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U MASTER I – ARCHITECTURE ECOLOGIQUE

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L’architecture passive
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L’architecture bioclimatique
V
E
R
L'architecture bioclimatique
S est une discipline de l'
I architecture, l'art et le
T savoir-faire de tirer le
E meilleur parti des conditions
d'un site et de son
D
environnement, pour une
E
architecture naturellement
G la plus confortable pour ses
U utilisateurs.
E
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A
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I Dans la conception d'une architecture dite bioclimatique, les
V conditions du site et de l'environnement (le climat et le
E microclimat, la géographie et la morphologie) ont une place
R prépondérante dans l'étude et la réalisation du projet
S
d'architecture qui y est prévus.
I
T
La conception bioclimatique a pour objectif principal
E d'obtenir des conditions de vie, confort d'ambiance,
adéquats et agréables (températures, taux d'humidité,
D insalubrité, luminosité etc.) de manière la plus naturelle
E possible, en utilisant avant tout des moyens architecturaux,
les énergies renouvelables disponibles sur le site (
G
énergie solaire, géothermique, éolienne, et plus rarement
U
E
l'eau), et en utilisant le moins possible les moyens
L techniques mécanisés et le moins d'énergies extérieures au
M site (généralement polluantes et non renouvelables), tel
A que les énergies fossiles ou l'électricité, produits et
apportés de loin à grands frais.
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I
L'architecture bioclimatique
V s'appuie sur trois axes :
E •La capter et/ou se protéger
R de, selon les besoins, l'énergie
S , solaire ou apportée par les
I activités intérieures au
T
bâtiment.
E
•La diffuser.
D
•La conserver et/ou l'évacuer
E en fonction des objectifs de
confort recherchés.
G Trouver un équilibre entre ces
U trois exigences, sans en
E
négliger aucune, c'est suivre
L
M
une démarche bioclimatique
A cohérente.
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I En particulier dans les régions chaudes (de type
V
méditerranéen par exemple), capter et conserver en hiver
E
R
semble contradictoire avec se protéger et évacuer en été.
S Résoudre cette contradiction apparente est la base d'une
I conception bioclimatique bien comprise.
T
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I
L’architecture écologique
V
E L'habitat écologique (ou
R architecture durable) est
S un mode de conception et
I de réalisation ayant pour
T
préoccupation de concevoir
E
une architecture
D respectueuse de l'
E environnement et de l'
écologie.
G
U
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A L’un des meilleurs exemples qui illustrent
l’architecture écologique sont les villages du
M’ZAB.
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L’architecture solaire
V
E Une maison solaire pour bénéficier au maximum du
R rayonnement solaire, grâce à sa conception (forme,
S orientation, répartition des ouvertures, isolation, inertie
I thermique,...), de la qualité de ses composants (murs,
T
toiture, sol, fenêtres et portes… ) et d'une ventilation
E
performante pour maîtriser les apports d'air et le
D degré d'humidité.
E Elle offre par la constance de sa température intérieure et
les très faibles écarts de température entre air et parois
G (murs, vitrages,...) un grand confort et ses grandes
U
ouvertures vers le sud lui donnent une très grande
E
luminosité. Elle est aussi particulièrement saine par la
L
M maîtrise de l'hygrométrie intérieure et le bon
A renouvellement de l'air.
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I En Allemagne, elle répond aux exigences d'un label "
V Passivhaus", qui a pour exigence essentielle une
E consommation d'énergie de chauffage pour le bâtiment
R
inférieure à 15 kWh/m² par an.
S
I
La maison solaire est conçue pour éviter toute déperdition
T thermique et profiter au maximum des apports thermiques
E du soleil. Sa conception est parfois dénommée architecture
bioclimatique et sa réalisation une écoconstruction. Sa
D forme est compacte pour réduire la surface d'échange et
E toute protubérance pouvant servir de "radiateur" (comme
les balcons liés à la structure) est prohibée. Sa façade est
G
U
tournée vers le soleil (façade sud dans l'hémisphère nord)
E et ses ouvertures sont majoritairement placées dans cette
L façade. Des ouvertures moins nombreuses et plus petites
M peuvent être pratiquées dans les façades est et ouest et la
A façade nord n'en a pas ou très peu.
Qu'est-ce que le bien-être
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thermique?

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I Qu'est-ce que le bien-être thermique?
V « Ne pas avoir trop froid, ni
E trop chaud, ne pas sentir de
R
courants d'air désagréables »
S
I
La notion de bien-être
T thermique est plus large que
E celle de confort thermique car
elle fait intervenir celle de
D plaisir, qui commence par le
E ressenti conscient de
l'ambiance thermique.
G
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M
A Zone de confort thermique selon la
température et l’humidité.
Qu'est-ce que le bien-être
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thermique?

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V par exemple que l'on éprouve en hiver lorsque le soleil
E nous réchauffe le corps, ou quand une brise nous rafraîchit
R
en été. Il est lié à la notion de variation des ambiances. Il
S
I
s'accompagne d'autres ressentis: visuels, auditifs, tactiles,
T et psychologiques, dont joue aussi l'architecture
E bioclimatique pour créer, au-delà de la simple absence
d'inconfort. Un art de vivre avec les éléments naturels.
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I L'équilibre thermique du corps humain
V Le corps humain se
E
maintient à une température
R
avoisinant les 37°C grâce
S
I aux apports de calories des
T aliments et par un ensemble
E de mécanismes biologiques.
Il échange en permanence
D de la chaleur avec son
E
environnement immédiat.
L'habillement joue un rôle
G
U très important dans la
E manière dont sont ressentis
L les effets de ces échanges,
M qui se font suivant plusieurs
A mécanismes distincts:
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I - par conduction: au contact direct d'un corps plus chaud ou
V
plus froid, par exemple quand on se lave les mains à l'eau
E
R
chaude, ou que l'on marche pieds nus sur un carrelage
S frais:
I - par convection: il s'agit des échanges de chaleur entre le
T corps et l'air ambiant, d'autant plus Importants que l'écart
E de température entre les deux est grand. La vitesse de l'air
accentue ces échanges:
D
- par évaporation: en passant de l'état liquide à l'état
E
gazeux, l'eau absorbe des calories. La transpiration, en
G s'évaporant, rafraîchit la surface de la peau:
U - par rayonnement (ou radiation): ce sont les échanges de
E rayonnements infrarouges entre le corps et les parois,
L qu'elles soient froides (une vitre simple en hiver absorbe la
M chaleur du corps) ou chaudes (un mur chauffé par le soleil
A
réchauffe le corps, même sans le toucher).
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I Températures de confort en fonction de l'activité
V
E
R
S TEMPERATURE
TYPE DE TRAVAIL
I RECOMMANDEE
T
E
- Sédentaire en position assise 21 à 23°C
D
- Physique léger en position assise 19°C
E

- Physique léger en position debout 18°C


G
U
E - Physique soutenu en position debout 17°C
L
M
- Physique Intense 15 à 16°C
A
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I La température des parois
V Généralement sous-estimé voire
E ignoré, l'impact de cette
R
température, dite aussi
S
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température rayonnante, est
T très important dans la sensation
E de confort ou d'inconfort
thermique, aussi bien en été
D qu'en hiver une paroi froide
E comme un vitrage simple en
hiver absorbe le rayonnement
G
U
chaud du corps et produit une
E sensation de froid.
L
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V Inversement, si elle est plus chaude que le corps, c'est elle
E
qui rayonne vers lui, produisant une sensation de chaleur.
R
S
Pour le confort d'hiver, on cherchera à n'avoir aucune paroi
I froide, voire à intégrer les émetteurs de chauffage dans
T ces parois.
E De plus, une sensation perceptible apparaît à partir d'une
différence de plus de 4°C entre la température de la paroi
D et celle de l'air. Une paroi froide augmentera l'inconfort en
E
hiver et nécessitera une augmentation de la température
G
de l'air pour un confort à peu près équivalent Au contraire,
U en été, la proximité de parois tempérées améliorera la
E sensation de fraîcheur.
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I Ainsi, en hiver, nous aurons la même sensation de
V
confort si les murs et l'air sont à 19°C qu'avec de l'air
E
R
à 21°C et des murs à 17°C (T résultante = 19°C).
S Et avec des murs à 14°C, il faudra surchauffer l'air à
I plus de 25°C pour ressentir une sensation de confort
T s'en rapprochant. En effet, plus la différence de
E température de l'air entre l'intérieur et l'extérieur est
grande, plus les déperditions sont importantes: les
D
calories contenues dans l'air étant très volatiles. Elles
E
vont se stratifier vers le haut par convection, ou être
G extraites par le système de ventilation, alors que les
U calories stockées dans les parois bénéficient, grâce à
E l'inertie, d'une beaucoup plus grande stabilité.
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I En été, le ressenti est aussi agréable avec une
V température de l'air à 30°C et des murs à 20°C, qu'avec
E un air à 24°C et des murs à 26°C (moyenne 25°C). Avec
R des parois à forte inertie, le premier cas sera plus
S
facilement obtenu sans dépense d'énergie.
I
Pour élever l'air d'un logement de 1 degré, la dépense en
T
E énergie augmente de 7% minimum s'il n'est pas Isolé, de
10% minimum s'il est correctement Isolé. Ces valeurs de
D base peuvent atteindre 14 à 15 % selon d'autres critères
E (performances de la chaudière, températures extérieures).
Pour une même sensation de confort, des parois à 14°C
G
au lieu de 19°C entraîneront un besoin d'air surchauffé à
U
plus de 25°C au lieu de 19°C. Ces 6 degrés
E
L supplémentaires généreront une dépense énergétique
M supplémentaire qui variera, selon la température
A extérieure, la performance du bâti et le type de
chauffage, de 42 à 84 %.
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I L'humidité relative de l'air
V La teneur en vapeur d'eau de l'air nommée communément
E HR (humidité relative) est variable en fonction de sa
R température. Plus la température est élevée, plus l'air peut
S
contenir de vapeur d'eau. Cette teneur en vapeur d'eau
I
T
s'exprime en pourcentage de la quantité potentielle
E maximale pour une température donnée. Par exemple
pour une humidité relative de 100 % (air saturé) à 20°C, il
D ya condensation dès que la température baisse.
E L'humidité relative de l'air peut varier de 35 à 70 % sans
causer de désagréments particuliers. Au-dessous de 20 %,
G
l'air nous paraît trop sec car on ressent un assèchement
U
E
des muqueuses. Jusqu'à 80 %, l'ambiance reste
L supportable si la température n'est pas trop élevée.
M
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I En été, la sensation d'inconfort est plus grande dans l'air
V humide que dans l'air sec, puisque l'évaporation de la sueur
E qui régule notre température de peau est alors ralentie.
R
La solution sera alors de créer des mouvements d'air
S
I
contrôlés.
T
E

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I De l'architecture écologique à la haute qualité
V
environnementale :
E
R
La préoccupation environnementale dans l'immobilier et
S la construction est en partie née de l'architecture
I écologique.
T La parenté entre environnement et architecture se
E manifeste d'abord dans la similitude de leur approche.
L'une comme l'autre appelle une démarche globale:
D
répondre aux besoins individuels et sociaux, intégrer les
E
filières économiques, réfléchir sur l'évolution dans le
G temps. L'architecte est un homme clé de
U l'environnement. Il intervient sur l'environnement
E construit comme sur l'environnement intérieur des
L bâtiments, qui associe différents éléments tels qu'aspect,
M forme, confort, services, etc.
A
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I La proximité entre conception architecturale et démarche
V
environnementale: s'illustre dans de nombreux
E
R
exemples:
S - sur le thème de la nature, par les cités-jardins;
I - sur le thème habitat et santé, par l'influence du courant
T hygiéniste sur le mouvement moderne, créant de vastes
E ouvertures pour faire entrer l'air et le: soleil, des
bâtiments dégagés du sol par les systèmes de
D
poteaux/poutres, ou des espaces naturels libérés par les
E
tours.
G
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I Les trois sources les plus visibles de l'architecture
V
écologique sont l'architecture vernaculaire, la réflexion
E
R
sur les énergies et le fonctionnement de l'habitat, ainsi
S que le rôle social d'une architecture qui participe au
I progrès de l'homme. Elles coexistent et s'interpénètrent.
T L'intérêt pour l'architecture vernaculaire émerge
E notamment dans le cadre de l'exposition Architecture
Without Architects « L'architecture sans architectes»,
D
organisée au MoMa de New York en 1964. Au-delà de
E
son titre provocateur, la réflexion considère que la
G construction de la maison ou celle de la ville sont des
U prolongements directs de l'homme et de la communauté.
E Il s'agit là d'une des idées du rapport Brundtland: « Au
L sens le plus large, le développement soutenable vise à
M créer un état d'harmonie entre les êtres humains et entre
A
l'homme et la nature. »
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I
V Haute Performance Energétique dans le bâtiment
E La « Haute performance énergétique » est un ensemble de
R normes et de prescriptions réglementaires qui s'est
S
progressivement établi à partir de 1978 entre divers
I
T
acteurs du bâtiment, de l'environnement, des services
E publics de l'énergie, des maîtres d'ouvrages et des
organismes publics de certification. C'est une
D démarche qualitative qui intègre toutes les activités liées à
E la conception, la construction, le fonctionnement et
l'entretien d'un bâtiment.
G
La performance énergétique est définie en fonction du « 
U
E
coût global » comprenant le bilan énergétique, les cycles
L d'entretien et de renouvellement.
M
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I
V Cependant, le label HPE ne prend pas en compte les coûts
E énergétiques de fabrication des matériaux et équipements,
R de construction, d'entretien du bâtiment et de recyclage.
S
Le label Haute performance énergétique (HPE 2005)
I
T
peut être attribué aux bâtiments qui présentent une
E consommation conventionnelle d'énergie au moins
inférieure de 10 % à la consommation de référence définie
D par la RT 2005. Rappelons que celle-ci fait désormais état
E de référence et constitue donc la performance minimale à
respecter pour toutes les nouvelles constructions.
G
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I
V
Le label Haute performance énergétique (HPE 2005) peut
E être attribué aux bâtiments qui présentent une
R consommation conventionnelle d'énergie au moins
S inférieure de 10 % à la consommation de référence définie
I par la RT 2005. Rappelons que celle-ci fait désormais état
T de référence et constitue donc la performance minimale à
E
respecter pour toutes les nouvelles constructions.
D
Le label Haute performance énergétique - Environnement
E (HPE EnR 2005), peut être décerné aux bâtiments qui
respectent ces exigences et dont au moins 50% de
G l'énergie employée pour le chauffage est issue d'une
U installation Biomasse ou alimenté par un réseau de chaleur
E utilisant plus de 60% d'énergies renouvelables.
L
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Les labels Haute performance énergétique - Rénovation
E (HPE 2009) et Basse consommation - Rénovation (BBC
R Rénovation 2009) attestent la conformité des travaux de
S rénovation à un cahier des charges qui intègre " les
I exigences de la réglementation thermique des bâtiments
T existants prévue dans le code de la Construction et de
E
l'Habitation, le respect d'un niveau minimal de performance
D
énergétique globale et de confort d'été et les modalités de
E contrôle. Précisé par le décret du 29 septembre 2009.
les nouvelles constructions.
G Le label Très haute performance énergétique (THPE),
U défini quant à lui une consommation conventionnelle
E d'énergie au moins inférieure de 20% à la consommation
L
de référence définie par la RT 2005.
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I Le label Très haute performance énergétique -
V
Environnement (THPE EnR 2005) peut être attribué aux
E
R
bâtiments permettant un gain de 30% par rapport à la
S RT2005. Ces bâtiments doivent également utiliser les
I énergies renouvelables comme la biomasse, les pompes à
T chaleur, le solaire thermique ou photovoltaïque. L'arrêté
E détaille avec précisions les exigences en la matière.
D
Le label Bâtiment de basse consommation (BBC 2005) peut
E
être attribué aux bâtiments de logements neufs
G consommant au maximum 50 kWh/m2.an à ajuster d'un
U facteur 0,8 à 1,3 selon l'altitude et la zone climatique, ainsi
E qu'aux bâtiments tertiaires présentant une consommation
L inférieure à 50% de la consommation conventionnelle de
M référence de la RT 2005.
A
qualité globale du bâtiment.
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V
Le label Bâtiment de basse consommation énergétique
E (BBC 2005) est une norme officielle française qui a été
R créée par l'arrêté du 3 mai 2007 relatif au contenu et aux
S conditions d'attribution du label « 
I haute performance énergétique ». Elle s'inspire notamment
T du label suisse Minergie.
E
Les labels HPE et BBC ne sont pas des marques déposées
D
mais des labels publics. Ils sont décernés aux bâtiments
E certifiés sur la sécurité, la durabilité et les conditions
d'exploitation des installations de chauffage, de production
G d'eau chaude sanitaire, de climatisation et d'éclairage ou
U encore sur la qualité globale du bâtiment.
E
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V Basse consommation énergétique dans le bâtiment
E
Un bâtiment basse consommation selon la réglementation
R
RT2005 et RT2012 à partir du 28 octobre 2011) est un
S
I bâtiment dont la consommation conventionnelle en énergie
T primaire pour le chauffage, le refroidissement, la
E ventilation, la production d'eau chaude sanitaire, l'éclairage
et les auxiliaires techniques (pompes...) est inférieur de
D 80% à la consommation réglementaire.
E
Les grands principes pour atteindre cet objectif sont :
G
U
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I 1. Une conception bioclimatique de l'édifice ou de la
V maison (compacité, orientations, traitement des façades
E par orientation, apport de lumière naturelle) permet
R d'approcher à moindre coût cet objectif.
S
2. Une forte isolation thermique de 30 cm réduira
I
T
considérablement les besoins en chauffage. Cette
E isolation sera de préférence extérieure en cas de
façades maçonnées ou béton pour préserver l'inertie ou
D répartie en cas de construction de façades à ossature
E bois; le but étant de limiter les ponts thermiques.
3. Une parfaite étanchéité à l'air de l'enveloppe
G
extérieure et des réseaux. En plus de limiter les pertes
U
E
de chaleur par des fuites d'air directes, cette mesure
L permet de garantir la meilleure pérennité du bâtiment à
M terme (isolants, structure, etc.).
A
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I 4. Une bonne performance des équipements
V techniques (éclairage, chaudière, pompe...) et étudiés
E
pour obtenir le meilleur rendement (pas de
R
surdimensionnement).
S
I 5. Les énergies renouvelables, bien que très
T vertueuses, n'apportent que de faibles économies en
E comparaison des points sus-cités. Il faut préciser que la
pose de capteurs photovoltaïques ne réduit pas les
D consommations d'un bâtiment.
E

G
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I
V
Passivhaus (maison passive)
E L'habitat passif est une notion désignant un bâtiment dont
R la consommation énergétique au m² est très basse, voire
S entièrement compensée par les apports solaires ou par les
I calories émises par les apports internes (matériel électrique
T et habitants).
E
Le concept de construction passive a été développé à partir
D
des expériences des années 1970.
E Une norme allemande, ainsi que des normes suédoises ou
danoises très exigeantes et adaptées aux pays froids ont
G contribué à l'idée d'habitat performant.
U La construction passive est alors devenue un standard de
E qualité dans plusieurs pays (Allemagne, Suisse et pays
L
nordiques notamment)
M
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Principe schématique de la maison passive
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Classification des bâtiments selon la consommation
I
énergétique annuelle
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