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Comment s’y
retrouver ? Quel réseau social suis-je susceptible d’utiliser et
quel avantage puis-je en tirer ?
Cet ouvrage s’adresse à tous ceux que les réseaux sociaux rebutent,
inquiètent ou tout simplement intriguent. Il persuadera le lecteur
sceptique de l’intérêt d’y être présent, l’aidera à y faire ses premiers
pas et lui permettra d’identifier les médias les plus pertinents selon
son profil.
Avec de nombreux cas et exercices pratiques, les auteurs présentent
de manière simple le fonctionnement et l’objectif des différents médias
sociaux et livrent tous les trucs et astuces pour en simplifier
l’utilisation. Chacun sera ensuite à même de gérer facilement ses
comptes, son identité numérique et son image, et pourra s’épanouir
pleinement sur ces réseaux.
les auteurs
Introduction
Chapitre 1
Pourquoi j’irais sur les réseaux sociaux ?
Chapitre 2
Quel média social dois-je utiliser ?
Chapitre 3
Comment gérer mon identité numérique ?
Chapitre 4
Et si je m’épanouissais pleinement sur les médias sociaux ?
Index
Remerciements
Introduction
Les réseaux sociaux en ligne ont beau susciter quelques débats sur la
confidentialité des données, 82 % des internautes français les utilisent. Cet
engouement des Français pour les réseaux sociaux me touche peut-être plus
que je ne le crois. Si je ne leur trouve pas d’intérêt a priori, ou si je n’en retire
rien pour l’instant, peut-être suis-je davantage concerné qu’il y paraît de prime
abord ? Si les autres « likent », pourquoi pas moi ?
Avec cet ouvrage, nous souhaitons accompagner le lecteur pas à pas, de la
découverte d’un réel intérêt à utiliser les réseaux sociaux les plus répandus
jusqu’à la fréquentation de certains médias sociaux spécifiques, propres à
contribuer à son épanouissement personnel. Ce parcours de l’initiation à la
maîtrise des réseaux sociaux passe, bien entendu, par la préhension et
l’apprentissage pratique de la gestion de comptes sur ces plateformes en ligne.
Peut-être qu’en m’y intéressant d’un peu plus près, je pourrai entendre que je
suis passé à côté de certains réseaux sociaux susceptibles de me faciliter la
vie ? Il existe peut-être des réseaux virtuels particulièrement appropriés à mon
mode de vie, à mes goûts, à mes aspirations, quelle que soit mon implication
dans ma vie familiale, sociale, associative, professionnelle... actuelle ? Il existe
peut-être un média social qui me rendrait vraiment service, mais que je ne
connais pas nécessairement ? Auquel cas, comment l’utiliser ?
Chapitre 1
Pourquoi j’irais sur les réseaux
sociaux ?
Vous vous serez aussi familiarisé avec les réseaux sociaux, jusqu’à
oser faire vos premiers pas sur Twitter, désormais décomplexé et
averti.
Jusqu’ici, tout allait très bien sans...
Jusque-là, tout était parfait. Le temps s’écoulait sereinement entre la vie de
famille et un boulot satisfaisant, où vos années d’expérience vous permettaient
de vous lover dans un quotidien confortable. Si bien que vous vous voyez
confier désormais de plus en plus de responsabilités, tout en douceur.
Cet équilibre-là, vous le méritez. Cette vie paisible, vous l’avez gagnée à force
de travail et d’énergie. Vous avez même, à présent, un peu de temps pour
vous, ô miracle. Le temps de votre cours de sport du lundi et de votre
ensemble de musique du mercredi, le temps d’aller vous aérer le week-end à la
campagne ou dans le centre-ville pour une balade, le temps même, parfois,
d’organiser un dîner entre amis dans la semaine.
À noter
Les réseaux sociaux en chiffres1 (France)
Sur les 34 millions d’inscrits, 26 millions de Français utilisent Facebook. Plus de la moitié s’y
connecte une fois par jour et l’on y passe en moyenne 5 heures par mois. Contrairement à ce que
l’on pourrait penser, l’âge moyen des utilisateurs augmente et vient de passer à 41 ans.
Sur YouTube, ce sont 72 heures de vidéos qui sont téléchargées dans le monde par minute, et 3
milliards d’heures de vidéos sont vues chaque mois ! Rien qu’en France, 2,7 millions de visiteurs
uniques par jour consultent la page d’accueil de youtube.com.
Twitter est la plateforme qui a connu la plus forte progression d’inscrits en France en 2012 ; 12 % des
Français disent y être inscrits. Et 5,5 millions en sont des utilisateurs actifs (ils ne consultent pas
seulement les fils d’actualité, mais tweetent aussi).
Plus de 2 000 sites de rencontre sont recensés en France. Près de un célibataire sur cinq est inscrit
sur une de ces plateformes sociales.
En France, 75 % des cent plus grandes entreprises utilisent LinkedIn pour recruter. Plus des trois
quarts des cadres de moins de 30 ans sont inscrits sur Viadeo ou LinkedIn.
Exercice
IDENTIFIEZ VOS MOTIVATIONS
Si l’on regarde d’un peu plus près les raisons pour lesquelles les internautes vont sur les réseaux
sociaux, n’y en a-t-il pas dans lesquelles vous vous retrouvez ? Notez les motivations d’inscription
aux réseaux sociaux susceptibles de vous correspondre :
rester en relation avec d’anciens collègues ou amis, retrouver des camarades de classe ou de
promotion... Bref, garder le contact avec des proches malgré l’éloignement géographique
(dans ce cas, vous utiliserez Facebook, Skype, Google +...) ;
partager ses passions : s’informer et communiquer, échanger et discuter autour de centres
d’intérêt communs (Twitter, Facebook, Viadeo, LinkedIn, les blogs...) ;
nouer de nouvelles relations, se créer un nouveau réseau (sites de rencontre, réseaux sociaux
professionnels...) grâce à des contacts directs et une mise en relation simplifiée à l’extrême
(un clic) ;
s’informer sur ses centres d’intérêt via des fils d’actualité et, éventuellement, informer son
réseau avec le partage de photos, de vidéos, d’articles (Twitter, les plateformes de photos, de
vidéos, ou de documents texte en ligne...) ;
être recruté ou repéré sur le plan professionnel, ou collaborer en ligne (les réseaux sociaux
professionnels, les blogs...).
Nul besoin d’une réactivité effrénée : prenez votre temps, prenez soin des
relations que vous cherchez à favoriser. Privilégiez un usage raisonné et
des échanges de qualité !
Il peut aussi vous sembler absurde de s’épancher sur sa vie personnelle aux
yeux de tous, face au manque apparent de pudeur sur les réseaux sociaux.
Facebook en particulier fait peur, parce que beaucoup d’utilisateurs n’ont pas
conscience de mettre en vitrine leur vie privée en dévoilant leurs habitudes de
vie, leurs loisirs, voire leurs opinions politiques ou religieuses.
Mais il ne tient qu’à l’utilisateur de ne pas mettre davantage d’informations sur
sa vie personnelle et de ne pas répondre aux sollicitations des réseaux à
donner davantage d’informations. Il faut avoir conscience qu’il ne s’agit pas d’un
espace privé, même si l’on y converse depuis son canapé, et savoir
sélectionner les publications que l’on y émet ou les personnes qui pourront les
visualiser.
AFFINER SES BESOINS
En fait, certains réseaux sociaux sont un terrain plus propice à l’autovalorisation
– et donc à l’épanchement ou au nombrilisme – que d’autres, davantage dédiés
à la valorisation de contenus, d’informations, à la mise en ligne de textes,
d’images ou de vidéos. Si l’on représentait les réseaux sociaux les plus
répandus sous forme de cartographie, on aurait à l’une des extrémités la
valorisation de soi et, à l’autre, la valorisation du contenu que l’on met en ligne.
De même, certains réseaux sociaux sont davantage centrés sur le relationnel et
le réseau – les membres y étant principalement pour se faire de nouveaux
contacts ou échanger avec leurs proches – que d’autres, où c’est moins le
cercle relationnel et les personnes le constituant qui priment que les centres
d’intérêt ou les goûts partagés. À vous de savoir quelles branches de ce
schéma vous souhaitez emprunter !
Les axes de fonctions des réseaux sociaux
Aurélie travaille dans une start-up. Elle évolue depuis plus de quinze ans dans
les nouvelles technologies. Autant dire qu’elle est une vieille routarde des
réseaux sociaux et une adepte de la première heure des réseaux sociaux
professionnels. Elle affiche désormais plus de 500 contacts sur Viadeo et
LinkedIn, les professionnels de son secteur étant particulièrement bien
représentés sur ces réseaux depuis leur création. Anciens copains de la fac,
anciens et nouveaux collaborateurs, partenaires commerciaux... C’est bien
simple, après chaque nouvelle rencontre professionnelle, elle invite quasiment
systématiquement son nouveau contact à rejoindre son cercle professionnel,
quand cela n’a pas déjà été fait par lui, afin de ne pas « perdre le fil ».
Quand son beau-père, patron d’une PME, s’est mis à rechercher un partenaire
dans le secteur de la distribution, elle lui a chaleureusement recommandé de
s’inscrire à ces réseaux, ce qui s’est avéré fructueux par la suite. Mais, à
chaque connexion de son beau-père, Aurélie recevait une notification de sa
part : « Attention, je vois que vous avez de nouveaux contacts. Si je le vois,
votre patron peut le voir aussi ! » Il ne comprenait pas, au départ, que l’on
puisse élargir son réseau professionnel sans pour autant chercher activement
un emploi. D’où sa crainte. Ce qui faisait beaucoup sourire Aurélie. Sans ce
réseau, elle n’aurait peut-être pas elle-même recruté si vite dans son équipe
lorsque cela a été nécessaire, elle n’aurait pas trouvé certains de ses nouveaux
clients, elle n’aurait pas réussi à fidéliser certains partenaires. Elle n’aurait
même pas été recrutée par son patron, puisqu’elle lui a été recommandée
précisément par ces réseaux ! Les temps ont changé, le marché du travail
aussi, et son beau-père avec, conclut-elle avec philosophie.
Étape 1 :
Étape 2 :
Vous pouvez choisir 2 pseudonymes (faux noms) pour essayer.
Voici ce qui apparaîtra alors sur votre compte :
À noter
Aucune information personnelle ne vous sera demandée. Si ce n’est de « retrouver vos contacts sur
Twitter » (cette option permet d’entrer en contact avec vos contacts mails qui sont déjà inscrits sur
Twitter, via l’adresse e-mail fournie). Vous pourrez tout à fait passer cette étape et vous inscrire,
sans entrer en relation avec qui que ce soit que vous ne connaissiez déjà.
Exercice
TESTEZ L’INTÉRÊT DE TWITTER
Déterminez un sujet qui vous tient à cœur, un centre d’intérêt pour lequel vous seriez ravi d’avoir à
disposition un flux d’actualités (sport, œnologie, gastronomie, etc.).
Inscrivez-vous sur Twitter.
Tapez l’un de vos centres d’intérêt dans le moteur de recherche et visualisez les résultats.
Après cet exercice, il y a fort à parier que vous vous intéresserez d’un peu plus près à l’utilisation des
réseaux sociaux...
CHOISIR D’ÊTRE SPECTATEUR... OU ACTEUR
En adoptant certains comportements sur les réseaux sociaux dans leur
ensemble, vous en retirerez tous les bénéfices et saurez profiter, à titre
personnel, de tous les effets de réseau qui ont fait leur succès. Il s’agit
principalement de connaître votre intention première en allant sur les réseaux
sociaux. Fixez-vous un objectif ! Il vous donnera la ligne directrice qui vous
amènera naturellement à constituer votre réseau en ligne, à publier des
éléments qui intéressent effectivement votre communauté, et donc à favoriser
les échanges de qualité. Jusqu’à profiter d’effets de réseau positifs. Alors,
allons-y !
Tout d’abord, achevons de nous décomplexer sur les réseaux sociaux. Rien ne
vous empêche d’y être sans pour autant être actif, simplement par curiosité.
Vous pourrez à tout moment vous désinscrire si vous le souhaitez. Votre
présence « silencieuse » ne sera ni mal perçue ni blâmée, puisque votre cas
sera loin d’être isolé !
En effet, si l’on observe de plus près le taux de participation des communautés
en ligne, on constate que seul 1 % des membres des réseaux sociaux
participent activement et créent euxmêmes du contenu, tandis que 10 % des
membres contribuent et publient du contenu vu sur le Web. A contrario, la
majorité silencieuse correspondrait à 89 % des membres en moyenne. Des
membres qui lisent, s’informent, regardent et consomment les contenus sur les
réseaux sociaux, mais ne contribuent pas euxmêmes. Et d’ailleurs, qui ne
connaît pas des grands-parents ou des parents qui seraient d’abord allés sur
Facebook par curiosité, parce que leur progéniture y est, pour observer ce qui
y est dit ou fait ? Nombreux sont aussi les membres des réseaux sociaux
professionnels à s’être inscrits, à avoir mis leur CV en ligne au moment d’une
recherche d’emploi et à s’être installés depuis dans une certaine désaffection,
ou du moins à être devenus plus passifs, une fois leur objectif atteint. Twitter
est donc loin d’être le seul réseau social concerné par la présence de profils
simplement curieux.
À noter
Profils taupes, profils dormants ? Vous ne serez pas stigmatisé en vous inscrivant sous votre vrai
nom, tant ce comportement est courant.
La règle du 1 %2 ou le « principe du 89-10-1 »
Mais à n’être que spectateur de ce qui se passe sous vos yeux sur les réseaux
sociaux, sachez que vous risquez de vous y ennuyer fermement. En se
positionnant comme simple spectateur de ce qui se fait et se dit dans votre
réseau, en perdant la curiosité initiale qui vous aura motivé à vous inscrire, au
bout d’un certain temps, vous en perdrez nécessairement l’intérêt. Déjà, parce
que vous ne visualiserez que les données produites par les membres les plus
actifs de votre réseau, lesdits « créateurs » ou « contributeurs » de contenus,
qui ne sont peut-être pas les membres principaux de votre cercle relationnel
que vous souhaitiez « fréquenter » sur le Web au départ. Ensuite, parce que le
réseau s’apparentera bientôt à une chaîne télévisée, où le flux d’actualités ou
de contenus défilera sans prise pour vous, préempté par les émetteurs de
contenus sociaux à succès.
Donnez-vous une intention, une ligne à tenir. Elle portera ses fruits. Vous
expérimenterez pleinement l’efficacité de vos réseaux sociaux. Et elle vous
stimulera pour susciter des échanges à forte valeur ajoutée pour vous ! Elle
vous aidera aussi à avoir toute la souplesse pour intervenir au quotidien,
lorsque le besoin se fera sentir de mobiliser votre réseau, que ce soit votre
réseau pro ou votre réseau d’amis élargi. Elle vous permettra enfin de
publier du contenu intéressant pour votre réseau (qui, ne l’oublions pas, peut
n’être que consommateur de contenus, et pourrait s’ennuyer ferme sans
vous !) ou à solliciter les bonnes personnes au bon moment si nécessaire.
Le XXe siècle a été l’époque des travaux sur les réseaux sociaux traditionnels. Plusieurs chercheurs
ont montré que nous étions à 6 degrés de séparation de n’importe qui dans le monde, autrement dit
qu’il y a maximum 5 contacts seulement entre moi et qui que ce soit sur cette planète. Voilà qui est
plutôt rassurant, non ?
En effet, si j’y regarde d’un peu plus près, je suis peut-être à 3 degrés seulement du président de la
République et à 4 degrés du président américain ! Il ne s’agit pas, bien sûr, de relations effectives,
mais je peux entrer en relation avec un politique local, qui peut lui-même entrer en relation avec un
ministre, qui est luimême en relation avec le président, qui lui-même peut contacter Barack Obama !
Cela ne fait que 3 intermédiaires et me placerait à 4 degrés de séparation du président américain.
Le XXIe siècle a, bien entendu, élargi ces travaux de recherche aux réseaux sociaux en ligne. Or, je
peux aisément y entrer directement en contact avec quelqu’un que je ne connais pas, simplement
parce que nous avons une relation ou un centre d’intérêt en commun. Cela est particulièrement
flagrant sur les réseaux sociaux professionnels où je peux entrer en relation avec quelqu’un que je ne
connais pas, simplement parce que nous travaillons dans le même secteur d’activité et que je
souhaiterais échanger avec lui, parce que son entreprise ou sa fonction m’intéresse, parce que nous
avons un parcours similaire... Je peux passer outre à un maillon de la chaîne, entrer en contact sans
intermédiaire (sauter un degré).
Sur les réseaux sociaux virtuels, nous serions donc « moins séparés » de n’importe quel membre
que dans un réseau social traditionnel. D’après les modélisations et représentations des
scientifiques, nous serions en moyenne à 4,7 degrés de séparation de n’importe qui sur Facebook. À
l’échelle d’un seul pays, ce chiffre se rapproche même de 3. Sur LinkedIn, si je suis en relation avec
100 contacts professionnels (premier degré), qui ont eux-mêmes 100 autres contacts professionnels
(deuxième degré), qui ont eux encore 100 autres contacts professionnels (troisième degré), alors je
suis potentiellement en relation avec 100 × 100 × 100 contacts. Soit 1 million de personnes en deux
clics !
Rétrécir n’est pas étriquer. Essayez !
1. Sources : Facebook, Google, Twitter, Médiamétrie, Quantcast, IFOP, Chiffres pour l’année 2012.
2. L’expression est d’abord apparue sous la plume de Ben McConnell et Jackie Huba.
Chapitre 2
Quel média social dois-je utiliser ?
1. Usager de Twitter.
C’est décidé : je fonce !
Ça y est. Vous n’êtes désormais plus un novice qui ignore la prégnance de
Facebook et l’utilité de Twitter. Vous êtes au courant, tout comme le reste du
monde, et vous vous sentez enfin « connecté », jusqu’à envisager sereinement
votre avenir en « .0 » (point zéro : terminé, finito, niet, punto, vous n’êtes plus
un zéro !). C’est bien simple, vous avez scotché les enfants dès le petit
déjeuner en leur tenant le téléphone pour filmer la chorégraphie pseudo-
hilarante qu’ils entamaient avec le chat, au casting, probablement, de leur
prochain court-métrage YouTube. Un regain de complicité semble souffler entre
vous, et cela vous donne des ailes.
Vous arrivez gonflé à bloc au bureau. Et c’est le cœur léger que vous proposez
à votre équipe d’aller déjeuner dehors. Jusqu’à ce que Marie vous demande si
vous avez lu l’article qu’elle a retweeté hier et que Marc s’étonne de ne pas
vous trouver sur LinkedIn. Vous bredouillez que vous n’avez pas le temps
d’avoir un usage personnel des réseaux sociaux, mais en vain, cela ne les
atteint pas, si lancés qu’ils sont déjà à scruter et commenter leurs relations
communes sur écran.
C’est donc un peu amoindri que vous entrez en réunion. Et, lorsque votre
supérieur se retourne vers vous pour recueillir vos suggestions sur la stratégie
à mener cette année sur les réseaux sociaux, vous finissez en beauté ce tour
de table sans voir venir la débandade. Car là, oui, là, devant tout le
département, vous proposez, entre autres, que vos partenaires vous
« retweetent » sur Facebook et « partagent vos posts » sur LinkedIn. Le
silence qui s’ensuit est bientôt rompu par le persiflage d’Arnaud : « Ah ben, oui,
ça, ça va faire le buzz ! On n’a qu’à leur proposer des vidéos de chats, aussi...
Ils vont adorer... »
Alors c’est décidé, halte à la déculottée. Finis les tournages, et ce soir vous
irez vous inscrire pour mieux comprendre les spécificités de chaque média
social. En croisant les doigts pour ne pas vous approprier le rêve de vos
enfants, celui où ils se rendent en pyjama à l’école.
Vu et entendu à la machine à café
LES FORUMS
Les forums sont des sortes de places publiques, où, une fois inscrit, vous
pouvez échanger, émettre votre avis, poser une question, donner des
conseils... Innombrables sont les forums. Plateformes d’échanges de trucs et
astuces, d’explications et de recommandations, il en existe autant que de sujets
d’intérêt. Forums informatiques, de bricolage, de consommateurs, de loisirs, de
sports, de médecine... À vous de cerner, le moment venu, lequel vous rendra
service en fonction de vos besoins, ou lequel rendra service aux autres, en
fonction de vos propres domaines d’expertise !
Si vous ignorez cette étape, il vous faudra confirmer en cliquant ensuite sur cet
onglet :
Étape 2 : informations du profil
De la même manière, vous pouvez remplir les champs indiqués et cliquer sur
« Enregistrer et continuer », ou ignorer cette étape en bas à droite.
Étape 3 : ajoutez une photo de profil ou ignorez
Vous pourrez le faire plus tard.
L’accueil est votre fil d’actualité où apparaissent les tweets publiés sur les
comptes auxquels vous êtes abonné.
Votre profil.
Le moteur de recherche vous permet de trouver des tweets sur un sujet ou des
personnes.
Vous pouvez cliquer sur un tweet pour avoir davantage d’informations : le début
de l’article, les commentaires des lecteurs, le nombre de fois où ce tweet a été
retweeté (soit partagé par quelqu’un sur son propre compte Twitter), le nombre
de fois où il a été marqué comme tweet favori, les derniers membres l’ayant
retweeté... Voici ce qui apparaîtra alors :
COMMENT ÉCRIRE UN TWEET ?
Nombreux sont ceux qui ont essayé de s’inscrire à Twitter, trop rapidement, et
qui concluent désormais ne rien y comprendre. Cela est principalement lié à
quelques conventions d’écriture qu’il faut connaître avant de s’atteler à publier.
En fait, il suffit d’en connaître trois : le @, le RT et le #.
D’abord, il faut savoir que les tweets font 140 caractères maximum, ce qui est
très court. C’est pour cela qu’ils contiennent souvent des liens qui pointent vers
des articles ou des vidéos externes à Twitter (articles ou vidéos en ligne sur
des sites Web).
@Bidule signifie que je m’adresse à Bidule ou que je renvoie sur le compte
Twitter de Bidule, grâce à qui j’ai pris connaissance de l’information que je suis
en train de tweeter. Avec @, donc, soit je cite mon destinataire, soit je cite ma
source : lorsque l’on clique sur le lien @Bidule, on atterrit sur le compte de
Bidule, à qui je fais référence.
Attention
N’oubliez pas de citer vos sources ! Par respect pour elles, et pour favoriser la cordialité de vos
relations sur Twitter, où la déférence est de rigueur.
Le hashtag collé devant un mot le rend cliquable. Il s’agit d’un lien vers la liste
des tweets ayant utilisé ce même #mot-clé. Vous pouvez donc aussi utiliser le
# dans le moteur de recherche. Cela vous permettra de visualiser rapidement
quels sont ceux qui publient régulièrement sur vos centres d’intérêt, et de
trouver ainsi les comptes auxquels vous abonner en priorité pour obtenir des
informations sur ces sujets.
Cette requête vous donnera, par exemple, la liste de tous les tweets ayant mis
en avant leur sujet, les réseaux sociaux :
COMMENT S’ABONNER À DES COMPTES ?
C’est bon, vous êtes prêt à entrer en relation avec d’autres twittos. Vous
pouvez désormais publier. Vous verrez que, rapidement, vos publications
généreront des abonnements.
De votre côté, pour vous abonner à des comptes Twitter :
il suffit de vous rendre sur les comptes qui vous intéressent et de cliquer
sur : L’abonnement est immédiat ;
à tout moment, vous pourrez vous désabonner en recliquant sur cet
emplacement ;
seule exception : les comptes privés Twitter. Pour s’abonner à quelqu’un
qui a privatisé son compte, ne souhaitant pas que ses tweets soient
visibles par tous les membres, il faut que celui-ci valide votre abonnement.
Les comptes privés affichent qu’ils sont verrouillés à l’aide de ce
pictogramme :
Exercice
PROUVEZ QUE VOUS ÊTES UN VRAI TWITTO !
Abonnez-vous à des comptes susceptibles de vous intéresser et écrivez votre premier tweet.
Si vous y parvenez sans difficulté, alors sachez que les réseaux sociaux n’auront bientôt plus aucun
secret pour vous !
Pro/perso
Ne mélangez pas les deux, bien sûr ! Vu encore la semaine dernière sur
Facebook : « J’ai demandé une augmentation à mon boss et il a accepté ! Je
suis heureuse ! » Véridique ! En imaginant qu’un collaborateur voie la
publication, et en parle autour de lui au bureau, voilà qui risque de faire
désordre dans celui du fameux « boss » : une seule personne pourra en être
tenue responsable. Celle qui mélange tout !
Et vu ce matin : « Viens de recevoir un patient nommé Dugland. Ça ne s’invente
pas. Ça n’a pas dû être facile tous les jours. » Imaginons maintenant qu’un
proche de ce docteur, qui travaille tout près, vienne en rajouter une couche et
commenter cette si passionnante nouvelle ; ses amis pourront à leur tour voir et
commenter cette information édifiante... jusqu’à peut-être M. Dugland, qu’il ne
faut peut-être pas trop prendre pour un g... rand benêt, précisément.
Certains réseaux sociaux sont destinés à un usage personnel. En cas de conflit
avec votre employeur ou un particulier, votre mur, votre journal ou votre compte
(bref, votre espace d’expression) risque d’être considéré comme un espace
public, sachez-le ! Vous serez donc personnellement tenu pour responsable
devant toute divulgation de données confidentielles sur votre entreprise, de
propos diffamatoires sur vos collaborateurs ou votre employeur, etc. Plusieurs
cas de procès de particuliers pour « propos violents et incitant à la haine » ou
antisémites sur Twitter ont notamment fait la Une des journaux en France
récemment.
D’ailleurs, certains professionnels ou journalistes indiquent sur Twitter qu’ils
s’expriment en leur nom, à titre personnel, afin qu’on ne puisse faire l’amalgame
entre leurs propos et la ligne éditoriale de leur entreprise ou de leur titre de
presse. Bref, afin de s’y exprimer plus librement, sans engager leur
environnement professionnel.
À l’inverse, les échanges sur les réseaux professionnels restent strictement
professionnels, cela s’entend. Personne ne s’y risque sur ce qui est la vitrine de
ses compétences, de son sérieux et de son professionnalisme, Et les rares
entreprises qui ont essayé d’y élargir ces usages ont connu un échec.
Mentionnons par exemple le film Comment tuer son boss ?4, qui a tenté de
communiquer sur Viadeo et d’y faire participer les membres à un jeu. Mais,
sérieusement, qui, dans son environnement professionnel, montrerait
ouvertement qu’il s’identifie aux personnages du film ou joue à tuer son boss ?
Conclusion : flop.
Il suffit d’avoir conscience de ces écueils pour ne pas s’y engouffrer : ne pas
s’épancher sur les réseaux sociaux à usage professionnel avec ce qui relèverait
de la sphère privée, ni sur les réseaux à usage personnel avec ce qui concerne
son environnement de travail. Bref, comme dans la vraie vie ! À la différence
que l’écrit laisse des traces, et que ces réseaux sociaux sont sur le Web, qui
archive tout. Mais rien de bien compliqué en somme, surtout si vous n’êtes pas
du genre à vous « raconter » de trop.
dans le menu qui s’ouvre, cliquez sur « Ajouter à une autre liste » ;
faites défiler vers le bas et cliquez sur « + Nouvelle liste » ;
saisissez le nom de la nouvelle liste (exemple : professionnel, famille...) et
appuyez sur « Entrée » ;
la nouvelle liste apparaîtra désormais lorsque vous ajouterez des amis à
des listes.
Exercice
UTILISEZ LES FONCTIONNALITÉS DE FACEBOOK
Inscrivez-vous à Facebook et essayez de manipuler ses fonctionnalités.
Ça y est ! Vous êtes formé et en savez désormais autant, et peutêtre même davantage, que certains
de vos proches qui pratiquent déjà.
Tout le monde fait donc quelque chose qui ne vous est jamais ne serait-ce que
venu à l’idée ? Monde narcissique...
Puis, le doute vous assaille soudain : qu’est-ce qui apparaît au juste lorsque
l’on tape votre nom dans un moteur de recherche ? Votre profil Facebook avec
vos photos de vos dernières vacances à la plage ? Votre compte Copains
d’avant jamais mis à jour avec votre bonne vieille coupe de cheveux des années
80 ? Votre victoire à l’arraché au tournoi de tennis de l’année dernière, qui vous
a laissé dégoulinant de sueur et lessivé pendant un bon bout de temps ? Il faut
décidément que vous sachiez... et que, vous aussi, vous vous « googlisiez »
sans plus tarder.
C’est avec anxiété que vous vous lancez, et là, surprise, ce n’est pas du tout
votre photo qui apparaît en premier, mais celle de votre illustre... homonyme.
Sauf que votre homonyme est loin d’avoir le même métier que vous. Et s’affiche
en photos un peu partout sur le Net en « pétanquiste » et en supporter de foot
au « total look », dans des postures souvent peu flatteuses, après avoir
consommé de toute évidence autre chose que de la grenadine. Ce qui génère
un peu partout des commentaires de haut vol de ses compagnons de route...
Ô désarroi ! Vous songez soudain à vos clients. Pis encore, à vos partenaires
de l’événement que vous organisez et qui ne vous ont pas encore rencontré.
Vous ont-ils, eux aussi, déjà googlisé ? S’imaginent-ils désormais que vous êtes
un membre hyperactif de toutes les amicales de Saint-Sulpice-les-Feuilles ?
Comment faire pour récupérer votre identité numérique ? Comment reléguer,
loin, très loin, votre supplice qu’est devenu ce Saint-Sulpice au profit de votre
pauvre petite personne, apparemment tombée aux oubliettes ? Vous en êtes à
ce point de vos interrogations quand votre téléphone vous signale que votre ami
Bertrand vient de « taguer » une photo de vous sur Facebook : vous jetez un
rapide coup d’œil au cliché pris le weekend dernier à son anniversaire sur
lequel vous êtes en pleine chorégraphie de Thriller, tout aussi amoché, ou
presque, que votre digne homonyme. Cinq minutes plus tard, 10 personnes ont
déjà « liké » la photo. Y compris Marie et Marc, vos collègues, et... votre chef
de département avec qui vous avez déjà quelques contacts communs sur
Facebook.
Une chose est sûre : il va falloir réagir.
Vu et entendu à la machine à café
Avoir une présence en ligne maîtrisée, afficher une bonne image de vous sur le
Web, en particulier sur les réseaux sociaux, contribue à votre réputation. Il
s’agit même de votre e-réputation. Il est donc essentiel, à ce stade, que vous
sachiez gérer sereinement votre identité numérique. Cela s’apprend, cela se
travaille et cela porte même un nom, si « trendy » que vous pourrez produire
votre effet en le ressortant lors d’un dîner en ville : le personal branding (ou
comment bien se « marketer » en ligne).
Rien de très compliqué à cela. D’abord, détendons-nous et dédiabolisons les
éventuelles conséquences néfastes de votre présence en ligne. À moins que
vous ne soyez critiqué par des tiers, vous êtes le seul maître de l’image que
vous offrez. Et dans le cas où votre réputation en ligne serait malmenée par
quelqu’un d’autre, votre absence des réseaux sociaux n’y changerait rien, bien
au contraire. Plus vous êtes présent sur le Web, plus vous y êtes actif, plus ce
seront les contenus que vous publiez qui pourront apparaître en premier,
reléguant aux oubliettes l’éventuel avis négatif sur votre personne.
Maîtriser l’homonymie en se
démarquant
Vous avez un homonyme qui apparaît quand vous vous googlisez ? Rien de
rare à cela. Vos homonymes ne peuvent pas avoir tous pris le maquis depuis
quinze ans ou être entièrement allergiques à Internet. Peut-être même avez-
vous un homonyme qui travaille dans le même secteur que vous. Et il est
parfaitement légitime que vous souhaitiez éviter toute éventuelle confusion.
Alors, exit l’amalgame !
Le tout est d’abord de vous démarquer afin que l’on puisse vous distinguer de
vos homonymes.
Après vous être « distingué » sur les réseaux sociaux, vous pouvez décider de
multiplier votre présence en ligne pour acquérir plus de visibilité que vos
homonymes sur les moteurs de recherche.
À noter
Vous pouvez choisir de prendre davantage de « place » que vos homonymes en ligne, afin d’arriver
dans les premiers résultats des moteurs de recherche lorsque l’on tape votre nom. Dans cette
optique, votre inscription et votre activité régulière sur plusieurs réseaux sociaux seront des plus
efficaces : plus vous publiez en ligne en mode « public », plus vous êtes visible, en particulier sur les
réseaux sociaux.
Attention
Les publications ou commentaires que vous laissez sur des pages Facebook publiques (pages de
marques, d’entreprises, groupes ouverts, événements ouverts à « public », etc.) sont, par définition,
publics. Sachez donc que tout le monde pourra voir ce que vous y écrivez.
Vous pouvez aussi régler ce que les autres peuvent publier sur vous ou sur
votre journal :
en déterminant qui peut publier sur votre journal (autorisezvous aussi vos
amis à publier dans votre journal ?) ;
en choisissant qui peut voir ce que d’autres publient dans votre journal ou
les publications dans lesquelles vous êtes identifié (c’est-à-dire les posts
ou les photos dans lesquels vous êtes nommé et « tagué ») ;
en demandant à recevoir une notification quand vous êtes identifié (tagué)
afin que vous déterminiez, au cas par cas, si vous autorisez l’identification
ou non.
Exercice
PARAMÉTREZ LA CONFIDENTIALITÉ DE VOTRE PROFIL
FACEBOOK
Connectez-vous à votre profil Facebook, et paramétrez le degré de confidentialité de ce que vous
publiez, comme de ce qui est publié sur vous ou chez vous.
Cette simple manipulation vous permettra d’y publier plus sereinement.
Bon à savoir
N’hésitez pas à choisir un mot de passe complexe mêlant signes ou chiffres, minuscules et
majuscules, et à le changer de temps en temps. Et, en cas de piratage de compte, signalez-le
immédiatement à la plateforme concernée.
Facebook vous demande alors quelle est la raison de votre départ. Cochez la
proposition qui correspond (exemple : « Je ne trouve pas Facebook utile »,
« Je ne me sens pas en sécurité sur Facebook », « Mon compte a été piraté »,
etc.). Puis cliquez sur « Confirmer » et votre compte sera désactivé.
Pour supprimer définitivement votre compte, rendez-vous sur votre page
d’accueil dans la rubrique « Aide ». Une barre de recherche vous demandera
alors en quoi Facebook peut vous aider à régler votre problème ; le plus simple
est de taper directement votre requête à cet endroit :
Une fois cette question sélectionnée, voici la page sur laquelle vous devez vous
trouver :
Attention
Si vous vous reconnectez pendant cette période de 14 jours, vous réactiverez votre compte et devrez
effectuer cette opération à nouveau.
DE TWITTER
Sur Twitter, la suppression de votre compte sera définitive au bout de 30 jours.
Pour vous désinscrire, allez dans vos « Paramètres » en haut à droite de votre
compte.
Sous l’onglet « Contenu », en bas de la page, cliquez sur « Désactiver mon
compte » :
Vous pouvez alors lire les informations relatives à la suppression d’un compte
Twitter et confirmer que vous le désactivez. Le tour est joué !
Pro/perso
Sur les réseaux sociaux professionnels, vous aurez aussi besoin de soigner
votre identité numérique. Pour mettre en valeur votre image auprès de vos
contacts professionnels, prenez le temps de vous décrire et de détailler votre
parcours pour que les visiteurs de votre profil aient un aperçu clair et complet
de vos compétences et de ce que vous recherchez. Une fois votre profil en
ligne, pensez à le mettre à jour régulièrement afin qu’il reste conforme à la
réalité, et qu’ainsi actualisé, il vous offre de nouvelles possibilités de mise en
relation ou de visibilité.
Vous pouvez aussi définir le degré de confidentialité des informations que vous
publiez sur les réseaux sociaux professionnels. Il suffit pour cela de vous rendre
dans les paramètres de confidentialité de Viadeo ou LinkedIn accessibles en
haut et à droite de votre profil.
Et, lorsque vous publiez, pensez à centrer vos publications sur des informations
à valeur ajoutée pour votre réseau, et sur des domaines qui illustrent vos
compétences et votre expertise. Préférez la qualité des publications à la
quantité.
Pour ce qui est de la mise en relation, nous vous conseillons d’éviter les prises
de contact massives. Qualifiez vos contacts, et ciblez-les, en privilégiant
d’abord vos contacts réels, vos collaborateurs actuels et passés, vos
partenaires, etc. Votre spécialisation métier et sectorielle aura alors beaucoup
plus d’impact que si vous déployez massivement vos contacts, dans tous les
sens.
Pour entrer en contact avec une personne que vous ne connaissez pas,
déterminez votre objectif : avez-vous besoin d’un renseignement précis, voulez-
vous partager vous-même une information susceptible d’intéresser ce nouvel
interlocuteur ? Personnalisez alors le message que vous envoyez. Rien n’est,
en effet, plus horripilant que de recevoir une demande de contact
impersonnelle, sans objet, avec une formule toute faite comme celle que
propose par défaut LinkedIn (« J’utilise LinkedIn pour suivre l’évolution de mon
réseau professionnel et je souhaiterais vous ajouter »). Choisissez d’écrire à la
place un message soigné, justifiant votre prise de contact, afin que votre
interlocuteur ne craigne pas d’être ensuite spammé et abreuvé de messages
commerciaux sans intérêt avéré.
Chapitre 4
Et si je m’épanouissais pleinement
sur les médias sociaux ?
Vous disposerez en outre d’une vision plus large des médias sociaux,
jusqu’à investir les plateformes collaboratives qui vous simplifieront le
quotidien ou contribueront à votre plein épanouissement dans la
« vraie vie ».
Les médias sociaux n’ont plus de
secret pour moi !
La semaine commence bien au bureau. Vous allez enfin concrétiser ce congrès
à Londres que vous attendiez depuis des mois. Vous avez révisé votre discours
d’entrée et fixé quelques rendez-vous sur LinkedIn, vous êtes d’ores et déjà en
contact avec tous les participants et tweetez en continu les nouvelles
informations et confirmations d’intervenants à cette grand-messe aussi
exceptionnelle que cérémonielle pour votre entreprise, comme pour tout votre
secteur d’activité. Toute la presse internationale professionnelle est sur le coup,
l’effervescence générale arrive à son paroxysme, et le programme que vous
avez concocté bout avec impatience sur les blogs les plus en vue du moment,
tandis que le grand public commente avec chaleur les nouvelles sorties produits
qui devraient être annoncées prochainement sur Facebook et sur les forums.
Le teasing est réussi et l’on s’est déjà empressé de vous décerner les lauriers
de cette opération de communication.
Sauf que... trois jours avant le jour J, votre voisin du dessous vous appelle en
catastrophe (et en vous insultant). La raison en est l’écoulement, puis
progressivement l’inondation qui se déverse depuis son plafond ! Vous rentrez
donc chez vous illico presto pour constater le fiasco... les pieds dans l’eau.
Votre nouvelle machine à laver vous fait, semble-t-il, faux bond au point de
s’être déplacée toute seule, comme une grande, visiblement percée. Par où
commencer ? Le plombier le plus proche ? Le SAV ? De toute façon, ils sont
injoignables ! Il ne vous reste plus qu’à éponger... détruisant ainsi, sans plus
attendre, la tenue que vous aviez décidé de porter à l’inauguration... « Ça, c’est
fait... » Vous maudissez au passage cette société fichtrement individualiste et
nombriliste, sans laquelle vous pourriez peut-être avoir une chance de connaître
un copain bricoleur dans le quartier.
Évidemment, le téléphone n’arrête pas de sonner. Le temps d’écluser, et votre
vingtième message vous rappelle que vous n’avez toujours pas commandé le
taxi qui vous mènera à l’aéroport, ni celui pour l’hôtel, ni... L’hôtel ?! Avez-vous
bien rappelé, dans la précipitation, à la nouvelle secrétaire du service les
réservations à faire ! ? Noooon... Quelques appels au secours plus loin et en
vain sur Facebook pour trouver un hébergement à moins de 100 km de la
capitale britannique, afin d’assister à l’événement qui fait courir tous vos clients,
collaborateurs et partenaires, bref, afin d’être bel et bien présent à votre
propre événement, vous vous effondrez.
Tout ceci ne serait peut-être pas arrivé si vous connaissiez les plateformes
collaboratives, comme celles qui permettent rapidement de louer un
appartement à un particulier, y compris à l’étranger, de s’échanger services et
coups de main à proximité, dans son quartier, d’obtenir des conseils de
réparation ou d’aprèsvente d’autres internautes, etc.
Il n’est probablement pas trop tard. Alors, achevons de nous perfectionner,
facilitons-nous la vie et épanouissons-nous sur les réseaux sociaux !
Lorsque l’on parle des réseaux sociaux, on se réfère bien souvent aux médias
sociaux généralistes en ligne, qu’ils soient à usage personnel comme Facebook
ou Twitter, ou encore à usage professionnel comme Viadeo ou LinkedIn...
Mais, de plus en plus de réseaux sociaux de niche naissent, avec pour seul
objet l’échange de savoirs, de services, de biens...
Ce chapitre présente ces trésors de médias sociaux, dont la vocation première
est précisément de favoriser l’épanouissement personnel. Les réseaux sociaux
permettent d’échanger et de partager, le plus souvent gratuitement. Ils peuvent
donc nous aider à apprendre, à développer nos connaissances et notre savoir-
faire, à nous divertir, à rencontrer des tiers et à prêter ou troquer informations
et biens. C’est pourquoi certains médias sociaux se sont spécialisés dans
l’échange de données ou de services sur des thématiques bien précises, avec
pour seul objectif de vous faciliter la vie. Vivez l’échange, épanouissez-vous !
Apprendre une langue étrangère en ligne, préparer un voyage, trouver un
logement de vacances auprès de particuliers, financer un projet musical ou
humanitaire, découvrir des livres... : nombreuses sont les vocations de ces
réseaux sociaux thématiques. Nous terminons donc sur un panorama de ces
plateformes collaboratives, qui facilitent le partage en ligne d’initiatives, de
savoirs, d’avis, de biens et de services entre particuliers, ce qui vous permettra
certainement d’apprécier encore davantage les réseaux sociaux !
Apprendre et se cultiver
LES SITES COLLABORATIFS D’ÉCHANGES DE
SAVOIRS
Exercice
UTILISEZ UNE PLATEFORME COLLABORATIVE
Inscrivez-vous sur la plateforme collaborative de votre choix et commencez à l’utiliser. Un seul mot
d’ordre : vous rendre service ou vous faire plaisir !
Bon à savoir
Tous les ans, l’équipe de BedyCasa organise le tour du monde chez l’habitant.
Trois participants au concours du « Tour du monde BedyCasa » sont sélectionnés par les
internautes pour réaliser un grand voyage... tous frais payés ! Des hébergeurs des quatre coins du
monde se portent alors volontaires pour leur concocter un programme de rêve, avec visites,
participation à des activités locales ou à des événements.
Pour ceux qui ne peuvent se libérer pour participer à ce long voyage, d’autres lots sont à gagner, dont
des vols secs. Et il reste toujours la possibilité de suivre les pérégrinations des vainqueurs grâce à
leurs vidéos ou leurs photos...
En 2013, ce sont trois heureuses candidates françaises qui ont été choisies. Londres, Johannesburg,
Singapour, Sydney, Nouméa, Bali, Papeete, Los Angeles... deux mois de tour du monde bien
remplis !
Pro/perso
A
airbnb.fr 107
animal-fute.com 104
appartager.com 106
apreslachat.com 104
B
b2b-en-trade.com 114
babelio.com 109
bedycasa.com 107
bricolib.net 102
bureauxapartager.com 115
buzzcar.com 103
C
coab.fr 106
colocation-adulte.fr 106
colunching.com 105
commentreparer.com 104
cookening.com 105
co-recyclage.com 103
costockage.fr 103
couchsurfing.org 107
covoiturage.fr 103
covoiturage-libre.fr 103
coworking-france.net 115
cupofteach.com 108
D
deways.com 103
donnons.org 103
drivy.com 103
E
easylanguageexchange.com 109
echange.consoglobe.com 103
ecolutis.com 114
e-loue.com 102
ensemble2generations.fr 106
expediezentrevous.com 103
F
facebook.com 44
fr.bedycasa.com 111
friendsclear.com 114
G
gchangetout.com 103
good-spot.com 108
H
homeforexchange.com 107
J
jerevedunemaison.com 106
jestocke.com 103
jobapic.fr 104
K
kiditroc.com 103
kisskissbankbank.com 110
knok.com 107
L
lamachineduvoisin.fr 102
larmoiredespetits.com 103
laruchequiditoui.fr 105
learningshelter.com 108
leboncoin.fr 102
lecomptoirdudon.com 103
leeaarn.com 114
livop.fr 103
M
mobypark.com 103
monsieurparking.com 103
O
ouicar.fr 103
P
parkadom.com 103
plantezcheznous.com 105
polyspeaks.com 109
pretachanger.fr 103
pret-dunion.fr 110
R
recupe.net 103
S
senscritique.com 109
smoovup.com 106
super-marmite.com 105
T
too-short.com 103
tradebarter.fr 114
tripadvisor.fr 107
tripnco.com 108
trocmaison.com 107
troovon.com 114
twitter.com 21
U
ulule.com 110
123envoiture.com 103
unevoiturealouer.com 103
V
vayable.com 107
vestiairecollective.com 102
videdressing.com 102
voisin-age.fr 104
voulezvousdiner.com 105
W
wiseed.com 114
Y
youpijob.fr 104
youtube.com 7
Z
zilok.com 102
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