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LE COMDIEN

NICOLE SERRATOS 1 R E S4
On a ici affaire trois textes : Paradoxe sur le comdien, de Diderot ; Lart du
comdien, de Villiers ; et La formation de lacteur de Stanislavski. Ces trois
textes nous donnent des diffrents points de vue sur lintriorisation des
personnages par les acteurs. Mais, un acteur doit-il tre sensible aux motions
du personnage quil interprte ?
Diderot pense que lacteur nest pas le personnage, mais seulement
linterprte. Les acteurs qui sont sensibles aux motions du personnage ne
jouent pas toujours de la mme faon et donc ne jouent pas toujours bien ;
contrairement, un acteur qui nest pas sensible ne commet pas derreurs car il
a ses ides ordonnes et arrive toujours causer la mme raction du public,
cest toujours aussi parfait car cest un processus qui suit des rgles qui ne se
trompent jamais. Pour lui, la sensibilit rend les acteurs mdiocres car ce sont
les spectateurs qui doivent remporter les motions et impressions et pas
lacteur.
Contrairement aux ides de Diderot, celles de Stanislavski nous encouragent
lacteur vivre et sentir son personnage. Pour lui, une communion avec le
personnage fait que le jeu soit sincre. Lacteur doit prouver les sentiments
quil rapporte ; une intriorisation permet une meilleure manifestation
extrieure. Un grand acteur doit tre habit par ces sentiments pour laisser
une trace ineffaable sur le spectateur.
Villiers est un peu intermdiaire, pourtant il trouve important la spontanit. Il
pense que les rgles automatisent le jeu et tent la libert aux acteurs. Les
rgles de thtre ne sont quune recette qui ne mne pas loin lartiste. Oui,
lartiste doit les connatre et savoir sen servir mais la pratique est aussi
importante et il trouve quelques qualits techniques ignorantes. Il pense quen
restant amateur, sans encore suivre bien les rgles, lartiste est plus heureux et
a plus de libert pour mieux interprter son personnage.

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