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CARTOGRAPHIE
CARTOGRAPHIE

I - DEFINITIONS
1°) La carte topographique :
Comme document de base des géologues, c’est la projection sur un plan de la
surface terrestre. On y lit le nom (titre), l’échelle et l’année de sa publication.
Encadrée, elle montre deux systèmes de projection:
• les coordonnées géographiques comptées en parallèles et méridiens, c’est-à-dire de
l’équateur et d’un méridien origine (méridien de Greenwich).

(fig. 1)

• les coordonnées rectangulaires utilisent le quadrillage kilométrique exprimé en


chiffres croissants d’Ouest en Est et du Sud vers le Nord.
remarque:
• origine pour le Nord 3° longitude Est 40° latitude Nord
• origine pour le Sud 3° longitude Est 37° latitude Nord
x0 = 500135 m
y0 = 300090 m
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2°) Notion d’échelle :


Pour représenter une zone vaste sur un plan de dimensions limitées, il convient
d’introduire une réduction. Cette réduction est exprimée par un nombre
fractionnaire qu’on appelle échelle qui est le rapport entre les distances linéaires
mesurées sur la carte et les distances linéaires correspondantes mesurées sur le
terrain.
On distingue deux types d’échelle:
• l’échelle numérique : exprimée par une fraction, exemple 1/50 000 signifie que
l'unité 1, sur la carte, représente 50 000 unités équivalentes sur le sol. Ainsi, 1 cm
sur la carte équivaut à 50 000 cm sur le terrain; ou encore, 500 m sur le terrain
sont représentés par 1 cm sur la carte.
• l’échelle graphique : En complément de cette échelle numérique, toute carte
comporte une échelle graphique placée en légende; il s'agit d'une ligne divisée, à la
façon d'une règle, en intervalles égaux représentant des longueurs exprimées en
mètres ou en kilomètres. La distance entre deux points sur le terrain peut être
déterminée facilement par la mesure de la distance entre ces deux points sur la
carte, qui sera comparée à celle inscrite sur l'échelle graphique.

1km 0 1 2 3 4 5km

500m

3°) Courbes de niveau et équidistance:


On appelle courbe de niveau le lieu des points de la surface topographique ayant
même altitude. C’est l’intersection de la surface topographique et d’un plan
horizontal.
Les plans horizontaux sont distants d’une altitude constante. Cette distance égale
qui les sépare s’appelle équidistance.

(fig. 2)
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4°) La carte géologique (fig. 3 et 4)


Une carte géologique est la représentation sur un fond topographique des terrains
et des structures visibles à la surface du sol ou masqués par des formations
superficielles récentes. Elle nous indique:
Les terrains (par des couleurs) et leur âge s’il est connu, comme le cas des roches
sédimentaires, dans le cas contraire, on différentie les formations grâce à leurs
caractéristiques pétrographiques (cas des terrains éruptifs ou métamorphiques).

(fig. 3)

Carte Géologique de l’Algérie


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(fig. 4) Carte géologique de l’Algérie


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LEGENDE
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II - RECONNAISSANCE D'ITINERAIRE ET RECONSTITUTION DE COUPES


On localise le point de départ et le point d'arrivée puis on trace l'itinéraire (fig. 5).
Celui-ci repéré, on relève la succession des terrains que l'on rencontrera au cours
du déplacement. Chaque changement de couleur sur la carte correspond à un
changement de terrain. Entre les deux, la limite en noir, parfois en pointillé, indique
selon les cas un changement dans la nature des roches.
Pour passer de la reconnaissance d'itinéraire à la reconstitution d'une coupe,
plusieurs opérations successives doivent être réalisées.
1) Report d'itinéraire
Il s'effectue sur du papier quadrillé en reportant très exactement les points
particuliers rencontrés (localités, routes, cours d'eau...) et les altitudes données par
les courbes de niveau (fig. 6).
2) Etablissement du profil topographique
Par cette opération on fait apparaître le relief. Pour cela, on recherche sur
l'itinéraire le point le plus bas et on affecte cette valeur à l'horizontale retraçant
l'itinéraire. Ayant attribué à notre horizontale l'altitude du point le plus bas, tous
les autres points se trouveront obligatoirement au-dessus de cette droite. Pour
connaître leur position exacte, en hauteur, nous utiliserons la même échelle que
pour les longueurs. En prenant comme exemple la figure 7, nous verrons que les
points situés à 250 mètres d'altitude se trouvent à 1 millimètre au-dessus de notre
horizontale, ceux à 300 mètres sont à 2 millimètres et ainsi de suite. Le profil ainsi
dessiné apparaît tout plat et, sauf dans les régions montagneuses, le relief est peu
visible.
Pour palier à cette difficulté, on peut par exemple multiplier l'échelle des hauteurs
par dix. Le dessin est alors tout différent (fig. 8) . Cette facilité cache cependant des
pièges puisque les pentes du sol, comme celles des couches, sont multipliées par la
même valeur. A la limite, on peut ainsi faire apparaître comme une falaise
infranchissable une simple marche d'escalier.
3) Reconstitution de la coupe géologique
Le profil topographique étant dessiné on y reportera dessus les intersections des
limites de couleur et du profil. Puis en s'aidant des informations concernant la
description de la série géologique et des épaisseurs des terrains, de leur disposition
dans l'espace, on tracera la coupe géologique. (fig. 9)
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(fig. 5)

(fig. 6)
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(fig. 7)

(fig. 8)

(fig. 9)
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III - TRACE D'UNE COUPE GEOLOGIQUE


Exemple de reconstitution de la coupe (A-B) du Ra suivant les données des cartes
isobathes du toit du R2 et de celui du Ra sur Hassi Messaoud au voisinage du
puits Omp 58 bis.
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