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Fondation Pour La Nature Et L Homme
Fondation Pour La Nature Et L Homme
Nature et l’Homme
Ángela Miranda, Aitana Toribio, Miriam Moreno,
Laura Camacho y Daniel Fernández
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En France et dans le monde, le modèle agricole est largement intensif, basé sur
l'utilisation croissante de pesticides de synthèse. Un modèle né après la Seconde
Guerre mondiale de la volonté de moderniser l'agriculture pour atteindre
l'autosuffisance alimentaire de l'Europe.
Malheureusement, les limites de ce modèle ont été largement démontrées depuis.
Alors que 80 % de notre production alimentaire dépend directement des insectes
pollinisateurs, l'agriculture intensive est la principale cause de leur déclin.
Ce secteur représente près de 20 % des émissions de gaz à effet de serre en France,
génère d'importantes pollutions des eaux et des sols et affecte la santé humaine, à
commencer par celle des agriculteurs... Cerise sur le gâteau, ce modèle ne permet
même pas à la grande majorité des travailleurs de la terre de vivre décemment de leur
métier !
C'est une double peine écologique et sociale contre laquelle nous nous mobilisons.
Promouvoir une mobilité décarbonée
Préoccupantes : 100 000 emplois de plus pourraient être détruits d’ici 15 ans.On comprend aisément que de tels chiffres
inquiètent celles et ceux qui en vivent. En outre, la décision de l’Union Européenne d’interdire la vente des voitures thermiques
en 2035, accélère encore cette inquiétude et, avec elle, la nécessité de s’interroger sur les conditions permettant de
réindustrialiser nos territoires, tout en accélérant la transition écologique.Pour relever ce défi complexe, il est indéniable que la
filière électromobilité a un rôle important à jouer. Elle est une partie de la solution (renvoi vers étude 3 conditions au VE).Comme
nous l’avons démontré en 2021, dans un rapport publié avec la CFDT Métallurgie (renvoi vers page du rapport), développer une
filière électromobilité, orientée vers la sobriété, peut enrayer le déclin de l’emploi en France d’ici 2050.Les projections de ce
rapport démontrent que l’on peut même sauvegarder 33 % d’emplois en plus (comparé au scénario actuel qui conduit vers la
désindustrialisation), avec jusqu’à 15 000 emplois attendus dans la production de batteries, 9 000 dans le recyclage ou
encore 5 700 dans le rétrofit…Car ne nous trompons pas de débat, si la filière automobile est en crise aujourd’hui, la faute
n’est pas à imputer à la voiture électrique, trop souvent désignée comme le coupable idéal.Le principal facteur de cette crise
réside dans les arbitrages internationaux opérés par les grands donneurs d’ordres du secteur : délocalisations,
approvisionnement dans les pays à bas coût et abandon de la production des petits modèles plus légers, y compris électriques,
pourtant clé pour répondre à l’exigence de sobriété. En abandonnant ce segment, les constructeurs font encore fausse route…
Pourquoi nous l'avons choisi?
FIN