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Covadis PDF
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IV
file:///C|/Cima%20Nouveau/Formation/Formation%20Covadis/Covadis%202/4Covadis_04.htm15/11/2011 13:41:06
Nouvelle page 1
justification, récupération des carnets, des fichiers, géobase, dossier de calculs, relèvement, G0, polygonale, dessin, digitalisation
I) JUSTIFICATION
données sous Autocad . L'inconvénient était la non récupération des données inscrites sur carnet de terrain. En 1998, nous
avons donc franchi le pas en acquérant la suite PCvision, Automap, Autocode, etc.... Les prix pratiqués pour les organismes de
formation étaient plus motivants. C'est pourquoi vous pouvez trouver, dans la partie "ressources" des cours de topo sur Internet
, deux dossiers de mise en oeuvre d'automap et autocode. "Malheureusement" la société éditrice a été rachetée par
Géomédia qui en assure le suivi. Cette stratégie sonne le glas de ce produit qui n'évoluera plus car en concurrence avec Covadis
lui même développé par Géomédia.
La formation des BTS topo à Villiers étant par alternance, elle nous donne une bonne idée des pratiques professionnelles. Il est un
fait que Covadis est, de notre point de vue, le logiciel le plus utilisé. Former sur ce produit devenait donc rentable. Nous en
avons donc acquis treize clefs afin de porter nos efforts de formation sur ce produit.
Bien que Géomédia fournisse des fichiers "exemple" et une documentation, il m'est apparu nécessaire de constituer de petits
dossiers simples et progressifs pour que chaque apprenant puisse mettre en oeuvre Covadis en toute autonomie. Il lui suffira
de mettre le dossier écrit dans un langage interprétable par n'importe quel navigateur en barre de tache pour manipuler en
parallèle Covadis. L'objectif général n'est que "LA MISE EN OEUVRE" de Covadis. Il sous-entend que la notion traitée est
acquise. De plus, les problèmes traités seront les plus courants.
Il traite. Évidemment, pour traiter, il faut des données. La première des fonctionnalités de Covadis est donc de récupérer des
données. Ces dernières seront traitées suivant de nombreuses fonctionnalités intégrées au progiciel pour répondre aux besoins des
cabinets et des entreprises comme:
- les calculs topométriques
- dessiner
- topologie/polygone pour intégration dans un S.I.G.
- remembrer
- projets VRD, cubature
Ceci est un vaste travail. Il s'agit donc de bien lire, bien écouter et exprimer ses remarques. Commençons par la
(Cette partie recoupe le petit dossier consacré au lever codé du cours de topographie sur Internet.)
Nous allons nous exercer à travers un petit dossier traitant d'un relèvement sur trois points pour le rattachement d'une polygonale
qui sera à calculer. Deux fichiers "texte" sont à votre disposition:
- l'un appelé "polygo.txt" qui est le carnet de terrain du type Leica,
- l'autre appelé "appuis.XY" est le fichier contenant les matricules et coordonnées planes des points d'appui.
Ces fichiers sont lisibles, donc modifiables par traitement de texte tel que WordPad.
Cette récupération n'est possible qu'après avoir "vidé" le carnet. Le carnet de terrain est récupéré de divers manières qui dépendent
des fabricants. Ces carnets comportent des renseignements "mesures" mais aussi des renseignements "codes". Il est d'usage dès le
retour terrain d'épurer ce type de fichier, c'est à dire d'enlever ou ajouter les éléments qui font l'objet de fautes d'enregistrement.
Cette étape est souvent nécessaire afin d'éviter au module de lecture des carnets des interprétations erronées ou difficiles. Ce
fichier est nommé dans notre dossier, "polygo.txt". En voici quelques lignes:
Prenons la première ligne. Elle s'interprète ainsi: le 41 signifie que le bloc enregistrement est du type code. Les 41, 42, 43, 44 et
11,21, 22, 31 sont des choix effectués par le constructeur Leica. Le 0001 derrière le 41 indique le n° d'enregistrement. Par contre
le 00000020, introduit par l'opérateur, est le code qui signifie que les renseignement qui suivent, concernent la station stationnée,
ici de matricule 1000, de hauteur de tourillon 1667mm et de code symbole 19 qui est un piquet de polygonale. En 2ème ligne, le
code 21 signifie que le 102 qui suit est le matricule d'un point visée en référence.
Pour y répondre, examinons le contenu de celle que vous venez de créer. Cet examen est
possible en éditant la géobase que vous venez de créer. En voici quelques lignes:
Il est un fait que ce "formatage" est quand même plus facilement lisible que le fichier terrain et pourtant il exprime les mêmes
informations. Les lignes 1 et 2 expriment clairement qu'il s'agit de la station 1000 ayant une hauteur instrumentale de 1.667m et
un code symbole sans orientation tel qu'un piquet de station. Les sigles HP, AH, AV et DI sont facilement interprétables par un
topographe.
Examinons, tout d'abord, une partie du contenu du fichier "wild01.ini" qui a permis cette traduction. Vous pouvez l'éditer vous
même à l'aide de wordpad. La signification est inscrite en italique et en parme.
[Commandes]
Examinons maintenant, une partie du contenu du fichier "exemple.cod" qui permet d'associer le code symbole 19 au piquet de
polygonale, par exemple..
Derrière la valeur 19, associée au piquet de polygonale, apparaissent des paramètres qui permettent le dessin du symbole sous
Autocad. Vous pouvez en déduire vous même que si vous aviez visé un point de triangulation en référence, vous auriez du coder
le symbole par la valeur 22.
Mais vous devriez observer qu'il est des codes qui sont un peu bizarres. Il y a par exemple deux 20 dont un suivi d'un dièse (#).
L'un, le 20 seul, représente un symbole ponctuel, un boulon polygonal. L'autre, le 20#, représente un code symbole d'une liaison.
Un trottoir est bien une ligne continue reliant plusieurs points. C'est la nature du point relié qui caractérise la valeur du suffixe qui
remplace le #. Ces valeurs de suffixe sont inscrites ci-dessous et font partie du même fichier "exemple.cod". Prenons un exemple:
Le début d'un trottoir sera codé 200, un point intermédiaire de ce même trottoir, 203, il y aura autant de 203 que de points
intermédiaires, la fin sera codé 209. Vous pouvez même mettre 20A si vous voulez que Covadis vous dessine une amorce
perpendiculaire.
Suffixe_Debut_Ligne=0
Suffixe_Debut_Arc=1
Suffixe_Debut_Lissage=2
Suffixe_Inter_Ligne=3
Suffixe_Inter_Arc=4
Suffixe_Inter_Mid=5
Suffixe_Inter_Lissage=6
Suffixe_Non_Dessine=7
Suffixe_Point_Epaisseur=8
Suffixe_Fermeture=9
Suffixe_Orient_Amorce=A
Suffixe_FermPerpen=B
Suffixe_TangentAvant=C
Suffixe_TangentApres=D
C'est peut être compliqué pour l'instant mais ne vous affolez pas car nous traiterons de la codification de symboles dans des
dossiers suivants, c'est prévu! N'oubliez pas que le but de ce paragraphe est de vous rendre capable de récupérer un fichier terrain.
Ce qui devrait être effectif.
Ce fichier de points appelé, ici, "appuis.xy" contient une liste de n° matricule suivi de coordonnées planes. Lui aussi est lisible
sous traitement de texte.
Ce fichier a été constitué à l'aide du module "Entrer un point" de Wincaltop. Les informations sont donc bien rangées suivant un
format choisi. Pour que Covadis puisse le récupérer, c'est à dire associer une valeur aux coordonnées et au matricule, il faut
La fenêtre ci-dessus vous permet de choisir le format du point topographique mémorisé dans un fichier ".bpt". Vous pouvez agir
sur le diamètre du point dessiné, la position des contenus des attributs. Vous pouvez en redéfinir d'autres si vous le désirez.
L'appui sur sera donc nécessaire si vous désirez changer la présentation des attributs affectés au point topographique.
Vous vous attendez sûrement à voir les trois points dans la géobase ou sur le dessin? Editez la géobase, vous savez le faire, et
vous vous rendrez compte que ces 3 points restent très timides, ils n'y sont pas!
Vous voilà normalement paré pour récupérer les informations nécessaires au traitement de votre dossier. C'est un savoir faire
minimal que vous devrez mettre en pratique à tous les dossiers.
Vous me direz que c'et un peu compliqué pour 3 matricules, 3 E et 3 N. Il est un fait que le module "géobase" permet une
introduction manuelle de ces informations. La manipulation est simple.
Ce logo vous permet d'introduire un matricule, un E, un N à une ligne de la géobase que vous désirez.
Continuons le traitement du dossier qui, nous vous le rappelons, doit vous permettre d'apprendre à calculer
avec Covadis. En fait votre attitude doit être perpétuellement la même face aux mêmes problèmes de calculs.
Pour vous permettre de mieux percevoir le problème posé, un petit dessin vaut
mieux qu'un long discours.
Un relèvement sur les 3 pts 100, 101, 102 en 1000 permettra le rattachement d'une polygonale fermée 1000, 1001, 1002, 1003 et
1004.
! Nous vous rappellerons que traiter un relèvement c'est associer des lectures angulaires à
des références connue. Le résultat obtenu concerne les coordonnées planes de la station
d'observation.
En validant par "OK", une invite est faite sur l'enregistrement du calcul
réalisé en un format "rtf". La production de ce genre de document peut
être contractuelle.
Vous pouvez vérifier que le point "1000" fait bien partie de votre géobase en l'éditant. Profitez en pour sauvegarder celle-ci en
cliquant sur .
4.2) Calcul du G0
Un clic "droit" sur le point 1000, dans la géobase, permet de l'éditer et/ou de le modifier. En cliquant sur l'onglet "station", vous
vous rendrez compte que la valeur 102.8775 a bien été attribuée au G0 de 1000.
Il faut bien vous dire qu'aussi sophistiquée soit la voiture, elle aura toujours besoin d'un conducteur pour prendre les décisions. Il
en est de même de Covadis. C'est un outil très élaboré mais incapable de discerner parmi les nombreuses données d'un carnet de
terrain celles qui concernent votre polygonale. Le principe sera donc que vous lui indiquiez la suite des stations à prendre en
compte dans le sens topographique (horaire). Andiamo!!!
Voici ce qu'apparaît en fin de votre géobase. Profitez en pour sauvegarder celle-ci en cliquant sur .
Hé bien voilà, on a fini!!!! Êtes vous satisfait? Il y a encore quelque chose de frustrant§
4.4) Le dessin
Il est fort probable que les 8 points s'inscrivent sur votre écran mais les matricules restent indiscernables. Qu'à cela ne tienne!
Zooooooomons!
Voilà une bonne étape de faite! Savoir exploiter un canevas est primordial car s'y rattachent les détails qui feront l'objet du dossier
suivant.
Peut être avez vous besoin d'une petite pause avant d'accéder au dossier suivant!
4.5) La digitalisation
La méthode est classique pour numériser les planches cadastrales. Elle est la précurseur du scanner qui, lui, numérise chaque point
automatiquement et ....... chèrement. Les tables à digitaliser sont plus abordables.
Autocad propose deux solutions et Covadis les complète par une méthode chère aux topographes, la transformation d'Helmert,
célèbre géodésien allemand (1843-1917).
● un calage qui consiste à cliquer sur la feuille fixée sur la table, au minimum, 3 points connus dans un système de
coordonnées planes choisi ( ce peut être les croix d'un quadrillage)
● l'analyse des résultats (écart-type)
● la digitalisation proprement dite qui consiste à cliquer un point de la feuille et sa mémorisation se fait dans le système de
coordonnées planes choisi. Il est généralement nécessaire d'agir de même avec un second point, puis un troisième,
puis ....... un 3526ème. J'ai toute une génération d'élèves qui ont une drôle excroissance à l'extrémité de l'index droit à force
d'avoir cliqué.
Qu'est-ce? Là, nous approchons de la notion de S.I.G. (Système d'Informations Géographiques). Un SIG est, en gros, un plan
associé à des bases de données de type graphiques et alphanumériques.
La fonction de est intéressante car elle va vous permettre d'associer un plan à des données graphiques.
Le mieux, pour que vous me compreniez, est de vous donner deux notions indispensables puis de traiter un exemple.
Les deux notions indispensables concernent la manière de dessiner. Quand vous étiez petits, mais néanmoins utilisateurs précoces
d'ordinateurs, vous avez, sans doute, barbouillé l'écran avec "Paint" , puis, plus grand, dessiné avec Autocad. Mettons en
évidence les différences de tracés d'une droite sur l'un et l'autre.
Sous , quand vous tracez une droite, le logiciel allume tous les points situés entre
les deux extrémités. Si vous voulez déplacer l'une des extrémités, il vous faut en retracer
une autre puis effacer la première. Paint se comporte comme si il avait oublié qu'il avait
tracé la première droite. Et, c'est en fait, ce qui se passe. Le logiciel n'est capable que de
retenir l'état de chaque petit point de l'écran appelé "pixel", et ceci, ligne par ligne. Un
dessin ou une image n'est qu'une mémorisation de l'état de chaque pixel, allumé ou
éteint et sa couleur, ligne par ligne. Si votre écran est configuré en 800 lignes par 640
colonnes, Paint mémorise donc l'état de 800x640 pixels. Un dessin de ce type est donc
"pixellisé", "raster" en anglais. Les photos, les images scannées sont mémorisées sous cette forme, en particulier, une carte IGN
scannée.
Voyons comment procède Autocad. Vous tracez la droite avec l'outil adapté. Là, pas de différence avec Paint. Par contre si vous
vous voulez la redessiner, la commande "étirer" vous permet de saisir une extrémité et de la trimbaler là où vous voulez. De plus
vous voyez se redessiner la droite même en cours de déplacement, dynamiquement. En fait Autocad, à tout moment du
déplacement, se comporte comme s'il savait où se trouve la droite. Et c'est ce qui se passe! En effet la droite est constamment
définie par les coordonnées de ses deux extrémités, Autocad allumant les pixels calculés entre les extrémités. Bon, je sais,
l'explication est longue mais heureusement Autocad l'est beaucoup moins dans ses calculs. En fait, la "droite" ou devrais-je dire
segment de droite, est assimilée à un VECTEUR. C'est pourquoi les dessins générés par des logiciels tel qu'Autocad, Micro-
station, etc., sont dits "vectorisés".
Les SIG ont la particularité de pouvoir mélanger les informations graphiques des deux types. Ici, avec
Covadis et en particulier avec , nous allons pouvoir faire de même. Allons, lançons-
nous!
Pour cela, vous disposez de deux fichiers, l'un "raster", nommé "domaine_08.bmp", l'autre, vectoriel, nommé "stations.dwg".
● importation sous Autocad 2000 du fichier "raster". (cette fonction n'est possible qu'à partir d'Autocad2000)
● mise à l'échelle de ce fichier sous Covadis
● association des deux entités (fond de carte et polygonale)
La fonction d'Autocad d'insertion va vous permettre d'importer notre carte sous forme d'image "pixellisée". La commande vous
demande de préciser l'endroit et l'échelle. Faites comme vous le montrent les copies d'écran ci-dessous. Validez l'échelle à 1.
C'est là qu'il est intéressant d'activer la fonction de Covadis. Vous allez, par trois fois, et pour chacun des
trois points connus en coordonnées planes, cliquer le point puis introduire ses coordonnées. C'est cette interface graphique qui
vous le permet.
La saisie des paires de points s'effectue à l'aide de . Je vous conseille de faire un très
gros zoom sur chacune des croix de couleur bleu, au moment où on vous demande de
digitaliser, pour être plus précis. N'oubliez pas que les coordonnées inscrites sur la carte
sont exprimées en kms. Il vous faudra les transformer en mètres, ce qui ne devrait pas être
trop difficile, à moins que vous ne soyez à un mil(l)e de là! A la quatrième interrogation,
valider à vide!
Un regard sur les résultats montre l'association, pour les trois points, des coordonnées cliquées à celles introduites. Un clic sur
va déclencher le calcul de la transformation. Ce calcul de transformation consiste, par l'adaptation d'Helmert, à évaluer les
paramètres de "passage" des points cliqués aux points vrais. Les résultats de ce calcul sont affichés dans la partie gauche. Les
caractéristiques de la rotation, de l'homothétie et de la translation sont donc visibles et critiquables.
Un clic sur va déclencher l'application de ces paramètres sur les entités que vous
allez sélectionner, à savoir l'extrait de carte. Tous les pixels seront donc remis à la bonne
échelle puis correctement situés dans le système de la NTF.
On peut voir ci-contre que l'affichage des coordonnées correspond à peu près à la position
du curseur sur le point 3 vrai.
Que nous reste-t-il à faire? Nous avons dans deux fichiers différents en dwg, deux objets situés dans le même système. Il nous faut
les réunir. Classiquement, il faut se servir d'un intermédiaire commun.
Dans "stations.dwg", nous connaissons, entre autres les coordonnées de la station 9000 (X = 559504.355 Y
= 104271.765 ). Je vous recommande donc d'ouvrir, sous Autocad2000, les deux fichiers "stations.dwg" et
"dessin1.dwg" , cela vous permettra de jongler entre les deux. Connaissant les coordonnées de 9000, il vous
suffit de créer un point au même endroit mais sur la carte. Une correspondance étant établie entre les deux
dessins, il faut maintenant copier l'ensemble des stations, en prenant référence sur 9000, vers l'autre en vous
référant au point correspondant. Que la force soit avec Toi!
Et voila le travail!
Évidemment, ce n'est pas fait que pour faire joli! Ce travail a réellement
été effectué. Il a d'ailleurs permis de mettre en évidence une grosse faute
classique. Pourtant le rattachement et la polygonale principale, celle qui
fait le tour, ont été dûment contrôlés conformément à la déontologie de la
profession. Quand les élèves de BT ont superposé les deux sources, ils ont
observé un décalage des polygonales d'environ 25m vers l'ouest. Les
stations n'étaient pas dans les chemins. Les calculs et les observations
ayant été calculés, il était évident que ce décalage ne pouvait être
provoqué que par les données de base. Un récolement a permis de mettre
en évidence une inversion classique entre les chiffres des unités et des
dizaines sur la valeur du E de la borne de référence (303 pour 330).
II
V) LA CODIFICATION SYMBOLIQUE
Le dossier précédent portait sur le canevas. Intéressons nous maintenant aux points de détail. Ceux ci sont
liés le plus généralement aux stations par rayonnement. Par contre les différentes natures de points
topographiques imposent une symbolique diversifiée. C'est cette symbolique qui permettra d'exécuter un
dessin et pas seulement un report.
Le cours portant sur le lever codé, accessible sur Internet en appuyant puis en choisissant la rubrique "méthodes" et "détails" ne
porte que sur les stations.
Nous distinguerons trois classes parmi ces symboles affectés au point topo:
● celle des symboles ponctuels nécessaire à la représentation de lampadaire, candélabre, poteau EDF, panneau routier, etc
● celle des symboles orientés nécessaire à la représentation de grille, avaloir, abris bus, etc...
● enfin celle des symboles de liaison nécessaire à la représentation de muret, trottoir, bâtiments, etc.
Nous verrons donc un petit dossier de chaque classe plus un réunissant les trois précédents.
Bon , nous allons faire la lumière sur le problème posé. Pour cela, vous avez de disponible un petit fichier "codif13.txt". Il
ressemble à ceci:
Je vous conseille aussi d'avoir à coté de vous le fichier "papier" de "exemple.cod" . Il vous permettra d'associer le symbole à son code,
ici les 51, 34, 33.
51;16;Arbre feuillu;0;tcpoint.bpt;11;2;V017;1;Végétation;3;3;1
33;16;Lampadaire avec massif d'ancrage;0;tcpoint.bpt;11;2;L021;1;Eclairage;2;3;1
34;16;Poteau PTT simple;0;tcpoint.bpt;11;2;P001;1;PTT;30;3;1
De plus le fichier driver "wild01.ini" vous permet d'interpréter le code 92, derrière lequel vous marquez le code symbole.
SymStation=
Reference=00000022 code de la station visée
SymReference=
RefAngulaire=00000021 code de la référence angulaire
SymRefAngulaire=
HauteurPrisme=00000040 code précédent la valeur de la hauteur de prisme courant
HPrismePonct=00000050 code précédent la valeur de la hauteur ponctuelle de prisme
PointSansZ=00000005
SymPointSansZ=
Commentaire=00000006
SymMesure=
SymPoint=
Symbole=00000092 code précédent la valeur du code symbole ponctuel
SymbCour=00000091 code précédent la valeur du code symbole courant
ExcentRad=00000061 code précédent la valeur de l'excentrement radial
ExcentTan=00000062 code précédent la valeur de l'excentrement transversal
ExcentVer=00000063 code précédent la valeur de l'excentrement vertical
Vous remarquerez d'autre part que le bloc code est toujours mis avant le bloc mesure sur le point affecté de ce code. C'est un choix fait
au niveau des paramètres des carnets de terrain, ici Leïca.
Ceci était notre petite cuisine. Vous savez dorénavant récupérer un fichier terrain. Faites le et éditez votre géobase
vous devriez obtenir quelque chose comme ceci:
cuisine
Vous pouvez observer que les icônes s'affichent dans la colonne "ligne".
Il est vrai qu'il est un peu difficile de concevoir une colonne réservée
aux lignes mais c'est un détail.
Pour que les détails soient rattachés à la station "1000", il faut que cette dernière soit définie.
Le G0 a bien été enregistré. Mais cela ne suffit pas. Il faut introduire les coordonnées planes E et N ainsi que le H de la station 1000.
Le canevas, ici réduit à sa plus simple expression, une station, est parfaitement défini. Passons à la phase suivante: les points rayonnés.
Il faut sélectionner la station 1000 dans la colonne de gauche puis l' dans celle de
droite. Le bouton de commande "Calculer" s'active et fait apparaître les caractéristiques des points
rayonnés. De plus ils sont inscrits dans la géobase.
Tous les points étant définis par leurs coordonnées et symboles, il vous suffit de générer le dessin, vous savez le faire.
Hé bien voilà une affaire qui tourne n'est ce pas? Vous vous déchaînez, n'est ce pas! Passons au dossier
suivant!
Allez, restez calme! Ce n'est guère moins simple, en effet, la caractéristique de définition de ces symboles est
qu'elle exige plusieurs points (2 à 3) ou 1 pt et une valeur.
La signification du "92" est indiquée dans le "wild01.ini", il impose dans le champs suivant un code symbole, ici le 64. Ce code sera
affecté au point "4" dont les mesures sont en ligne "11". En regardant la table des codes "exemple.cod", le code "64" signifie "flèche de
direction droite", ici le terme "droite" est à prendre au sens "rectiligne".
Évidemment, la définition d'une flèche impose un 2ème point pour la direction. C'est pourquoi les lignes 12 et 13
existent. C'est donc le point "5" qui définit l'autre extrémité. Mais laquelle? Vous faut-il une carotte pour trouver?
carrotte
L'examen attentif de ces lignes est une obligation. Une différence importante est à souligner. L'avez vous trouver?
Regardez bien dans le champs 41. Nous avons "410014+00000066" alors que nous avions "410010+00000092 42....+00000064". C'est à
dire que, ici, le code symbole est directement indiqué. C'est une possibilité nouvelle.
Mais là encore cette nouvelle possibilité doit vous interroger! ...... Moi, ......non!
Allez, j'en mettrais ma tête à couper que vous vous êtes dit : "mais alors si le même numéro de code se trouve dans
le driver "wild01.ini" et celui "exemple.cod"?"
Si vous trouvez cet enregistrement, "410014+00000092", suivi d'aucun autre champ, il sera interprété comme l'un des points définissant
une "plaque quadruple par 3 pts".
La société Géomédia a, évidemment, proposé des drivers "exemples" en tenant compte de cette possibilité. Remarquez que les n° de
code du driver "exemple.cod" commencent seulement au 15. Cela laisse 14 possibilités pour le driver "wild.ini" pour coder station,
référence, station visée, les décalages, etc. Les codes 20, 21, 22, 40,50, etc adoptés dans les exemples sont en fait des n° en usage depuis
un long temps au lycée.
Ainsi si on veut conserver ces mêmes habitudes, pour coder un boulon polygonal (20), il faudra obligatoirement faire: "410014
+00000092 42....+00000020". Cette attitude devra être imposée pour tous ces n°:
Le code symbole "66" définit bien une flèche de direction double à gauche par les deux points "6", la queue et, "7",
la pointe. Ces deux symboles précédents sont dessinés de part et d'autre de l'axe défini par les deux points levés.
410018+00000071
110019+00000008 21.102+18000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410020+00000071
110021+00000009 21.102+18300000 22.102+10000000 31..00+00025000
Ceci est la version dessinée. Il est important de remarquer que l'avaloir a été dessiné à gauche du sens donné par
les deux points. Il est donc indispensable de prendre en compte cette remarque au cours du levé! L'avaloir est
toujours dessiné sur le trottoir.
Continuons avec:
410022+00000072
110023+00000010 21.102+19000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410024+00000072
110025+00000011 21.102+19300000 22.102+10000000 31..00+00025000
Ceci est la version dessinée. L'avaloir est bien à gauche de la direction "10-11" et la grille à droite.
Chapeau, je suppose que vous l'aviez déduit!
Continuons encore:
410026+00000073
110027+00000012 21.102+20000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410028+00000073
110029+00000013 21.102+20300000 22.102+10000000 31..00+00025000
Ceci est la version dessinée. Il n'y a pas de problème de sens car le carré et le cercle sont dessinés par symétrie.
Finissons sur un symbole qui est défini par 3 pts, une plaque double.
410030+00000088
110031+00000014 21.102+21000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410032+00000088
110033+00000015 21.102+21300000 22.102+10000000 31..00+00025000
410034+00000088
110035+00000016 21.102+21300000 22.102+10000000 31..00+00026000
La plaque est bien orientée si la limite entre les plaques est perpendiculaire au sens donné par les 2 premiers points.
410036+00000103
110037+00000017 21.102+22000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410038+00000108 42....+00000400
110039+00000018 21.102+22500000 22.102+10000000 31..00+00025000
On peut aussi associer plusieurs codes. C'est le cas d'un arbre résineux au centre d'un parterre de fleurs circulaire de rayon 3.0m. Voyons
cela de plus près.
Le code 52 définit le résineux, le 70, le cercle. Le 0 de la liaison permet de définir le type de trait associé à la liaison
et le rayon est de 3m.
Vous pouvez vous exercer avec les autres codes symbole de ce type et avec des "copier-coller" du fichier "codif14.txt". Il y a encore du
!
Passons maintenant au 3ème type de symboles: les liaisons. Ceux ci plus les précédents vous permettront de faire du lever codé complet
et ainsi dessiner et non plus faire du simple report.
Il ne suffit pas de croire que c'est un bon petit diable qui agit en sous main pour dessiner
directement à partir d'un fichier terrain. C'est beaucoup plus simple que cela. C'est vous qui
en employant les codes symboles "liaison" qui permettrez la génération de ce dessin. Les
codes symbole liaison sont caractérisés par un nombre suivi d'un # . La valeur que vous
donnerez, sur le terrain, au suffixe remplaçant le #, définira la liaison. Ces suffixes sont:
Un bon petit diable
Suffixe_Debut_Ligne=0
Suffixe_Debut_Arc=1
Suffixe_Debut_Lissage=2
Suffixe_Inter_Ligne=3
Suffixe_Inter_Arc=4
Suffixe_Inter_Mid=5
Suffixe_Inter_Lissage=6
Suffixe_Non_Dessine=7
Suffixe_Point_Epaisseur=8
Suffixe_Fermeture=9
Suffixe_Orient_Amorce=A
Suffixe_FermPerpen=B
Suffixe_TangentAvant=C
Suffixe_TangentApres=D
Les exemples qui vont suivre illustreront les différents suffixes associés aux différents préfixes qui caractérisent la nature de la liaison.
En gros les deux, voire trois, premiers chiffres caractérisent la nature de la liaison (bordure, bâtiment, pièce d'eau, etc) et le troisième,
voire le quatrième, le suffixe, la géométrie de cette liaison (segment, courbe, arc, etc).
Commençons un exemple avec un trottoir tout bête (j'ai dit cela car les chiens en ont besoin!). Allez en route (c'est normal pour un
trottoir)!
410010+00000200
110011+00000004 21.102+15000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410012+00000203
110013+00000005 21.102+16000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410014+00000203
110015+00000006 21.102+17000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410016+00000203
110017+00000007 21.102+18000000 22.102+10000000 31..00+00025000
Les neuf premières lignes sont les mêmes que les autres dossiers. La géobase ressemble à:
C'est bon, vous ne tournez pas trop en rond? Alors examinons un autre cas de trottoir en remplaçant 20 par
21.
410018+00000210
110019+00000008 21.102+15000000 22.102+10000000 31..00+00030000
410020+00000213
110021+00000009 21.102+16000000 22.102+10000000 31..00+00030000
410022+00000213
110023+00000010 21.102+17000000 22.102+10000000 31..00+00030000
410024+00000213
110025+00000011 21.102+18000000 22.102+10000000 31..00+00030000
La géobase ressemble à:
On peut observer que les 2 trottoirs sont identiques. Ainsi, il est possible de
lever deux trottoirs en même temps et ne pas être obligé d'aller au bout de la
voie pour clore sa liaison. En clair, on peut procéder par profil: 4(200), 8(210),
9(210), 5(210), 6(210), 10(210), 11(210), 7(210), et ainsi ne pas croiser les
trottoirs. Remarquez que çà peut être pratique quand on croise un ami à qui on
doit de l'argent!.
Ayons encore un peu de curiosité car si vous observez bien la table des codes "exemple.cod", vous distinguerez deux autres codes
affectés aux trottoirs, les 22# et 23#.
410026+00000220
110027+00000012 21.102+15000000 22.102+10000000 31..00+00035000
410028+00000223
110029+00000013 21.102+16000000 22.102+10000000 31..00+00035000
410030+00000223
110031+00000014 21.102+17000000 22.102+10000000 31..00+00035000
410032+00000223
110033+00000015 21.102+18000000 22.102+10000000 31..00+00035000
410034+00000230
110035+00000016 21.102+15000000 22.102+10000000 31..00+00040000
410036+00000233
110037+00000017 21.102+16000000 22.102+10000000 31..00+00040000
410038+00000233
110039+00000018 21.102+17000000 22.102+10000000 31..00+00040000
410040+00000233
110041+00000019 21.102+18000000 22.102+10000000 31..00+00040000
La géobase ressemble à:
A priori c'est le même trottoir mais arrêtons nous un moment pour y regarder de plus près:
On s'aperçoit d'une part que la bordure est double et le 2ème trait dessiné pour l'un à gauche de la
liaison, pour l'autre, à droite. C'est parfait puisque c'est ce qui se passe de part et d'autre de la
chaussée. On peut donc agir par profils! Je pense, mais je n'en suis pas sûr, que la liaison levée est
celle du fil d'eau, ce qui est conforme aux pratiques et que le trait parallèle ajouté automatiquement
est donc le haut de la bordure. Mais nous n'en avons pas fini avec les trottoirs!
Accordons nous une petite récréation qui vous fera comprendre pourquoi les géomètres s'intéressent d'aussi près aux trottoirs. Ils ont à
défendre leur réputation à exercer le plus vieux métier du monde. En effet, et s'il n'y avait pas de trottoir? Où exerceraient-elles? La
Comment fermer une liaison sur elle même? C'est le cas d'un îlot urbain.
410042+00000230
110043+00000020 21.102+19000000 22.102+10000000 31..00+00040000
410044+00000233
110045+00000021 21.102+19000000 22.102+10000000 31..00+00050000
410046+00000233
110047+00000022 21.102+21000000 22.102+10000000 31..00+00050000
410048+00000233
410049+00000239
110050+00000023 21.102+21000000 22.102+10000000 31..00+00040000
Prenons un autre exemple pour illustrer une liaison fermée non rectiligne. La notion de "lissé" est à faire intervenir. Le code symbole
"73" du bassin sera parfait.
410051+00000730
410052+00000732
110053+00000024 21.102+21000000 22.102+10000000 31..00+00020000
410054+00000736
110055+00000025 21.102+21500000 22.102+10000000 31..00+00023000
410056+00000736
110057+00000026 21.102+22000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410058+00000736
110059+00000027 21.102+22500000 22.102+10000000 31..00+00030000
410060+00000736
Le point "24" est à la fois un début de ligne (#=0) et un début de lissage (#=6). Les intermédiaires
(de 25 à 29) sont du type (#=6), le dernier point, le 30, est à la fois un intermédiaire de lissage
mais aussi le point à joindre au premier de la liaison.
Bon, égouttez moi bien, un petit exemple concernant les bâtiments peut être utile. Voici la partie de "codif15.txt",
le fichier terrain qui les concerne:
410064+00000736
410065+00000739
110066+00000030 21.102+21500000 22.102+10000000 31..00+00020000
410067+00000240
110068+00000031 21.102+25856840 22.102+10000000 31..00+00012345
410069+00000243
110070+00000032 21.102+24317110 22.102+10000000 31..00+00015656
410071+00000243
110072+00000033 21.102+26731260 22.102+10000000 31..00+00024822
410073+00000243
410074+00000249
110075+00000034 21.102+27879880 22.102+10000000 31..00+00022878
Le bâtiment est même déjà hachuré. Faisons un exemple avec 25#, 26# et 27# pour
voir la différence.
Le bâtiment a l'air strictement identique au précédent. J'en conclus que vous disposez de deux
jeux de code (25# et 26# ) pour lever 2 bâtiments simultanément. C'est d'autant plus indispensable que
généralement vous ne pouvez pas lever à travers le bâtiment lui même et que vous êtes obligé de différer le lever
au moins du 4ème sommet.
Bon, enfonçons le clou, continuons avec le dernier (27# ). C'est un simple trait qui relie les points levés. Il vous
suffirait, si le bâtiment est précaire, d'y faire figurer les diagonales et ceci sous Autocad.
410109+00000270
110110+00000048 21.102+34856840 22.102+10000000 31..00+00037035
410111+00000273
410112+00000182 42....+00000005
110113+00000049 21.102+34255760 22.102+10000000 31..00+00040092
410114+00000182
410115+00000273
110116+00000050 21.102+33719030 22.102+10000000 31..00+00043637
410117+00000182
110118+00000051 21.102+33736200 22.102+10000000 31..00+00034278
410119+00000273
110120+00000052 21.102+33317110 22.102+10000000 31..00+00046968
410121+00000273
110122+00000053 21.102+35731260 22.102+10000000 31..00+00074466
410123+00000273
410124+00000279
110125+00000054 21.102+36879880 22.102+10000000 31..00+00068634
La géobase donne:
On peut aussi avoir le perron le long de la façade. Pour obtenir ce dessin, il faut donc lever
les deux points en bas d'escalier (5 et 6 dans l'exemple ci-contre) puis le troisième le long
de la façade (ici le 7). Le 7 appartient aussi au bâtiment.
Abandonnons le fichier terrain "codif15.txt" et utilisons le "codif16.txt" pour illustrer d'autres types de liaison.
410003+00000280
110004+00000001 21.102+00000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410005+00000283
110006+00000002 21.102+01000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410007+00000283
410008+00000290
110009+00000003 21.102+02000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410010+00000293
110011+00000004 21.102+03000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410012+00000293
110013+00000005 21.102+04000000 22.102+10000000 31..00+00025000
La géobase donne:
410012+00000293
410014+00000300
410015+0000030A 42....+00005000
110016+00000005 21.102+04000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410017+00000303
110018+00000006 21.102+05000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410019+00000303
110020+00000007 21.102+06000000 22.102+10000000 31..00+00030000
La géobase donne:
Continuons la palissade:
410019+00000303
410020+00000310
410021+0000031A 42....+00002000
110022+00000007 21.102+06000000 22.102+10000000 31..00+00030000
410023+00000313
410024+0000031A 42....-00003000
110025+00000008 21.102+07000000 22.102+10000000 31..00+00030000
La géobase donne:
Le point 7 est la fin de la palissade précédente (303), le début de la suivante (310) avec amorce perpendiculaire de 2m à
gauche de 7-8.
Le point 8, quant à lui, appartient à la 2ème palissade (313) avec amorce de 3m mais ici à droite de la direction 7-8. C'est
le "moins" qui a fait changer la direction de l'amorce.
410026+00000313
410027+00000320
110028+00000009 21.102+08000000 22.102+10000000 31..00+00030000
410029+00000323
410030+00000310
110031+00000010 21.102+09000000 22.102+10000000 31..00+00030000
410032+00000313
110033+00000011 21.102+10000000 22.102+10000000 31..00+00030000
J'espère que vous avez bien compris qu'un même point peut à la fois être la fin d'une liaison et le début d'une autre.
410032+00000313
410033+00001030
410034+0000103A 42....+00002000
110035+00000011 21.102+10000000 22.102+10000000 31..00+00030000
410036+00001033
110037+00000012 21.102+11000000 22.102+10000000 31..00+00025000
Le point 11 a bien 3 codes. L'épaisseur du mur n'a pas été précisée mais le trait s'est bien
dessiné à gauche de la liaison. Essayons d'autres murs.
410036+00001033
410037+00001040 42....+00000500
110038+00000012 21.102+11000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410039+00001043
410040+00001050 42....+00000300
110041+00000013 21.102+12000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410042+00001053
410043+00001060 42....+00000400
110044+00000014 21.102+13000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410045+00001063
410046+00001070 42....+00000500
110047+00000015 21.102+14000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410048+00001063
410049+00001140 42....+00000600
110050+00000016 21.102+15000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410051+00001143
110052+00000017 21.102+16000000 22.102+10000000 31..00+00025000
Les différents murs, qu'ils soient en dur ou palissade, apparaissent avec les différentes
épaisseurs les uns à la suite des autres. Tous n'ont pas été testés.
410051+00001143
410052+00000430
410053+00000440
110054+00000017 21.102+16000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410055+00000433
110056+00000018 21.102+17000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410057+00000433
110058+00000019 21.102+18000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410059+00000443
110060+00000020 21.102+17000000 22.102+10000000 31..00+00020000
410061+00000443
110062+00000021 21.102+18000000 22.102+10000000 31..00+00020000
410063+00000433
410064+00000443
110065+00000022 21.102+19000000 22.102+10000000 31..00+00025000
Deux polylignes se sont tracées, l'une matérialisant un bas de talus 17,20,21,22 par le code 44# et un haut de talus 17,18,19,22, par le
code 43#. Il est un fait qu'une fois habillées par les barbules, les deux polylignes ressemblent à des talus. "curseur siou plait"
Encore un petit effort pour coder directement le texte tel le nom d'une rue, sur le terrain.
Est ce que toutes ces possibilités ne vous donnent pas une fontaine d'idées pour vos levers codés?
Bon, nous nous arrêterons là! Il y a encore bien d'autres types de liaison mais il
est aussi utile de vous laisser l'initiative! Osez, osez! Vous pouvez toujours vous
exercer à l'aide du fichier fourni en exemple par Géomédia où tous les styles
sont mélangés. Ce fichier est nommé "geocodification.geo". Il est disponible,
chargez le avec le module "géobase" puis générez le dessin. Vous obtiendrez ce
qui est ci-contre. Ayez ensuite la curiosité de faire un parallèle entre la géobase
et le dessin.
Vous avez du vous rendre compte qu'une bonne organisation est nécessaire sur le terrain. Il n'est pas évident de bien faire la première
fois. Chaque cabinet ou entreprise a développé ses méthodes. Certains conservent le croquis de terrain, d'autres s'en passent très bien. Il
n'y a pas de méthode unique. Un petit travail dirigé a été monté au lycée pour faire acquérir aux élèves la compétence à coder. Le voici,
exposé, complet, avec des photos complétés avec les numéros de points. Vous pourrez ainsi associer terrain et codification. L'objet du
lever étant une cour et certains dessins se développant à gauche des points les définissant, le lever a été effectué dans le sens
topographique.
Les fichiers ont pour nom "cour" concaténé à "01" pour le Leica, à "02" pour le Sokkia, suivi du suffixe ".txt" pour le carnet de terrain, ".
geo" pour les géobases et ".dwg" pour les dessins Autocad. Ces fichiers vous sont accessibles car décompressés avec les autres.
Cette partie sera disponible quand les photos du terrain auront été scannées. Ce sera signalé sur la page d'accueil du site.
III
report, point sans orientation, point avec orientation, liaison simple, liaison avec épaisseur, talus, texte, hachures, cotation et division
Une ouverture nouvelle sur le monde de la topographie devrait se manifester auprès de vous avec toutes les possibilités
nouvelles vues dans les deux pages précédentes. Néanmoins, tous les points ne peuvent être levés et codés directement sur le
terrain. Nous allons donc voir, dans une entreprise ne pratiquant pas le lever codé sur point topographique, comment un
technicien peut habiller un report de point.
Nous allons donc traiter exactement le même dossier que celui utilisé pour apprendre Automap de PCVision qui est aussi
disponible, dans la partie "ressources" des cours de topo, sur Internet . Vous disposez donc d'un fichier avec le semis de point, nommé
"plan_topo_seq.XYZ" et de deux fichiers croquis de terrain, nommés "automap01" et "automap02.gif". Il vous suffira de sortir sur
imprimante ces deux derniers fichiers pour avoir le croquis de terrain sous les yeux puis d'appeler le fichier "plan_topo_seq.XYZ" avec Autocad
En jonglant par l'intermédiaire de la barre de tâche entre votre navigateur affichant cette page et Autocad, vous devriez vous en sortir.
6.1) Le report
Vous devriez obtenir ce report après avoir ouvert le fichier par l'option
.
Le but est donc maintenant de faire figurer les symboles associés aux points topo et aux lignes pour transformer le report en dessin.
Que ce soit pour les points ou les lignes, il est intéressant que vous soyez capable d'accrocher les symboles, au point, par le n° de ce même point.
Pour que Covadis soit capable d'associer le matricule à l'entité point dessinée, il faut que la liste des points soit créée. Elle l'est par la
fonctionnalité "semis de points". Créez la géobase correspondante en passant par "Écrire un fichier de points", vous savez le faire.
Maintenant vous avez la possibilité d'accrocher les points par leur matricule en activant les touches "bascules" , Ctrl et F12. Une confirmation
vous est faite ici : sous la barre de commande.
Au nord du croquis, le long du mur bahut, est définie, au point 119, une borne incendie.
L'interface graphique est bien faite car les symboles sont classés par thèmes. Choisissons le a004, la borne incendie. Il nous reste à l'associer au n°
119.
Vous pouvez aussi sélectionner le point par accrochage nodal. L'orientation de la borne s'effectue avec la fonction usuelle de rotation dynamique
d'Autocad. (Faites glisser le curseur au dessus de l'image)
Effectuons un autre essai avec un symbole ponctuel sans orientation qu'est le "p001" représentant le poteau
téléphonique que l'on trouve en 97, 96, 147, ...etc.
Je pense que vous avez compris. A vous de repérer sur le croquis tous les points topographiques ayant un symbole ponctuel non orienté et vous
complétez le dessin.
C'est le cas du point 114, au nord-ouest du croquis, grille orientée sur la chaussée 92-93. Traçons déjà cette limite en
trait plein. Choisissez le symbole "w001", insérez le en nodal sur "114". Vous pouvez ensuite l'orienter. Observez bien
l'insertion, la grille s'est bien insérée à droite du point levée. Il faut y penser au moment du lever. Ne vous inquiétez
pas d'une faute de lever dans ce cas car les fonction d'Autocad permettent aisément de rectifier.
Au nord du croquis entre 94 et 97, vous avez une liaison téléphonique. Dessinons la! Il faut bien comprendre
l'état d'esprit des concepteurs de Covadis. Ils ont conçu cette notion de symbole de liaison un peu comme la
ponctuelle. Il faut que l'entité existe pour lui affecter le symbole. Il faut donc d'abord dessiner les entités du
type ligne, polyligne, arc, etc. pour seulement, à la suite, lui affecter le symbole liaison.
En fait, il ne faut pas penser d'abord choisir le symbole liaison puis indiquer, ensuite, les différents points qui
définissent la liaison.
La polyligne est décorée de petites barbules conventionnellement. Passer le sur l'image ci-dessous.
Abordons les liaisons ayant une certaine épaisseur, ce qui peut être le cas des bâtiments, des murs, bordures, etc...
Vous avez un bâtiment défini entre les détails 79-80-81-82. Traitons le. Tout d'abord vous dessinez
une polyligne définie par ces mêmes détails.
Le fait d'avoir coché cette option, la commande de dessin du bâtiment vous donne la liberté de
choisir le coté de la polyligne où sera faite l'épaisseur.
Vous obtenez ceci. Rien ne vous empêche d'y faire figurer des hachures en employant
la commande Autocad habituelle.
Vous ne vous en êtes peut être pas aperçu mais il y a un paramètre que vous n'avez pas choisi par vous même, c'est l'épaisseur du contour. Pour
toute symbolique vous pouvez paramétrer, évidemment avant de vous en servir. Voici comment:
Vous avez la possibilité d'éditer les paramètres comme la largeur de la polyligne. Le choix du symbole à éditer se fait avec .
Recommençons ce genre d'expérience mais avec un mur bahut supportant une grille comme entre les détails 3-4-5-6-7-8 toujours au nord du
croquis. Attention, vous avez un portillon et un portail qui interrompent ce mur.
Rappelons la méthode:
En ce qui concerne la première étape, la définition des paramètres des symboles "clôtures" s'effectue au moment du choix du symbole, donc en
même temps que la troisième.
C'est sur interface graphique que vous pouvez définir les paramètres:
le calque, la couleur et surtout la largeur, ici : 0.5m.
Vous pouvez aussi demander de fermer les extrémités en cochant,
c'est aussi notre cas.
Il était inutile de garder le rouge mais c'est pas mal hein! Et en plus très rapide! Il ne vous reste qu'à figurer porte et portail par trait continu, au
droit de la grille.
Il existe de nombreux symboles de ce type mais ils vous deviendront familiers si vous appliquez la méthode décrite ci-dessus.
En effet, les talus sont définis par un haut et un bas et j'espère qu'il en est pas de même de mes explications. De plus, des barbules doivent être
dessinées entre ces deux limites. Voici le problème posé!
Là encore, il faut dessiner chaque polyligne définissant les hauts et les collants du talus.
De plus, dans notre exemple, les polylignes 65-66-67-68-69-70 et 65-78-77-76-75-74
du terrain.
Ces manipulations permettent le dessin ci-contre. Pour illustrer, le talus de type 4 a été
choisi entre les détails 71-72-73.
Vous obtenez le dessin des barbules après avoir sélectionné la polyligne du haut de talus puis celle du bas de talus.
Par contre une fonction de numérotation automatique est aussi possible. Elle peut être très utile pour reporter des numéros de voirie ou
cadastraux. Testons la!
Cette interface graphique permet de choisir le style, la hauteur, l'orientation ainsi que la possibilité
de dessiner une flèche de rappel dans la zone concernée par le n°. Dans ce cas, Covadis demande
d'abord la fixation de l'extrémité de la flèche, celle qui est dans la parcelle, puis le point de début
de texte.
Nous parlerons, ici, de celui spécifique de Covadis. Son approche est un peu délicate car repose sur une notion non encore abordée, le calque. Le
calque est, en effet, un outil très pratique sous Autocad. Leur superposition constitue le dessin. Chaque entité est affectée à un calque. On peut les
rendre actif ou pas. Ce qui fait qu'un objet apparaîtra ou pas sur le dessin.
Cette notion de calque est ré-abordée car le hachurage dessiné sous Covadis s'exercera sur tous les entités appartenant à un même calque.
C'est cette idée qu'il faut retenir.
Exerçons-nous! Tout d'abord, créons un calque intitulé "broussaille", rendons le "courant" et gelons tous les autres.
Un fichier nommé "Dossier_pcvision.dwg" est mis à votre disposition pour avoir le support
nécessaire à la cotation des façades. Ce fichier a été constitué à l'aide d'Automap de PCVision, ce
qui explique les incongruités. Une parcelle cadastrée E590 au sud-ouest du croquis nécessite
l'évaluation de la longueur des façades et de sa surface. On peut même se renseigner sur les
polylignes.
Par une succession de trois questions, vous pouvez coter chaque segment:
On peut procéder par polyligne qui sera traitée en une seule fois. Vous pouvez toujours modifier la hauteur, la couleur de la cotation.
Il faut pointer le coté servant de référence, cligner et c'est fini! Il vaut mieux, quand même,
de l'oeil
contrôler par la commande ....... cotation!
Les exemples ci-dessus sont suffisamment nombreux pour que vous soyez capables d'atteindre votre cible, à savoir de terminer, en toute
autonomie, le dessin proposé.