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ONU Flash Mada Une publication du Systéme dos Nations Unies @ Madagascar BIT. CINU, FAO, OMS, ONUDI ONLISIDA, PAM, PNUD, UNEPA, UNICEF, BANQUE MONDIALE, Fl Contact: unic-antidwanadoo mg ou un ination mau Année |, Numéro 10 ‘Avril 2005, JOURNEE MONDIALE DE LA SANTE 2005 : LES FEMMES ET LES ENFANTS D’ABORD! Cette année, 'OMS a décidé de met- re au premier plan la santé de la femme et des enfants, pour la célé- bration de la Journée Mondiale de la Santé, le 7 avril 2005. Le theme choi- sia ete: « Donnons sa chance a cha- que mere ec chaque enfant » SEM. Jacques Sylla, Premier Minis- tre, Chef de gouvernement, a présidé le lancement de cette Journée, qui a te marquée par de nombreuses ma- nifestations en faveur de ces groupes wulnérables de la population. Vulné- rables, car il s'agic des catégories de population pour lesquelles les taux de mortalité sone les plus élevés. Daailleurs, deux des huic Objectifs du Millenaire pour le Développement les concernent directement : réduire la mortalité maternelle de trois quarts et la mortalité infantile de deux tiers dici 2015 Parmi les manifestations organisées, ily eu la Grande Marche en faveur de la santé de la mere et de lenfant, aussi bien au site national de la célébration a ‘Antananarivo, que dans d'autres chefs- lieux de province. En outre, des stands expositions et de consultations méd- cales gratuites, sur des thémes cou- chant directement la santé de la mére et de l'enfant, ont été mis en place. Au sice de la célébration nationale, le Palais National de la Culture et des Sports de Mahamasina, situé en plein centre de la Capitale, une quarantaine de stands ont été installés pour répondre aux inter- ogations des femmes et des enfants sur leur droit au bien-étre physique, imental et social Le Ministére de la Sancé et du Planning Familial, leader dans organisation de toutes les manifestations, a ainsi pu col- laborer avec bon nombre de ses parte- naires dans le domaine de la santé. Par- mi eux, 'OMS, UNICEF, et TUSAID par Vintermédiaire des ONGs Santé Net et PSI Madagascar, ont apporté leur contribution, Une conférence-débat télévisée portant sur le theme « Pourquoi tant de meres cet deenfants meurencils inutilement au 21 siecle 2» a également écé diffu- sée sur la chaine nationale dans la soi ree du 07 avril. Le Bureau régional de TOMS pour l'Afrique a plaidé en faveur de l'organisation de cette conférence- debat, et chacun des pays membres de organisation Ia réalisée afin d'en tirer les meilleures recommandations pour la sancé de la mere et de lenfanc. ‘A Madagascar, trois principales recom- mandations ont été formulées. D'a- bord, il faudrait impérativement ren- forcer les capacités de communication ineerpersonnelle des personnels de santé, aussi bien privés_que publics, pour améliorer la qualité des services offerts dans ce domaine. Ensuite, mul- tiplier les activités de sensbilisation sur des themes relatifs & la santé de la mare et de enfant, cause de Vinsuf- sance des connaissances des popula- tions. Une des principales recomman- dations ressortie a également été de développer les efforts pour la vulgari- sation de ['utisation des _méthodes contraceptives, afin de permettre a chaque individu de contréler le nom- bre des enfants En général, la Journée Mondiale de la Santé a été un succés. Plusieurs mil- liers de femmes et denfants ont pu tre sensibilisés sur leur droit en ma- dare de santé, et le Ministre de la San- ‘€ et du Planning Familial Dr Robinson Jean-Louis a falicie les organisateurs, plus particuliéremene TOMS, pour la réussite de la Journée, Dees ae re ee Patel a ee ie eed http://www.snu.mg ANNEE |. NUMERO 10 ONY FLASH MADA LNA ool} SEMAINE MONDIALE DE L'EDUCATION POUR TOUS, 24 AU 30 AVRIL 2005 A I'instar de tous les Etats membres de UNESCO, Madagascar a clabré la Semaine Mondiale de |'Education Pour Tous du 24 au 30 avril 2005. Les manifestations one été placées 2008 le théme :"Eauquer pour’ mere fin ala pauvreté et autonomisr les femme tt axées. vers. Tinterpellation “Envoyer mon amie) cole. ing ans aprés le Forum Mondial sur IEducation a Dakar de 2000, les célé- brations lors de cetee semaine ont Servi & marquer le chemin accompli dans le domaine de I'Education pour tous, et de soulever les défis qui exis- tent encore, afin datteindre les objec- tis prévus pour 2015. Dans ce cadre, "Répondre aux besoins éducatis de ous les jeunes et de tous les adultes" “assurer a tous les aduites un accés equitable aux programmes d'éducation de base ec d'éducation permanente” “aliminer les dsparités des sexes dans enseignement primaire et se- condaire” sont trois des six objectifs de Dakar-2000 dans le grand défi de "Education Pour Tous que Madagascar a choisi de relever. Llobjectif de coutes les activités co-organisées par le Ministére de "Education Nationale et de la Recher- che Scientifique, le Ministre de la P= pulation, de la Promotion Sociale et des Loisirs et le Ministére de la Jeu- rnesse et des Sports, sur tout le terri- toire national et en synergie avec tous les partenaires de "Education, érait de convaincre que chacun est 4 la fois partie prenante et co-responsable du suceés des actions entreprises pour relever le défi de Education Pour Tous. Les trois départements ministé- riels, avec tous leurs partenaires, multi et bilatéraux, ainsi que les nombreuses ONG écroitement impliquées dans le méme effort, ont manifesté leur vo- lonté d'agir ensemble pour les intéréts de la nation. M. Bouri Sanhouidi, Coordonnateur résident du Systeme des Nations Unies, un des partenaires fortement impliqués dans ces manifestations, a rappelé engagement des états mem- bres dans le cadre de 'Education Pour Tous lors de son discours dowverwure de l'exposition de la semaine, en re- rmarquant que « année 2005 fera date dans "Education pour Tous et les Ob- jectifs du Millénaire pour le Dévelop- ement, car cest la date fixée pour atteindre les objects de légalité des Genres dans lenseignement primaire et secondaire, C'est aussi en septem- bre prochain que le Sommet des Chefs e'Etat et de gouvernement sera organisé pour éviluer les progres réaliags » ace dun gro rele dan econ everre Proto: PNUD Mage 2008, [ANNE 1. NUMERO 10 (ONU FLASH MADA Les messages suivants ont été soul agnés pendane les manifestations © Bien que les résultats en matiére daccés 4 léducation formelle soient déja tangibles, des efforts restent encore a fournir pour 'u- riversalsation de lenseignement primaire et la lutte contre le re- doublement et la déscolarisation, afin que les éléves achavent leur cursus scolaire et particuliére- ‘ment les jeunes filles. ‘¢ Il faut tenir compte du volet al- phabétisation dans le cadre de education et en faire une priorieé autant que la scolarisation, compte tenu du nombre de la po- pulation concernée. # Les femmes ont un réle d'agent de développement a part entidre cet ne doivent pas étre cantonnées dans leur réle d'épouse et de mere. Leur éducation est pri- mordiale La semaine mondiale de l'éducation our tous a constitué une opportuni 16 pour les enfants exclus du systéme éducatif et d'adules analphabstes de rmanifester leur volonté d'accéder au woir & travers les activités qui ont &cé menées : carnaval, conférences, exposition, plateau télévisée et défilé. La participation de ces groupes a été renforcée par celle des enfants scola- risés, des parents, de toute la com- munauté y compris les autorités ad- rministratives conscientes de lintérét porté a l'éducation comme source de développement économique et social En effet, cette mobilisation sociale a constitué un moyen privilégié de se donner la main pour arriver aux fins fixées par les objectifs de I'Education pour Tous et les engagements natio- faux y afferents ala [N JOURNEE AFRICAINE DU PALUDISME, 25 AVRIL 2005 Cette année 2005 marque un tournant décisf dans Vatteinte des objectifs fixés lors du Sommet des 44 Chefs dEtat afti- cains, od le paludisme est endémique, & ‘Abuja en 2000. En effet, conscients du poids socio - économique de cette mala- die dans leurs pays respectfs, ils ont dé- cid que « dc fin 2005, 60% des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans dormiront sous moustiquaires impré- ‘gnées d'insecticides », Madagascar, qui fait parte des 44 pays, doit également répondre de cet engage- ment. Voila pourquoi le Représentant de OMS & Madagascar, Dr André Ndi- kuyeze, a rappelé dans son discours officiel, lors de la célébration de la Jour- née Africaine de lutte contre le Palu- disme, le 25 avil dernier. Et comme & Faccoutumée, il n'a pas non plus oublié de délivrer le message du Directeur r& gional de YOMS pour I’Afrique, Dr Luis ‘Gomes Sambo a Faccasion de cette jour- rée, message hautement axé sur les ré- sultats obtenus dans le cadre de la lutte contre cette maladie depuis les 5 derni&- res années, mais aussi un appel av parte- ‘ariat pour avoir des impacts réels au ni- vveau des pays pour réduite les taux de mortalité et de morbidité lis & cette me lade. La Journée africaine de lutte contre le pa ludisme, célébrée cette année 3 Mahajan- ‘92, parallélement 3 fouverture officielle de la Semaine dela Vitamine A, a eu pour ‘theme « Unissons-nous contre le palu- disme ». Aprés la série de discours, pro- rnoncés par les officiels présents, dont le Représentant de OMS & Madagascar Or André Nikuyeze, le Représentant de IU NICEF & Madagascar Mme Barbara Ben- tein, et le Ministre de la Santé et du Plan- ring Familial Or Robinson Jean - Louis, le vernissage des quelques 20 stands mis en placea été effectue. Dans Faprésmidi du 25 avil s'est tenue tune conférence-débat a laquelle ont parti> ipé les partenaires du Ministere de la Santé et du Planning Familial dans le cadre de la lutte contre le paludisme. Les 11 thémes discutés ont été trés varies Parmi les participants, 'OMS, par inter ‘médiaire du Dr Luciano Tuseo, Conseiller fen lutte contre le Paludisme, a traité du suivi et de I’évaluation de la lutte contre le Paludisme, Uinstitut Pasteur de Mad: ‘gascar a présenté les indicateurs du Palu- disme & Madagascar et la situation de cette maladie dans la Commune Urbaine d'Antananarivo. Le Laboratoire Sanofi Aventis a également effectué une pré- sentation axée sur limpact malaria, ‘Quant & la partie nationale, le Service de lutte contre le Paludisme du Ministére de Ja Santé et du Planning Familial a présen- téla nécessité d'un diagnostic biologique rapide de la maladie, et du traitement combing a Yartémisine. Le Chef de Ser vice de lutte contre le Paludisme, Dr Phi lémon Tafangy, 2 expliqué le pourquoi de cette nouvelle politique, et aussi les clés dela ussite pour son application, « CREATION D'EMPLOIS ET AUGMENTATION DES REVENUS » SIGNATURE DU PROTOCOLE D’ACCORD ENTRE LE MINISTERE DE LA FONCTIONPUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DES LOIS SOCIALES ET LE PNUD Le 1 avrila eu lieu la signature d'un Pro- tocole d'Accord entre le Ministere de la fonction Publique, du Travail et des Lois, Sociales, représenté parle Ministre Jean ‘Théodore Ranjivason, et le Programme des Nations Unies pour le Développe- ‘ment (PNUD), représenté par Bouri San- houii, Représentant résident, pour le Volet « Création d’emplois et augmen- tation des revenus » dans quelques ré- gions de Madagascar, notamment Alaotra-Mangoro, Anosy, Boina, Bongo- lava, Haute Matsiatra, Amoron’ Mania, fen y incluant les groupemients de com- imunes riveraines. Un représentant du Ministre de FAgriculture était présent lors de cette cérémonie. Ce volet entre dans le cadre du Plan d'action du Pro- ‘gramme de Pays 2005-2009 signé entre le Gouvernement maigache et le PNUD. le 11 février demier, et répond & lat- teinte des objectifs de la Réduction de la Pauvreté du DSRP et des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Ce nouveau volet aura pour object spécifique la création diemplois et Iin- sertion des jeunes et des femmes sans femploi ou sous employés dans la vie active, initiative est le fruit d'une ‘composante pilote intitulée « Insertion des Jeunes dans la Vie Active », mise en ceuvre dans les deux provinces de ANNE 1, NUMERO 10 Fianarantsoa et Tuléar depuis deux ans dans le cadre du Programme de Lutte contre la Pauvreté appuyé par le PNUD. Les résukats ont été trés encourageants ‘ar 7500 jeunes ont pu étre formés en Vespace de deux ans. En outre, le pro- ‘gramme fait suite au résultat postf ob- Tenu & Mananjary, ou une Agence din- sertion a été mise en place en mars. il Sagit d'une plateforme communale et inter-communale pour fappui 2 Finser tion dela population en age de produc: tion dans a vie active Femme fmt ea ape ecuador eae frome «nro es jes Ste Acre Proto" PNUD Mada 2008, Le programme sadresse _pantculidre- ment aux jeunes et aux femmes sans emploi et’ vise Tintégration de ces ONU FLASH MADA derniers dans la vie active, d'une maniare durable, & travers une formation & la de- mande de courte durée dans divers do- rmaines tels que la riziculture améliorée, Vapiculture, le maraichage, lapis culture, la culture de vanillier, Tartisanat, la coupe et couture, le tourisme et les INTIC, avec des mesures d'accompagne- ‘ment bien ciblées tels que l'alphabetisa- tion, les stages pretiques, les _micro- crédits, etc. Vapproche intégrée et la courte durée du processus diinsertion dont ont bénéficié tous les acteurs ainsi ‘que le cott relativerient modeste de la formation ont été un grand atout de la réussite de ce programme déja appuyé pparle PNUD dans le sud. Le budget total de ce nouveau volet « Ceéation d’emplois et augmentation des revenus » que le PNUD va mettre en ‘euvre avec le Ministére de la Fonction Publique, du Travail et des Lois Sociales pour la période 2005-2008, est de 1'345,000 USS. Ce montant pourrait etre accru grice des efforts de mobilisation de ressources. additionnelles que le PNUD et le Gouvernement entrepren- dront au cours de Yexécution du Pro- ‘gramme. La mise en ceuvre des activites de ce volet fera appel 8 des collabore- tions avec diverses entités étatiques et des ONGS ainsi que la FAO. PAGE 3 LE PAM S‘ACTIVE POUR LES BESOINS ALIMENTAIRES DES MALGACHES Une étude sur la mise en place de systemes de réserve de riz est ac- tuellement en cours 8 Madagascar. Cette analyse est une initiative du Ministére de lagriculture, de I’éle- vage et de la péche (MAEP) et a été mise en place en collaboration Stroite avec le Programme Alimen- taire Mondiale (PAM) et I'Organisa- tion pour lalimentation et 'agri- ‘culture (FAO), les deux agences des Nations Unies & Madagascar qui soccupent de la sécurité alimen- taire. I sagit d'une décision prise suite & la crise conjoncturelle du riz & la- quelle le pays a di faire face a partir du deuxiéme semestre 2004 jusqu’a fin avril 2005, et qui a coincidé avec la période de soudure. La population malgache a souffert pendant plusieurs mois de la hausse vertigineuse du prix du riz, 50 % en mai et juillet selon les statistiques. Cette situation a réduit leur panier ‘alimentaire et en conséquence leur sécurité alimentaire. Cette étude permettra de connaitre les différentes politiques de stockage en rapport avec {a réalité malgache. La mise en place de stocks de sécurité facilitera la régulation du ‘marché du riz. Madagascar sera ainsi moins exposé & la pénurie du riz. Pour pallier les besoins alimentaires de la population malgache, le PAM a diailleurs entrepris un projet diinter- vention post-crise du riz au bénéfice des enfants et des femmes encein- tesdes six Provinces de Madagascar. Pendant lopération d'urgence, réali- sée avec la SEECALINE et UNICEF, 55.000 enfants entre 0 et 5 ans des zones les plus vuinérables du pays, font été assistés & travers laide al mentaire du PAM. LES PAYS DE L‘OCEAN INDIEN BRISENT LE SILENCE AUTOUR DE LA VIOLENCE CONTRE LES ENFANTS Une cinquantaine de personnes des Etats de !Océan Indien se réunissent du 25 au 27 avril & Madagascar pour se pencher sur la question de la vio- lence contre les enfants. Cette consultation sous régionale vise a faire le point sur la violence contre les enfants dans les Etats de Océan. Indien et & renforcer la coopération entre ces Etats pour lutter contre ce ‘au, La consultation stinscrit dans la mo- sation internationale qui entoure VEtude du Secrétaire général des Na- tions Unies sur la violence contre les enfants. Cette étude, qui sera présen- tée en 2006 a Assemblée générale des Nations Unies, donnera un ta- bleau détaillé des violences dont sont victimes les enfants et propose- ra des recommandations claires aux Etats, au systéme des Nations Unies etd la société civil, visant & amélio- rer les los, les politiques et les pro- grammes relatifs 8 la prévention de fa violence et aux moyens dy faire face. « Cette Etude qui nous réunit au- jourd'hui nous offre une formidable ‘opportunité de faire entendre la voix des enfants de Océan indien dans le monde et d'identifier des lignes d’ac- tion communes et de coopération entre nos Etats. », declare Mme Moni que Andréas, Secrétaire Générale de la Commission des Etats de Océan Indien. ANNE 1, NUMERO 10 La violence contre les enfants est une violation grave des droits de l'enfant. Selon la Convention relative aux droits de enfant ainsi que de nom- breux textes internationaux, les Etats de 'Océan indien ont fobligation de prendre toutes les mesures nécessal- res pour prévenir toutes les formes de violence contre les enfants et pour les protéger, ol que les violences pren- nent naissance : dans la famille, la communauté, la rue, les institutions, Vécole. Les conséquences de la vio- lence sont importantes et peuvent durer parfois toute la vie de enfant quien a été victime. En ce qui concerne Madagascar, des études réalisées par le Gouvernement et 'UNICEF entre 1997 et 2000 ont montré que la violence a gard des enfants prend plusieurs formes : vio lence physique, mauvais traitement, négligence, exploitation sexuelle et autres. «ll ny a pas drexcuse, nous ne pou- vvons pas rester les témoins inactifs de cette situation. », estime Madame Bar- bara Bentein, représentant de UNF CEF Madagascar. « Dans chaque pays, ‘nous disposons deja de moyens de tutte Atissue de cette consultation, les par- ticipants. adopteront une résolution incluant les principaux sujets de pré- occupation et demandant aux Etats de Océan indien d'envisager 'adop- (ONU FLASH MADA tion d'une Déclaration commune sur Yélimination de la violence 3 Yen~ contre des enfants dans Océan in- dien, Cette résolution sera présentée 2 une consultation régionale regrou- pant tous les pays du sud et de lest de Afrique & Johannesburg du 6 au 8 Juin. « LObservatoire des Droits de 'Enfant de la Région Océan indien lancé en 2004 & Maurice, cest aussi cela: pro- mouvoir le débat public sur les droits fondamentaux de lenfant, ici plus particuliérement le droit au respect de Vintégrité de la personne de Yen- fant », déclare Mr. Vinesh Hookoom- sing, Pro-Vice Chancelier de !Univer- sité de Maurice. Pour information, cette consultation, sous le Haut patronage de son Excel- lence le Premier Ministre Jacques Syl- la, est organisée par les Ministéres de la Justice et de la Population, de la Protection sociale et des Loisirs, en partenariat avec Observatoire des Droits de l'enfant de la Région Océan Indien, la Commission de 'Océa dien, FUNICEF et Université de Mau- rice. Les participants sont des représen- tants de Etat, des magistrats, des médecins, des travailleurs sociaux mais aus des repreésentants de la société civile, tous impliqués dans la lutte contre la violence a Vencontre desenfants. PAGE 4 FAO PROJET TELEFOOD POUR LES {1 ASSOCIA. TIONS DE FEMMES DE BETAFO Lors de ba célébration de la Journée Mondiale de FAlimentation 2003 dans la région du Vakinakaratra, une visice sur terrain 4 Betafo a été organisée. Les paysans ont demandé une unité de transformation de tomate, car la commune a elle seule produit 5000 tonnes par an mais la majorié ne sont pas exploitables. La demande 2 éxé réalsée grace au fonds Telefood. 193 femmes membres de association ont bénéficié de la for- ration sur les méthodes de transfor- ‘mation et de conservation conformes ‘aux normes de Thygiéne. Cette forma- ‘don a débuté en Mars 2005 pour une durée d'un an, Acwuelement, elles pro- duisent des coulis, des ketchup, de la aelée, des sirops et des conftures 4 base de tomates et de ruts. a FAO, par le bias du fond Telefood, 1 financé la formation ainsi que la dota- ‘on des lots de matériels de transfor- mation et de production La cérémonie officielle s'est déroulée 4 Betafo le vendredi 22 avril dernier durant laquelle, les associations ont exposé leurs produits sous le label ce mafiotra ». MISSION DU MADAGASCAR Du 19 au 23 avril 2005, une mission du Fonds d'Equipement des Nations Unies (PENU) 2 écé effectuée & Madagascar. La mission était composée de M. Peter Kooi, Directeur de [Unité de Microfi- nance du FENU 4 New York, et de M. Fodé Ndiaye, Directeur Technique Régional de TUnité de Merofnance our Afrique Australe et Orientale du FENU, basée & Johannesburg. La visite avait comme object le suvi des. investssements et des actions conjointes du FENU et du PNUD en rmatiére de microfinance 4 Madagascar, dont la mise en ceuvre de la Stratégie Nationale de la Microfinance. L’équipe a pu effecwer des rencontres avec les principaux acteurs dans le domaine de a microfinance au sein du gouverne- ment, notamment le Ministre des Fi ances et le Ministre de Agricuture, ainsi qu'avec les Institutions de Microf- nance et les balleurs de fonds. Rappelons que le FENU contribue & la réduction de la pauvreté dans les pays les moins développés, & travers la mise fen czuvre Papproches novatrices dans les domaines de la bonne gouvernance locale et de a microfinance. FENU « [ANNE 1, NUMERO 10 FAO: ATELIER SUR L' ENGRAIS teier organisé le 21 Avril dernier a ré- uni dans la salle de réunion de la FAO, des techniciens du MAEP, du FOFIFA , de la FAO, des chercheurs , des opérateurs éco- omiques importateurs fengrais. La délé- {tion minisérielle a été conduite par le Ministre de Agriculture, de Télevage et de la Pache. Llobjecu de ceete rencontre de haut ni- ‘veau est & laborer des recommandations pratiques et des alternauis plus précis sur Futlisation des engrais 4 Madagascar en ‘we dune meileure utiisation tenant compte des types de sol et des types de cultures. Le Représentant de la FAO i Madagascar, a soullgné importance de Fatelier sur la productiié agricole du pays, répondant au grand défi du pays datteindre le premier OMD « réduire la pauvreté et la faim » . ~A BANQUE MONDIALE FT LA JEUNESSE Les portes de a Banque Mondiale se sont couvertes i la jeunesse dans 61 pays 4 ta- vers le monde pendant une journée, du 21 ‘mars au I" awl derier. Pour Madagascar, la Direction des Opérations de fs Banque Mondiale a choisi le mercredi 23 mars de 13h30 4 18K00 pour la journée Portes Le public cible était es top 10 de chaque ‘eablisement choisi par Tunité Education parmi les Géves de premidre des byeées publics et privés,confessionnes ou laques et parm les étudianes de premiére année fen économie-fnances des. établssements Senseignement supécieur publes, cathol ‘ques et privés ainsi que de FINSCAE. Lob- Jecuf drat de slsir la perception des jeu- res sur la Banque Mondiale et son parcena- fiat avec Madagascar, bien sir, mais aussi avec les pays len pls divers. Les queiques 85 parscpants ont done rem une fiche e connaissance de la Banque i entrée et rempliron la méme che la sori, 4 tre évaluation Le Directeur des Opérations, James Bond, 4 accueil ls jounes en leur présentant les {ifs que Madagascar doit relever ele réle ‘du partenariat avec la Banque Mondale our aider & y faire face. Ila surtout soul ane avec passion et. professionalsme la place de la jeunesse dans la lutte pour le développement Ila soulgné que ls jeunes Sevraienegarder un esprit entrepreunarial ‘rane de leur reuse. Cuniee de Communication ensuite fait une présentation de la banque Mondale, son histoire . sa mission ses objects résu- mes depuis quelques années par une Phrase réputée du Président Wolfensohn : {Nous travalons pour un monde sans pauvret » ONU FLASH MADA Le DSRP consttue le document de base pour tous let programmes 4 réliser dans Te pays. Trois grands thémes corres- pondant aux trois axes du DSRP ont écé discutés dans les travaux de groupe : |) Bonne gouvernance et développement instuionnel: 2) Croissance & base élar- ‘e, infrastructure, développement rural et environnement: et 3) Développement humain sécursé, ucaton, santé, nutri- tion e VIHISIDA, ‘Anja Rakotorafy, 19 ans, qua partcpé 4 la conférence de Paris sur la jeuneste et développement. présidée par M. Wotfen- sohn en septembre 2003, a incité les jeu- nes participer au réseau mondial « Jeu- nesse et Développement». 36 jeunes ont <6 répondu& ape, ‘Aprés avoir visit les installations de la Banque Mondial, les. participants ont empl fiche de perception i ire fé- valuation : le ux de connaissance est passé de 34% 4 69K, Objecof acne Et e ne sera pas a deriere fois oi la Ban- ‘que metra ses portes grandes ouvertes. LA FAO ET LIOMS : ENSEMBLE POUR METTRE EN PLACE LE CO: MITE NATIONAL « CODEX ALI MENTARIUS La Commission du Codex Alimentarius ‘est un organe qui élabore des normes et des spécifications internationales visant & assurer la protection des consommateurs ‘ec a garantir des pratiques en vigueur dans le commerce des denrées alimentai- res. Ele compte 170 pays, membres de a FAO, de FOMS ou des deux organisa lest comps que Madagascar se mobilise pour une meileure participation aux acti- vités de ce Codex. Pour ce faire, une structure telle que le Comité National du Codex doit étre mise en place. C'est objet de Atelier national les 26 et 27, avril dernier TEspace Dera sous Végide de la FAO et de TOMS. Llobjectf est de comprendre le Codex Alimentarius et de son fonctionnement, de faire connaitre les compétences natio~ rales de contréle de la sécurité sanitaire des denrées alimentaires, de défnic les thémes généraux de la future politique nationale en matiére de sécurité sanitaire et de qualcé des denrées alimentaires et de sensiiiser le public en tant que Cet Atelier ext le début dun processus fenclenehé pour améliorer la participation de Madagascar aux activités du Codex Alimentarius. (ire 0 sute en poge 6) = [W COLLABORATION PSDR AUX TECHNICIENS La FAO en tant qu'organisme d'appui technique, aide les pays en développement a moderniser et a améliorer les pratiques agricoles, forestitres et halieutiques et de garancir une nutrition pour tous. La FAO travalled travers plusieurs projets dont le Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA). Les activités sont basées sur intensification, la diversification, la maitrise d'eau et la Coopération Sus-Sud. Devant les diffcultés de disposer des informations techniques sur les différentes activités réalisées dans le cadre de la réali- sation du PSSA, la FAO a essayé de rassembler des fiches techniques destinées aux techniciens de terrain (vietnamiens, ho- mologues). ‘Au total, 40 fiches ont été réalisées sur la production végetale, animale et la péche. Le PSDR a pris en charge la duplication de ces fches ainsi que les formations sur utilisation de ces fiches dans le but d'une large diffusion dans toutes les régions. TCM la 4 FAO DES FICHES TECHNIQUES OUTILS DE TRAVAIL ET DE REFEREN. « Tanao koa afoka milatsaka an-tsitrapo » (« Toi aussi, tu peux devenir volontaire »). Cétait le theme de la célébration de la derniére Journée Internatio- role du Volontariat & Madagascar, Et Akiko, une femme japonaise de 37 ans, vit pleinement ces paro- les. Akiko est & Madagascar depuis janvier 2004. Elle est Volontaire des Nations Unies - VNU. Son poste est financé par la JICA, Agence joponaise de coopé~ ration internationale. ‘Avant de venir & Madagascar, Akiko était styliste de mode au Japon pendant 9 ans, Cependant, cette vie confortable, ne suffisoit pas & Akiko. Elle avoit envie enseigner, de partoger ses connaissances, et de dé- couvrir dautres pays, moins privilégiés que le Jopon, ‘Aprés avoir passé 2 ans au Maroc ol elle a formé des écoliers en coupe et couture, Akiko, de retour ou Ja- pon, a postulé auprés de JICA pour un poste de VNU. ‘A Antananarivo, le bureau des VNU & Madagascar avait déjé identifié le cas d'« Irai Aina », un centre de formation pour les femmes pauvres et sans emploi du quartier. La responsable, qui donnait les forma- tions aux femmes dans le domsine de coupe et cau ture, avait pas assez expertise technique pour pouvoir maximaliser cette formation. Il y avait aussi pouvait aider le centre, le profil d'Akiko semblait par- frit. ‘Aussit8t arrivée, Akiko a commencé & apporter son expertise au bénéfice des femmes défavorisées qui fréquentaient le centre. Elle a divisé les femmes par ropport a leur niveau de connaissances de coupe et couture. Elle a emmené des livres du Japon avec des explications visuelles sur les différentes techniques de couture. Et elle a méme pu mobiliser 15 millions FMG dune association japonaise afin de pouvoir ache- ter des matérioux essentiels, comme des machines & coudre, des fers & repasser, du tissu ANNE 1, NUMERO 10 (ONU FLASH MADA Une année aprés larrivée d'Akiko, la classe de femmes de niveau élevé a commencé & vendre ses produits, Petit & petit, des commandes leur parviennent ~ Akiko utilise son réseau de contacts pour faire passer le mot sur les pro- duits disponibles. Les femmes malgaches ont beaucoup impressionné Akiko por leur forte motivation pour apprendre et leurs capaci- tés dentreprenariat, et elle sent quelle oussi est en train dapprendre beaucoup de choses & Madagascar. Et Akiko veut-elle enfin retourner au Jopon quand son contrat de VNU expirera en janvier 2006 ? Non, elle souhaite voyager dans un autre pays en développement et continuer & partager ses connaissances afin daider dautres quartiers défavorisés, La communauté qui la re- cevra sera sur de pouvoir améliorer sa situation - car cette femme dédiée ne donne jamais moins que 100%, Et elle ne représente quune parmi les milliers de VNUs & travers le monde qui partogent leur expertise afin di- der les autres et assurer un développement humain dura- ble. ko fun er ete Fes fords xposeat I vow Phono: PNUD Padauce 2008 [NW

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