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LES REGIMES

ALIMENTAIRES

Pr BENKSIM Abdelhafid
LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES :
OBJECTIFS THÉORIQUES :
Citer les aliments permis et les aliments interdits des
régimes retenus dans le schéma du cours.
Énumérer les principaux signes des avitaminoses : A,
B, C, D, K.
OBJECTIFS PRATIQUES ET DE
COMMUNICATION :
Expliquer les régimes alimentaires aux clients sous l’un
des régimes cités dans le schéma de cours et les aider à
établir leur menu en fonction de leur niveau socio-
économique.
Expliquer à une cliente ou un groupe de clientes
comment prévenir les avitaminoses : A, B, C, D, K.
SCHÉMA DE COURS
I-ÉTUDE DES RÉGIMES :
Régime normal léger
Régime Sans sel
Régime Diabétique :
Chez l’adulte
Chez l’enfant
Chez la femme enceinte
Régime Hypolipidique
Régime Hypoprotidique
Régime Sans résidus
Régime Hyperlipidique
Régime Hypocalorique
Régime Sans fibres
Régime mixé et alimentation par sonde
II-LES AVITAMINOSES
Avitaminose ‘’A’’
Avitaminose ‘’B’’ (béribéri)
Avitaminose ‘’C’’ (scorbut)
Avitaminose ‘’D’’ (rachitisme)
Avitaminose ‘’K’’
Carence en acide folique.

III- FICHES TECHNIQUES


LES REGIMES ALIMENTAIRES
INTRODUCTION
La modification de l’alimentation habituelle à
des fins thérapeutiques (ex : en cas de diabète, de
goutte, d’obésité…) ou pour satisfaire des besoins
biologiques spécifiques (femme enceinte, sportif,
personnes âgées…)
Prescrire un régime, consiste à établir une liste
d’aliments ou de nutriments (glucides, lipides)
interdits ou permis au patient , accompagner de
conseils concernant la préparation, la cuisson,et la
répartition de ceux-ci…
Un régime ne peut être suivi sur une
longue période et avec succès que s’il est
parfaitement expliqué au patient, adapté à son
mode de vie et à ses préférences alimentaires
tout en respectant les indications médicales. Le
diététicien joue ici un rôle très important.
REGIME NORMAL
Les indications :
Ce régime trouvera son application dans
les cas de troubles gastriques intestinaux, et
hépatiques légères ainsi que dans tous les cas
de réhabilitation poste opératoire, chez les
personnes âgées et chez les enfants.
Conseils généraux :
L’alimentation sera composée de :
 Lait entier ou écrémé selon la tolérance de la
personne.
 Fromage : gruyère, F de Hollande, yaourt, F.blanc.

 Viande grillée, rôtie, bouillie, à la vapeur.

 Abats grillés.

 Poisson au four, ou au court bouillon.

 Les œufs à la coque, omelette, pochés (demi


cuisson).
 Pain ou biscotte.
 Pomme de terre à la vapeur, à la l’eau ou purée, au
four.
 Pâtes, riz, semoule, couscous cuit à l’eau ou à la
vapeur.
 Légumes verts cuits à l’eau, à la vapeur ou au four.
 Légumes verts crus (salades tomates…) selon la
tolérance de la personne.
 Fruits crus très mures u cuits.
 Matières grasses crues (beurre, huile).
 Sucre et produits sucrés sauf les chocolats et
pâtisserie grasse.
Les aliments à supprimer absolument :
 Fritures.
 Tagines, sauces et matières grasses cuites.
 Volailles grasse : dinde, canard, oie.
 Viande en conserve : (khélie, viande fumée,
viande grasse).
 Poissons conservés dans l’huile (sardine, thon)
1)liste des aliments permis et interdits :

Permis Interdits
Laitage : Fromage fermenté (type
Lait entier ou écrémé, yaourt, camembert, Rochefort)
raibi, leben, gruyère, F. de Café au lait.
Hollande, F. blanc.

Viande, poisson, œufs : Volaille grasse : oie, canard, dinde.


Bœufs, veaux, mouton agneaux, Viande en tagine, fumée en
poulet, lapin, abats. Sol, merlan, conserve dans l’huile (thon)
limande, pageot, grondin, rouget, Poisson gras (anguille)
thon, sardine, œufs à la coque, Œuf au plat, omelette, frits.
pochés.

Farineux : Pain frais et chaud, pain d’orge,


Pain, biscotte, pain grillé, pâtes, pain complet, céréale complet,
riz, semoule, couscous. pâtisserie (beignets, bastila,
briouats).
Légumes : Poivron, tous les choux, oignons,
Tous les autres légumes. concombre, navet, légumes frits : p.
Légumes secs en purée de terre, aubergine.
Fruits : Fruits oléagineuses : noix, noisette,
Fruits crus bien blets, cuits, au sirop amende, cacahuètes, avocat, figues
dattes selon la tolérance. sèches et fraîches, raisins secs.
Produits sucrés : Chocolat, pâte d’amende.
Sucre, confiture, miel, bonbons.
Matière grasse : Graisse cuite, sauce, mayonnaise,
Beurre et huile crue. smen.
Boissons : Boissons gazeuses.
Eau de robinet, minérale non
gazeuse, thé et café léger, infusion.

Divers : L’ail, oignon, poivre, piment, soupe


Sel, laurier, thym, noix de muscade, épicée (harissa), paprika…
persil, cumin, safran, skin jbir,
potage de légumes, potage au lait au
vermicelle, à la semoule, à la crème
de riz.
REGIME SANS SEL
1-Principe
Le but du régime sans sel est de réduire la quantité
de sodium, par la suppression au moment de la cuisson
et par l’interdiction de tout aliment industriel contenant
du sel pour sa conservation ou son agrément.
Lorsqu'on est au régime sans sel, on ne peut pas
consommer d'aliments industrialisés ou achetés chez le
traiteur, soit parce que la quantité de sodium est trop
élevée, soit parce qu'elle est inconnue. Sauf quelques
exceptions, on a donc toujours recours aux aliments
frais.
En plus de la suppression de certains aliments,
on s'abstiendra de consommer médicaments
effervescents et bicarbonate de soude.
Pour mémoire : 1 gramme de chlorure de sodium
(Na Cl) apporte 400 mg de sodium (Na+).
2-Indications
 Toutes les rétentions :
 Insuffisance cardiaque avec oedèmes ;
 Ascite ;
 Insuffisance rénale avec oedèmes dans certains cas
de syndromes néphrotique.
 Anurie.

 L’hyper tension artérielle


 En cas de corticothérapie
 Certains cas d’obésité
 Certains cas de grossesse chez la femme
3-Contre indications
Les régimes hyposodés sont souvent prescrits
abusivement. Ils sont en particulier illogiques au
cours :
 Une insuffisance rénale qui ne s’accompagne ni
d’oedèmes, ni d’hyper tension artérielle.
 Une obésité sans retentissement cardiovasculaire :
le seul intérêt à l’origine de cette prescription, reste la
fadeur des aliments qui limite l’appétit mais les
inconvénients sont loin d’être négligeables.
 Ils sont formellement contre indiqués en
cas :
 D’hyper azotémie par manque de sel
 D’insuffisance surrénale

 D’hypotension artérielle

 Traitement par lithium, un tel régime entraîne une


réabsorption tubulaire excessive du lithium, d’où
des accidents de surdosage.
4-Différents types de régimes sans sel :
Il faut distinguer 3 types de régimes sans sel en
pratique courante.
1-1-régime désodé large :
Le principe du régime sans sel large (ou régime
désodé large) est de supprimer de l'alimentation tous
les aliments les plus riches en sel à commencer par le
chlorure de sodium (sel d'assaisonnement) afin
d'obtenir un apport sodique généralement compris
entre 1000 et 2000 mg par jour.
Liste des aliments interdits dans le
cadre d'un régime désodé large :
 Les charcuteries, y compris le jambon.
 Les viandes et poissons fumés ou séchés.
 Les crustacés, les coquillages, les œufs de poisson,
les beurres et crèmes de poisson.
 Les œufs en gelée.
 La choucroute.
 Le beurre salé ou demi-sel, la margarine, la graisse
d'oie.
 Les chips, les biscuits apéritifs, les olives, les graines
oléagineuses salées.
 Les potages surgelés, en conserve ou en sachet.
 Les pâtes préparées.
 Tous les plats du traiteur.
 La moutarde, les câpres, les cornichons, le sel de céleri,
tous les condiments salés.
 Toutes les sauces du commerce.
 La levure alsacienne / levure chimique.
 Les bouillons de viande et autres bouillons en cube.
 Les biscuits, viennoiseries et pâtisseries du commerce.
 Le pain complet, les biscottes et les céréales pour petit
déjeuner.
 Les pastilles Vichy, les bonbons.
 Toutes les conserves sauf celles portant la mention
"sans adjonction de sel".
 Les eaux gazeuses, les jus de fruits gazeux, les boissons
fruitées gazeuses, et jus de légumes du commerce.
Le pain blanc et le fromage seront supprimés ou
consommés en quantité contrôlée :
-100 g de pain blanc contiennent en moyenne
0,8 g de sodium ;
-100 g de fromage contiennent en moyenne
1,3 à 2 g de sodium, c'est pourquoi la quantité
consommée doit être très faible. De préférence, on
remplacera les fromages fermentés par du fromage
blanc qui, pour sa part, ne contient que 40 mg de
sodium aux 100 g, ou encore des petits suisses (25
mg de sodium aux 100 g).
2-1-régime désodé standard :
Tel qu'il est pratiqué à l'hôpital, apportant environ 600
mg de sodium par jour.
Liste des aliments interdits dans le cadre d'un régime
désodé standard :
Tous les aliments de la liste précédente plus :
 Le pain normal qui sera remplacé par du pain sans sel
ou des biscottes sans sel
 Les fromages fermentés
 Les blettes, le céleri, les épinards et le fenouil
 Les confiseries, pâtes de fruits, glaces et sorbets du
commerce
La quantité d'aliments appartenant au groupe
viandes, poissons et œufs peut éventuellement être
contrôlée car ce sont ces aliments qui apportent le
plus de sodium. Ce contrôle des quantités doit être
exercé en suivant les conseils du médecin ou du
diététicien, ces aliments étant les meilleures sources
de protéines.

On peut s'autoriser un petit peu de fromage


fermenté en jouant sur les équivalences, par exemple
en prenant du pain sans sel ou en choisissant ses
légumes parmi les plus pauvres en sodium.
3-1-régime désodé strict :
Où l'apport en sodium sera limité aux alentours
de 300/350 mg par jour (ou moins si nécessaire), en
faisant un choix parmi les aliments qui contiennent le
moins de sodium afin de ne pas dépasser le seuil
maximal indiqué par le médecin.
Le régime correspond souvent à un traitement de
phase aigue (décompensation d’une cirrhose poussée
d’OAP, insuffisance cardiaque aigue, toxémie
gravidique…), mais fait souvent place au régime
hyposodé standard, assez rapidement.
Liste des aliments interdits dans le
cadre d'un régime désodé strict :
Tous les aliments des listes précédentes plus :
 Le lait normal qui sera remplacé par du lait désodé,
les entremets gélifiés du commerce
 Le blanc d'œuf est limité
 Les abats
 La margarine
 Les betteraves, les carottes, le cresson, les navets,
le pissenlit et les poireaux
 Les fruits au sirop en cas d'usage du benzoate
comme additif
 Les fruits secs
5-LES SUBSTITUTS :
En cas de régime sans sel, plusieurs solutions de
remplacement existent. Il est évidemment possible de
substituer à cet élément des sels de régime qui ne
contiennent, en théorie, pas de sodium. Mais il faut
être prudent, car certains d'entre eux en recèlent tout
de même parfois, sous une forme discrète (iodure de
sodium par exemple). Il faut vérifiez donc leur
composition !
Pour les assaisonnements de salades et de
légumes, on pourra utiliser tous les aromates et
condiments, en veillant à choisir de la moutarde et
des cornichons sans sel.
De même, la plupart des boulangers préparent
aujourd'hui, souvent sur commande, des pains sans
sel. Si ce n'était pas le cas, on pourra acheter des
biscottes sans sel.
Dans les régimes plus stricts, il faut remplacer le
lait ordinaire par du lait Pennac sans sel.
Il existe aussi des plats de conserve de régime,
mais il faut dabord vérifier la composition sur
l'étiquette : ils ne doivent pas renfermer de chlorure
de sodium, ni une autre forme de sodium.
Voici la liste des substituts possibles :
 Sels de régime : sels Bouillet, Diasal, Salsea (ce
dernier contient un peu de vrai sel) ;
 Laits de régime : lait Pennac, lait Bouillet ;
 Condiments de régime : moutarde et cornichons
Bornibus captiva, moutarde nature sans sel (moins de
1% de sel), moutarde et cornichons Sanceldiet ou
Charasse ;
 Epices, aromates et condiments : ail, basilic,
cannelle, cerfeuil, ciboulette, citron, clous de girofle,
cornichons de régime, cumin, curry, échalotte,
estragon, gingembre, laurier, menthe, moutarde de
régime, noix de muscade, oignon, persil, origan,
paprika, piment, poivre, romarin, safran, sel de
régime, thym, vanille, vinaigre.
6-Conseils pratiques pour la cuisson
sans sel :
La cuisine sans sel peut paraître très fade
lorsqu'on n'y est pas habitué : il importe donc
d'en relever le goût en faisant appel aux
saveurs acides et/ou aux herbes et aromates à
goût fort : le vinaigre, le citron, la tomate cuite,
l'ail, l'oignon, l'échalote, les épices (poivre,
piment, curry, safran, paprika, etc.) et les fines
herbes (ciboulette, estragon, persil en quantité
limitée, basilic, romarin, etc.) sont de ce fait
indispensables pour réaliser des mets sapides.
Les techniques culinaires employées auront pour but
de limiter les pertes en vitamines, minéraux et en goût
: on cuira le moins souvent possible à l'eau, et dans ce
cas, on utilisera le moins d'eau possible et l'on
débutera la cuisson à l'eau chaude. On privilégiera les
modes de cuisson favorisant la communication de
saveurs, tels que la papillote, la cuisson en braisé,
sauté, ragoût...
On trouve par ailleurs dans le commerce des :
* Produits pour régime "appauvris en sodium",
ou "à teneur en sodium réduite", dont la teneur en
sodium est inférieure à 120 mg aux 100 g.
* Et des produits "très appauvris en sodium" ou "à
teneur très réduite en sodium", dont la teneur en
sodium est inférieure à 40 mg/100 g.
C'est dans cette dernière catégorie que se situent les
laits désodés de type Bouillet ou Pennac et les
condiments de type Bornibus, Charrasse ou Aponacl.
La quantité précise maximale de sodium apportée par
100 g de produit est précisée sur l'emballage.
Il est important pour le patient de bien respecter la
teneur en sodium qui lui a été prescrite par le
médecin, un apport insuffisant comme un apport trop
élevé pouvant entraîner des conséquences graves.
1-6-modes de cuisson :
Les cuissons sans sel seront faites à part, en utilisant au
maximum les épices et les aromates naturels de façon à
relever le goût des préparations :
 viande rôtie ou en tajine
 poisson au four, au court bouillon très parfumé, en tajine.
 œufs dures avec sauce tomates, pommes de terre, oignons.
 légumes de préférence cuits sans eau, dans leur peau, en
vapeur ou au four.
 si les légumes ont été cuits à l’eau les faire sauter dans un
corps gras avec des oignon et du persil ou les servir froids en
vinaigrette.
 le riz et les pâtes seront cuits dans une eau très parfumée et
servis accompagnés de beurre et de tomate.
2-6-condiments utilisables :
 Les épices : cumin, cannelle, safran,
gingembre piment, poivre, noix de muscade.
 Plantes aromatiques : persil, laurier le thym,
la menthe…
 Légumes aromatisés : oignon, ail, tomate
fraîche, fenouille
 Condiments acides : citron, vinaigre.
7-Régime sans sel avec les
corticoïdes :
Il faut savoir que les glandes surrénales sécrètent
naturellement des corticoïdes. Ce sont des hormones
qui agissent sur le métabolisme de l'eau et des
électrolytes (sodium et potassium surtout) dans notre
organisme. Lorsqu'on prend des corticoïdes de synthèse
les glandes surrénales se mettent au repos, elles
n'assument plus leur fonction, et l'équilibre est rompu.
Il faudra donc augmenter les apports en potassium (K)
et diminuer ceux en sodium (Na) pour éviter la
rétention d'eau dans les tissus, c'est à dire l'œdème.
C’est pour cela qu’on recommande un régime appauvri
en sodium qui est surtout présent sous forme de
chlorure de sodium dans l’alimentation (sel de table).
Il faut donc suivre un régime strict qui dépend aussi
bien de la dose que de la durée du traitement.
8-Incidents et accidents :
régime mal présenté :
On peut observer en cas de prescription abusive
une chute de la TA qui se nominalise avec la prise de
sel.
Une dénutrition peut s’observer en cas d’anorexie
secondaire. Il est donc primordial que le sujet puisse
varier ses menus. Le steak frit sans adjonction de sel
n’est pas défendu. Un sel de régime peut également
aider le malade.
Des conseils de cuisson sont indispensables, tout
comme la liste des aromates et épices autorisés.
régime mal suivi :
On peut observer l’inondation sodée, celle
qui peuvent la réaliser : un repas de fromage,
une choucroute ou un plateau de fruits de mer
risque d’être dramatique. L’incartade ne
pardonne pas au cours des régimes hyposodés,
en risque d’entraîner une décompensation
brutale de l’état clinique. Il faut en avertir le
malade en particulier au moment des fêtes.
9-Surveillance :
 une seule erreur peut annuler l’effet bénéfique de bien
des privations. Il est donc conseillé de pratique, de
temps à autre un interrogatoire alimentaire, de
manière à dépister une faille involontaire.
S’il en pense que ses erreurs ne sont pas des oublis, la
natriurèse qui doit être inférieure à 400mg/l, si le
régime est bien suivi, donne une bonne indication.
 les paramètres biologiques ou cliniques ayant motivé
la prescription diététique doivent, bien sur, être
contrôlés régulièrement.
REGIME DIABETIQUE
Le diabète est une affection chronique dont un malade
diabétique doit s’y habituer, ce qui fait il doit respecter
certaines règles et un régime bien déterminer.
Le malade doit respecter :
- le choix des aliments
- la ration alimentaire et la répartition des aliments dans
la journée
- les équivalences glucidiques* *
Les principes du régime du diabétique:
Le régime doit apporter au diabétique une ration
calorique suffisante en rapport avec son poids et ses
besoins énergétiques.
- Un diabétique de poids normal a des besoins normaux
qu'il faut respecter .
- Un diabétique de poids supérieur à la normale a des
besoins quantitatifs réduits.
Le régime est prescrit par le médecin seul qui l'adapte à
chaque malade selon son âge, son activité physique,
son poids et la forme de son diabète.
On admet couramment que chez le diabétique, le régime
comporte en règle générale :
- 20 % de calories d'origine protidique,
- 40 % de calories d'origine lipidique,
- 40 % de calories d'origine glucidique.
100 g de protides et de glucides apportent 400 calories
chacun. 100 g de lipides apportent 900 calories.
Pour établir un régime de façon rationnelle, il est
nécessaire de connaître la teneur des aliments en leurs
principaux composants, en particulier en glucides, ce
qui permet de lutter inlassablement contre la
monotonie du régime. Dans la pratique, les aliments
se classent en sept catégories qui, contrairement à ce
que l'on pourrait être amené à croire, ne sont pas
interchangeables car, en plus des glucides préformés
qu'ils contiennent en quantités inégales, ils apportent
des oligo-éléments, des minéraux, des vitamines qui
interviennent dans le bon équilibre alimentaire.
Il sera donc souhaitable par exemple de
remplacer les pommes de terre par d'autres
féculents, les fruits par d'autres fruits, les
légumes verts par d'autres légumes verts pour
obtenir une alimentation variée et rationnelle.
Il ne faut pas oublier que, dans le calcul de la
ration quotidienne, doivent entrer en compte
les boissons.
Les sept grandes classes d'aliments
1. Lait, laitages, fromages: ils apportent à l'organisme
protéines, graisses, vitamines et surtout le calcium
nécessaire à l'organisme. Le lait frais peut être
remplacé par le yaourt. 100 ml de lait équivalent à un
pot de yaourt.
2. Viande, poissons, oeufs: ils sont la source essentielle
de protéines, mais ils contiennent aussi des lipides en
quantité non négligeable.
3. Pain, céréales, pommes de terre: ils apportent une
quantité importante de glucides sous forme d'amidon,
mais aussi des sels minéraux.
4. Légumes frais non farineux: riches ou pauvres en
glucides, ils jouent un rôle important grâce à la
cellulose qu'ils apportent et aux sels minéraux et
vitamines qu'ils renferment.
1. Fruits: ils sont riches aussi en vitamines et en sels
minéraux; leur teneur en glucides est très variable
puisque les agrumes. riches en eau ont une teneur
de 10 % et les fruits secs ou séchés ont une teneur
dépassant 50 %. A noter aussi que le sucre des
fruits n'est pas semblable à celui des pommes de
terre.
2. Matières grasses; d'origines différentes, végétale et
animale, elles apportent des lipides.
3. Sucre: il doit être exclu de l'alimentation habituelle
du diabétique pour être réservé à un secours
d'urgence en cas de malaise hypoglycémique.
Schéma d'un régime pour diabétique
Au point de vue pratique, il existe pour le diabétique trois
grandes catégories d'aliments
•a) Aliments pauvres en glucides (5 %) pouvant être consommés
librement
Toutes les viandes.
Poissons, mollusques, crustacés.
Oeufs, fromages et matières grasses (librement mais avec
modération).
Certains légumes verts: aubergine, asperge, céleri en branche,
choux blanc et rouge, chou-fleur, champignon, chicorée,
concombre, cresson, courgette, endive, épinard, laitue, scarole
frisée, poivron, tomate, mâche, côte de bette, radis.
Certains fruits: pamplemousse, orange, melon, pastèque,
mandarine, fraise, framboise, mûre.
•b) Aliments à teneur moyenne en glucides (10 à 20 %) dont la
consommation doit être contrôlée
Lait frais, yaourt nature.
Légumes frais: betterave, carotte, radis rave, choux de
Bruxelles, navet, salsifis, artichaut, petits pois, topinambour,
légumes secs et pomme de terre.
Fruits: abricot, ananas, poire, pomme, cerise, mirabelle, prune.
Céréales: pains blanc et complet, pâte, riz, semoule, biscotte.
•c) Aliments interdits
Fruits: banane, raisin, figue fraîche, marron ou châtaigne, datte
et tous les fruits secs et séchés, fruits confits et en conserve.
Desserts: sucre et sucreries, bonbons, chocolat, nougat, pâte de
fruit, confiture, miel, pâtisserie, pain d'épice, lait concentré
sucré.
Boissons: apéritif, liqueur, vin sucré, cidre, bière, eaux-de-vie,
limonade, soda, coca-cola, sirop, jus de fruits du commerce
sucrés.
D'autre part, il ne faut pas oublier que les aliments et
partant tous les glucides à absorber en 24 heures,
doivent être répartis correctement dans la journée. La
répartition des repas sera différente chez les malades
traités par :
le régime seulement,
des sulfamides hypoglycémiants (ceux-ci se
contentent aisément de trois repas par jour),
l'insuline (ces malades ont intérêt à prendre dans la
journée 4 à 5 repas suivant leur cas personnel). .
Ce sont donc les modalités du traitement insulinique
qui orientent la répartition des repas dans la journée
du diabétique.
En règle générale, donc, elle se fera de la façon
suivante :
1 - petit déjeuner,
2 - repas complet à midi,
3 - repas plus léger, le soir, avec éventuellement un
goûter léger à 16 heures.
journalière calorique et glucidique qui vous est
attribuée, c'est pourquoi nous ne vous donnons Pour
vous aider à l'élaboration de votre régime, votre
pharmacien doit connaître la ration pas de menu type,
mais des suggestions, chaque cas étant particulier
Équivalence en glucides des aliments
Afin de varier vos menus, voici quelques
équivalences :
- 100 g de pommes de terre = 2 pommes de terre
moyennes ou 3 cuillers à soupe de pâtes cuites
ou 3 cuillers à soupe 1/2 de riz cuit ou 5
cuillers à soupe de légumes secs cuits.
- 100 g de pommes de terre crues équivalent à:
28 g de riz cru (soit 5 cuillers à café) ou 28 g
de semoule ou 28 g de pâtes.
- 100 g de petits pois peuvent être remplacés par : 100 g
d'artichauts ou 100 g de crosnes ou 160 g de salsifis
ou 200 g de betteraves rouges ou 200 g de navets ou
200 g de carottes ou 230 g de céleri-rave ou 230 g de
choux de Bruxelles ou 300 g de haricots verts ou 300
g de choux verts ou 300 g de choux-fleurs
- 140 g d'oranges, soit deux petites oranges, peuvent
être remplacés par : 140 g de pamplemousse ou 90 g
de prunes (3 prunes moyennes) ou 100 g de raisin ou
100 g de pêches (2 petites pêches) ou 90 g de
pommes ou 90 g de poires ou 150 g de framboises ou
150 g de groseilles ou 230 g de fraises ou 300 g de
melon ou 450 g de pastèque
- 1 biscotte = 15 g de pain frais et pèse 10 à 11 g.
Quelques suggestions de menus
Cette ration journalière calorique et glucidique
vous est attribuée en fonction de votre taille,
de votre poids, de votre sexe et de votre
activité physique.
Des ressources financières quelquefois
modestes, des habitudes alimentaires souvent
mauvaises, solidement incrustées, difficiles à
déraciner rendent souvent délicate l'application
du régime.
Voici quelques suggestions: avec les équivalences qui
vous ont été données plus haut, il vous sera possible
de varier vos menus: votre pharmacien vous aidera à
établir des menus équilibrés qui respecteront les
besoins quantitatifs et qualificatifs de votre
organisme, en fonction de votre diabète et du
traitement qui vous est imposé.
Nous distinguerons deux cas :
celui du diabétique adulte de poids normal = régime à
2200 calories,
celui du diabétique adulte de poids supérieur à la
normale = régime à 1600 calories par exemple.
Régime à 2200 calories
Pour une journée, il est préconisé :
- lait: 200 g
- viande ou poisson: 200 g
- oeuf : 1
- pommes de terre ou céréales: 300 g
- légumes verts: 400 g
- fromage: 80 g
- yaourt nature: 1
- fruits frais: 300 g
- pain: 200 g
- matières grasses: 20 g de beurre par jour, 15 g huile
d'arachide par exemple.
A partir de cette consommation journalière,
Au petit déjeuner :
- 200 g de lait de vache
- 10 g de beurre
- 20 g de fromage
- 3 biscottes au gluten 20 % ou 2 tranches de
pain blanc (1,5 cm épaisseur au milieu
d'une baguette)
- 100 g de fruits frais.
Au déjeuner :
- 100 g de viande maigre (steak grillé ou mouton
maigre, veau, poulet, pintade, dindonneau)
- 150 g de pommes de terre ou céréales
- 200 g de légumes verts
- 1 yaourt nature
- 100 g de fruits frais
- 3 tranches de pain blanc.
Variez vos menus en pensant à consommer des
légumes verts crus en salade, par exemple,
tomate, concombre, salade verte en été ou
endives en hiver. Pour simplifier la vie de la
maîtresse de maison, il est suggéré par
exemple de préparer pour une semaine la
ration de sauce vinaigrette qui agrémentera les
légumes verts crus en été ou cuits comme
poireaux, asperges, artichauts, etc...
Dans un récipient que vous conserverez au
réfrigérateur, mesurez 7 cuillers à soupe d'huile
d'arachide par exemple, auxquelles vous ajouterez de
l'oignon écrasé, ou de la ciboulette, de l'estragon, du
cerfeuil, de l'ail, suivant la saison et le goût, une
cuiller à soupe de vinaigre, une cuiller à dessert de
moutarde. De cette vinaigrette émulsionnée et
préparée à l'avance, le diabétique prélèvera pour sa
consommation journalière une cuiller à soupe. Dans
le cas où la ration quotidienne de lait ne serait pas
absorbée le matin, pensez à l'utiliser pour la
confection de la sauce Béchamel qui agrémentera les
légumes d'hiver, épinards, poireaux, ou d'été,
courgettes, aubergines, etc... , ou de gnocchis par
exemple.
A 16 h 30 :
- 20 g de fromage
- 50 g de pain blanc
Au dîner :
- 100 g de viande maigre peuvent être remplacés par du
poisson maigre (merlan, sole, limande, grondin,
saumonette, perche, tanche, etc...) ou par 2 œufs à la
coque ou au plat (utilisez les 10 g de la ration
journalière de beurre)
- 200 g de légumes verts - 150 g de pommes de terre ou
équivalent
- 100 g de fruits frais
- 2 tranches de pain blanc.
Régime à 1600 calories
Maigrir pour le diabétique obèse devient une
nécessité qui est moins difficile à supporter si
l'on observe certaines règles.
1 - Faire au moins 3 repas à peu près égaux.
2 - Faire un petit déjeuner substantiel.
3 - Ne jamais sauter un repas.
Pour une journée il est préconisé :
- 200 g de lait
- 200 g de viande ou poisson
- 200 g de pommes de terre ou céréales
- 400 g de légumes verts - 80 g de fromage
- 1 yaourt
- 300 g de fruits frais
- 100 g de pain
- 15 g de beurre par jour
- 10 g d'huile par jour
Au petit déjeuner :
- 200 g de lait ou 40 g de fromage
- 100 g de fruits frais
- 3 biscottes gluten 20 % ou 50 g de pain blanc
- 1 œuf
Au déjeuner :
- 100 g de viande maigre ou poisson
- 200 g de légumes verts
- 100 g de pommes de terre ou équivalent
- 100 g de fruits frais
A 16 h 30 : 40 g de fromage ou 2 tranches de pain blanc
Au dîner
- 100 g de viande
- 100 g de pommes de terre ou équivalent
- 200 g de légumes verts
- 1 yaourt
- 100 g de fruits frais.
Ne pas oublier, plus que jamais, que le
diabétique obèse ne doit pas boire de boissons
alcoolisées ou de boissons gazeuses, il peut
boire à volonté entre les repas de l'eau ou des
boissons tièdes: thé léger par exemple, et
éviter de boire en mangeant.
Problèmes particuliers
Pour terminer, nous évoquerons quelques
problèmes particuliers :
1 - ceux du diabétique âgé
2 - ceux de la femme enceinte
3 - ceux du diabétique malade
4 - ceux de l'enfant diabétique.
• 1. Régime du diabétique âgé: comme celui d'un
adulte, il dépend du poids, de la taille, du sexe,
il doit aussi tenir compte du fait que l'activité
physique est diminuée d'où un besoin
glucidique et calorique inférieur. Il faut
cependant considérer certains facteurs qui
entrent en jeu au 3. âge.
Le régime auquel doit être soumis le diabétique âgé
doit s'accommoder de la modicité des ressources, des
difficultés de mastication dues à des appareils
dentaires plus ou moins bien supportés, d'une
réduction d'activité entraînant la solitude, et
d'habitudes alimentaires souvent plus mauvaises que
bonnes, bien ancrées, impossibles à bouleverser et
rendant plus difficiles encore la poursuite d'un régime
rationnel. En règle générale, la ration de viande pour
des raisons pécuniaires est diminuée, il faudra donc
conseiller l'absorption de viande maigre hachée par
exemple, penser aux filets de poisson meilleur
marché que la viande, aux œufs qui apportent des
protides moins coûteux que la viande, et aux produits
laitiers moins onéreux, qui contiennent du calcium.
Les légumes en conserve moins chers en hiver
que les légumes frais peuvent être utilement
conseillés au diabétique, sauf dans le cas où un
régime sans sel, en cas d'hypertension par
exemple, est prescrit au diabétique. Les fruits
en cas de mauvaise dentition peuvent être
remplacés par des compotes préparées avec un
édulcorant de synthèse.
• 2. Régime de la femme enceinte diabétique: la grossesse
peut révéler ou exagérer les perturbations du
métabolisme glucidique jusque-là restées cachées ou
qui n'avaient nécessité qu'un régime, ou des
hypoglycémiants oraux associés au régime. Les
conseils d'hygiène et de diététique donnés à la femme
enceinte sont valables pour les diabétiques enceintes,
on ne saurait assez insister sur le fait que le diabète de
la femme enceinte doit être étroitement contrôlé et que
celle-ci doit être soumise à la surveillance conjointe
d'un gynécologue et d'un diabétologue. Le contrôle de
son alimentation en quantité et en qualité doit être
encore plus précis. Le médecin doit être consulté sans
tarder en cas de vomissements et de nausées qui
rendent difficile toute alimentation et compliquent la
situation en raison du risque d'hypoglycémie.
• 3. Régime du diabétique malade: il est en principe
impératif dans le cas où le malade est traité par
l'insuline: il ne faut jamais l'arrêter, ni cesser de
consommer la quantité de glucides prescrite par le
médecin; cette ration glucidique peut alors être
absorbée sous forme semi-liquide. Par exemple, le
lait, les œufs, les bouillies et farines infantiles non
sucrées, la semoule, la crème de riz, la maïzéna, la
floraline peuvent servir à confectionner des entremets
solides qui seront absorbés tout au long de la journée,
chaque 2 ou 3 heures en petites quantités. Si le
diabétique malade n'aime pas le lait, 1/4 de litre de
lait peut être remplacé par: 2 yaourts nature ou 30 g
de fromage de gruyère + 100 g de fruits frais ou 200
g de fromage blanc frais + 50 g de fruits frais.
• 4. Régime de l'enfant diabétique: Le régime de l'enfant
diabétique ne doit pas être trop restrictif afin d'assurer
un développement physique normal
La ration est libre, on supprime seulement de
l'alimentation le sucre, le miel, la confiture, les
confiseries, les bonbons, le chocolat et les boissons
sucrées.
chez un enfant diabétique, il est impératif de répartir le
plus harmonieusement possible, les calories
auxquelles son régime et son diabète lui donnent droit
en 4 à 5 repas équilibrés lui apportant chacun : - des
protéines (viandes, œufs, poissons) - des laitages
(pour le calcium) - des fruits frais (pour les
vitamines) - des matières grasses et féculents (pour
les lipides et les glucides).
Produits de régime
On trouve actuellement, en grand nombre, dans le commerce
des produits de régime pour diabétiques.
N'achetez que des produits de régime portant sur l'emballage,
la composition en glucides; mais il faut que vous sachiez que
ces produits ne peuvent pas être consommés en supplément de
la ration journalière glucidique permise et que vous devez
tenir compte de leur teneur en glucides.
Votre pharmacien, seul, parce qu'il les connaît, est capable de
vous apprendre à lire les étiquettes et de vous permettre ainsi
de mieux suivre le régime que vous a prescrit votre médecin.
Pour rendre plus attrayant votre régime, vous pouvez trouver
chez votre pharmacien :
Des produits hypoglucidiques - biscottes, - sablés,
galettes - pâtes - chocolat, confiture - petits déjeuners
et succédanés - sucres et édulcorants de synthèse.
Des boissons - eau Apollinaris - jus de fruits Weleda
Des tisanes - - feuilles de noyer - feuilles de myrtilles
- pervenche
Voici une formule composée dont vous pourrez
demander l'exécution à votre pharmacien : myrthe 20
g pervenche 25 g aigremoine-sauge-noyer(feuilles) â
15 g chicorée (feuilles) 10 g
Pour la pesée de vos aliments, nous vous conseillons
l'achat d'une petite balance de régime graduée par 2 g.
Régime alimentaire de la femme
enceinte diabétique
Les femmes enceintes qui ont déjà le diabète ou qui le
développent durant leur grossesse doivent maintenir
leur glycémie dans les limites normales, tout en
s'alimentant de manière équilibrée.
. Il est primordial de retenir trois mots clés suivants :
Équilibre
Variété
Quantité
Il est nécessaire de varier le choix des aliments.
Lui expliquer les recommandations alimentaires
spécifiques au diabète durant la grossesse. Bien
entendu, les aliments sucrés seront à éviter tels que le
sucre blanc, la mélasse, le miel, le sirop de maïs, la
confiture, ainsi que les aliments qui en contiennent :
desserts, céréales sucrées, bonbons, chocolats,
gommes à mâcher, boissons gazeuses.
Certains aliments comme les fruits, les légumes, le
lait, le yogourt, le pain et les produits céréaliers
contiennent naturellement des sucres (aussi appelés
glucides). Il faut bien sûr consommer ces aliments
renfermant de bons éléments nutritifs.
-Cependant, pour un bon contrôle
glycémique, il faut répartir l'alimentation en
trois repas et trois collations par jour, et cela à
des heures régulières. Chaque repas doit
contenir une source de protéines(viande,
volaille, œufs, légumineuses, beurre
d'arachides, noix, graines, fromage).
L’infirmière doit être en mesure de guider la femme
dans le choix pour le contenu des repas et des
collations. Elle précisera les quantités à respecter,
celles-ci sont différentes pour chaque femme
puisqu'elles sont déterminées selon les propres besoins
énergétiques de chacune. Elle tiendra compte de l’
âge, de la masse corporelle actuelle et avant la
grossesse, de la taille et du niveau d'activité physique,
des habitudes alimentaires, de la médication prescrite
s'il y a lieu, et également des conditions médicales
associées telle l'hypertension.
L’infirmière insistera sur Plusieurs renseignements
touchant l'alimentation de la femme enceinte
diabétique, et pour celle ayant un diabète gestationnel.
-Prendre du poids, une nécessité pour un bébé en
santé
Le régime alimentaire recommandé doit couvrir les
besoins en énergie et en éléments nutritifs qui
assureront la croissance et le développement normal
du fœtus tout en assurant un gain de poids progressif.
Le gain de poids souhaitable au cours de la grossesse
varie selon le poids avant la grossesse. Si la femme à
un surplus de poids, ce n'est pas le moment de se
priver en suivant un régime amaigrissant.
-Les fibres alimentaires ont un impact sur la
glycémie (atténuent la réaction glycémique
et régularisent la fonction intestinale.
Où retrouve-t-on les fibres?
En choisissant des produits à grains entiers (pain,
céréales, riz, pâtes alimentaires). Ils ont tellement plus
de goût!
En consommant davantage de fruits frais et de légumes
crus de préférence, et cuits également.
En incluant à l'occasion des légumineuses pour remplacer
les repas de viande.
-Alcool et grossesse ne font pas bon ménage
On recommande de s'abstenir de consommer de l'alcool
durant la grossesse et l'allaitement à cause des effets
possiblement dangereux pour le bébé. La
consommation d'alcool aura également des effets sur la
glycémie.
-Caféine, la modération est de mise
Il est recommandé de limiter la consommation de
breuvages contenant de la caféine (le café, le thé, le
cacao et les colas) à une à deux tasses (250 à 500 ml)
par jour. La caféine traverse le placenta avec l'effet
stimulant qu'on lui connaît. Il faut s’habituer à
remplacer ces breuvages par d'autres boissons telles
que le café de céréales (Postum, Ovaltine, Caf-lib) le
lait froid ou chaud aromatisé, les bouillons maison
Les tisanes en quantité modérée, par des jus de fruits ou
de légumes ou encore rien de mieux que de l'eau pour
étancher la soif.
Une modération à l'égard des tisanes contenant de la
camomille. On recommande d'éviter les infusions au
fenouil et à la menthe (menthe verte et menthe
poivrée) pendant la grossesse et l'allaitement.
-Les édulcorants, sucrons sans sucre avec
modération
On recommande d'éviter la saccharine et les
cyclamates durant la grossesse et l'allaitement.
Cependant, l'aspartame (Egal), le sucralose
(Splenda), ainsi que l'acésulfame-K (dans les
produits sans sucre) peuvent être consommés à
l'occasion et avec modération.
-Les suppléments vitaminiques
La prise d'un supplément multi vitaminique contenant
entre 0,4 mg et 1 mg d'acide folique avant la
grossesse et pendant les premières semaines de la
grossesse est recommandée afin de réduire le risque
de malformations congénitales chez les enfants de
mères diabétiques.
Pour les autres femmes enceintes, il est recommandé de
prendre un supplément prénatal de fer et d'acide
folique à partir du 3e mois de la grossesse pour
répondre aux besoins accrus pendant la grossesse, car
beaucoup de femmes ne possèdent pas de réserves
suffisantes de fer et d'acide folique. le médecin
prescrira ces suppléments.
-L'allaitement maternel demeure toujours le
meilleur choix pour nourrir son bébé
On recommande fortement d'allaiter son bébé étant
donné les nombreux avantages. En effet,le lait
maternel se digère plus facilement, cause moins
d'allergies et protège contre les infections. De plus,
du côté pratique, il est toujours prêt à servir sans
aucune préparation. Des liens particuliers se créeront
entre la femme et son bébé par les contacts
exceptionnels
En allaitant, la femme doit continuer le même régime
(qualité et quantité) qu’ elle avait durant la grossesse.
L'allaitement demande autant d'énergie qu'au dernier
trimestre de la grossesse.
REGIME HYPO LIPIDIQUE
1- Définition
C’est un régime qui à pour objectif de réduire
les graisse de l’alimentation pour permettre une
meilleur digestion.
2- Indications
 Réalimentation des pancréatites

 Lithiase biliaire en période de crise

 Début de réalimentation de l’hépatite avec ictère


3- conseils alimentaires
 Ce régime doit être composé de protides faciles à
digérer et régénérateur de la cellule hépatique, riche en
acides aminés indispensables. On introduira donc très
rapidement des protides animaux (viandes, poisson,
lait, yaourt, et les œufs sont tolérés.)
 La plus grande difficulté à quelle on se heurte est
l’anorexie qui est très souvent rencontrée chez ces
malade, où il est absolument indispensables de les
nourrir pour ne pas laisser un grand soin à la
présentation des repas pour exciter l’appétit du malade.

 il faut donner des repas en petite quantité et en


plusieurs prises sous une forme facile à digérer (yaourt,
lait, œuf durs ou incorporé à une préparation si le
malade la tolère, en compote, entremet au lait écrémé,
poisson au court bouillon).
 Supprimer les œufs en cas de la lithiase biliaire et
dans la phase aigue de l’hépatite.
 Donner des plats simples, variés et appétissantes.
 Toutes les cuissons se feront sans matières grasses :
 Viande grillée, rôtie, bouillie.
 Poisson au four, au cours bouillon.
 Légumes à l’eau, à la vapeur, en purée avec du lait écrémé.
 Fruits cuits ou en compote puis crustacés mures entremet au lait
écrémé (semoule, vermicelle, riz)
4- en pratique
En utilisera à l’hôpital le menu du régime normal léger dans
lequel on supprimera :
 Toutes les matières grasses : (beurre, vinaigrette, lait entier)
 Les crudités
 Les légumes crus seront remplacés par un potage (soupe,
purée)
 Les fruits crus seront remplacés par un des compotes au fruits
cuits, on donnera des suppléments au cours de la journée sous
forme de yaourt, jus de fruits entremet au lait écrémé, biscuits
secs afin d’obtenir un rapport calorique suffisant.
 On introduira par la suite progressivement les matières grasses
sous forme de beurre crus sur les légumes et lorsque l’ictère
commence à régresser on donnera le régime normal léger.
Les effets de l’alimentation sur la formation
des lithiases demeurent encore obscurs. On sait,
cependant que certains aliments influencent la
composition de la bile soit en favorisant l’ équilibre,
soit en accélérant le passage de la bile dans le
duodénum, soit en augmentant le taux de cholestérol
dans le milieux biliaire.
Même si on ne connaît pas exactement les
effets du régime alimentaire dans la formation des
lithiases, on recommande aux personnes qui viennent
de subir une colique hépatique et à celles qui
attendent une ablation de la vésicule biliaire un
régime restreint en lipides. Ce régime est également
conseillé durant les 1ères semaines ou les 1ères mois
qui suivent l’intervention.
3- LÉCITHINE
La lécithine est une substance qui est présente
dans la bile dont le rôle est d’aider à garder le
cholestérol en suspension.
On considère généralement que l’organisme
produit une quantité suffisante de lécithine pour
satisfaire à ses besoins.
Cependant, les personnes qui développement
des lithiases ont souvent un taux insuffisant de
vitamines, ou autres nutriments nécessaires à la
production de lécithine.
4- LES PROTEINES
Les aliments riches en protéines peuvent
protéger contre la Formation des lithiases
biliaires.
Lorsque les protéines sont digérées, la
vésicule biliaire se vide de la bile qu’elle
contient. Les protéines empêchent donc que la
bile soit stagnante, condition qui favorise la
formation de lithiase biliaire .
5- LES VITAMINES
Les vitamines peuvent influencer
indirectement la formation de lithiase,
certaines vitamines comme les vitamines du
groupe B, contribuent à la formation de
lécithine, tandis que d’autres, comme les
vitamines E préviennent la production
excessive de pigments biliaires.
6 – ALIMENT A PREVILIGIER

Les fibres alimentaires sont certainement à


préviligier quand on est susceptibles de développer
des lithiases biliaires. On les retrouve principalement
dans les céréales et les pains faits de grains entiers,
mais, les fruits et les légumes en contiennent aussi.
On conseil de limité la consommation des œufs
à 3 fois par semaine, et de choisir les poissons et les
viandes les plus maigres, le lait et produits laitiers
écrémés ou partiellement écrémés
7 – ALIMENT A ÉVITER
Certains aliments risquent plus que d’autres de
provoquer des intolérances chez les personnes
qui ont des calcules biliaires. On recommande
d’éviter les pâtisseries, les œufs frits, les mets
épiciers, les corps gras, les amandes, les
arachides, le beurre d’arachides, et certains
légumes comme les oignons, le chou, le brocoli,
le choux-fleurs, le concombre et le navet.
REGIME HYPOPROTIDIQUE
Ce régime doit apporter suffisamment de calories, au
mois 2500 Kcal, ceci afin d’éviter un catabolisme
protidique avec augmentation de l’urée endogène (le
malade ne doit pas maigrir).
Ce régime doit comporter un minimum de protides
(25-30g) de bonne valeur biologique avec présence
de tous les acides aminés indispensable d’où la
nécessité de donner des protides d’origine animale,
ceci pour compenser le catabolisme azoté obligatoire.
Le régime doit être adapté à chaque cas selon le bilan
biologique.
1) Indication :
Toutes affection se caractérisant par une
accumulation de produits azotés dans le sang
par l’incapacité des reins à les éliminer :
Exemple : GNA avec azotémie, insuffisance
rénale etc.…
Le régime hypoprotidique sera un régime salé.
Si l’insuffisance rénale s’accompagne
d’œdème, d’HTA, ou d’insuffisance
cardiaque, le régime sera sans sel.
2) Exemple de régime à 40 mg de protide hyposodé :
Ce régime apporte 2500 Kcal. 40g de protide et
400mg de sodium (400mg de Na+ = 1g de Nacl).
Si l’état du malade le permet, l’apport en Na+
pourra être augmenté en remplaçant le pain sans sel
par du pain salé, dans la ration indiquée, on aura
1200mg de Na+, soit 3g de Nacl.
Un régime normalement salé apporte environ
8g de sel /jour.
Aliments à supprimer :
 Légumes secs.
 Harira.
 Fruits oléagineux : noix, noisette, amendes, cacahuète.
Ration journalière :
 Lait : 200ml, 200mg de lait frais ou 40g de lait en poudre
complet.
 Un yaourt ou 50g de fromage blanc.
 50g de viande ou de poisson ou un œuf.
 Féculents : 300g cuits (p. de terre, pâtes, riz, semoule…).
 500g de légume verts.
 2 fruits crus.
 300g de fruits cuits sucrés (ou fruits au sirop).
 50g de beurre.
 30g d’huile.
 60g de sucre.
 100g de confiture ou miel.
Les quantités indiquées pour le lait, le yaourt, féculents et pain
sans sel ne doivent pas être dépassées.
Les quantités indiquées pour l’huile, le beurre, le sucre, la
confiture ou le miel peuvent être augmentées.
Répartition journalière :
Petit déjeuner :
 40g de lait en poudre complet ou 200 ml de
lait frais, café au lait, (3 sucres minimum).
 20g de beurre.

 50g de confiture.

 50g de pain.
 Déjeuner :
 50g de viande ou de poisson ou un œuf.
 Légumes verts à volonté.
 150g de féculents cuits, pommes de terre, pâtes, riz,
semoule.
 Un fruit cru ou jus de fruits.
 25g de pain.
 20g de matières grasses : beurre et huile.
 Goûter :
 Du thé avec 3 sucres minimum.
 20g de beurre.
 50g de confiture.
 50g de pain.
 Dîner :
 Légumes verts à volonté.
 150g de féculents cuits.
 1 yaourt sucré.
 50g de fromage blanc.
 Un fruit cru ou jus de fruits, une ration de fruit cuit
sucré.
 25g de pain.
 50g de matières grasses : beurre et huile.
3) Modes de cuisson :
Ils seront identiques à ceux du régime normal
sauf qu’il faut ajouter du beurre après la
cuisson.
REGIME SANS RESIDUS
Il a pour but de réduire la présence de déchets dans le
colon et apporter des aliments assimilables
pratiquement dans leur totalité.
Indications :
1-1- Intervention sur l’intestin :
On distingue 2 périodes :
 Période pré-opératoire : 3j de régime sans résidus
large.
 Les 2j précèdent l’intervention : régime sans résidus.
 Période post-opératoire :
 Dans un 1er temps RSR strict.
 Ensuit RS fibre.
 Enfin RNL.
1-2- Examen radiologique portant sur :
 L’intestin.
 Arbre urinaire (UIV) dans ces 2 cas, régime à
suivre 3j avant l’examen.
1-3- Dans certains cas de troubles intestinaux :
 Diarrhées.
 Colite.
Régime sans résidus large :
On doit supprimer du régime :
 La cellulose : légumes secs, légumes verts,
crudités.
 Le son : farine complète, pain complet.
 Les viandes filandreuses (dures, fibreuses).
 Les graisses cuites.
 Liste des aliments permis et interdits :
Interdits Permis
Laitages : Lait, fromage à pâte cuite, yaourt, fromage blanc.
Fromage fermenté, camembert chèvre.
Viandes, poissons, œufs : Partie maigre des viandes de :
Viande fumée, salée, en conserve, viande en tagine, Bœuf, veaux, mouton agneau, lapin, abats.
volaille grasse, dinde, oie, canard, viande dure Tous les poissons de la mer et d’eau douce, œuf à
filandreuse. la coque dure ou poché.
Farineux : Pain blanc, biscotte biscuits secs, riz, pâte de
Pain complet, pain d’orge, céréale complet, semoule, conserve, maïzena, crème de riz.
pâtisserie.
Légumes : Pomme de terre, carotte mixé.
Légumes frais, légumes secs.
Fruits : Banane bien mure, jus de fruits, fruits cuits en
Fruits crus, fruits secs (dattes, figues, raisin sec) compote ou en sirop sans peau.
Fruits oléagineux (noix, noisette…).
Produits sucrés : Sucre, gelée de fruits, miel mais avec modération.
confiture avec peau de fruits et pépins, cerises,
pâte d’amende, chocolat.
Matières grasses : Beurre et huile crus.
Matières grasses cuites.
Boissons : Eau de robinet, eau minéral non gazeuse, infusion :
Boissons gazeuses : limonade. thé, café léger, jus de fruits passé.
Divers : Bouillon de légumes, sel, noix de muscade, citron…
Potage de légumes, soupe épicée, poivre, piment,
ail, oignon.
Régime sans résidus strict :
Dans le RSRS, les aliments permis sont ceux du régime
sans résidus large, cependant on ajoute dans la liste des
aliments interdis les aliments suivants :
Pain – lait – viande – pomme de terre – banane – jus de fruit
– fromage frais – carotte.
4-1- Exemple de répartition journalière :
Petit déjeuner et goûter :
 Café ou thé sucré.
 Biscotte et beurre.
Déjeuner et dîner :
 Poisson ou œufs.
 Riz ou pâte ou semoule (avec beurre).
 Fromage à pâte cuite : exp : fromage de Hollande, gruyère,
crème de gruyère.
 Fruits en compote.
 Biscottes.
4-2- Conseils pour la cuisson des aliments :
Le poisson sera cuit au four, ou court bouillon.
Les œufs seront cuits à la coque dure, mollé, poché.
Le riz et les pâtes seront cuites à l’eau et additionnées
de beurre.
Ce régime monotone et déséquilibré ne devra pas être
suivi plus de 2 jours.
REGIME HYPERLIPIDIQUE
EXEMPLE
LE REGIME DISSOCIÉ SCANDINAVE

Tous les sportifs le savent la réussite sportive est


dépendante du respect de règle physiologique
élémentaire et incontournable. Ainsi à l’approche d’une
compétition le volume de l’entraînement se réduit , le
sommeil prime « on répare » et le contenus de l’assiette
change de physionomie « on stocke de l’énergie ».
Ajouter à cela un régime particulier dont l’objectif est
de « surcompenser » vos muscles en énergie et voici
que ce profile le régime dissocié scandinave, comprenez
le R.D.S
Un laps de temps de 7 jours est suffisant pour
mettre en place une stratégie d’avant course et
réussir pleinement l’objectif que vous vous
êtes fixé. Une semaine constituait alors le
délai requis par les précurseurs et initiateur du
fameux RDS, le régime qui devait
révolutionner l’approche des sports
d’endurance.
On distingue deux périodes d'application
durant 6 jours, la phase « hypo »et « hyper »
1/ du 6è jour au 4è jour avant la compétition.
Pendant ces trois jours, l'alimentation est
hypoglucidique (10 à 20% de glucides),
hyperprotidique (30 à 35%) et hyperlipidique
(50 à 55%) La ration hydrique doit être
importante : 2 litres d'eau entre les repas. On
associe un entraînement intense pendant plus
d'une heure le premier jour. Cela a pour but
d'épuiser les réserves glycogéniques
musculaires
C’est la phase hypoglucidique ! !
2/ du 3è jour à la veille de la compétition.
Les 3 derniers jours sont consacrés à la
recharge glycogénique grâce à une
alimentation presque exclusivement glucidique
(70 à 80%) (12 à 15% de protéines, 8 à 15%
de lipides). On continue à boire autant, c'est à
dire 2 litres d'eau entre les repas. Par contre, il
faut s'entraîner beaucoup moins pour optimiser
la saturation des réserves glycogéniques
C’est la phase hyperglucidique !
Grâce à une alimentation riche en hydrates de carbone,
les sportifs scandinaves remportèrent au cours des
années 50 et 60 un certain nombre de victoires dans les
épreuves de longue durée, en ski de fond notamment.
Les travaux scandinaves ont montré que le taux de
glycogène musculaire était dépendant du niveau des
apports glucidiques. Chez un sujet recevant
habituellement 50% de glucides, l'augmentation de cet
apport à 70% pendant 3 jours double la concentration en
glycogène musculaire.
RDS en pratique
Pour ceux que le RDS ne rebute pas voici une liste d’aliments
triés. Il est rappelé que le R.D.S. ne peut être adopté plus de 2
fois par an pour garder son efficacité et ne s'utilise que pour
les compétitions comprises entre 30 et 50 km minimum.
Aliments à prendre pendant la 1ère période riches en lipides et
protéines et pauvre en glucides mais à limiter pendant la 2ème
car gras et peu digeste.
- Viandes ( agneau, bœuf, gibier, veau, abats).
- Charcuteries et pâtés
- Poissons
- Crustacés
- Oeufs
- Beurre , margarine
- Huiles végétales
- Fromages et yaourts non sucrés
Aliments permis pendant la 1ère période (en petites
quantités):
- Asperges
- Céleri
- Champignons
- Haricots verts
- Laitue
- Epinards
- Aubergines
- Radis
- Chou (sauf chou de bruxelles)
-Tomates
- Endive
Aliments à prendre en grande quantité durant la 2ème
période car riches en glucides, pauvres en lipides et
protides
Premier repas « hyper » aliments à index glycémique
élevé
- Confiture ou miel
- Pain
- Boissons sucrées
- Sucre sous toutes ses formes (saccharose, glucose) ,
mais pas fructose qui est un sucre lent.
Les repas suivants, glucides lents: 10g/kg/jour et normo-
protidique
- Pâtes
- Riz
- Pain
- Autres céréales (seigle, avoine, maïs)
- Pommes de terre
- Fruits frais et fruits secs (à exclure 48h avant jour « j »)
- boisson énergétique aux polymères de glucose (50g dans 500ml
par jour)
- 150g/j de volaille sans peau ou jambon 2 tranches
- Thon 120g/j
- Laitages allégés
Aliments à éviter pendant les 2 périodes pour détoxiquer
l’organisme
- Pois sec, pois chiches, lentilles et haricots blancs
- Avocats
- Lait (contient du lactose)
- Plats en sauce
- Chocolat
- Gâteaux
- Pâtes feuilletées
- Vol au vent
- Crème glacées
- Noix et amandes
- Cacahuètes
- Brocolis
- Lasagne
- Pizza
- Flan
Exemple de ration en phase « hypo »
Petit déjeuner
 2 yaourts : ou fromage blanc 300g
 café ou thé sans sucre.
 St paulin 50g ou jambon 2 tranches
 Pain : 1 tartine de 20 g
 Une pomme
Déjeuner
 Un œuf à la coque
 150 g de blanc de volaille
 200 à 300 g de haricots verts au beurre ou endives au jambon
 gruyère : ( valeur de 1/4 de camembert)
 Une tartine de pain
 Collation
 1 Yaourt saupoudré d’amande effilée ou 1 poignée de
noisettes
Dîner
 Poisson frais ou thon 150 grammes

 Légumes vapeurs

 Fromage blanc sans sucre

 Poire : 1

 Une tartine de pain


REGIME HYPOCALORIQUE
Régime de base apportant 1000 calories/jour
Ce régime apporte environ 65 grammes de
protides (25%), 30 grammes de lipides (30%)
et 110 grammes de glucides (45%), ces
apports devant être répartis en 3 repas, soit :
Petit déjeuner
 Lait écrémé (200 ml) ou 2 yaourts ou 200
grammes de fromage blanc < 20% MG.
 30 grammes de pain ou 2 biscottes.
Déjeuner
 Crudités : 100 grammes sans huile (une sauce
acalorique peut-être faite avec de la paraffine et du jus
de citrons, avec ou sans sel, poivre, vinaigre, moutarde).
 Viande maigre : 100 à 150 grammes ou équivalent.
 Légumes verts 200 ou 300 grammes.
 Yaourt maigre ou nature ou 100 grammes de fromage
blanc < 20% MG.
 Fruits frais (150 grammes) ou fruits secs (30 grammes).
Dîner
 Mêmes quantités qu'au déjeuner, en remplaçant, si on le
souhaite, les crudités par une soupe de légumes (sans
pommes de terre, ni vermicelle, ni pâtes).
Autres apports
 Boissons : 1 litre d'eau par jour au minimum + café ou
thé non sucré si souhaité
 Sucres : utiliser uniquement un édulcorant sans sucre
si on le souhaite.
 Condiments autorisés : concentré de tomates, jus de
citrons, vinaigre, poivre, sel en quantité modérée,
moutarde, ail, paprika, herbes aromatiques, épices.
 En cas de faim entre les repas : 1 œuf dur ou 1 yaourt
ou 1 laitage écrémé.
Apports supplémentaires pour 1200 à 1600 Calories/jour
 Pour 1200 Calories /jour : ajouter 50 grammes de pain +
10 grammes de matière grasse (beurre ou margarine ou
huile).
 Pour 1400 Calories /jour : ajouter 50 grammes de pain +
15 grammes de matière grasse + 100 grammes de
féculents + 30 grammes de fromage < 45% MG.
Pour 1600 Calories /jour : ajouter 80 grammes de
pain + 30 grammes de matière grasse +150 grammes de
féculents + 30 grammes de fromage < 45% MG.
Équivalences nutritionnelles

100 grammes de viande maigre = 125 grammes de poisson = 2 œufs

100 grammes de
40 grammes de pain = 3 biscottes =
féculents

100 grammes de
100 ml de lait écrémé = 1 yaourt =
féculents

10 grammes de beurre ou de ½ cuillerée à soupe


=
margarine d'huile
Aliments Autorisés Déconseillés

Viandes, abats, volailles, Abats, agneau, bœuf, cheval, Canard, jambon gras, mouton, porc
Charcuteries, Œufs dinde, gibiers, jambon à gras, poule, oie, charcuterie
5% MG, lapin, pintade,
porc maigre, poulets,
veau, œufs

Poissons Tous les poissons frais Poissons à l'huile, Poissons fumés


ou séchés, Œufs de poissons

Laitages Lait écrémé, Petits suisses, Lait entier ou ½ écrémé, lait


Fromage blanc < 20 % concentré, fromage blanc > 20
MG, Yaourts à 0 % ou % MG
nature

Fromages Voir le régime Fromages > 45 % MG

Graisses Huile de paraffine (voir le Huiles, fritures, saindoux, lard,


régime pour les autres sauces grasses ou du
matières grasses) commerce, crème fraîche

Céréales et dérivés, Quantité variable de pain ou Chips, frites, corn-flakes,


Féculents, légumes biscottes ou féculents pâtisserie salée ou sucrée,
secs (voir le régime) croissants, viennoiseries
Fruits Tous les fruits frais (300 Fruits gras (avocat, olives) ou
grammes/jour) ou les fruits oléagineux (amandes, châtaignes,
secs (dattes, abricots, cacahuètes, marrons, noisettes,
pruneaux) mais en quantité noix, noix de coco, noix de cajou,
plus réduite (60 pignon, pistache) et tous les fruits
grammes/jour) au sirop

Crudités et Légumes verts Crudités et/ou légumes verts Crudités et/ou légumes cuisinés
cuisinés sans huile avec de l'huile
Sucre et produits sucrés (1 Utiliser un substitut du sucre Tous : sucre, bonbons, gâteaux,
morceau de sucre apporte éventuellement chocolat, gelées, confitures,
5 grammes de glucides soit compotes, miel, glaces, sorbets,
20 calories) sucreries, pâtisseries, fruits secs
ou au sirop, boissons sucrées

Boissons Eau à volonté (minimum 1 Jus de fruits, boissons sucrées


litre par jour), café et thé (coca-cola, sodas, limonade, sirops),
sans sucre, et au plus jusqu'à boissons alcoolisées (bière, cidre,
250 ml/jour de sodas "lights" vin, champagne, apéritifs,
digestifs, liqueurs, alcools)

Condiments Vinaigre, jus de citron, Ketchup, mayonnaise, sauces du


poivre, paprika, herbes, commerce
moutarde, concentré de
tomate, ail, épices, sel
REGIME SANS FIBRE
Ce régime a pour but de réduire les débris cellulosique
et les fibres de la viande non digérée.
Les indications :
3ème temps de réalimentation après intervention sur
l’intestin.
Régime de l’ulcère.
Réalimentation après gastrectomie.
Réalisation pratique :
Les bases sont celles du régime normal léger, mais en
supprimant les crudités, fruits et légumes crus et en
supprimant les viandes et les légumes filandreuse (à
grosses fibres). Donner des légumes tendres et bien
cuits d’abord en purée puis entière, donnée des
viandes hachées puis entières.
REGIME MIXÉ
Ce régime a pour but d’apporter une
alimentation suffisamment riche en calories et
en protides sous forme de liquide ou semi-
liquide ou pâteuse. Il est donc nécessaire
d’enrichir les préparations.
Indication :
 les malades ayant une difficulté de mastication : exp :
édentés, affection de l’œsophage, de la langue, du
larynx…
 certains anorexiques et dénutris.
Exemple de régime à texture pâteuse :
 Répartition journalière :
 Petit déjeuner :
 20g de lait en poudre ou 200 ml de lait frais.
 Café ou thé.
 20g de beurre.
 30g de confiture.
 60g de pain ou 4 biscottes.
 3 sucres.
 Déjeuner :
 125 ml de potage enrichi (par des vitamines).

 100g de viande + 150g de féculents sous


forme de mélange mixé.
 150g de légumes verts + 5g d’huile (mixé).

 Entremet enrichi.

 Dessert à base de fruits (ou biscuit ou jus de


fruit).
 Goûter :
 Thé à la menthe.
 Biscuit.

 Dîner :
 125 ml de potage enrichi.
 200 à 300 ml de purée enrichi.
 Entremet enrichi au laitage.
 Dessert à base de fruits.
Ce régime mixé apporte en moyenne 2250 calories.
 P : 75g soit 13%
 L : 75g soit 30%
 G : 31g soit 57%
Si dans certains cas, les apports caloriques et
protidiques sont insuffisants, on ajoutera :
* Un goûter au petit déjeuner, ce qui apporte en total
2800 cal et 85g de protides.
Ce régime pourra au besoin être liquéfié en ajoutant
au préparations :
 Du lait.
 Du bouillon de légumes.
 Du jus de fruits.
NB :Les différents régimes sont désignés
chacun par une couleur
Différentes.
 Régime normal leger RNL couleur Jaune.
 Régime sans sel RSS couleur Rose
 Régime hypoprotidique RHP Couleur Rouge
 Régime hypo lipidique RHL régime sans graisse
couleur Rouge.
 Régime diabetique RD couleur bleu.
ALIMENTATION PAR SONDE
Indications :
 Chaque fois que l’alimentation par voie orale est
impossible :
 Coma.
 Troubles de déglutition.
 Atteinte des voies digestives supérieures.
 Alimentation immédiatement post-opératoire après
une intervention important.
 Quand le malade est en état de choc.
 En cas d’anorexie et dénutrition.
Buts :
Apporter à l’organisme, à l’aide de la sonde en matière
plastique une alimentation satisfaisante se rapprochant
le plus possible de l’alimentation normale.
Règles importantes à respecter :
La réalimentation sera progressive, ceci à cause des
troubles que peut engendrer un changement
d’alimentation (ballonnements, vomissement,
diarrhées).
 commencer à un taux calorique bas, puis augmenter
progressivement selon les réaction du malade.
 On peut rester 2j ou d’avantage sur le même taux
calorique surtout au début de la réalimentation.
EXEMPLE DE RÉALIMENTATION
PAR SONDE STANDARD
 1er jour : 500 calories avec 20g de produit = 5 flacons
de 100 ml.
 2ème jour : 750 calories avec 30g de produit = 5
flacons de 150 ml.
 3ème jour : 1000 calories avec 40 g de produit = 5
flacons de 200 ml.
 4ème jour : 1250 calories avec 50g de produit = 5
flacons de 250 ml.
 5ème jour : 1500 calories avec 60g de produit = 5
flacons de 300 ml.
 6ème jour : 1750 calories avec 70g de produit = 5
flacons de 350 ml.
 7ème jour : 2000 calories avec 80g de produit = 5
flacons de 400 ml.
 8ème jour : 2250 calories avec 90g de produit = 5
flacons de 450 ml.
 9ème jour : 2500 calories avec 100g de produit = 5
flacons de 500 ml.
 (Produit = lait en poudre complet)
VITESSE DE PASSAGE ET
VOLUME :
Le mélange sera réparti en 5 ou 6 prises
correspondant à peut près aux heures des repas (à 8h,
11h, 14h, 17h, 20h).
Lorsque on commandera une sonde à la cuisine,
préciser le nombre et le volume des flacons ainsi que
le nom et le numéro du malade. Pour cela, le volume
sera élevé dans les services en fonction des besoins
hydriques du malade (tenir compte du volumes des
perfusions en rajoutant les quantités voulue d’eau
stérile dans chaque flacon).
L’apport chlorure de sodium sera au besoin
augmenté dans les services en fonction de la
natrémie. Le mélange sera passé à la seringue,
à défaut au Nutri-pompe lentement (500 ml /
40 min) en prenant soin de rincer la sonde
avant et après chaque passage avec 50 ml
d’eau.
TEMPÉRATURE :
La T° du mélange doit être égale à celle du corps, pour cela, tiédir
les flacons au bain marie, mais ne jamais faire bouillir ou trop
chauffer car les différents produits risquent de coaguler.
Remarque : les flacons doivent être conserver au réfrigérateur et
pas plus de 24h.
Mélange à réaliser pour une sonde standard :
 lait complet en poudre : 50g (ou 500 ml de lait frais).
 Lait écrémé en poudre : 30g.
 Œufs : ½ unité.
 Farine enrichie : 50g.
 Viande : 25g.
 Carotte en purée : 150g.
 Fruits en compote : 150g.
 Sucre : 135g.
 Huile : 15g.
 Eau qsp pour obtenir le volume de 1 litre.
 1 litre de mélange apporte :
 1000 calories.

 40g de protéines soit 16%


 33g de lipides soit 28%
 140g de glucides soit 56%
 570 mg de sodium.
Mélange pour une sonde anti-
diarrhéique :
Si la diarrhée est très importante, donner une
sonde anti-diarrhéique en commençant par
un taux calorique bas et augmenter
progressivement.
Cette sonde A.D sera donnée également dans
les cas de jugénostomie quand les risques de
diarrhées sont importants.
Le mélange peut se faire à bas de :
 Ultrafines de riz.
 Viande.
 Œufs.
 Carottes.
 Banane.
 Arobon.
 Sucre.
 Eau.
Il est à noter l’utilisation des sels de réhydratation oral
SRO sont indispensables.
Remarque : si en utilise les SRO il faut éliminer le
sucre.
LES AVITAMINOSES
INTRODUCTION
Les vitamines sont des substances organiques
nécessaires à la vie, apportées en très petites quantités
par les aliments et dont l’absence ou l’insuffisance
entraîne des troubles graves : les avitaminoses, car
l’organisme ne peut pas les synthétiser.
Les vitamines ont un rôle purement fonctionnel : elles
sont nécessaires à la régulation des mécanismes
assurant le bon fonctionnement de l’organisme. Elles
ont chacune un rôle bien déterminé et ne sont pas
interchangeables.
On les classe en 2 groupes selon leur solubilité
dans les graisses ou dans l’eau :
1)Vitamines liposolubles : A – D – E – K.
2)Vitamines hydrosolubles : B – C.
L'AVITAMINOSE A
C’est la carence en vitamine A qui a,
essentiellement, des manifestations oculaires.
C’est une maladie assez rare au Maroc, mais
les formes graves rencontrées sont presque
toujours associées à une malnutrition protéino-
calorique profonde chez les nourrissons.
I- LA VITAMINE A :
A) Nature chimique et propriétés :
La vitamine A est appelée : rétinol, et ce terme
rappelle son rôle dans la vision, et plus précisément,
dans la synthèse du pourpre rétinien. Par ailleurs, il
est nécessaire au développement et à la maturation
des cellules épithéliales. C’est un composé organique
à fonction alcoolique, dérivé de  carotène qui est un
pigment orange abondant chez les végétaux. Celui-ci
n’a pas d’activité vitaminique avant d’être transformé
dans l’intestin grêle en vitamine A d’où son non de
provitamine A. la vitamine A est liposoluble, peu
résistante à la lumière et à la dessiccation.
B) Rôle physiologique de la vitamine A :
La vitamine A est nécessaire à la vision crépusculaire
et nocturne. Dans les bâtonnets de la rétine, le
pourpre rétinien contient de la vitamine A unie à une
protéine. Sous l’action de la lumière, le complexe
(vitamine A / protéine) se décompose et se
reconstitue grâce à l’apport vasculaire du vitamine A
nouvelle. Elle est nécessaire à la croissance et au
renouvellement des épithéliums. Elle intervient dans
la régulation endocrinienne de la croissance.
II- LA CARENCE EN VITAMINE A :
Les signes cliniques sont essentiellement oculaires :
1 – Héméralopie
C’est l’impossibilité pour un sujet d’adapter sa vision
à de faibles conditions de luminosité (le complexe :
vitamine A / protéine ne se constitue pas), le sujet ne
vois qu’en plein jour.
2 – Xérophtalmie
Epaississement de la cornée donnant lieu à une
opacité, les glandes lacrymales sont atteintes
entraînant une dessiccation de l’œil.
3 – La kératomalacie
La cornée se ramollit, s’ulcère et on enregistre
finalement une fonte oculaire.
4 – La fragilité vis-à-vis des infections oculaires :
Complications oculaires au cours de la malnutrition
protéino-calorique.
5 – Manifestations cutanées :
La peau devient sèche, râpeuse, la couche cornée
s’épaissit.
III- LES MOYENS DE LUTTE :

A) Traitement :
Doses massives de vitamine A jusqu'à la guérison.

B) Prévention :(voir fiche tecnique)


Elle consiste, chez l’enfant sain, en un régime
alimentaire diversifier, équilibré, riche en rétinol,
c'est-à-dire en lait, beurre ou carotène (les poireaux,
épinards, choux, carottes, tomates).
Il faut remarquer que le lait en poudre écrémé ne
contient presque plus de vitamine A, parce qu’il est
privé de la plus grande partie des matières grasses.
L'AVITAMINOSE B
I- AVITAMINOSE B1 :
La carence complète de la vitamine B1 entraîne le
Beri-beri qui existe sous plusieurs formes, l’une se
manifeste par une hépatomégalie, une tachycardie et un
œdème.
L’autre se manifeste par une polynévrite.
(Beri-Beri)
DÉFINITION :
Le beri-beri est une avitaminose B1, due à
l’alimentation par le riz décortiqué, dépourvu de
vitamine B1.
- SIGNES :
La maladie est précédée, habituellement, de faiblesse
des membres inférieurs, d’essoufflement, d’inaptitude
au travail, puis l’affection évolue en 2 modes
différents :
1)Forme humide : il se manifeste par un gonflement
(œdème) qui débute aux membres inférieurs et qui
envahit par la suite le tronc et la face. En plus de cette
bouffissure généralisée, il existe une sensation de
constriction du thorax, de l’essoufflement, et des
vomissements.
2)Forme sèche ou paralytique : se traduits par des
troubles sensitifs (fourmillement, brûlures, anesthésie)
puis une paralysie apparaît en divers groupes
musculaires surtout ceux du membres supérieur,
donnant à la main la forme d’une griffe.
- PRÉVENTION ET TRAITEMENT :

Prévention : alimentation équilibrée.


Traitement : 10 à 50 mg de vitamine B1 par jour par voie orale ou
S/C. la voie IV est exclue car des morts subites on été signalées
Conseiller de prendre une alimentation riche en vitamine B (fois,
œufs, lait, betterave, thé), légumes frais à feuilles vertes
(épinards, asperge).
II- AVITAMINOSE B2 :
Elle se manifeste par :
Un arrêt de croissance.
Une dermite.
Des troubles de vision (héméralopie).
III- AVITAMINOSE B6 :
Elle se manifeste par :
Des troubles nerveuses.
Encéphalopathies.
Polynévrite.
IV- AVITAMINOSE B12 :
Anémie de Biermer : Il s’agit d’une grande anémie fréquente
qui se manifeste par :
Des troubles digestifs : anorexie, nausées, vomissements,
diarrhée.
Glossite de Hunter : très grande sensibilité au froid et au chaud.
Signes neurologiques : paresthésie, troubles de sensibilité
profonde.
L'AVITAMINOSE C
I-INTRODUCTION :
C’est une carence d’apport, d’absorption ou
d’utilisation de la vitamine C..
La carence en vitamine C chez les jeunes
enfants prend le nom de « scorbut infantile ».
Il se déclare généralement au cours des 2
premières années, le plus souvent entre le
6ème et 18ème mois.
II- CAUSES :
La carence en vitamine C est rare chez les enfants nourri au
sein, car le régime de la mère et généralement assez riche en
acide ascorbique.
Toutefois, et c’est malheureusement de plus en plus fréquent
lorsque les bébé sont nourri artificiellement au lait de vache.
Il est probable qu’ils ne disposent pas de quantités suffisantes
de vitamine C si on ne leur donne pas de supplément d’acide
ascorbique.
En effet, la vitamine C est détruite par la chaleur lorsque on
fait bouillir le lait par exemple, méthode indispensable pour
détruire les bactéries, ou pendant la préparation industrielle du
lait en poudre ou évaporé. Il faut faire remarquer que certaines
marques commerciales de lait ajoutent de la vitamine C dans
leurs produits.
III- DIAGNOSTIC :
Les symptômes de scorbut infantile différent quelque peu des
signes classiques que l’on peut observer chez l’adulte. Par
exemple, en l’absence des dents, on n’observe pas de
gingivorragie et celles-ci ne sont ni rouges, ni gonflées.
Les signes caractéristiques du scorbut infantile sont dus aux
hémorragies qui se produisent dans diverses parties du corps,
spécialement sous la membrane osseuse (périoste). Par suite,
l’enfant scorbutique est irritable et anémique, on peut penser
qu’il est paralysé car il évite de remuer ses membres, le
moindre mouvement lui faisant mal.
V- TRAITEMENT :
*Traitement préventif :
Tous nourrisson doit recevoir chaque jour de la
vitamine C à partir de 15ème jours de naissance.
L’enfant nourri au sein reçoit de la vitamine C du lait
de sa mère.
Cependant, on sera prudent de lui apporter de la
vitamine C chaque jour à partir du 3ème mois.
*Traitement curatif :
Il est fondu sur l’administration de la vitamine C à
forte dose.
L'AVITAMINOSE D
PATHOLOGIE DE LA CARENCE EN VITAMINE
D:
Le rachitisme est une maladie résultant de la carence en
vitamine D qui entraîne un trouble de l’absorption et
de la fixation du calcium au niveau de l’os. Elle se
manifeste essentiellement par des déformations
osseuses. Elle atteint les jeunes enfants qui ne
reçoivent pas de vitamine D dans leur alimentation, et
qui ne sont pas exposés à la lumière solaire.
L’ostéomalacie chez l’adulte.
EFFETS BÉNÉFIQUES DE LA VITAMINE D :
La vitamine D intervient de multiples façons dans le
métabolisme phosphocalcique :
 Action au niveau des microvillosités intestinales sur
l’absorption du calcium.
 Action au niveau des reins sur la réabsorption tubulaire des
phosphates.
 Action au niveau de l’os lui même.

LA VITAMINE D :
 La vitamine D existe sous 2 formes actives :
 la vitamine D3 ou cholécalciférol : c’est la forme naturelle.

La vitamine D2 ou ergocalciférol : qui est obtenue par irradiation


U.V de l’ergostérol.
LES SOURCES DE VITAMINE D :
L’organisme humain trouve de la vitamine D3 dans les
aliments grâce à la synthèse à partir des stéroles.
*L’apport alimentaire :
Les aliments contiennent en général fort peu de vitamine
D, les seuls aliments riches sont les poissons gras, les
œufs, le foie, le beurre. Les huiles extraites du foie de
certains poissons sont particulièrement riches en
vitamine D. il faut souligner que le lait est pauvre en
vitamine D, il en contient seulement de 4 à 50 U.I / L.
*La synthèse de la vitamine D :
Elle se fait à partir de stérols présents dans la peau, sous
l’action des U.V de la lumière solaire.
L’OSTÉOMALACIE CHEZ L’ADULTE :
C’est une maladie du squelette osseux provoquée par
la disparition progressive dans les os, du sel du
calcium qui leur confèrent leur solidité.
*Causes de l’ostéomalacie :
 Excès d’élimination urinaire du phosphore et du
calcium.
 Défaut de pénétration du calcium dans l’os.

 Défaut d’apport.
*Les signes :
Les douleurs sont les manifestations
constantes et principales de l’ostéomalacie, ce
sont des douleurs profondes, généralement
vives calmés par le repos, aggravées par le
mouvement ou la pression de l’os.
Elles entraînent un gène à la marche.
Nécessitant le recours à une canne puis elles
finissent par envoyer le malade au lit où le
moindre mouvement entraîne de vives
douleurs.
*Traitement :
Il est essentiellement préventif. Il consiste à :
 L’apport du calcium.

 La vitamine D2 (a la naissance le Stérogyl 15


et la 2ème prise à 6 mois).
 L’exposition aux rayons solaires.

 Régimes riches en vitamine D (huile de foie de


morue)
L'AVITAMINOSE K
LE RÔLE PHYSIOLOGIQUE DE LA VITAMINE K :
La vitamine K intervient dans la synthèse hépatique de la
prothrombine.
LES CAUSES DE L’AVITAMINOSE K :
Carence d’apport qui s’observe chez le nouveau-né rarement
chez l’adulte.
Carence d’absorption : la sécrétion biliaire est en défaut ou le
transit intestinal est perturbé.
Insuffisance de synthèse dans l’intestin à la suite de traitement
susceptible de modifier la flore intestinale, comme les ATB.
Insuffisance des fonctions hépatiques (cirrhose, hépatite virale)
qui est une cause d’une carence d’utilisation.
LES SYMPTÔMES :
Chez le nouveau-né : la carence se traduit par une
tendance aux saignement et par des hémorragies
internes (méninges, tube digestif).
Chez l’adulte : la carence se traduit dans les cas sévères
par des hémorragies spontanées ou provoquées par
traumatisme même minime. Dans les cas moins
graves seul l’abaissement du taux de prothrombine
traduit la carence vitaminique K.
CARENCE ET SES CONSÉQUENCES :
Troubles de coagulation sanguine dus à la diminution de
la prothrombine plasmatique (allongement du temps
de coagulation).
SOURCES PRINCIPALES :
L’apport alimentaire est secondaire par rapport à la
biosynthèse réalisée par la flore bactérienne
intestinale. Tous les légumes verts en contiennent (le
foie, graines comestibles…).
CARENCE EN ACIDE FOLIQUE
L'acide folique ou vitamine B9 (folacine) est
essentielle pour la synthèse des globules rouges et du
matériel génétique. Elle intervient dans le
métabolisme des acides aminés, la carence chez
l’homme entraîne une anémie, des troubles digestifs,
des troubles neurologiques et peut parfois conduire à
l’anorexie, et la dépression On la trouve dans le foie,
les rognons, les légumes verts à feuilles, le germe de
blé et les haricots secs
Les apports conseillés en acide folique sont d'environ
400 microgrammes par jour chez l'adolescent et
l'adulte, et de 800 microgrammes chez les femmes
enceintes
La carence en acide folique est particulièrement
fréquente chez les personnes âgées qui ne mangent plus
de légumes verts. Elle peut aussi apparaître lorsque cet
acide est mal absorbé au niveau de l'intestin.
Chez la femme enceinte la carence entraîne des risques
pour la formation du système nerveux du fœtus.
Des recherches ont récemment démontré que les
femmes qui prennent des suppléments d'acide folique
peuvent réduire considérablement le risque de
malformations chez leur bébé.
Où trouve-t-on de la vitamine B9 ?

Aliments riches en acide folique en microgrammes pour 100 g


Levure alimentaire :
Foie gras : 566 µg
3 909 µg
Jaune d'oeuf :
Foie cuit : 260 µg
430 µg
Cresson cru : Noix : 200 µg
214 µg
Epinard cuit :
Brie : 150 µg 153 µg

Muesli : 140 µg Laitue : 127 µg


Quels sont les apports recommandés en vitamine B9 ?

Apports conseillés en vitamine B9,


en microgrammes par jour
Nourrissons 70
Enfants de 1 à 3 ans 100
Enfants de 4 à 6 ans 150
Enfants de 7 à 9 ans 200
Enfants de 10 à 12 ans 250
Adolescents de 13 à 15 ans 300
Adolescentes de 13 à 15 ans 300
Adolescents de 15 à 19 ans 330
Adolescentes de 15 à 19 ans 300
Homme adulte 330
Femme adulte 300
Personne âgée de plus de 75 ans 330-400
Femme enceinte 400
Femme allaitante 400
FICHES TECHNIQUES
Généralités
Les carences en micronutriments constituent un
problème majeur de santé publique compte tenu de la
situation épidémiologique à l’échelle mondiale. Ainsi
que les conséquences graves qu’elles engendrent sur
la santé : forte mortalité infanto juvénile,
accouchement prématuré, retard de la croissance in
utero, atteinte du système nerveux central, retard du
développement psychomoteur, troubles oculaires et
de la vision. Ces conséquences ont donc un effet
négatif sur le développement socio-économique de la
famille en particulier et de la communauté en
générale.
Au niveau national, le ministère de la santé a réalisé
des enquêtes qui ont révélé une forte prévalence de
goitre chez les enfants de 6 à 12 (22%). Une carence
martiale chez les enfants de 6 mois à 5 ans (35%).
Chez les femmes enceintes (45,5%) et celles en âge
de procréer (30,8%). La carence en vitamine A chez
les enfants âgés de 6 mois à 6 ans (40,9%) et la
carence en vitamines D chez les enfants de moins de
2 ans (2,5%) ont également été mises en évidence
dans notre pays.
Conscient des effets néfastes de la carence en
micronutriments, le Maroc s’est engagé lors du
Sommet Mondial pour l’Enfance (New York 1990) et
lors de la Conférence Internationale sur la Nutrition
(Rome 1992) a appliqué les recommandations
relatives à la lutte contre les carences en
micronutriments. Il s’agit de réduire du tiers l’anémie
ferriprive, d’éliminer les troubles dus à la carence en
iode et ceux dus à l’avitaminose A.
Les anomalie structurelles et physiologiques induits
par ces carences peuvent être prévenues ou guéries
par l’éducation nutritionnelle, la supplémentation
ciblée (préventive ou curative) ainsi que la
fortification de certains aliments de grande
consommation.
La stratégie nationale de lutte contre les troubles dus
aux carences en micronutriments s’est fixée pour
objectifs :
 L’élimination de l’avitaminose A et de ces effets d’ici
l’an 2004.
 L’élimination des problèmes dus à la carence en iode
chez les futures naissances d’ici l’an 2004.
 La réduction du tiers de l’anémie ferriprive par
rapport à son niveau de 1995 d’ici l’an 2004.
 L’atteinte et la couverture par la vitamine D (2 prises)
supérieur à 80% d’ici l’an 2004.
LA VITAMINE A
L’hypovitaminose A constitue un important problème
de santé publique dans de nombreux pays en
développement tant par les lésions oculaires et la
cécité dont elle est responsable, que par son action
directe sur la morbidité des enfants d’âge préscolaire
La carence en VITAMINE A est souvent associée aux
infections respiratoires aigues, aux maladies
diarrhéiques et autres infections et
parasitoses intestinales aggravant a leur tour la
malabsorption des autres micronutriments
La supplémentation des enfants :
1-1- La supplémentation préventive :
Des enfants de moins de 2 ans, se fait par des
capsules de vitamine A. à raison de :
* Enfant de 6 mois : 100 000 UI (si la capsule est de
200 000 UI, donner la moitie de la capsule)
* Enfant de 12 mois : 200 000 UI.
* Enfant de 18 mois : 200 000 UI.
A partir de l’âge de 6 mois, et à chaque contact avec
l’enfant, vérifier si la vitamine A a été administrée
selon le calendrier national. Le rattrapage se fait
jusqu’à l’âge de 2 ans en respectant intervalle de 6
mois entre les 2 prises.
1-2- La supplémentation curative :
Doit être donnée uniquement pour les enfants de plus de 6 mois pour
les pathologies énumérées dans le tableau suivant et selon les doses
indiquées :

Pathologie Tranche d’âge


Enfant de 6 à 11 mois révolus Enfant de 12 mois et
plus

Rougeole Une dose de 100 000 UI à J1, J2, Une dose de 200 000
UI à J1, J2,
et J30 et J30
Malnutrition sévère Une dose de 100 000 UI Une dose de 200 000
UI
Insuffisance Une dose de 100 000 si l’enfant Une dose de 200 000
pondérale UI si
n’a pas reçu de capsules depuis l’enfant n’a pas reçu
de capsule
1 mois. depuis 1 mois.
Anémie grave Une dose de 100 000 UI Une dose de 200 000
UI
(accompagnant la supplémentation (accompagnant la
supplémentaion
en fer / acide folique). en fer / acide
folique).

Diarrhée persistante Une dose de 100 000 UI (si Une dose de 200 000
UI(si l’enfant n’a pas reçu de capsule l’enfant n’a pas
reçu de capsule
depuis 1 mois depuis 1 mois).
A chaque administration de vitamine A à l’enfant,
noter la date sur le carnet de santé ou sur la carte de
vaccination sans oublier le registre des activités de la
santé de l’enfant.
Ceci est important car des doses répétées et
rapprochées de vitamine A peuvent entraîner un
surdosage dangereux pour l’enfant.
Il est impératif d’insister auprès des mères sur
l’importance de la 2ème et la 3ème prises de vitamine
A chez l’enfant. En cas du non respect des rendez-
vous, il est recommandé de faire des rattrapages lors
des présentations de SMI (vaccination, pesée,
consultation médicale…) tout en respectant
m’intervalle de 6 mois entre 2 prises. Ce rattrapage
peut se faire jusqu’à l’âge de 24 mois révolus.
la supplémentation préventive chez la mère :
La supplémentation en vitamine A doit aussi
concerner la mère en post-partum. La dose
est d’une gélule de 200 000 UI et doit être
administrée au plus tard dans les mois qui
suit l’accouchement, du fait qu’à cette
période la probabilité d’une grossesse est
presque nulle. En effet, la vitamine A ne doit
pas être administrée aux femmes enceintes
en raison de ses effets tératogènes.
Il est recommandé de profiter de la consultation post-
natale pour supplémenter la femme en vitamine A (en
même temps que le BCG pour le nouveau-né).
Cette prise doit être notée dans le registre de
vaccination de son enfant à coté du BCG.
N.B : les données relatives à la supplémentation
curative et préventive doivent être consignées sur le
registre des activité intégrées de l’enfant (utiliser la
colonne « observation » pour les prestations
curatives)
LE FER
La carence en fer ou carence martiale est
responsable de l’anémie, de la diminution de
la productivité, des complications de grossesse
et de l’accouchement. Des troubles de
développement de l’enfant, et d’une
augmentation de la morbidité et de la mortalité
infantile.
Supplémentation préventive :
Elle concerne les femmes enceintes à raison de 120
mg en une prise par semaine pendant 30 semaines à
partir du 1er contact de la femmes avec la formation
sanitaire (généralement à la 2ème semaine ou plus
tard). Il est recommandé d’assurer une
supplémentation de 30 semaines quelque soit la date
du premier contact et de couvrir éventuellement une
partie ou la totalité de la période d’allaitement.
Supplémentation curative pour les enfants
anémiques :
En cas d’anémie diagnostiquée cliniquement par la
pâleur palmaire, donner les doses de fer par Kg de
poids à raison de 8 à 10 mg / Kg / j quelque soit l’âge
pour une durée de 2 mois.
La mère doit ramener son enfant tous les 15 jours pour :
 recevoir la quantité nécessaire en fer (pour les 15
jours à venir).
 La réévaluation de son état.
La supplémentation curative pour les femmes
enceintes ou allaitantes anémiques :
En cas d’anémie diagnostiquée par la pâleur palmaire,
donner aux femmes enceintes et allaitantes 2 à 3
comprimés dosés à 60 mg en une prise unique par
jours pendant 2 mois selon le degré de l’anémie avec
des visites à suivi toutes les 2 semaines.
NB : les données relatives à la supplémentation
curative et préventive de la mère doivent être
consignées sur le rapport d’activités pré et poste natal.
LA VITAMINE D
La carence en vitamine D s’accompagne d’une baisse
de l’absorption du calcium au niveau de la muqueuse
intestinale entraînant un ralentissement de la
croissance, une hypotonie musculaire et le rachitisme
infantile.
Les 2 sources de la vitamine D ne permettent pas de
couvrir les besoins chez les enfants d’où la nécessité
de la supplémentation sous forme médicamenteuse
(stérogyl 15) à raison de :
 600 000 UI à la naissance.
 600 000 UI à 6 mois.
L’IODE
La carence en iode entraîne plusieurs conséquences graves
pour la santé que l’on désigne généralement par
Troubles Dus à la Carence en Iode (TDCI).
Les TDCI se présentent sous différentes formes. La
manifestation la plus visible de la carence en iode est le
goitre qui est la traduction de la réaction physiologique
de l’organisme à cette carence. Le trouble le plus
dangereux est l’atteinte du système nerveux central qui
peut aller du retard scolaire au crétinisme (idiotie
sévère). C’est un retard mental grave et irréversible.
Afin d’éliminer ces troubles chez les futures naissances,
il est primordial de faire de la promotion du sel iodé
une priorité afin que sa consommation soit
généralisée à toutes les familles marocaines. Le rôle
des professionnels de santé s’avère très important
pour l’information et la sensibilisation de la
population sur l’importance de l’iode et les
conséquences néfastes de sa carence et ce, à chaque
occasion, qui se présente telle que les séances
d’éducation nutritionnelle.
D’autres part, les techniciens de laboratoire ayant reçu
la formation technique de l’iodation du sel devra
former les techniciens des unités par le contrôle du
taux de l’iode dans le sel. Un rapport de supervision
devra être envoyé à la Direction de l’Epidémiologie et
de Lutte contre les Maladies pour essayer de surmonter
les obstacles qui entravent la généralisation du sel iodé.
Enfin, la problématique de la carence en sel iodé devra
être exposée au sein du Comité Technique Provincial
(CTP) afin de prendre les mesures globales nécessaires
pour l’application de la loi.
REFERENCES :
- Cite Internet : WWW.INFIRMIER.COM.
- Encyclopédie médicale pratique.
- Notion de nutrition et diététique pour école
préparent au diplôme
D’Etat d’infirmier 1978
- stratégie nationale de lutte contre les
carence en micro nutriments (2OO2)

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