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Khelifa Mansouri
Abbes Laghrour - Khenchela University
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All content following this page was uploaded by Khelifa Mansouri on 16 January 2024.
Références bibliographiques………………………………………………..……………. 58
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Chapitre I : Généralités sur les matériaux
I.1 Introduction
Pour nombreuses propriétés d’utilisation des matériaux, les propriétés physico-
chimiques se résultent de la nature des chaînes qui lient les atomes constituantes.
C’est avec ce principe que les classes sont établies donnant ainsi naissance aux
principales classes des matériaux.
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I.2.3 Matériaux minéraux
Les matériaux minéraux sont les céramiques, verres, roches ou les oxydes, comportant
des liaisons ioniques et/ou covalentes.
Masse volumique ;
Stabilité mécanique et thermique ;
Température de fusion ;
Souplesse ou rigidité élastique ;
Fragilité ou ductilité ;
Conductivité électrique et thermique ;
Propriétés magnétiques…
La structure dont les atomes sont organisés et disposés influent sur certaines propriétés
des matériaux, comme :
La ductilité ;
La ténacité ;
La rigidité plastique ;
La dureté.
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I.3.1Matériaux métalliques
I.3.2Matériaux organiques
4
I.3.3 Matériaux minéraux
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Chapitre II : Introduction aux matériaux polymères
II.1 Introduction
Le polymère est définit comme étant une molécule à très longue chaîne qu’on nomme
une macromolécule. Cette molécule est aménagée par la répétition d'entités chimiques
simples appelées « monomères » jointes par des liaisons. Les polymères sont synthétisés
en assemblant les molécules de monomères entre elles par des liaisons chimiques
covalentes (réactions de polymérisation).
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Aujourd’hui, les thermoplastiques sont de grands nombres et ils présentent une vaste
gamme de propriétés intéressantes. Ils peuvent êtres rigides pareillement comme les
métaux, transparents que les verres ou souples comme les caoutchoucs. Cette classe de
matériaux à pour emploi dans de nombreux produits.
Certains de ces thermoplastiques peuvent supporter des températures jusqu’à 315 °C,
alors que d’autres maintien leurs propriétés jusqu’à -73 °C.
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La solidité et la robustesse permettent l'utilisation des thermoplastiques dans la
fabrication des articles ménagers, comme les portes mangés qui passent du
congélateur aux micro-ondes sans problème ;
leurs prix, moins couteux que le bois ou le métal ;
la durée de vie des thermoplastiques est longue (recyclable) ;
Leurs polyvalences.
b. Les inconvénients
Le manque de rigidité des thermoplastiques est un inconvénient majeur comparé
aux autres matériaux (les métaux), il conduit à des déformations indésirables ;
Pour transformer les thermoplastiques, il faut que le matériau subisse une
augmentation de température, de pression et enfin un refroidissement sous une
certaine pression ;
La durée de vie est un inconvénient, les sacs en plastique ont des grands impacts
sur notre environnement ;
Des composants chimiques toxiques ;
Des maladies dus aux particules de plastique qui se dégrade avec le temps
(réutilisation les bouteilles en plastiques) ;
Originaire du pétrole, il arrivera le jour où il sera disparu.
Point fort : corps creux, excellentes caractéristiques diélectriques, tuyaux, films minces,
câblerie, articles ménagers, mousses, feuilles, sacs, ...
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b. Les Polychlorure de vinyle (PVC)
Découvert en 1931, il peut être souple ou rigide, selon les différents ingrédients qu'il
contient, il est auto extinguible. C'est le deuxième thermoplastique exploité dans monde
(après le PE).
Point fort : Bouteilles, gants, jouets, feuilles, câbles, plaques, tuyaux, articles
ménagers, gouttières, ...
Points forts : Pièces techniques automobiles (pare-chocs, batteries, etc.), fours à micro-
ondes, cordes, cordons, moquettes, emballages alimentaires, moquettes.
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Points forts : verres de montres, lentilles, baignoires, vitrages, petit mobilier, panneaux,
feux arrière de véhicules, ...
f. Polyamides (PA)
Découverte en 1938, c’est la première matière thermoplastique dite "technique". Il
existe de très nombreux type de PA, on les distingue par des chiffres : PA 11 (Rilsan®)
– PA 12 – PA 66 (Nylons®) – PA 46 (découvert en 1988).
Points forts : Textiles, tapis, pièces techniques pour l'industrie (comme les engrenages),
revêtements résistant à la corrosion, les canalisations dans l'automobile.
g. Polycarbonate (PC)
C'est un plastique découvert en 1957, il est dit "technique", il est extrêmement résistant
aux chocs, il possède une bonne tenue à la chaleur.
h. Polyesters saturés
On peut distinguer 2 types de ces thermoplastiques :
Le poly (téréphtalate d'éthylène glycol) PET.
Le poly (téréphtalate de butylène glycol) PBT.
Points forts : Le PET est utilisé dans la fabrication des films, des fils textiles, des
bouteilles.
i. Polyacétals (POM)
Découverts en 1953, les polyacétals sont provenus du formaldéhyde. Ils comprennent
deux produits:
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le copolymère du trioxane ;
l'homopolymère du formaldéhyde (nommé polyoxyméthylène).
j. Polymères fluorés
Découverts en 1943, ce thermoplastique a des qualités thermiques, chimiques et tenue
au feu excellentes. Les principaux types sont :
PCTFE (polychlorotrifluoréthylène),
PVDF (polyfluorure de vinylidène),
PTFE (polytétrafluoréthylène).
b. Phénoplastes (PF)
C’est l’une des plus anciennes matières plastiques, découverte en 1909 et connue sous
le nom de "Bakélite®".
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Point fort : Poignées de casseroles, boutons, stratifiés papiers, stratifiés tissus pour
l'électronique, poignées de fer à repasser (isolantes de chaleur et d’électricité).
c. Polyépoxydes (EP)
Découverts en 1946, ces produits sont très utilisés dans la fabrication des colles. Le nom
est trompeur car la fonctionnalité époxyde n'est pas présente dans le produit final.
Point fort : les cuves, bateaux, raquettes de tennis, colles et adhésifs, quelques pièces
pour les véhicules automobiles.
d. Polyuréthanes (PUR)
Découverts en 1940, leur très large domaine d'emploi et due qu’ils se présentent sous
des formes très variées: mousses (souples ou rigides).
Point fort : le revêtement des sols, patins à roulettes, les matelas, sièges de voiture,
tableaux de bord des voitures, bottes de ski, matériaux utilisés dans l'isolation dans le
bâtiment.
e. Aminoplastes (MF)
Découvertes en 1928, ce type de résines sont utilisées en couche sur des textiles ou du
bois.
Point fort : meubles de cuisine, les nappes décoratives, contreplaqué, plans de travail,
la vaisselle en mélamine.
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protecteurs (anti oxygène, anti ultraviolet) et on combinant ces caoutchouc à d’autres
matériaux comme : textiles, métaux, etc.
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- Copolymère styrène – butadiène (SBR)
Ce matériau est dur, il se comporte semblablement comme les caoutchoucs à 25°C.
Lorsqu’ils sont chauffés, leurs mis en œuvre est comparable à celle des
thermoplastiques.
- Polybutadiène (BR)
C’est l'un des élastomères les moins chers et les plus volumineux, parfois il est utilisé
comme substitut du caoutchouc naturel.
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- Polychloroprènes
Ce type d’élastomère résiste bien à la flamme, à l’huile et au carburant, à la chaleur et
au vieillissement
Points forts : Combinaisons de plongée, gaines de câbles et de fils électriques, tuyaux,
courroies, articles gonflables, bandes transporteuses, chaussures, adhésifs, supports de
ponts et de voies ferrées, joints, produits en mousse de latex.
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Propriétés adhésives (colles thermofusibles).
Ce type d’élastomère travail dans des températures de service de-80°C à 250°C ;
Points forts : fil et câble, feuille de caoutchouc, tuyau hydraulique, ruban adhésif.
- Polyacrylates (ACM)
Le polyacrylate (ACM) affiche d'excellentes performances sur les hautes températures.
Dépassant 175°C, la durée de vie sera réduite, alors qu’à basse température elle aura
une faible résistance aux produits chimiques.
Points forts : Résistance chimique et huile minérale, transmissions automobiles
(moteur, boîte de vitesses).
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- Copolymères éthylène acétate de vinyle (EVM)
Il est moins rigide ce qui permet plus de flexibilité même à basse température, par
conséquence, une meilleure tenue aux chocs.
Points forts : Joint torique, joints d'arbre pour la transmission automobile, spécialement
roulement.
Points forts : les roues des patins, les planches à roulettes. Il se trouve également dans
les jouets.
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Figure II.2 Mise en œuvre des polymères
Les méthodes de mise en œuvre des matériaux polymères sont nombreuses, les études
de conception des pièces doit respecter :
Choix du matériau ;
Forme de la pièce ;
Les dimensions ;
Nombre de pièce à fabriquée ;
Outillages disponibles dans l’atelier ;
Coûts de réalisation de la pièce.
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II.5.1 Le coulage de résine à froid
Ce procédé est réalisé à la température ambiante et il exige l’utilisation du polymère à
l’état liquide. Lorsque le polymère est à l’état liquide, il peu être plus ou moins
visqueux. Le coulage de polymère à froid utilise principalement les thermodurcissables.
Ce procédé est utilise pour des productions de très petites à moyennes séries (une à
quelques milliers de pièces par année).
II.5.2 Le thermoformage
Dans le cas des emballages, en utilise des très minces feuilles en rouleau avec des
quantités très grandes. Pour les produits d’usage courant en utilisant de feuilles pré-
coupées plus épaisses (trois millimètres et plus) où les quantités sont moindres.
Le thermoformage manuel commence par la mise en place de la feuille chauffée par
deux plateaux (inférieur et supérieur). La feuille ramollie est embouti lorsque le moule
monte, un vide est crée entre la feuille et le moule une fois le moule passe en position
haute qui à son tour se plaque sur lui est prend la forme de ce moule. Le refroidissement
se fait par air ou petites gouttelettes d’eau projetées sur la pièce donnant ainsi la forme
finale. Pour le décollement de la pièce du moule, l’air est soufflé à l’intérieur du moule
qui à son tour descend pour libérer.
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Applications
Produits pharmaceutiques ;
Baignoire ;
Jouets ;
Toboggans.
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II.5.3 Le moulage par injection
Ce procédé polyvalent est utilisé pour la production d’une très vaste gamme de produits
finis. Le choix de la bonne matière et l’utilisation de la bonne conception nous offrent
de nombreuses propriétés physiques, en plus de résister aux attaques chimiques et au
vieillissement. Des pièces métalliques peuvent être insérer dans les pièces moulées par
injection dans le but d’augmenter leurs résistance mécanique.
Cette technique permet d’obtenir des objets plus variés, simples ou complexes, le plus
souvent sans aucune opération de finition. Le moulage par injection est destiné à la
fabrication de grandes séries. La vis se retire en tournant et de la matière plastifiée
s'accumule devant elle, à cet instant, la vis arrête de tourner et elle commence à pousser
la matière fondue à travers une buse, ensuite dans un moule sous haute pression.
La durée du cycle de moulage des pièces injectées varie selon l'épaisseur, la matière
utilisée et l'outillage. Lorsque les parois sont minces, elles nécessitent généralement un
cycle de quelques secondes. Par contre, les sections épaisses nécessitent plusieurs
minutes de durcissement avant qu’elles soient retirées des moules.
Applications
Technique principalement adaptée à la fabrication de grande série, de pièces de très
petite ou de grande taille.
Médical : Instruments médical à usage unique,
Automobile : Pièce sous capot moteur, tableau de bord,…
Loisir : Télévision, Téléphone portable
Electro – ménager (cafetière, robot…).
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II.5.4 L’extrusion
Au début, la matière première est introduite dans la machine d’extrusion. Cette matière
est ramollie par son passage dans une vis sans fin et un cylindre chauffé, la friction et la
température entraine la fonte et l’homogénéisation de la matière. La vis fait surélever la
pression de la matière fondue en son bout par sa forme conduisant ainsi son passage a
travers d’une filière pour formé le profilé final. Le produit sortant des extrudeuses doit
être aussitôt refroidi (dans le but d’éviter toute déformation du profilé final et pour la
conservation des dimensions). Finalement, ces profilés sont tirés et coupés à des
longueurs souhaités.
Applications
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Afin de plaquer le tube contre l'empreinte, l'air sous pression est insufflé dans la cavité
par un orifice donnant la forme finale à la pièce.
Applications
Flacons => Bidons
Pièces automobile.
Applications
Fabrication des sacs plastiques,
Fabrication des sacs poubelles
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Figure II.9 Moulage par extrusion gonflage
II.5.7 Calandrage
Cette technique consiste à la fabrication de plaque en continu ou de films par laminage
de résines entre un jeu de cylindres chauffant. On ajoute des charges à la matière
première, elle subit un mélangeage et un préchauffage donnant une pate épaisse.
La masse gélifiée est glissée entre les premiers cylindres, ces cylindres font entraînés,
écrasés et aplatisses cette masse, pour la faire passer entre les cylindres suivants, dont
l’écartement est de plus en plus faible. Cette masse passe plusieurs fois entre les
rouleaux pour être bien homogénéisée.
Après avoir passé dans le dernier rouleau, des tambours refroidisseurs sont utilisés pour
refroidir la feuille aplatie. Finalement elle est :
Soit découpée en plaques ;
Soit enroulée sur des bobines.
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Applications
Le procédé de calandrage permet de réaliser des produits semi-finis qui à leurs tours
seront transformés par d’autres techniques (thermoformage ou soudure). Ils ont utilisés
dans différents secteurs d’activités (industriel, médical ou automobile).
Applications
Le domaine le plus connu d’utilisation de cette technique est la fabrication des
bouteilles (soda, eau, …), le rythme du cycle de la fabrication est très élevé.
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Le broyage : Création des morceaux de matières (de un à plusieurs millimètre).
La micronisation : Transforme les morceaux broyés en poudre (centaines
de microns).
Figure II.12
Le but de la micronisation est d'avoir des particules de matières suffisamment fines
permettant de les réintroduits dans des futures mélanges de matières.
II.5.10 Rotomoulage
Le rotomoulage est une technique de mise en forme utilisée dans les matières
plastiques.
La matière première sous forme de poudre est chargée dans un moule afin de reproduire
la forme intérieure de ce moule dont le volume peut aller de 0,1 à 50 000 litres.
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Les matières les plus utilisées sont le Polyéthylène, Polyvinyle de chlorure,
Polypropylène, Polycarbonate et Polyamides.
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Applications
Pots de yaourts
Gobelets plastique
Emballage.
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Chapitre III : Introduction aux Verres et Céramiques
III.1 Définitions
III.1.1 Céramique
Les céramiques sont des matériaux inorganiques, leurs fabrications nécessitent de
hautes températures.
III.1.2 Verres
Le verre est essentiellement constitué de silicate, c’est un solide transparent, il est utilisé
pour ses propriétés optiques, les propriétés du verre sont similaires aux céramiques.
Les céramiques forment une vaste gamme de matériaux non métalliques. Elles sont
toutes élaborées par des techniques thermiques et incluent de nombreux oxydes et
silicates ; beaucoup de céramiques ont pour origine les argiles naturelles (utilisées dans
la fabrication des briques).
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III.3 Inconvénient des céramiques
Le plus importent défaut des céramiques est leur grande fragilité ; cependant celle-ci est
due à des impuretés (dans les réseaux moléculaires) ou des défauts de structure.
- Peu ductiles ;
- Résistance à l’usure ;
- La rigidité élastique est excellente ;
- Résistance à la corrosion ;
- Bonne tenue en température ;
- Hauts points de fusion.
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b) céramique fonctionnelles
Certains céramiques peuvent êtres conductrices ioniques, supraconductrice comme les
semi – conducteurs,
Remarque
La mise en forme d’un matériau peut être faite par de manières différentes, ce
qui conduit à la modification de ces propriétés.
Le même procédé est utilisé pour différents céramiques.
a) Céramiques feldspathiques
Ces céramiques traditionnelles ont une résistance mécanique améliorée et le coefficient
de dilatation thermique élevé.
Points forts : Dans les hôpitaux, ces céramiques sont utilisées pour réaliser les
revêtements cosmétiques des prothèses, elles sont utilisées sans armature.
b) Vitro – céramiques
À l’état de verre, ce types de céramique est mis en forme, puis il est traité
thermiquement dans le but d’avoir une cristallisation contrôlée et partielle.
Points forts : Résiste bien en présence des chocs thermiques, miroirs de télescopes,
plaques de cuisson.
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c) Céramiques ou plutôt verres hydrothermaux
Ce matériau monophasé dans lequel les ions OH ont été introduits a une dureté plus
proche des dents naturelles.
d) Céramiques alumineuses
Leur composant principal est l’alumine appelée oxyde d’aluminium. Après la silice,
c’est le 2eme oxyde métallique le plus abondant de la croûte terrestre.
Points forts : substrats isolants pour diodes lasers, installation nucléaires, vannes
d'échantillonnage sanguin.
III.5.4.1 Frittage
La méthode de réalisation des céramiques traditionnelles est très vieille, alors que les
céramiques techniques (qui possedent des meilleures performances) ont des techniques
très récentes, varies et incessante d’évolution. Mais, ils ont les mêmes étapes de
fabrication :
Poudres
Prétraitement
Mise en forme
Séchage
Traitement thermique (frittage)
Produit fini
a) Fabrication a partir d'une poudre-pressage
- Pressage uniaxial
Cette méthode est distinée aux formes cylindriques, l’avantage du pressage uniaxial est
qu’il peut rapidement réaliser beaucoup de pièces.
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Figure III.1 Pressage uniaxial
- Pressage isostatique
Cette technique est distinée pour réalisée des pièces de forme complexe (exemple : les
bougies d'allumage). Ce procédé utilise des poudres élaborées spécialement pour êtres
pressées à froid.
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- L'injection
Ce procédé permet de réalisé des pièces en séries dont l'épaisseur ne dépasser pas 1cm.
Le mélange chauffé est enfoncé à travers une buse (avec une température inférieure)
dans le moule. La pièce injecté est éjectée du moule après solidification.
34
Figure III.6 Coulage sous pression
35
Figure III.8 Les étapes d’une électro-fusion
- Les verres
Les principaux procèdes sont :
Pressage : Le verre fondu est comprimé dans un moule possédant la
forme de l'objet à fabriquer, ensuite il est laissé refroidir.
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Soufflage : Insuffler de l’air dans une boule de verre en fusion permet
de produire des volumes en creux.
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Chapitre IV : Introduction aux composites
IV.1 Définition
Un matériau composite est conçu de l’assemblage de deux matériaux (ou plus) de
natures différentes, ces constituants se complétant et permettant d’avoir un matériau
duquel les performances sont supérieurs à celui de ces constituants pris séparément.
L’intérêt principal pour utiliser ce type de matériaux provient de caractéristiques
mécaniques exceptionnelles.
Les matériaux composites ont des avantages fonctionnels très importants comparés aux
autres matériaux traditionnels:
- Légèreté ;
- Grande résistance à la fatigue ;
- Liberté de formes,
- Maintenance réduite ;
- Faible vieillissement ;
- Résistant aux produits chimiques ;
- Isolation électrique.
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matrice sont inférieures par rapport aux propriétés des renforts. Ces renforts assurent
une très importante part de la tenue mécanique (résistance et rigidité) du composite,
alors que la matrice transfère ces efforts entre eux, maintient les renforts en position et
assure toutes les autres fonctions techniques.
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.
Figure IV.2 Classification des matériaux composites
Ajouter des charges dans une matrice permet de modifier de nombreuses propriétés du
produit final formé :
- propriétés physico-chimiques ;
- propriétés mécaniques ;
- propriétés électriques ;
- facilité la mise en œuvre ;
- réduction des coûts…
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IV.3.3 Composites à particules
Ces composites utilise des particules comme renforts. Souvent, on ajoute des particules
dans le but d’améliorer certaines propriétés des matrices, comme la rigidité, la
résistance à l’abrasion, la diminution du retrait, la tenue à la température, etc.
Ces particules peuvent êtres utilisées comme charges dans le but de réduire les coûts de
réalisation.
Les matériaux renforcés par des particules sont plus attractifs en raison :
de leur rentabilité,
de leurs propriétés isotropes ;
de leur capacité à être traités de la même technologie utilisée pour les matériaux
non renforcé.
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Le comportement du composite (macroscopiquement isotrope) renforcé par des
particules est déterminé par le comportement des matériaux constituants, les fractions
volumiques et les inhomogénéités.
Les motifs utilisés dans le tissage des composites peuvent avoir des formes variés.
Une couche de fils ;
L'épaisseur est obtenue en cousant plusieurs couches entre elles ;
En empilant des couches pour former un stratifié.
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Figure IV.5 Exemples de tissus plans courants
Il existe d'autres tissus en forme tridimensionnels qui possèdent des fils dans plusieurs
directions. Ce type de tissage permet de réaliser des pièces avec des épaisseurs variables
qui résistent mieux à l'arrachement, Mais ce type de fabrication est plus complexe.
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Ces couches fines et très petites appelées plis structure le stratifier, elles sont réunies les
unes sur les autres ; après l’empilement de ces couches, la matrice lie ces plis entre
elles.
Les renforts ont des dispositions quelconques, à condition qu'elle soit plane :
Un des tissus plans, il donne un comportement plus ou moins anisotrope ;
Un mat : les renforts sont dispersées au hasard sans orientation privilégiée, ce
qui en résulte un comportement isotrope ;
Un tissu unidirectionnel : les renforts fibreux sont disposés en parallèle et
maintenues dans une disposition de quelques couches, ce qui rend le
comportement du composite.
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Figure IV.8 Structure en sandwich
Un matériau composite sandwich est composé de deux peaux (ou semelles) ayant une
grande rigidité et de faible épaisseur englobant un cœur (ou âme) épaisse et de faible
résistance. Cet ensemble forme une structure très légère. Le composite sandwich a une
excellente isolation thermique et une grande rigidité en flexion.
Figure IV.9
- Les parois minces
Il existe plusieurs formes d’âmes en parois minces:
- cœur gaufré,
- cœur ondulé,
- nid d’abeille (qui est le plus utilisé).
45
Figure IV.10 Âmes en parois minces
Le contact interfacial au niveau moléculaire entre les fibres et la matrice forme une
adhésion. Les molécules bougent pour atteindre un équilibre d'adsorption qui forme des
liaisons physiques et/ou réagissent chimiquement formant des liaisons covalentes.
46
amener au concept de l’interphase, l’interphase est une zone située entre les deux
constituants du composites, elle est plus ou moins large, dont il y a un gradient de
concentration de propriétés des constituants.
b) Influence de la morphologie
La taille des éléments renforçant a non seulement une influence sur la technique de mise
en œuvre, mais aussi sur les propriétés finales du composite. Le paramètre le plus
important est le facteur de forme (longueur/diamètre).
47
d) Influence de la température
Le comportement mécanique des composites est fortement influencé par la température
car les matrices thermoplastiques supportes mal l’augmentation des températures
contrairement aux matrices céramiques.
48
Figure IV.13 Coque de bateau
49
Figure IV.15 L’injection basse pression
IV.6.4 L’injection basse pression assistée par le vide
Dans ce procédé le vide est utilisé pour permettre de réduire des contre-pressions créées
pendant l’injection, des moules légers et peu coûteux sont utilisés éliminant les
problèmes de manutention et d’inertie thermique rencontrés lors du moulage.
Ce type d’injection permet d’avoir des pièces jusqu’à 6m² et de forme peu
complexe ayants deux faces lisses.
Ce procédé admet d’utiliser de résine chargée en renforts discontinus.
Les séries varient de 1000 à 3000 pièces par an/moule.
Le moule négatif est un moule avec une plage technique élargie.
Le moule positif est léger semi-rigide il peut se déformer lors de la mise sous –
vide.
Pour garantir l’étanchéité de l’outillage, le canal d’injection est muni de deux
joints.
50
IV.6.5 Moulage sous – vide
Ce procédé permet l’application d’une pression uniforme importante et à coût bas.
Le principe du moulage sous vide :
51
IV.6.6 L’infusion
Cette technique est utilisée principalement pour fabriquer des pièces de très grandes
dimensions, l’infusion consiste à faire parcourir la résine au travers d’un renfort en
utilisant le vide.
1. Poser des renforts secs dans le moule négatif ciré auparavant.
2. Mettre sur les renforts des produits dans l’ordre :
un tissu d’arrachage, qui a pour rôle de facilité le retirage des produits
d’environnements de la pièce ;
l’évacuation des bulles d’air se fait par un film troué qui permet de limité
la quantité de matrice dans la pièce ;
une grille de drainage pour garantir une diffusion de la matrice dans le
renfort ;
un réseau d’alimentation résine ;
un circuit de vide en périphérie de la pièce ;
un film de mise sous-vide étanché.
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L’utilisation de la presse permet :
l’abandon des consommables indispensables au vide ;
le cycle de fabrication permet de gagner du temps ;
l’obtention de 2 faces lisses avec un état de surface amélioré;
une optimisation des propriétés mécaniques ;
une réduction du taux de porosité.
53
Exemple d’application :
Élaboration d’un shaft de golf
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IV.6.10 Le moulage par pultrusion
La pultrusion permet la fabrication de profilés en continu (formes plus ou moins
complexes). Les fils passent dans un bac d’imprégnation de résine, ensuite ils sont étirés
au travers d’une filière chauffée de 100 à 120°C. Lorsque le profilé sort de la filière, il
est polymérisé et découpé à des longueurs désiré.
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- La teneur en volume de matrice
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒
𝑉𝑚 =
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙
Ou encore :
𝑉𝑚 + 𝑉𝑓 = 1
- Le taux en masse
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑓𝑜𝑟𝑡
𝑀𝑓 =
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒
𝜌𝑓 𝑉𝑓
𝑀𝑓 =
𝜌𝑓 𝑉𝑓 + 𝜌𝑚 𝑉𝑚
𝜌𝑓 : 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑏𝑟𝑒
𝜌𝑚 : 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑓𝑜𝑟𝑡 = 𝑉𝑓 . (𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒)
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 = 𝑉𝑚 . (𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒)
𝑉𝑓
𝑀𝑓 = 𝜌𝑚
𝑉𝑓 + ( 𝜌 ). (1 − 𝑉𝑓 )
𝑓
𝑀𝑓
𝜌𝑓
𝑉𝑓 =
𝑀𝑓 𝑀𝑚
𝜌𝑓 + 𝜌𝑚
IV.8 Endommagement des composites
Selon la nature des matériaux et les conditions de sollicitations imposées, les
mécanismes d’endommagement se développent. La rupture finale est le résultat de
regroupement des divers mécanismes élémentaires. L'initiation suivie par la propagation
de la rupture dépend :
56
la rupture des fibres,
57
Références bibliographiques
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