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Une ville appelée

confusion

Leçon 9 pour le 27 mai 2023


Lecture de la
semaine:
Apocalypse
17.1, 2, 15 ; « Ils combattront l'agneau, mais l'agneau les vaincra,
Apocalypse
18.1-4 ; parce qu'il est le Seigneur des seigneurs
Apocalypse
17.4-6 ;
et le roi des rois ; et ceux qu'il a appelés et choisis,
Matthieu 16.18 ;
Jérémie 50.33-38 ;
ceux qui lui sont fidèles vaincront aussi avec lui. »
Psaume 115.4-8. (Apocalypse 17.14)
Dans le cadre du conflit cosmique entre le Christ
et Satan, deux femmes apparaissent :
1. Une femme vêtue de blanc, debout,
persécutée par Satan (Apocalypse 12).
2. Une femme vêtue de pourpre, assise,
soutenue par Satan (Apocalypse 17-18).
Le message du deuxième ange renvoie
à la deuxième par ces mots :
« Elle est tombée, Elle est tombée, Babylone
la Grande [confusion] » (Apocalypse 14.8)
Deux systèmes opposés
Deux types de vin
Deux façons de penser
Deux dirigeants différents
Deux façons d'adorer
Deux systèmes opposés
« Suivit un autre ange, un deuxième, qui disait : Elle est tombée, elle est tombée,
Babylone la Grande, elle qui a fait boire à toutes les nations du vin de la fureur
de sa prostitution ! » (Apocalypse 14.8)
Lorsqu'il a visité Babylone en 116 (peu après
que Jean a écrit l'Apocalypse), l'empereur
romain Trajan n'a trouvé que des ruines.
Il est donc clair que Jean ne faisait pas
référence à la ville physique de Babylone.
Selon Genèse 11.9, Babylone signifie
« confusion ». Au temps de la fin,
elle représente un système religieux
qui mélange le vrai et le faux et qui
sème la confusion.
En revanche, la femme pure symbolise un système
religieux fondé sur la seule vérité. Au temps de la fin, le
monde suit Babylone et harcèle le reste fidèle.
« Suivit un autre ange, un deuxième, qui disait : Elle est tombée, elle est tombée,
Babylone la Grande, elle qui a fait boire à toutes les nations du vin de la fureur
de sa prostitution ! » (Apocalypse 14.8)

« La leçon de cette semaine met en contraste deux systèmes


religieux, symbolisés par la femme en blanc, dans Apocalypse 12,
et la femme en écarlate, dans Apocalypse 17.

Ce contraste révèle la différence entre ces deux systèmes.


Le premier système est basé sur la Parole de Dieu,
avec Jésus-Christ au centre.
Le second système est basé sur le raisonnement humain,
avec des chefs religieux humains au centre.
Le contraste est entre la vérité et l’erreur,
le salut par la grâce et le salut par les œuvres,
l’obéissance aux commandements de Dieu
et la soumission aux décrets humains. […]
(Guide d’étude de la Bible, coin du moniteur, p. 119.)
« Suivit un autre ange, un deuxième, qui disait : Elle est tombée, elle est tombée,
Babylone la Grande, elle qui a fait boire à toutes les nations du vin de la fureur
de sa prostitution !» (Apocalypse 14.8)
«
« Dans notre exploration des caractéristiques spirituelles de Babylone,
nous nous concentrerons sur une caractéristiques en particulier.
La caractéristique est la dépendance de Babylone à l’égard de la sagesse
humaine et des dirigeants humains pour déterminer la vérité divine. »

« Jésus a dit: « Je suis le chemin, la vérité et la vie.


Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14.6)

Jésus est à l’origine de toute vérité.


Toute vérité qui vient par le biais
de chefs religieux humains
doit d’abord provenir de la Parole de Dieu. »
(Guide d’étude de la Bible, coin du moniteur, p. 119.)
Deux types de vin
« Car toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité,
les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité,
et les marchands de la terre se sont enrichis
par la puissance de ses délices. » (Apocalypse 18.3)
Babylone s'est « livrée à l'impudicité » avec les rois et les
marchands. L'Eglise a abandonné son véritable époux (Jésus) et s'est
unie illégalement aux puissances civiles.
Pour ce faire, elle a frelaté le vin pur de l'Evangile
de Jésus et offert aux nations le vin de sa propre
pensée. Elle s'est détournée du Christ pour
rechercher le soutien de l’Etat.
Mais l'Eglise pure est restée fidèle à son époux.
Seul le vin pur est servi, le sang précieux du Christ
qui purifie tous les péchés (Matthieu 26.28).
C'est pourquoi Dieu appelle ses enfants qui sont
encore à Babylone à en sortir (Apocalypse 18.3-4).
« Le temps de détresse, par lequel passera le peuple de Dieu,
exigera une foi inébranlable. Il devra montrer que seul le Seigneur est
l'objet de son adoration, et que nulle considération humaine, pas même sa
propre vie, ne saurait l'amener à la moindre concession à un faux culte.

Pour un cœur loyal, les ordres donnés par des hommes


pécheurs, aux vues limitées, ne seront d'aucune
importance en regard de la Parole de Dieu.
Il faut suivre la vérité, qu'il en coûte
l'emprisonnement, l'exil ou même la mort.
... Satan, avec toutes ses armées, ne parviendra pas à détruire
le plus faible des saints. Des anges puissants les protégeront, et
le Seigneur se révélera à eux comme le « Dieu des dieux », capable
de sauver parfaitement tous ceux qui ont mis leur confiance en lui. »
(E. G. White, Prophètes et Rois, p. 390.)
Deux façons de penser
« Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la Grande, la mère
des prostituées et des abominations de la terre. » (Apocalypse 17.5)

Babylone est née d'une rébellion ouverte contre


Dieu (Genèse 11.1-4). La Babylone d'aujourd'hui s'est
formée sur la même base.
En échangeant la Parole de Dieu contre des pensées
et des traditions humaines, Babylone et ses « filles »
surgissent. Il y a donc deux types de religion : - celle qui obéit à
la Parole de Dieu, qui fait totalement confiance à
Jésus, à sa grâce, à son sacrifice et à son expiation ;
- celle qui suit ses propres philosophies, qui
s'appuie sur l'autorité humaine et qui dépend des
enseignants et des traditions religieuses.
Tout au long de l'histoire - et particulièrement au temps de la fin –
Babylone a cherché à détruire ceux qui gardent leur foi pure (Apocalypse 17.6).
« Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la Grande, la mère
des prostituées et des abominations de la terre » (Apocalypse 17.5)
(E. G. White, Prophètes et Rois, p.
547.)

« Dans les jours les plus sombres de son conflit avec le mal, l’Eglise
connaissait le plan éternel du Très-Haut. Elle pouvait prévoir au sein
des tribulations de ce monde les triomphes futurs, alors que, la lutte
terminée, les rachetés prendront possession de la terre promise.[…]

Ils sont nombreux les messages de réconfort adressés à l’Eglise par les prophètes
de l'Ancien Testament. « Consolez, consolez mon peuple » disait déjà Ésaïe de la
part de Dieu (Ésaïe 40.1). Ces paroles étaient accompagnées de visions
glorieuses : sources de joie et d'espérance pour tous les croyants au cours des
siècles.
« Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la Grande, la mère
des prostituées et des abominations de la terre » (Apocalypse 17.5)
(E. G. White, Prophètes et Rois, p. 547.)

Bien que méprisés, persécutés, abandonnés,


les enfants de Dieu ont été de tout temps soutenus
par les promesses réconfortantes du ciel.
Ils ont vu par la foi le moment où le Seigneur
accomplirait la promesse faite à son Eglise :

« Je ferai de toi un ornement pour toujours,


un sujet de joie de génération en génération »
(Esaïe 60.15). »
Deux dirigeants différents
« …Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de
blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. » (Apocalypse 17.3)

Babylone est assise sur de grandes eaux (Apocalypse 17.1, 15),


et son fondement est une bête écarlate (Apocalypse 17.3).
Comme elle est fondée sur un système terrestre - humain
- son chef est aussi une personne ou une institution
humaine (2Thessaloniciens 2.4).
L'Eglise pure, en revanche, est fondée sur le roc,
le Messie, Jésus-Christ notre Sauveur (Matthieu 16.16-18 ; 1
Corinthiens 3.11). Son chef est donc Jésus (Colossiens 1.18).

Dans les derniers jours de l'histoire de la terre, un système


Eglise-Etat réapparaîtra, une Babylone spirituelle, avec un
chef spirituel qui prétendra parler au nom de Dieu et se tenir à sa place.
(E. G. White La Tragédie des Siècles, p. 332.)

« Contrairement à la femme vêtue de blanc d’Apocalypse 12, symbole de la véritable


église de Dieu sur terre, Jean décrit dans Apocalypse 17 une femme vêtue de pourpre
et d’écarlate, montée sur une bête écarlate. Cette femme, qui symbolise l’union entre
l’église et l’État, porte un nom inscrit sur son front: « Un mystère, Babylone la grande,
la mère des impudiques ».
Ellen G. White écrit: « Le premier ange du
quatorzième chapitre de l’Apocalypse
est suivi d’un second, qui proclame:
« Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la
grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin
de la fureur de son impudicité ! »
(E. G. White La Tragédie des Siècles, p. 332.)

« Le terme « Babylone » dérive du mot « Babel »


qui signifie confusion.
Il est employé dans l’Apocalypse pour désigner
les différentes formes d’une religion fausse ou apostate.

Au dix-septième chapitre, Babylone est représentée sous le symbole


d’une femme, image que les Ecritures emploient pour désigner une
église: une femme chaste, quand il s’agit d’une église pure;
une femme corrompue, quand il s’agit d’une église apostate. »
Deux façons d'adorer
« Guerre à ses cours d'eau ; qu'ils soient asséchés ! Car c'est le pays des
idoles, ces horreurs qui font perdre la tête à tous leurs adorateurs. »
(Jérémie 50.38, Bible en français courant.)
L'une des raisons de la chute de Babylone était
son idolâtrie. De même, le culte (vénération)
des images a été introduit très tôt dans l'Eglise
(4ème siècle), la détournant de la juste adoration
de Dieu.

L'Eglise pure, en revanche, obéit à tous les


commandements de Dieu (Apocalypse 12.17),
y compris le second, qui interdit la création
d'images et leur adoration (Exode 20.4-6).
En se prosternant devant une image, les gens
réduisent la majesté de Dieu à une statue sans
vie, se rabaissent et deviennent comme les
objets qu'ils adorent (Romains 1.23 ; Psaume 115.4-
Babylone était le centre de l’idolâtrie.
(Guide d’étude de la Bible, coin du moniteur, p. 122.)

« Babylone était le centre du culte des images. Christ nous invite à venir
directement à Lui. Les images limitent la capacité du Saint-Esprit à imprimer
dans notre esprit les choses de l’éternité. On accorde souvent aux images le
caractère sacré et l’hommage qui appartiennent à Dieu seul. Nous n’avons
pas besoin de venir à Jésus à travers l’image d’un saint. Jésus est notre
intercesseur, notre grand souverain sacrificateur.

En outre, « Babylone » englobe également toutes les


puissances religieuses apostates qui se sont éloignées des
enseignements clairs de la Parole de Dieu. »
(E. G. White, Messages choisis, vol. 2, p. 367.)

« Celui qui sonde les cœurs désire arracher son peuple à toute
espèce d'idolâtrie. Que la Parole de Dieu, le précieux livre de vie,
occupe les tables actuellement remplies d'ornements inutiles.
Employez votre argent à acheter des livres capables d'éclairer
l'esprit concernant la vérité présente...
Saisissez la Parole du Seigneur comme un trésor de
sagesse infinie et d'amour. C'est le Guide qui vous indique
le chemin conduisant au ciel.
Il vous montre le Sauveur qui pardonne le péché et vous
dit : « Voici l'agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde »
(Jean 1.29). »
L'Eglise pure et Babylone prétendent toutes deux servir Dieu et croire en Jésus-Christ.
Quelle est la différence ?

L'église
Babylone Vêtue de pourpre et
pure Vêtue du soleil et parée
d'écarlate, et parée
de la gloire de la justice
de mensonges et de traditions
du Christ.
humaines.
Ornée d'une guirlande Parée d'or, de pierres
d'étoiles, fondée sur le précieuses et de perles,
Christ et l'enseignement confiante dans sa puissance et
des apôtres. fondée sur la raison humaine.
Assise sur une bête écarlate,
Debout sur la Lune, elle tire
elle tire sa puissance des
son pouvoir de la Parole
pouvoirs politiques de
de Dieu.
la Terre.
Jésus et sa Parole sont notre seule protection dans la crise à venir. Les contrefaçons seront
si proches de la vérité que nous ne pourrons les distinguer qu'en remplissant
quotidiennement notre esprit de la Parole de Dieu et en vivant en communion avec Jésus.
« L'homme ne s'élève pas plus haut que ses conceptions de la vérité,
de la pureté et de la sainteté.

Si son esprit ne s'élève jamais au-dessus du niveau de l'humanité,


si la foi ne le transporte pas dans les régions où il puisse contempler
la sagesse et l'amour infinis, il descendra constamment plus bas.
Les adorateurs des faux dieux attribuaient à leurs divinités
des passions humaines, et ils en rabaissaient ainsi
le caractère au niveau de l'humanité pécheresse. »

(E. G. White, Patriarches et Prophètes, p. 70.)


(Guide d’étude de la Bible, coin du moniteur, p. 120.)

« Le reste des derniers jours de l’Apocalypse échappe à


l’apostasie spirituelle de ce monde, reste fidèle à Dieu,
ne transige pas avec la vérité biblique et s’accroche
à Jésus dans la crise finale de la terre.

Selon Apocalypse 12:17,


« Et le dragon [Satan] fut irrité contre la femme [l’église],
et il s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité,
à ceux qui gardent les commandements de Dieu
et qui ont le témoignage de Jésus ».
LE TEMPS DES DECISIONS
(APOCALYPSE 14.6-7)
6.-
Je vis un autre ange qui volait au milieu
du ciel ; il avait une bonne nouvelle éternelle
à annoncer aux habitants de la terre, à toute
nation, tribu, langue et peuple.
7.-
Il disait d'une voix forte : Craignez Dieu et
donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement
est venue, et prosternez-vous devant celui qui
a fait le ciel, la terre, la mer
et les sources d'eaux !
J’ADHERE
Le résultat des décisions
(Apocalypse 17.14)

« … et l'agneau les vaincra, parce qu'il est


le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois.
Vaincront également ceux qui, avec lui,
sont appelés, choisis et fidèles. »
Amen !

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