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Mémoire CAKPO Gisèle Gbèmagnimèdéton - Compressed
Mémoire CAKPO Gisèle Gbèmagnimèdéton - Compressed
THEME :
13e promotion
Dédicace
Je dédie ce mémoire à :
ma famille, qui a œuvré pour ma réussite, par leur amour, leur soutien, tous les sacrifices
consentis et leurs précieux conseils, pour toute leur assistance et leur présence dans ma
vie. Recevez à travers ce travail, l’expression de mes sentiments et de mon éternelle grati-
tude.
i
Remerciements
ii
3 Monsieur Patrice C. BOHOUN enseignant à l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi
pour le temps consacré et l’importance accordée à ce travail en apportant son aide.
3 Monsieur Victorin D.G. GOUTHON, notre frère pour tout l’amour et les sacrifices qu’il
a consenti pour nous, soyez béni.
3 Monsieur Salomon AKAN pour tout le soutien qu’il nous a apporté.
3 Monsieur Audace DIDAVI, enseignant à l’EPAC pour tous ses conseils et recomman-
dations.
3 Messieurs Géoffroy ZANNOU, Arnaud MONTCHO et Daniel PADONOU pour l’aide
qu’ils nous ont apporté dans ce travail.
3 Nos camarades ; Natacha, Sofiatou, Bilikissou, Cyrilla et tout le reste de la 13è promo-
tion pour l’atmosphère de fraternité qui a régné tout le long de notre cursus à l’EPAC
et tout le reste de nos amis, frères et sœurs de loin et de près qui pensent à nous. Soyez
bénis.
Dédicace i
Remerciements ii
Sommaire v
Résumé x
Abstract xi
Introduction générale 1
4 Résultats et Discussions 53
Conclusion générale 62
Bibliographie 64
iv
SOMMAIRE
Annexes 67
vi
LISTE DES FIGURES
viii
Liste des sigles et abréviations
A : Ensemble Flou
CAO :Conception Assistée par Ordinateur.
Dp : Diamètre de la roue
F :Force
r : Rayon
PID : Proportionnel Intégral Dérivé
MPC : Commande par Mode Prédictif
m : Module
ne : Nombre de dents en entrée
ns : Nombre de dents en sortie
ix
Résumé
x
Abstract
xi
Introduction générale
L’efficacité énergétique dans les ménages consiste à utiliser moins d’énergie tout en
recevant une qualité de service identique. Ceci facilite la durabilité énergétique dans les
ménages. Cette pratique concerne plus la cuisine et les appareils électroménagers. Dans
les cuisines, il est plus question des fours et les foyers qu’on utilise pour la cuisson. Parmi
ceux ci se situent les fours à gaz qui sont plus sollicités dans les cuisines. Ces fours uti-
lisent le gaz comestible comme source d’énergie de combustion. L’utilisation de ces types
de four permettent l’usage du gaz comme solution de substitution à l’électricité. En effet le
problème d’autonomie énergétique n’étant pas encore réglé dans la plupart des pays afri-
cains notamment le Bénin les ménages, les pâtisseries , les restaurants ont adopté ce type
de four pour leurs activités.
Cependant ces fours à gaz sont dotés de système mécanique de régulation de la sortie du
gaz qui n’est pas avec de retour de boucles pour le suivi de la température. Par conséquent
l’exécution des consignes de température voulue par l’utilisateur devient problématique
et pénible. En effet l’utilisateur de four à gaz doit faire preuve d’intelligence et de tâtonne-
ments pour arriver au résultat voulu. Ce travail vient contribuer à résoudre ce problème
en proposant un système économique avec les fours à gaz à l’utilisateur en y ajoutant un
système de régulation de la température interne.
L’objectif de ce travail est d’étudier et de réaliser un système de régulation de température
interne d’un four et l’adapter à un four de cuisson à gaz. Cet objectif principal est divisé en
cinq objectifs spécifiques à savoir :
— Étudier le fonctionnement d’un four à gaz ;
— Étudier le fonctionnement des vannes progressives
— Concevoir une vanne progressive à adapter à un four ;
— Implémenter un contrôleur de retour de boucle pour la régulation de la tempéra-
ture ;
— Assembler le tout et faire des tests.
Le document que voici présente le rapport de la réalisation du système de régulation de
température intérieur d’un four de cuisson. Il est organisé en cinq (04) chapitres :
• Le chapitre 1 présente une généralité sur les fours à gaz.
• Dans le deuxième chapitre, un développement sur la logique floue a été présenté.
• Le chapitre 3 est consacré à la méthodologie de conception de la vanne.
1
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Sommaire
1.1 Introduction partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2 Note historique sur les fours de cuisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.4 Fonctionnement général des fours de cuisine . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4.1 Le brassage par chaleur naturelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4.2 Le brassage par haleur pulsée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.4.3 Le brassage par chaleur tournante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.5 Classification des fours à gaz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.5.1 Classification d’après leur mode chauffage . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.5.2 Classification d’après le mode de manutention . . . . . . . . . . . . . 12
1.5.3 Classification d’après la température de cuisson . . . . . . . . . . . . 12
1.6 Conclusion partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3
C HAPITRE 1 : Généralités sur les fours
Ce chapitre présente une généralité sur les fours de cuisine. Dans une une première
partie, une note historique sur la cuisson par four est présentée. Ensuite les technologies
de four sont présentées. Une troisième partie de ce chapitre présente les différentes tech-
niques de régulation de la température dans les fours à gaz.
Les plus anciennes traces archéologiques de fours datent du Néolithique, il y a 9000 ans,
et ont été retrouvées en Syrie. En Europe, des fours datant d’environ 6500 ans ont été re-
trouvés, comme par exemple à Rosmeer (Bilzen, Limbourg belge) [1]. Ils sont utilisés pour
la boulangerie, la pâtisserie et autre. En Afrique spécialement, les fours étaient faits à même
le sol comme le montre la figure 1.1, en argile, brique ou n’importe quel matériau capable
de garder la chaleur.
F IGURE 1.1 – Ancien four fait en terre et logé dans une cabane
Avec l’essor de la boulangerie et du pain vers 1050, différentes technologies de fours ont
commencé à se développer. Elles permettent d’améliorer la qualité de service dans les bou-
langeries. Ainsi on peut avoir les différentes étapes qui décrivent l’évolution de la techno-
logie de la boulangerie en partant des fours traditionnels néolithiques aux fours modernes
[2].
Les différentes étapes de l’histoire l’essor des fours .
3 Accord d’autorisation aux boulangers pour la construction d’un four par le roi Phi-
lippe Auguste entre 1180 et 1223 [3] ;
3 Apparition du four qui permet la combustion du bois sous chambre de cuisson à
gueulard en 1891 ;
3 Apparition du four à vapeur en 1897 ;
3 Apparition du brûleur à fuel dans les boulangeries citadines en 1922 ;
3 Apparition du 1er four à vapeur, à tubes annulaires en 1967 [4] ;
Suite à ces étapes l’étuve qui est une enceinte fonctionnant à la pression atmosphérique et
permettant d’effectuer divers traitements thermiques à température régulée est obtenue.
Elle est représentée à la figure 1.2.
1.3 Définition
Un four (qu’il soit à gaz ou électrique ) est une enceinte maçonnée ou un appareil muni
d’un système de chauffage qui transforme par la chaleur, les produits et les objets[3]. Cette
enceinte de production assure la transformation des matériaux grâce aux transferts ther-
miques de la chaleur produite en son sein. Elle a différentes fonctions. Dans les cuisines, ils
permettent de faire cuire les repas. Dans les autres secteurs, ils sont utilisés pour l’élévation
de la température des matériaux, le séchages de graines ou de feuilles, les diverses transfor-
mations nécessitant la chaleur · · · Les fours favorisent aussi la production et le traitement
d’objets de poteries, les céramiques, les verres et métaux dans les processus de transfor-
mation de matériaux d’usine.
Aussi appelé mode statique, il est l’idéal pour braiser les viandes ou poisson. Pour ce
mode de transfert, seuls les brûleurs de la sole et du voûte sont mis en marche. La chaleur
produite par leur feu rayonne directement sur le plat sans autre apport extérieur. Dans ce
mode de transfert, les parois ne sont pas concernées par la transmission, car la chaleur
ne vient pas d’elle. La figure 1.3 illustre cette répartition de la chaleur. Les chaleurs pro-
viennent de la sole et de la voûte.
[6]
F IGURE 1.3 – Brassage naturel du four
Ce mode reprend la même technologie que celle du brassage naturel, tout en y ajoutant
un brûleur circulaire et un ventilateur. Le brûleur est placé autour du ventilateur. Ceci a
pour effet de brasser la chaleur venant du haut et du bas du four et celle du brûleur du fond
avant de l’envoyer directement sur le plat à cuire. La chaleur est homogène [3]. En effet un
four à air pulsé n’utilise pas la convection naturelle pour son fonctionnement. L’air et le gaz
sont injectés sous pression par le bruleur. Le four est étanche et en légère surpression, les
gaz de combustion sortent du four par le bas à l’horizontal, et un tube en inox fait office
de cheminée. La fonction de la cheminée est d’aspirer les gaz de combustion avec de l’air
froid pour les évacuer en hauteur à une température plus basse. La figure 3.2 illustre cette
technologie de propagation de la chaleur.
[6]
F IGURE 1.4 – Brassage forcé du four
Celui-ci permet de brasser l’air chaud à l’intérieur du four et de mieux répartir la chaleur
de façon uniforme dans l’ensemble du four à l’aide du ventilateur. La chaleur pénètre ainsi
mieux les plats et ne reste pas simplement sur les parois. Ce ventilateur vient en réalité
s’ajouter aux brûleurs classiques de sole et de voûte, contenues dans un four à convection
naturelle. Ce mode de propagation s’illustre à travers l’image 1.5
[6]
F IGURE 1.5 – Brassage tournant du four
Les fours sont classés en différents types selon différentes propriétés. Ainsi on distingue
les fours selon le mode de chauffage, le mode de transit et la nature de la source de produc-
tion de la chaleur.
Le critère de classification est le contact entre le produit et les gaz issus de la combustion.
On distingue les fours à chauffage direct et les fours à chauffage indirect.
3 Fours à chauffage direct : Ce sont les fours construits avec des pierres ou des briques
réfractaires, calorifugés de sable comme illustré à la figure 1.7 . La flamme provenant
du foyer à bois, ou d’un brûleur à gaz pénètre directement dans la chambre de cuis-
son. Du point de vue thermique, cela entraîne qu’une partie du transfert de chaleur
s’effectue par convection[5].
3 Four à chauffage indirect : Ils peuvent être en brique réfractaire ou en métal. Ici la
chambre de cuisson est séparée de la chambre de combustion, ce qui explique le
terme chauffage indirect comme montré à la figure 1.8.
Il n’y a plus de contact direct entre la flamme du foyer et la chambre de cuisson, la
chaleur est transmise aux chambres par conduction et rayonnement. Le problème
technologique est la tenue de cette paroi qui est portée à haute température et est au
contact de la flamme et/ou des gaz à haute température.
Il est possible de classer les fours selon le transit ou non du produit à charger dans le four.
Pour cela on distingue les fours continus et les fours discontinus :
3 Four continu : Dans un four continu (encore appelé four tunnel ou four à passage),
le produit à chauffer entre par une extrémité et en ressort par l’autre, c’est-à-dire que
l’enfournement et le défournement sont mis en œuvre pendant le fonctionnement
du four[5]. Plus utilisés dans les grandes transformation par chaleur, ils disposent de
convoyeur comme montré à la figure 1.9 pour assurer le passage des produits.
Les fours ne sont pas tous capables de fonctionner à la même température selon les pro-
priétés prises en compte lors de leur fabrication. Ainsi on distingue les fours à haute tem-
pérature et les fours à basse température :
3 Fours à haute température : Les fours à haute température sont en particulier les
fours de sidérurgie, de verrerie, de cimenterie. La température que l’on veut obtenir
sur le produit dépasse, et parfois nettement 1200 ◦ C. Le transfert de chaleur s’y fait
essentiellement par rayonnement de la flamme et des gaz issus de la combustion.
A travers une généralité sur les fours à gaz, ce chapitre à présenté une note historique sur
les fours à gaz. les différents types de fours ont été cités suivis d’une étude de la structure
interne de ces derniers. Les différentes techniques de contrôle de la température dans les
fours commerciaux ont été exposées. Le chapitre suivant présente l’étude du système de
contrôle de la température développé dans le cadre de cette étude.
Sommaire
2.1 Introduction partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2 Quelques techniques de contrôle en asservissement . . . . . . . . . . . . . 15
2.3 Régulation par la logique floue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.3.1 Historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.3.2 Quelques applications de la logique floue . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.3.3 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.3.4 Notions de base sur l’implémentation de la logique floue . . . . . . . 19
2.3.5 Phases d’implémentation du contrôleur flou . . . . . . . . . . . . . . 31
2.3.6 Avantages et inconvénients de la logique floue . . . . . . . . . . . . . 32
2.4 Parametrage du contrôleur flou . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.4.1 Etape de fuzzification du système . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
2.4.2 Etapes d’établissement des règles floues pour le système . . . . . . . 36
2.4.3 Étape de défuzzification du système . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
2.5 Conclusion partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
14
C HAPITRE 2 : Contrôleur flou : généralités et implémentation
La régulation en automatique, est l’ensemble des techniques qu’il faut adopter pour
amener un système à répondre à une consigne. Ce chapitre est organisé autours de deux
grandes parties. La première partie présente une généralité sur le contrôle par la logique
floue. La seconde partie présente le paramétrage du contrôleur flou pour la commande du
four.
La régulation correspond à une technique de l’ingénierie qui offre des méthodes et outils
nécessaires à la prise de contrôle d’un système physique en vue d’en imposer le comporte-
ment. Cette prise de contrôle s’effectue par l’intermédiaire de certains signaux (grandeurs
physiques) qu’il est nécessaire de mesurer afin de déterminer l’action à entreprendre sur
le système. La prise de contrôle nécessite une connaissance en temps réel du comporte-
ment du système afin d’imposer la manière de réponse du système selon ce que l’on veut.
Plusieurs techniques permettent de recueillir ces informations et de renvoyer le compor-
tement à imposer :on parle de boucle d’aller et de retour. Parmi ces techniques, comme
annoncé au chapitre précédent, on a :
La commande PID : Le contrôle par PID est la méthode de régulation la plus utilisée en
asservissements. L’idée de cet organe de contrôle est d’annuler intentionnellement
l’erreur statique qui subsiste entre la consigne et la mesure effectuée grâce à l’action
intégrale mais aussi de rendre performante la rapidité du système grâce à son action
dérivée D. Pour ce faire, il applique les trois actions proportionnelle, intégrale et dé-
rivée sur l’erreur afin d’élaborer une commande par sa loi de commande décrite à la
relation 2.1.
U (s) 1 + s.Ti + s2 Ti + Td
Gc (s) = = Kp . (2.1)
E(s) s.Ti
Avec Kp gain d’action proportionnel
Ki = T1i gain d’action intégrale
Kd = Td gain d’action dérivée
Ti : Constante de temps, dite temps d’action intégrale. Td : Constante de temps, dite
temps d’action dérivée.
[12]. Il s’insère sur la chaine directe de l’asservissement en série avec le processus.
Son schéma fonctionnel en général est celle de la figure 2.1
— Prédire les sorties futures du processus sur l’horizon de prédiction défini, en uti-
lisant le modèle de prédiction. On dénote y(t + k/t) les sorties prédites, k = 0...Np
(Np l’horizon de prédiction).
— Calculer la séquence de signaux de commande, dénotée par u(t+k/t),k = 0...N −
1 en minimisant un critère de performance afin de mener la sortie du processus
vers une sortie de référence dénotée par w(t + k/t), k = 0...N .
— Le signal de commande u(t) est envoyé au processus tandis que les autres si-
gnaux de commande sont oubliés. Au temps (t + 1) on acquiert la sortie réelle
y(t + 1) et on recommence au premier.
La figure schématisme au mieux ce principe.
[13].
La commande floue : Elle fait parti des algorithmes de l’intelligence artificielle. C’est
un type de modélisation qui s’intéresse à la prédiction d’une variable catégorielle
subjective au sens où elle n’est pas objectivable : elle dépend de l’observateur (la
température est moyenne , faible ou élevée ). Ce cadre sort de la statistique clas-
sique dans lequel la valeur de la variable est objectivable (« la température est de 75◦
C»). L’application de la logique floue revient à tenter d’appliquer un raisonnement
proche de la pensée humaine. Elle trouve son intérêt dans la conception des sys-
tèmes complexes et difficiles à modéliser mathématiquement. C’est en cela quelle a
été choisie pour ce travail pour ajuster le régleur en fonction de l’écart de tempéra-
ture voulue.
2.3.1 Historique
— Dans les années 1975, l’application de la logique floue dans le contrôle d’un four à
cimenterie en Scandinavie a permis de réduire la consommation d’énergie [20] ;
2.3.3 Définition
La logique floue est une extension de la logique classique qui permet la modélisation
des imperfections des données et se rapproche dans une certaine mesure de la flexibilité
du raisonnement humain [22]. Cette logique se base sur les ensembles flous de la mathé-
matique.
La logique floue n’est pas une logique imprécise, mais une logique qui s’adapte à l’humain
en laissant une place entre la certitude de la vérité et la certitude du faux. Il ressemble au
raisonnement humain dans l’utilisation d’informations approximatives et incertaines pour
prendre des décisions [22]. Elle est une logique polyvalente où les valeurs de vérité des va-
riables au lieu d’être vraies ou fausses sont des réels entre 0 et 1.
Dans sa conception, elle est un type de modélisation qui s’intéresse à la prédiction d’une
variable catégorielle Y subjective car elle dépend de l’observateur[9]. C’est en ce sens qu’elle
demande de l’expérience auprès de son concepteur dans le domaine de l’application. Le
principe de son algorithme de contrôle est très simple. Il consiste à réaliser une interpo-
lation entre un petit nombre de situations connues données par un expert sous la forme
de règles floues du genre si x est petit et y est modéré, alors u doit être très grand. La mise
au point des prédicats évoqués par ces règles se fait généralement de façon empirique,
mais de plus en plus, différentes méthodes d’apprentissage ont été appliquées dans le but
d’avoir des systèmes de contrôle auto-adaptatif [10].
que les ensembles flous, l’univers de discours, les fonctions d’appartenance les variables
linguistiques, les opérateurs flous, la fuzzification, l’inférence et la défuzzication.
Il s’agit d’un ensemble dans lequel un élément peut appartenir à deux sous-ensembles à
la fois. Cette différence est montrée avec les courbes des figures 2.3 et 2.4 qui représentent
respectivement la courbe d’évolution d’un ensemble flou et celle d’un ensemble classique.
Soit X un ensemble de références ou un univers, x un élément de X. On dit qu’une partie A
de X est un ensemble flou si :
A = {(x, µA (x)), xX} (2.2)
avec µA : X[0, 1]
Une partie A d’un ensemble X est usuellement associée à sa fonction d’appartenance. Celle-
ci s’applique sur les éléments x de X . Elle prend la valeur 0 si x n’appartient pas à X et 1 si
x appartient à A [17]. Les courbes de la figure 2.3 et 2.4 montrent en ordonnée les degrés
d’appartenance de l’ensemble flou et de l’ensemble classique.
Trois différentes courbes y représentent la logique floue. Ces trois courbes expriment tous
l’évolution de la température en fonction du temps, mais de différentes manières. En effet
ces différentes courbes sont des classes d’appartenance selon la subjectivité du concepteur
à ses différents tests qu’il a effectué. En cela si on prend 7 qui est un élément de la fonction,
il appartient à 31.25% à la classe petite, à 50% à la classe moyenne et à 59.375% à la classe
grande. Dans les conditions où le système répond à la petite courbe, 7 est membre de la
fonction à 31.25%. Dans les conditions de la courbe de la classe moyenne , il est élément
de la fonction à 50% et dans les conditions de la grande classe , il est membre à 59.375%
à la fonction. Pour une bonne conception d’un système à base de cette logique, il faudra
considérer les trois cas de situation. Ainsi il faut prendre l’élément d’appartenance ( qui
est 7 dans ce cas) et le pondérer des degrés d’appartenance à chaque classe de la fonction.
Alors que pour la courbe de la figure 2.4 où est représentée la courbe de la fonction clas-
sique, pour un élément il n’y a que deux cas possibles pour lui. Il est totalement élément de
la fonction dans ce cas son degré d’appartenance est 1. Il n’est pas du tout élément et son
degré d’appartenance est 0.
Elles sont catégorielles avec des modalités subjectives et non pas de données objecti-
vistes. Il s’agit des expressions comme peu, beaucoup, énormément, rarement, fréquem-
ment, souvent, froid, tiède, chaud, petit, moyen, grand, etc... Ces variables sont en réalité les
qualitatifs des prédicats en linguistique. Elles sont représentées sur la figure 2.3 par Très
froid, froid, tiède, chaud, très chaud.
Elle représente les sous ensembles d’appartenance des prédicats. Dans cet ensemble
flou l’appartenance des éléments est définie par des degrés de vérité (pourcentage d’appar-
tenance). Les types de fonctions fréquemment utilisées sont de type gaussien, triangulaire,
trapézoïdal et sinusoïdal respectivement illustrées aux figures 2.6, 2.7, 2.8 et 2.9.
Elles permettent de définir des systèmes flous en langage naturel, la fonction d’apparte-
nance faisant le lien entre logique floue et variable linguistique. Ce sont des fonctions dont
les limites ne sont pas clairement définies. En pratique, il est notamment préférable d’évi-
ter que les fonctions d’appartenance de deux prédicats voisins soient simultanément égale
à 1.
Deux approches font au mieux le raisonnement flou. L’approche Zadeh stipule que les
opérateurs flous sont purement subjectifs et s’expriment par des données totalement sub-
jectives. Quant à l’approche probabiliste, les opérateurs flous peuvent se définir par des
calculs mathématiques. Le tableau 2.1 présente ces deux approches
Raisonnement ET OU NON
Zadeh min(µA (x), µB (x)) max(µA (x), µB (x)) 1 − µA (x)
Probabiliste µA (x) ∗ µB (x) µA (x) + µB (x) − µA (x) ∗ µB (x) 1 − µA (x)
Il s’agit des éléments qui permettent au concepteur de composer des prédicats et les
règles de l’inférence avec les fonctions d’appartenance.
Ils sont au nombre de trois à savoir :
— L’opérateur OU : Le OU flou de deux ensembles A et B est le maximum qu’on peut
avoir dans ces deux ensembles. Il est exprimé par la somme ou le maxi comme le
montre le graphe de la figure 2.10.
La structure d’une commande floue se résume en trois grandes parties que sont la fuz-
zification, l’inférence et la défuzzification. La figure 2.13 illustre au mieux cette structure.
µF x (u) = 1 si u = u0 (2.3)
o La fuzzification non singleton : Ici le concepteur a affaire aux valeurs de mesures non
Plus le nombre de règles définies est important plus la sensibilité du système est impor-
tante.
Le moteur d’inférence ou prise de décision : elle consiste à composer les règles préalable-
ment définies afin de faire des conclusions. Elle fait recourt à la matrice dite d’inférence,
nécessite une approche minutieuse et se fait par une des méthodes suivantes[19] :
où x−k dénote le centre de gravite de l’ensemble flou B k . Facile à utiliser, elle présente
son inconvénient dans le fait qu’elle n’utilise que le centre de gravité de la fonction
d’appartenance et non la fonction d’appartenance en entier.
En résumé, pour implémenter le contrôleur flou, voici les quatre différentes phases à ob-
server.
Étude du système à implémenter
Ici il s’agit, pour le concepteur :
— d’analyser le système dans tous ses états ;
— de dégager les différents caractéristiques du système ;
— de définir la variable principale caractérisant le paramètre du système sur lequel il
faut agir ;
— de choisir l’action du contrôleur à utiliser ;
— de définir le ou les types de fonction d’appartenance à utiliser .
Fuzzification
Ici il s’agit, pour le concepteur :
— de définir la plage de valeurs de la variable linguistique apelée univers de discours ;
— de définir les classes d’appartenance ;
— de définir les variables linguistiques associées aux classes d’appartenance.
Inférence
Ici il s’agit, pour le concepteur :
— de définir les règles de combinaison pour la construction de la matrice d’inférence ;
— de choisir la méthode d’inférence à utiliser ;
— d’établir la matrice d’inférence.
Défuzzification
Ici il s’agit, pour le concepteur :
— de choisir la méthode de défuzzification à utiliser ;
— d’établir la loi mathématique caractérisant cette méthode ;
Comme tout système de régulation, la logique floue présente ses avantages et inconvé-
nients dont les principaux sont énumérés ci après.
Avantages
Inconvenients
3 Elle est subjective ;
3 Son implémentation demande un réglage empirique ;
3 Ses performances en boucle fermée dépendent de l’expertise ;
3 Elle est non rigoureuse ;
3 Elle est non linéaire ;
3 Il n’existe pas de théorie générale qui caractérise rigoureusement la stabilité, la ro-
bustesse.
Cette section est dédiée à la présentation du paramétrage du contrôleur flou dans le cas
de la régulation de la tepérature interne du fours. Une observation de la variation de la
◦
température en C au cours du temps en seconde s a été faite et tracée aux figures 2.14 et
2.15 respectivement pour des ouverture du détendeur à 2◦ et 3◦ . Ceci a permis de voir com-
ment la température évolue dans le temps et sa stabilisation selon l’angle d’ouverture de la
vanne. Avec 3◦ d’ouverture du détendeur, la température s’accroit très vite et se stabilise à
un moment donné, ce qui cause la perte de gaz et de la nourriture qui se grille rapidement.
Alors qu’avec une ouverture de 2◦ l’évolution de la température est plus modérée. Il s’agit
de trouver la juste valeur d’ouverture de la vanne qui n’aura pas engendrer de perte ni de
gaz ni de nourriture. Ensuite savoir maintenir cette valeur jusqu’à utilisation. Vu les avan-
tages et facilités que présente lutilisation de la méthode deamdani, elle pour l’élaboration
du contrôleur.
Afin d’avoir une bonne prise en charge de l’implémentation du contrôleur, une maitrise
du système est demandée. Pour la fuzzification, les fonctions choisies sont de forme trian-
gulaire. La plage de valeurs de la température est l’intervalle de 32 à 250 ◦ C : la plage de va-
leurs de l’erreur. Cette plage de valeurs de la température représente les valeurs plausibles
de la consigne et de la réponse. Alors l’erreur qui n’est rien d’autre que la différence entre
la réponse et la consigne se retrouve dans la même plage de valeurs. Il s’agit de l’entrée
du contrôleur qui a été scindée en cinq fonctions d’appartenance pour être mieux précise
selon la valeur de l’erreur. Ces classes d’appartenance sont les mêmes pour la différence de
température et pour le temps d’ouverture de la vanne : Assez petit, petit, moyen, grand,
assez grand
Pour la différence de températures qui constitue l’entrée on a
L’univers de discours considéré est l’intervalle allant de -10 à 100 pour l’erreur de tem-
pérature. Elle a été scindée en cinq classes de type triangulaire : ce sont les fonctions d’ap-
partenance considérées. Cinq règles floues ont été établies pour répondre aux différents
états du système selon les cinq fonctions d’appartenance respectivement définies pour la
sortie et l’entrée.
Assezpetit AssezpetitA
Petit PetitA
Moyen MoyenA
Grand GrandA
Assezgrand AssezgrandA
Le suffixe A à la fin des noms des classes est mis pour angles.
Ce chapitre a présenté une généralité sur la logique floue. L’histoire de la logique floue,
les notions de base et l’algorithme d’implémentation y sont exposés. Une revue de littéra-
ture sur les applications antérieures effectuées y est exposée dans l’historique. La deuxième
partie du chapitre est consacrée aux correcteurs flous, ses avantages et ses inconvénients.
Après ce développement sur la logique floue qui est la méthode utilisée dans le cadre de
ce travail et son calibrage, Il est important de présenter la conception du détendeur ; c’est
cela que fait le chapitre suivant.
Sommaire
3.1 Introduction partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.2 Notions de base sur les détendeurs et les vannes . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.2.1 Constitution générale des vannes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.2.2 Classification des vannes selon la technologie . . . . . . . . . . . . . 39
3.2.3 Analyse du chauffage du four . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3.3 Étapes de réalisation de la vanne progressive . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3.3.1 Partie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3.3.2 Implémentation du contrôleur flou sur la carte Arduino Méga . . . . 45
3.4 Organigramme d’exécution du programme . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
3.5 Conclusion partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
38
C HAPITRE 3 : Réalisation de la vanne progressive
Après avoir défini les notions de base et donné les idées du travail, il est important de
consacrer ce chapitre à présenter le déroulement du travail effectué. Ce chapitre présente
les différentes étapes de la réalisation de la vanne progressive.
Une vanne est un dispositif qui permet de commander, de réguler ou même de stopper
un débit de fluide, qu’il soit à l’état liquide ou gazeux, pulvérulent ou multiphasique, en
milieu libre (canal) ou en milieu fermé (canalisation). Il permet de mettre en un état(repos
ou agité) défini le fluide. Il est souvent à deux états ; ouvert ou fermé. Le terme mise en
pression progressive vient ajouter à la vanne la capacité de faire le passage à ses deux états
de manière progressive. Ainsi, elle n’a plus seulement que deux états mais plusieurs.
Selon la technologie de fonctionnement des vannes, on peut distinguer les vannes tout ou
rien, les vannes de mise en pression progressive et les vannes anti-retour ;
Vannes tout ou rien : Le contrôle tout ou rien est la fonction la plus simple qu’une
vanne puisse remplir. Cette vanne permet d’ouvrir totalement et de fermer totale-
ment. Elle a exactement deux états de fonctionnement :ouvert ou fermé.
Vannes de mise en pression progressive : Les vannes de contrôle du débit permettent
à l’opérateur d’augmenter ou de diminuer le débit en tournant la poignée. L’opéra-
teur peut régler la vanne pour le débit souhaité et celle-ci maintiendra constamment
ce débit. Certaines vannes de contrôle du débit assurent également une fermeture
fiable, mais le passage d’une position complètement ouverte à une position com-
plètement fermée nécessite de nombreuses rotations de la poignée. Les vannes de
contrôle du débit les plus courantes sont les vannes à pointeau, les vannes de réglage
fin, les vannes à boisseau cylindrique quart de tour et les vannes d’arrêt à obturateur
ascendant.
Vannes anti-retour : Ces vannes sont utilisées pour protéger la tuyauterie et pour la
prévention de reflux. Un système de maintient du sens de circulation y est installé
pour empêcher le retour fluide.
Le four utilisé est un ensemble de cuisinière à gaz et de four. Les bruleurs ont une forme
en U situés en sôle et en voûte du four. Le gaz contenu dans la bouteille de gaz est conduit
dans le four par un tuyau PVC grâce à un détendeur qui laisse échapper le gaz quand on
l’ouvre. L’ouverture et la fermeture de ce détendeur se fait manuellement avec un couple de
force évalué à 10 N· m environ. Mais totalement fermé ou totalement ouvert, ce détendeur
demande plus de couple de force que 0.0112 N·m. Il s’avère alors que les couples qu’il faut
développer pour rendre la vanne automatique diffèrent au cours de l’ouverture et de la fer-
meture. En effet le couple qu’il faut quand la vanne devrait s’ouvrir totalement est différent
de celui qu’il faut une fois la vanne est un peu ouvert. Une vanne progressive pouvant dé-
velopper un couple supérieur à 10 N· m est donc sollicitée. Celle ci existe dans les système
frigorifiques pour le froid sous le nom de détenteur électronique comme illustré à la figure
3.1. Dans les cuisinières à gaz elles sont totalement mécaniques et sont appelées jambes
de soufflages. Cette jambe est illustrée à la figure 1.6.
[24]
F IGURE 3.1 – Détendeur électronique
Comme montré sur la figure 3.1, ce système est constitué d’une partie électronique et
d’une partie mécanique[24]. Cette vanne est constituée d’une orifice qui assure le débit
dans une large plage de puissance. Le moteur pas à pas représente l’actionneur du déten-
deur.
La position de la vanne est fonction du nombre de pas d’ouverture. Cette position est fonc-
tion de la puissance du moteur autrement dit du couple développé par le moteur.
Rendre l’ouverture et la fermeture du gaz automatique au niveau du four revient à adap-
ter ce système sur la bouteille de gaz. Mais ici, le moteur est piloté grâce aux fonctions du
contrôleur flou développé au chapitre 2.
Le travail manuel que doit faire la main en tournant le détendeur revient au moteur.
Ainsi le moteur doit être capable de développer la puissance suffisante pour tourner le
détendeur. Cette puissance est fonction du couple que doit founir le moteur.
Le couple nécessaire est obtenu par la relation : 3.1
TL = F.r (3.1)
[18] Avec
F : la force manuelle en N ;
r : le rayon de l’engrenage qui emmanche l’arbre du moteur ;
La pression nominale que le détendeur laisse passer lors de son fonctionnement est de 29
mbar selon la fiche technique du détendeur.
Avec une roue de rayon r = 0.005 m.
On a une force
F = P.S (3.2)
F = 28449.0.0052 .
Q
F = 2, 23 N
Le couple est alors : TL = 2, 23.0, 05 N·m
TL = 0, 0112 N·m
Or le couple d’un moteur Nema 17 tirant un courant I = 1, 5A est de 0, 44 N ·m.
Un Nema 17 a été choisi à cause de son couple.
Il est représenté à la figure 3.2
Mais si le détendeur est totalement fermé ce moteur est incapable de l’ouvrir. Une électro-
vanne tout ou rien est donc utilisée pour assurer la fermeture et l’ouverture du détendeur
installée sur la conduite du gaz.
3.3.1.2 Électrovanne
Une électrovanne est une vanne commandée électriquement. Elle a deux états ; fermé et
ouvert. Elle peut être normalement ouverte c’est à dire ouvert au repos et fermé quand on
lui applique sa tension. Quand elle est fermée au repos, on parle de normalement fermé.
Celle utilisée est celle qui est fermée au repos. Son image est celle de la figure 3.3.
Ces engrenages vont assurer la transmission du rapport d’entrainement. Les éléments qui
entrent dans la détermination du rapport de transmission sont :
— le diamètre Dpe et Dps respectivement pour les roues menante et menée
— les nombres de dents par engrenage Z
— le module d’usinage des pas des engrenages m
— les entrasses
— le nombre de dents ne pour la roue menante et ns pour la roue menée
D’après la section précédente, la pulsation angulaire voulue en sortie est de 0.10 ◦ . Le mo-
teur pas à pas qui est en entrée fait 1.8 ◦ par pas. Donc le rapport de transmission est à la
relation 3.3
Les diamètres
Ils ont été imposés par les roues mis à notre disposition. Ce qui modifie les nombres d’en-
grenage et légèrement le rapport de transmission. En effet la vis sans fin a un filet et la roue
menée a 18 dents. Ce qui fait 1/18 =0.05.
.
3.3.2.1 Matériels
Arduino Mega L’Arduino Mega est utilisé comme plate-forme de traitement en temps
réel pour exécuter le programme flou. Il est composé du micrcontrôleur ATmega
2560 qui est le cerveau qui exécute le programme en temps réel. Il simplifie le dé-
ploiement de logiciel embarqué et les interfaces d’actionneurs de capteurs. IL est
utilisé en raison de sa capacité de traitement de données et de la taille de sa mé-
moire. Il exécute le programme flou et envoi la commande qu moteur pour son pi-
lotage. La figure 3.5 est celle de l’Arduino Mega.
Clavier électronique 4*4 Au préalable, la consigne voulue par l’utilisateur, est envoyée
par le clavier 4 ∗ 4. Son image est celle de la figure 3.9Le micro-contrôleur calcule la
différence entre ces deux valeurs qui sont la température voulue par l’utilisateur et
la température mesurée dans le four.
Afficheur LCD 20*4 Le résultat issu de ce calcul est affiché sur un afficheur LCD 20 ∗
4 grâce aux instructions du micro-contrôleur. La figure 3.10 est celle de l’afficheur
LCD.
Relais Des relais sont utilisés pour l’envoi des signaux sur l’électrovanne tout à rien le
briquet d’activation et d’extinction et sur le pilote du moteur.
Résultats et Discussions
Sommaire
4.1 Introduction partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
4.2 Résultats et Discussions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
4.2.1 Description du fonctionnement du système . . . . . . . . . . . . . . . 54
4.3 Résultat de l’implémentation du contrôleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
4.4 Conception CAO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
4.5 Résultat de conception de la vanne progressive et adaptation au four . . . 56
4.6 Discussions, difficultés et limites du système . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
4.7 Conclusion partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
53
C HAPITRE 4 : Résultats et Discussions
L’objectif principal de ce travail est de maintenir la température interne d’un four à gaz
à une valeur de consigne donnée. Ceci permettra :
— d’éviter les pertes d’énergie lors des cuisson à tout utilisateur ;
— d’éviter les cuissons à taton pour toute personne connaissant la température et le
temps de cuisson de son plat ;
— d’éviter la perte des repas dû au mode de fonctionnement des four à gaz aux utilisa-
teurs ;
— de Permettre la valorisation de l’utilisation des énergies propres pour les chauffages ;
— d’entrer dans le processus d’efficacité énergétique en ce sens que beaucoup d’uti-
lisateurs de fours électriques pourront désormais utiliser le four à gaz et avoir le
même contrôle de température.
— d’encourager l’utilisation du gaz au détriment du bois de chauffe et de l’électricité
afin d’assurer une durabilité énergétique.
Pour y arriver un four à gaz de cuisson à été utiliser pour les expérimentations. Ce four
dispose d’un allume gaz installé en son sein et qui fonctionne par effet piézoélectrique.
Ces brûleurs sont en forme U disposés sur la sole et la voute.
Ainsi à temps réel la température interne du four est prise et envoyée au contrôleur.
Celui ci le compare à la valeur de consigne et sort une correspondance d’angle . Cette cor-
respondance en temps selon qu’elle soit positive ou négative, permet d’ouvrir ou de fermer
la vanne. En effet le moteur est commandé en angle qui correspond à une quantité de gaz
à envoyer. Cette quantité brulée dans le four permet d’obtenir une valeur de température
donnée. Tant que la consigne n’est pas atteint le processus se boucle et continue à nouveau.
Une fois la consigne atteinte, le contrôleur se chargera de la garder telle quelle jusqu’à uti-
lisation. .
L’implémentation du contrôleur a été fait grâce à la librairie ELF de ELF master. Les ré-
sultats des tests du contrôleur après les modifications sont concluants et font évoluer le
moteur à des pas de l’ordre de 1, 8 ◦ Le driver L298N a servi à piloter le moteur. La tem-
pérature du four est mesurée avec le thermocouple K(PT100). Il mesure et donne des va-
leurs analogiques qui sont converties et envoyées au micro-contrôleur grâce au module
max6675. Il s’agit d’un module de conversion analogique numérique.
Les ensembles flous obtenus à la fin de la défuzzification sont représentés à la figure 4.1.
Ils représentent les fonctions d’appartenance de la variable de sortie. Ainsi pour une sortie
appartenant à la fonction petite (PA), la valeur correspondante en numérique est de
Le circuit imprimé a été fait sous proteus. Son image est cella de la figure 4.2.
Pour la vanne progressive, le système d’entrainement a été fait avec deux roues dont les
images sont celles représentées respectivement aux figures 4.3 et 4.4.
La roue menante est celle de la figure 4.3, il s’agit une vis sans dune dent et celle de la figure
4.4 est la roue menée installée sur le détendeur de 18 dents. En effet la roue menante qui
emmanche l’arbre du moteur communique sa vitesse à la roue menée avec réduction de
vitesse de 1/18 ce qui correspond à 0.005.
L’assemblage des deux donne la figure 4.5 qui constitue le système d’entrainement du mo-
teur et du détendeur.
Le dessin du dispositif est conçu sous solidwork. Il est représenté à la figure 4.6. Il est com-
posé d’un moteur pas à pas NEMA 17, d’un support pour la pose, d’un détendeur de gaz et
d’un ensemble d’engrenage de vis sans fin et de roue.
Des supports mécaniques ont été conçus avec un tour pour l’assemblage de la vanne pro-
gressive à la bouteille de gaz. Il s’agit de support plat ayant servi de pose pour le moteur,
d’une manche circulaire emmanchant la bouteille et d’une pince d’autres petits vis. Ils sont
présentés aux figures 4.7 et 4.8
L’assemblage de tout le dispositif est la bouteille de gaz est montré à la figure 4.9.
Nous avons utilisé un four de cuisine avec un brûleur situé sur la voute et disposant des
ouvertures d’entrée d’air sur sa face antérieure afin dappliquer le contrôleur conçu. Un
système d’allumage utilisant le briquet a été installé sur le four pour rendre l’allumage et
l’extinction électrique. Plusieurs difficultés se sont présentées lors de l’adaptation du sys-
tème au four telle que :
La conception des engrenages : Ces engrenages non seulement sont de petites tailles
et la tour mis à notre disposition avait de difficultés avec les dimensions mais aussi
ils doivent être adaptés pour un système facilement démontable de la bouteille de
gaz.
La faible résistance du détendeur : En effet, lorsque le moteur fais un peu de pas que
prévus,le rotor du détendeur se détache facilement de son stator. Ce qui fait qu’on
change à chaque fois de détendeur.
Dans ce chapitre les résultats obtenus ont été exposés. Ainsi le fonctionnement du système
a été exposé ainsi que les différents résultats des tests. Le schéma d’implantation obtenu
sur proteus et le PCB sont aussi montrés. A la fin des images de l’assemblage et le point
financier ont été présentés.
La question de l’économie couvre tous les domaines de la vie active en ce sens qu’il est
une bonne administration des richesses matérielles. Ceci permet une meilleur situation
de vie en communauté et aussi facilite l’amélioration de la condition de vie future. C’est
ainsi que la cuisson des repas en est concernée par la lutte contre les pertes intempestives
du gaz de cuisson. Dans ce mémoire, il a été question de l’étude et de la conception d’un
système de régulation de température et de l’adapter à un four de cuisson à gaz. Cette
méthode conduit avec des lois de commande subjective, donc la garantie de stabilité et de
fiabilité du système linéaire bouclé est obtenue de façon optimale. Elle est plus adaptée
pour les systèmes complexes susceptibles de subir des variations des paramètres de leurs
modèles. Après étude des constituants d’un four à gaz et du contrôleur flou une conception
du circuit électrique et mécanique a été faite dans les détails ci après.
Le premier chapitre a présenté une généralité sur les notions de four à gaz ainsi que les
systèmes de régulation disponibles sur ces fours. Ce chapitre permet de comprendre que
dans tous les types de fours à gaz, il existe un système de régulation de température lié à la
jambe de soufflage. Donc la régulation est faite par l’air qui entre dans le four. Les variateurs
de débit de gaz installés sur les conduites de gaz sont tous manuels. L’étude de ces fours a
permis d’établir une relation entre la température et le débit de gaz. Le deuxième chapitre
a été consacré à l’étude du contrôleur flou et son implémentation. Ce chapitre permet de
déduire les paramètres qu’il faut prendre en compte pour l’implémentation du contrôleur.
Le troisième chapitre a été consacré à la présentation de la méthodologie utilisée pour la
réalisation de la vanne progressive. Enfin le quatrième présente les résultats obtenus et
quelques analyses faites. La partie mécanique a été dessinée sous solidwork et la partie
algorithmique a été implémentée sous Arduino dans la carte Arduino Mega.
Les résultats issus de la réalisation pratique ont montré que le contrôleur flou apporte
des performances remarquables, notamment, en ce qui concerne la précision et la pour-
suite de la consigne imposée. Les paramètres de réglage ainsi que le système mécanique
d’adaptation à la bouteille de gaz ont une influence déterminante sur le comportement du
système mais il n’est pas toujours facile de trouver un système d’adaptation aux fours à gaz
avec bouteille de gaz séparée.
L’utilisation de ce système résous au mieux la question de bonne administration du gaz
domestique pour son accessibilité à tout le peuple. Il prône tant mieux la promotion de
62
CONCLUSION GÉNÉRALE
l’efficacité énergétique mais aussi l’utilisation des dérivés du gaz naturel et du pétrole pour
une bonne conservation des bois de chauffe dont l’utilisation cause la déforestation et pour
une durabilité énergétique. Mais la température monte vite indépendamment du repas
mise en cuisson.
Les perspectives d’extensions possibles qui se dégagent de ce travail sont les suivantes.
• Améliorer le système pour qu’il prenne en compte les repas qui se cuisent à de dif-
férentes températures pendant différents intervalles.
• Par ailleurs, pour une bonne cuisine, donc il faudra reproduire le contrôleur tout en
prenant compte le temps de cuisson que l’utilisateur aimerait avoir pour sa prépa-
ration comme deuxième à part la température.
64
BIBLIOGRAPHIE
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dèle d’état pour le contrôle de la vitesse d’un moteur à courant continu », Mémoire
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https://members.femto-st.fr/sites/femto-st.fr.gonzalo-cabodevila/files/
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[21] M. Houcine ZERFAO « Application aux méthode d’assemblage » Mémoire de titre de
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[22] Houcine BELOUAAR « Modélisation d’une approche basée agent et logique floue pour
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[24] ABCClim « L’ABC de la climatisation », https://www.abcclim.net/
detendeur-electronique.html
[25] Matthieu Lescieux, « Introduction à la logique floue »,
66
Annexe A:
67
A NNEXE A : Composants électroniques utilisés
69
A NNEXE B : Systèmes mécaniques utilisés
Dédicace i
Remerciements ii
Sommaire v
Résumé x
Abstract xi
Introduction générale 1
73
TABLE DES MATIÈRES
4 Résultats et Discussions 53
4.1 Introduction partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
4.2 Résultats et Discussions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
4.2.1 Description du fonctionnement du système . . . . . . . . . . . . . . . 54
4.3 Résultat de l’implémentation du contrôleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
4.4 Conception CAO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
4.5 Résultat de conception de la vanne progressive et adaptation au four . . . . 56
4.6 Discussions, difficultés et limites du système . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
4.7 Conclusion partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
Conclusion générale 62
Bibliographie 64
Annexes 67