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Thème - Marché du travail et emploi

Partie 1 – L’analyse néo-classique


(fiche 3)

A.C Pigou

Pour la fiche 3 du chapitre marché du travail: la conception néo classique cliquez ici
A Marshall
I – Une théorie de l’équilibre de
plein- emploi

Sur le site de B.Adam du lycée M.Gambier de Lisieux : un diaporama présentant le


fonctionnement néo-classique du marché du travail , jusqu’à la diapo 20: ici

Les économistes de l’école de Chicago


Conclusion: un chômage volontaire

Le niveau de l'emploi est donc déterminé par le taux de salaire


réel , il appartient aux travailleurs d'accepter un niveau de salaire
réel suffisamment bas pour que tous ceux qui veulent travailler
trouvent une affectation :
 Le marché du travail fonctionne ainsi comme n'importe quel autre
marché : le marché s’autorégule grâce au mécanisme de la
flexibilité du salaire. Le marché reste donc en équilibre stable de
plein emploi
 Le chômage est donc:
 soit volontaire et d’origine micro-économique (décision
des salariés)
 Soit frictionnel («chômage de frottement »).
II – Dans la réalité, des rigidités
Introduction
1. Une comparaison internationale de l’évolution
annuelle du nombre d’heures travaillées

Questions:
1. Donnez le mode de lecture et de calcul pour la
France en 1955
2. Opérez une analyse méthodique du graphique
3. Quelles conclusions pouvez vous en tirer?
1. Une comparaison internationale de l’évolution
annuelle du nombre d’heures travaillées

1. Comparez la situation des pays de ce graphique avec celle de la France


(diapo précédente) en 1955
2. L’évolution de ces pays est-elle comparable à celle de la France. Que
pouvez-vous en conclure ?
2. Une comparaison Europe – Etats-Unis de
l’évolution des taux de chômage

1. Donnez le mode de lecture et


de calcul pour l’année 2000
2. Opérez une périodisation.
Que pouvez-vous en
conclure?
Evolution des taux de chômage entre
1998 et 2010

1. Opérez une typologie pour l’année 1998


2. Périodisez l’évolution du taux de chômage
3. Construisez une typologie pour l’année 2010 et comparez la à celle de 1998
4. Que pouvez vous en conclure?
A- Les rigidités du coût du travail accroissent le
chômage
1. Le salaire minimum

À partir de la diapo 20
du diaporama de
B.Adam du lycée
M.Gambier de Lisieux:

ici
Salaires minimums dans l’UE et aux Etats-Unis

1. Donnez le mode de lecture du chiffre de la


France
2. Tous les pays européens ont-ils un salaire
minimum ?
3. En quoi les écarts de salaire minimum
peuvent- ils expliquer le développement du
chômage de la main d’œuvre peu qualifiée
dans certains pays (à préciser)?
4. En quoi ces écarts peuvent expliquer le
dynamisme de la création d’emplois dans
d’autres pays?

Source: IRES
Vers une convergence des couts unitaires
de main d’œuvre ?

Coûts unitaires de main-d'oeuvre


en 2008, base 100 en 1998

1. Donnez le mode de lecture et de c alcul


por la Roumanie ?
2. Construisez une typologie
3. Traduit-elle une convergence des
salaires ?
4. Que pouvez vous en conclure ?
2 . Salaire et coût du travail ne sont pas
synonymes

Coût total employeur (hors subventions)


Salaire Brut (salaire imposable)

Impôts sur
les salaires
Cotis. Cotisations
Salaire Net Sal. patronales

Salaire Direct (ce Salaire indirect (sommes payées


que « touche » le salarié) aux organismes de protection sociale et
versées aux salariés sous forme de
prestations)

Pour un exercice interactif, une présentation de


J.Dornbush: ici
Source : w3.univ-tlse1.fr/.../th%E9me%207%20politique%20de%20l'emploi%20et%20... -
2 . Salaire et coût du travail ne sont pas
synonymes

oCoût du travail (employeur) = Salaire brut + cotisations sociales patronales –


aides à l’emploi versées par l’Etat

oSalaire brut (employé) = Salaire net + cotisations salariales

⇨Le niveau du salaire payé par l’employeur est donc différent du niveau de
Salaire perçu par le salarié (et ce à inflation constante) : Cette différence est le
« coin socio-fiscal ».

⇨ Le coût employeur > salaire net ( prélèvement fiscal)

⇨ Le coût employeur < salaire net (exonération, emploi aidé)


L’effet des prélèvement sociaux sur le niveau d’emploi

Source : w3.univ-tlse1.fr/.../th%E9me%207%20politique%20de%20l'emploi%20et%20... -
 La demande de travail diminue se déplace
vers la gauche (les charges renchérissent le L'offre de travail diminue car le salaire net est
coût du travail, la quantité de travail inférieur au salaire brut. L'offre de travail se déplace
demandée diminue) et vers le bas (pour une vers la gauche (les prélèvements rendent moins
quantité identique de travail, les firmes attractif le travail qui diminue en quantité) et vers le
demandent un salaire moins élevé pour
compenser les coûts).
haut (pour continuer à offrir la même quantité de
travail, les salariés réclament un salaire plus élevé
pour compenser les impôts).
=> Dans ce modèle le coin fiscal implique une montée du chômage.
3. Les coûts engendrés par les procédures de
licenciement

1. Donnez les
modes de lecture A verage E m ploym ent P rotection and U nem ploym ent in E ur
et de calcul pour 10
1.3
les chiffres
correspondant à
l’année 1970 8 1.2

Employment Protection Index


Average Unemployment

2. Pouvez-vous
faire apparaître 1.1
6
une relation de
corrélation entre Taux de chômage 1
les deux
4
courbes? Coûts financiers .9
3. Quelles et administratif liés
conclusions 2 aux licenciements
.8
pouvez-vous en
1 960 197 0 1980 1 990 200 0
tirer ? Y ear...
A v erage U ne m ploym ent E m plo ym ent P ro te ction Index
B- La législation pour l’emploi (LPE)

Les économistes mettent souvent en avant les effets de facteurs réglementaires et


juridiques pour expliquer l’inertie du marché du travail. Ces mesures, désignées
sous le vocable de législation de protection de l’emploi, incluent pour l’essentiel
des contraintes légales relatives aux procédures d’embauche et de licenciement,
les clauses spécifiques à certains contrats de travail, le montant et la durée des
allocations-chômage. Ces dispositions correspondent généralement à des coûts
qui s’ajoutent à ceux engagés par l’entreprise pour produire et peuvent ainsi
peser sur sa demande de travail.
Dans la plupart des modèles théoriques du marché du travail, les mesures de
protection de l’emploi contraintes administratives et légales, indemnités et
allocations versées à la suite de licenciements, etc.) accroissent la durée moyenne
du chômage et rendent le marché du travail moins réactif.
Source : Denis Fougère, réformes structurelles sur le marché du travail : quels
enseignements peut-on tirer des études existantes, in Notes d’études et de
recherches , août 2006
1 – Les flux d’entrée et de sortie sur le
marché du travail

1 Pouvez vous
faire apparaître
une relation de
corrélation entre
les flux d’entrée
et de sortie du
chômage et la
rigueur de la LPE
?
2. Que pouvez-
vous en
conclure?
2 . La conséquence: l’évolution des taux
d’emploi et de chômage

1 Les
taux
d’emploi
et de
chômage
sont-ils
corrélés à
la rigueur
de la
LPE?
2 Qu’en
concluez-
vous?
3. Le chômage de longue durée

1 Quelle
corrélation
pouvez-vous faire
apparaître entre la
rigueur de la LPE
et le chômage de
longue durée?
2. En quoi la diapo
des flux d’entrée et
de sortie du
chômage vue
précédemment
permet-elle
d’expliquer cette
corrélation?
4. Un paradoxe: le développement
des emplois précaires

1 Quelle relation
de corrélation
pouvez-vous
faire apparaître
entre la rigueur
de la LPE et le
développement
des emplois
précaires?
2 Comment
pouvez-vous
expliquer ce
paradoxe?
C – Des effets désincitatifs sur l’emploi

Des interventions de l’Etat inadaptées


Des interventions de l'
Les trappes à l’inactivité (ou à chômage)

Il y a trappe à l’inactivité lorsque la différence entre tous les revenus net associés à
l’activité et à l’inactivité est faible compte tenu de la désutilité marginale et /ou de la
valorisation du travail.
Revenus d’activité =
salaire
₊ Revenus liés à l’activité (prestations Comité d’Entreprise…)

- coûts liés à l’activité (garde d’enfant, transport, habillement…)

Différence
Revenus d’inactivité =
+ Revenu de remplacement
+ revenus liés à l’inactivité (gains lié à la réalisation de travail domestique…)
₋ Impact du changement de situation sur les prestations sociales ( niveau des allocations sous
conditions de ressources ou de statut)
₋ coûts liés à l’inactivité (coûts de recherche d’emploi …)

Source : w3.univ-tlse1.fr/.../th%E9me%208%20politique%20de%20l'emploi%20et%20... -
L’effet des cotisations sociales et des taxes sur
le travail

Heures travaillées élevées


1 Donnez le mode Taxes faibles
de lecture décrivant
la situation de la
Corée
2 Quelle relation
pouvez-vous faire
apparaître ?
3 En quoi ce
graphique est-il une
illustration de la
trappe à l’inactivité

Heures travaillées faibles


Taxes élevées
L’effet des allocations chômage
A verage B enefit R eplacem ent R ate and U nem ploym ent in E
10 .6
1 Donnez le mode
lecture et de calcul
des chiffres

Average Benefit Replacement Rate


8 .5
correspondant à
Average Unemployment

l’année 1970 Allocation chômage


2 Périodisez les 2
6 .4
courbes. Pouvez-
vous faire
apparaître une
relation entre les 4 .3
deux variables ? Taux de chômage
3 .En quoi ce
graphique est-il une 2 .2
illustration de la
1960 197 0 1 980 1990 2000
trappe à Y ear...
l’inactivité ?
A v erage U nem ploym ent A v erage B en efit R eplacem ent R ate
Conclusion

L’allocation chômage perturbe le calcul rationnel des individus (J. Rueff).


Elle constitue une rémunération du temps libre qui incite les salariés
à arbitrer en faveur du loisir plutôt que du travail :

 Elle incite donc les individus à «préférer» le chômage.

 Elle contribue aussi à accroître la désutilité marginale du travail et


à réduire l’utilité du salaire, ce qui rend plus difficile les ajustement
du marché (augmentation du salaire de « réservation »).

 Chômage volontaire lié aux trappes


à l’inactivité
III – Les solutions: la suppression des
rigidités
Les politiques à mettre en oeuvre

Objectif : éliminer les réticences à la reprise


d’emploi en réduisant les trappes à l’inactivité.

Trois grand axes :

Réforme de
l’indemnisations
L’intéressement à Le crédit d’impôt
chômage
la reprise d’emploi
Source : w3.univ-tlse1.fr/.../th%E9me%208%20politique%20de%20l'emploi%20et%20...
Une mesure : le Revenu Social d’Activité : RSA

1. Pourquoi avant
l’introduction du RSA un
chômeur à qui on offrait un
emploi à temps partiel
avait-il intérêt à le refuser?
2. Comment le RSA corrige-
t-il cette trappe à
l’inactivité ?
3. Quels sont alors les effets
attendus du RSA?
Taux de chômage et protection de l’emploi –
des relations complexes

1. Donnez le
mode de
lecture pour
l’Espagne
2. Pouvez vous
faire
apparaître
une relation
de
corrélation?
3. Que pouvez
vous en
conclure
Source : http://dumas.ccsd.cnrs.fr/docs/00/53/66/73/PDF/Flayols-Rigidites_du_
Pour la Fiche 4 du chapitre marché du travail : l'analy

Partie 2 – Les limites


de l’autorégulation du
marché:
La prise en compte de
la demande et des
rigidités du marché du
travail:
Keynes et les néo-
keynésiens
Introduction – La relativisation des politiques de
flexibilité prônées par les néo-classiques

« Il faut atténuer les rigidités du marché du travail », tous les pays de l’OCDE connaissent maintenant ce refrain,
notamment (mais pas uniquement) ceux qui affichent un taux de chômage élevé. Tel est en tout cas le message qui
court en filigrane d’un bout à l’autre de la Stratégie de l’OCDE pour l’emploi, ensemble de recommandations mis
au point au milieu des années 1990, et qui se caractérisent tout autant par leur parti pris résolument libéral que par
leur absence de contenu social
En fait, l’argument qui veut que des marchés du travail déréglementés et des structures plus souples permettent de
renforcer le niveau d’activité économique n’est pas convaincant
Une récente étude du Centre d’analyse des politiques économiques (CEPA) de la New School University de New
York a trouvé très peu d’éléments permettant de conclure que la déréglementation constitue le meilleur moyen
d’accroître l’emploi.. De son côté, la Banque mondiale a publié récemment une étude qui arrivait à la conclusion
suivante : les économies affichent de meilleures performances lorsqu’elles peuvent s’appuyer sur des marchés du
travail coordonnés que dans le cas contraire.
l’Irlande, autre petit pays, a enregistré une forte baisse du chômage et un accroissement de l’emploi dans les
années 1990. Pourtant, ce résultat n’a pas été obtenu en réformant le système de prestations sociales ou les
institutions du marché du travail, comme le préconise la Stratégie pour l’emploi. Au contraire, les autorités se sont
appuyées sur ces structures pour coordonner la politique économique et la politique sociale. En fait, le système
irlandais de négociation salariale a été à nouveau centralisé. La longue phase d’expansion économique qu’a
connue le pays a été consolidée par une succession de pactes sociaux dans le cadre desquels – plutôt que de
réclamer de grands sacrifices en termes d’emploi et de protection sociale – on a mis l’accent sur la participation, la
confiance et même, la modération des travailleurs
Source : http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/821
Questions :
1. Les études empiriques valident-elles la stratégie libérale prônée par l’OCDE depuis les années 80?
I – L’analyse keynésienne (fiche 4)
Introduction- Une critique de l’analyse néo-
classique
Rappel: la logique néo-classique
wr ZO

Équilibre de plein-
Wr* emploi ZO=ZD=Z*
pour un taux de
salaire réel
d’équilibre w* ZD

Z
Y
Z*
Y*

Production de plein emploi


des capacités de production
rentables (Y*)
Une démarche inadaptée à la compréhension de
l’économie réelle

Selon Keynes la situation décrite par les économistes néo-classiques


n’est pas réaliste comme l’a démontré la situation de sous-emploi
durable des années 30 (cercle vicieux dépressionniste cumulatif) :
aux Etats-Unis en 1933 un quart de la population active est au
chômage, en Allemagne un tiers.
Les capacités d’autorégulation du marché ont donc été, selon
Keynes, largement surestimées par les auteurs néo-classiques.
Keynes préconise donc d’adopter une nouvelle démarche : ne pas
décrire l’économie telle que l’on voudrait qu’elle soit (démarche
normative prônée par les partisans du modèle de CPP), mais telle
qu’elle est , afin de proposer des solutions aux difficultés
auxquelles elle est confrontée.
A- Présentation de la démarche
keynésienne
1 – Les déterminants de l’offre de travail

L’offre de travail à court terme est indépendante du taux de salaire réel


car :
1. Les ménages soumis à l’incertitude et à l’illusion monétaire
ne peuvent anticiper l’évolution des salaires réels
2. Les ménages ne peuvent décider individuellement de la
durée du travail ( elle est fixée par la loi : ex 35 heures en
France)
3. L’offre de travail dépend de variables socio-économiques
qui n’évoluent que dans le long terme (activité féminine,
immigration, etc.)

Dès lors à court terme l’offre de travail est constante (droite


parallèle à l’axe des ordonnées)
2 – Les déterminants de la demande de travail

La demande de travail des entreprises dépend de deux variables :


 Les entreprises n’embauchent que si cela est rentable pour elles : il faut
donc que les taux de salaire réels soient inférieurs ou égaux à la
productivité marginale du travail

 Mais cette variable qui est la seule prise en compte par les néo-classiques
(en raison de la loi des débouchés de JB Say) doit être complétée selon
Keynes par la prise en compte d’une seconde variable : le niveau de la
demande effective c’est-à-dire de la demande solvable anticipée par les
entreprises (fonction de la propension à consommer et du niveau
d’investissement )

Dès lors selon Keynes il est possible que l’on se situe au Plein emploi des facteurs
de production; mais ce n’est qu’un cas envisageable parmi d’autres .
Malheureusement il est plus probable que l’économie connaisse une situation de
sous emploi.
Le schéma keynésien (M. Stewart)

Niveau de la
Revenu des Propension à
x conso
= demande de
familles conso
Loi psychologique Niveau de la
Demande de D.E.
monnaie Taux d’intérêt

Offre de Niveau de la
monnaie demande Niveau de la
e.m.c. d’invest production

Profits attendus d’une unité


supplémentaire de K investi
(rentabilité)
Niveau de
l’emploi
Source :www.ac-reims.fr/datice/ses/Respedag/edskeynes04.mic.ppt
3 – La possibilité d’un équilibre de sous-emploi
Chômage( ZDd<ZO)
wr ZO
L’offre de
travail est
constante à
court terme
indépendant
e du taux de
salaire réel ZD

ZD Z
Y ZO

Yd=Yo Keynes refuse la loi de Say : la demande


effective (Yd) détermine la production(Yo) dés
lors qu’elle est rentable, c’est-à-dire que le
taux de salaire réel est inférieure à la
productivité marginale du travail (ici inférieur à
wr) : la production réalisée est donc inférieure
ZDd à la production de plein emploi
B – Les effets pervers engendrés par les
politiques néo-classiques

Les néo-classiques préconisent pour remédier au chômage de diminuer les salaires


afin d’inciter les entreprises à embaucher.
• Selon Keynes cette solution serait efficace si elle était appliquée par une seule
entreprise : sa compétitivité augmenterait , elle gagnerait des parts de marché ,
sans que la demande effective globale ne chute
• Mais toutes les entreprises adoptant le même comportement ( passager
clandestin) ce qui est rationnel au niveau individuel peut générer des effets
pervers au niveau collectif (relativisation de la main invisible d’A Smith)
• En effet , comme toutes les entreprises baissent les salaires, la demande effective
chute, les entreprises sont donc incitées à produire moins et à réduire leurs
effectifs. On peut donc assister à une hausse du chômage
• Le risque de cercle vicieux n’est pas à écarter comme l’a montré l’exemple de la
crise de 29
Hausse du chômage (ZO-Z’Dd)

wr ZO
Chômage de
départ (ZO-ZDd)

wr’
ZD

Z
Y Z‘Dd ZDd ZO

Yd=yo Suite à la baisse des taux de salaire réels


(passage de wr à wr’, la demande effective
chute de Yd à Y’d donc la production diminue
Y’d=Y’o (de Yo à Y’o) bien que la rentabilité des
entreprises ait augmenté. Les entreprises
réduisent leur demande de travail de ZDd à
Z’Dd ZDd Z’Dd) le chômage augmente
II – Les néo-keynésiens : des rigidités
endogènes au marché du travail (fiche 6)

Selon les nouveaux keynésiens : ce sont les entreprises elles-mêmes qui, rationnellement, n'ont pas
intérêt à baisser les salaires.
Il suffit de réfléchir un peu aux conséquences qu'une baisse des salaires pourrait avoir. Cela pourrait
" désinciter " les salariés, avance George Akerlof, qui voit dans le salaire moins le prix de la force de
travail qu'une reconnaissance du niveau d'effort fourni : si l'employeur réduit cette reconnaissance, le
salarié sera amené à réviser à la baisse son implication. « Ils font semblant de nous payer, nous faisons
semblant de travailler » disait une blague soviétique pour expliquer la faible productivité de la grande
majorité des travailleurs de la « patrie du socialisme » (…)
Au total, le marché du travail ne fonctionne pas comme la théorie des marchés l'explique. Il a beau y avoir un
excès de main-d'oeuvre, le prix (le salaire) ne baisse pas et les mécanismes d'ajustement ne peuvent
donc pas jouer. Et s'il en est ainsi, ce n'est pas parce que des règles inadéquates ou des syndicats
ringards ou n'importe quoi d'autre empêcherait ces mécanismes d'opérer : ce sont les entreprises elles-
mêmes qui refusent - parce que c'est leur intérêt - de les mettre en œuvre
Source : Denis Clerc , Nouveaux keynésiens, les chantres du salaire d'efficience.in Alter éco n°168.
Questions: Fiche 6 du chapitrt marché du travail et emploi : baisse du coût du travail et chômage cliquez ici
1. Expliquez la phrase soulignée
2. En quoi cela endogénéise-t-il les variables déterminant le chômage ?
A – La théorie des contrats implicites

 Explication de la rigidité des salaires par l’attitude face au risque

 Hypothèses :
 incertitude sur la conjoncture (sur les « états de la nature » demain)
 les salariés ont plus d'aversion pour le risque que les employeurs
 Ils préfèrent le versement régulier d'une somme fixe, aux fluctuations d’un salaire
flexible

 Les salariés cherchent à se prémunir contre des fluctuations de leur salaire


 conclusion d'un contrat implicite entre employeur et salarié :
 les salariés acceptent un niveau de salaire plus faible (et stable) que celui auquel ils
pourraient prétendre et correspondant à leur productivité marginale (plus élevé mais
instable)
 la différence constitue une prime d'assurance perçue par l'employeur

Source: diapos 46 à 52 http://s182403251.onlinehome.fr/IMG/ppt/chap04-cho2.ppt


A – La théorie des contrats implicites

 La rigidité des salaires résulte de la double nature du contrat entre employeur et


salarié :
 contrat de travail
 contrat d'assurance

 Mais, si le salaire est fixe :


 La rémunération ne dépend plus de la conjoncture
 Il n’y a plus égalité entre taux de salaire réel et productivité marginale du travail
  existence de chômage : situation sous-optimale

 Par ailleurs, le salarié accepte un risque de chômage plus élevé : si la conjoncture


est mauvaise, l'entreprise ne peut réaliser qu'un ajustement par les quantités 
chômage involontaire
B- La théorie du salaire d’efficience

Idée : il existe un lien entre le niveau du salaire et l'effort productif du salarié :selon
les libéraux, c’est le niveau de productivité qui détermine le niveau de salaire

 Leibenstein (1957) : un travailleur correctement nourri est plus productif  il


peut donc être avantageux pour une entreprise d'élever ses salaires

 Yellen (1984) : pourquoi la firme, qui aurait intérêt à baisser les salaires lorsque le
chômage dépasse son niveau naturel, ne le fait pas ?
 cela n'augmente pas forcément son profit

 Conclusion : ce n'est peut-être pas la productivité qui oriente le salaire mais


l'inverse: la productivité est donc une fonction croissante du salaire

 3 modèles de salaire d'efficience peuvent être développés


B- La théorie du salaire d’efficience

 Le modèle d’antisélection (Weiss, 1980) :

 « antisélection » ou « sélection adverse », mise en évidence par Akerlof (1970)


 Existence d’asymétrie d'information: le candidat à l’emploi connaît sa
productivité dont le niveau reste indéterminé pour l’entreprise
 L'employeur assimile l'exigence salariale à un signal sur la productivité du salarié.
 Les candidats à un emploi n'ont pas intérêt à proposer des salaires inférieurs
aux salaires courants, car ils signaleraient ainsi leur « mauvaise qualité »
 Les entreprises n'ont pas intérêt à réduire les salaires offerts car les meilleurs
démissionneraient
 Les « hauts salaires » sont un moyen de recruter et de conserver les travailleurs à
la productivité supérieure à la moyenne
B- La théorie du salaire d’efficience

 Le modèle du « tire au flanc » (Shapiro & Stiglitz - 1984)

 Existence d’ « aléa moral » (ou « hasard moral »)


 l'effort du salarié ne peut être ni contrôlé, ni mesuré  comment inciter le salarié à
travailler ?
 Sur un marché du travail en CPP, le salarié a intérêt à ne fournir aucun effort
 la CPP est donc inefficace !!
 L'entreprise doit verser des salaires supérieurs à ceux du marché pour rendre
crédible la menace du licenciement
 Il faut que le salarié ait quelque chose à perdre
 Si toutes les entreprises en font autant, les différentiels de salaire disparaissent.
 Mais : hausse des salaire  baisse de la demande de travail  chômage
involontaire

 Le risque de chômage devient une réelle incitation à travailler.


B- La théorie du salaire d’efficience

 Le modèle de rotation de la main d'œuvre : Salop (1979) et Stiglitz (1974 & 1982)
 les entreprises versent des salaires supérieurs à ceux du marché pour fidéliser
leurs salariés et réduire les coûts de rotation de la main d'œuvre
 Cette pratique engendre du chômage
 Cette idée rejoint les travaux de Piore & Doeringer (1971) sur la « segmentation
du marché du travail » :
 Sur le marché primaire : niveau de salaire élevé (supérieur à celui du
marché), carrières possibles, perspectives de promotion, niveau élevé de
qualifications, bonnes conditions de travail…
 Sur le marché secondaire : niveau des salaires moins élevé (correspondant au
taux du marché), perspectives de carrières inexistantes (plus de précarité),
des conditions de travail difficiles

 Dans le segment primaire, les salaires plus élevés se justifient en référence à la


théorie du salaire d'efficience.
C – La théorie insiders-outsiders

 Lindbeck & Snower (1986) distinguent


 insiders = salariés de l'entreprise
 outsiders = chômeurs, candidats à l'embauche, dont l'intégration dans l’entreprise, et
donc l’accès à l'emploi, peut être retardée, voire empêchée, par le comportement des
insiders

 Existence de coûts de rotation de la main d'œuvre  pouvoir de négociation des insiders


: ils peuvent refuser de coopérer avec les nouveaux embauchés
 baisse de la productivité des nouveaux arrivants  hausse des coûts de rotation
 ils peuvent exiger des hausses de salaires en contrepartie de leur collaboration

 Si les insiders sont coûteux à remplacer, l'entreprise est incitée à leur verser des salaires
plus élevés que leur productivité marginale.

 Les salaires refètent les coûts de rotation propres à chaque entreprise et la capacité des
insiders à capter cette « rente de situation ».

 Cette analyse s'articule bien avec le concept d'hystérèse : le chômage, une fois qu'il a
augmenté, n'a que très peu tendance à revenir à son niveau antérieur
Partie 3 – La flexibilité : un concept ambigu
Vers la flexicurité ? (fiche 6)

Pour lire la fiche 7 du chapitre marché du travail : la flexibilité cliquez ici


Introduction – Le mal français …

Le mal français, apparaît clairement en miroir de l’idéal que constitue le modèle de la flexicurité.
On pourrait le résumer – en forçant le trait – par trois termes : rigidité, dualisme, insécurité.
Le niveau global de protection de l’emploi est particulièrement élevé en France. Les licenciements
économiques, individuels, et plus encore collectifs (avec l’obligation de plan social, dénommé « plan de
sauvegarde de l’emploi depuis 2002) y sont encadrés de façon stricte. Mais, soulignent P. Cahuc et F.
Kramarz, trop de réglementation tue la réglementation. D’une part les employeurs recourent de façon
croissante aux emplois précaires (CDD, intérim) sur lesquels ils reportent la flexibilité – créant par là un
marché du travail dual. D’autre part, les entreprises contournent en grande partie les contraintes imposées
sur les licenciements économiques, en évitant les licenciements collectifs ou en les vidant de leur
contenu, et/ou en recourant à des licenciements pour motif individuel – en constante hausse depuis la fin
des années 80
On comprend alors que le sentiment de sécurité exprimé par les Français soit relativement bas : si
l’insécurité d’emploi (mesurée par la probabilité de perdre l’emploi que l’on occupe) est relativement
faible – du moins pour les CDI – la probabilité de rester longtemps au chômage est en revanche élevée –
et ce d’autant que l’on est âgé et peu qualifié. Du fait de ce risque d’exclusion et de ses conséquences en
termes de revenu (40% des demandeurs d’emploi ne perçoivent pas d’indemnité chômage, et, pour
beaucoup, doivent s’inscrire au RMI), la sécurité d’emploi/employabilité et de revenu est au total perçue
comme faible en France – malgré un système de protection sociale considéré comme généreux.
Source: J.Gautié, La flexicurité: nouvel horizon du modèle social français
1. Expliquez la phrase soulignée
… les insuffisances du modèle anglo-saxon

Les pays anglo-saxons ont choisi de déréglementer pour réduire les freins à la
mobilité. Leur approche assure un quasi-plein emploi, mais elle
s’accompagne d’une hausse des inégalités salariales sous l’effet de
changements technologiques, au détriment des salariés les moins
qualifiés. Personne n’est désormais à l’abri de pertes de salaires dues à
une dévalorisation de ses qualifications sous l’effet de l’innovation ou de
l’internationalisation.

Source: Gilles Saint-Paul est professeur à l’Ecole d’économie de Toulouse


(TSE). Comment aller vers la flexicurité, Les échos,02/06/2008
Questions:
1. Montrez que le modèle anglo-saxon obtient des résultats opposés à ceux
de de l ’économie française et que ceux-ci ne sont pas satisfaisants
La flexicurité danoise, une solution ?
Il est un pays, largement ouvert à la concurrence
internationale, dont la fiscalité et les cotisations
sociales absorbent près de la moitié du PIB et qui
indemnise à 90 % et jusqu’à 4 ans ses chômeurs les
plus défavorisés. Le taux de syndicalisation
approche les 80 %, l’emploi public représente près
du tiers de l’emploi total et le pays n’est pas
spécialisé dans les hautes technologies.
L’économiste aurait tendance à en conclure qu’il
doit rencontrer des difficultés majeures qui
appellent des réformes radicales. Or, le taux
d’emploi y est l’un des plus élevés au monde, le
chômage largement inférieur à la moyenne
européenne, le niveau de vie approche celui des
États-Unis et progresse au même rythme que dans la
moyenne des pays de l’OCDE. Ce pays, c’est le
Danemark, et l’on comprend qu’il ait retenu
l’attention des analystes comme des décideurs Source :http://www.euractiv.com/fr/innovation/flexicurit-
politiques peut-fonctionner-france-allemagne/article-153429
Source: R.Boyer, la flexicurité danoise, quels Questions:
enseignements pour la France ?
Questions: 1 En quoi le modèle danois évite-il les écueils auxquels
1 Expliquez la dernière phrase à partir du texte sont confrontés les autres modèles?
I – La flexibilité, un concept polysémique
et ambigu

Plusieurs formes de flexibilité sont a priori possibles :


•Les entreprises peuvent d’abord chercher à répondre aux aléas et aux transformations
structurelles grâce à la facilité des ajustements de l’emploi, ce que la littérature qualifie
de flexibilité numérique.
•Une alternative consiste à utiliser la durée du travail comme variable d’ajustement.
•Une troisième solution vise à répercuter directement dans la formation des salaires
l’évolution de la compétitivité des firmes nationales, ce qui définit la flexibilité
salariale.
•Dans la mesure où le changement technique affecte la nature du travail et les
qualifications qu’il requiert, la capacité d’adaptation des compétences des salariés
définit une quatrième forme, la flexibilité fonctionnelle.
•Enfin, l’adaptabilité de la couverture sociale aux transformations technologiques et
économiques constitue une cinquième composante d’une politique de flexibilisation,
lorsque, par exemple,on institue des exemptions de cotisations sociales afin de faciliter
l’embauche des moins qualifiés ou des chômeurs de longue durée.
Source : R.Boyer , la flexicurité danoise ,quels enseignements pour la France ? avril 2006
Questions:
1. Expliquez en quoi la flexibilité est un concept polysémique et ambigu
http://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/acquisterminale/corrige/11Presentation%20Fabrice%20Flexibilite%20Stage%20novembre%202007version%20corrige.ppt

Les principales formes de flexibilité du travail et de


l’emploi
(référence à la typologie de R. Boyer et B. Bruhnes)

Types de flexibilité du travail Définitions Exemples


Faire varier le nombre de salariés en
fonction des besoins de l’activité, du Licenciements
Quantitative
Externe marché… recours à des intérimaires

Faire varier le nombre d’heures de travail annualisation du temps de


Interne en fonction des besoins de l’activité sans
modifier le nombre de salariés
travail
travail posté ou en équipes

Suppression de certaines fonctions


Qualitative
Externe assumées par l’entreprise par le recours
aux services d’entreprises délocalisation des activités
location de personnel
extérieures soit de production, soit de
services

Modification de l’affectation du personnel


aux postes de travail selon les besoins, à
Interne salariés identiques polyvalence des salariés
rotation des postes
ateliers flexibles

adapter le coût du travail et les


salaires à la situation des entreprises salaire au rendement
Salariale et du marché du travail, à ses primes à la réalisation
d’objectifs
performances
II – La flexicurité, un modèle à suivre?
A – Les intérêts de la flexicurité
le modèle danois de la flexicurité:
le triangle d’or

La flexicurité danoise se caractérise par la relation


dynamique entre flexibilité externe numérique (recours
facile aux licenciements et aux embauches), sécurité de
revenu (compensation du revenu à hauteur de presque 85
% des salaires les moins élevés et pour une période
maximale de quatre ans) et politique active du marché du
travail, le fameux « triangle d’or » (Madsen, 2006).
La régulation flexible du licenciement a pour résultat que
la mobilité sur le marché du travail danois est parmi les
plus élevées en Europe. Cet effet est renforcé par la
troisième branche du triangle, la politique active du
Source: Madsen, 2006 marché du travail centrée sur la reconversion et la
formation, qui est décisive pour assurer un effectif
Questions: suffisant de travailleurs flexibles . La main-d’oeuvre est
ainsi reconvertie dans une large mesure et transférée à
1 Explicitez le triangle d’or et montrez en d’autres secteurs au rythme des délocalisations
quoi il permet de concilier ce qui paraît notamment de la production industrielle
inconciliable Source:La flexicurité danoise – et tout ce qui l’entoure
Katrine Søndergård, Chroniques de l’IRES, Janvier 2008
B - les limites de la flexicurité face à la
crise actuelle

Plus les pays auront introduit de flexibilité dans leur marché du travail, ce qui aura permis
d’augmenter efficacement le taux d’emploi en période de croissance, plus ils seront confrontés
à une montée rapide du chômage et à une éventuelle remise en cause de la flexicurité.
flexicurité
En effet, l’un des principes phares de la flexicurité, qui « est la réallocation des travailleurs des
secteurs en déclin vers les secteurs en croissance, risque d’être largement inapproprié tant que la
reprise économique ne sera pas au rendez-vous», analyse Jakob von Weizsäcker. «En d’autres
termes, la flexibilité signifiera que les gens vont perdre leur emploi encore plus vite», résume-t-il.
Par conséquent, le commissaire devrait convaincre les États membres d’agir de concert pour faire
face aux conséquences sociales de la crise et adapter la flexicurité en mettant en place des
mécanismes de sécurisation, comme le recours au chômage partiel ou l’attribution d’un revenu
minimum d’activité.
Source : Liaisons sociales Europe N° 235 ,Du 15 au 28 octobre 2009, Une feuille de route pour le
futur commissaire européen chargé de l’Emploi
Questions:
1 Expliquez la phrase soulignée
2 Quelle solution est alors préconisée?
Conclusion
Aller vers le modèle danois risque de s’avérer
Pour comprendre les caractéristiques du système qui contribuent à, et
périlleux. Nous pourrions nous retrouver en
renforcent, l’équilibre constructif et raisonnable entre flexibilité et
effet dans une situation où les pertes d’emplois
sécurité, il faut aussi analyser les processus qui aboutissent aux divers
seront plus fréquentes, les allocations plus
arrangements et combinaisons entre flexibilité et sécurité. Certaines
généreuses mais la sortie du
caractéristiques d’un système d’emploi renforcent la flexicurité tandis que
d’autres l’empêchent. Le modèle danois de flexicurité ne peut pas être chômage pas plus rapide qu’avant, étant donné
détaché de son contexte. Le système des négociations collectives, avec un les faibles incitations à chercher un emploi. On
dialogue social basé sur des relations de confiance entre les acteurs, aboutirait alors à une hausse du chômage et
semble favorable à un marché du travail à la fois flexible et sécurisé pour une forte augmentation des dépenses sociales.
les salariés et pour les entreprises. L’exemple danois montre que la La mise en œuvre d’un système crédible et
sécurité n’est pas forcément une barrière à la flexibilité du marché du durable de suivi des chômeurs est donc un
travail, mais qu’elle peut au contraire la créer et l’augmenter. La sécurité préalable à toute autre mesure vers la
et la confiance aident apparemment à faire face aux changements. La flexicurité.
volonté et la capacité de s’adapter se trouvent augmentées et les salariés Source: Gilles Saint-Paul est professeur à l’Ecole
sont mieux disposés à l’égard de la flexibilité. Certes, produit de facteurs d’économie de Toulouse (TSE). Comment aller vers la
flexicurité, Les échos,02/06/2008
institutionnels, le modèle danois de flexicurité n’est pas exportable. Cela
ne veut pas dire que l’idée et la logique de la flexicurité, dans laquelle se Questions:
réconcilient les besoins des salariés et des entreprises, ne peuvent être
présentes sur d’autres marchés du travail. Mais il faut construire 1 Expliquez en quoi l’adoption du modèle
l’équilibre d’une façon qui prenne en considération la situation danois en France conduirait à un échec
institutionnelle et culturelle d’un marché du travail donné. 2 Cela condamne-t-il pour autant le modèle de
Source:La flexicurité danoise – et tout ce qui l’entoure la flexicurité ?
Katrine Søndergård, Chroniques de l’IRES, Janvier 2008

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