Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DROIT A PENSION DU
FONCTIONNAIRE
• PLAN DE PRESENTATION
I- DEFINITION
II- BENEFICIAIRES
I-Définition
La pension de retraite est une
allocation pécuniaire personnelle et
viagère, qui garantit en fin de carrière
à son bénéficiaire, des conditions
matérielles d’existence en rapport
avec la dignité de la fonction.
De même, le fonctionnaire devenu
invalide, bénéficie d’une pension
d’invalidité qui peut être perçue
comme une reconnaissance de la
collectivité pour les services rendus
à la nation
LES CARACTERISTIQUES DE LA
PENSION DE RETRAITE
• La pension de retraite à l’instar du
traitement est incessible et insaisissable.
Elle est majorée des allocations familiales
et calculée en fonction du traitement
d’activité. Sujette au traitement, la pension
augmente avec le relèvement de celui-ci.
• - avoir été radié des cadres, soit sur sa demande, soit d’office, dans
les conditions prévues par son statut ;
On en distingue trois
types que sont :
• La pension proportionnelle ;
• La pension d’ancienneté ;
• La pension de réversion de la rente d’invalidité
1- La pension civile d’ancienneté
• En sont bénéficiaires, les
fonctionnaires qui ont réuni les
conditions ci-après :
• avoir totalisé trente-deux années de
services effectifs ;
• avoir accompli quinze ans de
services effectifs et rendus invalides
du fait du service ;
Le titulaire d’une pension d’ancienneté a
droit à la majoration pour enfants à
condition d’en avoir élevé au moins trois,
depuis leur naissance, jusqu’à l’âge de
seize ans. Cette majoration est de 10%
pour trois enfants, 15% pour quatre
enfants, 20% pour cinq enfants, et 25%
pour six enfants et plus. Elle payable aux
deux parents et uniquement liée à la
pension d’ancienneté.
Le bénéficiaire d’une pension
d’ancienneté a également droit aux
allocations familiales pour les enfants
mineurs âgés de moins de 20 ans et
dans la limite de six enfants.
Il faut retenir cependant que les
majorations pour enfants et les
allocations familiales, ne sont pas
cumulable au titre des mêmes enfants.
2 – La pension civile proportionnelle
La pension civile proportionnelle est accordée:
- aux fonctionnaires ayant accompli au moins quinze années de services
effectifs, après l’âge de dix-huit ans révolus, à l’exclusion de toute
bonification ;
- aux fonctionnaires n’ayant pas accompli quinze de services effectifs, mais
devenus invalides du fait du service ;
- aux ayants-cause des fonctionnaires qui n’ayant pas accompli quinze ans de
service, décèdent par le fait du service ;
- sans conditions d’âge ni de durée de services, aux fonctionnaires mis à la
retraite pour invalidité ne résultant de l’exercice des fonctions ;
- sans condition de durée de services aux fonctionnaires qui, se trouvant dans
une position valable pour la retraite, atteignent la limite d’âge de leur emploi,
sans pouvoir prétendre à une pension d’ancienneté, c’est-à-dire ceux ayant
atteint 55 ans d’âge, mais totalisant moins de 30 ans de services effectifs.
Qu’elle soit d’ancienneté ou proportionnelle, les
bénéficiaires de ces pensions ont droit à l’allocation
de départ à la retraite, prévue à l’article 14 de la loi
sur les pensions civiles et militaires.
Pour le titulaire d’une pension d’ancienneté, cette
allocation était d’un an de traitement brut, sans
aucune retenue. Elle était de six mois de traitement
pour les titulaires d’une pension proportionnelle de
quinze de services effectifs. Au-delà de quinze ans,
l’allocation est calculée au prorata du nombre
d’années de services effectifs et de bonifications
considérées comme telles.
3 – La pension de réversion
• Sa répartition est la suivante:
• En cas de décès du fonctionnaire civil ou militaire en
activité ou à la retraite, la pension est reversée à ses
ayants-cause. C’est la pension de réversion.
• 50% de la pension principale pour la veuve ou le veuf ;
c’est la pension de veuvage ;
• 50% pour les orphelins à raison de 10% de la pension
principale par enfant dans la limite de cinq enfants
jusqu’à l’âge de 21 ans révolus: c’est la pension
temporaire d’orphelins (PTO).
• En règle générale, en ce qui concerne les pensions de réversion,
l’orphelin mineur ne peut cumuler les pensions de réversion
obtenues du chef de ses parents légitimes ou naturels et celles
obtenues du chef de ses parents adoptifs.