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Les petites aventures de Mario & Célia

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Le trésor perdu
CHAPITRE 1

VROOOOOOOM !
Il était 6h00 et 60 minutes lorsque Zoupi, la tortue arc-en-ciel, passa à fond la caisse sur le pont du
navire ! Tout le monde fut réveillé en sursaut !

Nous habitions sur l’Arkios, un bateau qui avait la forme d’un croissant de lune. Le bateau, il naviguait
depuis des années parmi les nuages même que nos parents l’avaient construit il y a fort fort longtemps,
dans un endroit fort fort lointain.
Il était si bien fait qu’il était invisible pour nos amis les humains. J’ai demandé à mon papa pourquoi, il
m’a dit que c’était de la magie, et la magie ça m’énerve car on ne sait jamais comment ça marche ! Alors
je lui ai dit que je n’y comprenais rien ! Mon papa a seulement ajouté que je comprendrais plus tard et
m’a rappelé que je n’avais pas le droit d’en parler aux humains alors motus et bouche cousue !

Nous nous rendions souvent sur Terre, pour aller à l’école mais aussi pour aider les hommes. Nous
n’étions guère différent d’eux : un nez, une bouche, des oreilles… seul un petit pendentif en forme de
nuage pouvait nous différencier.

Nous, c’est moi Mario, un petit garçon ordinaire de dix ans, qui adore l’aventure, ma sœur Célia, mon
chat… non, parlons de ma sœur car il y a beaucoup à dire sur elle. Ma sœur et moi nous sommes jumeaux
mais pas des vrais, des faux et pour de vrai ! Elle a toujours été assez fière, même qu’à la naissance, elle
voulut sortir la première !
Le problème, c’est qu’elle est rousse, même qu’on ne sait pas de qui elle tient car mon papa a une barbe
noire et ma maman des sourcils blonds. Elle râle tout le temps, mais je me dis que c’est normal car c’est
une fille.
Reprenons, il y a donc moi, Mario, ma sœur Célia, mon chat Moustachou et Wafou mon chien.

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Malgré un printemps bien avancé, mon chat avait toujours ses réserves d’hiver. Oui, il était gros, même
que son ventre touchait le sol. Je le surnommais « Moustachou le gros » ! Il devait faire un régime,
comme ma maman, mais il n’aimait pas les croquettes light. Mon chat adorait dormir mais quand il
dormait, il ronflait et même que ça le réveillait et qu’il n’aimait pas ça.
« J’veux m’pâtée d’chat ! » répétait-il sans cesse dans ses moustaches. Il était bizarre mais je l’aimais
bien !

J’avais aussi un chien, il s’appelait Wafou, même qu’il était petit et sans doute plus intelligent que mon
chat. Il portait toujours un bandeau sur sa tête. Il dormait d’un œil à côté de mon lit parce que le chat
ronflait.

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CHAPITRE 2

RE-VROOOOOOOM !
La tortue arc-en-ciel s’entraînait en permanence, c’était important ! C’était grâce à elle que nous pouvions
nous rendre sur Terre.

Dans ma petite chambre aujourd’hui éclairée par un soleil en pleine forme, il y avait ma télévision en
forme de bonbon.

Et ma télévision, elle se réveillait aussi de temps en temps. Elle était installée sur un meuble dans un coin,
elle était toute rose ! On nous confiait une mission à chaque fois que cette dernière s’allumait.
Les missions faisaient partie de notre éducation et maman me disait toujours : « Si tu ne veux pas devenir
comme ton grand-père paternel, il faudra mener à bien toutes tes missions ! » Elle disait la même chose à
ma sœur, elle remplaçait juste « grand-père paternel » par « grand-mère paternelle » !
Célia m’a expliqué que c’était toujours comme ça avec les belles-familles ! Moi, je ne la trouvais pas
belle, la belle-famille de maman, elle était toute ridée !
La télévision s’alluma. FLASH SPECIAL !
Les deux présentateurs vedette firent leur apparition :
- Mr Bon et Mme Jour souhaitent le BONJOUR à la petite famille !
Je faisais toujours un geste amical de la main aux deux présentateurs. Mr Bon était un petit homme à
lunettes. Elles étaient rondes, les lunettes. Il avait de grosses joues, de grandes oreilles en forme
d’artichaut mais pas de poil sur le menton. Madame Jour avait aussi de grosses joues et elles étaient roses.
Par contre, elle avait deux poils sur le menton, un marron et un noir et un gros bouton sur le nez, au-
dessus de la narine droite et ça me faisait rigoler.
- Tôt ce matin, la mère Glouglou a perdu son coffre magique au large de la petite ville de Berck-sur-mer !
ajouta Mr Bon.

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Mon chien Wafou et mon chat Moustachou regardaient également la télé.
- Je sens que tu vas courir aujourd’hui, Moustachou ! ricana le chien.
- J’veux m’pâtée d’chat avant ! râla le chat.
Et le chien soupira en regardant son ami.
- C’est qui la mère Glouglou ? demandai-je.
- La mère glouglou est une femelle phoque qui est venue sur Terre il y a maintenant deux ans ! reprit Mr
Bon. Elle a perdu son coffre alors qu’elle faisait sa toilette. D’après ce que nous savons, il aurait été
emporté par une vague ! Avec la marée, ce dernier devrait s’échouer sur la plage aux alentours de 15
heures !
- J’veux m’pâtée d’chat ! répéta une nouvelle fois Moustachou.
- Cet animal est idiot, en plus il a de gros problèmes de grammaire ! Vais lui acheter le BLED !
ronchonna le chien.
- La mère Glouglou compte sur vous pour retrouver son coffre ! Une fois retrouvé, il faudra l’ouvrir, vous
saurez alors ce qu’il faut faire !
J’ai bondi de mon lit.
- J’accepte ma nouvelle mission ! m’exclamai-je. Je vais prévenir Célia ! Cet après-midi, au premier arc-
en-ciel, nous partirons à Berck-sur-mer !

Et mon chat s’étira une deuxième fois, il était déjà fatigué de sa journée. Et il était gros !

CHAPITRE 3

- Un coffre ? Mmmh, rempli de quoi ? De bijoux ? De diamants ? De perles peut-être ! cherchait Célia.
- Je ne pense pas, il appartient à une femelle phoque !
- Laisse-moi un peu rêver ! râla-t-elle.
- Ce n’est pas le moment de rêver ! ajoutai-je.

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- Vous avez fini de vous chamailler ! grommela Zoupi. Votre ceinture est-elle accrochée ?
- Oui ! répondis-je.
Nous étions sur le dos de la tortue. Elle était grande.
- Ze ziens zazec zous bzzz ! bzzzait BiBi, un bébé bourdon.

BiBi était né sur le navire il y a quelques jours et venait nous rendre visite de temps en temps.
- T’es trop petit, BiBi ! Vas retrouver ton père ! lui ordonnai-je.
- ZE ZIENS ZAZEC ZOUS BZZZ ! ZE ZEUX ZOIR ZA ZERRE!
- Rentre chez toi, BiBi ! On se voit tout à l’heure ! ajouta Célia.
Il nous jeta un regard méchant et s’en alla. Moustachou et Wafou étaient accrochés derrière nous.
- Arc-en-ciel en vu ! Départ imminent ! lança Zoupi.
- Tout le monde a son pendentif en forme de nuage ? demandai-je.
Le pendentif en forme de nuage était très important. Sans lui, il était impossible de glisser le long de l’arc-
en-ciel. Tous répondirent oui.
- Arc-en-ciel en vu ! Zikiki zoukoukou, c’est parti mon kiki !!! s’écria Zoupi.
Elle se mit à courir de plus en plus vite. Arrivé au bout du navire, elle sauta sur l’arc-en-ciel et dévala ce
dernier à une vitesse folle !

- WAAAAAOUUUUH !!! criai-je de bon cœur.


J’adorai. C’était comme les montagnes russes. Célia était accrochée à ma taille et me serrait fortement !
Quand à Wafou et Moustachou, ils se tenaient par les pattes. Après une longue descente, nous arrivâmes
sur la Terre, sur une petite route de campagne, à Rang-du-Fliers. Nous ouvrîmes le porte bagage qui se
trouvait à l’arrière de la tortue et sortîmes nos vélos.
- Je vous attends ici ! dit Zoupi.
- A tout à l’heure !

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J’ai toujours eu un super vélo, il était bleu et bordeaux. Célia avait aussi un vélo, et il était rose, même
qu’il était rigolo. Avec Célia, il y avait Wafou, et il rigolait, dans son sac à dos. Il rigolait car Moustachou
courait derrière le vélo, et il était gros.
- Un trésor de perles marines ? De coquillages précieux ? réfléchissait ma sœur tout en pédalant.

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CHAPITRE 4

15H – Berck-sur-mer
Nous sommes arrivés par une grande rue, d’après ma sœur elle appartenait à une grande madame, une
certaine Impératrice et ma sœur je la croyais. Il y avait beaucoup de boutiques. Tout le monde regardait
Moustachou courir derrière nous. Les gens rigolaient, sûrement parce qu’il était gros ! Nous sommes
ensuite arrivés sur la plage.
- Vous voyez quelque chose ? demandai-je en regardant la plage avec mes jumelles.
- Non ! Pas de coffre à l’horizon ! répondit Célia qui était rousse.
- Pâtée ! Aaaaargh ! Pâtée ! suffoquait mon chat qui était maintenant un peu moins gros.
- Je renifle, je renifle ! ajouta Wafou. Et il avait le nez plein de sable !
Alors nous sommes allés du côté de la baie d’Authie. Nous sommes passés devant un phare. Il était grand
le phare même que d’après Célia il faisait toujours beau là-haut au-dessus des nuages, comme sur
l’Arkios. Nous nous sommes arrêtés au bord de la digue.
- Vous voyez quelque chose ? demandai-je à mes amis.
- D’après le coefficient de marée et d’après la distance terre-Lune actuelle, en tenant compte bien entendu
du coefficient du vent, je peux affirmer…
Nos amis se retournèrent. Derrière eux, dans une sorte de bac en bois, un drôle d’oiseau prenait son bain !

- Que dites-vous ? demandai-je.


- Excusez-moi, jeunes gens, j’étais en train de calculer. On me surnomme le cerveau car je suis le seul
animal qui connaisse ses tables de multiplication.
- Une fois une égale une PÂTÉE !!!!! hurla mon chat.
- Impressionnant, impressionnant… fit l’oiseau.
- Désolé de vous déranger, ajoutai-je, mais n’avez-vous pas aperçu un coffre sur la plage ?
- Je suis désolé, je n’ai rien vu ! Mais pour revenir à votre chat, il…
- Désolé mais nous sommes pressés ! Merci de votre aide !
- De rien, au revoir jeunes gens !
Alors que nous nous apprêtions à repartir :
- Moi, Louis, vu un coffre !

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Nous nous sommes retournés. C’était le gros Louis, un copain d’école, même qu’il pesait pas loin des
cent kilos.

Il avait toujours faim Louis, tellement son ventre était gros, et il fallait tout le temps le remplir même que
souvent je lui donnais mon goûter à l’école. Il avait toujours un sandwich à la main et parlait comme un
robot.
- Tu as vu un coffre ? demandai-je.
- Et de la pâtée, est-ce que tu as vu de la pâtée ? ajouta aussitôt mon chat. Mais Louis lui n’entendait que
des miaulements.
- Louis a vu coffre sur plage mais Louis avait faim, très faim donc Louis parti chercher sandwich à
baraque à frites !
- Il y a combien de temps ?
- Quinze minutes environ quand Louis avait encore très faim ! ajouta-t-il.
- Et le coffre ? Tu ne l’as pas laissé sur place tout de même ! s’exclama Célia.
- Qu’est-ce qu’il a de si important ce coffre ? demanda Louis.
- Il renferme un trésor ! s’esclaffa Célia. Peut-être un trésor rempli de pièces d’or, d’un navire échoué il y
a très très longtemps !
- Louis revenu à l’emplacement coffre mais plus coffre ! Envolé !

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CHAPITRE 5

- J’ai vu le coffre ! s’écria une nouvelle voix.


Nous nous sommes retournés pour la deuxième fois. C’était Marie, avec ses grosses loupes, une autre fille
de notre école !

- Décidément, on voit tout le monde sur la plage aujourd’hui ! remarqua Célia.


- Comment as-tu pu voir le coffre alors que tu ne vois pas à plus de deux mètres ? demandai-je à Marie.
Marie, elle n’avait pas l’air contente. C’était toujours comme ça avec les filles, on ne pouvait jamais rien
leur dire.
- En tout cas, moi j’ai vu le coffre ! rétorqua-t-elle. En fait, j’ai vu Louis au loin et…
- C’est vrai qu’on le voit de loin le Louis ! se moqua Célia. Même que Louis avala son sandwich de
travers.
- Je me suis approché mais il s’en allait dans l’autre direction. Et je suis tombé sur le coffre !
- OÙ EST CE COFFRE ? m’énervai-je.

A cet instant, le grand Momo passa avec un coffre sous le bras. Il se dirigeait en direction du camping. Le
grand Momo, il faisait peur, il mesurait bien 6 trousses de plus que nous et il avait une cicatrice au visage.
On raconte qu’il se serait battu contre une dizaine de gars et qu’il aurait gagné !

- C’est Momo, il me l’a pris des bras et il m’a dit que si je ne lui donnais pas le coffre, il me casserait les
loupes ! raconta Marie. Et Marie, je la croyais car Momo n’était pas un rigolo.
- Comment allons-nous faire pour récupérer le coffre ? s’inquiéta Célia.
- Suivons-le ! ai-je dit.
Nous suivîmes le grand Momo. Ce dernier s’arrêta devant le camping. Il y avait une mob contre un
poteau même qu’elle avait un grand autocollant MOB À BIMBO. Je ne savais pas ce que ça voulait dire
mais Célia m’a expliqué plus tard que c’était pour les grands et que papa avait eu une mob étant jeune et
qu’il avait eu maman comme ça !

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Le grand Momo attacha le coffre sur le porte bagage alors nous avons tous eu peur qu’il s’en aille !
Surtout mon chat qui se voyait déjà courir derrière. Mais il entra dans le camping. C’était l’occasion ou
jamais de récupérer le coffre.
Alors j’ai dit à Louis d’y aller mais Louis ne voulait pas, parce qu’il avait peur et en plus il avait faim ! Je
lui ai dit que s’il y allait je lui achèterai un sandwich ! Mais il ne voulait toujours pas car il avait vraiment
la frousse du grand Momo !
J’ai demandé à ma copine aux grosses loupes puis à Célia… c’est moi qui y suis allé ! Elle m’a dit de
prendre mon courage à deux mains mais je lui ai dit qu’il fallait y aller aujourd’hui. Elle a râlé, je n’ai pas
compris !

Je me suis approché de la mob, même que j’avais envie de faire pipi et que ça faisait mal. Parfois ça
m’arrive en classe même que mon maître me dit toujours de serrer les jambes. Il était parfois marrant mon
maître. Je l’aimais bien !
Puis j’ai pensé à la mère Glouglou qui voulait absolument récupérer son coffre. Le grand Momo n’était
pas dans le coin alors j’ai détaché le coffre et je l’ai pris dans mes bras.
- EH LE P’TIT MARIO, JE VAIS TE REFAIRE LE PORTRAIT ! hurla alors le grand Momo.

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CHAPITRE 6

J’ai eu très peur car le grand Momo était nul en dessin et ne savait pas faire un portrait. Alors j’ai hurlé de
toutes mes forces car j’ai pensé à un certain Picasso qui peignait des personnes qui s’étaient faites refaire
le portrait. Nous avons tous pris nos jambes à nos cous.
Nous courûmes jusqu’à la plage. Mais le grand Momo m’attrapa par le bras et j’ai hurlé que je le dirai à
mon papa et à ma maman s’il me faisait mal !
- DONNE-MOI MON COFFRE, VOLEUR !
Alors j’ai du lui donner le coffre même que mes amis ne disaient rien ! A cet instant, on entendit un bruit
à l’intérieur même que Momo le lâcha et qu’il tomba sur le sable. Nous étions tous autour du coffre.
- OUVRE-LE MARIO OU JE TE REFAIS LE PORTRAIT !
Il avait un vocabulaire limité le grand Momo mais il se faisait clairement comprendre. J’ai regardé Célia
qui me fit oui de la tête. Alors j’ai ouvert le coffre !
Quelle fut notre surprise ! Un bébé phoque nous regardait, il avait l’air malheureux.
- C’est donc… un trésor de la nature ! s’exclama Célia.

« Une fois retrouvé, il faudra l’ouvrir, vous saurez alors ce qu’il faut faire ! » disait Mr Bon.

- Il faut le remettre à l’eau ! m’exclamai-je.


- Ou faire un bon casse-croûte avec ! ajouta Louis.
- ON LE REMET A L’EAU OU JE TE REFAIS LE PORTRAIT LE GROS !
Et là j’étais d’accord avec la brute. Nous avons remis le bébé phoque à la mer. Il est parti retrouvé sa
mère !

Nous dîmes au revoir à nos amis et partîmes retrouver Zoupi. Nous prîmes le prochain arc-en-ciel pour
retourner sur l’Arkios.
- Et une mission réussie de plus ! m’écriai-je.
- J’veux m’pâtée d’chat ! râla Moustachou.

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Nous nous sommes tous mis à rire sauf Bibi qui boudait dans son coin mais foi de Mario, cela n’allait pas
durer longtemps !

« BiBi, on va se laver et dodo ! » ordonna son père.

FIN.

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