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Dossier D'entreprise. Amina Bouhlal
Dossier D'entreprise. Amina Bouhlal
Dossier D'entreprise. Amina Bouhlal
Avant d’aborder un tel sujet important, je tiens à remercier notre école de m’avoir offert
cette expérience pleine de découverte, d’informations et de motivation afin de
développer et améliorer mes compétences techniques et professionnelles.
Tout d’abord j’adresse mes sincères remerciements à un grand homme qui a un point
d’honneur à nous guider, nous diriger vers la voie du succès, qui a su nous recadrer dans
nos moments de relâ chement. Une personne qui a sacrifié de son temps afin de nous
motiver et nous pousser à donner le meilleur de nous-mêmes et atteindre le meilleur
résultat, un professeur qui nous encourage à associer tous nos actes à l’Excellence et qui
n’est autre que M. DAAFI Redouan qui nous a accompagné tout au long de cette
recherche avec plein de professionnalisme, de patience et de pédagogie.
Ensuite, n’oublions pas de remercier les personnes qui nous ont consacré́́ une partie de
leur temps afin de nous aider
Enfin, je remercie toute personne qui a contribué au succès de ce dossier soit d’une
manière directe ou indirecte.
INTRODUCTION
1
La mondialisation de la crise sanitaire est l’un des facteurs de perturbation et de
turbulence dans lesquels vivent les organisations actuellement. Cette crise pandémique
peut avoir des répercussions importantes pour les entreprises, aussi bien au niveau
social, humain que sur le plan économique. Afin de faire face aux risques, leur
confrontation va les mener à mettre en œuvre des dispositifs pour veiller sur l’évolution
de la situation, coordonner les réactions et les actions des différents organes de
l’entreprise et être en capacité de prendre des décisions rapidement.
Les effets de cette crise, qu’a connu le monde, mettent en lumière la nécessité de se
procurer un système de management du risque pour les organisations et qui est souvent
pris en charge par les cabinets d’audit.
“Comment les entreprises adaptent leur système de gestion des risques dans un
contexte caractérisé par une crise sanitaire ?”
Le premier niveau concerne les relations qui doivent exister entre les différentes
structures composant l’organisation. L’organisation peut être centralisée ou
décentralisée. Ce qui importe c’est de mettre en place une organisation efficace qui passe
par la définition formelle des responsabilités, des pouvoirs et des procédures
d’exécution et de contrô le sans toutefois perdre de vue le système de délégation qui doit
exister à tous les niveaux de responsabilité.
Cette organisation ne peut ignorer l’environnement à l’intérieur de laquelle elle évolue
qui constitue la base de la structure organisationnelle de l’entité et dicte la manière
selon laquelle les tâ ches de fixation d’objectifs devront être menées. L’environnement
interne englobe la totalité de la philosophie managériale en matière de risques de
l’organisation, l’appétence pour le risque, l’intégrité et les valeurs éthiques des
dirigeants de l’organisation. En effet, la culture de l’entité peut être influencée par la
personnalité du dirigeant. Privilégier les résultats à tout prix au mépris des règles
éthiques est préjudiciable à l’organisation. Les relations établies entre la structure de
l’organisation et l’environnement interne déterminent la fixation d’objectifs. En effet,
les personnes souhaitant contribuer à un programme efficace de management intégré
des risques devront maîtriser non seulement les objectifs de leur unité mais aussi les
objectifs généraux de l’entreprise. C’est la troisième relation nécessaire devant exister
entre l’activité et la fixation des objectifs de l’organisation. Ces objectifs devront être
définis en tenant compte de l’appétence pour le risque de l‘organisation.
L’ossature d’un management des risques d’entreprise est schématisée dans la figure 1.
3
Relations Organisation Environnement Fixation
Structure interne d’objectifs
Ces processus constituent une partie de l’ossature pour une approche rigoureuse
d’estimation et de reporting des risques susceptibles de compromettre la réalisation des
objectifs de l’organisation. Cette approche présente des opportunités qui permettent
d’exploiter des éventuels avantages concurrentiels. Si les processus permettent
d’identifier les risques, il convient alors de les évaluer.
4
Processus
Managementnt des
risques d’entreprise
L’évaluation des risques comporte trois étapes : l’identification des facteurs, leur
classement par priorité et leur classification. C’est ce qu’illustre la figure 2.1.
Si cela est fait correctement, l’évaluation des risques peut corréler tout risque qui
pourrait dépendre les uns des autres et éviter ainsi les pertes de temps ou des doublons.
L’attention et les moyens pourraient donc être utilisés pour les risques qui en valent
vraiment la peine.
Les facteurs de
risque
5
✓ Optimiser les investissements avec ce portfolio des stratégies.
La phase finale du processus de management des risques est l’exploitation des risques.
Ce titre suppose que le risque peut être considéré à la fois comme une menace et une
opportunité. Pour vraiment exploiter le risque, le management doit mettre sous tension
les sources de risques. La connaissance ou l’identification des risques constitue en soi,
pour l’entreprise, un avantage comparatif. En effet, le risque peut représenter une
menace pour la compétitivité de la firme. Ensuite, une entreprise peut être capable de
manager les risques mieux que les concurrents. A tous les niveaux, l’exploitation des
risques entraine une réponse. Il n’y a pas une mais plusieurs réponses aux risques
comme l’illustre la figure 2.3
La réponse du
risque
6
Chapitre II : Mesurer les résultats d'une politique de gestion des risques
2- Résultats d’analyse :
7
Chapitre III : Les Recommandations :
1- Recommandations :
L'approche par les risques est cohérente avec l’objectif même d’une mission d’audit qui
vise à obtenir une assurance raisonnable que les comptes d’une entreprise pris dans leur
ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives.
L’approche par les risques permet au commissaire aux comptes de définir les domaines
où les contrô les seront approfondis, d’identifier les cycles d’activité significatifs, de
planifier des interventions intercalaires pour la réalisation de certains contrô les ou le
suivi de certains éléments (situation de trésorerie, indicateurs clés, …), et de définir un
seuil de signification qui est l’appréciation, par le commissaire aux comptes, du montant
à partir duquel une anomalie peut affecter la régularité, la sincérité et l’image fidèle des
comptes et donc induire le lecteur de ces comptes en erreur.
L’existence de risques dans une entreprise ne signifie pas que ces risques se traduiront
nécessairement par des anomalies réelles dans les comptes ou la défaillance de
l’entreprise. Toute entreprise est en effet sujette à :
A ce stade, les risques pour le commissaire aux comptes sont théoriques. Ils deviennent
potentiels si l’entreprise ne s’est pas dotée de moyens pour les limiter, si des moyens
suffisants de prévention et de détection ne sont pas mis en place, ou si l’entreprise ne
met pas en œuvre les mesures nécessaires pour rétablir sa situation financière.
Dans le cadre de son approche par les risques, le commissaire aux comptes doit
connaître les risques théoriques afin d’identifier les risques potentiels et leurs
conséquences (information financière erronée par exemple ou, dans un cas extrême,
défaillance de l’entreprise) et faire porter en priorité ses travaux sur ces zones de
risques.
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▪ Etablir une cartographie réfléchie des risques
Compte tenu de la diversité des risques, le commissaire aux comptes est amené, dans le
cadre de sa mission, à établir une cartographie des risques qui tiendra compte de leur
caractère significatif ou non, de leur probabilité d’occurrence et qui pourra intégrer,
outre l’utilisation des ratios classiques de suivi financier tels que la mesure du poids de
l’endettement par rapport aux fonds propres, de nombreux indicateurs chiffrés et
comparés de mesure des risques. La conception et l’élaboration de ces ratios et
indicateurs nécessitent rigueur et surtout adéquation avec leur utilisation qui ne doit
pas s’accompagner d’une perte d’identité des phénomènes observés : le qualitatif, la
réflexion, l’expérience ainsi que le jugement professionnel conservent toute leur valeur.
CONCLUSION
La notion de risque est inhérente à la vie des organisations. En conséquence, ces
dernières ont cherché à maîtriser la part d'incertitude et à la pallier par des contrô les,
notamment afin de protéger le patrimoine de l'entreprise et d'atteindre les objectifs que
sont l'économie, l'efficacité, l'efficience et la sécurité.