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P erformances LNE

La lettre d’information du Laboratoire national de métrologie et d’essais

Sommaire
Dossier Pages 1/2
DOSSIER
Février 2009 N 44

Risques chimiques : une responsabilité partagée

Développement Page 2

Risques chimiques :
Certification • QSE :
les opportunités du tout-en-un
Recherche • Évaluer l’efficacité des produits
de traitement du lisier

Services Page 3
Emballage • La recyclabilité par le menu
Industrie • Fluides frigorigènes :
fuites contrôlées, planète protégée
Energies renouvelables • Certification:
le Cetiat et le LNE donnent le coup d’envoi
Industrie • Surveillance rapprochée
une responsabilité partagée
pour les produits d’Extrême-Orient

Actualités Page 4 L’accompagnement LNE


International • Le LNE/G-MED
se développe au Japon
Réglementation • Vigilance absolue En complément des réponses aux ques-
pour les appareils domestiques à l’éthanol tions de base fournies par le BERPC, sys-
tème d’information national, l’application
Agenda Page 4
de Reach va le plus souvent nécessiter pour
Formation • Un catalogue 2009 rationalisé.
Journée d’information « Archivage des données l’entreprise l’appui d’un expert. C’est une
numériques : le choix des disques optiques » expertise complète que le LNE propose aux
Rendez-vous • 22-25 juin 2009 :
Congrès international de métrologie
industriels, avec une approche transverse
combinant métrologie, méthodologie d’ana-
lyse des risques, expérience des produits
et moyens d’analyse. L’accompagnement
Edito se traduit par :
Les dix prochaines années • la mise à disposition d’outils pour
vont mobiliser toutes les la recherche d’informations auprès
entreprises sur leurs des fournisseurs ;
obligations en matière de • la réalisation du pré-diagnostic pour
prévention des risques déterminer les procédures obligatoires ;
chimiques. Autour du
règlement Reach, bien sûr, mais aussi • la réalisation, vérification et mise à jour
autour du règlement CLP, visant le de l’inventaire des substances et la
réétiquetage et la reclassification des construction d’un plan d’action adapté ;
substances. • la mise à disposition d’outils d’aide à la
Les actes de pré-enregistrement effectués La gestion des risques chimiques est plus que jamais au cœur décision et d’analyse de risques, dans le
par la France dans le cadre de Reach des préoccupations européennes. Depuis juin 2008, le règlement Reach cadre du développement de nouveaux
démontrent que les industriels se sont produits ;
impose à toutes les entreprises ayant affaire de près ou de loin aux
déjà bien engagés, avec l’appui des
moyens mis à leur disposition par le substances chimiques d’identifier et d’évaluer leurs risques. Pour deux • la réalisation des analyses chimiques
système d’assistance réglementaire, les enjeux majeurs : protéger durablement la santé de la population et la qualité sur le territoire national et ou en Chine ;
fédérations professionnelles, les acteurs de l’environnement. Un chantier de taille, pour lequel chaque État membre • la mise au point de protocoles d’analyse
locaux, les sociétés de conseil. Pour les a mis en place un système d’assistance à l’industrie sur le « quoi faire », chimique pour les substances candidates
étapes suivantes, une expertise complète à autorisation ;
mais qui n’a pas pour objectif d’expliquer le « comment faire ».
et personnalisée sera nécessaire.
En raison de ses compétences diversifiées, C’est cette compétence globale que le LNE propose aux entreprises. • la création et mise à jour des fiches de
le LNE propose aux industriels une données sécurité ;
approche transversale combinant Entré en vigueur le 1er juin 2007, Reach* vise à sur le marché européen. Toutes les entreprises • le pré-enregistrement tardif des sub-
métrologie, méthodologie d’analyse des recueillir, en onze ans, des données pertinentes sont ainsi mises à contribution, dès lors stances ;
risques, expérience des produits sur les 30 000 substances chimiques majori- qu’elles fabriquent, importent, utilisent et/ou
chimiques et moyens d’analyse. Il met à tairement utilisées par l’industrie. Un référen- distribuent ce type de substances, brutes ou • la notification des substances extrême-
leur entière disposition un chef de projet cement qui devrait combler le manque de non. Et toute matière, préparation (colorant, ment préoccupantes à l’ECHA ;
et une équipe dédiée. Sans oublier une connaissances sur les risques environnemen- peinture, etc.) ou article (meuble, véhicule, etc.) • des stages inter et intra.
journée d’information, le 14 mai taux et sanitaires liés à ces substances, en par- devra être étudié à la loupe.
prochain, pour découvrir des solutions ticulier les plus anciennes, introduites sur le Contact :
virginie.barbosa@lne.fr
multiples et adaptées, au cours d’ateliers marché européen avant 1981, lorsqu’il n’exis- ENREGISTRER POUR MIEUX ÉVALUER
pratiques. tait aucune notification. Pour faire face à ces impératifs, les profes- Pour en savoir plus sur Reach et obtenir
des éléments de réponse, rejoignez-nous
JEAN-LUC LAURENT, Le parti pris de Reach est fort : sans la preuve sionnels doivent déclarer et enregistrer auprès à la journée technique organisée
Directeur général de son innocuité, aucune substance chimique de l’Agence européenne des produits chi- le 14 mai prochain.
ne pourra être produite, transformée ou mise miques (ECHA) chaque substance produite ➨
DOSSIER DÉVELOPPEMENT
suite de la page 1

Certification
➨ ou importée à plus d’une tonne par an. Le d’échange d’information sur les substances
dossier d’enregistrement doit indiquer les (FEIS) afin de partager leurs données et de mu-
résultats et les études menées par les décla-
rants sur les propriétés de leur substance, les
tualiser leurs études.
QSE : les opportunités du tout-en-un
risques et les mesures préconisées. Pour une UNE AUTORISATION SPÉCIFIQUE POUR
quantité égale ou supérieure à 10 tonnes par LES SUBSTANCES PRÉOCCUPANTES Alors qu’il accompagne déjà les entreprises dans riseront leur image en termes de gestion des
an, il doit également inclure un rapport sur la Les substances les plus dangereuses sont, leurs démarches ISO 9001, ISO 14001, OHSAS risques. Et en choisissant le LNE, elles bénéfi-
sécurité chimique, établi sur la base d’une éva- quant à elles, soumises à des mesures à plus 18001 et ILO-OSH, le LNE leur propose désor- cieront de l’expertise d’un organisme de cer-
luation de la sécurité. Les résultats de l’éva- court terme. D’ores et déjà, près de 1 500 mais la certification QSE. Objectif: leur offrir un tification reconnu dans de nombreuses
luation doivent aussi figurer sur la fiche de substances sont considérées comme extrê- supplément de cohérence et d’efficacité en inté- activités industrielles (emballage, médical,
données de sécurité de la substance, obliga- mement préoccupantes : les substances can- grant, dans un seul système de management, les transport, construction…), d’auditeurs quali-
toire pour toute substance classée dangereuse cérigènes, mutagènes et reprotoxiques exigences de ces trois référentiels – maîtriser la fiés, ainsi que d’un interlocuteur unique pour
selon l’article 31 de Reach. (CMR), les polluants organiques persistants qualité de leurs produits et services, prévenir et les accompagner dans cette démarche… ou
Pour les substances dites « phase-in », essen- (POPs), les PBT (substances persistantes, bio- limiter leur impact sur l’environnement, maîtri- d’autres, comme les certifications complé-
tiellement celles qui ont été mises sur le accumulables et toxiques), les vPvB (très per- ser la santé et la sécurité de leur personnel. mentaires de systèmes (hygiène, par exemple)
marché avant 1981, une période de pré-enre- sistantes et très biocaccumulables) ; d’autres En recourant à cette certification globale, les ou de produits (LNE, NF, GS…). ■
gistrement vient de s’achever permettant aux sont préoccupantes, comme les perturba- entreprises faciliteront en effet le pilotage de Contact :
industriels d’étaler leur calendrier d’enregistre- teurs endocriniens. leurs processus, réaliseront des économies sur Virginie DESBORDES
Responsable Programme certification QSE
ment jusqu’en 2018 (voir schéma). Sans ce pré- Seize de ces substances sont identifiées leur budget d’audits, mobiliseront tout leur Tél. : 01 40 43 37 53
enregistrement, aucune fabrication ni comme candidates à autorisation et pour- personnel autour d’un projet unique et valo- E-mail : virginie.desbordes@lne.fr
commercialisation n’est autorisée avant enre- raient, en juin 2009, être intégrées à l’annexe
gistrement, ni aucun délai d’enregistrement XIV de Reach, obligeant le professionnel à
accordé. Entre juin et novembre 2008, 243 000
actes de pré-enregistrement ont ainsi été ef-
demander une autorisation à l’ECHA. Elles
devront aussi, dès le 1er juin 2011, être noti-
Recherche
fectués en France. Et depuis janvier, tous les fiées par les fabricants et les importateurs
déclarants ayant procédé au pré-enregistre-
ment peuvent se retrouver sur le Forum
d’articles si leur présence dans ces objets
dépasse 0,1 % en concentration massique et
Évaluer l’efficacité des produits
1 tonne par an. de traitement du lisier
Revue tous les deux ans, l’annexe XIV réper-
toriera à terme un ensemble de substances
Un service national prioritaires : quelle qu’en soit la quantité, leur Si la directive IPPC* imposait déjà aux exploitants
d’assistance : le BERPC autorisation sera accordée par la Commission d’élevages classés de limiter leurs émissions dan-
européenne, systématiquement limitée et gereuses, la circulaire du 25 octobre 2006 leur
Comme prévu dans l’article 24 de Reach,
fixée au cas par cas. Un comité d’évaluation demande, en complément, de prouver l’efficacité
la France a créé un service d’assistance
des risques pourra, à tout moment, imposer des produits de traitement qu’ils utilisent pour
réglementaire, le BERPC*, placé sous la Avec Sentoref, une nouvelle méthodologie va être déve-
des restrictions supplémentaires. Par ailleurs, désodoriser ou réduire ces émissions gazeuses (en
responsabilité du MEEDDAT. Sa mission : loppée pour évaluer l’efficacité des produits de traitement
le dossier de demande d’autorisation devra particulier l’ammoniac et l’hydrogène sulfuré). du lisier de porc.
apporter à l’industrie un niveau d’infor-
présenter une analyse des substituts exis- Jusqu’à présent, seules des mesures étaient effec-
mation suffisant, garantir la cohérence de
tants et un programme de substitution asso- tuées sur le site de l’exploitant avant et après persion dans l’air et ajout au lisier par incorpo-
l’information diffusée avec les positions
cié. Car l’objectif est bel et bien de remplacer application du produit. Aussi, pour disposer d’une ration ou étalement en surface) ; mise au point
européennes, participer aux actions orga-
les substances les plus nocives. Reach devrait méthodologie de référence fiable, reproductible et optimisation de la méthodologie de référence.
nisées par les chambres de commerce et
alors, outre ses enjeux d’intérêt public, favo- en laboratoire, le ministère de l’Écologie, de À l’issue de ces travaux, les fabricants pourront
les fédérations professionnelles en vue de
riser la politique d’innovation et de recherche l’Énergie, du Développement durable et de l’Amé- faire évaluer leurs produits par des laboratoires
favoriser le retour d’expériences d’acteurs
européenne, et insuffler une nouvelle dyna- nagement du territoire a-t-il confié au LNE la réa- compétents et les exploitants disposer d’infor-
professionnels. Outil majeur de cette
mique économique dans le secteur de l’in- lisation d’une étude dénommée « Sentoref» – mations fiables pour choisir des produits effi-
assistance, le site internet du BERPC four-
dustrie chimique. ■ Système d’Évaluation des Neutralisants et Traite- caces. À terme, une certification de ces produits
nit des actualités, des documents d’infor-
ments des Odeurs, méthode de REFérence. pourrait également être développée. ■
mation, des guides d’interprétation et un * Registration, Evaluation, Autorisation Chemicals.
Cette étude, dont les résultats sont attendus pour * Integrated Pollution Prevention and Control.
forum de questions-réponses.
novembre 2009, se déroulera en deux étapes: Contact :
*Bureau d’Évaluation des Risques des Produits et Agents Pour en savoir plus : développement de dispositifs expérimentaux et Aurélie BOUZIN
Chimiques.
http://ec.europa.eu/enterprise/reach/index_fr.htm Chargée de projet Sentoref
http://echa.europa.eu des matériaux de référence associés pour les Tél. : 01 30 69 13 61
http://www.ecologie.gouv.fr/-REACH-.html deux techniques d’application des produits (dis- E-mail : aurelie.bouzin@lne.fr

Le calendrier Reach : un enregistrement étalé jusqu’en 2018


Pré-enregistrement 30 novembre
• Substances antérieures à 1981 :
du 1er juin au 30 novembre et > 1 000 tonnes/an
• Substances toxiques pour le milieu
aquatique à partir de 100 tonnes/an
• Substances cancérogènes, mutagènes, 1er juin 1er juin
1er juin toxiques pour la reproduction de Autres substances Substances produites
catégorie 1 ou 2, à partir d’1 tonne/an supérieures à 100 tonnes/an à plus de 1 tonne/an


REACH

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019

28 octobre
1er juin
Première recommandation,
À partir du 1er juin
Obligation de notification
• Délai d’enregistrement pour les substances ne bénéficiant
pas d’un régime transitoire

Liste 59.1- Substances par l’Agence, des substances des substances extrêmement Délais d’enregistrement pour les substances bénéficiant
candidates à autorisation à inclure dans l’annexe XIV préoccupantes d’un régime transitoire
SERVICES
Emballage Energies renouvelables
La recyclabilité par le menu Certification :
Les fabricants d’emballages et les condition- permet en effet de recenser les caractéris-
le Cetiat et le LNE donnent le coup d’envoi
neurs de produits disposent depuis cet au- tiques essentielles de l’emballage, puis
tomne d’une nouvelle version du guide pour d’identifier les points à améliorer à l’aide Éolienne, géothermique, solaire, hydroélec-
l’amélioration de la recyclabilité de leurs pro- d’une grille d’analyse, et enfin d’évaluer l’ap- trique… les énergies renouvelables ne man-
duits. Conçu par le LNE avec le soutien finan- titude au recyclage de l’emballage. quent pas et concernent chaque jour da-
cier de l’Ademe et d’Eco-Emballages et avec Retrouvez ce document sur www.lne.fr en vantage d’industriels, en même temps
le concours des filières matériaux de l’indus- entrant le mot « recyclabilité » dans le moteur qu’augmentent les exigences écologiques
trie de l’emballage, ce de recherche. ■ du gouvernement.
document se veut Contact : Dans ce contexte, le LNE et le Cetiat* multi-
avant tout pratique Angéline BANRY plient leurs initiatives. En partenariat avec
Tél. : 01 30 69 11 84
et complet. l’Atita**, ils proposent ainsi une certification
En suivant rigou- NF aux fabricants de pompes à chaleur, leur La plate-forme de R&D et d’essais des systèmes solaires
reusement la dé- Le guide conçu par le LNE permet d’évaluer l’aptitude au permettant de démontrer les performances sera opérationnelle avant l’été 2009.
marche proposée, recyclage des emballages, quel que soit leur matériau. de leurs produits et la qualité de leur système
les concepteurs qualité. Délivrée par Certita***, cette marque miques et d’un laboratoire d’essais mécaniques.
d’emballages de- a nécessité le développement d’un banc d’es- Ces essais sont également un des éléments clés
vraient parvenir sais dans la chambre réverbérante du LNE, à de la certification des systèmes solaires propo-
aux meilleures Trappes. Cet équipement peut tester les sée par Certita*.
solutions : après pompes à chaleur dont la capacité atteint Le choix du site nîmois répond, bien entendu,
une définition de 35 kWh et qui utilisent l’une des trois techno- à la volonté d’optimiser une implantation
l’éco-conception logies disponibles (eau glycolée/eau, eau gly- préexistante. Mais aussi à ses bonnes condi-
agrémentée de colée/eau glycolée, eau/eau). Quant aux es- tions d’ensoleillement naturel et à sa proxi-
liens bibliogra- sais, ils répondent bien sûr aux exigences de mité avec le pôle de compétitivité DERBI –
phiques, ce guide la norme EN 14511/ parties 1 à 4 : puissance consacré au développement des énergies
thermique annoncée, coefficient de perfor- renouvelables dans le bâtiment et l’industrie
mance minimal (dans le cadre du crédit d’im- en Languedoc-Roussillon –, avec lequel des
pôt) et niveau de puissance acoustique. recherches industrielles pourront être
Parallèlement, afin de répondre aux besoins des menées. ■
fabricants de chauffe-eau solaires individuels
* Centre technique des industries aérauliques et thermiques.
Industrie et de systèmes solaires combinés pour la pro-
duction d’eau chaude sanitaire et le chauffage
** Association technique des industries thermiques et aérauliques.
*** Certita : guichet de certification du génie climatique réunissant
le CETIAT, le LNE, l’ATITA et le CSTB.
d’ambiance, le LNE et le Cetiat vont ouvrir, en
Contacts :
Fluides frigorigènes : juin 2009, une plate-forme de R&D et d’essais
sur le site du LNE à Nîmes. Celle-ci
comprendra:
François-Xavier BALL
Certita
Tél. : 01 47 17 64 85
fuites contrôlées, planète protégée • une terrasse technique équipée de pan-
Noëlle PEDESPAN
Pompes à chaleur
neaux solaires permettant de travailler en en- Tél. : 01 30 69 13 20
E-mail : noelle.pedespan@lne.fr
Le banc d’essais du LNE vérifie la soleillement naturel comme l’exigent les Eric FARGIER
fiabilité des détecteurs de fuite : Solaire (à Nîmes)
sensibilité et temps de récupération. normes d’essais pour ces matériels ; Tél. : 04 66 38 89 27
• une zone constituée de 8 bancs d’essais ther- E-mail : eric.fargier@lne.fr

manuels, et limite toute dérive


de sensibilité à moins de 10 %.
Enfin il oblige tous les mani-
Industrie
pulateurs de fluides frigori-
gènes à disposer d’ici à juillet
2009 d’une attestation de Surveillance rapprochée
capacité concernant leurs
compétences et la fiabilité des pour les produits d’Extrême-Orient
détecteurs qu’ils utilisent.
Dans ce contexte, le LNE pro- Alors que la récurrence des particulièrement le LNE en rai-
pose aux fabricants et utilisa- problèmes de sécurité liés aux son de sa large gamme de
teurs de fuites-étalons de produits chinois a conduit des moyens et de ses compétences
Parmi les nombreuses mesures dictées par le raccorder leurs instruments, et aux fabricants pays comme les États-Unis à spécifiques (produits pour en-
protocole de Kyoto, une réduction de 8 % des et distributeurs de détecteurs de qualifier leurs revoir leur législation, les pays fants, outils de bricolage et jar-
émissions de gaz fluorés est souhaitée pour la appareils. Ces essais de qualification, réalisés de l’Union européenne peu- dinage, mini-motos…).
période 2008-2012 et s’appuie en partie sur selon la norme EN 14624, permettent de véri- vent, quant à eux, s’appuyer sur De leur côté, fabricants, impor-
une bonne étanchéité des équipements frigo- fier le seuil de sensibilité lorsque le détecteur les réglementations euro- tateurs et distributeurs peu-
rigènes et climatiques. est immobile, mobile ou immobile et en péennes et nationales. Le tout vent solliciter le LNE dans leur
Un contrôle de ces équipements a ainsi été ambiance polluée, ainsi que le temps de récu- étant de s’assurer qu’elles sont démarche de mise en confor-
exigé par la directive 842/2006, relayée au pération de la sensibilité après détection d’une bien appliquées. mité et de suivi, et trouver avec
niveau national par le décret 737/2007. Il devra fuite de 50 g/an. ■ En France, la direction des notre coordinateur les solu-
être effectué tous les douze mois si la charge Douanes, chargée de contrôler tions dont ils ont besoin, en
en fluides est supérieure à 2 kg, tous les six Contact :
Isabelle MORGADO les produits issus des pays tiers de l’Union eu- fonction de la localisation de leurs sites de
mois pour les charges supérieures à 30 kg et Département pression/vide ropéenne, a augmenté les catégories de pro- production. ■
tous les trois mois pour les charges supérieures Tél. : 01 40 43 38 08
E-mail : isabelle.morgado@lne.fr duits sensibles et programmé des campagnes
à 300 kg. Mais le décret français impose aussi Frédéric BOINEAU nationales pour s’assurer du respect des Contact :
Département pression/vide Nicole COURCAULT
un seuil de sensibilité de 5 g/an pour les appa- Tél. : 01 40 43 39 64 règles de sécurité. Pour réaliser les essais, elle Tél. : 01 30 69 14 53
reils de contrôle, notamment les détecteurs E-mail : frederic.boineau@lne.fr sollicite des laboratoires compétents, et plus E-mail : nicole.courcault@lne.fr
ACTUALITÉS AGENDA

International Formation

Le LNE/G-MED se développe au Japon Un catalogue 2009 rationalisé


Entièrement réorganisé, le catalogue des En complément de ces prestations, le LNE
Pour faciliter à leurs clients respectifs la com- tages : un audit initial dont la durée est formations 2009 offre une gamme de 148 organise une vingtaine de journées d’infor-
mercialisation de leurs dispositifs médicaux, réduite afin de prendre en compte les certifi- stages et de 236 sessions désormais réper- mation technique permettant aux profes-
le JQA (Japan Quality Assurance organization) cats ISO 13485 (2 003 certificats ont déjà été toriées en 6 grands domaines (eux-mêmes sionnels de faire le point sur l’actualité nor-
et le LNE/G-MED ont signé à Tokyo, le 14 émis par le G-MED) et un interlocuteur organisés en 26 sous-thématiques par mar- mative et réglementaire de leur secteur.
novembre dernier, un premier accord de unique pour l’ensemble de leurs certifications ché et par métier/fonction) : Métrologie, Retrouvez le calendrier de ces formations
reconnaissance. réglementaires (marquage CE et réglementa- Emballage, Environnement, Médical, Statis- sur www.lne.fr, rubrique formation. ■
Celui-ci prévoit que, dans le cadre de la procé- tion japonaise) et volontaires (ISO 13485). tiques et modélisation dans l’industrie, et
dure réglementaire applicable au Japon, le Un second accord de reconnaissance devrait Management de la qualité et du risque. Ce
LNE/G-MED pourra intervenir, conjointement être finalisé d’ici à la fin du premier semestre dernier domaine a été étoffé de 8 stages qui
au JQA, pour l’audit initial du système de mana- 2009, pour la réalisation d’audits par le traitent du contexte normatif : veille régle-
gement de la qualité des fabricants souhaitant LNE/G-MED au Japon dans le cadre du mar- mentaire, management de la sécurité, certi-
commercialiser leurs dispositifs électromédi- quage CE. ■ fication QSE. Quant à celui des statistiques,
caux et de diagnostic in vitro sur le marché Contact : créé cette année, il a pour ambition d’aider
japonais. Le LNE/G-MED pourra effectuer seul Franck MARTIN les entreprises à mettre en œuvre une « dé-
Pôle certification G-MED
les audits de suivi et de renouvellement. Tél. : 01 40 43 38 55 marche incertitudes » pour leurs mesures, En 2009, le catalogue
Pour les clients du LNE/G-MED, deux avan- E-mail : franck.martin@lne.fr leurs modèles numériques et leurs études propose 148 stages et
236 sessions.
économiques.

Réglementation Archivage des données numériques :


le choix des disques optiques
Vigilance absolue Les responsables de l’archivage dans les en- les avantages et inconvénients des diffé-
treprises, les institutions scientifiques et pa- rents supports, puis bénéficieront d’un point
pour les appareils domestiques à éthanol trimoniales, ainsi que les sociétés d’archi- détaillé sur les disques optiques (principes,
vage sont invités, le 5 mai, à une journée fonctionnement, fabrication, qualité de gra-
Par avis paru au Journal of- d’information sur la stratégie à adopter pour vure), ainsi que de préconisations pour le
ficiel du 22 novembre 2008, garantir la conservation et l’intégrité des suivi des archives sur ce type de support.
le ministère de l’Économie, données sur disques optiques numériques. Programme et préinscription sur www.lne.fr,
de l’Industrie et de l’Emploi a Ce jour-là, ils apprendront comment orga- où vous pourrez aussi consulter le calendrier
rappelé aux fabricants, dis- niser un système d’archivage, appliquer les des journées techniques. ■
tributeurs et importateurs normes de gestion des documents et le Contact :
d’appareils domestiques guide NF Z 42-013. Ils découvriront ensuite jt@lne.fr
fonctionnant à l’éthanol,
qu’ils soient à usage de
chauffage ou de décoration,
leur obligation générale de
sécurité (article L 221-1 du
Rendez-vous
code de la consommation).
Autrement dit, ces appareils, 22-25 juin 2009 :
raisonnablement utilisés, ne
doivent faire courir aucun
Congrès international de métrologie
risque aux consommateurs.
Parmi les incidents à préve- laboratoires. Près de 1 000 scientifiques et
nir : l’intoxication – notamment par le mo- Pour garantir la qualité et la sécurité des appareils domes- industriels issus d’une cinquantaine de pays
noxyde de carbone –, les brûlures et l’incendie. tiques à éthanol, les fabricants peuvent recourir à la seront attendus pour la visite des 90 stands
marque NF.
Mais les mauvais usages sont également à d’exposition prévus par le Collège français
éviter : des avertissements et précautions de métrologie.
d’emploi doivent être fournis aux utilisateurs. d’essais de conformité aux normes existantes Parallèlement, 6 tables rondes destinées aux
Pour les entreprises qui souhaitent prouver la pour la sécurité électrique, et sur un examen entreprises en quête de solutions pratiques
sécurité et la qualité de leurs produits, avec la du système qualité du fabricant. Deux entre- auront pour thèmes « Enjeux de la métrolo-
caution d’un organisme tiers, la marque NF prises ont déjà engagé cette démarche de gie pour la santé », « Métrologie et réduction
Appareils domestiques fonctionnant à l’étha- certification. ■ des émissions de gaz à effet de serre », « Mé-
nol, proposée par le LNE et l’Afnor, constitue Contact :
trologie et performances de l’entreprise »,
la meilleure solution. Elle s’appuie sur la réali- Noelle PEDESPAN « Températures industrielles et nouveaux
Département isolation, énergie, environnement
sation d’essais d’aptitude à l’emploi suivant Tél. : 01 30 69 13 20
matériaux », « Accréditation, enjeux écono-
un cahier des charges élaboré par le LNE, E-mail : noelle.pedespan@lne.fr miques et stratégiques », « Perspectives des
mesures sans fil ».
Enfin, 180 conférences seront organisées,
Performances LNE ■ DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : JEAN-LUC LAURENT ■ RÉDACTEUR EN CHEF :
CÉCILE GUFFROY ■ COMITÉ DE RÉDACTION : JEAN-LUC LAURENT • LAURENCE
La lettre d’information du Laboratoire national de métrologie et d’essais Février 2009 N°44

DAGALLIER • BENOÎT GAUMONT • CÉCILE GUFFROY • HERVÉ MARCEL • FRANCIS


parmi lesquelles 39 présentées par les cher-
cheurs du réseau de métrologie française et
WELVART ■ DIFFUSION : MARLÈNE MALARDIER ■ CONCEPTION ET RÉALISATION : - 55, RUE D’AMSTERDAM - 19 par le LNE. Ce dernier sera également
75008 PARIS - TÉL. : 01 53 32 55 07 ■ CRÉDITS PHOTOS : FOTOLIA, STUDIO PONS, LNE, CLIMART, IPPAC, BINOME, DR ■ heureux de vous accueillir sur le stand
IMPRESSION : GDS IMPRIMEURS ■ POUR TOUT RENSEIGNEMENT, DOCUMENTATION OU EXEMPLAIRE SUPPLÉMENTAIRE DE Manifestation de référence, le congrès in- n°50-51, lors de rendez-vous personnalisés. ■
PERFORMANCES LNE, ADRESSEZ VOTRE CORRESPONDANCE AU LNE : 1, RUE GASTON-BOISSIER - 75724 PARIS CEDEX 15 - ternational de métrologie portera, pour sa
TÉL. : 01 40 43 39 81 - FAX. : 01 40 43 37 37 - E-MAIL : marlene.malardier@lne.fr - N° ISSN : 0298-1289 Contacts :
14e édition à Paris, sur l’amélioration des Recherche : maguelonne.chambon@lne.fr
processus de mesure dans l’industrie et les Service commercial : info@lne.fr

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