Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PDF of Les Filles Du Campus T1 Cours Particuliers Rebecca Jenshak Full Chapter Ebook
PDF of Les Filles Du Campus T1 Cours Particuliers Rebecca Jenshak Full Chapter Ebook
https://ebookstep.com/product/rapprochement-force-les-filles-du-
campus-2-1st-edition-rebecca-jenshak/
https://ebookstep.com/product/l-inconstante-les-filles-du-
vignoble-1-1st-edition-sybil-redevil/
https://ebookstep.com/product/la-legende-du-campus-campus-5-1st-
edition-jennifer-sucevic/
https://ebookstep.com/product/les-filles-del-capita-maria-duenas-
vinuesa/
Notes du Cours Algèbre linéaire Math103 Guy Henniart
https://ebookstep.com/product/notes-du-cours-algebre-lineaire-
math103-guy-henniart/
https://ebookstep.com/product/ante-millenium-t1-les-premices-de-
l-humanite-gilles-rouviere/
https://ebookstep.com/product/archibald-finch-t1-archibald-finch-
et-les-sorcieres-disparues-michel-guyon/
https://ebookstep.com/product/crescent-city-t1-maison-de-la-
terre-et-du-sang-j-maas-sarah/
https://ebookstep.com/product/le-rugissement-du-guepard-the-
savages-of-hell-t1-1st-edition-lavallee-pierrette/
COURS PARTICULIERS
Prologue
1. Daisy
2. Daisy
3. Jordan
4. Jordan
5. Daisy
6. Jordan
7. Daisy
8. Jordan
9. Daisy
10. Jordan
11. Daisy
12. Daisy
13. Daisy
14. Jordan
15. Daisy
16. Daisy
17. Jordan
18. Daisy
19. Jordan
20. Daisy
21. Jordan
22. Daisy
23. Jordan
24. Daisy
25. Daisy
26. Jordan
27. Daisy
28. Daisy
29. Jordan
30. Daisy
31. Jordan
32. Daisy
33. Jordan
34. Daisy
35. Jordan
36. Daisy
37. Daisy
Épilogue
Notes
Autres titres de Rebecca Jenshak
Copyright © 2023 par Rebecca Jenshak
Tous droits réservés. Sauf dans les cas prévus par le U.S. Copyright Act de 1976,
aucune partie de ce livre ne peut être reproduite, distribuée, transmise sous
quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, stockée dans une base de
données ou un système d’extraction, sans l’autorisation écrite de l'auteur.
Rebecca Jenshak
www.rebeccajenshak.com
Traduit par Viviane Faure et Valentin Translation
Les personnages et événements décrits dans ce livre sont fictifs. Les noms, les
personnages, les lieux et les intrigues sont le produit de l’imagination de l’auteur.
Toute ressemblance avec des personnes, existantes ou ayant existé, serait fortuite
et non intentionnelle.
BLURBS
N otre prof de physique est un petit homme chauve avec une voix
tonitruante et un sourire facile. Il passe les deux heures de TD à
faire les cent pas sur le devant de la salle et essaie de toutes ses
forces de nous motiver. Il est super. Sympa, un peu excentrique et
très animé. Il enseigne avec tout son corps, ses mains font de
grands signes pendant qu’il nous donne les instructions pour
l’expérience d’aujourd’hui.
Mais en dépit de ses efforts, mon attention dérive vers le garçon
assis au bureau devant moi. Aujourd’hui, Liam porte un polo noir
avec un jean. Ses cheveux blonds sont couverts par une casquette
noire aussi. Même quand il est habillé décontracté, il est bien mis. Il
s’appuie sur son coude gauche, son stylo posé contre ses lèvres
pleines, et il accorde toute sa concentration à notre prof plein
d’entrain.
Il offre un contraste frappant avec le mec à côté de lui. Les
boucles en bataille de Jordan Thatcher retombent sur une casquette
à l’envers qui dit « J’aime les MILFs ». Son tee-shirt est froissé et ses
chaussettes désassorties. Il est plutôt beau gosse si on n’est pas
dérangé par le côté je viens de sortir de l’entraînement et j’avais la
flemme de chercher des vêtements propres.
Liam et Jordan sont dans la même équipe mais ils sont si
différents que je ne comprends pas comment ils peuvent être amis
hors de la patinoire. Liam est connu pour être un mec bien, mais la
réputation de Jordan est loin d’être aussi immaculée. Il va à toutes
les soirées. Les filles aiment bien son attitude nonchalante de gros
fêtard. Moi je trouve ça… intimidant. Bien sûr, j’aimerais être un peu
plus relaxe et sortir de ma coquille, mais Jordan donne l’impression
qu’il n’y a rien dont il se soucie.
Il a la tête courbée sur son bureau et bouge son stylo avec
assiduité comme s’il prenait en note le moindre mot de ce que dit le
Professeur Green. Sauf que de ma table derrière lui, je vois ce qu’il
fait vraiment : il colorie les lettres de la marque de son bloc-notes.
Quand le professeur a terminé et qu’il nous dit de nous y mettre,
je soupire et contemple la chaise vide à côté de la mienne. C’est la
troisième semaine d’affilée que ma partenaire de TD ne vient pas.
Soit elle a laissé tomber, soit elle est bien partie pour foirer cette
matière.
Je lis les consignes dont j’ai manqué une partie pendant que je
matais Liam. Jordan et lui arrivent toujours en cours à la dernière
seconde, alors ce n’est pas vraiment ma faute si j’ai besoin des cinq
premières minutes de cours pour me rincer l’œil.
Je noue mes cheveux en une queue de cheval pendant que Liam
se place debout à côté de son tabouret. Il est grand et ses larges
épaules tirent le tissu de son polo alors qu’il se penche pour
griffonner quelque chose sur un morceau de papier. Son partenaire
est moins enthousiaste, il reste assis et regarde Liam faire la mise en
place.
Je pousse un soupir et ramène mon regard sur mon bureau.
J’aime bien la physique, mais ça va être chaud de faire tout ça toute
seule.
— Miss Johnson.
Le professeur Green s’approche de ma table alors que je relis la
première étape du TD. Il fait claquer sa langue, une main sur la
hanche, alors qu’il contemple la place vide à côté de la mienne.
— Votre partenaire est de nouveau absente.
Je lui adresse un sourire embêté.
— Ces TDs sont vraiment prévus pour deux.
Il se redresse pour contempler le reste de la classe. Mon pouls
tambourine alors qu’il considère ses options. Tout le monde est par
deux aux autres tables. Vu ma chance, il va décider d’être mon
partenaire ou me coller avec un groupe qui m’ignorera pour
continuer à travailler joyeusement en binôme. Je déteste ce genre
d’attention. C’est comme entrer dans une salle pleine de gens ou
être interrogée en cours. Ma peau me démange et je tords mes
mains devant moi.
On dirait que tout le monde évite de relever le nez parce qu’ils
savent que le professeur Green cherche quelqu’un avec qui me
mettre. C’est irrationnel. Je le sais. La plupart d’entre eux ne se sont
certainement même pas rendu compte de ce qui se passe. Ce n’est
pas comme s’ils me remarquaient d’habitude alors pourquoi ça serait
le cas maintenant ? Tout de même, je déteste l’idée d’être ajoutée à
un groupe qui ne veut pas de moi.
— On va vous mettre avec M. Price et M. Thatcher.
Mon estomac fait un salto. Figée, je ne parle ni ne bouge
pendant que le professeur Green se rapproche de Liam et Jordan
avec le sourire ravi de celui qui a résolu un problème.
— Miss Johnson va se joindre à vous jusqu’à ce que sa partenaire
revienne, leur annonce-t-il.
À ma grande horreur, Liam se retourne, ignorant visiblement qui
est Miss Johnson.
C’est moi, idiot, je hurle dans ma tête avant de m’excuser en
silence parce que ce n’est pas de sa faute si je n’ai jamais eu le
courage de lui adresser la parole. Ce n’est pas tout à fait exact. Une
fois, j’ai éternué et il a dit À tes souhaits et je l’ai remercié.
Jordan et Liam finissent par repérer la seule personne sans
binôme dans la classe. Liam écarquille les yeux, observateur, en me
fixant du regard. Il lève une main dans un salut poli. Jordan fait
glisser son tabouret sur le carrelage, ce qui produit un crissement
sonore.
Je rassemble mes affaires et, les genoux flageolants, je franchis
les deux mètres entre leur table et la mienne.
— Salut, je m’appelle Liam.
Il se place au milieu derrière la table et me laisse sa chaise.
— Ça, c’est Jordan.
Il recula légèrement pour que je puisse voir Jordan de l’autre
côté de lui.
Je leur fais un signe de tête à chacun.
— Je n’ai pas entendu ton prénom, dit Liam. À moins que tu
veuilles qu’on t’appelle Miss Johnson.
— Dai… sy.
Ma voix tremblote sur chacune des deux syllabes. Son sourire fait
éclore un millier de papillons en moi. D’aussi près, il a l’air beaucoup
plus grand.
— Cool. Enchanté, Daisy. On était juste sur le point de tracer les
rayons de la lentille concave. Tu veux en avoir l’honneur ?
Jordan renifle :
— L’honneur ?
Liam l’ignore et allume le projecteur. Des rayons de lumière
s’étirent sur le papier. Je suis toujours plus ou moins figée.
— Besoin d’un crayon.
Il en prend un posé sur son carnet et parce que je ne sais pas où
j’ai mis le mien, je l’accepte.
Ma main tremble alors que je repasse le contour des rayons avec
une règle. J’ai honte d’avouer que sa présence à tout juste trente
centimètres de moi me fait vaciller sur mes pieds et que j’ai du mal à
respirer normalement.
Le pendentif en forme de pâquerette 1 à mon collier se balance
alors que je me penche au-dessus de la table. Liam pianote
machinalement sur la table de ses pouces.
— Voilà, dis-je quand j’ai fini.
Je prends enfin une grande inspiration qui me calme un peu,
mais je me retrouve à respirer à pleins poumons son parfum et mon
cœur se serre. Même son odeur est parfaite.
Liam se tourne vers Jordan.
— Ensuite ?
Jordan reste assis sur son tabouret pendant que Liam et moi
finissons de faire les marques sur les papiers. À chaque étape, Liam
vérifie les consignes avec lui, et ensuite on s’en charge tous les
deux. Je comprends que c’est comme ça qu’ils fonctionnent
d’habitude et ça ne me surprend pas que Liam fasse le gros du
boulot.
Il lit la consigne suivante et j’en profite pour le contempler. Ses
sourcils sont froncés de concentration et le bout de sa langue passe
entre ses dents. Il a des traits superbes avec de hautes pommettes
et un long nez droit. Il est rasé de près et sa peau a des sous-tons
chauds qui font ressortir ses cheveux blonds et ses iris bleus.
Je sens les yeux de Jordan sur moi. Quand je croise son regard
sombre, un sourire amusé recourbe ses lèvres. Je rougis de me faire
prendre à mater son ami et je regarde les autres tables autour de
nous en triturant mon collier pendant que Liam termine.
— Alors, Daisy, me ramène la voix de Liam. C’est quoi ta matière
principale ?
— La physique, je réponds automatiquement comme je m’y suis
entraînée avant d’ajouter : et l’art. La physique et l’art.
Un sourire lent relève les coins de sa bouche. Son front se plisse
alors que ses sourcils se haussent sous l’effet de la surprise.
— Tu es en double cursus ?
J’humecte mes lèvres et hoche la tête. Quelques secondes
passent avant que je me rende compte que le truc poli est de lui
retourner la question même si je connais déjà la réponse.
— Et toi ?
— Ingénierie civile.
Il pointe son crayon vers Jordan.
— Tous les deux.
Je refuse de regarder à nouveau vers Jordan alors je dirige mon
sourire entre eux deux. Au bout d’une demi-heure, mon anxiété
baisse enfin assez pour que je retrouve ma voix.
— Tu joues au hockey, hein ?
— Oui.
Liam m’adresse un sourire rayonnant.
— Comment tu le sais ?
Je désigne son tee-shirt de hockey de Valley Université.
— Ah oui. Tu as déjà été à un match ?
— Non, j’avoue en regrettant d’avoir abordé le sujet.
— Quoi ? Jamais ? Tu es en quelle année ?
— Deuxième.
Il secoue la tête et m’adresse un sourire enjoué.
— Tu manques quelque chose. On est plutôt bons.
Il est modeste. Ils ont remporté le championnat des Frozen Four
il y a deux ans et l’année dernière ils n’étaient pas loin d’y retourner
pour le tournoi national.
Jordan, qui a gardé le silence jusque-là pour lire les consignes,
prend la parole :
— Laisse tomber. Ça n’a pas vraiment l’air d’être son truc.
Il jette un regard rapide et critique à ma robe et mes bottines.
Avec mon mètre soixante-deux, je suis un peu plus petite que la
moyenne, et ma carrure fine me fait paraître plus jeune et plus
petite que je le suis. Je ne compte pas enfiler la tenue rembourrée
des joueurs de hockey mais la violence ne me dérange pas en soi.
Même si je dois reconnaître que je ne comprends pas tout à fait
comment on a pu penser que c’était une bonne idée de coller des
mecs sur des patins à glace, de leur filer des crosses et leur donner
la permission de se foncer dedans.
— Si, je proteste.
— Ah oui ? fait Jordan en souriant. Pardon. C’est qui ton joueur
préféré ?
Mes joues s’embrasent.
— Les matchs à domicile sont les meilleurs, reprend Liam en
l’ignorant.
Il se penche en avant et bloque Jordan à ma vue.
— Le rugissement de la foule, toute cette excitation, c’est comme
une grande fête. Tu devrais venir une de ces fois et juger par toi-
même.
— Oui, peut-être.
Je ne sais pas vraiment pourquoi je n’y suis pas allée avant. C’est
juste une de ces choses que j’ai mise de côté pour leur préférer des
options plus tranquilles et calmes. Et puis Violet ne va plus à des
événements sportifs à l’exception des matchs de Dahlia et toutes
mes amies sont amies avec elle.
On continue à bavarder de tout et de rien pendant le reste de
l’heure et on finit notre exercice avant tout le monde.
— On travaille bien ensemble, dit Liam en passant son sac à dos
sur une épaule.
— Oui, j’acquiesce, le souffle un peu court.
Mon cœur bat de nouveau trop vite.
— Merci de m’avoir laissée me joindre à vous.
— C’est normal. Bonne journée, Daisy.
Mon nom sur ses lèvres me coupe la respiration.
— Toi aussi, Liam, gazouillé-je.
Jordan reste en arrière une seconde et, comme je n’ajoute rien, il
pouffe de rire.
— Ouais, super. Je passerai une bonne journée aussi.
Je me hâte vers le café où j’ai rendez-vous avec Violet. Elle est déjà
attablée avec une tasse et son carnet de croquis devant elle. Quand
elle me voit, elle relève la tête et sourit.
— Qu’est-ce qui s’est passé ? Tu as l’air bien trop heureuse.
— Je lui ai parlé.
— À qui ?
— À Liam.
Je trépigne devant elle en agitant les mains.
— Et il m’a parlé. Genre, beaucoup. Il était tellement gentil,
Violet. Pas juste poli, mais sympa. Il m’a posé des questions, et il
m’a invitée à venir à un match de hockey.
Ou peut-être qu’il a juste dit que je devrais aller à un match. Peu
importe. C’est le truc le plus proche d’une invitation que je recevrai
jamais.
— Ouah. Sérieux.
Je hoche la tête comme un jouet qui dit oui.
— Oh mon Dieu. Je n’y crois pas. Qu’est-ce qui t’a donné le
courage ? C’était Orgueil et préjugés ? Les femmes savaient parler
aux hommes à l’époque, les pourfendre d’une simple parole.
Elle écarquille les yeux.
— Oooh, ou alors c’était la robe ?
— Ma partenaire de labo était absente et on m’a mise dans leur
groupe.
— Leur ?
— Liam et Jordan.
Je grommelle un peu le deuxième nom. Ça aurait été deux
heures parfaites sans lui.
— Oh, le bad boy de ton M. Parfait.
Elle prend une bouchée de son sandwich.
— Un des deux joue la comédie.
— Je ne pense pas que ce soit Jordan.
— Alors peut-être que Liam n’est pas aussi gentil qu’il y paraît.
— Si, Violet.
Je m’assieds enfin et me repasse rêveusement comment il était
attentif. Personne d’autre ne m’aurait accueillie dans son groupe
comme ça. Il est tout ce que j’espérais. Non, encore plus.
— Bon, si tu le dis.
Violet pose ses coudes sur la table.
— Tu lui as enfin parlé. Et maintenant ?
Et maintenant, bonne question.
TROIS
JORDAN
3
Sa noblesse, en tout cas, ne l’intéresse guère. Ce n’est pas par
dilettantisme, ni par intérêt, ni par peur qu’il a marché avec son
temps. S’il mâchonne entre ses dents jointes quelque rude épithète
contre la canaille qui coiffe, le dix août, Louis Capet du bonnet rouge
— scène à laquelle il assiste de loin, — ce n’est pas qu’il éprouve
pour l’ancien régime ni pour son représentant la moindre tendresse.
C’est que son aristocratisme naturel réagit contre le répugnant
spectacle que donne une multitude abandonnée à ses instincts. La
Révolution, à laquelle il a sacrifié sa situation, son repos, la fortune
de sa famille, est déjà presque ordonnée et organisée dans sa tête
où les formules de Montesquieu et de Rousseau ont ouvert, parmi le
brouillard du verbe idéologique commun à toutes celles de son
temps, quelques avenues droites et claires qui aboutiront, dix ans
plus tard, au monument du Consulat. Il a, d’ores et déjà, renoncé
définitivement aux privilèges de sa caste, opposé sans retour, dans
ses habitudes d’esprit, au droit de possession par la naissance, le
droit de conquête par l’égalité. Malgré les apparences il ne variera
jamais. Il méprisera toujours la noblesse héréditaire qu’il juge bonne
tout au plus à meubler ses antichambres, à laquelle, quand elle
rentrera en France, il ne rendra pas ses biens, et qu’il n’accueillera
plus tard que dans l’idée qu’il a d’établir une continuité profonde
entre le passé et l’avenir, signe d’une imagination d’artiste pour qui
le temps et l’étendue sont toujours, et tout entiers, contenus dans le
moment et dans l’endroit même où il œuvre. Quand l’empereur
d’Autriche, son beau-père, qui a fait rechercher en Italie les origines
de la famille Bonaparte, lui fait tenir ses titres de noblesse, il rit et dit
à Metternich : « Croyez-vous que j’irai m’occuper de ces bêtises ?…
Ma noblesse date de Montenotte [7] . Remportez ces papiers. »
[7] Sa première victoire.