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Exposants
Exposants entiers
1
Pour a non nul et n un entier positif, a− n =
an
Exemples :
Exposants rationnels
m
Les exposants rationnels sont de la forme : b n avec m et n entiers.
1
Cas particulier : b n est appelé racine n-ième de b.
Relation pratique :
1
a = b ⇔ an = b
n
Université de Metz
IUT Thionville – Yutz
S1M1 – Mathématiques
π
En fait, les exposants peuvent aussi être des nombres réels (exemple : ) et les mêmes règles
2
s’appliquent.
Propriétés usuelles
Racines
si p 2 = d , alors p = ± d
Propriétés
Si n est un entier positif plus grand que 1 et a et b des nombres réels positifs, alors :
Polynômes
Les polynômes à une variable sont des expressions algébriques constitués de termes de la
forme ax n où n est un entier positif ou nul et a, le coefficient du terme, est un nombre réel.
Le degré d’un polynôme à une variable est la valeur du plus grand exposant du polynôme.
Les polynômes à deux variables sont des expressions algébriques constitués de termes de la
forme ax n y m .
Le degré de chaque terme est la somme des exposants du terme, et le degré d’un polynôme à
deux variables est la valeur de la plus grande de ces sommes.
Factorisation
La factorisation complète d’un nombre consiste en l’écrire en un produits de ses facteurs
premiers, un nombre (facteur) premier étant tel qu’il ne peut qu’être divisé par 1 ou par lui-
même.
Identités remarquables
a 2 + 2ab + b 2 = (a + b) 2
a 2 − 2ab + b 2 = ( a − b) 2
a 2 − b 2 = (a + b)(a − b)
a 3 + b 3 = (a + b)(a 2 − ab + b 2 )
a 3 − b 3 = (a − b)(a 2 + ab + b 2 )
Fractions de polynômes
On parle d’expression rationnelle pour toute fraction qui met en jeu des polynômes au
numérateur et/ou au dénominateur.
Pour de telles expressions, il faut immédiatement se demander quelles sont les restrictions
éventuelles pour la variable (le dénominateur ne peut être nul !!!).
Comme pour une fraction de nombres, l’exercice consiste souvent en la réduction de
l’expression rationnelle (simplification) en des termes de degré moindre.
a b a+ b
+ =
c c c
a b a− b
− =
c c c
a a
Calculez : b et b
c c
Equations
La solution d’une équation ou d’une inégalité en une certaine variable (l’inconnue) est la
valeur pour cette variable telle que l’équation ou l’inégalité est vérifiée (est vraie).
Il peut y avoir plusieurs (voire une infinité de) solutions à une équation ou inégalité donnée.
Ces solutions sont exprimées entre crochets de type : { }.
Exemple : l’équation x 2 − 9 = 0 admet pour ensemble de solutions : {-3, 3}.
Exemple : l’inégalité 2( z − 5) ≤ 4 z admet pour ensemble de solutions : {z | z ≥ 5} ou {z ≥ 5}.
Si l’équation ou l’inégalité n’admet pas de solution réelle, on pourra écrire que l’ensemble des
solutions est vide : {ø}.
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IUT Thionville – Yutz
S1M1 – Mathématiques
Equations linéaires
Une équation linéaire est n’importe quelle équation pouvant s’écrire sous la forme :
ax + b = 0 où a et b sont des nombres réels et x la variable.
La résolution des équations linéaires fait beaucoup appel aux propriétés suivantes :
- si a = b , alors pour tout c, a + c = b + c
- si a = b , alors pour tout c, a − c = b − c
- si a = b , alors pour tout c, ac = bc
a b
- si a = b , alors pour tout c non nul, =
c c
Equations à plusieurs variables
Les différentes variables étant dépendantes les unes des autres selon l’équation (= relation de
dépendance) proposée, il s’agira, pour ‘résoudre l’équation en la variable VAR’, d’isoler
VAR d’un côté de l’égalité et de placer les autres variables de l’autre côté.
Elle se fonde sur la propriété suivante : si ab = 0, alors a ou b, ou les deux, sont nuls. (Ne
fonctionne que s’il y a bien 0 d’un côté de l’égalité !!)
Exemple : résoudre x 2 + 40 = − 14 x Solution : {-4, -10}
3 4− x
Exemple : résoudre x + 3 + = Solution : {-4} (Pourquoi ?)
x− 1 x− 1
3
Exemple : résoudre 25 y 2 − 3 = 0 Solution : { ± }
5
2
2 2
b b
factorisable : x + bx + = x +
2
2 2
Exemple : Résoudre x − 6 x + 1 = 0 par la technique de complémentation du carré.
2
Il suffit de partir de : x 2 − 6 x = − 1 ,
Puis : x 2 − 6 x + (− 3) 2 = − 1 + (− 3) 2
Soit : ( x − 3) 2 = 8
D’où : ( x − 3) = ± 8
Ou enfin : x = 3 ± 8
a a
Puis, comme pour la méthode précédente, on garde les termes en x à gauche :
b c
x2 + x = −
a a
2
b
et on complète avec le carré du demi-coefficient du terme en x, soit ici a
2
2 2
b b
b a = − c + a ,
pour donner x 2 + x + 2
a a 2
2
b
a = b − 4ac
2
ou encore : x + 2
4a 2
b b 2 − 4ac
ce qui implique : x + = ±
2a 4a 2
b b 2 − 4ac − b ± b 2 − 4ac
D’où les racines : x = − ± =
2a 4a 2 2a
solutions (distinctes ou double) de l’équation standard initiale.
Problèmes réels
La plus grande difficulté des problèmes d’algèbre consiste en une lecture attentive de l’énoncé
pour pouvoir transcrire en une ou deux équations simples une situation décrite en français,
souvent de façon absconse.
Exemple : l’objectif est de clôturer une surface rectangulaire de 75 m2, de telle sorte que sa
longueur soit 3 m plus large que sa largeur. On demande les dimensions de la parcelle à
clôturer.
Solution : l = 7.29 m ; L=10.29 m
Exemple : deux véhicules partent du même point, le A vers le nord à 25 km/h et le B, 2 h plus
tard, part vers l’est à 20 km/h. Combien de temps faut-il au véhicule A pour que les deux
soient distants de 300 km.
Rappel : distance = vitesse x temps ; Pythagore ?
Solution : t = 10.1 h
Changements de variable
La résolution de polynômes d’un degré non égal à 2 peut parfois bénéficier des techniques
vues pour les équations du second degré, s’il est possible de réaliser un changement de
variable qui ramène à un polynôme de degré 2.
Exemple : résoudre x 4 − 7 x 2 + 12 = 0
Il suffit ici de poser u = x2.
D’où les solutions en u : {4, 3}, ce qui donne en x : { ± 2,± 3 }
2 1
Exemple : résoudre x 3 − 2 x 3 − 15 = 0
1
Il suffit ici de poser u = x 3 .
D’où les solutions en u : {-3, 5}, ce qui donne en x : {-27, 125}
Exemple : résoudre z − 9 z + 14 = 0
Il suffit ici de poser u = z .
D’où les solutions en u : {2, 7}, ce qui donne en x : {4, 49}
Université de Metz
IUT Thionville – Yutz
S1M1 – Mathématiques
Inégalités
Propriétés usuelles :
• si a < b, alors, pour tout nombre c, a + c < b + c et, de même, a – c < b – c
• si a < b et c > 0, alors ac < bc et a/c < b/c
• si a < b et c < 0, alors ac > bc et a/c > b/c
Inégalités polynomiales
Lorsque les inégalités impliquent une variable présente à un degré au moins égal à 2, on ne
parle plus d'inégalités linéaires mais polynomiales.
La résolution d'une inégalité à une variable, c'est trouver les valeurs que peut prendre cette
variable pour rendre l'inégalité vraie.
• déterminer les intervalles de x sur lesquelles f(x) est située au-dessus ou en dessous de
Ox (vérifier avec des points-test, choisis sur chaque intervalle)
ici, f(x) < 0 pour x situé entre les racines
• conclure
les solutions sont les valeurs de x de l'intervalle ]-2, 5[
Exemple : résoudre x 4 + 4 x 3 − 12 x 2 ≤ 0
Solution : après factorisation en x 2 ( x + 6)( x − 2) ≤ 0 , les racines sont évidentes : -6, 0 et 2.
Cependant, il faut prendre des points-test car, pour les polynômes de degré > 2, les valeurs de
y = f(x) ne passent pas nécessairement de négatif à positif (ou inversement) autour de chaque
racine.
Ici, l'inégalité est vérifiée pour des valeurs de x dans l'intervalle [-6, 2].
Inégalités rationnelles
La procédure de résolution est similaire à celle suivie pour les inégalités polynomiales :
− faire apparaître 0 d'un côté de l'inégalité
− factoriser numérateur et dénominateur au maximum
− déterminer les valeurs de la variable qui annulent numérateur et dénominateur
− prendre des points-test dans les intervalles bornés par les racines
− conclure
x+ 1
Exemple : résoudre ≤ 0
x− 5
Solution : [-1, 5[
x− 8
Exemple : résoudre ≤ 3− x
x
Solution : ]-∞, -2] U [0, 4]
Rappel :
Si │p│ ≤ b avec b > 0, alors - b ≤ p ≤ b
Si │p│ > b avec b > 0, alors p < - b ou p > b