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Module :littérature maghrébine d’expression française(2) ( semestre 5 )

Activité: lecture méthodique

Support :le neuvième chapitre de « la femme sans sépulture »

Elaboré par :Salma KHSIOUINE (36)

Sous la supervision de :Pr habiba TOUZANI


IDRISSI
Plan
1 lecture magistrale

2 Situation du passage

3 Identification du passage

4 Hypothèse de lecture

5 Axes de lecture

6 Synthèse générale
Hania, donc, pleure en se tordant les mains : que va-t-il arriver, cette nuit, à sa mère
? C’est l'époque où un recensement, pour chaque nuit, des maisons des quartiers
arabes se faisait strictement : les soldats vérifiaient maison après maison ,l'identité
des gens de la famille tous rentrés avant le couvre-feu : ils mettaient alors une
marque rouge pour la nuit. Hania pense à tout cela en une seconde : quelle famille,
amie ou même engagée politiquement, va accepter ce risque de se charger de
Zoulikha, même pour une nuit, elle dont le signalement est partout répandu ? Mais
Dame Lionne prend dans ses bras Hania et la calme, la console, presque en riant,
dit-on: « Zoulikha dormira ici, ma maison est ta maison, quoi qu’il arrive ! Si nous
vivons, nous vivrons tous ! Si nous devons mourir, nous mourrons tous ! » Mais ma
mère a refusé en expliquant : « Ta maison n’a pas encore été contrôlée : je ne peux
pas accepter ; toi et ton fils, il faut que vous continuiez à travailler si bien pour la
cause ! » Puis elle a ajouté, presque résolue : « Dans ce cas, s'il n’y a pas de
solution, je préfère aller dormir chez moi, parmi mes enfants! Ils m'arrêteront, mais ils
ne peuvent rien faire à mes petits ! »
Situation du passage

Mina et son amie décident de revenir à Alger après leur long séjour à
Césarée , elles se rappellent de leurs conversations avec dame Lionne
sur Zoulikha qui était sur le point d'être arrêtée....
Identification du passage

• Zoulikha est décrite comme une personne dont le signalement est largement connu,
ce qui augmente les risques lors du recensement effectué par les soldats.
• L'inquiétude de Hania et la réaction de Dame Lionne, qui offre d'accueillir Zoulikha
chez elle, suggèrent que Zoulikha est probablement une figure importante, peut-être
impliquée politiquement d'une manière ou d'une autre.
Hania, donc, pleure en se tordant les mains : que va-t-il arriver, cette nuit, à sa mère
? C’est l'époque où un recensement, pour chaque nuit, des maisons des quartiers
arabes se faisait strictement : les soldats vérifiaient maison après maison l'identité
des gens de la famille tous rentrés avant le couvre-feu : ils mettaient alors une
marque rouge pour la nuit. Hania pense à tout cela en une seconde : quelle famille,
amie ou même engagée politiquement, va accepter ce risque de se charger de
Zoulikha, même pour une nuit, elle dont le signalement est partout répandu ? Mais
Dame Lionne prend dans ses bras Hania et la calme, la console, presque en riant,
dit-on. « Zoulikha dormira ici, ma maison est ta maison, quoi qu’il arrive ! Si nous
vivons, nous vivrons tous ! Si nous devons mourir, nous mourrons tous ! » Mais ma
mère a refusé en expliquant : « Ta maison n’a pas encore été contrôlée : je ne peux
pas accepter ; toi et ton fils, il faut que vous continuiez à travailler si bien pour la
cause ! » Puis elle a ajouté, presque résolue : « Dans ce cas, s'il n’y a pas de
solution, je préfère aller dormir chez moi, parmi mes enfants! Ils m'arrêteront, mais ils
ne peuvent rien faire à mes petits !»
Hania, donc, pleure en se tordant les mains : que va-t-il arriver, cette nuit, à sa mère
? C’est l'époque où un recensement, pour chaque nuit, des maisons des quartiers
arabes se faisait strictement : les soldats vérifiaient maison après maison l'identité
des gens de la famille tous rentrés avant le couvre-feu : ils mettaient alors une
marque rouge pour la nuit. Hania pense à tout cela en une seconde : quelle famille,
amie ou même engagée politiquement, va accepter ce risque de se charger de
Zoulikha, même pour une nuit, elle dont le signalement est partout répandu ? Mais
Dame Lionne prend dans ses bras Hania et la calme, la console, presque en riant,
dit-on.! « Zoulikha dormira ici, ma maison est ta maison, quoi qu’il arrive ! Si nous
vivons, nous vivrons tous ! Si nous devons mourir, nous mourrons tous » Mais ma
mère a refusé en expliquant : « Ta maison n’a pas encore été contrôlée : je ne peux
pas accepter ; toi et ton fils, il faut que vous continuiez à travailler si bien pour la
cause ! » Puis elle a ajouté, presque résolue : « Dans ce cas, s'il n’y a pas de
solution, je préfère aller dormir chez moi, parmi mes enfants! Ils m'arrêteront, mais ils
ne peuvent rien faire à mes petits !»
Hania, donc, pleure en se tordant les mains : que va-t-il arriver, cette nuit, à sa mère
? C’est l'époque où un recensement, pour chaque nuit, des maisons des quartiers
arabes se faisait strictement : les soldats vérifiaient maison après maison l'identité
des gens de la famille tous rentrés avant le couvre-feu : ils mettaient alors une
marque rouge pour la nuit. Hania pense à tout cela en une seconde : quelle famille,
amie ou même engagée politiquement, va accepter ce risque de se charger de
Zoulikha, même pour une nuit, elle dont le signalement est partout répandu ? Mais
Dame Lionne prend dans ses bras Hania et la calme, la console, presque en riant,
dit-on. « Zoulikha dormira ici, ma maison est ta maison, quoi qu’il arrive ! Si nous
vivons, nous vivrons tous ! Si nous devons mourir, nous mourrons tous ! » Mais ma
mère a refusé en expliquant : « Ta maison n’a pas encore été contrôlée : je ne peux
pas accepter ; toi et ton fils, il faut que vous continuiez à travailler si bien pour la
cause ! » Puis elle a ajouté, presque résolue : « Dans ce cas, s'il n’y a pas de
solution, je préfère aller dormir chez moi, parmi mes enfants! Ils m'arrêteront, mais ils
ne peuvent rien faire à mes petits !»
Hypothèse

• L’ hypothèse pourrait être que le contenu du texte explore la


dissimulation opérée par Zoulikha à l’égard des soldats .
(...)Lia Lbia va d'abord chez l'une des plus actives ; sa maison a dû déjà être
contrôlée .
Aouicha, Elle ouvre la porte presque gaiement à Lia Lbia: elle croit que celle-ci
vient
lui annoncer, même si tard, une réunion de leur comité pour le lendemain. Elle
doit
commencer à aimer toutes ces paroles, cet enthousiasme ; cela a dû la changer de
son oisiveté ! Mais, dès qu’elle apprend la situation où se trouve Zoulikha, bien
que, dans cette rue, toutes les belles maisons des bourgeois aient déjà leur
marque
rouge, elle prend peur.
Dame Lionne a simplement murmuré :
« Celle que tu sais... doit passer la nuit quelque part, et ma maison n’a pas encore
été recensée ! » La dame fait non, très vite non et seulement de la tête, puis ferme
la porte aussitôt.
(....)Donc, Dame Lbia, une fois dans la rue, redoutant le moment où
approche la nuit dangereuse, va précipitamment frapper à une seconde
porte. Un garçonnet ouvre la porte à Lia Lbia.
« Va appeler ta mère, seulement ta mère ! et tu lui dis que c’est moi ! »
La dame descend de son premier étage aux belles terrasses.
« N’allume pas ton vestibule »lui murmure doucement Dame Lionne.
- Et elle reprend la même formule :
« Celle que tu sais n'a pas où aller cette nuit ! Vous avez été contrôlés.
Moi, non ! »
La dame ne laissa même pas l’arrivante continuer. Elle fit non, en
silence, distinctement et vigoureusement, de la tête.
.
(....)Gravement, Dame Lionne lui annonça : « Omar, j'ai besoin de toi
aujourd'hui pour te confier un dépôt plus précieux pour moi que moi-
même ! » Il répondit avec flamme :
« Donne-le-moi ! Je le garderai précieusement ! » Il crut un moment
qu'il s’agissait de papiers importants, ou d'une somme d’argent ou...
Elle précisa aussitôt :
« Il s’agit d’une femme à abriter pour une nuit ! »
(....) En silence, Zoulikha suivit son hôtesse.
« Je connais, comme si c'était mon fils, ce jeune homme ! Son cœur est blanc ! »
Elle présenta Zoulikha à Omar. Zoulikha le salua.
« Sais-tu qui est cette femme, ô Omar ? lui demanda-t-elle.
- Non, je ne la reconnais pas !
- C'est la veuve d’El Hadj Oudai, mort en martyr ! Zoulikha est recherchée ,est-ce
que tu peux l'abriter cette nuit, chez vous ?
- Avec joie, répondit-il, encore ému. Nous serons honorés par sa présence !
Attends seulement que j’aille prévenir ma mère. »
Dame Lionne s'était rappelé que lui et sa mère demeuraient du côté de la plage de
Tizirine.
Elle savait aussi que, dans le petit immeuble où ils habitaient, ceux-ci
avaient comme voisin un capitaine français assez connu. Pour cela, ils ne
risquaient pas de contrôle nocturne dans leurs appartements.
(....)- La conclusion de cette journée si mouvementée, bien sûr;
intervient allègrement Mina, | je la connais. Si seulement l'histoire de
ma mère avait pu s’arrêter là !... (Elle rêve, refuse î de s'attrister.) Ma
mère, cette nuit, la passa en , toute sécurité dans cette famille. Grâce
au voisinage de ce capitaine français, qu’ils aimaient d'ailleurs, ils ne
craignaient aucun contrôle.
Axe 1

La réussite de Zoulikha dans la dissimulation amplifiée par le soutien


de ses voisins .
Axe 2

Les procédés linguistiques renforçant l’idée générale du passage.


Hania, donc, pleure en se tordant les mains : que va-t-il arriver, cette nuit, à sa mère
? C’est l'époque où un recensement, pour chaque nuit, des maisons des quartiers
arabes se faisait strictement : les soldats vérifiaient maison après maison l'identité
des gens de la famille tous rentrés avant le couvre-feu : ils mettaient alors une
marque rouge pour la nuit. Hania pense à tout cela en une seconde : quelle famille,
amie ou même engagée politiquement, va accepter ce risque de se charger de
Zoulikha, même pour une nuit, elle dont le signalement est partout répandu ? Mais
Dame Lionne prend dans ses bras Hania et la calme, la console, presque en riant,
dit-on. « Zoulikha dormira ici, ma maison est ta maison, quoi qu’il arrive ! Si nous
vivons, nous vivrons tous ! Si nous devons mourir, nous mourrons tous ! » Mais ma
mère a refusé en expliquant : « Ta maison n’a pas encore été contrôlée : je ne peux
pas accepter ; toi et ton fils, il faut que vous continuiez à travailler si bien pour la
cause ! » Puis elle a ajouté, presque résolue : « Dans ce cas, s'il n’y a pas de
solution, je préfère aller dormir chez moi, parmi mes enfants! Ils m'arrêteront, mais ils
ne peuvent rien faire à mes petits !»
Pleurer :exprime la tristesse

Les verbes d’actions


Charger :implique la responsabilité de s’occuper de
zuleikha pour une nuit

Vérifier : exprime l’action des soldats de vérifier


l’identité des membres de famille
Hania, donc, pleure en se tordant les mains : que va-t-il arriver, cette nuit, à sa mère
? C’est l'époque où un recensement, pour chaque nuit, des maisons des quartiers
arabes se faisait strictement : les soldats vérifiaient maison après maison l'identité
des gens de la famille tous rentrés avant le couvre-feu : ils mettaient alors une
marque rouge pour la nuit. Hania pense à tout cela en une seconde : quelle famille,
amie ou même engagée politiquement, va accepter ce risque de se charger de
Zoulikha, même pour une nuit, elle dont le signalement est partout répandu ? Mais
Dame Lionne prend dans ses bras Hania et la calme, la console, presque en riant,
dit-on. « Zoulikha dormira ici, ma maison est ta maison, quoi qu’il arrive ! Si nous
vivons, nous vivrons tous ! Si nous devons mourir, nous mourrons tous ! » Mais ma
mère a refusé en expliquant : « Ta maison n’a pas encore été contrôlée : je ne peux
pas accepter ; toi et ton fils, il faut que vous continuiez à travailler si bien pour la
cause ! » Puis elle a ajouté, presque résolue : « Dans ce cas, s'il n’y a pas de
solution, je préfère aller dormir chez moi, parmi mes enfants! Ils m'arrêteront, mais ils
ne peuvent rien faire à mes petits !»
La solidarité :la recherche de l'aide chez les
voisins par lia lbia et dame lionne introduit
une note de l’espoir et de solidarité.

La résistance: Dame lionne incarne la résistance


Les thèmes
en offrant un refuge à zoulikha malgré les
risques .

Les Liens avec l'Histoire : La référence à El Hadj Oudai,


mort en martyr, et la reconnaissance de Zoulikha en tant
que veuve de cet homme, soulignent les liens avec des
événements historiques plus larges.
• Lyrique :les émotions de
Hania exprimés à travers
ses pleurs et le tordage de
Le registre
ses mains
Les points d’ interrogation : sont utilisés pour accentuer l incertitude ressentie par hania

La Les deux points : introduisent les dialogues des personnages en créant un effet de transition
ponctuation
Les guillemets : pour encadrer directement les paroles de personnage

Les points d’exclamation: soulignent l intensité émotionnelles ,notamment dans les paroles de
dame lionne qui expriment une détermination et une solidarité fortes
Synthèse :
Le récit met en lumière les péripéties de zoulikha , une femme qui
traverse la ville et doit faire face au contrôle des soldats probablement
pendant une période difficile . On souligne le rôle de dame lionne et lia
lbia qui semblent être des figures protectrices ,ainsi que celui d’ Omar ,
un jeune homme qui joue un rôle crucial dans l abri de zoulikha .
L’ histoire aborde les thèmes tels que la solidarité , la peur ,la résistance
et la protection des individus faces à des évènements politiques
turbulents, on peut également percevoir des éléments d’intrigue et des
émotions tout au long du récit . La présence des proverbes arabes et
des traditions culturelles renforce le contexte et l’authenticité de
l’histoire .
Merci pour votre aimable attention .

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