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1. RITE D’OUVERTURE

Ouverture
Les chants d’entrée achevés, l’Evêque et les fidèles, débout, se signent, tandis que
l’Evêque dit :

L’Evêque : Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.

L’assemblée : Amen !

Salutation de l’Evêque

L’Evêque : Que la grâce et la paix, dans la sainte


Eglise de Dieu soient toujours avec vous.

L’assemblée : Et avec votre esprit.

Bénédiction de l’eau

On apporte à l’évêque, debout à son siège, le vase contenant de l’eau.


L’évêque invite toute l’assemblée à prier :

L’Evêque :
Frères et sœurs, notre communauté s’est
rassemblée dans la joie pour la dédicace de l’autel
de cette chapelle (Eglise). Participons d’un cœur
attentif à cette liturgie : en accueillant dans la foi la
Parole de Dieu, en prenant part avec joie à la table
du Seigneur, qu’une sainte espérance grandisse en
nos cœurs. Mais tout d’abord supplions Dieu de
bénir cette eau : elle sera répandue sur le nouvel
autel ; ensuite sur nous en signe de pénitence et en
rappel de notre baptême.
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Tous prient en silence pendant quelque temps. L'évêque dit ensuite, les mains
étendues.

L’Evêque :

Dieu qui fais accéder toute créature à la lumière de


la vie, ton amour pour les hommes est si grand que
tu veilles sur eux comme un père, les purifies de
leurs fautes avec tendresse et patience et les
ramènes constamment vers leur chef, le Christ.

Tu as voulu dans ta grande miséricorde que les


pécheurs qui seraient plongés dans les eaux du
baptême et ensevelis dans la mort avec le Christ, en
surgissent totalement pardonnés et deviennent les
membres de son corps, héritiers de son Royaume.

Par la grâce de ta bénédiction, sanctifie cette eau


que tu as créée : quand elle sera répandue sur nous
et sur l’autel de cette chapelle ou (Eglise), qu’elle
soit le signe de ce bain salutaire qui nous a lavés
dans le Christ pour que nous devenions le temple
de son Esprit.

Accorde à ton peuple ici rassemblé, ainsi qu’à tous


nos frères et sœurs, qui viendront en cette chapelle
ou (Eglise) célébrer tes mystères, de parvenir un
jour à la Jérusalem du ciel.

L’assemblée : Amen.
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Aspersion
Ensuite, accompagné de diacre, il asperge d’eau bénite le nouvel autel et le peuple. La
chorale chante : Donne-nous, Seigneur, un cœur nouveau, mets en nous,
Seigneur, un esprit nouveau. Après l'aspersion, l'évêque revient à son siège et, à la fin
du chant, il dit, debout et les mains jointes :

L’Evêque : Que Dieu, le Père des miséricordes, soit


présent dans cette maison de prière, et, par
la grâce de l’Esprit Saint, qu’il purifie notre
cœur, temple vivant dont il fait sa demeure.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
R/. Amen.

Gloria (Chorale) (en carême on omet le gloria)

Prière d’ouverture (Collecte)

2. LITURGIE DE LA PAROLE

- Première lecture :
- Evangile :

L’homélie de l’Evêque
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3. DEDICACE DE L’AUTEL
Litanie des Saints
L’assemblée se lève. L’Evêque, tourné vers le peuple, dit :

L’Evêque : Frères et sœurs, prions Dieu, le Père


tout-puissant, qui fait du cœur de ses
fidèles le temple spirituel de sa gloire. Des
saints et saintes innombrables nous ont
précédés : qu’ils intercèdent pour nous
auprès de Dieu.

On chante alors les litanies des saints (on peut aussi reciter), auxquelles tous
répondent. Après le chant des litanies, l'évêque debout dit, les mains étendues :

L’Evêque : Père très Saint, tu le sais, sans ton aide,


nous sommes tous de pauvres pécheurs.
Cependant, pleins de confiance dans les
mérites de ton fils et de ses Saints, nous te
prions de nous rendre dignes dès
aujourd’hui du royaume céleste que tu
nous as préparé depuis la fondation du
monde. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

L’Assemblée : Amen.
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Prière de la dédicace

Après cela, l’évêque, debout, sans mitre, à l’autel, dit, les mains étendues :

L’Evêque :
Nous t’exaltons, Seigneur, et nous te bénissons, toi
qui as voulu, dans un admirable dessein de ton
amour, que le mystère de cet autel, préfiguré jadis
de diverses manières, trouve son accomplissement
dans le Christ.
En effet, après le déluge, Noé, cet autre père du
genre humain, t’érigea un autel pour t’offrir un
sacrifice ; tu l’acceptas, Père très saint, comme un
parfum d’agréable odeur et tu renouas avec les
hommes ton alliance d’amour. Abraham, notre père
dans la foi, obéissant de tout son cœur à ta parole,
te dressa lui aussi un autel, car il ne te refusait pas
Isaac, son fils bien-aimé.
Moïse, à son tour, le médiateur de l’ancienne
Alliance, te construisit un autel qu’il aspergea du
sang d’un agneau, en préfiguration de l’autel de la
croix. Par le mystère de sa Pâque, le Christ a donné
à toutes ces figures leur achèvement : à la fois
prêtre et victime, en montant sur le bois de la croix,
il s’est livré lui-même à toi, Père, comme une
offrande pure, pour enlever les péchés du monde
entier et sceller avec toi l’Alliance nouvelle et
éternelle.
C’est pourquoi nous te supplions, Seigneur : du
haut du ciel, répands ta bénédiction sur l’autel qui a
été placé en cette chapelle ou (Eglise); qu’il soit
pour toujours consacré au sacrifice du Christ, qu’il
soit la table du Seigneur où ton peuple viendra
refaire ses forces. Que cet autel soit pour nous le
symbole du Christ, car c’est de son côté transpercé
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qu’il laissa couler l’eau et le sang, source des


sacrements de l’Eglise.
Que cet autel soit la table de fête où les convives du
Christ afflueront dans la joie : en se déchargeant
sur toi, Père, de leurs soucis et de leurs fardeaux,
qu’ils reprennent ici courage pour une étape
nouvelle.
Que cet autel soit un lieu de paix et de profonde
communion avec toi, pour que tes enfants, nourris
du corps et du sang de ton Fils, et abreuvés de son
Esprit, grandissent dans ton amour.
Qu’il soit source d’unité pour les membres de cette
communauté : que tes fidèles rassemblés autour de
lui y puisent un esprit de vraie charité.
Qu’il soit source de communion de ton peuple. Qu’il
soit le centre de notre louange et de notre action de
grâce jusqu’au jour où nous parviendrons, exultant
de joie, dans les demeures du ciel, là où nous
t’offrirons sans fin le sacrifice de louange avec le
Christ, souverain Prêtre et vivant Autel, lui qui
règne avec toi et le Saint Esprit, maintenant et pour
les siècles des siècles.
R/ Amen.

Onction de l'autel
Monition : Par l’onction du saint chrême, l’autel
devient symbole du Christ qui, plus que
tout autre, est « Oint » et est appelé ainsi,
car le Père l’a oint par le Saint-Esprit et a
fait de lui le Souverain Prêtre, qui devait
offrir sur l’autel de son corps le sacrifice de
sa vie pour le salut de tous les hommes.
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L’évêque dépose la chasuble et prend le tablier, puis vient à l’autel avec un ministre
qui porte le vase de saint chrême. L’évêque, debout devant l’autel, dit à haute voix :
L’Evêque : Dieu de gloire et de sainteté, toute
croissance dans la foi et dans l’amour vient
de toi. Comme cette huile sainte va
marquer cet autel, imprègne de ta grâce et
de ta joie les fidèles qui viendront ici
communier au mystère du Christ qui s’est
offert à toi pour la vie du monde, et qui
règne avec toi pour les siècles des siècles.
R/ Amen.
L’évêque répand le saint chrême au milieu de l’autel et aux quatre angles, puis sur
toute la table. Une fois achevée l’onction de l’autel, l’évêque se lave les mains et
dépose le tablier. Il remet la chasuble, revient à son siège et s’assoit.

Encensement de l’autel
Mise en place des cinq brûle-parfums et allumage des charbons.

Monition : L’encens est brûlé sur l’autel pour signifier


que le sacrifice du Christ, qui se perpétue
sacramentellement en ce lieu, monte vers
Dieu comme un parfum agréable ; mais
aussi pour exprimer que les prières des
fidèles parviennent jusqu’au trône de Dieu
de façon à l’apaiser et à lui plaire. (cf Ap 8,
3-4)

Les charbons allumés sont placés sur les brûle-parfums. Puis l’évêque y met
l’encens en disant :
L’Evêque : Que monte devant toi, Seigneur, notre
prière, comme la fumée de cet encens, et
comme son parfum dans cette demeure,
que ton Eglise répande par le monde la joie
et la grâce du Christ.
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Puis l’évêque met de l’encens dans l’encensoir et encense l’autel. Ensuite il revient à
son siège, est encensé et s’assoit. Un ministre encense le peuple. Pendant ce
temps, on chante : Que ma prière s’élève comme l’encens.

Illumination de l'autel et de l'église

Monition : L’illumination de l’autel signale que le Christ


est « la lumière pour éclairer les nations
païennes » dont la clarté fait resplendir
l’Eglise, et par elle toute la famille des
hommes. (cf Lc 2, 32)

On retire les brûle-parfums, on essuie. Mise en place de la nappe, des fleurs et des
chandeliers (non allumés). On remet à l’évêque un cierge allumé au Cierge Pascal.

L’Evêque : Que resplendisse dans l’Eglise la lumière


du Christ, et que parvienne à tous les
peuples la plénitude de la vérité !
Puis l’évêque allume les cierges. Chant : Joie et lumière.

4. LITURGIE EUCHARISTIQUE

Les diacres et les ministres préparent l'autel comme d'habitude. Ensuite, quelques
fidèles apportent le pain, le vin et l'eau pour la célébration du sacrifice du Seigneur.
Lorsque tout est prêt, l'évêque se rend à l'autel, dépose la mitre et baise l'autel. La
messe continue comme d'habitude, mais on n'encense ni les offrandes ni l'autel.

Inauguration de la Chapelle du Saint-Sacrement


Après la communion, le ciboire contenant le Saint-Sacrement demeure sur la table
de l’autel. L’évêque gagne son siège et tous prient en silence pendant quelques
temps. Ensuite, l’évêque se lève ainsi que toute l’assemblée, et dit, les mains
étendues, la prière après la communion.

Après l’oraison, l’évêque retourne à l’autel et encense à genoux le Saint-Sacrement.


Il reçoit ensuite le voile huméral et prend le ciboire entre ses mains recouvertes du
voile. Alors, une procession s’organise pour porter le Saint-Sacrement au tabernacle.
En tête, le thuriféraire avec l’encensoir fumant, l’évêque portant le Saint-Sacrement,
et, un peu en retrait, les deux diacres qui l’assistent.
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Quand la procession est arrivée devant la chapelle du Saint-Sacrement, l’évêque


dépose le ciboire dans le tabernacle dont la porte demeure ouverte. L’évêque, à
genoux, encense le Saint-Sacrement. Enfin, le diacre ferme la porte du tabernacle ;
un ministre allume la lampe qui brûlera sans arrêt devant le Saint-Sacrement.
L’évêque retourne à l’autel pour donner la bénédiction finale.

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