne, dWrnjDati&
une amoursuse... Arroureuse... Le plus baau
mot de la laf\gtJg frame.
Je suis amoureusa... Js I'aime, tl
m'aime... Est-ce qu'iI m'aime ?... Je suis trop
jeune, II est trop beau... k\ai9 3. i ' me !...
Demain, il va
me d@ : • p t’a\me •
Oh, qu'ast-ce que G'est ? Est-ce que Ts
tx0t me parls † G'est cartainament cela. Je
suis arnoureuae, tout me pañe d'amour, les
arbras, la montagne, la reige...
Mais la forét ne lui parle pas. La montagns lui
paña, rnais she na lui parle pas d'amour.

Oui, c'est comms un r0ve, c'est oomme QU6 99 [ iG0t-iI ? Pourquoi est-ce qu'eTie eat
de descendre une piete noir6 sans jamais touts ssule ‘? D'oñ vient ce brUit éf\OflTt0 ? II ne
tomber, c'est comme d'aIler g 200 km/h w raster ici.
dans un monde tout blanc st d'âtre tr6s Elte marche vite. EIIe tombe.
heureuse... Amoureuse... Ella imagine leur
malson dan6 la font, ieur vie â deux... Parce :Soudain,.tout est blanc, et puis tout .est noir,
que dar›s son rate, elle est marBe gPaul st ils
vivent ensemble. Ells n'est pas une patñe fille
de 13 as. ele est une femme, une star de
cinéma, st Paul, un champion olympisue .
Els Sont OAI IBS tOUS lee deux, iis ont des
fans dans Is monde entier mais ils s'aiment
comms au premier jour. Paul est smoureux de
Zoé et 2oé est amoureuse de Paul. Un
champion o pique amoureux d'une

Et dans son réve, Zoé n'sr tend paa Elsa c‹ie

•
Aherrion ! ». EIIs n'entnnd pas l'avalanche.
k\ais elle sent°ie vent. C'est un vent trés fort, il
soufre Iris vite, troP vite &, TI.ast trop tard.
 minutes pour retrouver Zoé. $a peut marcher.
Zoé est serine, foFte, en bof+›e santé...

sénateur
R âmi, Elsa. Thierry et Karine restent
plusieurs secondes sans rien dire.
Ce n'est has possible pensent-ils. Elle n'est
pas sous I'avalanche. Elle est dans la forét,
derrie're les arhres. Elle va nous appeler et on
va rire ! Ou'est-ce ‹1Ue tL nous as tait peur !
Mais Zoé n'appeIie pas ei pcrsonnc we rit.
Enlist ils se réveillent
Elsa connait la montagne, elie prend la
direction des opérations.
• Rémi, \u viens avec moi. Vous, vous
commenced les rccherches. Ne I'appe!ez pas.
Ecoutez. Elle va peut étre crier. Et regarclez
bien autour de vous. Vous allez peut-étre
trouser un vétement. Rémi, vite. on y va ! -
Elsa et Remi sont les plus sportifs de la
bande. Ils portent trés vite en direction de la
maison de monsieur FalJl. Thierry regarde sa
montre :
heure 20. tine den i-heure...

• ZOE !!!
— Chut ! fait Elsa. O'est encore
dangereux.
- Est-ce qu'eIle est morte ?
— Non. E!Ie est sous la neige. Mais
elle 2 de l'oxygéne pour une demi-heure.
Peut-étre plus... •
Elsa refléchil trés vite. Dix minutes pour
aller chercher SRnateur, dix minutes pour
reventr, dix
 On va Ta ratouver. Kahne, tu vas par g. Koi,
j vas par ic V% ! • Le chien arrive Ie premier. II sent I'écharpe,
puis il sent la naige, il va a droite, g gauche,
Its cornmencent 8 chercher dans la neige. vets les arbres. II s'arréte, il repart. Soudain, il
Zoé les entend peut-étre, elle va peut-8tre les abode comme un fou et il commence a chercher
appeler... dans la neige.
• Regardl2 ! cns soudain Karine. • Regardez ! • crie Rémi.
LA ! Une écharpe blanche, l'écharpe de Une main. La main de Zoe...
Zoé !
ZOO ! ZOE ! •
Pas de réponse.
Ells est certainement ic!. Allons-y, vite ! •
1 heure 2s. ils travo1lent vote. Ils ne disent rien.
ils pensent seulement & trouver Zoé. Ils one
trés fraid aux mains mais Els travai//ent sans
s'arrâter, sans parler. Chaque minute compte.
Soudain, ils entsndent un chien.,. Sénateur ?
Gomment est-ce que c'est posable ? II n'est pas
encore 1 heure 30, et il taut au moons dix minutes
pour alter chez Paul, dix minutes pour revenir...
Mais c'est bien Sénatar. On emend aussi les
vow de Paul, de Rémi et d'EIca.

' I! i' ' : i :' on mei une écha‹pe autorir du cou pour

oé ouvre Yes yeux. Quef réve norr Die Elbe
a rnal partout. OL est-e11e ? EIIe léve un peu la
téte, elle regarde aulour d'eIIe. EIIe est dans som
lit, dans ie co\I4ge de M dane. Le soleil entre yr
la fenetre et elle a trés farm. II est tard, peut-étre
11 heures ou m!di. .. OU'est-ce qu'elIe fait toute
seule dans la chambre, ñ cette heure ? Ou sont
1es autres ?
•• II y a quelqu'un ? "
Personne ne répond mais entend des
gens rire dehors. C'esl la voix de son cousin
Rémi... II y a aussi un chien... Sénateur ’/
La ltte chez monsiaur Paul... La promenade
dans la forét... Eavalanche !
Trés lentement, comme une grand-mére,
eile sort de son lit et va vers la fenétre.
Rémi, Elsa, Marine, Thierry, tous ses amis sont
la, dans la neige, au so1eil. II y a aussi
SRnateur et... e\ Paul !
• Paul ? tu'est-ce que vous faites ?
—Zoé ! ”Fu es révei\1ée ? Retourne vitg dans ton
iit, on arrive ! •
Dans son lit ? Pourq Koi rester au lit par
cette belle journée ? Elie n'a pas du tout
envie d'aIIer au lit ! E!Ie a envie cle sortir et dR
faire du snowboard !
Paul et les autres entrent dans la chambre, ils
I'embmssent tcus.
• Comment tu te sens ?
— /a va. Dites-moi. I'avaIanche, c'est
un i72uvais réve au c'est pour de vrai ?
- C'est pour de vrai !
Rémi pleure.
Pourquoi ast-ce que tu pleures, toi ?
— Je ne pleure pas !
— Si, tu pleures.
- Non ! C'est la neige... J'ai de la neige dans
Ce n'est pas vra mais Zoé n'insiste pas.
J'ai faim !
denJander quelqu chose avec force
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