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Formation intensive UIT/TEMIC sur la

« Gestion des télécommunications dans le


nouvel environnement »

Dakar Sénégal, 19-28 mars 2007

Contribution de la Sotel Tchad

Présentée par : DEUNONE MATCHOUNNI


I . Présentation du Tchad
Le Tchad est situé entre le 8ème et 14ème degrés de latitude nord et les 14ème et
24ème degrés de longitude Est. Par sa superficie de 1 284 000 km2, il occupe le 5ème
rang des pays les plus vastes d’Afrique. Du Nord au Sud, il s’étend sur 1700 km et de
l’Ouest à l’Est sur 1000 km. Marqué par une très forte continentalité à plus de 1500 km
de la mer, le Tchad est limité au Nord par la Libye, à l’Est par le Soudan, au Sud par la
République Centrafricaine, à l’Ouest par le Cameroun, le Nigeria et le Niger ( annexe1 ).

I.2 Caractéristiques géographiques et climatiques

Sur le plan climatique, on note du nord au sud, 3 zones dominantes :


 la zone saharienne, qui s’étend sur environ 780 000 km2, avec une
pluviométrie très basse de moins de 300 mm par an ;
 la zone sahélienne qui couvre une superficie d’environ 374 000 km2 avec
une pluviométrie variant de 200 à 900 mm ;
 la zone soudanienne, où les plus fortes pluies sont enregistrées durant
plus de 3 mois dépassant 900 mm par an et atteignent 1200 mm dans les régions de
Sarh et Moundou.

Le relief tchadien se caractérise par une vaste étendue de plaines bordées au


Nord et à l’Est par des montagnes. Dans la zone méridionale, la latérite donne au
paysage une couleur rouge qui s’atténue progressivement lorsque l’on remonte vers le
Nord sableux et désertique.

I.3 Hydrographie

Elle se caractérise par deux cours d’eau importants qui arrosent la partie sud du
pays suivant l’importance des pluviométries dont dépendent les crues. Le Chari, long de
1200 km et son affluent le Logone de 1000 km, prennent leurs sources successivement
en République Centrafricaine et au Cameroun ; ces deux fleuves alimentent le Lac
Tchad.

I.4 Caractéristiques démographiques et culturelles

Selon le recensement général de la population et de l’habitat d’avril 1993, le pays


comptait 6 270 000 habitants dont 48% d’hommes et 52% de femmes. En 2006, la
population est estimée à 8 558 750 habitants.

Taux d’accroissement moyen annuel 2,5%


Population totale estimée en 2006 8 558 750
Population rurale en 2006 5 382 905
Population urbaine sans la capitale en 2006 1 975 845
Population de NDjamena en 2006 1 200 000
Taux de mortalité brut 0,163%o
Densité moyenne de la population 6,66
La situation culturelle est caractérisée par un fort taux d’analphabétisme qui
atteint 67% de la population (56% pour les hommes et 78% pour le femmes) et un faible
taux de scolarisation marqué par une grande disparité inter-regionale ;
Le Tchad est constitué d’une mosaïque d’ethnies reparties en 12 groupes
linguistiques, mais pour permettre aux différents groupes de communiquer, le pays s’est
doté de deux langues officielles qui sont : le français et l’arabe .
Il existe trois grandes religions au Tchad : L’Islam (53,8%), le Christianisme
(38,8%) et l’Animisme (7,4%) .

I.5 Caractéristiques politiques et administratives

Le Tchad a accédé à l’indépendance en 1960 et est régi actuellement par la


Constitution de mars 1996. Un président de la République incarnant le pouvoir exécutif
est élu pour un mandat de 5 ans. Une Assemblée Nationale détient le pouvoir législatif.
Un pouvoir judiciaire indépendant est assuré par une Cour Suprême, un Conseil
Constitutionnel et une Haute Cour de Justice . Il existe aussi un Haut Conseil de la
Communication chargé de garantir la liberté de la presse et l’expression pluraliste des
opinions. Enfin les partis politiques, les associations de la société civile et les mass
médias concourent au renforcement de la démocratie.

La nouvelle Constitution prévoit une forte décentralisation en vue de permettre un


meilleur rapprochement entre l’administration et les administrés. Cette option vise
l’autonomie de la population dans ses actions de développement.

L’organisation administrative au Tchad est hiérarchisée. Ainsi dans le cadre du


processus de décentralisation de l’administration, le décret n°355/PR/MISD/99 du 1er
septembre 1999 portant reforme administrative, divise le pays en 18 régions, 50
départements, 201 sous-préfectures.

I.6 Cadre de politique économique

Avec un revenu de US$ 263 par habitant en 2003, le Tchad fait partie des pays
les plus pauvres du monde selon l’Indice de Développement Humain fixé par le PNUD.
L’économie demeure fragile et faiblement industrialisé. Elle repose surtout sur les
produits vivriers qui représentent 44% du PIB et reste le principal moyen de subsistance
pour plus de 80% de la population. L’agriculture représente 43% du PIB et l’élevage
16%. Le secteur secondaire qui représente 20% du PIB est peu développé et est freiné
par le coût exorbitant de l’énergie et du pétrole.

Les activités économiques du pays sont dominées par l’agriculture et l’élevage


extensifs qui emploient les ¾ de la population active. Les exportations du pays sont
constituées à 95% de produits primaires. Trois produits (coton fibre, les bovins et la
gomme arabique) représentent à eux seuls 80% des exportations des biens.

Le sous-sol contient des richesses géologiques et minières qui sont en voie


d’exploitation et d’autre déjà exploitées. Le pétrole de Doba au sud du Tchad dont le
produit est estimé à 250 000 baril/jour, est exporté depuis octobre 2003.

Le Tchad fait partie de l’Afrique Centrale et de la zone CEMAC (Communauté


Economique et Monétaire d’Afrique Centrale), et partage avec les autres pays de la
sous région la même monnaie : le franc CFA .
II Etat des lieux des télécommunications au Tchad

Après l’indépendance, le Tchad ne disposait pas de réseau de


télécommunications à proprement parler. La capacité totale installée de 1 400
équipements était partagée entre la capitale et le reste du pays. Le parc était alors
essentiellement composé de l’administration et de quelques privilégiés formant un
cercle fermé. L’intérieur du pays était alors assuré par des liaisons à ondes
décamétriques.

Prenant conscience de l’impact des télécommunications dans le développement


économique, social et culturel, le Gouvernement du Tchad a publié en 1997, une
Déclaration de politique sectorielle, dont la substance principale est de satisfaire la
demande de plus en plus croissante et permettre l’accès au plus grand nombre de la
population par une grande mobilisation des ressources d’origine diverse.

Sur la base des orientations données par la Déclaration de politique sectorielle, le


secteur des Postes et Télécommunications s’est doté d’un nouveau cadre juridique
marqué par la promulgation de deux Lois en date du 17 Août 1998, l’une sur la Poste
sous le N°008/PR/98 et l’autre sur les télécommunications sous le N°009/ PR/98.

Ces deux Lois ont permis la création et la mise en place des structures
suivantes :

L’Office Tchadien de Régulation des Télécommunications (OTRT), autorité


administrative chargée de la régulation, de l’application et de la mise en œuvre de la Loi
et Textes réglementaires du secteur des télécommunications (annexe 3 ) ;

La Société des Télécommunications du Tchad (SOTEL TCHAD), détenue à 100


% par l’Etat, issue des activités de la Société des Télécommunications Internationales
du Tchad (TIT) et des activités des télécommunications de l’Office National des Postes
et Télécommunications (ONPT), et qui est principalement chargée de l’exploitation du
réseau de base ;

La Société des Postes et de l’Epargne (STPE ), détenue à 100 % par l’Etat,


reprenant les activités postales de l’Office National des Postes et Télécommunications
(ONPT), et qui est principalement chargée de l’exploitation postale et de l’épargne.

Grâce à ce nouveau cadre juridique, deux opérateurs occupent le marché du


téléphone mobile au Tchad. Il s’agit de Celtel et de Millicom. Bien que le prix des service
soit relativement élevé pour les budgets tchadiens, le nombre total d’abonnés est passé
de 5 000 en 2000 à 510 000 en août 2006 (350 000 abonnés de Celtel et de 160 000 de
Millicom).

L’exploitation du réseau téléphonique fixe revient à la Sotel Tchad. Celle-ci gère


actuellement 13 000 abonnés ( annexe 2) dont 80% concentrés à N’Djaména. Issue de
la fusion des activités des télécommunications de l’Office national de postes et
télécommunications (ONPT) et la Société des télécommunications internationales du
Tchad (TiT), la Société des télécommunication du Tchad (Sotel Tchad) est créée par la
loi n° 009/PR/98 du 17 août 1998 portant sur les télécommunications, exploite les
activités de télécommunications. Elle a pour objet :
L’établissement et l’exploitation de tout réseau des télécommunications ouvert au
public et d’offrir au public tout service des télécommunications et d’assurer leur
interconnexion avec d’autres réseaux nationaux et internationaux ouverts au public ;
La fourniture de tout autre service, installation, équipements terminaux et réseaux
des télécommunications ainsi que l’établissement et l’exploitation de tout réseau
distribuant des services multimédias etc. ;

Elle dessert la capitale et 20 autres localités reparties sur le territoire national.


Son réseau de base reste insuffisant et incapable de faire face aux demandes de plus
en plus grandissantes des utilisateurs. Ses centraux téléphoniques présentent un taux
de saturation des équipements de transmission entraînant ainsi un très faible taux
d’efficacité de communications interurbaines.

Les téléphones cellulaires et l’Internet font l’objet d’un engouement incomparable


dans les grandes villes, tandis que la téléphonie rurale demeure encore un défi majeur à
relever en milieu rural.

La connexion à Internet est possible seulement à N’Djaména ; Moundou,


Sarh, Abéché et Doba. Son évolution est assez lente, mais la demande est assez forte.
Les efforts consentis par Sotel Tchad, se heurtent à la saturation du réseau et aux tarifs
très élevés . Quelques fournisseurs d’accès existent mais leurs prestations requièrent
des usagers des investissements énormes et des coûts d ‘exploitation élevés.

Les établissements publics n’ont pas encore mis en place un programme


d’initiation à l’informatique, faute de moyens, à l’exception de quelques centres privés,
cette situation de fait démontre que la télé-enseignement attend encore des jours pour
sa réalisation ;
III Stratégies de développement des TICS

La connexion à Internet n’est effective que dans quatre régions sur les 18 que
compte le Tchad. Son évolution est assez lente, mais la demande est assez forte. Les
efforts consentis par Sotel-Tchad, se heurtent à la saturation du réseau et au coûts très
élevés . Cependant des services privés sont offerts par quelques cybercafés, mais le
tarif demeure encore élevé (1500 francs CFA/heure) l’équivalent de 3 $US. L’utilisation
de l’Internet demeure l’apanage de l’administration publique et des ONG.

L’Internet dont les atouts sont à n’en point douter multiples reste encore très peu
connu du public tchadien. Seule la capitale N’Djamena et la zone pétrolifère de Doba
restent jusqu’à preuve du contraire les capitales de l’Internet, laissant derrière elles les
80% de la population issue des régions rurales.

Un plaidoyer auprès du gouvernement tchadien en faveur de la promotion des


TIC s’impose ; car aucun programme gouvernemental n’existe dans ce sens. Les
médias n’organisent pas des émissions sur l’informatique ; le Ministère du commerce et
de l’industrie qui a pour mission d’encourager les investisseurs et les entreprises à
l’organisation des foires et des salons sur l’informatique et les nouvelles technologies ne
mesure pas encore l’enjeu ;

Les établissements publics n’ont pas encore mis en place un programme


d’initiation à l’informatique, faute de moyens, à l’exception de quelques centres privés,
cette situation de fait démontre que la téle-enseignement attend encore des jours pour
sa réalisation ;

La télé médecine, domaine d’application des TIC à la santé n’est pas encore
d’actualité au Tchad .
Quelques vidéo et visioconférences sont organisées par le Centre National
d’Appui à la Recherche (CNAR) et la représentation permanente de la Banque Mondiale
avec le Ministère du Plan dans le cadre des discussions budgétaires.

L’Internet et les TIC demeurent encore au Tchad des outils de luxe pour une
bonne proportion de la population, et ne pourront se développer dans le futur qu’à la
seule condition de réduire le taux d’analphabétisme, de trouver des voies et moyens
pour résoudre la question de la crise énergétique qui paralyse beaucoup de secteurs
dont celui des télécommunications, Rendre accessible et disponible les équipements
informatiques qui pour l’instant ne sont pas exonérés des taxes douanières, Les prix
prohibitifs du matériel et consommables et les coûts très élevés des communications
internationales ne sont pas de nature à promouvoir les TIC.

Le risque est grand de voir la population rurale marginalisée. La préoccupation


du gouvernement tchadien est de pourvoir les populations tant dans les zones urbaines
que dans les coins les plus reculées du pays. Vu l’étendue du territoire national il est
judicieux de fournir l’accessibilité des zones rurales au téléphone à un tarif abordable.
Cette politique est en grande partie exécutée par les opérateurs du mobile pour la
couverture. Mais les autres services du NTIC sont inexistants.
L’accès au téléphone rural permet un développement rapide des petites et
moyennes entreprises, des unités de transformation de produits locaux, ainsi que des
magasins. Les centres de santé, écoles et administrations pourront aussi bénéficier du
développement des NTIC. Le service universel est appréhendé comme un objectif
politique, un choix et il revient à l’Etat, de définir ce terme dans le cadre géographique
où cet Etat est opératoire. L’accès universel à partir de ce moment impliquerait que les
habitations ne soient pas très éloignées du lieu où se trouve le téléphone public Un
ensemble de mesures d’intérêt public visant à garantir au plus grand nombre l’accès à
un panier de services reconnus comme nécessaires pour contribuer à satisfaire les
besoins essentiels des populations, dans des conditions équitables, d’une qualité
acceptable et à un prix abordable. Ainsi, comme pour dire qu’il faut que tous ces
paramètres soient réunis - conditions équitables, qualité acceptable, prix abordable -
pour pouvoir parler de service universel.
Pour atteindre ces objectifs plusieurs actions sont à mener :

III. 1 Révision du cadre juridique et réglementaire

Un fonds et un organe de promotion de l’accès universel aux services de base


des télécommunications est déjà crée par le Gouvernement . Dans le futur, cet organe
sera dotée de moyens institutionnels devant lui permettre d’engager une action efficace
et d’envergure en vue de réaliser les objectifs de généralisation des services téléphonie
rurale.
Pour le bon suivi de la promotion des services ci-dessus cités, une révision de loi
juridique et réglementaire doit être élaborée. Il y aura ainsi un cadre juridique unique
pour tout le secteur des technologies de l'information et de la communication. Il s'agira
alors de combler le vide juridique actuel sur la signature et les contrats électroniques, la
cybercriminalité, la cryptographie, la protection de la vie privée et des libertés. Le
nouveau cadre donnera à la justice les moyens de trancher tous les litiges qui
pourraient survenir dans le domaine des TIC.
Il doit ressortir aussi de ce texte des mesures suivantes:
 Assouplissement de la réglementation pour encourager la concurrence et
la baisse des prix des abonnements au téléphone et à l’Internet;
 Exonération ou baisse du régime fiscal pour stimuler les secteurs de
l’informatique et des télécommunications ;
 Baisse forte ou suppression des frais de douanes sur les équipements
(matériels et logiciels) ;
 Renforcement de la législation particulièrement pour promouvoir le
commerce électronique et protéger la propriété intellectuelle;
 Appui du prochain programme d’accès universel aux TIC

III . 2 Couverture du territoire en infrastructures

Plusieurs projets sont identifiés au niveau du département des postes et NTIC


concernant les télécommunications. Ils consistent à consolider les infrastructures
existantes en procédant à des extensions aussi bien en transmission, en commutation,
qu’en réseau d’accès. Ceci permettra de répondre aux besoins immédiats. Il s'agit entre
autre de:
 La satisfaction des demandes d’installation des lignes principales sur
l’ensemble du territoire;
 La fourniture d’accès à haut débit pour couvrir les besoins en TIC;
 L'Amélioration de l’écoulement de trafic et la qualité des services ;
 La réalisation de la boucle locale radio grâce à la technologie CDMA dans
plusieurs localités. Ceci permettra augmenter le taux de pénétration du
téléphone.
 L’augmentation de la capacité de raccordement des centraux
téléphoniques et l’extension des réseaux de câbles de N’Djaména,
Moundou, Sarh, Abéché et Doba.
 L’implantation des technologies XDSL dans les centres possédant l’accès
filaire.

Ces projets permettront la réalisation de 500 000 lignes principales


supplémentaires fixes en permettant l’exploitation optimale des infrastructures
existantes.

III .3 La pose et la mise en œuvre de la fibre optique

Pour permettre au Tchad d’intégrer la société globale de l’information, un défi


major doit être relevé. C’est la création d’un réseau national en fibre optique et
l’interconnexion au réseau mondial de l’autoroute de l’information. L’installation de cette
fibre optique offrira ainsi une opportunité pour le Tchad en transformant celui-ci en hub
sous-régional des télécommunications.

C’est dans cette optique que le gouvernement tchadien à travers le Ministère des
postes et Télécommunications avait initié depuis l’an 2000 un projet qui consiste à
procéder à la pose et à la mise en œuvre d’une fibre optique. Cette artère s’étendra sur
une longueur de 3 039 Km pour assurer la desserte de toutes les importantes localités
au niveau national. Cette fibre permettra la connexion du Tchad au réseau mondial de
l’autoroute de l’information et de la communication via le Cameroun par le biais du
câble sous marin SAT 3.
Cette nouvelle infrastructure permettra d’ouvrir le pays tout entier aux autoroutes
mondiales de l’information et le développement des services de technologie de pointe
sur toute l’étendue du territoire.
Il s'agit essentiellement du backbone national de fibre optique qui a retenu
particulièrement l'attention à cause des multiples opportunités qu'il présente et qui a
déjà fait l'objet de minutieuses études entamées depuis bientôt trois ans.
Au niveau national le réseau sera constitué d’une boucle de 2 020 Km de fibre
optique et trois bretelles d’une longueur totale de 1 019 Km:
Au niveau des connexions internationales, le réseau sera constitué de:
six paires de fibres optiques mises à disposition par le Consortium ESSO dans le
câble déjà posé tout au long du pipeline entre le Cameroun et le Tchad et dont la
réactivation incombe à la SOTEL TCHAD.
Ce réseau constituera l’épine dorsale qui permettra le développement des
télécommunications du Tchad. Vu la situation géographique du pays et les perspectives
économiques, ce réseau deviendra une plate forme sous régionale incontournable.
La mise en œuvre de la fibre optique permettra de raccorder trente grandes
localités sur son parcours et des centaines gros villages se grefferont grâce à des
bretelles constituées soit en fibre optique soit par ondes radioélectriques.
Au niveau national le réseau sera constitué :

 D’une boucle de 2 020 Km de fibre optique ;


 De plusieurs bretelles d’une longueur totale de 1 019 Km :

Au niveau des connexions internationales, le réseau sera constitué :


 De trois paires de fibres optiques mises à disposition par le Consortium
ESSO dans le câble déjà posé tout au long du pipeline entre le Cameroun
et le Tchad et dont la réactivation incombe à la SOTEL TCHAD.

Résolument basé sur les nouvelles technologies, d’une capacité de 1 Gbit/s, le


réseau desservira vingt et huit localités en trois phases de réalisation.

Il s’agit notamment de :
Phase 1 : N’Djamena, Guelendeng, Bongor, Kelo, Moundou, Doba, Komé ;
Phase 2 : Koumra, Sarh, Kyabé;
Phase 3 : Am Timan, Aboudeïa, Mongo ;
Phase 4 : Bitkine, Moïto, Bokoro, Angoura, Massaguet, Massakory, N’Goury,
Mao, Bol, N’Djamena
Phase 5 : Ati, Mangalmé, Oum Hadjer, Abéché, Biltine, Adré .

Dans toutes ces localités, il sera implanté plusieurs télécentres communautaires


Multiservices de capacité suffisante pour offrir l’ensemble des services de
télécommunications, de la téléphonie simple aux services multimédias.
Des télécentres seront également installés dans toutes les localités desservies
par les bretelles pour ainsi couvrir toutes les communes.

Ce réseau à fibres optiques, tel que conçu, permettra de fournir, en tout point de
sortie et sur un rayon de 50 Km, tout au long de l’artère, les services suivants :
 Services téléphoniques ;
 Services Internet à hauts et faibles débits ;
 Services Multimédia ( Radiodiffusion, TV interactive et autres, Visio
conférence, Data, Télé-enseignement, Télé-médecine, Télé-commerce,
etc )

Ce réseau constituera l’épine dorsale permettra de couvrir toute les zones rurales
et urbaines.
Sources d’information

1 - Examen des besoins pour l’intégration globale des technologies de


l’information et de la communication dans les pays membres d’Afrique
francophone (Mr . Abdel-Mahmoud OUMAR enseignant-chercheur à l’université de
N'Djamena Tchad )

2 – Projet de développement du réseau de la Sotel Tchad


3 - LOI N° 009/PR/98 portant sur les télécommunications
4 – BEAC
5 – Ministère de la Décentralisation
6 - Décret n°355/PR/MISD/99 du 1er septembre 1999 portant reforme
administrative
7 – OTRT
8 – Ministère des postes et des NTIC
9 – CIA World factbook - Version du Décembre 1, 2006
Annexe 1
Régions Département Nombre sous-
et chef- s de sous- prefectures
lieux préfectur
es
BATHA BATHA-EST 4 Amsack, Assinet,
(ATI) (OUM-HADJER) haraze-Djombo Kibit,
oum-hadjer
BATHA-OUEST 3 Ati, djedda,
(ATI) Koundjourou
FITRI 2 Am-djamena, Yao
(YAO)
CHARI- BAGUIRMI 3 Dourbali, Mai-Ache,
BAGUIRMI (MASSENYA) Massenya
(MASSENIYA) CHARI 5 Koundoul, La-Loumia,
(MANDELIA) Linia,Lougoun,Mandelia
LOUG-CHARI 5 Ba-illi,
(BOUSSO) Bogomoro,Bousso,
Kouno, Mogo
HADJER-LAMIS DABABA 3 Bokoro, Gama, moïto
(MASSAKORY) (BOKORO)
DAGANA 3 Karal, Massakory,
(MASSAKORY) Tourba
HARAZE-AL-BIAR 3 Mani, Massaguet,
(MASSAGUET) Ndjamena-fara
OUADI-FIRA BILTINE 4 Am-zoer, Arada,
(BILTINE) (BILTINE) Biltine, Mata
DAR-TAMA 3 Guéréda, Kolonga,
(GUEREDA) Sérim-birké
3 Iriba, Mtadjana, Tine-
Djagaraba
BET BORKOU 4 Borkou Yala, Faya,
(FAYA) (FAYA) Kouba-Olanga, Yebibou,
ENNEDI EST 4 Bahaï, Bao-
(BAHAÏ) billiat,Kaoura, Mourdi
ENNEDI OUEST 4 Fada, gouro, Kalaït,
(FADA) Ounianga
TIBESTI 5 Aouzou, Bardaï, Wour,
(BARDAÏ) Zouar, Zoumri
GUERA BARH SIGNAKA 3 Chinguil, Melfi,
(MONGO) (MELFI) Mokofi
GUERA 6 Bang-Bang, Baro,
(MONGO) Bitkine, Mangalme,
Mongo, Niergui
KANEM BARH-EL-GAZEL 6 Am-sileb, Chadra,
(MAO) (MOUSSORO) Mandjoura, Michemire,
Moussoro, Salal
KANEM 10 Am-Doback, Kékedina;
(MAO) Mao, Melea, Mondo,
Nokou, Nithiona, Rig-
Rig, Wadjigui, ziguey
LAC MAMDI 5 Bagassola, bol,
(BOL) (BOL) Daboua, Kangalom, Liwa
WAAYI 3 Doum-Doum, Kouloudia,
(NGOURI) Ngouri
LOGONE MONTS DE LAM 5 Baïbokoum, bessao,
ORIENTAL (BAIBOKOUM) Larmanaye, Mbaïkoro,
(DOBA) Mbitoye
LA NYA PENDE 4 Békan, Donia, Goré,
(GORE) Yamodo
LA PENDE 7 Bebedjia, Beboto,
(DOBA) Bodo, Doba, Kara,
Komé, Madana
LOGONE DODJE 4 Beinamar, Krim-Krim,
OCCIDENTAL (BEINAMAR) Laoukasy, Tapol
(MOUNDOU) LAC WEY 2 Déli, Moundou
(MOUNDOU)
NGOURKOSSO 5 Bao, Bebalem,
(BENOYE) Béladjia, Benoye,
Saar-gogné
MANDOUL BARH SARA 3 Bouna, Dembo, Moïssala
(KOUMBRA) (MOÏSSALA)
MANDOUL 3 Bébopen, Bédjondo,
OCCIDENTAL Békamba
(BEDJONDO)
MANDOUL ORIENTAL 5 Bédaya, Bessada,
(KOUMRA) Goundi, Koumra,
Ngangara
MAYO-KEBBI KABBIA 3 Fianga, Gounou-Gaya,
EST (GOUNOU-GAYA) Hollom-Games
(BONGOR) MAYO-BONEYE 5 Bongor, Guelendeng,
(BONGOR) Kim, Koyom, Rigaza
MAYO-KEBBI LAC LERE 4 Binder, Guégou, Lagon,
OUEST (LERE) Léré
(PALA) MAYO-DALLAH 4 Gagal, Lamé, Pala,
(PALA) Torrock
MOYEN CHARI BARH KÔH 5 Balimba, Korbol,
(SARH) (SARH) Koumogo, Moussa-foyo,
Sarh
GRANDE SILO 4 Danamadji, Djéké-
(MARO) Djéké, Maro, sido
LAC IRO 9 Alako, Baltoubaye,
(KYABE) bohobé, Boum-kebir,
Didjebo, Kyabé,
Ngondeye, Roro,
Singako
OUADDAI ASSONGHA 5 Adré, Borota, Hadjer-
(ABECHE) (ADRE) Hadid, Mabrone, Molou
DJOURF-AL-AHMAR 3 Am-Dam, Haouich,
AM-DAM Magrane
OUARA 6 Abéché, Abdi,
(ABECHE) Abougoudam, Amléyouna,
Bourtail, Chokoyan
SILA 4 Adé, Goz-Beida,
(GOZ-BEIDA) Koukou-angarama, Tissi

SALAMAT ABOUDEIA 3 Abgué, Aboudeïa, Am-


(AM-TIMAN) (ABOUDEIA) Habilé
BARH-AZOUM 3 Am-Timan, Djouna,
(AM-TIMAN) Mouraye,
HARAZE-MANGUEIGNE 3 Daha, Haraze-
(HARAZE- Mangueigne, Mangueigne
MANGUEIGNE)
TANDJILE TANDJILE-EST 5 Déréssia, Dono-Manga,
(LAÏ) (LAÏ) Guidari, Laï, N’dam
TANDJILE-OUEST 4 Béré, Dafra, Delban,
(KELO) Kélo
VILLE DE DIX (10)
NDJAMENA ARRONDISSEMENTS
(NDJAMENA)
Annexe 2
2003 2 2 2006
004 005
1 1
Lignes téléphoniques 11835 13033
2450 2744
taux de croissance réseau fixe 2
,5 2,5
Population 8 8
136161 344781 8 558 750
GDP per capita en US dollar 1100 1 1
200 600 1400
Nombre des communes (sous-préfectures ) 201
Pénétration réseau fixe 0 0
,15 ,15 0,15
Personnel de l'opérateur historique 6 6
10 70 675
Lignes par employé 2 1
0 9 19
Les instances
Abonnés au mobile 510 000
Pénétration réseau mobile % 6
Nombre de fournisseurs d’accès Internet
Nombre abonnés Internet ( Sotel Tchad ) 2 3 3500
2530 932 401
Nombre abonnés Internet des autres fournisseurs
d’accès Internet
Utilisateurs Internet (estimation) 5 60 000
30 000 42 000 0 500
Bandes passantes 5 3 8 Mb/s
12 kb/s ,5 Mb/s
Annexe 3

Extrait de la loi N° 009/PR/98 portant sur les


télécommunications au Tchad

Chapitre 1 - De l’Interconnexion.

Article 18 : Les Opérateurs des Réseaux de télécommunications ouverts au


public font droit, dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires,
aux demandes d’Interconnexion des Opérateurs titulaires d’une autorisation délivrée en
application de l’article 7.

La demande d’Interconnexion ne peut être refusée si elle est raisonnable au


regard, d’une part des besoins du candidat et, d’autre part des capacités de l’Opérateur
à la satisfaire. Le refus d’Interconnexion doit être motivé.

Article 19 : L’interconnexion fait l’objet d’une convention de droit privé entre les
parties concernées. Cette convention détermine, dans le respect des dispositions de la
présente loi et des décisions prises pour son application, les conditions techniques et
financières de l’Interconnexion. Elle est communiquée dès sa signature à l’O.T.R.T. qui
l’examine et l’inscrit dans le registre établi à cet effet.

Article 20 : Un décret déterminera les conditions générales et les principes de


tarification auxquels les accords d’Interconnexion devront satisfaire.

Article 21 : Les Opérateurs des Réseaux de télécommunications ouverts au


public sont tenus de publier, dans les conditions déterminées par leur cahier des
charges, une offre technique et tarifaire d’Interconnexion approuvée préalablement par
l’O.T.R.T.
La tarification d’Interconnexion rémunère l’usage effectif du Réseau de
télécommunications et de desserte, et reflète les coûts correspondants. Les tarifications
d’Interconnexion comprennent deux éléments : (i) une partie variable correspondant aux
coûts d’acheminement des appels.
L’offre mentionnée ci-dessus contient des conditions différentes pour répondre
d’une part, aux besoins d’Interconnexion des Opérateurs des Réseaux de
télécommunications ouverts au public et, d’autre part, aux besoins d’accès aux réseaux
des Opérateurs de Services de télécommunications fournis au public, compte tenu des
droits et obligations propres à chacune des catégories d’Opérateurs. Ces conditions
doivent être suffisamment détaillées pour faire apparaître les divers éléments propres à
répondre aux demandes.
Les Opérateurs des Réseaux de télécommunications ouverts au public doivent,
dans des conditions objectives et non discriminatoires, assurer un accès à leurs réseaux
aux utilisateurs et Opérateurs de Services de télécommunications autres que le Service
téléphonique fournis au public.
Ils doivent également répondre aux demandes d’accès spécial justifiées
correspondant à des conditions techniques ou tarifaires non publiées émanant de ces
Opérateurs de services ou des utilisateurs.

1
Article 22 : Lorsque cela est indispensable pour garantir l’égalité des conditions
de la concurrence ou de l’interopérabilité des Réseaux ou Services de
télécommunications, l’O.T.R.T. peut, après avoir permis aux parties de présenter leurs
observations, leur demander de modifier leur convention d’Interconnexion dans un délai
déterminé.
L’O.T.R.T. dispose d’un délai de six (6) mois à compter de la réception des
conventions d’Interconnexion pour demander leur modification. A l’expiration de ce
délai, aucune modification ne peut être exigée.

Article 23 : En cas de refus d’Interconnexion, d’échec des négociations


commerciales ou de désaccord sur la conclusion ou l’exécution d’une convention
d’Interconnexion ou d’accès à un Réseau de télécommunications, l’O.T.R.T. peut être
saisi du différend par l’une ou l’autre des parties.
En cas d’atteinte grave et immédiate aux règles régissant le secteur des
Télécommunications, l’O.T.R.T. peut, après avoir entendu les parties en cause,
ordonner des mesures conservatoires en vue notamment d’assurer la continuité de
fonctionnement des réseaux.

Chapitre 2 - De L’Office tchadien de Régulation des Télécommunications


(O.T.R.T.)
Article 57 : Il est créé par la présente loi, un organe chargé de la régulation du
secteur des Télécommunications dénommé Office Tchadien de Régulation des
Télécommunications, en abrégé O.T.R.T.

Article 58 : L’O.T.R.T. est un établissement public placé sous la tutelle du


Ministre. Il dispose d’une autonomie financière et de gestion. Un décret établira les
règles régissant son organisation et son fonctionnement dans un délai de trois (3) mois
à compter de la promulgation de la présente loi.

Article 59 : L’O.T.R.T. a notamment pour mission :


a) de mettre en oeuvre et de suivre l’applicable de la présente loi et de ses textes
d’application dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires ;
b) d’organiser, de procéder à l’étude, d’établir les procès-verbaux et de publier les
résultats des appels d’offres, conformément aux dispositions de l’article 9 de la présente
loi ;
c) e déterminer le contenu des déclarations prévues par la loi, de les recevoir, de
les publier régulièrement conformément aux dispositions de l’article 11 de la présente loi
;
d) d’approuver les offres techniques et tarifaires d’Interconnexion conformément
aux dispositions de l’article 21 de la présente loi ;
e) de veiller à ce que les conditions financières, administratives et techniques
d’Interconnexion entre titulaires d’autorisations ne constituent pas d’obstacle à la
prestation de services ;
f) de recevoir, d’examiner et d’inscrire sur le registre établi à cet effet, les
conventions d’Interconnexion conformément à l’article 19 de la présente loi et de
demander leur modification ;
g) d’autoriser le transfert des préfixes, numéros ou bloc de numéros
conformément aux dispositions de l’article 25 de la présente loi, ainsi que la gestion du
plan de numérotation ;
h) de proposer le taux des redevances à percevoir pour l’attribution des
autorisations, agréments, décisions et autres services rendus ;
1
i) de tenir un registre des Télécommunications ;
j) d’exécuter toute mission que lui confie le Ministre :
. d’étudier les demandes d’autorisation présentées en application de l’article 6 et
de préparer les cahiers des charges correspondants,
. en cas d’infraction à la présente loi et à ses textes d’application, d’adresser des
mises en demeure, de fixer le délai accordé aux Opérateurs pour se mettre en
conformité,
. de recueillir les informations et de procéder aux enquêtes nécessaires à
l’exercice de ses missions,
. de prendre part aux rencontres et négociations internationales,
. d’assurer la coordination technique et opérationnelle avec les Etats voisins,
k) d’arbitrer les différends d’une part entre les titulaires des autorisations, et
d’autre part, entre titulaires d’autorisations et prestataires de services. Les parties
concernées peuvent ensuite porter le litige devant les juridictions compétentes
précisées dans le cahier des charges ;
l) d’assurer que la concurrence entre les opérateurs soit loyale pour prévenir et
pour corriger l’abus de position dominante, la tarification visant à décourager la
concurrence et les accords qui ont effet de restreindre le fonctionnement des marchés, y
compris l’entente entre deux ou plusieurs Opérateurs, d’agir en tant que régulateur et de
disposer des pouvoirs pour l’application des règles de concurrence, notamment en ce
qui concerne les procédures et les sanctions à l’encontre des Opérateurs ;
m) de gérer le F.R.F.D.T. ;
n) de s’assurer de la gestion et du suivi de l’utilisation du spectre des fréquences
radioélectriques et du plan national de fréquences ;
o) de fixer les spécifications concernant les nommes auxquelles doivent répondre
les réseaux, les Equipements terminaux ou des réseaux, les Services de
télécommunications et veiller à leur respect ;
p) d’accorder les agréments des Equipements terminaux et de laboratoires
habilités et des installateurs ;
q) de procéder pour le compte de tiers à toute étude, investigation ou collecte
d’information ;
r) de fixer les règles de tarification et de les soumettre à l’approbation du
Ministre ;
s) de procéder à des demandes de renseignements techniques et financiers
auprès des Opérateurs de Réseaux ou Services de télécommunications ;
t) de déterminer les critères et la procédure d’admission des personnes appelées
à réaliser les travaux d’installation ;
u) d’établir le cahier de charges des Opérateurs ;

La mission de l’O.T.R.T. peut être étendue à d’autres secteurs d’activités.


L’O.T.R.T. est administré par un Conseil d’Administration composé de (7)
membres, qui sont choisis en fonction de leur notoriété et de leur compétence ou intérêt
dans le domaine des Télécommunications. Les membres du conseil doivent pendant
toute la durée de leur mandat justifier de leurs droits civiques.
Les membres du Conseil d’Administration sont nommés par décret.
Leurs fonctions sont incompatibles avec l’exercice d’une activité dans une
entreprise de Télécommunications ou une détention d’intérêt dans une telle entreprise.
L’O.T.R.T. est dirigé par un Directeur Général nommé par décret sur proposition
du Ministre.
Article 60 : Les ressources de l’O.T.R.T. sont constituées par :
. le produit de la participation financière des Opérateurs aux frais de gestion
administratifs au prorata au chiffre d’affaires.
1
. les produits des redevances dues au titre des coûts de gestion et de contrôle du
spectre des fréquences conformément aux prescriptions des cahiers des charges ;
. les revenus de cession des travaux et prestations ;

. les produits des droits et redevances de toute nature dont la perception aura été
régulièrement autorisée par le gouvernement ;
. les produits des redevances dues au titre de l’attribution des autorisations,
agréments, et décisions et autres services rendus ;
. les taxes parafiscales autorisées par la loi de finances ;
. le produit des emprunts ;
. les subventions de l’Etat, des collectivités territoriales, d’organismes privés ou
publics nationaux ou internationaux ;
. les dons et legs ;
. les produits des amendes
. toutes autres ressources qui pourraient lui être affectées ou résulter de son
activité.

Chapitre 3 - Du Fonds pour la recherche, la formation et le développement des


Télécommunications.

Article 61 : Il est créé par la présente loi un Fonds pour la Recherche, la


Formation et le Développement des Télécommunications en abrégé F.R.F.D..T.
Tout Opérateur contribue à la constitution de ce fonds. Il peut également
satisfaire à cette obligation par une contribution en nature par des actions de recherche,
de développement, de formation et de normalisation. A cet effet, il soumet pour
appréciation à l’O.T.R.T. un programme précisant ces actions.
Un arrêté du Ministre fixera les modalités de contribution, de gestion et de
fonctionnement de ce fonds.
Le fonds est géré par l’O.T.R.T. sous le contrôle du Ministre.

1
Annexe 4

Nombre de circuits interurbains


( Configuration en étoile avec N'Djamena comme nœud central )

DEPART ARRIVEE
Moundou 30 30
Sarh 30 30
Abéché 7 8
Mao 5 4
Ati 4 4
Am Timan 4 4
Doba 4 4
Bongor 4 4
Faya 3 4
Mongo 2 2
Biltine 2 2
Bol 5 4
Laï 5 4
Moussoro 4 4
Fada 6 6
Oum-hadjer 16
Adre 16
Pala 16
Koumra 16
Kyabé 16

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