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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université Abou-Bekr Belkaid de Tlemcen


Faculté des Sciences de la Nature et de la vie
Département de Biologie

 TRAVAUX DIRIGES EN BIOLOGIE


MOLECULAIRE ET CELLULAIRE

Dr. HAMDAN RAMDANI Lamia


Pharmacienne-PhD-HDR
Symptômes du cancer du sein

•Une bosse au sein, qu'elle soit fixe ou mobile. Il s’agit du symptôme le plus fréquent, pour les
femmes et les hommes.
Note. La plupart des bosses détectées au sein ne sont cependant pas cancéreuses;
•Des écoulements spontanés provenant du mamelon;
•Une rétraction du mamelon (le mamelon est tourné vers l’intérieur);
•Un changement d’apparence de la peau d’un sein : épaississement ou durcissement (« peau
d’orange »), rougeur inhabituelle, chaleur, changement (desquamation) de la peau autour du
mamelon;
•Un changement inhabituel de grosseur ou de la forme d’un sein.
Traitement du cancer du sein

Le choix d'un traitement particulier dépend de différents facteurs, dont les plus importants sont :
•le type de cancer du sein ;
•l'envahissement ou non des ganglions ;
•la présence ou non de récepteurs hormonaux à la surface des cellules cancéreuses ;
•la présence ou non de métastases dans d’autres organes ;
•l'âge de la personne et son état général.
Traitement du cancer du sein

La chirurgie
La chirurgie est souvent le premier traitement appliqué en cas de découverte d'un cancer du sein.
Autant que possible, le chirurgien tentera de préserver le sein en procédant à une ablation
limitée. Celle-ci est toujours complétée de l'enlèvement d’un ou plusieurs ganglions situés sous le bras
(au niveau de l’aisselle). Ce procédé porte le nom de curage ganglionnaire. Pour les petites tumeurs,
on peut repérer puis enlever le premier (ou les premiers) ganglion qui draine cette zone. Cette
technique porte le nom de « ganglion sentinelle ». Si le ganglion sentinelle est indemne de cellules
cancéreuses, il n’est alors pas nécessaire d’enlever les autres ganglions situés en profondeur.
Traitement du cancer du sein

La mammectomie radicale 
Cette intervention chirurgicale, aussi appelée mastectomie, correspond à l'enlèvement complet
du sein. Après une mammectomie radicale, une prothèse externe en tissu léger est proposée à la
patiente au moment du retour à domicile pour lui offrir  une silhouette équilibrée.

La tumorectomie
Il s'agit d'une ablation chirurgicale de la tumeur et d'une partie des tissus sains qui l'entourent. Si
nécessaire, des prélèvements plus larges, appelés "recoupes chirurgicales", sont réalisés afin
d'enlever une marge de sécurité suffisante tout autour de la tumeur. Cette chirurgie
conservatrice permet de conserver le sein.
Traitement du cancer du sein

La radiothérapie
Comme la chirurgie, la radiothérapie est un traitement local du cancer du sein qui utilise des
rayons de très haute énergie capables de détruire les cellules cancéreuses, c'est-à-dire qu’elle
permet d’agir directement sur la zone touchée par les cellules cancéreuses. Elle est utilisée, en
fonction des cas, pour :

•Diminuer les risques de récidive locale de la maladie après une chirurgie ;


•Permettre la conservation du sein dans les meilleures conditions ;
•Traiter directement la tumeur lorsqu’une opération n’est pas possible ;
•Irradier les différentes zones ganglionnaires autour du sein lorsque le curage ganglionnaire par
chirurgie a montré de nombreux ganglions envahis.
Traitement du cancer du sein

Contrairement à la chirurgie ou à la radiothérapie qui sont des traitements locaux,


la chimiothérapie utilise un ou plusieurs médicaments qui seront diffusés dans l'ensemble de
l'organisme. Selon la situation, elle est administrée avant ou, le plus souvent, après la
chirurgie.
Quand elle est administrée après la chirurgie, les médecins parlent de chimiothérapie
adjuvante. Ce terme signifie que la chimiothérapie est destinée à détruire les cellules
cancéreuses présentes dans d’éventuelles micro-métastases indécelables, ou dans des
métastases avérées, et qui ne sont pas concernées par les traitements locaux. Le traitement
par chimiothérapie commence habituellement au cours du premier mois qui suit la chirurgie.
Il arrive plus rarement que la chimio précède la chirurgie dans le but de réduire le volume
tumoral et de permettre une opération moins intrusive. Dans ce cas, on parle
de chimiothérapie néoadjuvante.
Traitement du cancer du sein

Tout comme la chimiothérapie, l’hormonothérapie est un traitement adjuvant du cancer du sein qui


complète le traitement chirurgical. Elle a pour but de réduire le risque de métastases et diminue aussi le
risque ultérieur de nouveau cancer du sein. L'hormonothérapie bloque la production ou l’action de
certaines hormones, afin de ralentir ou de stopper la croissance des cellules cancéreuses.

Une tumeur hormonosensible


Tous les cancers du sein ne réagissent pas à l’hormonothérapie. Ce traitement n’est utile que si le cancer est
« hormonosensible ». C’est le cas lorsque les cellules cancéreuses présentent à leur surface des récepteurs
hormonaux (qui permettent aux hormones de se fixer à la surface des cellules). Ces récepteurs sont
assimilés à des serrures dont l'ouverture par la clé adéquate (en l'occurrence une hormone de la classe des
œstrogènes) stimule la multiplication des cellules cancéreuses. Des examens en laboratoire permettent de
détecter la présence ou non de récepteurs hormonaux à la surface des cellules cancéreuses.
Les médicaments d'hormonothérapie

L'hormonothérapie consiste à administrer des médicaments qui empêchent l'action des hormones, afin
de supprimer l'influence de celles-ci sur la multiplication des cellules. C'est une technique utilisée
notamment contre le cancer du sein.
Parmi ces médicaments, citons deux grandes catégories :

Les SERM (de l'anglais« Selective Estrogen Receptor Modulators »)


Ils entrent en compétition avec les œstrogènes en prenant leur place au niveau des récepteurs hormonaux,
empêchant ainsi l’hormone d'exercer son effet sur les cellules cancéreuses. Le principal médicament de
cette catégorie est le tamoxifène, qui se prend sous forme de comprimés. Bien qu'il donne lieu à
relativement peu d'effets secondaires, certaines patientes mentionnent des nausées, des bouffées de
chaleur; etc. Un risque légèrement augmenté de cancer de l'endomètre (utérus) a aussi été établi. Ce
risque pourrait être plus marqué en cas d'administration prolongée.
Les médicaments d'hormonothérapie

Les IA (inhibiteurs de l'aromatase)

Les anti-aromatases empêchent l'action d’une enzyme appelée « aromatase », qui contribue à la
production d’œstrogènes (hormones favorisant la multiplication de certaines cellules cancéreuses). Ces
médicaments sont utilisés pour bloquer la production d'œstrogènes dans différents tissus (graisse,
foie, muscle, sein) après la ménopause. 
Enfin, une autre technique consiste à supprimer par chirurgie ou radiothérapie externe les organes qui
produisent les hormones (les ovaires et les glandes surrénales). Dans le langage médical, cette
procédure porte le nom de "castration". 
Les médicaments d'hormonothérapie
Les médicaments d'hormonothérapie: Etude récente

•Ramdani LH1,2, Talhi O3,4, Decombat C2, Vermerie M2, Berry A2, Silva A4, Bachari K3, Vasson MP2,5, Delort L2, Caldefie-Chézet F2,6
Bis(4-hydroxy-2H-chromen-2-one) Coumarin Induces Apoptosis in MCF-7 Human Breast Cancer Cells Through Aromatase
Inhibition. Anticancer Research, 2019 Nov;39(11):6107-6114. doi: 10.21873/anticanres.13818.
http://ar.iiarjournals.org/content/39/11/6107.short.
Les thérapies ciblées

Les thérapies ciblées forment une classe innovante de médicaments anticancéreux : à l’inverse de
la chimiothérapie, ils agissent spécifiquement sur les cellules cancéreuses en ciblant une caractéristique
propre à celles-ci, ou tout du moins largement plus fréquente chez elles que dans les cellules saines. Ce
type de traitement permet en principe d’obtenir une meilleure efficacité, tout en réduisant le risque
d’effets secondaires.

Le trastuzumab (Herceptin®) est un anticorps monoclonal qui cible les cellules cancéreuses qui
produisent en trop grande quantité la protéine HER2. Il est utilisé seul, après une radiothérapie, ou en
association à une chimiothérapie adjuvante.

Plus récemment, le lapatinib a été développé : il s’agit d’une autre molécule ciblant la protéine HER2.

Dans les cancers métastatiques, le bévacizumab est utilisé pour bloquer les récepteurs VEGFR. Les
VEGFR sont des récepteurs qui favorisent le développement de nouveaux vaisseaux à proximité de
la tumeur. La tumeur est ainsi mieux approvisionnée en oxygène et croît plus vite. Bloquer ces
récepteurs permet d’inhiber la croissance de ces nouveaux vaisseaux et limite donc la progression
tumorale. Le bévacizumab est toujours utilisé en association avec la chimiothérapie.
Je vous remercie pour votre attention

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