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www.semainebio.be
Une initiative de BioForum Wallonie
Du 6 au 14 juin,
participez à la Semaine Bio !
Changer son mode d’alimentation est un choix intéressant pour contribuer à la sauvegarde de notre
planète. Se tourner vers le bio, c’est se tourner vers des aliments produits en respectant l’homme et
l’environnement. L’interdiction de pesticides et d’engrais chimiques de synthèse, l’absence de
conservateurs non naturels font que les produits issus de l’agriculture biologique sont plus sains. En
Wallonie, plus de 1000 producteurs, transformateurs et magasins spécialisés travaillent ensemble pour
proposer une gamme de produits de plus en plus large. Si ce n’est pas toujours connu, on peut bel et bien
trouver du bio de chez nous dans les trois régions du pays.
Cette année, pour la cinquième année consécutive, la Semaine Bio prendra place du 6 au 14 juin partout
en Belgique. A cette occasion, près de 300 activités sont organisées en Wallonie, en Flandre et à
Bruxelles. De balades gourmandes en ateliers culinaires, de visites guidées en dégustations, le secteur
bio promet de révéler ses secrets les plus surprenants aux plus curieux d’entre nous.
Outre les activités proposées par les producteurs, les transformateurs, les magasins et autres
associations, BioForum Wallonie, la plateforme du secteur bio, organise plusieurs activités à destination
du grand public. Des petits-déjeuners bio seront proposés aux étudiants de deux grands campus
universitaires francophones. Par ailleurs, durant cette semaine, BioForum animera le marché bio de la
place Sainte-Catherine à Bruxelles le mercredi 10 juin. Ce sera l’occasion pour le public de découvrir cette
richesse de la capitale. Les Bio-Awards, qui récompensent l’acteur bio le plus méritant de l’année 2008,
seront, quant à eux, remis à la fin de la Semaine Bio, lors d’une cérémonie de clôture organisée au fil de
la Meuse dans une croisière gourmande organisée au départ de Dinant.
Souvent, dans notre restaurant L’Air du temps, on qualifie la cuisine de « technique ». Elle l’est en effet,
mais plus que tout, nous voulons par ces techniques mettre en valeur le produit. Il est donc impératif
pour nous d’avoir des produits de premier ordre où l’origine et l’histoire sont connues… Et le bio, c’est
notre référence. Nous avons besoin d’une histoire pour créer un plat, le produit fini est alors valorisé par
la connaissance des ingrédients qui le composent. De plus, pour être crédible selon moi, il faut s’investir
dans sa région, j’entends par là rester à l’écoute de ce que la terre et les personnalités qui la travaillent
peuvent donner. C’est pourquoi nous œuvrons le plus possible avec des petites productions locales. Car
favoriser la proximité, c’est s’assurer d’une confiance totale dans le produit.
Jean-François Jérôme
081/61.45.55
GSM : 0494/ 33 33 30
jf.jerome@bioforum.be
www.semainebio.be
Vidéo YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=6Ztjym5raZc
Code pour installer la vidéo sur votre site :
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Les Bio-Awards 2009
Dans le cadre de la cinquième édition de cette semaine, les Bio-Awards seront décernés. Il s’agit d’une
récompense remise à l’acteur du secteur bio le plus innovant. Cinq candidats ont été sélectionnés,
chacun issu d’un métier différent.
Producteur : Biorties
Biorties est une jeune et encore très petite entreprise (TPE) installée à Piétrain,
dans le Brabant Wallon. Elle se spécialise dans la culture biologique de l'ortie
et la vente de produits alimentaires certifiés "Biogarantie" à base de jeunes
orties (Urtica dioïca). Biorties commercialise actuellement un potage aux
orties, un gaspacho d'orties crues (en été) de l'hummos et de la moutarde aux
orties. Depuis mars 2009, Biorties et Biosain ont signé un partenariat pour la
distribution des produits dans les magasins d'alimentation biologique.
(www.biorties.be)
(www.laj.be)
www.semainebio.be/bioawards.php
Le Bio en chiffres
Le secteur bio se porte bien, c’est une certitude. Que ce soit par rapport à la production ou à la
consommation, les chiffres témoignent de la vitalité du secteur. Ils démontrent l’évolution positive de
l’agriculture biologique en Wallonie.
Afin de mettre en évidence cette vitalité, nous vous présentons, dans les graphiques qui suivent, le
secteur bio en quelques chiffres.
1. La production
En 2008, en Wallonie, le nombre d’agriculteurs en bio a augmenté de 8 %, ce qui porte le nombre d’agriculteurs à
671. Au niveau de la superficie sous contrôle bio, elle atteint 32 330 ha soit 4,3% de la surface agricole utile
wallonne. C’est une augmentation de 10% par rapport à 2007 (29 222 ha).
Total 908.480
Surface cultivée en bio en Wallonie en 2007 (sont inclues les exploitations en cours de conversion).
(source 2)
2 Légumes 166,4 ha
3 Fruits 209,6 ha
4 Friches 581,6 ha
6 Pâturage 24 820,6 ha
Total 29 221,1 ha
Part des surfaces cultivées en bio en Wallonie : 3,9% Part des surfaces cultivées en bio en Belgique : 2,41%
(sur un total de 747 840 ha) ( 33 056,72 ha sur un total de 1 370 285 ha)
Croissance : + 3852,1 ha ou 15% par rapport à 2006 Croissance : + 4420 ha ou 15% par rapport à 2006
2. La consommation
Dans ce point, nous présentons le secteur en fonction du chiffre d’affaires de l’alimentation bio en
Belgique et de la vente aux ménages en 2008 (source GFk).
Le chiffre d’affaires total du bio atteint en 2008: 304,6 millions d’euros (283 millions en 2007) ou
une dépense annuelle de 30 euros par habitant. En 2008, 79.2% des Belges ont acheté au moins un
produit bio. Les consommateurs bio se trouvent le plus souvent dans les rayons fruits et légumes
et dans le rayon crèmerie.
La bonne santé du secteur s’explique notamment par une demande croissante de produits bio. La
dénomination ‘bio’ jouit d’une large connaissance et reconnaissance auprès du public belge (70% la
connaissent). Une étude a montré que sept consommateurs sur dix estiment que les produits bio offrent
des avantages supérieurs aux produits standards et quatre consommateurs sur dix déclarent acheter des
produits bio3.
Sources :
Les chiffres et les infographies de cet article sont issus de la publication « Bio in cijfers », avril 2008.
BioForum Vlaanderen
La Semaine Bio est l’occasion de valoriser les produits issus de l’agriculture biologique ainsi que le travail
de tous les acteurs, producteurs, artisans-transformateurs, distributeurs, … qui chaque jour, oeuvrent
pour contribuer à améliorer la qualité de l’agriculture et des produits alimentaires et pour offrir une
diversité de produits sains et savoureux.
C’est également l’occasion de rappeler les valeurs fondamentales qui guident l’action du mouvement bio
dans toute sa diversité. Santé, Ecologie, Equité et Précaution1 sont les fondements de l’agriculture
biologique dont les pratiques culturales durables respectent la santé de la terre, celle des hommes et des
femmes qui la travaillent et le devenir du produit. L’agriculture biologique trouve son essence dans la
préservation et la restauration de l’environnement pour les générations actuelles et futures.
Forts de ces fondements, les producteurs bio démontrent régulièrement qu’ils sont capables
d’expérimenter des pratiques innovantes dans une relation équilibrée entre modes de production et
environnement. En effet, l’agriculture biologique montre qu’elle est susceptible de tirer profit de la
nature, des écosystèmes et de la diversité biologique pour elle-même contribuer à préserver la santé du
sol, de la plante, des animaux et des hommes. De cette manière, les pratiques culturales et modes de
production assurent la viabilité et la pérennité du système.
Plutôt que d’entrer en concurrence avec la nature, l’agriculture biologique est capable de l’imiter en
respectant les lois fondamentales de la nature qui régissent naturellement les écosystèmes. Elle est
capable de s’en inspirer :
- en maintenant un équilibre harmonieux entre le sol, la plante et l’animal ;
- en favorisant le recyclage des déchets (c’est le lien naturel entre la culture et l’élevage pour
assurer une fertilisation naturelle des sols) ;
- et économisant l’énergie et la matière (les intrants de synthèse sont interdits au profit du
recyclage) ;
- et en s’appuyant sur des relations symbiotiques et d’interdépendance des espèces dans une
logique coopérative et non compétitive (c’est pour cette raison que le maintien d’une qualité
biologique des sols, riche en espèces animales et végétales est indispensable).
Si l’agriculture biologique s’appuie sur des valeurs fondamentales qui la guident, le bio répond
également à un cahier des charges européen. Tenant compte de l’adhésion de nouveaux pays à l’Union
européenne, la nouvelle règlementation en agriculture biologique est entrée en vigueur le 1er septembre
IFOAM, les Principes de l’agriculture biologique (http://www.ifoam.org/pdfs/POA_folder_french.pdf)
1
20092. Le cahier des charges fixe notamment les règles de production et de conversion. Il régit également
les importations de produits, l’étiquetage et le système de contrôle.
Entre autres, la production biologique exclut l’utilisation de pesticides et engrais de synthèse ainsi que
l’utilisation d’OGM.
En Belgique, le secteur bio a créé, sur base volontaire, la marque BioGarantie• pour donner cette fiabilité
et permettre au consommateur d’identifier facilement les produits bio. Les produits sont soumis au
contrôle de Blik ou de Certisys, les deux organismes certificateurs présents en Belgique, garant du
respect du mode de production et de commercialisation.
La demande croissante tant des consommateurs que des collectivités publiques (écoles, crèches, maisons
de repos, …) ou privées (restaurants d’entreprises, …) qui souhaitent changer leurs habitudes de
consommation doit trouver une réponse prioritairement chez nous, pour valoriser nos productions
locales. En effet, le secteur bio ne peut se permettre d’éluder la question des kilomètres alimentaires
que parcourent de nombreux aliments qui se retrouvent quotidiennement dans nos assiettes,
contribuant à la production de gaz à effet de serre et au réchauffement climatique global. Le secteur est
bien conscient des éventuelles incohérences qui peuvent naître de l’engouement pour les produits bio,
comme par exemple la présence de produits frais importés, parfois en provenance de pays lointains (ex :
des potirons d’Argentine hors saison).
Face au défi de l’accroissement de la demande du bio, le secteur se structure pour offrir des produits
frais, locaux et de saison car il n’est certainement pas prêt à brader ses valeurs et fondements au
détriment de la pérennité et de la viabilité du système.
2
RÈGLEMENT (CE) N˚ 834/2007 DU CONSEIL du 28 juin 2007 relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits biologiques et abrogeant
le règlement (CEE) n˚ 2092/91
RÈGLEMENT (CE) n˚ 889/2008 DE LA COMMISSION du 5 septembre 2008 portant modalités d’application du règlement (CE) n˚ 834/2007 du Conseil
relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques en ce qui concerne la production biologique, l’étiquetage et les contrôles
Le secteur bio a toujours pu se montrer innovant et créatif. Il est - et veut rester - attentif aux défis de la
société, conscient qu’il peut constituer une véritable alternative aux défis environnementaux, sociaux et
économiques que posent l’agriculture et l’alimentation.
La cohérence entre les valeurs fondamentales, son mode de production et son lien étroit entre
producteurs et consommateurs doit rester la ligne de conduite du secteur pour qu’il puisse évoluer
durablement !
Bien s’alimenter, c’est manger ni trop gras, ni trop sucré, ni trop salé, c’est goûter à tout en
petites quantités pour découvrir la variété des saveurs. Mais bien se nourrir, c’est aussi manger en
pensant à la planète, car l’impact du contenu de notre assiette a des incidences tant sur notre santé que
sur celle de l’environnement. Face à cette constatation, Bruxelles Environnement - IBGE a confié à
BioForum la réalisation d’un projet d’accompagnement de cantines en Région Bruxelloise. La finalité ?
Introduire dans les cuisines de collectivités publiques (écoles, crèches, maisons de repos, …) ou privées
(restaurants d’entreprises, auberges de jeunesse, centres de loisirs, …) de nouvelles pratiques
alimentaires, durables et saines, en privilégiant notamment les produits issus de l’agriculture biologique.
Car une bonne alimentation, ça se passe aussi à l’extérieur de la maison.
Les formations en cuisine sont supervisées par un chef expérimenté en alimentation durable,
Monsieur Philippe Renard, expert cuisinier actif depuis 8 ans dans un restaurant d’entreprise après avoir
été à la tête d’un restaurant étoilé. L’objectif est alors d’introduire dans les restaurants des
comportements réfléchis, de servir des repas en favorisant une gestion saine et durable de la cantine,
notamment par une diminution du gaspillage alimentaire et des déchets. Mais manger durablement,
c’est aussi savoir cuisiner des aliments d’une autre manière, pour offrir une diversité des plats et donc
des saveurs. Sans pour autant grever le budget dédié à la restauration. Le Diététicien Nutritionniste
Nicolas Guggenbühl (Professeur à l’Institut Paul Lambin) veille à ce que la démarche durable s’effectue
aussi dans une optique bénéfique pour l’équilibre alimentaire.
L’alimentation issue de l’agriculture biologique est donc au cœur de ce projet, qui repose sur
trois piliers en interaction que sont l’environnement, la santé et la solidarité entre consommateurs et
producteurs. Mais, la modification des pratiques dans les collectivités (gestion de la nourriture,
élaboration de menus équilibrés, etc.) n’est pas une opération qui se réalise du jour au lendemain. Cela
demande un investissement personnel dans le long terme et requiert une vision globale, une envie de
changer la logique d’achats afin d’arriver à proposer une alimentation et de qualité, et bio, le tout à prix
respectant les contraintes de l’institution ! C’est pourquoi ces pratiques sont intégrées progressivement
dans les menus, elles se mettent en place pas à pas, pour favoriser une meilleure intégration. Prennent
part aux formations non seulement le personnel de production, mais aussi les acheteurs, les
gestionnaires de sites, les enseignants, etc. Il s’agit de sensibiliser toutes les sphères gravitant autour de
l’activité de la cantine, afin d’arriver à un résultat d’autant plus conséquent.
Début de ce mois de mai, la STIB a ouvert son nouveau restaurant d’entreprise rue Royale, à
Bruxelles. La particularité ? Il s’agit de la première collectivité où sont servis des plats labellisés
Biogarantie, proposés par la société de catering Aramark. Même si, dans un premier temps, l’offre de
produits bio est limitée, l’initiative est très porteuse et s’inscrit dans la politique de développement
durable de la société de transport public bruxelloise. En outre, la STIB participe au deuxième cycle de
formations du projet collectivités durables en Région bruxelloise.
Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter BioForum Wallonie au 081/61.46.55 ou en envoyant un mail à
catering@bioforum.be. Vous pouvez également consulter le site de Bruxelles Environnement – IBGE
(http://www.bruxellesenvironnement.be/Templates/Professionnels/niveau2.aspx?&id=3374), initiateur du projet,
ainsi que le site www.restaurationcollectivedurable.be.
Nous remercions chaleureusement nos différents partenaires qui nous ont permis de
mener à bien l’organisation de la Semaine Bio 2009
Partenaires publiques :
Partenaires privés :