Vous êtes sur la page 1sur 106

Les médias sociaux se multiplient sur la toile.

Comment s’y
retrouver ? Quel réseau social suis-je susceptible d’utiliser et
quel avantage puis-je en tirer ?

Cet ouvrage s’adresse à tous ceux que les réseaux sociaux rebutent,
inquiètent ou tout simplement intriguent. Il persuadera le lecteur
sceptique de l’intérêt d’y être présent, l’aidera à y faire ses premiers
pas et lui permettra d’identifier les médias les plus pertinents selon
son profil.
Avec de nombreux cas et exercices pratiques, les auteurs présentent
de manière simple le fonctionnement et l’objectif des différents médias
sociaux et livrent tous les trucs et astuces pour en simplifier
l’utilisation. Chacun sera ensuite à même de gérer facilement ses
comptes, son identité numérique et son image, et pourra s’épanouir
pleinement sur ces réseaux.

et si est une collection d’ouvrages mode d’emploi, écrits


dans un style simple et dynamique, destinée à vous faciliter
la vie au boulot, dans votre vie perso et dans vos relations.
Rédigé par un ou des experts du sujet, chaque ouvrage
propose des méthodes, des outils, des conseils et des
exercices pour dépasser vos blocages et changer
durablement.
au sommaire
Pourquoi j’irais sur les réseaux sociaux
Quel média social dois-je utiliser ?
Comment gérer mon identité numérique ?
Et si je m’épanouissais pleinement sur les médias sociaux ?

les auteurs

Marie Monziols est consultante réseaux sociaux chez Merkutio. Diplômée de


Sciences-Po Paris, elle a participé à l’émergence de premiers sites communautaires et dirigé
le développement de l’Electronic Business Group. Elle accompagne les institutions et les
grandes entreprises sur l’animation de leurs communautés au sein de l’agence digitale et
forme les directions communication à l’usage des médias sociaux au CFPJ.

Olivier Raviart est directeur associé de Merkutio. Diplômé de l’ESCP Paris, il a


notamment dirigé la stratégie mondiale sur les réseaux sociaux de Dell. Il accompagne les
institutions et les grandes entreprises sur la gestion de leur e-reputation et forme les directions
marketing et communication au CFPJ, à la Cegos et au CEDEP.

Jean-Luc Lesueur est directeur associé de Merkutio. Diplômé de Centrale Lyon, il


a été chef de projet web à l’Agence spatiale européenne, chez Axys Consultants et
Trader.com. Spécialiste des infrastructures web et mobiles, il s’intéresse de près à la
modélisation et au fonctionnement des réseaux sociaux virtuels. Il accompagne et forme les
directions communication au CFPJ et au CEDEP.
et si

une collection dirigée par

Stéphanie Brouard. Après 15 ans d’expérience au sein de différents cabinets de


conseil et formation (Cegos, EFE-CFPJ, BPI Groupe), Stéphanie a rejoint Kea Prime, filiale de
Kea&Partners où elle accompagne les managers et leurs équipes dans le développement de
leurs compétences et de leur capacité à transformer leur entreprise. Elle est spécialisée en
ingénierie pédagogique, toujours à la recherche d’approches et de solutions innovantes avec
deux idées-force : l’efficacité et le plaisir.

dans la même collection


Marie Monziols, Olivier Raviart et Jean-
Luc Lesueur

Et si je me mettais aux réseaux


sociaux !

Se lancer et les utiliser


mode d’emploi

Sous la direction de Stéphanie Brouard


Groupe Eyrolles
61, bd Saint-Germain
75240 Paris Cedex 05
www.editions-eyrolles.com

Dans la même collection :


Et si je supportais mieux les cons !, de Bruno Adler
Et si je prenais mon temps !, de Catherine Berliet
Et si je gagnais plus de thunes !, de Fabrice Daverio
Et si j’osais !, de Frédéric Demarquet
Et si j’assurais en public !, de Gracco Gracci
Et si je choisissais ma vie !, de Gilles Noblet
Et si je croyais en moi !, de Gilles Noblet
Et si j’apprivoisais mon chef !, de Nathalie Schippounoff et Stéphane Malochet
Et si j’avais un mental de gagnant !, de Sébastien Thomas

Illustrations réalisées par Hung Ho Thanh

En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le


présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français
d’exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris.

© Groupe Eyrolles, 2014


ISBN : 978-2-212-55843-2
Sommaire

Introduction

Chapitre 1
Pourquoi j’irais sur les réseaux sociaux ?

Jusqu’ici, tout allait très bien sans...


Mais les réseaux sociaux s’imposent
Qu’est-ce qu’un réseau social ?
Une facilité d’utilisation déconcertante
Concrètement, comment s’y prendre ?
Tour d’horizon des possibilités offertes
Gratuité et exceptions payantes
Une priorité : définir ses objectifs
Oser se lancer pas à pas
De quoi avoir peur, au juste ?
Affiner ses besoins
S’inscrire en premier lieu sur Twitter
Choisir d’être spectateur... ou acteur
Opter pour une vraie valeur ajoutée

Chapitre 2
Quel média social dois-je utiliser ?

C’est décidé : je fonce !


Typologie des médias sociaux
Les plateformes de publication
Les plateformes vidéo
Les plateformes audio
Les plateformes photos
Les forums
Les réseaux sociaux professionnels
S’inscrire sur Facebook en toute sérénité
La démarche en quatre étapes simples
Pourquoi s’y mettre dès aujourd’hui
Devenir un vrai twitto !
À quoi ressemble un tweet ?
Comment écrire un tweet ?
Comment s’abonner à des comptes ?
Gérer les fonctionnalités de Facebook
Comment créer une liste pour organiser vos contacts ?
Comment devient-on « ami » avec quelqu’un ?

Chapitre 3
Comment gérer mon identité numérique ?

J’assure mon e-réputation !


Soigner son image « virtuelle »
Adopter les bonnes pratiques relationnelles
Maîtriser l’homonymie en se démarquant
Gérer la confidentialité des données
Régler ses paramètres de confidentialité Twitter
Régler ses paramètres de confidentialité Facebook
Se protéger des dérives en tout genre
Faire face aux propos insultants ou erronés
Faire face au piratage de compte
Anticiper... pour se préserver
Se désinscrire en quelques clics
De Facebook
De Twitter

Chapitre 4
Et si je m’épanouissais pleinement sur les médias sociaux ?

Les médias sociaux n’ont plus de secret pour moi !


Se faciliter la vie tout en économisant
Les réseaux sociaux de troc, de location de matériel à petit prix ou d’occasion
Les réseaux sociaux de covoiturage et de colis-voiturage, de location de parking et d’autopartage
Les réseaux sociaux d’échanges de conseils ou de services
Les plateformes collaboratives pour manger mieux et moins cher
Adopter une nouvelle convivialité et faire des affaires
Les sites de cohabitation
Les sites collaboratifs dédiés au voyage
Apprendre et se cultiver
Les sites collaboratifs d’échanges de savoirs
Les plateformes d’échanges de goûts culturels
Agir et récolter des fonds
Les sites de financement collaboratif
Focus : le cas BedyCasa

Table des exercices

Index

Remerciements
Introduction

Les réseaux sociaux en ligne ont beau susciter quelques débats sur la
confidentialité des données, 82 % des internautes français les utilisent. Cet
engouement des Français pour les réseaux sociaux me touche peut-être plus
que je ne le crois. Si je ne leur trouve pas d’intérêt a priori, ou si je n’en retire
rien pour l’instant, peut-être suis-je davantage concerné qu’il y paraît de prime
abord ? Si les autres « likent », pourquoi pas moi ?
Avec cet ouvrage, nous souhaitons accompagner le lecteur pas à pas, de la
découverte d’un réel intérêt à utiliser les réseaux sociaux les plus répandus
jusqu’à la fréquentation de certains médias sociaux spécifiques, propres à
contribuer à son épanouissement personnel. Ce parcours de l’initiation à la
maîtrise des réseaux sociaux passe, bien entendu, par la préhension et
l’apprentissage pratique de la gestion de comptes sur ces plateformes en ligne.
Peut-être qu’en m’y intéressant d’un peu plus près, je pourrai entendre que je
suis passé à côté de certains réseaux sociaux susceptibles de me faciliter la
vie ? Il existe peut-être des réseaux virtuels particulièrement appropriés à mon
mode de vie, à mes goûts, à mes aspirations, quelle que soit mon implication
dans ma vie familiale, sociale, associative, professionnelle... actuelle ? Il existe
peut-être un média social qui me rendrait vraiment service, mais que je ne
connais pas nécessairement ? Auquel cas, comment l’utiliser ?
Chapitre 1
Pourquoi j’irais sur les réseaux
sociaux ?

Après avoir lu ce chapitre, vous comprendrez davantage l’engouement


pour les réseaux sociaux. Vous connaîtrez les raisons de leur
fréquentation et leurs usages.

Vous vous serez aussi familiarisé avec les réseaux sociaux, jusqu’à
oser faire vos premiers pas sur Twitter, désormais décomplexé et
averti.
Jusqu’ici, tout allait très bien sans...
Jusque-là, tout était parfait. Le temps s’écoulait sereinement entre la vie de
famille et un boulot satisfaisant, où vos années d’expérience vous permettaient
de vous lover dans un quotidien confortable. Si bien que vous vous voyez
confier désormais de plus en plus de responsabilités, tout en douceur.
Cet équilibre-là, vous le méritez. Cette vie paisible, vous l’avez gagnée à force
de travail et d’énergie. Vous avez même, à présent, un peu de temps pour
vous, ô miracle. Le temps de votre cours de sport du lundi et de votre
ensemble de musique du mercredi, le temps d’aller vous aérer le week-end à la
campagne ou dans le centre-ville pour une balade, le temps même, parfois,
d’organiser un dîner entre amis dans la semaine.

Mais les réseaux sociaux s’imposent


Et puis, il y a ce jour où tout bascule. Un projet qui tombe, un événement que
vous coordonnez, et une réunion de lancement avec le nouveau chef du
département. « Tu briefes la team blogging, tu uploades le teasing sur
YouTube et Daily, tu organises l’événement sur Viadeo et Link et tu relayes sur
FB. Ah oui...
J’oubliais : tu planifies aussi un live-tweet pour le jour J. Enfin, ça va de soi,
quoi... »
Ça va de soi ? Bouche bée, vous essayez de retenir le message codé sans
parvenir à le décrypter. Et la seule chose que vous réalisez avant que son
émetteur n’ait tourné les talons, c’est que le jour J est dans exactement 2
semaines et 5 jours. C’est décidé, ce midi vous vous octroierez un peu de
temps pour vous, histoire de prendre une once de recul, et irez pour une fois
déjeuner dehors avec quelques collègues.
Grave erreur ! À table, c’est l’occasion de revenir sur les activités du week-end
et... Marie vient de recevoir ses nouvelles chaussures qui l’avaient tant fait
craquer sur Pinterest, Marc a préparé son prochain voyage en Norvège sur
TripAdvisor et booké ses réservations d’appartements sur Airbnb, Arnaud a fait
une rando « mémorable » à vélo sur les conseils de son forum en ligne, et
Édith, elle, a rencontré quelqu’un de formidable... « Hi hi, encore sur Adopte »,
souffle Marie.
Pendant tout le repas, vous souriez béatement et tentez de donner le change,
tout en épongeant discrètement les gouttes de sueur froide qui perlent sur
votre front, pendant que la musique lancinante de Psychose semble avoir élu
domicile dans votre tête. Non, vous n’allez pas craquer. « Ça va de soi... ! »
Pour l’heure, il vous tarde quand même de regagner vos pénates pour prendre
une bonne douche et effacer les traces de ce qui ne peut être qu’un
cauchemar.
La journée vous paraît interminable. Et quand vous réintégrez enfin votre home
sweet home, ouvrant la porte dans un soupir de soulagement, c’est le plus
grand capharnaüm jamais vu jusqu’alors qui attend narquoisement votre
désarroi sur fond de musique à pleins tubes.
Les enfants... L’aîné vous cueille la mine déconfite une passoire sur la tête,
laissant la benjamine suspendue en poirier sur une installation hasardeuse de
mobilier empilé.
« Mais qu’est-ce que vous faites ?
– Ben... une vidéo YouTube. Tssé, c’est pour un concours Facebook... Enfin,
laisse tomber, tu ne peux pas comprendre. »
Le verdict est tombé comme un couperet. Allez-vous vraiment laisser tomber ?
Le chemin à emprunter pour que « ça aille de soi » n’est peut-être pas si long
que vous le croyez dans ce moment d’abattement. Aujourd’hui, vous vous
sentez vraiment paumé, mais vous n’allez tout de même pas laisser ces
satanés réseaux sociaux vous couper de vos enfants, de vos collègues, de
votre entourage, et surtout entamer vos performances professionnelles. Si vous
vous sentez à côté de la plaque, il est peut-être temps de prendre le virtuel en
main. Si tout le monde y est, pourquoi pas vous ?
Vu et entendu à la terrasse d’un café

QU’EST-CE QU’UN RÉSEAU SOCIAL ?


Membre d’un club sportif ? D’une association de parents d’élèves ? Les
réseaux sociaux existaient bien avant Internet. Un réseau social n’est rien
d’autre qu’un groupe de personnes qui entretiennent des relations entre elles.
Les échanges, les interactions entre ses membres définissent le réseau social.
Facebook n’est bien souvent que le prolongement de son carnet d’adresses
« réel » pour entretenir des relations plus ou moins soutenues avec sa famille,
ses amis, d’anciens camarades de classe, des compagnons de voyage...
Les réseaux sociaux virtuels n’ont pas vocation à remplacer les réseaux sociaux
« irl » (in real life, « de la vraie vie »). Ils en sont le prolongement naturel et
technologique. Internet est le réseau qui a démultiplié ces échanges, et permis
à un plus grand nombre, à une autre échelle, d’échanger sur des centres
d’intérêt communs, des interrogations, des préoccupations, des passions...
Internet a donné une autre ampleur au réseau social, en lui ouvrant de
nouvelles possibilités, celle des échanges planétaires et celle de l’immédiateté.
Depuis qu’il est possible de participer sur le Web sans connaissance
technologique, d’éditer son propre blog sur Internet, de participer à des forums
en ligne, de poser des questions, de donner des réponses à d’autres
internautes, de commenter et de réagir, de collaborer en ligne comme sur
l’encyclopédie Wikipédia, le champ du relationnel, dit « virtuel » par certains, ne
cesse de s’élargir.
UNE FACILITÉ D’UTILISATION DÉCONCERTANTE
Toujours est-il que l’avènement de ce Web participatif a ouvert la voie à de
nouveaux réseaux sociaux plus larges, plus vastes et plus accessibles, offrant
la possibilité de s’y connecter n’importe quand, et, désormais, de n’importe où.
Avec le déploiement du haut débit pour le wi-fi et de la 3 G pour les mobiles,
les taux de connexion n’ont cessé de progresser et les réseaux sociaux se sont
banalisés jusqu’à entrer dans le quotidien des Français. Portés par leur
simplicité d’utilisation, les services en ligne à vocation sociale ou relationnelle se
sont démultipliés en moins de dix ans.

À noter
Les réseaux sociaux en chiffres1 (France)
Sur les 34 millions d’inscrits, 26 millions de Français utilisent Facebook. Plus de la moitié s’y
connecte une fois par jour et l’on y passe en moyenne 5 heures par mois. Contrairement à ce que
l’on pourrait penser, l’âge moyen des utilisateurs augmente et vient de passer à 41 ans.
Sur YouTube, ce sont 72 heures de vidéos qui sont téléchargées dans le monde par minute, et 3
milliards d’heures de vidéos sont vues chaque mois ! Rien qu’en France, 2,7 millions de visiteurs
uniques par jour consultent la page d’accueil de youtube.com.
Twitter est la plateforme qui a connu la plus forte progression d’inscrits en France en 2012 ; 12 % des
Français disent y être inscrits. Et 5,5 millions en sont des utilisateurs actifs (ils ne consultent pas
seulement les fils d’actualité, mais tweetent aussi).
Plus de 2 000 sites de rencontre sont recensés en France. Près de un célibataire sur cinq est inscrit
sur une de ces plateformes sociales.
En France, 75 % des cent plus grandes entreprises utilisent LinkedIn pour recruter. Plus des trois
quarts des cadres de moins de 30 ans sont inscrits sur Viadeo ou LinkedIn.

Eh oui, les réseaux sociaux, c’est facile !


D’abord, il est facile de s’y connecter. Dans la course contre le temps que
vous pouvez parfois ressentir, vous pouvez continuer à « fréquenter » les
réseaux sociaux, prendre des nouvelles, vous enquérir aisément des
nouveautés sur vos centres d’intérêt en vous connectant, même
rapidement.
Vos connaissances sont déjà probablement nombreuses à se servir des
réseaux sociaux : vous aimeriez peut-être garder plus souvent le contact
avec elles ?
Ensuite, il est facile d’entrer en contact avec quelqu’un que l’on ne connaît
pas. Vous avez besoin d’un renseignement sur votre ancienne école, sur un
festival où vous souhaitez vous rendre, sur une formation ?
Sur les réseaux sociaux, vous pouvez entrer en relation avec le
responsable des anciens, avec le chargé des relations publiques, avec un
ancien stagiaire...
Il est aussi très simple d’utiliser les réseaux sociaux, de les manipuler, et
de recourir à leurs fonctionnalités. Les plateformes ont été pensées pour
faciliter une appropriation relativement immédiate et intuitive.
Si chaque réseau social a ses particularités, des usages qui lui sont
propres et qui m’incitent à utiliser celui-ci plutôt qu’un autre, selon que je
veux annoncer un événement à mes proches, une actualité professionnelle
à mon réseau, ou simplement visionner un film, la plupart des réseaux
sociaux fonctionnent de la même manière, sur la base d’une ergonomie
extrêmement simplifiée.

Pensez les réseaux sociaux comme des facilitateurs !


L’une des raisons du succès des réseaux sociaux est leur facilité
d’utilisation. Pensez-les comme un « plus » adossé à vos cercles
relationnels, comme un service supplémentaire à votre disposition.

Concrètement, comment s’y prendre ?


TOUR D’HORIZON DES POSSIBILITÉS OFFERTES
Je peux :
y créer un profil (plus ou moins renseigné, selon ce que je souhaite faire
apparaître) ;
partager des fichiers (articles, photos, vidéos) ;
commenter et recommander ces contenus ou ceux publiés par mes
contacts ;
rechercher des contacts et me mettre en relation avec eux ;
visualiser les actualités, contenus et informations mis en avant par mon
réseau en ligne (mes contacts).
En considérant les réseaux sociaux comme des facilitateurs, je m’aperçois
qu’ils ont la valeur ajoutée que je veux bien leur accorder.
En France, plus de 82 % des internautes sont membres d’un réseau social, et
nous sommes membres de 3,5 réseaux sociaux en moyenne. La pratique des
réseaux sociaux en ligne est donc d’ores et déjà bien ancrée. Elle est devenue
la norme, loin de ne concerner que les jeunes. Alors, pourquoi pas moi ?

GRATUITÉ ET EXCEPTIONS PAYANTES


L’inscription et l’utilisation sont gratuites pour la grande majorité des réseaux
sociaux. Nul besoin de dépenser le moindre sou pour utiliser Facebook, Twitter,
Pinterest... Il s’agit de services gratuits, dans la lignée du déploiement
d’Internet. Facebook en fait même son argument principal dans son slogan :
« C’est gratuit, et ça le restera toujours », ce qui est surtout vrai pour les
particuliers.
YouTube et Dailymotion vont même jusqu’à payer certains de leurs usagers et
proposent un système de rémunération aux auteurs qui choisissent cette
plateforme pour diffuser leurs vidéos, au prorata du nombre de vues. L’un des
« youtubeurs » français les plus populaires sur ces plateformes est Rémi
Gaillard, auteur de happenings et gags à succès. Avec plusieurs millions
d’abonnés et un nombre de spectateurs par vidéo digne de faire pâlir d’envie
bien des émissions télévisées, il est suivi de près par la relève, les jeunes
humoristes Norman et Cyprien.
Les plateformes sociales se rémunèrent sur les campagnes de publicité des
annonceurs. En 2012, la plupart des médias sociaux ont achevé de déterminer
leur modèle économique et déployé leur offre aux entreprises. Les réseaux
sociaux ne sont pas nés de la dernière pluie, et ne vivent pas que du beau
temps : il y a des têtes pensantes derrière, et désormais de nombreux
salariés.
Voici quelques exceptions à la gratuité des plateformes pour les particuliers.
Les options avancées sur abonnement
Pour certains sites, l’inscription et l’usage minimum sont gratuits, mais certaines
options avancées – dites souvent « premium » – sont payantes. Un
abonnement mensualisé permet alors d’accéder à l’ensemble des
fonctionnalités de ces plateformes. C’est le cas :
de la quasi-totalité des plateformes de blogging (plateformes pour créer
votre blog comme WordPress) ;
des plateformes d’écoute de musique comme Deezer ou Spotify. Un
premier niveau d’abonnement permet d’écouter de la musique en illimité via
une connexion Internet, un autre niveau d’abonnement permet d’exporter la
musique sur ses terminaux mobiles (téléphone, tablette) sans connexion
Internet ou 3 G ;
des réseaux sociaux pour les professionnels Viadeo et LinkedIn. Sur
Viadeo, il est nécessaire de s’abonner pour entrer en contact avec
n’importe quel membre et savoir qui a visité son propre profil (un recruteur
potentiel ? Un éventuel partenaire ?). Sur LinkedIn, l’abonnement permet
notamment d’envoyer des messages à des personnes se trouvant hors de
son réseau ;
de certains sites de rencontre comme Badoo (options payantes pour les
hommes uniquement...).

Les réseaux sociaux payants


Certains réseaux sociaux ne sont utilisables que sur abonnement. Les cas sont
très rares. Il s’agit principalement de sites confidentiels, de type clubs, ou de
sites de rencontre comme Meetic.

UNE PRIORITÉ : DÉFINIR SES OBJECTIFS


Les motivations qui poussent les internautes à « réseauter » en ligne sont aussi
diverses que clairement identifiées. Il est fort probable que je me retrouve dans
l’un des schémas d’intérêt évoqués par les nouveaux inscrits sur les
plateformes sociales, que ce soit pour des raisons personnelles ou
professionnelles :
d’un point de vue personnel, les réseaux sociaux facilitent la communication
avec les proches. Famille, amis, camarades de classe, anciens
collaborateurs : il est aisé d’entretenir des relations plus régulières et
soutenues grâce à l’actualisation des données de leur profil qui nous
donnent de leurs nouvelles ou aux messageries privées. Partager des
informations, des événements, échanger... peut être fait « en off » ou
publié à destination d’un public plus large si tel est votre souhait ;
d’un point de vue professionnel, les réseaux sociaux sont de puissants
outils de mise en relation, de communication et d’autopromotion. Ils
s’avèrent être d’une aide précieuse pour leurs membres actifs dans des
perspectives de mobilité (pour recruter ou être recruté), de gestion de
carrière (pour être remarqué et ouvert à toute éventuelle opportunité), ou
de dialogue avec ses pairs.

Exercice
IDENTIFIEZ VOS MOTIVATIONS
Si l’on regarde d’un peu plus près les raisons pour lesquelles les internautes vont sur les réseaux
sociaux, n’y en a-t-il pas dans lesquelles vous vous retrouvez ? Notez les motivations d’inscription
aux réseaux sociaux susceptibles de vous correspondre :
rester en relation avec d’anciens collègues ou amis, retrouver des camarades de classe ou de
promotion... Bref, garder le contact avec des proches malgré l’éloignement géographique
(dans ce cas, vous utiliserez Facebook, Skype, Google +...) ;
partager ses passions : s’informer et communiquer, échanger et discuter autour de centres
d’intérêt communs (Twitter, Facebook, Viadeo, LinkedIn, les blogs...) ;
nouer de nouvelles relations, se créer un nouveau réseau (sites de rencontre, réseaux sociaux
professionnels...) grâce à des contacts directs et une mise en relation simplifiée à l’extrême
(un clic) ;
s’informer sur ses centres d’intérêt via des fils d’actualité et, éventuellement, informer son
réseau avec le partage de photos, de vidéos, d’articles (Twitter, les plateformes de photos, de
vidéos, ou de documents texte en ligne...) ;
être recruté ou repéré sur le plan professionnel, ou collaborer en ligne (les réseaux sociaux
professionnels, les blogs...).

Oser se lancer pas à pas


La peur de « s’y mettre » est souvent liée à l’image que l’on risque de donner.
Si je vais sur les réseaux sociaux en ligne maintenant, que vont penser mes
amis, mes connaissances, mes collaborateurs ? Que je cherche du travail ?
Que je fais preuve désormais de curiosité poussée à leur égard ?
Mais si votre réseau est aussi en ligne, c’est bien qu’il y trouve son compte. Le
fait que vous entriez dorénavant en relation en ligne semblera normal à vos
cercles de connaissances, déjà familiers et usagers des réseaux sociaux.

DE QUOI AVOIR PEUR, AU JUSTE ?


La peur de ne pas avoir assez de temps est aussi, bien souvent, un frein à
l’inscription sur les réseaux sociaux. « Les réseaux sociaux ? Déjà que je n’ai
pas assez de temps pour moi... »
Denrée rare que le temps ! Qu’il faut savoir gérer, comme tout. Bien sûr qu’être
hyperactif sur les réseaux sociaux peut être chronophage. Bien sûr que si l’on
en vient à vouloir tout y consommer, en permanence, si l’on y erre sans savoir
ce que l’on cherche véritablement, ils deviennent un passe-temps extrêmement
prenant face à la quantité de contenus qui y sont émis. Une échappatoire, en
quelque sorte. Mais j’en serais alors le seul responsable.
Car utiliser les réseaux sociaux n’est pas nécessairement synonyme
d’hyperconnectivité. Si l’on sait pourquoi l’on y est et ce que l’on y cherche, nul
ne sera besoin d’y passer trop de temps pour y être actif et efficace. Les
réseaux sociaux deviennent alors un gain de temps. Notamment parce qu’ils
permettent de communiquer une information jugée importante à l’ensemble de
vos cercles de connaissances en même temps, ou à un cercle restreint de
destinataires que vous aurez préalablement sélectionnés en fonction de la
nature de l’information (personnelle, professionnelle, etc.).
Gain de temps, mais aussi latitude dans le temps : vous pouvez choisir le
moment où vous vous connectez sans vous assurer au préalable que vos
interlocuteurs sont disponibles. Ils recevront l’information ou votre message
privé à leur prochaine connexion.
Il est d’ailleurs étonnant de voir à quel point la peur de l’addiction est souvent la
barrière solidement maintenue face aux réseaux sociaux ! « Ah non, moi, les
réseaux sociaux, je n’y vais pas. Trop peur de devenir accro... »
Accro ? Appréhender l’addiction aux réseaux sociaux, c’est craindre de se
replier sur soi-même et de se couper de la réalité. Mais vous complairiez-vous
vraiment uniquement dans des relations sociales virtuelles sur les réseaux
sociaux ?
Y être, c’est aussi savoir se prémunir contre une intrusion constante des
échanges, poussant à l’excès et à la surconsommation, et maîtriser sa crainte
de rater une info ou un événement en temps réel. Pour ce faire, il est
notamment possible de préférer la qualité de son réseau à la quantité des
échanges, de s’abonner aux bonnes sources d’information sur les sujets qui
nous intéressent, les sources les plus exhaustives, les contacts les plus
intéressants, etc. Afin qu’une consultation constante, mais ponctuelle, nous
suffise. Nul ne sera besoin de vous sevrer et de surmonter quelque addiction
que ce soit aux réseaux sociaux si vous vous abstenez de tout vouloir ingurgiter
et si vous vous montrez sélectif. Délectez-vous de morceaux choisis
d’information et des échanges les plus délibérément savoureux.
Qui plus est, personne n’attendra de vous une présence constante ou une
réponse immédiate sur les réseaux sociaux, à moins que vous ne soyez une
marque qui a pignon sur rue ou une grande entreprise.

Nul besoin d’une réactivité effrénée : prenez votre temps, prenez soin des
relations que vous cherchez à favoriser. Privilégiez un usage raisonné et
des échanges de qualité !

Il peut aussi vous sembler absurde de s’épancher sur sa vie personnelle aux
yeux de tous, face au manque apparent de pudeur sur les réseaux sociaux.
Facebook en particulier fait peur, parce que beaucoup d’utilisateurs n’ont pas
conscience de mettre en vitrine leur vie privée en dévoilant leurs habitudes de
vie, leurs loisirs, voire leurs opinions politiques ou religieuses.
Mais il ne tient qu’à l’utilisateur de ne pas mettre davantage d’informations sur
sa vie personnelle et de ne pas répondre aux sollicitations des réseaux à
donner davantage d’informations. Il faut avoir conscience qu’il ne s’agit pas d’un
espace privé, même si l’on y converse depuis son canapé, et savoir
sélectionner les publications que l’on y émet ou les personnes qui pourront les
visualiser.
AFFINER SES BESOINS
En fait, certains réseaux sociaux sont un terrain plus propice à l’autovalorisation
– et donc à l’épanchement ou au nombrilisme – que d’autres, davantage dédiés
à la valorisation de contenus, d’informations, à la mise en ligne de textes,
d’images ou de vidéos. Si l’on représentait les réseaux sociaux les plus
répandus sous forme de cartographie, on aurait à l’une des extrémités la
valorisation de soi et, à l’autre, la valorisation du contenu que l’on met en ligne.
De même, certains réseaux sociaux sont davantage centrés sur le relationnel et
le réseau – les membres y étant principalement pour se faire de nouveaux
contacts ou échanger avec leurs proches – que d’autres, où c’est moins le
cercle relationnel et les personnes le constituant qui priment que les centres
d’intérêt ou les goûts partagés. À vous de savoir quelles branches de ce
schéma vous souhaitez emprunter !
Les axes de fonctions des réseaux sociaux

Aurélie travaille dans une start-up. Elle évolue depuis plus de quinze ans dans
les nouvelles technologies. Autant dire qu’elle est une vieille routarde des
réseaux sociaux et une adepte de la première heure des réseaux sociaux
professionnels. Elle affiche désormais plus de 500 contacts sur Viadeo et
LinkedIn, les professionnels de son secteur étant particulièrement bien
représentés sur ces réseaux depuis leur création. Anciens copains de la fac,
anciens et nouveaux collaborateurs, partenaires commerciaux... C’est bien
simple, après chaque nouvelle rencontre professionnelle, elle invite quasiment
systématiquement son nouveau contact à rejoindre son cercle professionnel,
quand cela n’a pas déjà été fait par lui, afin de ne pas « perdre le fil ».
Quand son beau-père, patron d’une PME, s’est mis à rechercher un partenaire
dans le secteur de la distribution, elle lui a chaleureusement recommandé de
s’inscrire à ces réseaux, ce qui s’est avéré fructueux par la suite. Mais, à
chaque connexion de son beau-père, Aurélie recevait une notification de sa
part : « Attention, je vois que vous avez de nouveaux contacts. Si je le vois,
votre patron peut le voir aussi ! » Il ne comprenait pas, au départ, que l’on
puisse élargir son réseau professionnel sans pour autant chercher activement
un emploi. D’où sa crainte. Ce qui faisait beaucoup sourire Aurélie. Sans ce
réseau, elle n’aurait peut-être pas elle-même recruté si vite dans son équipe
lorsque cela a été nécessaire, elle n’aurait pas trouvé certains de ses nouveaux
clients, elle n’aurait pas réussi à fidéliser certains partenaires. Elle n’aurait
même pas été recrutée par son patron, puisqu’elle lui a été recommandée
précisément par ces réseaux ! Les temps ont changé, le marché du travail
aussi, et son beau-père avec, conclut-elle avec philosophie.

S’INSCRIRE EN PREMIER LIEU SUR TWITTER


Les craintes liées aux réseaux sociaux portant essentiellement sur la dimension
relationnelle (l’image que l’on peut donner), les informations et données
personnelles qui peuvent être archivées, ou le facteur temps, nous vous
proposons de vous inscrire sur Twitter :
vous pouvez utiliser la plateforme sans employer votre vrai nom :
l’utilisation peut être anonyme pour les autres utilisateurs ;
vous pouvez ne donner aucune information personnelle autre qu’une
adresse e-mail valide pour vous prémunir contre d’éventuelles atteintes
relatives à l’utilisation de vos données personnelles ;
vous pourrez vous désabonner à tout moment ;
vous pouvez vous abonner à des comptes Twitter de tiers (personnes,
journaux, personnalités, institutions, associations...), sans pour autant que
la réciproque soit vraie : vous vous abonnez unilatéralement aux sources
d’information que vous voulez en un clic, sans que cet abonnement soit
nécessairement validé par le compte tiers. L’utilisation de Twitter est
souple : c’est vous qui décidez de ce qui vous intéresse ;
vous pouvez donc vous abonner à des comptes sans pour autant publier
ou tweeter, ainsi vous ne disposerez d’aucune vitrine virtuelle si vous le
souhaitez ;
vous pourrez utiliser Twitter avec parcimonie, sans que cela devienne
chronophage : c’est vous qui décidez quand vous vous connectez à la
plateforme pour y lire vos actualités, sans que les messages ou actualités
deviennent intrusifs, hors quelques e-mails de Twitter pour vous inciter à
élargir votre réseau.
L’autre avantage de Twitter est que la plateforme est moins centrée sur des
cercles relationnels effectifs que sur des centres d’intérêt personnels. Les
tweets (ou publications Twitter) ont bien souvent un sujet référencé dans le
moteur de recherche interne de Twitter. Vous pouvez donc y trouver facilement
des informations de qualité sur vos hobbies, sujets de recherche...
C’est notamment la raison pour laquelle Twitter est devenu un média consulté
pour la revue de presse du matin par des dirigeants d’entreprise, de radio ou
de télévision.
Quoi de mieux que de commencer par s’inscrire sur les réseaux sociaux pour
se rendre service ou, mieux encore, pour se faire plaisir autour de ses passe-
temps préférés ? Alors, allons-y, cernons comment nous dorloter avec Twitter !

La démarche en deux étapes simples


S’inscrire à Twitter prend deux minutes. Pour cela, il suffit d’aller sur
twitter.com, d’entrer une adresse e-mail et un mot de passe, puis deux noms :
le « nom complet » : c’est le nom de votre compte ;
le « nom d’utilisateur » : ce sera le nom de votre adresse Twitter.

Étape 1 :

Étape 2 :
Vous pouvez choisir 2 pseudonymes (faux noms) pour essayer.
Voici ce qui apparaîtra alors sur votre compte :

À noter
Aucune information personnelle ne vous sera demandée. Si ce n’est de « retrouver vos contacts sur
Twitter » (cette option permet d’entrer en contact avec vos contacts mails qui sont déjà inscrits sur
Twitter, via l’adresse e-mail fournie). Vous pourrez tout à fait passer cette étape et vous inscrire,
sans entrer en relation avec qui que ce soit que vous ne connaissiez déjà.

Le seul prérequis est de s’abonner à des fils d’actualité. Vous pouvez


notamment choisir de suivre des journaux ou magazines d’information. Vous
pourrez ensuite vous désabonner de ces fils d’actualité quand bon vous
semblera. Twitter vous en propose à l’inscription :

Après l’inscription, confirmez cette dernière via l’adresse e-mail fournie.


Ensuite, si vous entrez le sujet qui vous intéresse dans la barre en haut du
moteur de recherche Twitter (exemple : équitation, vin, chocolat...), vous serez
stupéfait du nombre de résultats sur le sujet !

La clé de l’intérêt de Twitter est là : ce moteur de recherche vous donnera


accès à une masse d’informations en temps réel sur tous les sujets.

Exercice
TESTEZ L’INTÉRÊT DE TWITTER
Déterminez un sujet qui vous tient à cœur, un centre d’intérêt pour lequel vous seriez ravi d’avoir à
disposition un flux d’actualités (sport, œnologie, gastronomie, etc.).
Inscrivez-vous sur Twitter.
Tapez l’un de vos centres d’intérêt dans le moteur de recherche et visualisez les résultats.
Après cet exercice, il y a fort à parier que vous vous intéresserez d’un peu plus près à l’utilisation des
réseaux sociaux...
CHOISIR D’ÊTRE SPECTATEUR... OU ACTEUR
En adoptant certains comportements sur les réseaux sociaux dans leur
ensemble, vous en retirerez tous les bénéfices et saurez profiter, à titre
personnel, de tous les effets de réseau qui ont fait leur succès. Il s’agit
principalement de connaître votre intention première en allant sur les réseaux
sociaux. Fixez-vous un objectif ! Il vous donnera la ligne directrice qui vous
amènera naturellement à constituer votre réseau en ligne, à publier des
éléments qui intéressent effectivement votre communauté, et donc à favoriser
les échanges de qualité. Jusqu’à profiter d’effets de réseau positifs. Alors,
allons-y !
Tout d’abord, achevons de nous décomplexer sur les réseaux sociaux. Rien ne
vous empêche d’y être sans pour autant être actif, simplement par curiosité.
Vous pourrez à tout moment vous désinscrire si vous le souhaitez. Votre
présence « silencieuse » ne sera ni mal perçue ni blâmée, puisque votre cas
sera loin d’être isolé !
En effet, si l’on observe de plus près le taux de participation des communautés
en ligne, on constate que seul 1 % des membres des réseaux sociaux
participent activement et créent euxmêmes du contenu, tandis que 10 % des
membres contribuent et publient du contenu vu sur le Web. A contrario, la
majorité silencieuse correspondrait à 89 % des membres en moyenne. Des
membres qui lisent, s’informent, regardent et consomment les contenus sur les
réseaux sociaux, mais ne contribuent pas euxmêmes. Et d’ailleurs, qui ne
connaît pas des grands-parents ou des parents qui seraient d’abord allés sur
Facebook par curiosité, parce que leur progéniture y est, pour observer ce qui
y est dit ou fait ? Nombreux sont aussi les membres des réseaux sociaux
professionnels à s’être inscrits, à avoir mis leur CV en ligne au moment d’une
recherche d’emploi et à s’être installés depuis dans une certaine désaffection,
ou du moins à être devenus plus passifs, une fois leur objectif atteint. Twitter
est donc loin d’être le seul réseau social concerné par la présence de profils
simplement curieux.

À noter
Profils taupes, profils dormants ? Vous ne serez pas stigmatisé en vous inscrivant sous votre vrai
nom, tant ce comportement est courant.
La règle du 1 %2 ou le « principe du 89-10-1 »

Mais à n’être que spectateur de ce qui se passe sous vos yeux sur les réseaux
sociaux, sachez que vous risquez de vous y ennuyer fermement. En se
positionnant comme simple spectateur de ce qui se fait et se dit dans votre
réseau, en perdant la curiosité initiale qui vous aura motivé à vous inscrire, au
bout d’un certain temps, vous en perdrez nécessairement l’intérêt. Déjà, parce
que vous ne visualiserez que les données produites par les membres les plus
actifs de votre réseau, lesdits « créateurs » ou « contributeurs » de contenus,
qui ne sont peut-être pas les membres principaux de votre cercle relationnel
que vous souhaitiez « fréquenter » sur le Web au départ. Ensuite, parce que le
réseau s’apparentera bientôt à une chaîne télévisée, où le flux d’actualités ou
de contenus défilera sans prise pour vous, préempté par les émetteurs de
contenus sociaux à succès.

OPTER POUR UNE VRAIE VALEUR AJOUTÉE


Au-delà de la simple curiosité, nous vous conseillons donc de déterminer votre
intention en amont de votre inscription sur les réseaux sociaux. Rendez-vous
service ! Certains proches vous manquent et sont trop distants ? Lesquels ? La
priorité sera alors de nourrir des relations plus soutenues avec eux. Vous
souhaitez donner de la visibilité à vos compétences professionnelles ? La
priorité sera alors de nouer des relations avec des professionnels de votre
secteur et de publier régulièrement du contenu sur vos sujets de prédilection.
Les entreprises ou les marques qui vont sur les réseaux sociaux mettent en
place une stratégie de communication et une politique éditoriale propres à
chaque réseau social. La première question qu’elles se posent est donc : quelle
est la valeur ajoutée de ma présence sur les réseaux sociaux ? Avec qui je
veux être en contact ? Avec quelle audience ? Et que vais-je y publier ? Sur les
réseaux sociaux, les marques se comportent comme des médias à part entière
et publient du contenu dédié aux audiences qu’elles souhaitent toucher. Et, en
effet, quel serait l’intérêt pour leur public de les suivre activement sur les
réseaux sociaux, s’il y retrouvait exactement les mêmes éléments que sur le
site Internet officiel ?

Donnez-vous une intention, une ligne à tenir. Elle portera ses fruits. Vous
expérimenterez pleinement l’efficacité de vos réseaux sociaux. Et elle vous
stimulera pour susciter des échanges à forte valeur ajoutée pour vous ! Elle
vous aidera aussi à avoir toute la souplesse pour intervenir au quotidien,
lorsque le besoin se fera sentir de mobiliser votre réseau, que ce soit votre
réseau pro ou votre réseau d’amis élargi. Elle vous permettra enfin de
publier du contenu intéressant pour votre réseau (qui, ne l’oublions pas, peut
n’être que consommateur de contenus, et pourrait s’ennuyer ferme sans
vous !) ou à solliciter les bonnes personnes au bon moment si nécessaire.

Un membre de votre famille cherche un job et vous le savez particulièrement


compétent ? Vous n’hésiterez pas à transférer son CV à votre réseau de
connaissances professionnelles, si vous en connaissez dans le secteur
d’activité concerné. De la même manière, il est devenu très facile de mobiliser
son réseau d’amis, voire d’amis d’amis, sur les réseaux sociaux. Vous avez
besoin d’être dépanné ? Pour un déménagement, une publication sur Facebook
à destination de vos amis suffira certainement pour rameuter suffisamment de
petites mains (et de gros biceps). Vous cherchez un locataire ? Mieux qu’une
petite annonce, qui pourra, certes, vous apporter davantage de visibilité et
donc de contacts, diffuser votre annonce d’abord à vos amis vous permettra
d’être mis en relation, dans un premier temps, avec d’éventuels locataires de
confiance. Ces amis sont susceptibles à leur tour de transférer votre annonce à
leur propre cercle relationnel sur la plateforme si vous les y incitez. Voilà qui
pourrait bien faire boule de neige. « Petit à petit, l’oiseau fait son nid », dira
bientôt le locataire !
Dans tous les cas, il est plus facile de faire fonctionner les effets de réseau sur
les plateformes sociales que par mail. Plus besoin de rentrer les adresses e-
mail de mes contacts pour diffuser une information. Idem pour ces contacts,
s’ils souhaitent relayer à leur tour ladite information. Que je diffuse un message
sur mon profil social, et il pourra théoriquement être visible par l’ensemble de
ma communauté. Mes relations seront à leur tour les mieux à même de relayer
mon message, puisqu’il suffira d’un clic pour qu’elles le mettent sur leur profil.
Mon message sera alors non seulement visible par mes contacts, mais aussi
par les cercles relationnels de ceux qui auront partagé mon annonce (dits
« contacts de deuxième degré »). Et, qui sait, peut-être sera-t-il encore à
nouveau partagé jusqu’à mes contacts de troisième degré ? La diffusion de
mon message se ramifie progressivement pour essaimer en bouquet chaque
fois qu’il est relayé. Quel joli bouche-à-oreille...

Bon à savoir : les réseaux sociaux rétrécissent le monde !


De nombreux chercheurs en sciences humaines et en sciences sociales travaillent sur le
fonctionnement des relations sociales et la modélisation des réseaux sociaux.

Le XXe siècle a été l’époque des travaux sur les réseaux sociaux traditionnels. Plusieurs chercheurs
ont montré que nous étions à 6 degrés de séparation de n’importe qui dans le monde, autrement dit
qu’il y a maximum 5 contacts seulement entre moi et qui que ce soit sur cette planète. Voilà qui est
plutôt rassurant, non ?
En effet, si j’y regarde d’un peu plus près, je suis peut-être à 3 degrés seulement du président de la
République et à 4 degrés du président américain ! Il ne s’agit pas, bien sûr, de relations effectives,
mais je peux entrer en relation avec un politique local, qui peut lui-même entrer en relation avec un
ministre, qui est luimême en relation avec le président, qui lui-même peut contacter Barack Obama !
Cela ne fait que 3 intermédiaires et me placerait à 4 degrés de séparation du président américain.

Le XXIe siècle a, bien entendu, élargi ces travaux de recherche aux réseaux sociaux en ligne. Or, je
peux aisément y entrer directement en contact avec quelqu’un que je ne connais pas, simplement
parce que nous avons une relation ou un centre d’intérêt en commun. Cela est particulièrement
flagrant sur les réseaux sociaux professionnels où je peux entrer en relation avec quelqu’un que je ne
connais pas, simplement parce que nous travaillons dans le même secteur d’activité et que je
souhaiterais échanger avec lui, parce que son entreprise ou sa fonction m’intéresse, parce que nous
avons un parcours similaire... Je peux passer outre à un maillon de la chaîne, entrer en contact sans
intermédiaire (sauter un degré).
Sur les réseaux sociaux virtuels, nous serions donc « moins séparés » de n’importe quel membre
que dans un réseau social traditionnel. D’après les modélisations et représentations des
scientifiques, nous serions en moyenne à 4,7 degrés de séparation de n’importe qui sur Facebook. À
l’échelle d’un seul pays, ce chiffre se rapproche même de 3. Sur LinkedIn, si je suis en relation avec
100 contacts professionnels (premier degré), qui ont eux-mêmes 100 autres contacts professionnels
(deuxième degré), qui ont eux encore 100 autres contacts professionnels (troisième degré), alors je
suis potentiellement en relation avec 100 × 100 × 100 contacts. Soit 1 million de personnes en deux
clics !
Rétrécir n’est pas étriquer. Essayez !

1. Sources : Facebook, Google, Twitter, Médiamétrie, Quantcast, IFOP, Chiffres pour l’année 2012.
2. L’expression est d’abord apparue sous la plume de Ben McConnell et Jackie Huba.
Chapitre 2
Quel média social dois-je utiliser ?

Après avoir lu ce chapitre, vous connaîtrez les usages de tous les


médias sociaux les plus usités et serez à même de savoir lesquels
sont susceptibles de vous intéresser.

Vous saurez aussi vous inscrire sur Facebook et en connaîtrez toutes


les fonctionnalités ; vous vous serez même aguerri sur Twitter, en
parfait twitto1!

1. Usager de Twitter.
C’est décidé : je fonce !
Ça y est. Vous n’êtes désormais plus un novice qui ignore la prégnance de
Facebook et l’utilité de Twitter. Vous êtes au courant, tout comme le reste du
monde, et vous vous sentez enfin « connecté », jusqu’à envisager sereinement
votre avenir en « .0 » (point zéro : terminé, finito, niet, punto, vous n’êtes plus
un zéro !). C’est bien simple, vous avez scotché les enfants dès le petit
déjeuner en leur tenant le téléphone pour filmer la chorégraphie pseudo-
hilarante qu’ils entamaient avec le chat, au casting, probablement, de leur
prochain court-métrage YouTube. Un regain de complicité semble souffler entre
vous, et cela vous donne des ailes.
Vous arrivez gonflé à bloc au bureau. Et c’est le cœur léger que vous proposez
à votre équipe d’aller déjeuner dehors. Jusqu’à ce que Marie vous demande si
vous avez lu l’article qu’elle a retweeté hier et que Marc s’étonne de ne pas
vous trouver sur LinkedIn. Vous bredouillez que vous n’avez pas le temps
d’avoir un usage personnel des réseaux sociaux, mais en vain, cela ne les
atteint pas, si lancés qu’ils sont déjà à scruter et commenter leurs relations
communes sur écran.
C’est donc un peu amoindri que vous entrez en réunion. Et, lorsque votre
supérieur se retourne vers vous pour recueillir vos suggestions sur la stratégie
à mener cette année sur les réseaux sociaux, vous finissez en beauté ce tour
de table sans voir venir la débandade. Car là, oui, là, devant tout le
département, vous proposez, entre autres, que vos partenaires vous
« retweetent » sur Facebook et « partagent vos posts » sur LinkedIn. Le
silence qui s’ensuit est bientôt rompu par le persiflage d’Arnaud : « Ah ben, oui,
ça, ça va faire le buzz ! On n’a qu’à leur proposer des vidéos de chats, aussi...
Ils vont adorer... »
Alors c’est décidé, halte à la déculottée. Finis les tournages, et ce soir vous
irez vous inscrire pour mieux comprendre les spécificités de chaque média
social. En croisant les doigts pour ne pas vous approprier le rêve de vos
enfants, celui où ils se rendent en pyjama à l’école.
Vu et entendu à la machine à café

Typologie des médias sociaux


Pour répondre aux attentes des internautes, plusieurs médias sociaux existent.
De plus en plus nombreux, ils se multiplient sur la Toile. Comment m’y
retrouver ? Quel réseau social suis-je susceptible d’utiliser à bon escient ? Pour
quoi faire ?
Découvrir le ou les médias sociaux pertinents pour moi, connaître et savoir
utiliser le média social adéquat, qui puisse répondre à mes propres attentes et
me rendre service personnellement, voilà qui me permettra ensuite de le
prendre en main sciemment. Suisje plutôt Facebook ou Twitter ? Plutôt Viadeo
ou LinkedIn ? Et pour les photos ? Pour les films ?
Panorama des médias sociaux les plus utilisés en France 2

Les réseaux sociaux à proprement parler correspondent aux plateformes en


ligne qui permettent de publier, d’éditer du texte, des photos et des vidéos, et
d’échanger avec sa communauté.
Si Facebook est largement le réseau social le plus utilisé, Google + dispose
des mêmes fonctionnalités ou presque. Lancé par Google en 2011 pour
concurrencer Facebook, son utilisation est particulièrement aisée. Quoique la
plateforme ait connu un engouement rapide avec un nombre record
d’inscriptions à son lancement, la fréquentation y est beaucoup moins régulière
et les échanges plus clairsemés que chez son grand frère pour l’instant.
Twitter n’était à l’origine qu’une plateforme de publication de messages courts :
pensée pour pouvoir utiliser facilement la messagerie sociale depuis son
mobile, elle permettait de s’informer des activités de ses proches en temps
réel. Désormais, Twitter sert à s’informer en temps réel, à faire de la veille sur
son secteur d’activité ou ses centres d’intérêt et à collaborer en ligne. Son
slogan est donc passé de What are you doing ? (Qu’est-ce que tu fais ?) à
What’s going on ? (Qu’est-ce qui se passe ?). En effet, la plateforme a
développé plusieurs applications lui permettant de passer au statut de réseau
social avec la publication de photos ou de vidéos et, surtout, la possibilité
d’éditer des liens hypertextes dans les contenus (pour renvoyer à des articles
de fond, notamment).
LES PLATEFORMES DE PUBLICATION
Les plateformes de publication permettent de publier du contenu textuel et de
communiquer avec leurs auteurs ou lecteurs. Nous regroupons sous ce terme
les plateformes d’édition de documents en ligne ainsi que les plateformes de
blogging.
Celles-ci permettent de créer et d’éditer un blog facilement, d’en choisir
l’apparence et d’y publier articles, photos, vidéos... Nombreuses sont les
plateformes qui vous permettront de créer un blog, WordPress étant
certainement la plus répandue et parmi les plus faciles à l’usage.
À la différence des réseaux sociaux, les plateformes de blogging sont moins
orientées vers l’échange et le dialogue, si ce n’est que vous pouvez ouvrir vos
publications aux commentaires de vos lecteurs, et leur permettre de s’abonner
et de partager vos articles par mail, ainsi que sur les réseaux sociaux. Blog
signifie d’ailleurs à l’origine « journal intime » (c’est la contraction en un seul mot
de Web log).
Le blog s’est, depuis, largement professionnalisé. Il est même devenu un
métier dont certains blogueurs émérites peuvent vivre, parfois suivis par des
millions de visiteurs mensuels jusqu’à concurrencer la presse spécialisée en
ligne. Blogs scientifiques, professionnels, de divertissement, de loisirs, de
cuisine, l’intérêt pour les blogs n’a pas été démenti par l’arrivée des réseaux
sociaux. Ces derniers constituent d’ailleurs une aubaine pour les blogueurs
puisqu’ils proposent des espaces de communication, de diffusion et d’échange
supplémentaires, adossés à leur blog. Les réseaux sociaux génèrent de
nombreuses visites additionnelles sur les blogs. Ils en deviennent parfois même
la source principale de trafic.
Les plateformes de blogs sont néanmoins appelées à devenir de plus en plus
communautaires. Tel est déjà le cas de Tumblr. Cette récente plateforme, au
succès considérable, vous propose, dès l’inscription, de vous abonner à
d’autres tumblelogs (ou blogs Tumblr). Ces propositions d’abonnement à
d’autres blogs vous sont faites en fonction de vos centres d’intérêt ou des
sujets que vous comptez aborder dans votre propre « tumblelog ». Cela permet
de se créer dès l’inscription des communautés d’intérêt. La plateforme aurait
déjà 3,5 millions d’utilisateurs actifs en France3.
Si vous souhaitez seulement publier ou consulter des documents en ligne, alors
Scribd et Slideshare devraient vous intéresser. Scribd est idéal pour mettre en
ligne ou consulter des documents au format portrait (vertical) : livres,
magazines, travaux de recherche, brochures, catalogues... Encore peu utilisé
par les francophones, le seul inconvénient de Scribd est que vous n’y trouverez
que peu de documents en langue française. Slideshare est bien plus largement
utilisé en français, et permet de publier ou de consulter des documents en
ligne, idéalement au format paysage (présentations PDF, OpenOffice,
Keynote...). Le catalogue y est à l’image du nombre d’inscrits, extrêmement
vaste. Vous pouvez consulter librement les documents en ligne sans vous
inscrire.
L’inscription vous permettra d’échanger avec les membres, de commenter les
publications, de télécharger les fichiers en ligne lorsque les auteurs le
permettent, et d’y publier vous-même vos propres documents ou présentations.
Au moment de les télécharger sur la plateforme, vous pourrez choisir de les
rendre publics ou de les privatiser pour que seuls certains de vos contacts y
aient accès. Autre avantage de ces plateformes, c’est qu’elles vous faciliteront
la tâche si vous souhaitez intégrer un document à un site Web ou à un blog. À
condition d’en être bien entendu l’auteur, il vous suffira d’un clic pour l’intégrer à
tout autre support Web.

LES PLATEFORMES VIDÉO


Les plateformes vidéo ont un fonctionnement très semblable aux plateformes
de publication de documents. Vous pouvez visionner films ou émissions
librement, mais en « streaming », soit en lecture seule, sans possibilité de
téléchargement. L’inscription vous permettra de mettre en ligne et de
commenter des vidéos, jusqu’à créer des chaînes vidéo, que vous pourrez
rassembler par thèmes. De la même manière, vous pouvez privatiser vos
vidéos, si vous souhaitez qu’elles ne soient pas visibles par tous.
La plateforme vidéo la plus utilisée est YouTube. Le nombre de vidéos à
disposition y est donc aussi le plus important. Vient ensuite Dailymotion, dont le
fonctionnement est sensiblement le même, puis Vimeo. Cette dernière
plateforme, moins grand public, est dédiée aux vidéos d’auteur : vous
l’apprécierez tout particulièrement si vous vous intéressez aux contenus
artistiques. Reconnue pour la qualité de ses films, vous y trouverez moins de
publicités, et pourrez télécharger des films, au-delà du seul streaming, en
payant (vidéo à la demande).
LES PLATEFORMES AUDIO
Les plateformes audio les plus connues sont Deezer et Spotify. Les albums ou
morceaux mis en ligne proviennent des sociétés de production.
Après avoir créé un compte, vous pouvez y écouter de la musique en streaming
depuis vos différents terminaux, ordinateurs, tablettes ou mobiles. Vous pouvez
également partager des playlists, ou listes de morceaux, avec vos proches,
vous abonner à leurs propres playlists ou leur suggérer des albums à écouter.
Ces plateformes sont de formidables outils de découverte : lorsque vous y
écoutez un morceau, des artistes dits « similaires » vous sont proposés. De
quoi élargir rapidement le spectre de vos goûts musicaux ! Mais sans
abonnement payant, le temps d’écoute ou l’accès aux morceaux y sont limités
par la publicité.
SoundCloud est une plateforme musicale radicalement différente puisqu’elle
permet aux artistes d’y télécharger et d’y diffuser directement leur musique, de
collaborer et d’exporter leurs morceaux sur d’autres supports Web (site
Internet, blog...). L’écoute des morceaux y est gratuite, et, détail aussi innovant
qu’amusant, vous pouvez laisser des commentaires à l’intérieur même d’un
morceau. Si un accord ou un passage vous plaît particulièrement, vous pouvez
l’indiquer à cet endroit précis du fichier. Le lecteur audio est bel et bien
interactif !

LES PLATEFORMES PHOTOS


Parmi les plateformes photos, deux fonctionnent de la même manière. Flickr et
Picasa vous permettront de publier photos et images en ligne, en choisissant le
degré de confidentialité de vos photos (visibles par tous, par certains contacts
seulement...), ainsi que le type de droit d’utilisation que vous leur attribuez. Les
photos rendues publiques constituent, en effet, désormais de grandes banques
d’images, où, pour chaque photo, le type de copyright est indiqué. Si vous
souhaitez vous-même utiliser une photo présente sur ces sites, vous devrez
d’abord vous en référer aux droits d’auteur précisés, sachant que certaines
sont libres de droits, et que d’autres doivent être achetées.
Pinterest est une plateforme récente, centrée sur le contenu visuel. Son nom
est tiré de la contraction de pin et d’interest en anglais, et signifie littéralement
« épinglage d’intérêt ». Les membres partagent en effet leurs centres d’intérêt
au travers de photographies glanées sur Internet et les épinglent sur leur mur,
en les classant par thématiques. Ces photos peuvent être commentées, notées
et partagées par les autres membres. Pinterest satisfera donc particulièrement
les amateurs de tendances, de mode, de voyages ou de déco... Ce qui en fait
l’un des rares médias sociaux à disposer d’un public essentiellement féminin.
Instagram est une application mobile de partage de photos et de vidéos, qui
vous permet de les diffuser auprès de vos proches ou de commenter leurs
propres prises de vue. Le succès d’Instagram est notamment lié à la présence
de filtres, qui donnent à l’image une apparence « rétro » ou « vintage », et
viennent saturer certaines couleurs : avec votre smartphone, vous pourrez
peutêtre passer pour un photographe de talent, quelle que soit la qualité de
l’appareil photo de votre mobile !

LES FORUMS
Les forums sont des sortes de places publiques, où, une fois inscrit, vous
pouvez échanger, émettre votre avis, poser une question, donner des
conseils... Innombrables sont les forums. Plateformes d’échanges de trucs et
astuces, d’explications et de recommandations, il en existe autant que de sujets
d’intérêt. Forums informatiques, de bricolage, de consommateurs, de loisirs, de
sports, de médecine... À vous de cerner, le moment venu, lequel vous rendra
service en fonction de vos besoins, ou lequel rendra service aux autres, en
fonction de vos propres domaines d’expertise !

LES RÉSEAUX SOCIAUX PROFESSIONNELS


Il existe de plus en plus de réseaux sociaux professionnels spécifiques :
réseaux sociaux de pharmaciens, de chefs d’entreprise, de professionnels des
nouvelles technologies, d’étudiants... Nous vous présentons ici les réseaux
sociaux généralistes, à savoir Viadeo et LinkedIn. Ils vous servent à offrir de la
visibilité à votre cursus, à être recruté ou à recruter, à nouer des partenariats
commerciaux pour votre entreprise, à rester en relation avec vos contacts
professionnels, à communiquer sur votre entreprise et à créer des événements
professionnels.
La première chose à faire pour se mettre en valeur est d’y remplir
correctement son profil : y décrire son poste actuel, ses postes passés, sa
formation, ses compétences... Vous pouvez même être recommandé par
d’autres membres, ou solliciter leur recommandation sur l’une ou l’autre de vos
compétences ou fonctions exercées. Ensuite, n’hésitez pas à vous constituer un
réseau de qualité dans votre secteur d’activité : contacts que vous connaissez
déjà, pairs, anciens camarades. Puis vous pourrez diffuser des actualités,
participer à des groupes de discussion, et créer des événements.
Comme dans tout réseau, vous pourrez publier de manière ouverte sur votre
« profil » ou envoyer des messages privés, vous disposerez d’un flux
d’actualités lié aux publications de vos contacts dans la rubrique « accueil », et
la plateforme vous suggérera de nouveaux contacts pour étendre votre réseau,
en fonction de ceux déjà acquis et de vos contacts e-mail.

Les différences entre Viadeo et LinkedIn, à l’usage. Il existe peu de


différences entre les deux réseaux.
Si Viadeo fonctionne mieux en local (ou plus exactement en multilocal grâce
à sa présence internationale), LinkedIn est davantage utilisé pour des
relations ou des secteurs d’activité plus internationaux (nouvelles
technologies, médias, grands groupes...). Si Viadeo peut être utile pour
changer de job et prospecter de nouveaux clients, LinkedIn est davantage
utilisé par les cadres pour se donner l’opportunité d’être contactés par des
recruteurs ou des chasseurs de têtes, au cas où ils rechercheraient un
profil similaire, et pour nouer des partenariats d’entreprises. Dans tous les
cas, l’usage gratuit de Viadeo est plus restrictif et offre moins de possibilités
que LinkedIn. Ce dernier réseau devient d’ailleurs de plus en plus utilisé en
France, dépassant Viadeo, qui est d’origine française.
Si les réseaux professionnels vous intéressent, nous vous conseillons
d’essayer les deux plateformes. Vous discernerez à l’usage laquelle vous
est la plus profitable, et sur laquelle vous voudrez rester actif.

S’inscrire sur Facebook en toute


sérénité
LA DÉMARCHE EN QUATRE ÉTAPES SIMPLES
Maintenant, pratiquons un peu et inscrivons-nous sur Facebook !
Si vous n’êtes pas encore inscrit, allez sur le site facebook.com. Nous vous
expliquerons au chapitre suivant comment vous désinscrire, si besoin.
Remplissez les champs suivants :

Étape 1 : retrouvez vos amis

Si vous ignorez cette étape, il vous faudra confirmer en cliquant ensuite sur cet
onglet :
Étape 2 : informations du profil
De la même manière, vous pouvez remplir les champs indiqués et cliquer sur
« Enregistrer et continuer », ou ignorer cette étape en bas à droite.
Étape 3 : ajoutez une photo de profil ou ignorez
Vous pourrez le faire plus tard.

Dernière étape : confirmation de l’inscription


Rendez-vous dans votre boîte mail pour confirmer votre inscription. Un e-mail
Facebook vous y attend. Cliquez sur le lien de confirmation d’inscription.
Cela vous est précisé en haut de la fenêtre de votre compte Facebook :

Pourquoi s’y mettre dès aujourd’hui


Vous avez peut-être le sentiment d’être perdu, que tout va très vite, trop vite
pour vous. Cette impression d’avoir raté le coche induit la crainte d’aller trop
tard sur les réseaux sociaux, et donc d’y aller mal. Alors que tout le monde ou
presque y est déjà et sait parfaitement comment cela fonctionne, l’idée a priori
de ne pas savoir s’approprier les fonctionnalités des plateformes sociales
génère la peur de se ridiculiser, ou du moins de « ramer ». Peut-être même
avez-vous déjà fait une tentative infructueuse sur l’une ou l’autre des
plateformes, qui vous aura semblé trop ésotérique ou dénuée d’intérêt.
Mais détrompez-vous. D’une part, vous êtes loin d’être le seul : vous seriez
étonné de voir à quel point certains professionnels, dont le métier est
précisément la communication, réalisent seulement aujourd’hui qu’il est temps
de remédier à leur méconnaissance des réseaux sociaux. D’autre part,
maintenant que vous connaissez les réseaux sociaux les plus répandus,
maintenant que vous pouvez identifier ceux susceptibles de vous servir, voilà
que vous discernez mieux les raisons pour lesquelles vous souhaiteriez vous
inscrire. Ceci vous permettra de vous approprier très rapidement les
fonctionnalités qui vous intéressent.
D’autant que l’objet de ce chapitre est avant tout de vous accompagner dans
l’utilisation concrète des plateformes les plus fréquentées et dotées des
fonctionnalités les plus nombreuses. Nous vous guiderons en particulier pas à
pas dans l’utilisation de Facebook et de Twitter un peu plus loin, car vous
retrouverez certaines de leurs fonctions sur la plupart des autres médias
sociaux.
Et si de très nombreux médias sociaux émergent, c’est justement la meilleure
raison de s’y mettre. Et dès maintenant. Tant que leur usage est simple et que
la prolifération n’est pas plus avancée. Car, en effet, tout va très vite. Qui se
serait douté il y a dix ans de la démocratisation fulgurante des réseaux sociaux
virtuels en ligne, si ce n’est quelques investisseurs visionnaires – et richissimes,
certes ?

Bon à savoir : Twitter est l’avenir de la télévision !


Nous avons rencontré pour vous Virginie Spies, sémiologue, enseignante et chercheuse à l’université
d’Avignon. Après avoir travaillé sur la télévision, elle concentre désormais ses recherches sur les
liens entre Twitter et le petit écran, et prépare actuellement un ouvrage sur le sujet. Nous vous
présentons ici brièvement deux de ses constats.
Twitter est l’avenir de la télévision. Certaines émissions l’ont bien compris, communiquant en direct
ou en différé avec leur audience via Twitter, ce qui leur permet d’alimenter le suspense, de doper leur
notoriété et de susciter globalement davantage d’intérêt en développant l’interactivité de leur
programme. L’aspect communautaire de Twitter est flagrant face au petit écran. Les twittos live-
tweetent en temps réel des émissions TV et de plus en plus de films ou de séries, c’est-à-dire qu’ils
les commentent en temps réel, comme s’il s’agissait d’un rendez-vous communautaire, pris
implicitement depuis leur canapé. The Voice, Secret Story, Les Anges de la téléréalité, la série
Scandal... certes, mais pas seulement.
Car Twitter n’est pas un « truc d’ado », même si son usage se répand auprès des plus jeunes. Tous
les âges y sont représentés. D’ailleurs, Virginie s’étonne encore chaque année de voir que seuls
15 % de ses nouveaux étudiants en communication sont actifs sur Twitter. Les non-initiés doivent
alors apprendre à l’utiliser : Twitter se dompte à tout âge ! Et les programmes les plus commentés
« en live » ne se résument pas à ceux qui seraient dédiés à un public jeune, aux séries ou à la
téléréalité. Preuve en est Mots croisés, l’émission politique d’Erwann Gaucher, l’une des émissions
les plus commentées du PAF. Son compte Twitter rassemble près de 20 000 abonnés, contre près
de 30 000 pour son animateur. Ce qui est le reflet de la diversité et du nombre grandissant de
Français qui s’approprient Twitter.

De nouveaux réseaux sociaux naissent chaque année. Quant aux réseaux


sociaux déjà existants, ils n’ont de cesse de s’enrichir de nouvelles
fonctionnalités, dopés par des capacités technologiques exponentielles, et
pressés par leurs investisseurs ou leur entrée en Bourse pour y parvenir.
L’année 2013 a, par exemple, été l’occasion pour certaines plateformes de se
doter de fonctions d’écoute de musique, comme sur Twitter. Et voilà qui ne
semble pas près de s’arrêter avec le déploiement des technologies mobiles et
l’arrivée de la 4 G, facilitant la connectivité des usagers.
Nous n’en sommes qu’au début. Il est donc bel et bien temps de s’y mettre
avant d’être complètement dépassé ! À l’heure où nous écrivons ces lignes,
nous savons pertinemment que les choses auront encore évolué, ne serait-ce
que d’ici un an.
Alors, c’est parti !

Devenir un vrai twitto !


Démystifions Twitter et apprenons à l’utiliser.
Présentation de votre compte Twitter

Dans le menu du haut :

L’accueil est votre fil d’actualité où apparaissent les tweets publiés sur les
comptes auxquels vous êtes abonné.

Vous permet de visualiser vos interactions : qui s’est


abonné à votre compte récemment, qui vous a
mentionné, qui a mis l’un de vos tweets dans ses
favoris...
Vous suggère des tweets à lire sur les sujets connexes
à vos centres d’intérêt.

Votre profil.

Le moteur de recherche vous permet de trouver des tweets sur un sujet ou des
personnes.

Vous pouvez sauvegarder une recherche en cliquant sur le symbole


« engrenage » en haut à droite de la liste de résultats, sous le moteur de
recherche. Cette recherche apparaîtra dans la liste des suggestions de mots
lorsque vous utiliserez à nouveau le moteur. Ainsi, vous pourrez accéder à tous
les tweets récents publiés sur vos centres d’intérêt. Cette fonctionnalité est
extrêmement utile pour faire de la veille sur votre activité professionnelle ou vos
hobbies.
À QUOI RESSEMBLE UN TWEET ?

Vous pouvez cliquer sur un tweet pour avoir davantage d’informations : le début
de l’article, les commentaires des lecteurs, le nombre de fois où ce tweet a été
retweeté (soit partagé par quelqu’un sur son propre compte Twitter), le nombre
de fois où il a été marqué comme tweet favori, les derniers membres l’ayant
retweeté... Voici ce qui apparaîtra alors :
COMMENT ÉCRIRE UN TWEET ?
Nombreux sont ceux qui ont essayé de s’inscrire à Twitter, trop rapidement, et
qui concluent désormais ne rien y comprendre. Cela est principalement lié à
quelques conventions d’écriture qu’il faut connaître avant de s’atteler à publier.
En fait, il suffit d’en connaître trois : le @, le RT et le #.
D’abord, il faut savoir que les tweets font 140 caractères maximum, ce qui est
très court. C’est pour cela qu’ils contiennent souvent des liens qui pointent vers
des articles ou des vidéos externes à Twitter (articles ou vidéos en ligne sur
des sites Web).
@Bidule signifie que je m’adresse à Bidule ou que je renvoie sur le compte
Twitter de Bidule, grâce à qui j’ai pris connaissance de l’information que je suis
en train de tweeter. Avec @, donc, soit je cite mon destinataire, soit je cite ma
source : lorsque l’on clique sur le lien @Bidule, on atterrit sur le compte de
Bidule, à qui je fais référence.

Attention
N’oubliez pas de citer vos sources ! Par respect pour elles, et pour favoriser la cordialité de vos
relations sur Twitter, où la déférence est de rigueur.

Je m’adresse à Bidule. Je rends à Bidule ce qui est @Bidule :


Ou

Bidule saura alors qu’il a été mentionné en consultant son onglet :

RT@nom d’un compte signifie que je retweete quelqu’un. Si un tweet est


susceptible d’intéresser mes abonnés, je peux vouloir le retweeter : il
apparaîtra ainsi sur mon compte et sur le fil d’actualité de mes abonnés.
#trucmuche signifie que je tague le mot-clé trucmuche, que je le mets en valeur.
Le # est appelé hashtag (dièse en anglais). Le # me permet de montrer aux
lecteurs que je parle régulièrement de ce sujet. Si trucmuche les intéresse, ils
seront alors davantage tentés de s’abonner à mon compte. Vous pouvez placer
plusieurs mots-clés dans un tweet.

Le hashtag collé devant un mot le rend cliquable. Il s’agit d’un lien vers la liste
des tweets ayant utilisé ce même #mot-clé. Vous pouvez donc aussi utiliser le
# dans le moteur de recherche. Cela vous permettra de visualiser rapidement
quels sont ceux qui publient régulièrement sur vos centres d’intérêt, et de
trouver ainsi les comptes auxquels vous abonner en priorité pour obtenir des
informations sur ces sujets.
Cette requête vous donnera, par exemple, la liste de tous les tweets ayant mis
en avant leur sujet, les réseaux sociaux :
COMMENT S’ABONNER À DES COMPTES ?
C’est bon, vous êtes prêt à entrer en relation avec d’autres twittos. Vous
pouvez désormais publier. Vous verrez que, rapidement, vos publications
généreront des abonnements.
De votre côté, pour vous abonner à des comptes Twitter :
il suffit de vous rendre sur les comptes qui vous intéressent et de cliquer
sur : L’abonnement est immédiat ;
à tout moment, vous pourrez vous désabonner en recliquant sur cet
emplacement ;
seule exception : les comptes privés Twitter. Pour s’abonner à quelqu’un
qui a privatisé son compte, ne souhaitant pas que ses tweets soient
visibles par tous les membres, il faut que celui-ci valide votre abonnement.
Les comptes privés affichent qu’ils sont verrouillés à l’aide de ce
pictogramme :

N.B. : je ne peux envoyer un message privé qu’aux personnes qui me suivent et


sont abonnées à mon compte.

Exercice
PROUVEZ QUE VOUS ÊTES UN VRAI TWITTO !
Abonnez-vous à des comptes susceptibles de vous intéresser et écrivez votre premier tweet.
Si vous y parvenez sans difficulté, alors sachez que les réseaux sociaux n’auront bientôt plus aucun
secret pour vous !
Pro/perso

Ne mélangez pas les deux, bien sûr ! Vu encore la semaine dernière sur
Facebook : « J’ai demandé une augmentation à mon boss et il a accepté ! Je
suis heureuse ! » Véridique ! En imaginant qu’un collaborateur voie la
publication, et en parle autour de lui au bureau, voilà qui risque de faire
désordre dans celui du fameux « boss » : une seule personne pourra en être
tenue responsable. Celle qui mélange tout !
Et vu ce matin : « Viens de recevoir un patient nommé Dugland. Ça ne s’invente
pas. Ça n’a pas dû être facile tous les jours. » Imaginons maintenant qu’un
proche de ce docteur, qui travaille tout près, vienne en rajouter une couche et
commenter cette si passionnante nouvelle ; ses amis pourront à leur tour voir et
commenter cette information édifiante... jusqu’à peut-être M. Dugland, qu’il ne
faut peut-être pas trop prendre pour un g... rand benêt, précisément.
Certains réseaux sociaux sont destinés à un usage personnel. En cas de conflit
avec votre employeur ou un particulier, votre mur, votre journal ou votre compte
(bref, votre espace d’expression) risque d’être considéré comme un espace
public, sachez-le ! Vous serez donc personnellement tenu pour responsable
devant toute divulgation de données confidentielles sur votre entreprise, de
propos diffamatoires sur vos collaborateurs ou votre employeur, etc. Plusieurs
cas de procès de particuliers pour « propos violents et incitant à la haine » ou
antisémites sur Twitter ont notamment fait la Une des journaux en France
récemment.
D’ailleurs, certains professionnels ou journalistes indiquent sur Twitter qu’ils
s’expriment en leur nom, à titre personnel, afin qu’on ne puisse faire l’amalgame
entre leurs propos et la ligne éditoriale de leur entreprise ou de leur titre de
presse. Bref, afin de s’y exprimer plus librement, sans engager leur
environnement professionnel.
À l’inverse, les échanges sur les réseaux professionnels restent strictement
professionnels, cela s’entend. Personne ne s’y risque sur ce qui est la vitrine de
ses compétences, de son sérieux et de son professionnalisme, Et les rares
entreprises qui ont essayé d’y élargir ces usages ont connu un échec.
Mentionnons par exemple le film Comment tuer son boss ?4, qui a tenté de
communiquer sur Viadeo et d’y faire participer les membres à un jeu. Mais,
sérieusement, qui, dans son environnement professionnel, montrerait
ouvertement qu’il s’identifie aux personnages du film ou joue à tuer son boss ?
Conclusion : flop.
Il suffit d’avoir conscience de ces écueils pour ne pas s’y engouffrer : ne pas
s’épancher sur les réseaux sociaux à usage professionnel avec ce qui relèverait
de la sphère privée, ni sur les réseaux à usage personnel avec ce qui concerne
son environnement de travail. Bref, comme dans la vraie vie ! À la différence
que l’écrit laisse des traces, et que ces réseaux sociaux sont sur le Web, qui
archive tout. Mais rien de bien compliqué en somme, surtout si vous n’êtes pas
du genre à vous « raconter » de trop.

Gérer les fonctionnalités de Facebook


Alors, apprenons désormais à utiliser Facebook et à gérer le degré de visibilité
des posts !
Nous vous présentons ici les différentes fonctionnalités de Facebook, jusqu’à
ce que vous puissiez gérer le degré de visibilité de vos publications (et leur
degré de confidentialité).
Une fois que vous êtes inscrit, voici à quoi ressemble votre profil, appelé
« journal » ou « mur » sur Facebook :
Pour publier un message sur votre mur :
Pour définir le degré de visibilité de vos posts : choisissez si votre publication
est en accès public (visible par tout le monde), visible seulement par vos amis,
par vous ou par l’une des listes de contacts (contacts professionnels,
connaissances, famille...).

COMMENT CRÉER UNE LISTE POUR ORGANISER


VOS CONTACTS ?
Pour créer une liste personnelle :
accédez au journal d’un ami que vous voulez ajouter à une nouvelle liste ;
sur sa photo de couverture, cliquez sur : « Amis » en bas à droite :

dans le menu qui s’ouvre, cliquez sur « Ajouter à une autre liste » ;
faites défiler vers le bas et cliquez sur « + Nouvelle liste » ;
saisissez le nom de la nouvelle liste (exemple : professionnel, famille...) et
appuyez sur « Entrée » ;
la nouvelle liste apparaîtra désormais lorsque vous ajouterez des amis à
des listes.

COMMENT DEVIENT-ON « AMI » AVEC


QUELQU’UN ?
Recherchez le nom d’une personne dans le moteur de recherche.
Un menu déroulant apparaît, vous proposant une liste de personnes
portant ce nom ou un nom approchant.
Cliquez sur votre contact : vous arrivez sur son profil, mais n’avez pas
accès à toutes ses publications (peut-être même à aucune).
Cliquez sur « Ajouter » en haut à droite, sur sa photo de couverture.
Vous serez « Amis » une fois que ce contact aura accepté votre demande,
et voici ce qui apparaîtra alors sur son journal à la place de « Ajouter » :

Exercice
UTILISEZ LES FONCTIONNALITÉS DE FACEBOOK
Inscrivez-vous à Facebook et essayez de manipuler ses fonctionnalités.
Ça y est ! Vous êtes formé et en savez désormais autant, et peutêtre même davantage, que certains
de vos proches qui pratiquent déjà.

1. Mdr : « Mort de rire ».


2. Schéma inspiré de la modélisation de Fred Cavazza, pionnier du Web social en France et consultant.
3. D’après une étude de QuantCast, août 2013.
4. Comédie de Seth Gordon sortie en 2011.
Chapitre 3
Comment gérer mon identité
numérique ?

Après avoir lu ce chapitre, vous saurez maîtriser votre identité


numérique et votre image en ligne, assurer votre visibilité et vous
distinguer d’éventuels homonymes.

Vous saurez aussi adopter les bonnes pratiques relationnelles, régler


vos paramètres de confidentialité, corriger d’éventuelles erreurs... et
apprendrez même à vous désinscrire.
J’assure mon e-réputation !

Vu et entendu à la machine à café

Tout le monde fait donc quelque chose qui ne vous est jamais ne serait-ce que
venu à l’idée ? Monde narcissique...
Puis, le doute vous assaille soudain : qu’est-ce qui apparaît au juste lorsque
l’on tape votre nom dans un moteur de recherche ? Votre profil Facebook avec
vos photos de vos dernières vacances à la plage ? Votre compte Copains
d’avant jamais mis à jour avec votre bonne vieille coupe de cheveux des années
80 ? Votre victoire à l’arraché au tournoi de tennis de l’année dernière, qui vous
a laissé dégoulinant de sueur et lessivé pendant un bon bout de temps ? Il faut
décidément que vous sachiez... et que, vous aussi, vous vous « googlisiez »
sans plus tarder.
C’est avec anxiété que vous vous lancez, et là, surprise, ce n’est pas du tout
votre photo qui apparaît en premier, mais celle de votre illustre... homonyme.
Sauf que votre homonyme est loin d’avoir le même métier que vous. Et s’affiche
en photos un peu partout sur le Net en « pétanquiste » et en supporter de foot
au « total look », dans des postures souvent peu flatteuses, après avoir
consommé de toute évidence autre chose que de la grenadine. Ce qui génère
un peu partout des commentaires de haut vol de ses compagnons de route...
Ô désarroi ! Vous songez soudain à vos clients. Pis encore, à vos partenaires
de l’événement que vous organisez et qui ne vous ont pas encore rencontré.
Vous ont-ils, eux aussi, déjà googlisé ? S’imaginent-ils désormais que vous êtes
un membre hyperactif de toutes les amicales de Saint-Sulpice-les-Feuilles ?
Comment faire pour récupérer votre identité numérique ? Comment reléguer,
loin, très loin, votre supplice qu’est devenu ce Saint-Sulpice au profit de votre
pauvre petite personne, apparemment tombée aux oubliettes ? Vous en êtes à
ce point de vos interrogations quand votre téléphone vous signale que votre ami
Bertrand vient de « taguer » une photo de vous sur Facebook : vous jetez un
rapide coup d’œil au cliché pris le weekend dernier à son anniversaire sur
lequel vous êtes en pleine chorégraphie de Thriller, tout aussi amoché, ou
presque, que votre digne homonyme. Cinq minutes plus tard, 10 personnes ont
déjà « liké » la photo. Y compris Marie et Marc, vos collègues, et... votre chef
de département avec qui vous avez déjà quelques contacts communs sur
Facebook.
Une chose est sûre : il va falloir réagir.
Vu et entendu à la machine à café

Avoir une présence en ligne maîtrisée, afficher une bonne image de vous sur le
Web, en particulier sur les réseaux sociaux, contribue à votre réputation. Il
s’agit même de votre e-réputation. Il est donc essentiel, à ce stade, que vous
sachiez gérer sereinement votre identité numérique. Cela s’apprend, cela se
travaille et cela porte même un nom, si « trendy » que vous pourrez produire
votre effet en le ressortant lors d’un dîner en ville : le personal branding (ou
comment bien se « marketer » en ligne).
Rien de très compliqué à cela. D’abord, détendons-nous et dédiabolisons les
éventuelles conséquences néfastes de votre présence en ligne. À moins que
vous ne soyez critiqué par des tiers, vous êtes le seul maître de l’image que
vous offrez. Et dans le cas où votre réputation en ligne serait malmenée par
quelqu’un d’autre, votre absence des réseaux sociaux n’y changerait rien, bien
au contraire. Plus vous êtes présent sur le Web, plus vous y êtes actif, plus ce
seront les contenus que vous publiez qui pourront apparaître en premier,
reléguant aux oubliettes l’éventuel avis négatif sur votre personne.

Soigner son image « virtuelle »


En allant sur les réseaux sociaux, vous vous créez une identité numérique :
celle-ci est faite d’informations sur vous, celles que vous choisirez de donner,
photos et commentaires compris. Alors, profitez-en pour la soigner !
Car s’il vous arrive d’aller taper le nom d’une connaissance ou d’un collègue
dans un moteur de recherche, qu’il s’agisse de Google, de Facebook ou de
LinkedIn, soyez certain qu’il en va de même dans l’autre sens. Clients,
recruteurs, collaborateurs, amours d’antan... ont certainement déjà tenté
d’obtenir quelques renseignements sur vous via votre présence numérique.
Pour avoir un profil attrayant, la première chose à faire est de soigner
l’apparence de votre page, sa présentation visuelle. Photos de profil et de
couverture sur Facebook, photos de profil pour les réseaux sociaux
professionnels, photo et habillage de votre compte Twitter... constitueront la
première perception de votre identité numérique.
Votre identité numérique est ensuite véhiculée par vos publications. La façon
dont vous allez gérer votre image sur une plateforme communautaire dépend
de ce que vous voulez y faire, et, par conséquent, y dire. Pour identifier les
sujets pertinents, posez-vous d’abord la question de leur destination : à qui vos
publications s’adressent-elles en priorité ?
Vous poser cette question vous permettra aussi de vous constituer un réseau
de « qualité », en fonction de vos objectifs à l’inscription. Par exemple, si vous
vous inscrivez sur Facebook pour reprendre contact avec d’anciens camarades
de classe, plus vous élargirez vos contacts et deviendrez ami avec des anciens
de votre promo, plus vous aurez de chances d’être vous-même contacté par
d’autres anciens : votre profil leur sera suggéré par la plateforme, dès lors que
vous disposerez de contacts en commun. Idem pour Twitter ou les réseaux
sociaux professionnels : en publiant régulièrement sur certains de vos sujets
d’intérêt et en multipliant les contacts d’autres personnes tout aussi
passionnées ou investies que vous sur ces sujets, vous serez davantage suivi
ou sollicité par les professionnels de votre secteur. Logique, et d’une efficacité
mathématique.
D’autant que « travailler votre réseau » sera parfait pour votre identité
numérique ! Car votre image en ligne, c’est non seulement l’apparence de votre
profil en ligne, c’est non seulement vous, vos sujets d’intérêt et vos publications,
mais c’est aussi la qualité et la cohérence de la composition de votre réseau !
Eh oui, votre réseau reflète, dans une certaine mesure, votre vie numérique.
Pensez-y ! Est-il le reflet de ce que vous voulez montrer ? De la même
manière, si vous aimez des pages de marques, d’associations ou de stars, si
vous adhérez à des groupes sur Facebook, si vous participez à des groupes de
discussion sur les réseaux sociaux professionnels, etc., pensez-donc que vos
commentaires, tout comme votre adhésion, sont visibles par les autres. Cela
vous permettra, à terme, de maîtriser la représentativité des structures
auxquelles vous adhérez sur les plateformes sociales.

Adopter les bonnes pratiques


relationnelles
Le mode relationnel que l’on entretient sur les réseaux sociaux n’a rien de bien
original : on y cultive toujours certaines formes de courtoisie, même si l’on
constate que chaque plateforme véhicule certains codes. Il nous est souvent
demandé, en particulier pour les réseaux sociaux professionnels : « Dois-je
répondre aux sollicitations de personnes que je ne connais pas ? » Encore une
fois, rien de très différent de la vraie vie : si une personne vous interpelle dans
la rue, soit vous passerez votre chemin, soit elle vous semblera assez
sympathique ou intéressante pour que vous vous arrêtiez un peu. Ou alors, elle
vous demandera un renseignement, sa route, l’heure... Bref, elle s’adressera à
vous pour un service bien déterminé. C’est à vous de décider en ce cas la
réponse à adopter. Avec indifférence ou avec courtoisie. Si une sollicitation en
ligne est personnalisée et motivée par un intérêt particulier pour votre parcours
ou par un questionnement précis, pourquoi ne pas y répondre sous prétexte
que vous ne vous connaissez pas ?

Sans chercher la moralisation, appliquer à soi-même les bonnes pratiques


relationnelles que l’on souhaiterait toujours constater chez les autres
facilitera votre avancée sur les réseaux sociaux. Ne fermez pas la porte,
cela serait contradictoire avec les pratiques communautaires. Facilitez le
dialogue, mettez les autres en relation, c’est aussi à cela que sert un réseau
social.
En ce qui concerne la spécificité des réseaux sociaux numériques, nous
insisterons simplement sur le respect de la législation en vigueur. Diffamation,
insultes, mais aussi violation des droits d’auteur et des copyrights sont légion,
sous prétexte qu’on y publie depuis son canapé, à la maison. Ce qui ne favorise
pas la qualité des échanges et la bonne entente relationnelle, cela va de soi.
Pensez donc à vérifier les copyrights sur les images que vous utilisez et à citer
vos sources. Vous avez vu une information sur un compte Twitter que vous
souhaiteriez relayer ? Alors n’oubliez pas de mentionner sa provenance et le
nom du compte dont vous vous faites l’écho. Dans le cas contraire, voilà qui
pourrait être fort mal vu par l’émetteur lui-même, ainsi que par ses abonnés.

Maîtriser l’homonymie en se
démarquant
Vous avez un homonyme qui apparaît quand vous vous googlisez ? Rien de
rare à cela. Vos homonymes ne peuvent pas avoir tous pris le maquis depuis
quinze ans ou être entièrement allergiques à Internet. Peut-être même avez-
vous un homonyme qui travaille dans le même secteur que vous. Et il est
parfaitement légitime que vous souhaitiez éviter toute éventuelle confusion.
Alors, exit l’amalgame !
Le tout est d’abord de vous démarquer afin que l’on puisse vous distinguer de
vos homonymes.

Quelques petites astuces pour vous


démarquer de vos homonymes
Récupérez rapidement et simplement votre identité numérique !
Affichez une photo de vous aisément identifiable sur tous les réseaux
sociaux, afin que l’on vous reconnaisse d’une plateforme à l’autre.
Éventuellement, gardez la même photo pour toutes les plateformes afin que
l’on vous distingue plus facilement d’un homonyme.
Renseignez votre profession (sans forcément indiquer où vous travaillez).
Précisez votre position géographique.
Déterminez les sujets sur lesquels vous publiez régulièrement sur les
réseaux sociaux et essayez de vous y tenir.
Vous pouvez également lier vos comptes sur les réseaux sociaux à votre
site personnel ou à votre blog (si vous en avez un).

Après vous être « distingué » sur les réseaux sociaux, vous pouvez décider de
multiplier votre présence en ligne pour acquérir plus de visibilité que vos
homonymes sur les moteurs de recherche.

À noter
Vous pouvez choisir de prendre davantage de « place » que vos homonymes en ligne, afin d’arriver
dans les premiers résultats des moteurs de recherche lorsque l’on tape votre nom. Dans cette
optique, votre inscription et votre activité régulière sur plusieurs réseaux sociaux seront des plus
efficaces : plus vous publiez en ligne en mode « public », plus vous êtes visible, en particulier sur les
réseaux sociaux.

Gérer la confidentialité des données


Tout ce qui se passe sur le Net ne reste pas sur le Net. Et, tout comme dans la
vraie vie, le Web n’est pas une zone de nondroit, mais un lieu avec des codes,
des normes et des lois à respecter. À la manière de n’importe quel espace
public, le réseau social virtuel n’est pas régi par l’anarchie. Exhibition, vulgarité
ou insanités n’ont aucune raison d’y trouver leur place plus qu’ailleurs. Vous
aurez d’ailleurs certainement entendu parler d’une foison d’histoires de
recruteurs qui n’embauchent pas un candidat et de licenciements ou
d’exclusions suite à des propos tenus par des employés ou des étudiants sur...
Facebook.
En ce qui vous concerne, vous n’iriez probablement pas vous poster au milieu
de l’open space au bureau et vous mettre à crier à quel point vous trouvez
votre patron insupportable. Y a-t-il une vraie différence avec le fait de le faire
publiquement ou sur votre profil Facebook ? Vous n’enverriez probablement
jamais un e-mail écrit comme un SMS à l’un de vos contacts professionnels non
plus ? Alors, pourquoi le feriez-vous sur LinkedIn ?
Il vous revient donc de ne communiquer que des informations qui ne pourraient
pas davantage porter préjudice à autrui qu’à vous-même, et donc de ne pas
divulguer d’informations trop personnelles ou confidentielles sur les réseaux
sociaux. Privilégiez a fortiori les publications que vous jugez intéressantes pour
les autres, qu’il s’agisse de votre cercle amical ou professionnel. Celles dont
vous ne pourrez pas être amené, un jour, à avoir honte, mais dont vous
pourriez, au contraire, être fier. Démontrez la valeur ajoutée de vos
interventions, rendez service par vos informations. Ainsi, ni remords ni regrets !
D’autant que le Web fonctionne comme une mémoire. Un outil qui stocke et
enregistre ce que vous avez pu y dire ou y faire. Une pratique sûre des réseaux
sociaux commence par la gestion des paramètres de confidentialité. Vous les
trouverez sur chacune des plateformes communautaires sur lesquelles vous
vous inscrirez, le plus souvent représentés par un engrenage.

Régler ses paramètres de


confidentialité Twitter
Sur Twitter, tous vos abonnés voient ce que vous publiez. Votre profil est
public. Il est donc particulièrement important de ne pas y mêler sa sphère
privée. Profitez-en pour y afficher vos compétences professionnelles ou votre
expertise sur certains de vos sujets de prédilection ! Et si vous deviez avoir un
usage privé de Twitter pour converser avec vos amis ou vos proches, alors
nous vous conseillons de privatiser votre compte. Ainsi, seuls les abonnés que
vous aurez autorisés à y accéder pourront visualiser vos tweets.
Pour ce faire, rendez-vous dans vos paramètres en cliquant en haut à droite de
votre compte.
Cliquez ensuite sur « Sécurité et confidentialité » à gauche de votre écran.
Accédez alors à vos paramètres de confidentialité en bas de page et cliquez
sur « Protéger mes tweets », votre compte sera instantanément privatisé.
Régler ses paramètres de
confidentialité Facebook
La première question à vous poser sur Facebook est : « Qui peut voir ce que je
publie ? » Si vous ne gérez pas ces paramètres, par défaut, même les
personnes qui ne feront pas partie de vos contacts pourront voir facilement le
contenu de votre profil, en particulier vos contacts de deuxième degré (les
contacts de vos contacts).
N’hésitez donc pas à créer des « listes d’amis », comme vu au chapitre
précédent, afin de gérer le degré de visibilité de chacune de vos publications.
Nous avons déjà appris à segmenter les niveaux relationnels et les niveaux de
publication pour maîtriser « qui voit quoi » dans ce que vous publiez sur
Facebook.
Mais il est aussi important de régler vos paramètres de confidentialité afin de
déterminer le degré de visibilité « par défaut » de vos posts (le degré de
visibilité applicable à chacun de vos posts dans le cas où vous oublieriez de le
préciser au moment de la publication).
Pour ce faire, rendez-vous dans vos paramètres de confidentialité en haut à
droite de votre journal.

Vous pouvez alors régler :


qui voit ce que vous publiez par défaut (lorsque vous postez un statut sur
votre mur sans indiquer la liste d’amis qui peut visualiser ce post) ;
qui peut vous retrouver sur Facebook via le moteur de recherche et vous
envoyer une invitation à devenir « amis » (tout le monde, ou seulement vos
contacts de deuxième degré ?) ;
qui peut vous retrouver sur Facebook grâce à votre adresse e-mail (tout le
monde, vos contacts de deuxième degré, ou seulement vos amis ?) ;
si l’on peut accéder à votre profil via d’autres moteurs de recherche que
Facebook (exemples : Google, Bing, Yahoo !...).

Attention
Les publications ou commentaires que vous laissez sur des pages Facebook publiques (pages de
marques, d’entreprises, groupes ouverts, événements ouverts à « public », etc.) sont, par définition,
publics. Sachez donc que tout le monde pourra voir ce que vous y écrivez.

Vous pouvez aussi régler ce que les autres peuvent publier sur vous ou sur
votre journal :
en déterminant qui peut publier sur votre journal (autorisezvous aussi vos
amis à publier dans votre journal ?) ;
en choisissant qui peut voir ce que d’autres publient dans votre journal ou
les publications dans lesquelles vous êtes identifié (c’est-à-dire les posts
ou les photos dans lesquels vous êtes nommé et « tagué ») ;
en demandant à recevoir une notification quand vous êtes identifié (tagué)
afin que vous déterminiez, au cas par cas, si vous autorisez l’identification
ou non.
Exercice
PARAMÉTREZ LA CONFIDENTIALITÉ DE VOTRE PROFIL
FACEBOOK
Connectez-vous à votre profil Facebook, et paramétrez le degré de confidentialité de ce que vous
publiez, comme de ce qui est publié sur vous ou chez vous.
Cette simple manipulation vous permettra d’y publier plus sereinement.

Se protéger des dérives en tout genre


Il reste probablement encore quelques freins à lever relatifs à l’identité
numérique. Déjà, comment procéder dans le cas où celle-ci serait entamée sur
les réseaux sociaux par la faute d’un tiers, et non plus par la vôtre (puisque
désormais vous savez parfaitement gérer votre image en ligne !) ?

FAIRE FACE AUX PROPOS INSULTANTS OU


ERRONÉS
Sachez que, sur tous les réseaux sociaux, vous pouvez « signaler » une
publication aux administrateurs de la plateforme afin qu’ils s’intéressent de près
à ladite publication. Et si l’un de vos contacts devenait trop intrusif, par exemple
en déversant constamment un flot de considérations peu édifiantes mêlant
politique, histoires de chat et photos de pots d’échappement prêtes à être
« tunées » (comme c’est parfois le cas sur Facebook), bref s’il vous
exaspérait, ou si vous faisiez plus sérieusement l’objet de harcèlement de sa
part, vous pourriez à tout moment le supprimer de votre liste de contacts.
Sachez d’ailleurs, que sur Facebook, vous pouvez aussi « bloquer » une
personne devenue « indésirable ». Elle ne pourra plus interagir avec vous, voir
ce que vous publiez, recevoir vos invitations à des événements, etc. Pour ce
faire, il suffit de retourner dans vos paramètres de confidentialité et de vous
rendre dans l’onglet « blocage ».

FAIRE FACE AU PIRATAGE DE COMPTE


Abordons maintenant le cas du piratage de compte, si souvent soulevé face
aux réseaux sociaux. Car si, dans d’autres secteurs, ces attaques virtuelles
contournant les mesures de sécurisation de données – parfois sensibles – sont
tues, elles font toujours couler beaucoup d’encre pour noircir le tableau des
réseaux sociaux. Quelqu’un peut-il donc entamer votre identité numérique
jusqu’à l’usurper et se servir de votre compte à vos dépens ? En ce cas, c’est
que votre e-mail et votre mot de passe ont été trouvés et ne sont pas assez
sécurisés. Le piratage de compte et l’usurpation d’identité numérique ne sont, a
priori, pas plus courants qu’ailleurs et il s’agit simplement, comme vous le feriez
sur un site où vous utiliseriez votre carte bancaire, d’adopter un mot de passe
sécurisé pour le prévenir.

Bon à savoir
N’hésitez pas à choisir un mot de passe complexe mêlant signes ou chiffres, minuscules et
majuscules, et à le changer de temps en temps. Et, en cas de piratage de compte, signalez-le
immédiatement à la plateforme concernée.

À ce stade, vous savez parfaitement maîtriser votre identité numérique et


saurez parfaitement vous prémunir contre toute volonté de vous nuire le cas
échéant. L’activité sur les réseaux sociaux ne vous fait plus peur, et si vous
avez des craintes, elles concernent peut-être moins vos propres pratiques ou
celles de vos contacts que celles des plateformes sociales elles-mêmes.

ANTICIPER... POUR SE PRÉSERVER


Conservation des données personnelles, vente à des tiers, voire même fuite de
publications privées, quelques scandales liés aux réseaux sociaux et à la
protection de la vie privée ne vous auront pas échappé. Alors, faut-il se laisser
terrifier par ces big brothers ?
Voici, en tout cas, une excellente raison supplémentaire pour ne pas s’épancher
sur vos comptes en y mettant trop d’informations relevant de la sphère privée
ou intime. Les plateformes sociales appartiennent à des entreprises privées, le
plus souvent nées sur le sol américain, et donc régies par le droit qui y est en
vigueur. Toutes les données qui y sont échangées appartiennent non à
l’utilisateur, mais bien à la plateforme qui les a émises. Et cela n’a rien
d’exceptionnel, car il en est ainsi pour presque tous les moteurs de recherche
ou les services e-mail que vous utilisez : ces opérateurs scannent vos données
pour taguer vos centres d’intérêt sous forme de mots-clés.
Ainsi, tout ce qui est publié sur Facebook, jusqu’aux photos et messages
privés, appartient à Facebook et sera conservé. Toute photo « taguée » faisant
le lien entre les traits ou la physionomie d’une personne et son nom enrichit les
données de reconnaissance faciale de la plateforme, ce qui doit permettre à
Facebook, à terme, d’identifier visuellement un utilisateur sur un cliché sans qu’il
ne soit nommé ni « tagué ». Toutes les interactions d’un utilisateur avec son
réseau permettent aussi à Facebook d’établir peu à peu son « graphe social » :
la fréquence des échanges que l’on a avec nos différents contacts, le sens et la
réciprocité de nos interventions sur leur mur, les marques, les groupes de
musique, les films, etc., que l’on indique apprécier sont autant de données
quantitatives et qualitatives sur nos goûts, nos affinités et nos pratiques
relationnelles, culturelles ou consuméristes.
Sans aller aussi loin, il en va presque de même sur les autres plateformes. Si,
sur Twitter par exemple, peu d’informations personnelles vous sont demandées
à l’inscription, toutes les données produites sur votre compte sont néanmoins
enregistrées et peuvent être partagées avec les prestataires de la plateforme
ou vendues à d’autres sociétés.
Sur ces questions de protection de la vie privée et des données personnelles,
être informé, c’est déjà se préserver. Connaître ces paramètres, c’est anticiper
les éventuels écueils et s’en protéger. À vous de voir la confidentialité des
données que vous voulez bien y divulguer. Car les réseaux sociaux sont des
plateformes à disposition des utilisateurs. Ce sont les usagers qui les font vivre.
Un média social est d’abord ce que les utilisateurs en font. Savoir gérer les
paramètres de confidentialité de son profil, gérer son image, le degré de
confidentialité et de visibilité en ligne de ce que l’on publie, la taille de son
réseau est essentiel : l’adoption d’un média social sait être captivante si je n’en
suis pas captif. Alors, apprenons aussi à nous désinscrire si besoin était.

Se désinscrire en quelques clics


Le fait de vous créer un profil sur une plateforme communautaire n’est pas un
geste irrémédiable et vous pourrez, à tout moment, choisir de supprimer votre
compte. Voyons donc désormais comment se désinscrire des plateformes
sociales où nous sommes déjà actifs.
DE FACEBOOK
Deux options s’offrent à vous : la première consiste simplement à désactiver
votre compte. Cela signifie qu’il n’est pas supprimé complètement du réseau,
même si votre profil et son contenu n’apparaissent plus et ne sont plus visibles
par vos contacts. Cela vous permettra ainsi, si vous changez d’avis, de
réactiver facilement votre profil pour y retrouver tout ce que vous y aviez
laissé : photos, contacts, contenus... La seconde option est, elle, définitive
puisqu’il s’agit bien là de supprimer votre compte.
Si vous choisissez la première option, la manœuvre est assez simple. Il vous
suffira de vous rendre dans les paramètres représentés par ce symbole :
Puis de cliquer sur « Compte ». Dans la colonne de gauche, vous n’aurez plus
qu’à aller dans l’onglet « Sécurité » et à cliquer sur « Désactiver votre
compte » :

Facebook vous demande alors quelle est la raison de votre départ. Cochez la
proposition qui correspond (exemple : « Je ne trouve pas Facebook utile »,
« Je ne me sens pas en sécurité sur Facebook », « Mon compte a été piraté »,
etc.). Puis cliquez sur « Confirmer » et votre compte sera désactivé.
Pour supprimer définitivement votre compte, rendez-vous sur votre page
d’accueil dans la rubrique « Aide ». Une barre de recherche vous demandera
alors en quoi Facebook peut vous aider à régler votre problème ; le plus simple
est de taper directement votre requête à cet endroit :
Une fois cette question sélectionnée, voici la page sur laquelle vous devez vous
trouver :

Vous avez maintenant deux options : la première est de sauvegarder et


d’archiver tous les contenus se trouvant sur votre profil avant de supprimer
définitivement votre compte pour les conserver. Il suffit, pour ce faire, de
« télécharger une copie de vos informations », ce qui apparaît dans le second
paragraphe. Si cette démarche ne vous intéresse pas, dans le même
paragraphe, cliquez sur le lien « Remplissez ce formulaire ». Voici la fenêtre qui
devrait apparaître :
Une fois que vous avez décidé de franchir le pas une bonne fois pour toutes et
de cliquer sur « Supprimer mon compte », une dernière étape vous attend :
vous devrez rentrer une dernière fois votre mot de passe et recopier une série
de caractères (appelée « captcha ») pour vous authentifier. Votre compte sera
définitivement fermé 14 jours plus tard.

Attention
Si vous vous reconnectez pendant cette période de 14 jours, vous réactiverez votre compte et devrez
effectuer cette opération à nouveau.

DE TWITTER
Sur Twitter, la suppression de votre compte sera définitive au bout de 30 jours.
Pour vous désinscrire, allez dans vos « Paramètres » en haut à droite de votre
compte.
Sous l’onglet « Contenu », en bas de la page, cliquez sur « Désactiver mon
compte » :
Vous pouvez alors lire les informations relatives à la suppression d’un compte
Twitter et confirmer que vous le désactivez. Le tour est joué !
Pro/perso

Sur les réseaux sociaux professionnels, vous aurez aussi besoin de soigner
votre identité numérique. Pour mettre en valeur votre image auprès de vos
contacts professionnels, prenez le temps de vous décrire et de détailler votre
parcours pour que les visiteurs de votre profil aient un aperçu clair et complet
de vos compétences et de ce que vous recherchez. Une fois votre profil en
ligne, pensez à le mettre à jour régulièrement afin qu’il reste conforme à la
réalité, et qu’ainsi actualisé, il vous offre de nouvelles possibilités de mise en
relation ou de visibilité.
Vous pouvez aussi définir le degré de confidentialité des informations que vous
publiez sur les réseaux sociaux professionnels. Il suffit pour cela de vous rendre
dans les paramètres de confidentialité de Viadeo ou LinkedIn accessibles en
haut et à droite de votre profil.
Et, lorsque vous publiez, pensez à centrer vos publications sur des informations
à valeur ajoutée pour votre réseau, et sur des domaines qui illustrent vos
compétences et votre expertise. Préférez la qualité des publications à la
quantité.
Pour ce qui est de la mise en relation, nous vous conseillons d’éviter les prises
de contact massives. Qualifiez vos contacts, et ciblez-les, en privilégiant
d’abord vos contacts réels, vos collaborateurs actuels et passés, vos
partenaires, etc. Votre spécialisation métier et sectorielle aura alors beaucoup
plus d’impact que si vous déployez massivement vos contacts, dans tous les
sens.
Pour entrer en contact avec une personne que vous ne connaissez pas,
déterminez votre objectif : avez-vous besoin d’un renseignement précis, voulez-
vous partager vous-même une information susceptible d’intéresser ce nouvel
interlocuteur ? Personnalisez alors le message que vous envoyez. Rien n’est,
en effet, plus horripilant que de recevoir une demande de contact
impersonnelle, sans objet, avec une formule toute faite comme celle que
propose par défaut LinkedIn (« J’utilise LinkedIn pour suivre l’évolution de mon
réseau professionnel et je souhaiterais vous ajouter »). Choisissez d’écrire à la
place un message soigné, justifiant votre prise de contact, afin que votre
interlocuteur ne craigne pas d’être ensuite spammé et abreuvé de messages
commerciaux sans intérêt avéré.
Chapitre 4
Et si je m’épanouissais pleinement
sur les médias sociaux ?

Après avoir lu ce chapitre, vous connaîtrez les principales plateformes


collaboratives mises à disposition des particuliers pour s’échanger
conseils, biens et services.

Vous disposerez en outre d’une vision plus large des médias sociaux,
jusqu’à investir les plateformes collaboratives qui vous simplifieront le
quotidien ou contribueront à votre plein épanouissement dans la
« vraie vie ».
Les médias sociaux n’ont plus de
secret pour moi !
La semaine commence bien au bureau. Vous allez enfin concrétiser ce congrès
à Londres que vous attendiez depuis des mois. Vous avez révisé votre discours
d’entrée et fixé quelques rendez-vous sur LinkedIn, vous êtes d’ores et déjà en
contact avec tous les participants et tweetez en continu les nouvelles
informations et confirmations d’intervenants à cette grand-messe aussi
exceptionnelle que cérémonielle pour votre entreprise, comme pour tout votre
secteur d’activité. Toute la presse internationale professionnelle est sur le coup,
l’effervescence générale arrive à son paroxysme, et le programme que vous
avez concocté bout avec impatience sur les blogs les plus en vue du moment,
tandis que le grand public commente avec chaleur les nouvelles sorties produits
qui devraient être annoncées prochainement sur Facebook et sur les forums.
Le teasing est réussi et l’on s’est déjà empressé de vous décerner les lauriers
de cette opération de communication.
Sauf que... trois jours avant le jour J, votre voisin du dessous vous appelle en
catastrophe (et en vous insultant). La raison en est l’écoulement, puis
progressivement l’inondation qui se déverse depuis son plafond ! Vous rentrez
donc chez vous illico presto pour constater le fiasco... les pieds dans l’eau.
Votre nouvelle machine à laver vous fait, semble-t-il, faux bond au point de
s’être déplacée toute seule, comme une grande, visiblement percée. Par où
commencer ? Le plombier le plus proche ? Le SAV ? De toute façon, ils sont
injoignables ! Il ne vous reste plus qu’à éponger... détruisant ainsi, sans plus
attendre, la tenue que vous aviez décidé de porter à l’inauguration... « Ça, c’est
fait... » Vous maudissez au passage cette société fichtrement individualiste et
nombriliste, sans laquelle vous pourriez peut-être avoir une chance de connaître
un copain bricoleur dans le quartier.
Évidemment, le téléphone n’arrête pas de sonner. Le temps d’écluser, et votre
vingtième message vous rappelle que vous n’avez toujours pas commandé le
taxi qui vous mènera à l’aéroport, ni celui pour l’hôtel, ni... L’hôtel ?! Avez-vous
bien rappelé, dans la précipitation, à la nouvelle secrétaire du service les
réservations à faire ! ? Noooon... Quelques appels au secours plus loin et en
vain sur Facebook pour trouver un hébergement à moins de 100 km de la
capitale britannique, afin d’assister à l’événement qui fait courir tous vos clients,
collaborateurs et partenaires, bref, afin d’être bel et bien présent à votre
propre événement, vous vous effondrez.
Tout ceci ne serait peut-être pas arrivé si vous connaissiez les plateformes
collaboratives, comme celles qui permettent rapidement de louer un
appartement à un particulier, y compris à l’étranger, de s’échanger services et
coups de main à proximité, dans son quartier, d’obtenir des conseils de
réparation ou d’aprèsvente d’autres internautes, etc.
Il n’est probablement pas trop tard. Alors, achevons de nous perfectionner,
facilitons-nous la vie et épanouissons-nous sur les réseaux sociaux !

Lorsque l’on parle des réseaux sociaux, on se réfère bien souvent aux médias
sociaux généralistes en ligne, qu’ils soient à usage personnel comme Facebook
ou Twitter, ou encore à usage professionnel comme Viadeo ou LinkedIn...
Mais, de plus en plus de réseaux sociaux de niche naissent, avec pour seul
objet l’échange de savoirs, de services, de biens...
Ce chapitre présente ces trésors de médias sociaux, dont la vocation première
est précisément de favoriser l’épanouissement personnel. Les réseaux sociaux
permettent d’échanger et de partager, le plus souvent gratuitement. Ils peuvent
donc nous aider à apprendre, à développer nos connaissances et notre savoir-
faire, à nous divertir, à rencontrer des tiers et à prêter ou troquer informations
et biens. C’est pourquoi certains médias sociaux se sont spécialisés dans
l’échange de données ou de services sur des thématiques bien précises, avec
pour seul objectif de vous faciliter la vie. Vivez l’échange, épanouissez-vous !
Apprendre une langue étrangère en ligne, préparer un voyage, trouver un
logement de vacances auprès de particuliers, financer un projet musical ou
humanitaire, découvrir des livres... : nombreuses sont les vocations de ces
réseaux sociaux thématiques. Nous terminons donc sur un panorama de ces
plateformes collaboratives, qui facilitent le partage en ligne d’initiatives, de
savoirs, d’avis, de biens et de services entre particuliers, ce qui vous permettra
certainement d’apprécier encore davantage les réseaux sociaux !

Se faciliter la vie tout en économisant


LES RÉSEAUX SOCIAUX DE TROC, DE LOCATION
DE MATÉRIEL À PETIT PRIX OU D’OCCASION

Prêtez, échangez ou recyclez des biens !


Vous avez besoin d’un objet ou d’un lieu de manière ponctuelle ? Nul besoin de
procéder forcément à un achat et de vous encombrer d’objets inutiles à terme.
Pour réaliser des économies, vous pouvez louer divers objets à des particuliers
sur zilok.com ou e-loue.com, des outils sur bricolib.net, et même louer votre
machine à laver à un voisin sur lamachineduvoisin.fr !
Pour acheter ou vendre des objets d’occasion, vous disposez bien entendu du
désormais incontournable Le Bon Coin, mais aussi de dépôts-ventes de
vêtements sur videdressing.com, ou vestiairecollective.com.
Le troc n’est pas non plus en reste avec, par exemple, echange.
consoglobe.com, ou gchangetout.com pour les objets, pretachanger.fr pour les
vêtements et de nombreuses plateformes de troc ou de vente d’occasion de
vêtements pour enfants comme kiditroc.com, too-short.com ou
larmoiredespetits.com. Côté dons, vous pouvez tenter lecomptoirdudon.com,
recupe.net, corecyclage.com ou donnons.org.

LES RÉSEAUX SOCIAUX DE COVOITURAGE ET DE


COLISVOITURAGE, DE LOCATION DE PARKING ET
D’AUTOPARTAGE

Économisez pour vous déplacer et vous garer, ou faites


directement l’économie d’une voiture !
Halte au coût de l’essence, d’une voiture ou d’un parking ! Côté transport, vous
pouvez économiser sur vos trajets en covoiturant, en profitant d’un voyage d’un
automobiliste ou en vous proposant de véhiculer quelqu’un contre rémunération
(covoiturage.fr, 123envoiture.com, covoiturage-libre.fr). La location de voitures
entre particuliers – ou autopartage – est, elle aussi, très prisée (deways.com,
drivy.com, buzzcar.com, livop.fr, unevoiturealouer.com, ouicar.fr).
Vous pourrez aussi peut-être louer un parking à un autre internaute sur
mobypark.com, monsieurparking.com ou parkadom.com. S’il s’agit de louer ou
de co-louer un espace de stockage à des pairs, vous prendrez la direction de
jestocke.com ou costockage.fr. Et si vous êtes amené à effectuer des trajets
réguliers, sachez que le colis-voiturage, soit l’expédition de lettres et de colis
par des particuliers, existe désormais sur expediezentrevous.com.
Bref, les échanges de biens ou de services sont extrêmement développés
lorsqu’il s’agit de transport. Sachez même que vous pouvez louer un camping-
car ou un bateau à des particuliers sur des sites dédiés !

LES RÉSEAUX SOCIAUX D’ÉCHANGES DE


CONSEILS OU DE SERVICES

Profitez des talents, trucs et astuces et avis des autres


internautes, et partagez votre savoir-faire !
Les plateformes collaboratives sont, par essence, des espaces d’échange
d’informations. Nombreux sont donc les réseaux sociaux sur lesquels on
s’échange en permanence avis, recommandations et conseils. Sur
commentreparer.com, vous trouverez par exemple des trucs et astuces pour
réparer vos objets, votre électroménager... Sur apreslachat.com, vous pourrez
dialoguer avec d’autres acheteurs en ligne pour bénéficier de conseils
d’utilisateurs...
Plusieurs réseaux sociaux permettent aussi à leurs membres de se prêter la
main « pour de vrai », et d’échanger des services de proximité. Si vous avez
besoin d’une garde d’enfants, d’un coup de main pour du bricolage, ou si vous
voulez vous-même disposer d’un complément de revenus, alors n’hésitez pas à
vous rendre sur youpijob.fr ou sur jobapic.fr. Pour garder ou faire garder un
animal familier, il existe un site dédié d’échange de garde à domicile : animal-
fute.com. Et sachez aussi que certaines personnes âgées de votre voisinage
peuvent avoir besoin de lien et vouloir partager un peu de temps avec des tiers
sur voisinage.fr.

LES PLATEFORMES COLLABORATIVES POUR


MANGER MIEUX ET MOINS CHER

Vous souhaiteriez mieux manger, consommer directement


chez le producteur ou cultiver vous-même votre potager ?
Alors, sachez que vous pouvez participer à des achats groupés en ligne pour
passer des commandes collectives directement chez les producteurs,
notamment sur le site laruchequiditoui.fr. Vous pouvez aussi partager des
récoltes, trouver ou prêter un jardin potager sur plantezcheznous.com. Vous
pouvez même commander des plats cuisinés par des particuliers ou cuisiner
pour les autres contre rémunération sur super-marmite.com.
Et si le temps du repas, du déjeuner ou du dîner est pour vous un moment de
convivialité, profitez de la pause déjeuner pour rencontrer de nouvelles
personnes autour d’un déjeuner au restaurant sur colunching.com, et recevez
des convives à dîner ou allez dîner chez l’habitant grâce à voulezvousdiner.com
ou cookening.com.

Adopter une nouvelle convivialité et


faire des affaires
LES SITES DE COHABITATION

Partagez un appartement, une maison, et répartissez les


frais de location... ou d’achat
La colocation n’est plus seulement une affaire d’amitié ou de génération. Vous
pouvez rechercher des colocataires par affinités sur appartager.com et
smoovup.com. En fonction de votre âge, vous pouvez aussi rechercher ou
proposer une chambre à la location sur colocation-adulte.fr, ou opter pour la
colocation intergénérationnelle entre étudiants et seniors sur
ensemble2generations.fr.
Habiter moins cher, c’est donc peut-être partager sa maison en colocation.
C’est aussi peut-être désormais réaliser un achat groupé de maison ou de
projet de construction pour diminuer les coûts (jerevedunemaison.com,
coab.fr).

LES SITES COLLABORATIFS DÉDIÉS AU VOYAGE

Les locations de vacances, le choix de la destination,


l’organisation d’activités sur place, la rencontre avec des
habitants du coin
Voilà qui devient simplissime à planifier, quelle que soit la distance !
Vous aimez voyager ? Alors, sachez que certains réseaux sociaux pourraient
vous faciliter l’organisation de votre voyage, vous éviter de trop casser votre
porte-monnaie, et peut-être même vous faire passer des vacances inoubliables
en rencontrant et en partageant quelques moments avec les populations
locales ou chez l’habitant.
Certaines solutions d’hébergement vous permettront de trouver des locations
de vacances moins chères (voire même gratuites !), plus authentiques et
parfois plus spacieuses qu’à l’hôtel. Vous pouvez ainsi réserver une chambre
chez l’habitant, ou carrément un appartement ou une maison, dans le monde
entier avec airbnb.fr ou bedycasa.com. Vous pouvez aussi choisir d’échanger
votre maison en vous y prenant à l’avance sur knok.com, trocmaison.com ou
homeforexchange.com. Pour les plus globe-trotters d’entre vous, ou pour les
plus jeunes, vous pouvez aussi chercher à loger chez l’habitant en couchsurfing
(et donc littéralement en « passant d’un canapé à l’autre »), comme sur
couchsurfing.org, une solution gratuite qui vous permettra de vous immerger
dans la culture locale, quitte à dormir parfois sur le canapé de votre hôte.
Afin de préparer au mieux votre séjour, vous pouvez bien sûr consulter
TripAdvisor et les avis laissés par les internautes sur les destinations, hôtels,
restaurants... Vous pourrez aussi prendre connaissance de certaines
expériences d’internautes afin d’organiser votre trajet et vos activités sur place,
avec tous les forums de voyageurs comme le forum du Routard ou
Voyageforum. Vous pourrez même organiser à l’avance des activités avec des
habitants du coin, et préparer avec eux visites, activités sportives sur place...
sur vayable.com. Et si vous aimez sortir des sentiers battus, good-spot.com
vous permettra de trouver des activités originales grâce aux locaux inscrits sur
la plateforme.
Si vous voyagez en solo, sachez que des sites de voyages collaboratifs
permettent d’organiser ou de rejoindre d’autres internautes pour un séjour à
plusieurs comme tripnco.com.

Apprendre et se cultiver
LES SITES COLLABORATIFS D’ÉCHANGES DE
SAVOIRS

Apprenez grâce aux compétences et à l’expertise d’autres


internautes !
À l’heure où les premières universités en ligne émergent pour suivre des cursus
universitaires diplômant à distance, la France a pris un peu de retard sur les
pratiques collaboratives d’apprentissage, de cours et de formations en ligne.
Quelques plateformes collaboratives commencent à apparaître avec, par
exemple, learningshelter.com, qui vous permet déjà de suivre ou de proposer
des cours particuliers à distance, ou cupofteach.com, qui vous permettra
bientôt de suivre des ateliers créatifs et culinaires, mais aussi de vous former à
certains sujets d’économie, de technologie... La formation collaborative se
développe ! Instruction à suivre...
Pour ce qui est plus spécifiquement de l’apprentissage des langues étrangères,
nombreuses sont les plateformes qui permettent d’échanger avec des
étrangers, ce qui est une manière informelle, sympathique et ludique de
progresser, de se perfectionner, ou tout simplement de pratiquer vos idiomes.
Easylanguageexchange.com permet, par exemple, de former des binômes et
d’apprendre la langue maternelle de quelqu’un qui, réciproquement, veut
apprendre votre langue maternelle, sur le modèle des échanges linguistiques,
en version virtuelle. Polyspeaks.com permet, de son côté, de tchater et de
communiquer en direct avec des personnes du monde entier, une formule plus
spontanée et ponctuelle, davantage adaptée à ceux qui souhaitent seulement
pratiquer de temps en temps, sans aucune contrainte.

LES PLATEFORMES D’ÉCHANGES DE GOÛTS


CULTURELS

Découvrez grâce à l’expérience des autres !


Côté culture, vous pouvez partager vos avis et vos goûts, et découvrir films,
séries, livres, BD, musique et jeux sur SensCritique. Si vous êtes un fervent
lecteur, le site Babelio vous permet de partager vos lectures favorites avec
d’autres, de prendre connaissance des avis et chroniques d’autres lecteurs,
jusqu’à peut-être créer votre communauté de goûts et d’affinités littéraires.

Agir et récolter des fonds


LES SITES DE FINANCEMENT COLLABORATIF

Financez vos projets grâce à l’aide et au support financier


des autres internautes !
Vous pouvez passer par le financement collectif (autrement appelé le
crowdfunding) pour lancer un projet (d’entreprise, de production artistique,
d’innovation, d’aide humanitaire...), collecter des fonds pour vos projets
artistiques avec kisskissbankbank.com, ou pour un projet innovant ou solidaire
avec ulule.com... Vous pouvez même emprunter ou prêter de l’argent entre
particuliers sur pret-dunion.fr.
Vous craignez peut-être que vos interlocuteurs en ligne ne soient pas fiables au
point de réserver une location chez eux ou de leur laisser votre plus beau chat
pendant vos vacances... Ou pensez ouvertement que si ces plateformes
fonctionnent et se sont déployées, c’est bien pour répondre à des intérêts
financiers et des exigences de rentabilité, possédant à leur fondement quelque
modèle économique.
Certes. « Économie » et « consommation » sont bel et bien présentes dans
ces phénomènes conjoints de consommation et d’économie collaboratives.
Certaines marques s’engouffrent même dans la brèche, en proposant des
plateformes à disposition de leurs consommateurs afin qu’ils y échangent des
services « vendeurs ». Tel est notamment le cas de célébrissimes marques de
voitures ou de décoration qui lancent des services de covoiturage, permettant à
tous de se rendre au magasin le plus proche...
Mais si la consommation dite « collaborative » ou « responsable » se
développe, c’est bien qu’elle répond à certains besoins, dont ceux de limiter les
effets de la crise et de recréer du lien social. La préoccupation pour le niveau
de vie, pour l’environnement naturel et pour le maintien du tissu social porte ces
phénomènes collaboratifs de recyclage et d’échanges de services.

Exercice
UTILISEZ UNE PLATEFORME COLLABORATIVE
Inscrivez-vous sur la plateforme collaborative de votre choix et commencez à l’utiliser. Un seul mot
d’ordre : vous rendre service ou vous faire plaisir !

Focus : le cas BedyCasa


Les plateformes collaboratives où services ou biens échangés sont monétisés
et où vous devez procéder à un paiement en ligne sont bel et bien sécurisées.
Nous avons rencontré pour vous Magali Boisseau, la fondatrice de BedyCasa,
réseau de location ponctuelle d’une chambre chez l’habitant ou d’un logement à
des particuliers, qui nous a expliqué comment fonctionne le site. Un bel exemple
de sécurisation des paiements, mais aussi des membres et de leur confort.
Magali est une globe-trotteuse. Étudiante, elle a profité de ses vacances pour
voyager. Moyens matériels limités et intérêt pour la culture locale des pays
visités obligent, elle a toujours séjourné chez l’habitant, ce qui lui a permis de
nouer des amitiés dans le monde entier. Elle a donc eu l’idée de monter un
réseau collaboratif d’hébergeurs et de voyageurs, et a d’abord proposé à une
centaine de connaissances et amis proches, rencontrés lors de ses voyages,
de rejoindre le réseau. C’est ainsi que BedyCasa est né. À l’origine était la
« big family » de Magali.
Depuis, nombreux sont ceux qui ont rejoint l’aventure pour accueillir des hôtes
chez eux, en louant chambre ou appartement à des voyageurs ou des visiteurs
de passage. Nombreux sont aussi ceux qui trouvent sur BedyCasa un
hébergement chez l’habitant pendant leurs voyages ou leurs déplacements. Et
on les comprend, d’autant que le prix moyen d’un hébergement est de 27 euros
par nuit. Souvent même, les membres du site y ont découvert une convivialité
qui les incite à la fois à y trouver des séjours et à recevoir d’autres membres
chez eux. Partager son logis et sa table avec des étrangers, ou s’immerger un
peu plus dans la culture locale et bénéficier de conseils ou de récits des
habitants du cru, procède de la même veine : le partage.
Comment cela se passe-t-il concrètement ? Pour réserver, vous entrez vos
dates de séjour, le nombre de voyageurs, et visualisez les hébergeurs
disponibles à proximité de votre destination. Une empreinte de carte bleue est
prise, mais aucun numéro de carte n’est, bien sûr, conservé. Au bout de 24
heures, vous savez si la demande a été acceptée par l’hébergeur. Le cas
échéant, la carte bleue n’est validée qu’au moment où vous arrivez chez
l’hébergeur (lorsque vous rentrez vous-même votre code de réservation) afin
d’éviter toute déconvenue : le code de réservation est la marque de votre
satisfaction, et le paiement est alors viré à l’hébergeur.
En cas d’insatisfaction du voyageur, celui-ci est remboursé. Vous pouvez aussi
être remboursé si vous annulez vous-même la réservation pour une cause
majeure, lorsque vous avez souscrit l’assurance voyageur. Dans le cas où ce
serait l’hébergeur qui ait subitement un empêchement majeur, et qu’il ne soit
finalement pas en mesure de vous recevoir, BedyCasa vous trouve un autre
hébergeur.
Tous ces cas d’insatisfaction ou d’empêchements de dernière minute s’avèrent
extrêmement rares, notamment parce que les hébergeurs sont sélectionnés
par BedyCasa. À l’inscription des hébergeurs, certains critères de qualité sont
validés. Ensuite, les avis des internautes et les visites rendues sur place par les
membres de l’équipe de BedyCasa permettent de confirmer la qualité des
hébergements et de l’accueil réservé aux voyageurs. Le tout pour garantir la
sécurité et le bon déroulement de votre séjour !

Bon à savoir
Tous les ans, l’équipe de BedyCasa organise le tour du monde chez l’habitant.
Trois participants au concours du « Tour du monde BedyCasa » sont sélectionnés par les
internautes pour réaliser un grand voyage... tous frais payés ! Des hébergeurs des quatre coins du
monde se portent alors volontaires pour leur concocter un programme de rêve, avec visites,
participation à des activités locales ou à des événements.
Pour ceux qui ne peuvent se libérer pour participer à ce long voyage, d’autres lots sont à gagner, dont
des vols secs. Et il reste toujours la possibilité de suivre les pérégrinations des vainqueurs grâce à
leurs vidéos ou leurs photos...
En 2013, ce sont trois heureuses candidates françaises qui ont été choisies. Londres, Johannesburg,
Singapour, Sydney, Nouméa, Bali, Papeete, Los Angeles... deux mois de tour du monde bien
remplis !
Pro/perso

Les plateformes destinées à faciliter la vie des professionnels ou des


entreprises se développent aussi, sur le même modèle que les plateformes
collaboratives entre particuliers.
Les sites dédiés à l’échange d’informations, de biens et de services entre
entreprises commencent à émerger avec troovon.com, b2ben-trade.com,
tradebarter.fr et ecolutis.com. Les plateformes de financement et de prêt à des
entrepreneurs se déploient également, avec friendsclear.com et wiseed.com,
tandis qu’une université collaborative d’entrepreneurs voit actuellement le jour
avec leeaarn.com.
Les travailleurs indépendants et les petites entreprises peuvent aussi trouver
des locaux et des bureaux à co-louer dans les espaces de coworking
(littéralement « travailler ensemble »), via notamment bureauxapartager.com et
coworking-france.net, sachant que d’autres plateformes locales existent dans
certaines grandes villes (Paris, Lyon, Rennes, La Rochelle, Marseille, Saint-
Étienne, Nantes, Toulouse...).
Alors, c’est parti : développez votre petite entreprise, ou passez le mot aux
jeunes entrepreneurs de votre entourage !
Table des exercices

Exercice : Identifiez vos motivations


Exercice : Testez l’intérêt de Twitter
Exercice : Prouvez que vous êtes un vrai twitto !
Exercice : Utilisez les fonctionnalités de Facebook
Exercice : Paramétrez la confidentialité de votre profil Facebook
Exercice : Utilisez une plateforme collaborative
Index

A
airbnb.fr 107
animal-fute.com 104
appartager.com 106
apreslachat.com 104

B
b2b-en-trade.com 114
babelio.com 109
bedycasa.com 107
bricolib.net 102
bureauxapartager.com 115
buzzcar.com 103

C
coab.fr 106
colocation-adulte.fr 106
colunching.com 105
commentreparer.com 104
cookening.com 105
co-recyclage.com 103
costockage.fr 103
couchsurfing.org 107
covoiturage.fr 103
covoiturage-libre.fr 103
coworking-france.net 115
cupofteach.com 108

D
deways.com 103
donnons.org 103
drivy.com 103

E
easylanguageexchange.com 109
echange.consoglobe.com 103
ecolutis.com 114
e-loue.com 102
ensemble2generations.fr 106
expediezentrevous.com 103
F
facebook.com 44
fr.bedycasa.com 111
friendsclear.com 114

G
gchangetout.com 103
good-spot.com 108

H
homeforexchange.com 107

J
jerevedunemaison.com 106
jestocke.com 103
jobapic.fr 104

K
kiditroc.com 103
kisskissbankbank.com 110
knok.com 107

L
lamachineduvoisin.fr 102
larmoiredespetits.com 103
laruchequiditoui.fr 105
learningshelter.com 108
leboncoin.fr 102
lecomptoirdudon.com 103
leeaarn.com 114
livop.fr 103

M
mobypark.com 103
monsieurparking.com 103

O
ouicar.fr 103

P
parkadom.com 103
plantezcheznous.com 105
polyspeaks.com 109
pretachanger.fr 103
pret-dunion.fr 110
R
recupe.net 103

S
senscritique.com 109
smoovup.com 106
super-marmite.com 105

T
too-short.com 103
tradebarter.fr 114
tripadvisor.fr 107
tripnco.com 108
trocmaison.com 107
troovon.com 114
twitter.com 21

U
ulule.com 110
123envoiture.com 103
unevoiturealouer.com 103

V
vayable.com 107
vestiairecollective.com 102
videdressing.com 102
voisin-age.fr 104
voulezvousdiner.com 105

W
wiseed.com 114

Y
youpijob.fr 104
youtube.com 7

Z
zilok.com 102
Remerciements

Nous remercions Magali Boisseau, Marie-Caroline Neuvillers et Virginie Spies


pour le temps qu’elles ont bien voulu nous accorder lors de la préparation de
cet ouvrage.
Merci à Stéphanie Brouard et à Fabrice Daverio pour la confiance qu’ils nous
ont accordée, et sans qui cette collection n’existerait pas.
Nous avons pris beaucoup de plaisir à écrire ces pages. Nous espérons
qu’elles vous en procureront tout autant, et surtout qu’elles vous serviront.
Pour suivre toutes les nouveautés numériques du Groupe Eyrolles,
retrouvez-nous sur Twitter et Facebook
@ebookEyrolles

EbooksEyrolles

Et retrouvez toutes les nouveautés papier sur


@Eyrolles

Eyrolles

Vous aimerez peut-être aussi