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Bio Comp
Bio Comp
1. INTRODUCTION
2. DEFINITIONS
2.1. BIOCOMPATIBILITE
• Définit l’aptitude d’un matériau à se comporter avec une réponse appropriée de l’hôte
dans une application spécifique.
• pas d’application universelle, parfois on souhaite réponse violente (CaOH2) ou pas de ré-
ponse.
2.2. BIOMATERIAUX
• Matériau non vivant utilisé à des fins thérapeutiques (pour remplacer tout ou une partie
d’un organe défaillant) et appelé à interagir avec les systèmes biologiques. (Chester
1981)
• Rôle principal= suppléance fonctionnelle. On peut ajouter propr pharmaco, chim, immuno, mé-
taboliques,...
• Applications: ophtalmo, orthopédie, cardio, chir réparatrice et esth, endocrino (pancréas),chir
maxillo-faciale,dentisterie.
• Futur: ingéniérie tissulaire, biomat hybrides (avec cell vivantes, surtout supports pour régénéra-
tion tissulaire). Le biomat sera un moment de la régénération.
‣ Durée:
‣ A limitée (<24h), B prolongée (<30j), C permanente(>30j).
‣ influence directement l’évaluation biologique: norme ISO 10993
‣ Contact: du moins au plus invasif,
‣ dispositif au contact d’une surface
‣ communiquant avec l’extérieur
‣ implantable
2.2.2. IMPERATIFS
2.2.2.1. BIOFONCTIONNALITE
‣ R méc: hanche, prothèse dentaire
‣ Forme: lentilles, dents
‣ Miniaturisation: coeur artificiel
‣ Résorbabilité: fil
‣ Longévité: prothèse valvulaire
‣ Etat de surface: xxx
2.2.2.2. BIOCOMPATIBILITE
compromis biofonctionnalité/ biocompatibilité d’où normes.
3.1.1. BIOMATERiAU
‣ L’absence totale de réponse de l’hôte n’existe pas : il y a toujours une tentative d’ad-
sorption.
‣ Eau + TiO2: hydroxylation avec création de groupements acides et basiques liés en
alternance aux ions métalliques. Les séquences RGD peuvent se fixer à ces groupe-
ments: modèle électrostatique de liaison RGD/TiO2. Adsorption fibronectine: les cellu-
les n’adhèrent pas directement au biomatériau mais à la couche de protéine adsor-
bée, en perpétuel remaniement.
3.2. CARACTERISTIQUES
‣ Matériau biotoléré:
présence d’une couche fibreuse acellulaire 0,1 à 10μ (ex collagène), isole le
matériau mais pas d’adhésion cellulaire sur celui-ci (biocomp. pas exception.).
ex: CoCr, PMMA
‣ Matériau bioinerte:
biocompatibilité plus élevée: pas de couche fibreuse mais pas de contact réel
(couche fibrine), présence d’un très petit espace par ex. entre os néoformé et
titane.
ex: alumine, titane.
‣ Matériau bioactif:
Induction d’une réaction biologique spécifique qui se traduit par la formation de
liaisons chimiques avec les tissus.
ex: HA, bioverres (diffusion, gradients de ⊏⊐ en silice par ex entre les 2)
‣ ex: implant dans os, macrophages qui attirent cell peu différenciées, qui peuvent
s’adsorber, proliférer et se différencier, sécréter MEC qui peut se minéraliser.
Régulations négatives: corrosion, usure, mobilité: infl chron donc couche fi-
breuse.
Régulations positives: présence de PO4--- et Ca 2+, facteurs de croissance
pour stimuler différenciation cellulaire.
‣ ex: MTA, régénération stimulée par biomat., les cell. se différencient à son contact.
4.1. NORMES
• Norme EN 14155: investigations cliniques des dispositifs médicaux pour sujets humains.
• Norme EN 10993: évaluation biologique des dispositifs médicaux.
Définit les classes de dispositifs suivant la nature et la durée de contact (voir+ haut).
Indique les essais préconisés pour chaque classe (en fonction durée dans l’organisme...) et
décrit tous les essais en détails.
‣ Essais I ou initiaux
‣ Génotoxicité (iv) et cancérogénicité
‣ Hémolyse (iv)
‣ Toxicité systémique
‣ Cytotoxicité et cytocompatibilité (iv)
‣ Essais II
‣ Essais d’irritation des muqueuses
‣ Essais d’irritation cutanée
‣ Essais de sensibilisation: pouvoir allergénique
‣ Essais d’implantation (sous cut,...)
ex: Test de AMES (détection mutations chez une bactérie de type Salmonella qui ne peut proli-
férer qu’en présence d’histidine: si génotox, devient His+, prolifèrent sans)
Test des micronoyaux (dommage chromos. après mitoses de lymphos humains en cult)
Test des comètes (visualisation de cassures d’ADN dans cell. eucaryotes isolées)
• Cancérogénicité: in vivo mammifère (rongeur), sur durée de vie animal, sites implantés et adj.
• Toxicité sur la reproduction: in vivo mammifère (rongeur)
‣ Cytocompatibilité
‣ incubation de cell. en culture au contact du biomatériau soit directement soit
indirectement, par diffusion .
‣ Zone de non croissance cell. ou “halot d’inhibition”, compar. témoins - (teflon) et
+
‣ Cytotoxicité
‣ Incubation de cellules avec des extraits du matériau que l’on récupère d’un
milieu d’extraction.
‣ témoin -: pas de réponse cytotox avec mat non cytotox (contamination
bact...)
‣ témoin +: avec mat. très cytotox (méthodologie expérimentale)
‣ véhicule d’extraction témoin: milieu de culture sans biomat (cf milieu dégradé
ou contaminé).
‣ Cultures primaires
‣ <explants prélevés sur tissus vivants
‣ même comportement que cellules en clinique
‣ ⊝ dédifférenciation après qques divisions et perdent leur spécificité
‣ ⊝ comportement lié à l’espèce, état physio et âge donneur
‣ Lignées cellulaires
‣ cell clonées non transformées, soit transformées par cancérisation, soit inten-
tionnellement immortalisées.
‣ capacité de propagation à l’infini
‣ uniformité génétique au sein d’une même lignée
‣ cf norme: uniquement lignées
‣ ⊝ ne se comporte pas comme une cell normale
‣ ⊝ ne subit aucune modification du phénotype (ex modif prot sécrétées) au cours
de sa vie ≠ cell norm.
‣ ex: ostéoblaste sécrète collagène puis murit, sécrète phosphatase alcaline,
puis osteocalcine,pontine. Cell d’explants permettent évaluation plus fine en
mettant en évidence toxicité via perturbations prot. sécrétées.
4.3.4. Synthèse, corrélation entre les essais sur cellules de culture et les résultats cli-
niques
‣ Très répandus: all prothèse avec cell ging épith et conj, implanto avec cell os et ging,
mat rest coron avec cell pulpaires.
‣ Avantages/ inconvénients
‣ rapide, peu couteux, quantification, tests de fonctions spécif
‣ ⊝ 1 seul type de cell à la fois, standardisation, pas de réponse inflammatoire
‣ Premier screening mais très faible corrélation avec clinique ex: ZnO eugénol
4.4.1. ESSAIS II
‣ Test d’irritation des muqueuses: observ. visuelle + histo, disques au niv joues
lapins.
‣ Test d’irritation cutanée: observ. visuelle au niveau peau lapin, compresses.
‣ Test de sensibilisation: cochons d’inde, peau, oedème/érythème
‣ Test d’implantation
‣ sous-cut: rat, souris, évaluation histo à ≠ temps
‣ intramusculaire: rat, lapins, chien, mouton etc évaluation histo à ≠ temps
‣ intra-osseuse: fémur, idem ci-dessus.
‣ très utilisés pour biomat dent
‣ évaluation qualitative R tissulaire: (fibrine, nécrose, cell infl,...), peu per-
formant, opérateur dépend.
‣ évaluation quantitative: analyse d’images (⊝seuillage), marquage immuno-
histochimique.
‣ Ils précèdent mise sur le marché, réglementés par loi Huriet (1988)+ nouvelle loi
“comités de protection”.
‣ Sans bénéfices individuels directs
‣ Avec bénéfices individuels directs
‣ Consentement éclairé
‣ Pourquoi essais cliniques ? Extrapolation de la culture cellulaire à des situations
cliniques (cf synergies, antag, addition, complexité biologique, défenses immunit,
effets subtoxiques).
‣ ex: caractère plurifactoriel de la biocompatibilité pulpaire: toxicité des matériaux
mais aussi étanchéité et bactéries, adhésion et pumping effect,...
‣ Difficultés rencontrées
‣ ex: évaluation mat restaur sur dent à extraire, cl V, extraction, histo.
⊝ critères d’évaluation qualitatifs, appréciation subjective, effectif petit (pas mi-
neurs) recherche d’une méthode quantitative
‣ Méthode quantitative proposée: quantification de l’altération de la couche odon-
toblastique: mesure de son épaisseur.
5. ALLERGIES
1. ORIGINE
‣ Réponse du SI à l’allergène après premier contact. 2 types:
‣ Type I: hypersensibilité immédiate chez l’individu sensibilisé (choc, cf latex).
‣ Type IV: retardée, 24 à 48h après 2ème rencontre. cf résines, domaine dentaire.
4. DERMATITE CONTACT
‣ Démangeaisons, brulûre, érythème, vésicules, d’où érosion et risque de surinfection.
‣ Moins fréquent en bouche cf dilution et nettoyage par la salive.
5. ALLERGIE Ni
‣ Au premier rang des dermatites de contact.
‣ Vecteur= souvent transpiration, moins fréquent en bouche. Fil ortho ?
6. RECOMMANDATIONS
‣ Entretien
‣ Pas de patch test systématique: cf symptômes en bouche
‣ Vérifier avec retrait allergène supposé