Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I
(Actes pris en application des traités CE/Euratom dont la publication est obligatoire)
RÈGLEMENTS
LE PARLEMENT EUROPÉEN ET LE CONSEIL DE L’UNION EURO l’immigration clandestine par une plus grande harmoni
PÉENNE, sation des législations nationales et des modalités de déli
vrance des visas dans les missions consulaires locales»,
telle qu’elle est définie dans le programme de La Haye:
vu le traité instituant la Communauté européenne, et notam renforcer la liberté, la sécurité et la justice dans l’Union
ment son article 62, point 2) a) et b) ii), européenne (4).
vu la proposition de la Commission, (4) Les États membres devraient être présents ou représentés
aux fins de la délivrance des visas dans tous les pays tiers
dont les ressortissants sont soumis à l’obligation de visa.
statuant conformément à la procédure visée à l’article 251 du Les États membres qui n’ont pas de consulat propre dans
traité (1), un pays tiers ou dans une partie d’un pays tiers devraient
s’efforcer de conclure des accords de représentation afin
d’éviter aux demandeurs de visa de déployer un effort
considérant ce qui suit: disproportionné pour se rendre aux consulats.
(8) Pour autant que certaines conditions soient remplies, il un prestataire de services extérieur pour la réception des
convient de délivrer des visas à entrées multiples, afin demandes. Une telle décision peut être prise si, dans des
d’alléger la charge administrative des consulats des États circonstances particulières ou pour des raisons liées à la
membres et de permettre aux voyageurs fréquents ou situation locale, la coopération avec d’autres États
réguliers de se déplacer sans encombre. Les demandeurs membres sous la forme d’une représentation, d’une repré
dont le consulat connaît l’intégrité et la fiabilité devraient, sentation limitée, une colocalisation ou la mise en place
dans toute la mesure du possible, bénéficier d’une procé d’un centre commun de traitement des demandes se révè
dure simplifiée. lent inappropriés pour l’État membre concerné. De telles
dispositions devraient être prises dans le respect des prin
cipes généraux relatifs à la délivrance des visas et confor
(9) L’enregistrement d’éléments d’identification biométriques mément aux exigences en matière de protection des
dans le système d’information sur les visas (VIS) institué données fixées par la directive 95/46/CE. En outre, la
par le règlement (CE) no 767/2008 du Parlement euro nécessité d’éviter le «visa shopping» devrait être prise en
péen et du Conseil du 9 juillet 2008 concernant le compte lors de la mise en place et de l’application de
système d’information sur les visas et l’échange de telles dispositions.
données entre les États membres sur les visas de court
séjour (règlement VIS) (1), implique que le fait que le
demandeur se présente en personne, au moins lors du
dépôt de sa première demande, devrait constituer une des (15) Lorsqu’un État membre a décidé de coopérer avec un
exigences fondamentales pour la demande d’un visa. prestataire de services extérieur, il devrait maintenir la
possibilité, pour tous les demandeurs, de déposer direc
tement une demande auprès de ses représentations diplo
matiques ou consulaires.
(10) Afin de faciliter la procédure applicable aux demandes
ultérieures de visa, il devrait être possible de copier les
empreintes digitales relevées dans le cadre de la première
insertion dans le VIS pendant une période de cinquante- (16) Les États membres devraient coopérer avec les presta
neuf mois. Une fois cette période écoulée, les empreintes taires de services extérieurs sur la base d’un instrument
digitales devraient être à nouveau relevées. juridique qui devrait inclure des dispositions concernant
les responsabilités exactes de ceux-ci, l’accès direct et
entier à leurs locaux, les informations destinées aux
(11) Tout document, toute donnée ou tout identifiant biomé demandeurs, la confidentialité ainsi que les circonstances,
trique reçus par un État membre dans le cadre d’une conditions et procédures de suspension ou de fin de la
procédure de demande de visa sont considérés comme coopération.
un document consulaire aux termes de la convention de
Vienne sur les relations consulaires du 24 avril 1963, et
font l’objet d’un traitement approprié.
(17) Le présent règlement, en permettant aux États membres
de coopérer avec un prestataire de services extérieur pour
(12) La directive 95/46/CE du Parlement européen et du la réception des demandes, tout en instituant le principe
Conseil du 24 octobre 1995 relative à la protection du guichet unique pour le dépôt des demandes, crée une
des personnes physiques à l’égard du traitement des dérogation à la règle générale de la comparution person
données à caractère personnel et à la libre circulation nelle du demandeur à une représentation diplomatique
de ces données (2) est applicable aux États membres ou consulaire. Cette disposition s’entend sans préjudice
pour ce qui est du traitement des données à caractère de la possibilité de convoquer le demandeur à un entre
personnel relevant de l’application du présent règlement. tien personnel.
(13) Afin de faciliter la procédure, il serait opportun d’envi (18) Une coopération locale au titre de Schengen est indispen
sager plusieurs formes de coopération, telles qu’une sable à l’application harmonisée de la politique commune
représentation limitée, la colocalisation, la mise en des visas et à une appréciation correcte des risques migra
place de centres communs de traitement des demandes, toires et/ou pour la sécurité. Compte tenu des différences
le recours aux consuls honoraires et la coopération avec que peuvent présenter les situations locales, l’application
des prestataires de services extérieurs, compte tenu pratique de certaines dispositions législatives devrait être
notamment des exigences en matière de protection des évaluée par les représentations diplomatiques et consu
données fixées dans la directive 95/46/CE. Il convient que laires des États membres dans chaque ressort territorial,
les États membres, dans le respect des conditions fixées afin d’assurer une application harmonisée des disposi
par le présent règlement, décident de la structure organi tions législatives en vue d’éviter le «visa shopping» ainsi
sationnelle qu’ils adopteront dans chaque pays tiers. qu’un traitement inégal des demandeurs de visa.
(20) Il y a lieu d’arrêter les mesures nécessaires pour la mise membres et peuvent donc être mieux réalisés au niveau
en œuvre du présent règlement en conformité avec la communautaire, la Communauté peut prendre des
décision 1999/468/CE du Conseil du 28 juin 1999 mesures, conformément au principe de subsidiarité
fixant les modalités de l’exercice des compétences consacré à l’article 5 du traité. Conformément au principe
d’exécution conférées à la Commission (1). de proportionnalité tel qu’énoncé audit article, le présent
règlement n’excède pas ce qui est nécessaire pour
atteindre cet objectif.
(21) Il convient en particulier d’habiliter la Commission à
adopter des modifications techniques aux annexes du
présent règlement. Ces mesures ayant une portée générale (29) Le présent règlement respecte les droits fondamentaux et
et ayant pour objet de modifier des éléments non essen observe les principes reconnus notamment par la
tiels du présent règlement, y compris en le complétant convention de sauvegarde des droits de l’homme et des
par l’ajout de nouveaux éléments non essentiels, elles libertés fondamentales du Conseil de l’Europe et par la
doivent être adoptées selon la procédure de réglementa charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.
tion avec contrôle prévue à l’article 5 bis de la décision
1999/468/CE.
(30) Les conditions d’entrée sur le territoire des États membres
ou de délivrance des visas ne portent pas atteinte aux
(22) Aux fins d’une application harmonisée du présent règle règles régissant actuellement la reconnaissance de la vali
ment au niveau opérationnel, il y a lieu d’arrêter des dité des documents de voyage.
instructions concernant la pratique et les procédures
devant être suivies par les États membres lors du traite
ment des demandes de visa.
(31) Conformément aux articles 1er et 2 du protocole sur la
position du Danemark annexé au traité sur l’Union euro
péenne et au traité instituant la Communauté euro
(23) Un site internet commun consacré aux visas Schengen péenne, le Danemark ne participe pas à l’adoption du
doit être créé en vue d’améliorer la visibilité de la poli présent règlement et n’est pas lié par son application,
tique commune des visas et de lui donner une image ni soumis à celle-ci. Étant donné que le présent règlement
uniforme. Ce site sera un outil permettant de fournir vise à développer l’acquis de Schengen en application des
au grand public toutes les informations pertinentes dispositions du titre IV de la troisième partie du traité
ayant trait aux demandes de visa. instituant la Communauté européenne, le Danemark,
conformément à l’article 5 dudit protocole, décide, dans
un délai de six mois à compter de la date d’adoption du
(24) Il convient d’élaborer des mesures appropriées pour le présent règlement, s’il le transpose dans son droit
suivi et l’évaluation du présent règlement. national.
(25) Pour tenir compte des dispositions du présent règlement, (32) En ce qui concerne l’Islande et la Norvège, le présent
il y a lieu de modifier le règlement VIS et le règlement règlement constitue un développement des dispositions
(CE) no 562/2006 du Parlement européen et du Conseil de l’acquis de Schengen au sens de l’accord conclu entre
du 15 mars 2006 établissant un code communautaire le Conseil de l’Union européenne et la République
relatif au régime de franchissement des frontières par d’Islande et le Royaume de Norvège sur l’association de
les personnes (code frontières Schengen) (2). ces États à la mise en œuvre, à l’application et au déve
loppement de l’acquis de Schengen (3), qui relèvent du
domaine visé à l’article 1er, point B, de la décision
(26) Des accords bilatéraux entre la Communauté et des pays 1999/437/CE du Conseil (4) relative à certaines modalités
tiers, visant à faciliter le traitement des demandes de visa, d’application dudit accord.
peuvent déroger au présent règlement.
(34) En ce qui concerne la Suisse, le présent règlement ONT ARRÊTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT:
constitue un développement des dispositions de l’acquis
de Schengen au sens de l’accord entre l’Union euro
péenne, la Communauté européenne et la Confédération TITRE I
suisse sur l’association de la Confédération suisse à la DISPOSITIONS GÉNÉRALES
mise en œuvre, à l’application et au développement de
l’acquis de Schengen (1), qui relèvent du domaine visé à Article premier
l’article 1, point B, de la décision 1999/437/CE lu en
Objectif et champ d’application
liaison avec l’article 3 de la décision 2008/146/CE du
Conseil (2) relative à la conclusion dudit accord. 1. Le présent règlement fixe les procédures et conditions de
délivrance des visas pour les transits ou les séjours prévus sur le
territoire des États membres d’une durée maximale de trois mois
sur une période de six mois.
(35) En ce qui concerne le Liechtenstein, le présent règlement
constitue un développement des dispositions de l’acquis 2. Le présent règlement s’applique à tout ressortissant de
de Schengen au sens du protocole conclu entre l’Union pays tiers, qui doit être muni d’un visa lors du franchissement
européenne, la Communauté européenne, la Confédéra des frontières extérieures des États membres conformément au
tion suisse et la Principauté de Liechtenstein sur l’adhé règlement (CE) no 539/2001 du Conseil du 15 mars 2001
sion de la Principauté de Liechtenstein à l’accord conclu fixant la liste des pays tiers dont les ressortissants sont
entre l’Union européenne, la Communauté européenne et soumis à l’obligation de visa pour franchir les frontières exté
la Confédération suisse sur l’association de la Confédéra rieures des États membres et la liste de ceux dont les ressortis
tion suisse à la mise en œuvre, à l’application et au sants sont exemptés de cette obligation (6), sans préjudice:
développement de l’acquis de Schengen, qui relèvent
des domaines visés à l’article 1er, point B, de la décision
1999/437/CE, lu en liaison avec l’article 3 de la décision a) du droit à la libre circulation dont jouissent les ressortissants
2008/261/CE du Conseil (3) relative à la signature dudit de pays tiers qui sont membres de la famille d’un citoyen de
protocole. l’Union;
b) du passage par la zone internationale de transit des lorsqu’ils passent par la zone internationale de transit des aéro
aéroports des États membres; ports situés sur le territoire des États membres.
9) «consulat», une mission diplomatique ou un poste consu b) les ressortissants de pays tiers, titulaires d’un titre de séjour
laire d’un État membre, autorisé à délivrer des visas et placé valide dont la liste figure à l’annexe V délivré par Andorre, le
sous la direction d’un fonctionnaire consulaire de carrière, Canada, le Japon, Saint-Marin ou les États-Unis d’Amérique,
tel que défini par la convention de Vienne sur les relations garantissant à son titulaire un droit de réadmission incondi
consulaires du 24 avril 1963; tionnel;
TITRE II
d) les membres de la famille d’un citoyen de l’Union, visés à
VISA DE TRANSIT AÉROPORTUAIRE l’article 1er, paragraphe 2, point a);
Article 3
Ressortissants de pays tiers soumis à l’obligation de visa de
transit aéroportuaire e) les titulaires d’un passeport diplomatique;
1. Les ressortissants des pays tiers énumérés à l’annexe IV
sont tenus d’être munis d’un visa de transit aéroportuaire
f) les membres d’équipage des avions, ressortissants d’un État
(1 )JO L 164 du 14.7.1995, p. 1. partie à la convention de Chicago relative à l’aviation civile
(2) JO L 53 du 23.2.2002, p. 4. internationale.
L 243/6 FR Journal officiel de l’Union européenne 15.9.2009
2. Par dérogation au paragraphe 1, les demandes peuvent 4. Les États membres coopèrent afin d’éviter qu’une demande
être examinées et les décisions prises à leur sujet aux frontières ne puisse être examinée et qu’une décision ne puisse être prise
extérieures des États membres par les services chargés du sur cette demande parce que l’État membre compétent en vertu
contrôle des personnes, conformément aux articles 35 et 36. des paragraphes 1 à 3 ne serait pas présent ou représenté dans
le pays tiers où le demandeur introduit sa demande conformé
ment à l’article 6.
3. Dans les territoires d’outre-mer non européens des États
membres, les demandes peuvent être examinées et les décisions Article 6
prises à leur sujet par les autorités désignées par l’État membre
concerné. Compétence territoriale consulaire
1. Le consulat de l’État membre compétent dans la circons
cription consulaire duquel le demandeur réside légalement
4. Un État membre peut demander que d’autres services que examine la demande et se prononce sur celle-ci.
ceux visés aux paragraphes 1 et 2 participent à l’examen des
demandes et aux décisions à leur sujet. 2. Un consulat de l’État membre compétent examine une
demande introduite par un ressortissant d’un pays tiers qui se
trouve en situation régulière dans sa circonscription consulaire
5. Un État membre peut demander à être consulté ou mais n’y réside pas, et se prononce sur cette demande, si le
informé par un autre État membre conformément aux articles demandeur a justifié l’introduction de la demande dans le
22 et 31. consulat en question.
Article 7
Article 5
Compétence en matière de délivrance de visas aux
État membre compétent pour examiner une demande et se ressortissants de pays tiers en situation régulière sur le
prononcer sur celle-ci territoire d’un État membre
1. L’État membre compétent pour examiner une demande de Les ressortissants de pays tiers en situation régulière sur le
visa uniforme et se prononcer sur celle-ci est: territoire d’un État membre et qui doivent être munis d’un
visa pour entrer sur le territoire d’un ou de plusieurs autres
États membres introduisent leur demande de visa auprès du
a) l’État membre dont le territoire constitue la destination consulat de l’État membre compétent en vertu de l’article 5,
unique du ou des voyages; paragraphes 1 ou 2.
Article 8
b) si le voyage comporte plusieurs destinations, l’État membre
dont le territoire constitue la destination principale du ou Accords de représentation
des voyages en termes de durée ou d’objet du séjour; ou 1. Un État membre peut accepter de représenter un autre
État membre compétent conformément à l’article 5 en vue
d’examiner les demandes et de délivrer les visas pour le
c) si la destination principale ne peut être déterminée, l’État compte de cet autre État membre. Un État membre peut aussi
membre par la frontière extérieure duquel le demandeur a représenter un autre État membre de manière limitée aux seules
l’intention d’entrer sur le territoire des États membres. fins de la réception des demandes et du recueil des identifiants
biométriques.
2. L’État membre compétent pour examiner une demande de 2. Lorsqu’il envisage de rejeter une demande de visa, le
visa uniforme aux fins de transit et se prononcer sur celle-ci est: consulat de l’État membre agissant en représentation soumet
la demande aux autorités compétentes de l’État membre repré
senté, afin que celles-ci prennent une décision définitive sur la
a) en cas de transit par le territoire d’un seul État membre, l’État demande dans le délai prévu à l’article 23, paragraphes 1, 2
membre concerné; ou ou 3.
15.9.2009 FR Journal officiel de l’Union européenne L 243/7
3. La réception et la transmission des dossiers et des données membre représenté sont préalablement informées des modalités
à l’État membre représenté s’effectuent conformément aux règles de cette coopération.
applicables en matière de protection des données et de sécurité.
CHAPITRE II
4. Un accord bilatéral comportant les éléments énumérés ci-
dessous est établi entre l’État membre agissant en représentation La demande
et l’État membre représenté: Article 9
Modalités pratiques pour l’introduction d’une demande
a) il précise, le cas échéant, la durée de la représentation et la 1. Les demandes sont introduites au plus tôt trois mois avant
procédure à suivre pour y mettre fin; le début du voyage prévu. Les titulaires d’un visa à entrées
multiples peuvent introduire la demande avant l’expiration du
visa valable pour une période d’au moins six mois.
b) il peut prévoir, en particulier si l’État membre représenté
dispose d’un consulat dans le pays tiers concerné, la mise
à disposition de locaux et de personnel ainsi qu’une partici 2. Il peut être fait obligation aux demandeurs de prendre
pation financière de l’État membre représenté; rendez-vous pour introduire leur demande. Le rendez-vous a
lieu en règle générale dans un délai de deux semaines à
compter de la date à laquelle il a été demandé.
c) il peut préciser que les demandes de certaines catégories de
ressortissants de pays tiers doivent être transmises par l’État
membre agissant en représentation aux autorités centrales de
l’État membre représenté pour consultation préalable, 3. Dans les cas d’urgence justifiés, le consulat peut autoriser
conformément à l’article 22; les demandeurs à introduire leur demande sans rendez-vous ou
leur accorder immédiatement un rendez-vous.
6. Afin d’éviter que la mauvaise qualité des infrastructures de 1. Sans préjudice des dispositions des articles 13, 42, 43 et
transport ou la distance à parcourir dans une région ou zone 45, les demandeurs se présentent en personne pour introduire
géographique particulière n’exige, de la part des demandeurs, un leur demande.
effort disproportionné pour se rendre à un consulat, les États
membres qui n’ont pas de consulat dans cette région ou zone
s’efforcent de conclure des accords de représentation avec 2. Les consulats peuvent renoncer à l’exigence prévue au
d’autres États membres qui y disposent d’un consulat. paragraphe 1 lorsque le demandeur leur est connu pour son
intégrité et sa fiabilité.
c) la ou les langues officielles du pays hôte et de l’État membre — ses dix empreintes digitales, relevées à plat et numérisées.
pour lequel un visa est demandé; ou
b) les personnes pour lesquelles il est physiquement impossible a) des documents relatifs à la poursuite du voyage vers la
de recueillir les empreintes. S’il est possible de recueillir un destination finale après le transit aéroportuaire envisagé;
nombre d’empreintes inférieur à dix, un recueil du nombre
maximal d’empreintes est effectué. Toutefois, si l’impossibilité
est temporaire, le demandeur est tenu de donner ses b) des informations permettant d’apprécier sa volonté de ne pas
empreintes digitales lors de la demande suivante. Les auto entrer sur le territoire des États membres.
rités compétentes en vertu de l’article 4, paragraphes 1, 2 et
3, ont le droit de demander des précisions sur les motifs de
3. Une liste non exhaustive des documents justificatifs que le
l’impossibilité temporaire. Les États membres veillent à ce
consulat peut demander au demandeur afin de vérifier qu’il
que des procédures appropriées garantissant la dignité du
satisfait aux conditions énumérées aux paragraphes 1 et 2
demandeur soient en place en cas de difficultés pour effec
figure à l’annexe II.
tuer le recueil;
f) la durée et l’objet du séjour; Si une autre personne contracte une assurance au nom du
demandeur, les conditions fixées au paragraphe 3 s’appliquent.
6. Les consulats peuvent renoncer à imposer une ou 7. Les titulaires de passeports diplomatiques sont exemptés
plusieurs des obligations prévues au paragraphe 1 au deman de l’obligation de souscription d’une assurance maladie en
deur qui leur est connu pour son intégrité et sa fiabilité, en voyage.
particulier parce qu’il a fait un usage légal de visas délivrés
précédemment, s’il n’existe aucun doute sur le fait qu’il satisfera
aux conditions fixées à l’article 5, paragraphe 1, du code fron Article 16
tières Schengen au moment du franchissement des frontières Droits de visa
extérieures des États membres.
1. Les demandeurs acquittent des droits de visa d’un montant
de 60 EUR.
Article 15
Assurance médicale de voyage 2. Les enfants de 6 à moins de 12 ans acquittent des droits
de visa d’un montant de 35 EUR.
1. Les demandeurs de visa uniforme à une ou deux entrées
prouvent qu’ils sont titulaires d’une assurance maladie en voyage
adéquate et valide couvrant les éventuels frais de rapatriement 3. Le montant des droits de visa est adapté régulièrement
pour raison médicale, de soins médicaux d’urgence et/ou de pour tenir compte des frais administratifs.
soins hospitaliers d’urgence ou de décès pendant leur(s) séjour(s)
sur le territoire des États membres.
4. Les demandeurs suivants sont exemptés du paiement des
droits de visa:
2. Les demandeurs de visa uniforme à plus de deux entrées
(«à entrées multiples») prouvent qu’ils sont titulaires d’une assu
rance maladie en voyage adéquate et valide couvrant la durée de a) les enfants âgés de moins de 6 ans;
leur premier séjour envisagé.
5. Les demandeurs suivants peuvent être exemptés du paie 4. Les frais de services ne dépassent pas la moitié du
ment des droits de visa: montant des frais de visas fixés à l’article 16, paragraphe 1,
indépendamment des éventuelles réductions ou exemptions de
frais de visas prévues à l’article 16, paragraphes 2, 4, 5 et 6.
a) les enfants âgés de 6 à moins de 12 ans;
— renvoie le formulaire de demande et tout document présenté subsistance suffisants, tant pour la durée du séjour envisagé
par le demandeur, que pour le retour dans son pays d’origine ou de résidence
ou pour le transit vers un pays tiers dans lequel son admis
sion est garantie, ou s’il est en mesure d’acquérir légalement
— détruit les données biométriques relevées, ces moyens;
4. À titre dérogatoire, une demande qui ne remplit pas les d) que le demandeur n’est pas considéré comme constituant
conditions visées au paragraphe 1 peut être jugée recevable pour une menace pour l’ordre public, la sécurité intérieure ou la
des motifs humanitaires ou des raisons d’intérêt national. santé publique, au sens de l’article 2, point 19, du code
frontières Schengen, ou pour les relations internationales
de l’un des États membres, et, en particulier, qu’il n’a pas
Article 20 fait l’objet, pour ces mêmes motifs, d’un signalement dans les
Cachet indiquant qu’une demande est recevable bases de données nationales des États membres aux fins de
non-admission;
1. Lorsqu’une demande est recevable, le consulat compétent
appose un cachet sur le document de voyage du demandeur. Ce
timbre est conforme au modèle figurant à l’annexe III et est e) le cas échéant, que le demandeur dispose d’une assurance
apposé conformément aux dispositions de cette annexe. maladie en voyage adéquate et valide.
a) que le document de voyage présenté n’est pas faux ou c) la preuve de la poursuite du voyage vers la destination finale.
falsifié;
7. L’examen d’une demande porte en particulier sur l’authen
b) la justification de l’objet et des conditions du séjour envisagé ticité et la fiabilité des documents présentés ainsi que sur la
fournie par le demandeur et si celui-ci dispose de moyens de véracité et la fiabilité des déclarations faites par le demandeur.
15.9.2009 FR Journal officiel de l’Union européenne L 243/13
8. Au cours de l’examen d’une demande, les consulats 4. Sauf en cas de retrait de la demande, une décision est prise
peuvent, lorsque cela se justifie, inviter le demandeur à un en vue:
entretien et lui demander de fournir des documents complé
mentaires.
a) de délivrer un visa uniforme, conformément à l’article 24;
9. Un refus de visa antérieur n’entraîne pas a priori le refus b) de délivrer un visa à validité territoriale limitée, conformé
d’une nouvelle demande. Une nouvelle demande est examinée ment à l’article 25;
sur la base de toutes les informations disponibles.
CHAPITRE IV
2. Les autorités centrales consultées donnent une réponse
définitive dans un délai de sept jours calendaires à compter Délivrance du visa
de la date de leur consultation. Faute de réponse dans le délai
imparti, les autorités consultées sont réputées ne pas avoir Article 24
d’objection à la délivrance du visa. Délivrance d’un visa uniforme
1. La période de validité du visa et la durée du séjour autorisé
3. Les États membres notifient à la Commission l’introduc sont fixées sur la base de l’examen mené conformément à
tion ou la suppression de l’exigence de consultation préalable l’article 21.
avant qu’elle devienne applicable. Ces informations sont égale
ment communiquées au niveau du ressort territorial concerné, Un visa peut être délivré pour une entrée, pour deux entrées ou
dans le cadre de la coopération locale au titre de Schengen. pour entrées multiples. La période de validité ne dépasse pas
cinq ans.
4. La Commission informe les États membres des notifica
tions reçues. En cas de transit, la durée du séjour autorisé correspond au
temps nécessaire pour le transit.
b) le demandeur établit la preuve de son intégrité et de sa autres États membres, par le biais de la procédure visée à
fiabilité, notamment par l’usage légal de visas uniformes ou l’article 16, paragraphe 3, du règlement VIS.
de visas à validité territoriale limitée délivrés précédemment,
par sa situation économique dans son pays d’origine et par
sa volonté réelle de quitter le territoire des États membres 5. Les données énumérées à l’article 10, paragraphe 1, du
avant l’expiration du visa demandé. règlement VIS sont enregistrées dans le VIS lorsque la décision
sur la délivrance du visa est prise.
3. Si le titulaire est muni d’un document de voyage qui n’est 6. Les données énumérées à l’article 10, paragraphe 1, du
reconnu que par un ou plusieurs États membres, il lui est délivré règlement VIS sont enregistrées dans le VIS lorsque la décision
un visa valable pour le territoire de ces États. Si l’État membre sur la délivrance du visa est prise.
de délivrance ne reconnaît pas le document de voyage du
demandeur, le visa délivré est valable exclusivement pour cet
Article 27
État membre.
Manière de remplir la vignette-visa
4. Lorsqu’un visa à validité territoriale limitée est délivré dans 1. Lors du remplissage de la vignette-visa, les mentions obli
les cas visés au paragraphe 1, point a), les autorités centrales de gatoires indiquées à l’annexe VII sont apposées et la zone lisible
l’État membre de délivrance transmettent immédiatement les à la machine complétée, comme prévu dans le document 9303,
informations correspondantes aux autorités centrales des partie 2, de l’OACI.
15.9.2009 FR Journal officiel de l’Union européenne L 243/15
vi) est considéré comme constituant une menace pour séjour qu’il autorise. La prolongation du visa à ce titre ne donne
l’ordre public, la sécurité intérieure ou la santé publique, pas lieu à la perception d’un droit.
au sens de l’article 2, point 19, du code frontières
Schengen, ou pour les relations internationales de l’un
des États membres, et, en particulier, qu’il a fait l’objet, 2. La durée de validité et/ou la durée de séjour prévue dans
pour ces mêmes motifs, d’un signalement dans les bases un visa délivré peut être prolongée si son titulaire démontre
de données nationales des États membres aux fins de l’existence de raisons personnelles graves justifiant la prolonga
non-admission, ou tion de la durée de validité ou de séjour. La prolongation du
visa à ce titre donne lieu à la perception d’un droit de 30 EUR.
ou
4. L’autorité compétente pour prolonger le visa est celle de
l’État membre sur le territoire duquel le ressortissant du pays
tiers se trouve au moment de la demande de prolongation.
b) s’il existe des doutes raisonnables sur l’authenticité des docu
ments justificatifs présentés par le demandeur ou sur la véra
cité de leur contenu, sur la fiabilité des déclarations effec
tuées par le demandeur ou sur sa volonté de quitter le 5. Les États membres communiquent à la Commission les
territoire des États membres avant l’expiration du visa noms des autorités compétentes pour prolonger les visas.
demandé.
5. Les informations relatives aux visas refusés sont enregis 2. Un visa est abrogé s’il s’avère que les conditions de déli
trées dans le VIS conformément à l’article 12 du règlement VIS. vrance ne sont plus remplies. Un visa est en principe abrogé par
les autorités compétentes de l’État membre de délivrance. Un
visa peut être abrogé par les autorités compétentes d’un autre
État membre, auquel cas les autorités de l’État membre de déli
CHAPITRE V vrance en sont informées.
Modification d’un visa délivré
Article 33 3. Un visa peut être abrogé à la demande de son titulaire. Les
autorités compétentes de l’État membre de délivrance sont infor
Prolongation mées de cette abrogation.
1. La durée de validité et/ou la durée de séjour prévue dans
un visa délivré est prolongée si les autorités compétentes de
l’État membre concerné considèrent que le titulaire du visa a 4. L’incapacité du titulaire du visa de produire, à la frontière,
démontré l’existence d’une force majeure ou de raisons huma un ou plusieurs des justificatifs visés à l’article 14, paragraphe 3,
nitaires l’empêchant de quitter le territoire des États membres ne conduit pas automatiquement à une décision d’annulation ou
avant la fin de la durée de validité du visa ou de la durée du d’abrogation du visa.
15.9.2009 FR Journal officiel de l’Union européenne L 243/17
5. Si un visa est annulé ou abrogé, un cachet portant la du séjour envisagé. En cas de transit, la durée du séjour autorisé
mention «ANNULÉ» ou «ABROGÉ» y est apposé et l’élément opti correspond au temps nécessaire pour le transit.
quement variable de la vignette-visa, l’élément de sécurité «effet
d’image latente» ainsi que le terme «visa» sont alors invalidés en
étant biffés. 4. Si les conditions énoncées à l’article 5, paragraphe 1,
points a) c), d) et e), du code frontières Schengen ne sont pas
remplies, les autorités chargées de la délivrance du visa aux
6. La décision d’annulation ou d’abrogation et ses motiva frontières peuvent délivrer un visa à validité territoriale limitée
tions sont communiquées au demandeur au moyen du formu valable pour le territoire de l’État membre de délivrance, confor
laire type figurant à l’annexe VI. mément à l’article 25, paragraphe 1, point a), du présent règle
ment.
a) le demandeur remplit les conditions énoncées à l’article 5, Visas délivrés aux frontières extérieures aux marins en
paragraphe 1, points a), c), d) et e), du code frontières transit
Schengen; 1. Un visa aux fins de transit peut être délivré à la frontière à
un marin devant être muni d’un visa pour franchir les frontières
extérieures des États membres lorsque:
b) le demandeur n’a pas été en mesure de demander un visa à
l’avance et, sur demande, il fait valoir par des pièces justifi
catives la réalité de motifs d’entrée imprévisibles et impé a) il remplit les conditions énoncées à l’article 35, paragraphe
rieux; et 1; et
c) le retour du demandeur vers son pays d’origine ou de rési b) il franchit la frontière en question pour embarquer ou
dence, ou son transit par des États autres que les États rembarquer sur un navire à bord duquel il doit travailler
membres mettant en œuvre l’intégralité de l’acquis de ou a travaillé comme marin, ou pour débarquer d’un tel
Schengen est considéré comme garanti. navire.
2. Lorsqu’un visa est demandé aux frontières extérieures, il 2. Avant de délivrer un visa à la frontière à un marin en
peut être dérogé à l’obligation d’être titulaire d’une assurance transit, les autorités nationales compétentes se conforment aux
maladie en voyage lorsqu’une telle assurance maladie en voyage règles énoncées à l’annexe IX, partie 1, et s’assurent que les
n’est pas disponible au point de passage frontalier ou pour des informations nécessaires concernant le marin en question ont
raisons humanitaires. été échangées au moyen du formulaire relatif aux marins en
transit qui figure à l’annexe IX, partie 2, dûment rempli.
3. Les consulats des États membres conservent des archives 2. Les États membres:
des demandes. Chaque dossier individuel contient le formulaire
de demande, les copies des justificatifs requis, une liste des
vérifications effectuées et le numéro de référence du visa délivré, a) équipent leurs consulats et leurs autorités chargées de la
afin que les agents puissent, si nécessaire, reconstituer le délivrance des visas aux frontières du matériel nécessaire
contexte de la décision prise sur la demande de visa. pour recueillir les identifiants biométriques, ainsi que les
bureaux de leurs consuls honoraires dès lors qu’ils y ont
recours pour recueillir les identifiants biométriques confor
mément à l’article 42; ou
Le délai de conservation des dossiers individuels est d’au moins
deux ans à compter de la date de la décision visée à l’article 23,
paragraphe 1. b) coopèrent avec un ou plusieurs autres États membres dans le
cadre de la coopération locale au titre de Schengen ou par
d’autres contacts appropriés, sous forme d’une représentation
limitée, d’une colocalisation ou d’un centre commun de
Article 38 dépôt des demandes conformément à l’article 41.
Effectifs et moyens affectés à l’examen des demandes de
visa et au contrôle dans les consulats
3. Dans des circonstances particulières ou pour des raisons
1. Les États membres mettent en place les effectifs appropriés liées à la situation locale, par exemple lorsque:
et suffisants pour exécuter les tâches liées à l’examen des
demandes de manière à assurer un service au public de
qualité raisonnable et harmonisée. a) le nombre élevé de demandeurs ne permet pas d’organiser la
réception des demandes et le recueil des données en temps
utile et dans des conditions convenables; ou
3. Les autorités centrales des États membres assurent la et lorsque les formes de coopération visées au paragraphe 2,
formation appropriée du personnel expatrié et du personnel point b), s’avèrent inappropriées pour les États membres
recruté localement, et leur fournissent des informations concernés, un État membre peut, en dernier ressort, coopérer
complètes, précises et à jour sur les législations communautaire avec un prestataire de services extérieur conformément à
et nationale pertinentes. l’article 43.
15.9.2009 FR Journal officiel de l’Union européenne L 243/19
4. Sans préjudice du droit de convoquer le demandeur à un des exigences comparables à celles qui s’appliqueraient si les
entretien personnel comme prévu à l’article 21, paragraphe 8, la tâches étaient réalisées par son consulat.
sélection d’un mode d’organisation ne doit pas se traduire par
l’exigence que le demandeur comparaisse personnellement à
plusieurs endroits pour introduire une demande. Article 43
Coopération avec les prestataires de services extérieurs
1. Les États membres s’efforcent de coopérer avec un pres
5. Les États membres notifient à la Commission la manière tataire de services extérieur conjointement avec un ou plusieurs
dont ils entendent organiser les procédures ayant trait aux États membres, sans préjudice des règles applicables aux
demandes dans chaque service consulaire. marchés publics et des règles de la concurrence.
8. L’État ou les États membres concernés veillent à ce que le 12. En cas de cessation de la coopération avec tout presta
prestataire de services extérieur sélectionné respecte les condi taire de services extérieur, les États membres assurent la conti
tions et modalités qui lui sont fixées dans l’instrument juridique nuité de la totalité du service.
visé au paragraphe 2.
La coopération avec un prestataire de services extérieur ne limite 1. En cas d’accords de représentation entre des États
ni n’exclut en rien les responsabilités découlant du droit membres, de coopération entre des États membres et un pres
national de l’État ou des États membres concernés en cas de tataire de services extérieur ou de recours à des consuls hono
manquement aux obligations relatives aux données à caractère raires, l’État ou les États membres représentés ou concernés
personnel des demandeurs et à l’exécution d’une ou de plusieurs veillent à ce que les données soient entièrement chiffrées,
tâches visées au paragraphe 6. La présente disposition s’applique qu’elles soient transmises par voie électronique ou physique
sans préjudice de toute action pouvant être engagée directement ment sur un support électronique par les autorités de l’État
à l’encontre du prestataire de services extérieur en vertu du droit membre représentant vers les autorités de l’État ou des États
national du pays tiers concerné. membres représentés ou par le prestataire de services extérieur
ou le consul honoraire vers les autorités de l’État ou des États
membres concernés.
a) les informations générales sur les conditions d’obtention des Dans ce cas, l’État ou les États membres représentés ou l’État ou
visas et les formulaires de demande fournis aux demandeurs les États membres concernés veillent à ce que les données élec
par le prestataire de services extérieur; troniques soient transmises physiquement sur un support élec
tronique, entièrement sous forme chiffrée, par les autorités de
l’État membre représentant aux autorités de l’État ou des États
membres représentés ou par le prestataire de services extérieur
b) toutes les mesures de sécurité techniques et organisation ou le consul honoraire aux autorités de l’État ou des États
nelles requises pour protéger les données à caractère membres concernés via un agent consulaire d’un État membre
personnel contre les risques de destruction accidentelle ou ou, lorsque ce type de transmission nécessiterait des mesures
illicite, la perte accidentelle, l’altération, la diffusion ou l’accès disproportionnées ou déraisonnables, dans d’autres conditions
non autorisés, notamment lorsque la coopération comporte sécurisées, par exemple en faisant appel à des opérateurs
la transmission de fichiers et de données au consulat de l’État établis ayant l’expérience du transport de documents et de
ou des États membres concernés, ainsi que contre toute autre données sensibles dans le pays tiers concerné.
forme de traitement illicite de données à caractère personnel;
d) les mesures prises pour garantir le respect des dispositions 4. Les États membres ou la Communauté s’efforcent de
régissant la protection des données. parvenir à un accord avec les pays tiers concernés afin de
lever l’interdiction de chiffrement des données qui doivent être
transmises par voie électronique par les autorités de l’État
membre représentant aux autorités de l’État ou des États
À cette fin, le consulat ou les consulats de l’État ou des États membres représentés ou par le prestataire de services extérieur
membres concernés procèdent régulièrement à des contrôles ou le consul honoraire aux autorités de l’État ou des États
inopinés dans les locaux du prestataire de services extérieur. membres concernés.
15.9.2009 FR Journal officiel de l’Union européenne L 243/21
Article 45 Article 47
Coopération des États membres avec des intermédiaires Information du public
commerciaux
1. Les autorités centrales des États membres et leurs consu
1. Les États membres peuvent coopérer avec des inter lats communiquent au public toutes les informations utiles
médiaires commerciaux pour l’introduction des demandes, à concernant la demande d’un visa, notamment:
l’exception du relevé des identifiants biométriques.
b) les contrats existants avec des partenaires commerciaux d) les intermédiaires commerciaux agréés;
établis dans les États membres, proposant l’hébergement et
d’autres services fournis dans le cadre d’un voyage combiné;
e) le fait que le cachet prévu à l’article 20 n’a pas d’incidences
juridiques;
c) les contrats avec les sociétés de transport, qui doivent inclure
le voyage aller, ainsi que le voyage retour garanti et non
modifiable. f) les délais d’examen des demandes fixés à l’article 23, para
graphes 1, 2 et 3;
3. Les intermédiaires commerciaux agréés sont contrôlés g) les pays tiers dont les ressortissants ou certaines catégories
régulièrement par sondages comportant des entrevues ou des de ressortissants font l’objet d’une procédure de consultation
entretiens téléphoniques avec les demandeurs, la vérification des préalable ou d’information;
voyages et de l’hébergement, la vérification que l’assurance
maladie en voyage fournie est adéquate et couvre les voyageurs
individuels et, lorsque cela est jugé nécessaire, la vérification des h) le fait que les décisions de refus doivent être notifiées au
documents relatifs au retour en groupe. demandeur et motivées, et que les demandeurs dont la
demande est refusée disposent d’un droit de recours, avec
des informations sur la procédure de recours, y compris
4. Dans le cadre de la coopération locale au titre de l’autorité compétente et le délai d’action;
Schengen, des informations sont échangées sur les prestations
des intermédiaires commerciaux agréés, concernant des irrégu
larités constatées et des refus des demandes de visa introduites i) le fait qu’être en possession d’un visa ne suffit pas à conférer
par des intermédiaires commerciaux, ainsi que sur les formes de de droit d’entrée irrévocable et que le titulaire d’un visa est
fraude détectées dans les documents de voyage et les voyages tenu de présenter aux frontières extérieures les preuves attes
programmés n’ayant pas été effectués. tant qu’il remplit les conditions d’entrée, conformément à
l’article 5 du code frontières Schengen.
TITRE V
Chaque consulat veille à ce que le public soit informé de la liste
des intermédiaires commerciaux agréés avec lesquels il coopère. COOPÉRATION LOCALE AU TITRE DE SCHENGEN
Article 48
a) une liste harmonisée des justificatifs devant être produits par d) des informations sur les entreprises d’assurances qui fournis
les demandeurs, compte tenu de l’article 14 et de l’annexe II; sent des assurances maladie en voyage adéquates, y compris
la vérification du type de couverture et le montant excéden
taire éventuel.
b) des critères communs pour l’examen des demandes en ce qui
concerne les exemptions de frais de visas conformément à 4. Dans le cadre de la coopération locale au titre de
l’article 16, paragraphe 5, et les questions liées à la traduc Schengen, des réunions entre les États membres et la Commis
tion du formulaire de demande conformément à l’article 11, sion sont organisées régulièrement, pour examiner en particulier
paragraphe 5; les questions opérationnelles liées à l’application de la politique
commune des visas. Ces réunions sont convoquées par la
Commission, sauf dispositions contraires convenues à sa
c) une liste exhaustive des documents de voyage délivrés par le demande.
pays hôte, qui devra être actualisée régulièrement.
Des réunions à thème unique peuvent être organisées et des
sous-groupes institués pour examiner des questions spécifiques
Si, en ce qui concerne un ou plusieurs des points a) à c), dans le cadre de la coopération locale au titre de Schengen.
l’évaluation réalisée dans le cadre de la coopération locale au
titre de Schengen confirme la nécessité d’une approche harmo
nisée locale, des mesures sont adoptées à cet égard, conformé 5. Des rapports de synthèse des réunions de coopération
ment à la procédure visée à l’article 52, paragraphe 2. locale au titre de Schengen sont établis systématiquement et
diffusés au niveau local. La Commission peut confier la rédac
tion des rapports à un État membre. Les consulats de chaque
2. Dans le cadre de la coopération locale au titre de État membre transmettent les rapports à ses autorités centrales.
Schengen, il est établi une fiche d’information commune sur
les visas uniformes et les visas à validité territoriale limitée et
Sur la base de ces rapports, la Commission rédige un rapport
les visas de transit aéroportuaire, soit les droits y afférents et les
annuel pour chaque ressort territorial, qu’elle transmet au Parle
conditions de demande, y compris le cas échéant la liste des
ment européen et au Conseil.
justificatifs visés au paragraphe 1, point a).
Article 49
b) en ce qui concerne l’analyse du risque en matière d’immi
gration et/ou de sécurité, des informations sur: Mesures relatives aux jeux Olympiques et aux jeux
Paralympiques
Les États membres qui accueillent les jeux Olympiques et les
i) la structure socio-économique du pays hôte, jeux Paralympiques appliquent les procédures et conditions
spécifiques facilitant la délivrance de visas exposées à l’annexe
XI.
ii) les sources d’information au niveau local concernant
notamment la sécurité sociale, l’assurance maladie, les Article 50
registres fiscaux, et l’enregistrement des entrées-sorties,
Modification des annexes
Les mesures ayant pour objet de modifier des éléments non
iii) l’utilisation de faux documents ou de documents falsifiés, essentiels du présent règlement et modifiant les annexes I, II,
III, IV, V, VI, VII, VIII et XII sont arrêtées selon la procédure de
réglementation avec contrôle visée à l’article 52, paragraphe 3.
iv) les filières d’immigration clandestine,
Article 51
Article 52 Article 54
Comité Modifications du règlement (CE) no 767/2008
1. La Commission est assistée par un comité, ci-après Le règlement (CE) no 767/2008 est modifié comme suit:
dénommé «le comité des visas».
1) À l’article 4, le paragraphe 1 est modifié comme suit:
2. Dans le cas où il est fait référence au présent paragraphe,
les articles 5 et 7 de la décision 1999/468/CE s’appliquent, eu a) le point a) est remplacé par le texte suivant:
égard aux dispositions de son article 8 et pour autant que les
mesures d’exécution adoptées conformément à cette procédure
«a) un “visa uniforme”, tel qu’il est défini à l’article 2,
ne modifient pas les dispositions essentielles du présent règle
paragraphe 3, du règlement (CE) no 810/2009 du
ment.
Parlement européen et du Conseil du 13 juillet 2009
établissant un code communautaire des visas (code
Le délai visé à l’article 5, paragraphe 6, de la décision des visas) (*);
1999/468/CE est de trois mois.
___________
(*) JO L 243 du 15.9.2009, p. 1.»
3. Dans le cas où il est fait référence au présent paragraphe,
l’article 5 bis, paragraphes 1 à 4, et l’article 7 de la décision
1999/468/CE s’appliquent, dans le respect des dispositions de
l’article 8 de celle-ci. b) le point b) est supprimé;
b) les pays tiers dont les ressortissants sont soumis, par des
«d) un “visa à validité territoriale limitée”, tel qu’il est
États membres individuels, à l’obligation de visa de transit
défini à l’article 2, paragraphe 4, du règlement (CE)
aéroportuaire lorsqu’ils passent par la zone internationale de
no 810/2009;»
transit des aéroports situés sur leur territoire, conformément
à l’article 3;
e) le point e) est supprimé.
c) l’éventuel formulaire destiné à la preuve de prise en charge
ou aux attestations d’accueil privé, visé à l’article 14, 2) À l’article 8, paragraphe 1, les termes «Dès réception d’une
paragraphe 4; demande» sont remplacés par les termes:
2. La Commission met les informations communiquées en iii) le point g) est remplacé par le texte suivant:
application du paragraphe 1 à la disposition des États membres
et du public, par l’intermédiaire d’une publication électronique «g) État(s) membre(s) de destination et durée du
actualisée en permanence. séjour ou du transit prévu;»
L 243/24 FR Journal officiel de l’Union européenne 15.9.2009
iv) le point h) est remplacé par le texte suivant: séjour envisagé que pour le retour dans son pays
d’origine ou de résidence, ou pour le transit vers
«h) objet(s) principal(aux) du voyage;» un pays tiers dans lequel son admission est
garantie, ou n’est pas en mesure d’acquérir léga
lement ces moyens,
v) le point i) est remplacé par le texte suivant:
«i) date prévue d’arrivée dans l’espace Schengen et iv) a déjà séjourné sur le territoire des États
date prévue de départ de l’espace Schengen;» membres pendant trois mois au cours de la
période de six mois en cours, sur la base d’un
visa uniforme ou d’un visa à validité territoriale
vi) le point j) est remplacé par le texte suivant: limitée,
4) À l’article 10, le point suivant est ajouté au paragraphe 1: vii) s’il y a lieu, n’apporte pas la preuve qu’il dispose
d’une assurance maladie en voyage adéquate et
«k) s’il y a lieu, les informations indiquant que la vignette- valide;
visa a été remplie à la main.»
b) les informations communiquées pour justifier l’objet
5) À l’article 11, le paragraphe introductif est remplacé par les et les conditions du séjour envisagé ne sont pas
termes: fiables;
«Lorsque l’autorité chargée des visas représentant un autre c) la volonté du demandeur de quitter le territoire des
État membre interrompt l’examen de la demande, elle États membres avant l’expiration du visa demandé
ajoute les données suivantes au dossier de la demande:» n’a pas pu être établie;
«a) une information sur l’état indiquant que le visa a été 7) L’article 13 est remplacé par le texte suivant:
refusé, et si le visa a été refusé pour le compte d’un
autre État membre;»
«Article 13
b) le paragraphe 2 est remplacé par le texte suivant: Données devant être ajoutées pour un visa annulé ou
révoqué
«2. Le dossier de demande indique également le(s)
1. Lorsqu’une décision a été prise d’annuler ou révoquer
motif(s) de refus du visa, parmi les motifs suivants:
un visa, l’autorité chargée des visas qui a pris cette décision
ajoute les données suivantes dans le dossier de demande:
a) le demandeur:
b) la demande d’abrogation du visa introduite par son a) au point 1, le point c) est remplacé par le texte suivant:
titulaire.»
8) L’article 14 est modifié comme suit: «c) procède à l’annulation ou à la révocation du visa, le cas
échéant, conformément aux conditions fixées à
l’article 34 du règlement (CE) no 810/2009 du Parlement
a) le paragraphe 1 est modifié comme suit: européen et du Conseil du 13 juillet 2009 établissant un
code communautaire des visas (code des visas) (*);
i) le paragraphe introductif est remplacé par le texte
suivant: ___________
(*) JO L 243 du 15.9.2009, p. 1.»
«1. Lorsqu’une décision a été prise de prolonger
la durée de validité et/ou la durée de séjour prévue
dans un visa délivré, l’autorité chargée des visas qui a
b) le point 2 est supprimé.
prolongé le visa ajoute les données suivantes au
dossier de demande:»
Article 56
ii) le point d) est remplacé par le texte suivant:
Abrogations
11) À l’article 18, paragraphe 4, point c), à l’article 19, para d) le règlement (CE) no 789/2001 du Conseil du 24 avril 2001
graphe 2, point c), à l’article 20, paragraphe 2, point d), et réservant au Conseil des pouvoirs d’exécution en ce qui
à l’article 22, paragraphe 2, point d), les termes «ou réduite» concerne certaines dispositions détaillées et modalités
sont supprimés. pratiques relatives à l’examen des demandes de visa (2);
12) À l’article 23, paragraphe 1, point d), les termes «de réduc (1) JO L 63 du 13.3.1996, p. 8.
tion» sont supprimés. (2) JO L 116 du 26.4.2001, p. 2.
L 243/26 FR Journal officiel de l’Union européenne 15.9.2009
e) le règlement (CE) no 1091/2001 du Conseil du 28 mai 2001 la mise en œuvre de la règle des cinquante-neuf mois pour le
relatif à la libre circulation avec un visa de long séjour (1); relevé des empreintes et l’organisation des procédures ayant trait
aux demandes. Le rapport comprend également, sur la base de
f) le règlement (CE) no 415/2003 du Conseil du 27 février l’article 17, points 12), 13) et 14), et de l’article 50, paragraphe
2003 relatif à la délivrance de visas à la frontière, y 4, du règlement VIS, les cas dans lesquels les empreintes digi
compris aux marins en transit (2); tales n’ont pu de fait être produites ou n’étaient pas obligatoires
pour des motifs juridiques par rapport au nombre de cas dans
lesquels les empreintes digitales ont été relevées. Le rapport
g) l’article 2 du règlement (CE) no 390/2009 du Parlement comprend des informations sur les cas dans lesquels une
européen et du Conseil du 23 avril 2009 modifiant les personne qui n’a pu de fait produire des empreintes digitales,
instructions consulaires communes adressées aux représenta s’est vu refuser un visa. Le rapport est accompagné, le cas
tions diplomatiques et consulaires de carrière, en liaison avec échéant, de propositions appropriées visant à modifier le
l’introduction d’éléments d’identification biométriques et de présent règlement.
dispositions relatives à l’organisation de la réception et du
traitement des demandes de visa (3).
4. Le premier des rapports visés au paragraphe 3 examine
également la question du degré de fiabilité, à des fins d’identi
3. Les références aux instruments abrogés s’entendent fication et de vérification, des empreintes digitales des enfants de
comme faites au présent règlement et sont à lire selon le moins de douze ans, et plus particulièrement la question de
tableau de correspondance figurant à l’annexe XIII. l’évolution des empreintes digitales avec l’âge, en s’appuyant
sur les résultats d’une étude conduite sous la responsabilité de
Article 57 la Commission.
Suivi et évaluation
Article 58
1. Deux ans après que l’ensemble des dispositions du présent
règlement sont devenues applicables, la Commission soumet un Entrée en vigueur
rapport d’évaluation de sa mise en œuvre. Cette évaluation
1. Le présent règlement entre en vigueur le vingtième jour
générale comprend l’examen des résultats obtenus par rapport
suivant celui de sa publication au Journal officiel de l’Union euro
aux objectifs et de la mise en œuvre des dispositions du présent
péenne.
règlement, sans préjudice des rapports visés au paragraphe 3.
3. Trois ans après le début de l’activité du VIS et ensuite tous 4. En ce qui concerne le «Réseau de consultation Schengen
les quatre ans, la Commission présente au Parlement européen — Cahier des charges», l’article 56, paragraphe 2, point d), est
et au Conseil un rapport sur la mise en œuvre des articles 13 et applicable à compter de la date visée à l’article 46 du règlement
17, et des articles 40 à 44 du présent règlement, y compris le VIS.
recueil et l’utilisation des identifiants biométriques, le caractère
approprié de la norme OACI retenue, le respect des règles en
matière de protection des données, l’expérience de la coopéra 5. L’article 32, paragraphes 2 et 3, l’article 34, paragraphes 6
tion avec des prestataires de services extérieurs en ce qui et 7, et l’article 35, paragraphe 7, sont applicables à partir du
concerne spécifiquement le recueil des données biométriques, 5 avril 2011.
Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans les
États membres conformément au traité instituant la Communauté européenne.
ANNEXE I
L 243/28 FR Journal officiel de l’Union européenne 15.9.2009
15.9.2009 FR Journal officiel de l’Union européenne L 243/29
L 243/30 FR Journal officiel de l’Union européenne 15.9.2009
ANNEXE II
Les justificatifs visés à l’article 14, que les demandeurs de visa doivent produire, sont notamment les suivants:
a) l’invitation d’une entreprise ou d’une autorité à participer à des entretiens, à des conférences ou à des manifes
tations à caractère commercial, industriel ou professionnel;
2) pour des voyages effectués dans le cadre d’études ou d’un autre type de formation:
a) le certificat d’inscription à un institut d’enseignement en vue de prendre part à des cours théoriques ou pratiques
de formation et de formation continue;
b) les cartes d’étudiants ou certificats relatifs aux cours qui seront suivis;
— une pièce justificative de l’établissement d’hébergement ou tout autre document approprié indiquant le type
de logement envisagé;
— la confirmation de la réservation d’un voyage organisé ou tout autre document approprié indiquant le
programme de voyage envisagé,
— en cas de transit: visa ou autre autorisation d’entrée dans le pays tiers de destination; billets pour la
poursuite du voyage;
4) pour des voyages entrepris pour une manifestation à caractère politique, scientifique, culturel, sportif ou religieux,
ou pour toute autre raison:
— invitations, cartes d’entrée, inscriptions ou programmes indiquant (dans la mesure du possible) le nom de
l’organisme d’accueil et la durée du séjour, ou tout autre document approprié indiquant l’objet du voyage;
5) pour des voyages de membres de délégations officielles qui, à la suite d’une invitation officielle adressée au
gouvernement du pays tiers concerné, participent à des réunions, consultations, négociations ou programmes
d’échanges ainsi qu’à des événements ayant lieu sur le territoire d’un État membre à l’initiative d’organisations
intergouvernementales:
— une lettre délivrée par une autorité du pays tiers concerné confirmant que le demandeur est membre de la
délégation se rendant sur le territoire d’un État membre pour participer aux événements susmentionnés,
accompagnée d’une copie de l’invitation officielle;
— un document officiel de l’établissement médical confirmant la nécessité d’y suivre un traitement, et la preuve de
moyens financiers suffisants pour payer ce traitement médical.
15.9.2009 FR Journal officiel de l’Union européenne L 243/31
2) une pièce attestant que le demandeur dispose de moyens financiers dans le pays de résidence;
5) toute preuve de l’intégration dans le pays de résidence: liens de parenté, situation professionnelle.
1) une autorisation parentale ou du tuteur (lorsqu’un mineur ne voyage pas avec ses parents ou son tuteur);
ANNEXE III
MODÈLE ET USAGE UNIFORME DU CACHET INDIQUANT QU’UNE DEMANDE DE VISA EST RECEVABLE
… Visa … (1)
xx/xx/xxxx (2) … (3)
Exemple:
Visa C FR
22.4.2009 Consulat de France
Djibouti
(1) Code de l’État membre examinant la demande. Sont utilisés les codes indiqués à l’annexe VII, point 1.1.
(2) Date de la demande (huit chiffres: xx jour, xx mois, xxxx année).
(3) Autorité examinant la demande de visa.
15.9.2009 FR Journal officiel de l’Union européenne L 243/33
ANNEXE IV
Liste commune de pays tiers visés à l’annexe I du règlement (CE) no 539/2001, dont les ressortissants doivent
être munis d’un visa de transit aéroportuaire lorsqu’ils franchissent la zone internationale de transit d’aéroports
situés sur le territoire des États membres
AFGHANISTAN
BANGLADESH
ÉRYTHRÉE
ÉTHIOPIE
GHANA
IRAN
IRAQ
NIGERIA
PAKISTAN
SOMALIE
SRI LANKA
L 243/34 FR Journal officiel de l’Union européenne 15.9.2009
ANNEXE V
LISTE DES TITRES DE SÉJOUR DONT LES TITULAIRES SONT EXEMPTÉS DE L’OBLIGATION DE VISA DE
TRANSIT AÉROPORTUAIRE DANS LES ÉTATS MEMBRES
ANDORRE:
— Tarjeta provisional de estancia y de trabajo (permis de séjour et de travail provisoire) (blanc). Celui-ci est délivré dans
le cas d’un travail saisonnier; la période de validité dépend de la durée du travail mais n’excède jamais six mois. Ce
permis n’est pas renouvelable,
— Tarjeta de estancia y de trabajo (permis de séjour et de travail) (blanc). Ce permis est délivré pour six mois et est
renouvelable pour un an,
— Tarjeta de estancia (permis de séjour) (blanc). Ce permis est délivré pour six mois et est renouvelable pour un an,
— Tarjeta temporal de residencia (permis de séjour temporaire) (rose). Ce permis est délivré pour un an et est renou
velable deux fois pour une période identique,
— Tarjeta ordinaria de residencia (permis de séjour ordinaire) (jaune). Ce permis est délivré pour trois ans et est
renouvelable pour une période identique,
— Tarjeta privilegiada de residencia (permis de séjour spécial) (vert). Ce permis est délivré pour cinq ans et est renou
velable pour des périodes identiques,
— Autorización de residencia (autorisation de séjour) (verte). Cette autorisation est délivrée pour un an et est renouve
lable pour des périodes de trois ans,
— Autorización temporal de residencia y de trabajo (autorisation temporaire de séjour et de travail) (rose). Cette
autorisation est délivrée pour deux ans et est renouvelable pour une période identique,
— Autorización ordinaria de residencia y de trabajo (autorisation ordinaire de séjour et de travail) (jaune). Cette auto
risation est délivrée pour cinq ans,
— Autorización privilegiada de residencia y de trabajo (autorisation spéciale de séjour et de travail) (verte). Cette
autorisation est délivrée pour dix ans et est renouvelable pour des périodes identiques.
CANADA:
— Carte de résident permanent (carte plastique).
JAPON:
— Autorisation de retour au Japon.
SAINT-MARIN:
— Permesso di soggiorno ordinario (validità illimitata) [permis de séjour ordinaire (durée de validité illimitée)],
— Permesso di soggiorno continuativo speciale (validità illimitata) [permis spécial de séjour permanent (durée de validité
illimitée)],
— Carta d’identità de San Marino (validità illimitata) [carte d’identité de Saint-Marin (durée de validité illimitée)].
ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE:
— Form I-551 Permanent resident card (durée de validité de deux ou dix ans),
— Form I-551 Alien registration receipt card (durée de validité de deux ou dix ans),
— Form I-551 Alien registration receipt card (durée de validité illimitée),
— Form I-327 Re-entry document (durée de validité de deux ans — délivré aux titulaires d’un I-551),
— Resident alien card (carte d’identité d’étranger pour les résidents, d’une durée de validité de deux ans, de dix ans ou
illimitée. Ce document ne garantit le retour de son titulaire que si le séjour de celui-ci en dehors des États-Unis n’a pas
duré plus d’un an),
— Permit to re-enter (permis de retour d’une durée de validité de deux ans. Ce document ne garantit le retour de son
titulaire que si le séjour de celui-ci en dehors des États-Unis n’a pas duré plus de deux ans),
— Valid temporary residence stamp dans un passeport en cours de validité (un an de validité après la date de délivrance).
15.9.2009 FR Journal officiel de l’Union européenne L 243/35
ANNEXE VI
L 243/36 FR Journal officiel de l’Union européenne 15.9.2009
15.9.2009 FR Journal officiel de l’Union européenne L 243/37
ANNEXE VII
Cette rubrique indique le territoire à l’intérieur duquel le titulaire du visa peut se déplacer.
a) États Schengen;
b) État Schengen ou États Schengen au territoire duquel ou desquels la validité du visa est limitée (dans ce cas, les
abréviations suivantes sont utilisées):
BE BELGIQUE
CZ RÉPUBLIQUE TCHÈQUE
DK DANEMARK
DE ALLEMAGNE
EE ESTONIE
GR GRÈCE
ES ESPAGNE
FR FRANCE
IT ITALIE
LV LETTONIE
LT LITUANIE
LU LUXEMBOURG
HU HONGRIE
MT MALTE
NL PAYS-BAS
AT AUTRICHE
PL POLOGNE
PT PORTUGAL
SI SLOVÉNIE
SK SLOVAQUIE
FI FINLANDE
SE SUÈDE
IS ISLANDE
NO NORVÈGE
CH SUISSE
1.2. Lorsque la vignette est utilisée pour délivrer un visa uniforme, cette rubrique est complétée par la formule «États
Schengen», dans la langue de l’État membre de délivrance.
1.3. Lorsque la vignette est utilisée pour délivrer un visa à validité territoriale limitée en vertu de l’article 25,
paragraphe 1, du présent règlement, cette rubrique mentionne, dans la langue de l’État membre de délivrance, le
nom du ou des États membres au territoire desquels le séjour du titulaire du visa est limité.
1.4. Lorsque la vignette est utilisée pour délivrer un visa à validité territoriale limitée en vertu de l’article 25,
paragraphe 3, du présent règlement, les options suivantes sont possibles en ce qui concerne les codes à mentionner:
b) inscription de la mention «États Schengen», suivie entre parenthèses par le signe moins et les codes des États
membres sur le territoire desquels le visa n’est pas valable;
c) si la rubrique «valable pour» ne permet pas d’inscrire tous les codes des États membres (ne) reconnaissant (pas) le
document de voyage concerné, la taille des caractères est réduite.
La date à partir de laquelle le titulaire du visa peut entrer sur le territoire pour lequel le visa est valable, est inscrite de
la manière suivante après «DU»:
— le jour est représenté à l’aide de deux chiffres, le premier d’entre eux étant un zéro si le jour en question
correspond à une unité,
— le mois est représenté à l’aide de deux chiffres, le premier d’entre eux étant un zéro si le mois en question
correspond à une unité,
— L’année est représentée à l’aide de deux chiffres, correspondant aux deux derniers chiffres de l’année.
La date du dernier jour de la période pendant laquelle le titulaire peut effectuer le séjour auquel le visa donne droit
est inscrite après «AU» et est transcrite de la même manière que la date du premier jour. Le titulaire du visa devra
avoir quitté le territoire pour lequel le visa est valable, à cette date avant minuit.
Le nombre d’entrées peut être égal à un, deux ou être supérieur à deux. Ce nombre est inscrit à droite de la mention
préimprimée, à l’aide des chiffres «01» ou «02» ou de l’abréviation «MULT», au cas où le visa donne droit à plus de
deux entrées.
Lorsqu’un visa de transit aéroportuaire à entrées multiples est délivré en vertu de l’article 26, paragraphe 3, du
présent règlement, sa validité est établie comme suit: première date de départ plus six mois.
Si le total des sorties effectuées par le titulaire du visa est égal au nombre d’entrées autorisées, le visa n’est plus
valable, même si le titulaire du visa n’a pas épuisé le nombre de jours auxquels le visa donne droit.
Le nombre de jours autorisés est inscrit dans l’espace libre situé entre la mention «DURÉE DU SÉJOUR» et la mention
«JOURS», sous la forme de deux chiffres, le premier d’entre eux étant un zéro si le nombre de jours en question est
inférieur à dix.
Le nombre maximum de jours pouvant être inscrit sous cette rubrique est de 90.
Lorsqu’un visa est valable pour plus de six mois, la durée des séjours est de 90 jours par semestre.
La date de délivrance est transcrite de la même manière que la date visée au point 2.
Si la personne à laquelle le visa est délivré est inscrite sur le passeport de son conjoint, de la personne exerçant
l’autorité parentale ou du tuteur, le numéro de son document de voyage est mentionné.
15.9.2009 FR Journal officiel de l’Union européenne L 243/39
Lorsque le document de voyage du demandeur n’est pas reconnu par l’État membre de délivrance, le modèle
uniforme de feuillet séparé pour l’apposition de visas est utilisé pour apposer le visa.
Le numéro inscrit dans cette rubrique, si le visa est apposé sur le feuillet séparé, n’est pas le numéro de passeport
mais le même numéro typographique que celui qui figure sur le feuillet, composé de six chiffres.
Afin de faciliter l’identification par les services de contrôle, cette rubrique précise le type de visa, à l’aide des mentions
A, C et D désignant respectivement les types de visa mentionnés ci-après:
A: visa de transit aéroportuaire (tel que défini à l’article 2, paragraphe 5, du présent règlement);
— Si un visa est délivré au nom d’un autre État membre conformément à l’article 8, la mention ci-après est
ajoutée: «R/[Code de l’État membre représenté]».
— Si un visa est délivré aux fins d’un transit, la mention ci-après est ajoutée: «TRANSIT».
Cette zone contient également les observations relatives aux dispositions nationales, dans la langue de l’État
membre de délivrance. Ces observations ne doivent toutefois pas constituer une redite des mentions obligatoires
évoquées au point 1.
Les règles ci-après doivent être observées pour la photographie à insérer sur la vignette-visa.
— imprimante couleur, 720 «dots per inch» (dpi) pour la photographie imprimée.
6-36 31 Nom et prénom Le nom de famille est séparé des prénoms par
2 caractères de remplissage (<<); les différents
éléments du nom sont séparés par un carac
tère de remplissage (<); les espaces non
utilisés sont complétés par (<).
L 243/40 FR Journal officiel de l’Union européenne 15.9.2009
21 1 Sexe F = Féminin,
M = Masculin,
< = Non spécifié.
30 1 Nombre d’entrées 1, 2, ou M
ANNEXE VIII
APPOSITION DE LA VIGNETTE-VISA
1. La vignette-visa est apposée sur la première page du document de voyage exempte d’inscriptions ou de cachets, à
l’exception de celui indiquant qu’une demande est recevable.
2. La vignette est alignée et apposée sur le bord de la page du document de voyage. La zone lisible par machine de la
vignette est alignée sur le bord de la page.
3. Le sceau des autorités qui délivrent le visa est placé dans la zone «OBSERVATIONS» de telle sorte qu’il déborde de la
vignette sur la page du document de voyage.
4. Dans le cas où il faut renoncer à remplir la zone de lecture optique, le sceau peut être apposé dans cette zone pour la
rendre inutilisable. Les dimensions et le contenu du sceau sont fixés par les règles nationales des États membres.
5. Afin d’éviter qu’une vignette-visa apposée sur le feuillet séparé soit réutilisée pour l’apposition d’un visa, on apposera à
droite, à cheval sur la vignette et le feuillet séparé, le sceau des autorités qui délivrent le visa, de manière à ce qu’il
n’entrave pas la lecture des rubriques et observations et ne déborde pas sur la zone lisible à la machine.
6. La prolongation d’un visa, conformément à l’article 33 du présent règlement, prend la forme d’une vignette-visa. Le
sceau des autorités qui délivrent le visa est apposé sur la vignette-visa.
L 243/42 FR Journal officiel de l’Union européenne 15.9.2009
ANNEXE IX
PARTIE 1
Règles pour la délivrance à la frontière de visas aux marins en transit soumis à l’obligation de visa
Les présentes règles s’appliquent à l’échange d’informations entre les autorités compétentes des États membres en ce qui
concerne les marins en transit soumis à l’obligation de visa. Lorsqu’il est procédé à la délivrance d’un visa à la frontière sur
la base des informations échangées, la responsabilité de cette délivrance incombe à l’État membre qui délivre le visa.
«port d’un État membre», un port constituant une frontière extérieure d’un État membre;
«aéroport d’un État membre», un aéroport constituant une frontière extérieure d’un État membre.
I. Marin enrôlé sur un navire se trouvant dans un port d’un État membre ou attendu dans ce port (entrée sur le territoire
des États membres):
— l’armateur ou son agent maritime informe les autorités compétentes du port de l’État membre dans lequel le navire
se trouve ou est attendu, de l’arrivée par un aéroport d’un État membre, ou par une frontière terrestre ou
maritime, de marins soumis à l’obligation de visa. L’armateur ou son agent maritime signe un engagement de
prise en charge pour ces marins confirmant que tous les frais de séjour et, le cas échéant, de rapatriement des
marins seront assumés par l’armateur,
— ces autorités compétentes vérifient le plus rapidement possible l’exactitude des éléments communiqués par
l’armateur ou son agent maritime et vérifient si les autres conditions d’entrée sur le territoire des États
membres sont remplies. L’itinéraire à l’intérieur du territoire des États membres, par exemple sur la base des
billets (d’avion), est également vérifié,
— lorsque des marins doivent entrer par un aéroport d’un État membre, les autorités compétentes du port de l’État
membre informent les autorités compétentes de l’aéroport d’entrée de l’État membre, à l’aide d’un formulaire pour
marins en transit soumis à l’obligation de visa (voir partie 2), dûment rempli, transmis par télécopie, par courrier
électronique ou par d’autres moyens, des résultats de cette vérification, et indiquent si, en principe, un visa peut
être délivré à la frontière. Lorsque des marins doivent entrer par une frontière terrestre ou maritime, les autorités
compétentes du poste frontière par lequel le marin concerné entre sur le territoire des États membres sont
informées selon la même procédure,
— si le résultat de la vérification des données disponibles est positif et s’il apparaît qu’il correspond aux déclarations
du marin ou aux documents qu’il a présentés, les autorités compétentes de l’aéroport d’entrée ou de sortie de l’État
membre peuvent délivrer, à la frontière, un visa autorisant une durée du séjour correspondant à ce qui est
nécessaire aux fins du transit. Dans ce cas, un cachet d’entrée ou de sortie de l’État membre est apposé sur le
document de voyage du marin, et celui-ci est remis au marin concerné.
II. Le marin, quittant son service, débarque d’un navire se trouvant à l’ancrage dans un port d’un État membre (sortie du
territoire des États membres):
— l’armateur ou son agent maritime informe les autorités compétentes du port de cet État membre de l’arrivée de
marins soumis à l’obligation de visa qui quittent le service et qui quitteront le territoire des États membres par un
aéroport d’un État membre ou par une frontière terrestre ou maritime. L’armateur ou son agent maritime signe un
engagement de prise en charge pour ces marins confirmant que tous les frais de séjour et, le cas échéant, de
rapatriement des marins seront assumés par l’armateur,
— les autorités compétentes vérifient le plus rapidement possible l’exactitude des éléments communiqués par l’arma
teur ou son agent maritime et vérifient si les autres conditions d’entrée sur le territoire des États membres sont
remplies. L’itinéraire à l’intérieur du territoire des États membres, par exemple sur la base des billets (d’avion), est
également vérifié,
— si le résultat de la vérification des données disponibles est positif, les autorités compétentes peuvent délivrer un
visa autorisant une durée du séjour correspondant à ce qui est nécessaire aux fins du transit.
15.9.2009 FR Journal officiel de l’Union européenne L 243/43
III. Le marin quitte un navire venu mouiller dans un port d’un État membre pour rejoindre un autre navire:
— l’armateur ou son agent maritime informe les autorités compétentes du port de cet État membre de l’arrivée de
marins soumis à l’obligation de visa qui quittent le service et qui quitteront le territoire des États membres par un
autre port d’un État membre. L’armateur ou son agent maritime signe un engagement de prise en charge pour ces
marins confirmant que tous les frais de séjour et, le cas échéant, de rapatriement des marins seront assumés par
l’armateur,
— les autorités compétentes vérifient le plus rapidement possible l’exactitude des éléments communiqués par l’arma
teur ou son agent maritime et vérifient si les autres conditions d’entrée sur le territoire des États membres sont
remplies. Dans le cadre de cette vérification, contact est pris avec les autorités compétentes du port de l’État
membre par lequel les marins quitteront le territoire des États membres, et l’on vérifie si le navire sur lequel les
marins embarquent se trouve déjà dans ce port ou s’il y est attendu. Les autorités vérifient également l’itinéraire à
l’intérieur du territoire des États membres,
— si le résultat de la vérification des données disponibles est positif, les autorités compétentes peuvent délivrer un
visa autorisant une durée du séjour correspondant à ce qui est nécessaire aux fins du transit.
L 243/44 FR Journal officiel de l’Union européenne 15.9.2009
PARTIE 2
15.9.2009 FR Journal officiel de l’Union européenne L 243/45
1. A. Nom
B. Prénom(s)
C. Nationalité
D. Rang/Grade
2. A. Lieu de naissance
B. Date de naissance
3. A. Numéro du passeport
B. Date de délivrance
C. Date d’expiration
B. Date de délivrance
C. Date d’expiration
Points 3 et 4: selon la nationalité du marin et l’État membre dans lequel il lui faut entrer, un document de voyage ou le
livret de marin peuvent être utilisés à des fins d’identification.
5. Nom de l'agent maritime (personne ou société qui représente l’armateur sur les lieux pour toutes les
questions ayant trait aux obligations de l’armateur en ce qui concerne l’armement du navire) au
point 5A et numéro de téléphone (et autres coordonnées telles que le numéro de télécopieur ou
l’adresse électronique) au point 5B.
6. A. Nom du navire
B. Numéro OMI (ce numéro comporte 7 chiffres et est aussi appelé «numéro Lloyd’s»)
Le point 7A concerne la date d’arrivée du navire dans le port où le marin doit s’enrôler.
Points 7A et 8A: indication de la période pendant laquelle le marin est susceptible de se déplacer pour rejoindre son
navire.
En effet, il convient de rappeler que les horaires de navigation dépendent fortement de facteurs externes et imprévus tels
que tempêtes, avaries, etc.
L 243/46 FR Journal officiel de l’Union européenne 15.9.2009
9. La «destination finale» est l’ultime destination du voyage du marin. Il s’agit soit du port où il va rejoindre son navire,
soit du pays dans lequel il se rend en cas de débarquement.
a) En cas d’enrôlement, la destination finale est le port où le marin va rejoindre son navire.
b) Lorsque le marin débarque pour rejoindre l’équipage d’un autre navire situé sur le territoire des États membres, la
destination finale est également le port où il va rejoindre son navire. Le fait de rejoindre l’équipage d’un autre
navire situé en dehors du territoire des États membres est à considérer comme un débarquement.
c) Un débarquement peut avoir différents motifs tels que la fin d’un contrat, un accident de travail, des raisons
familiales urgentes, etc.
Manière dont le marin en transit soumis à l’obligation de visa se déplacera sur le territoire des États membres pour
rejoindre sa destination finale. Trois possibilités sont prévues dans le formulaire:
b) train;
c) avion.
Ce point concerne surtout les marins lors de leur arrivée dans le premier aéroport d’un État membre ou au premier
point de franchissement d’une frontière par lequel ils souhaitent entrer sur le territoire des États membres (en effet, le
franchissement de la frontière extérieure ne doit pas nécessairement se faire par un aéroport).
Date de transit
Il s’agit de la date à laquelle le marin débarque dans un port sur le territoire des États membres et se rend dans un
autre port également situé sur le territoire des États membres.
Date de départ
La date de départ est la date à laquelle le marin débarque dans un port du territoire des États membres pour rejoindre
un autre navire dans un port qui n’est pas situé sur le territoire des États membres, ou la date à laquelle le marin
débarque dans un port du territoire des États membres pour se rendre à son domicile (en dehors du territoire des
États membres).
Après avoir indiqué le(s) moyen(s) de transport utilisé(s), il convient en outre de fournir les informations disponibles
suivantes à ce sujet:
13. Engagement formel signé par l’agent maritime ou l’armateur confirmant qu’il prend en charge les frais de séjour et, le
cas échéant, les frais de rapatriement du marin.
15.9.2009 FR Journal officiel de l’Union européenne L 243/47
ANNEXE X
A. Concernant l’exécution de ses activités, le prestataire de services extérieur veille, en matière de protection des données,
aux éléments suivants:
a) il fait en sorte que, à tout moment, les données ne puissent être lues, copiées, modifiées ou effacées de façon non
autorisée, notamment durant leur transmission à la représentation diplomatique ou consulaire de l’État ou des États
membres responsables du traitement d’une demande;
b) conformément aux instructions communiquées par l’État ou les États membres concernés, il transmet les données:
— dans le cas de données transmises physiquement, au moins une fois par semaine,
— ans le cas de données chiffrées transmises par voie électronique, au plus tard à la fin de la journée au cours de
laquelle elles ont été recueillies;
d) il efface les données immédiatement après leur transmission et veille à ce que les seules données éventuellement
conservées soient le nom et les coordonnées du demandeur, aux fins d’organiser un rendez-vous, ainsi que, le cas
échéant, le numéro de son passeport avant que celui-ci ne lui soit retourné;
e) il prend toutes les mesures de sécurité techniques et organisationnelles requises pour protéger les données à
caractère personnel contre les risques de destruction accidentelle ou illicite, la perte accidentelle, l’altération, la
diffusion ou l’accès non autorisés, notamment lorsque la coopération comporte la transmission de fichiers et de
données à la représentation diplomatique ou consulaire de l’État ou des États membres concernés, ainsi que contre
toute autre forme de traitement illicite de données à caractère personnel;
f) il traite les données uniquement aux fins du traitement des données à caractère personnel des demandeurs au nom
de l’État ou des États membres concernés;
g) il applique des normes de protection des données au moins équivalentes à celles qui figurent dans la directive
95/46/CE;
h) il fournit aux demandeurs les informations requises au titre de l’article 37 du règlement VIS.
B. Concernant l’exécution de ses activités, le prestataire de services extérieur veille, en matière de comportement de son
personnel, à ce que celui-ci:
— ne pratique aucune discrimination à l’égard de personnes en raison du sexe, de l’origine raciale ou ethnique, de
la religion ou de la croyance, d’un handicap, de l’âge ou de l’orientation sexuelle, et
— respecte les règles de confidentialité, qui sont également applicables lorsque les membres du personnel ont
quitté leur poste ou après suspension ou échéance de l’instrument juridique;
c) il identifie les membres du personnel travaillant pour le prestataire de services extérieur à tout moment;
d) il apporte la preuve que les membres de son personnel ont un casier judiciaire vierge et ont les compétences
requises.
L 243/48 FR Journal officiel de l’Union européenne 15.9.2009
a) à ce que le personnel habilité par l’État ou les États membres concernés ait accès à ses locaux à tout moment sans
préavis, en particulier à des fins d’inspection;
b) à ce que son système de rendez-vous soit accessible à distance à des fins d’inspection;
d) à garantir l’accès aux justificatifs concernant le respect des règles en matière de protection des données, y compris
l’obligation de rendre compte, les audits externes et les contrôles réguliers sur place;
e) à informer, sans délai, l’État ou les États membres concernés de toute atteinte à la sécurité ou de toute plainte des
demandeurs au sujet d’une utilisation abusive des données ou d’un accès non autorisé, et à coordonner son action
avec celle du ou des États membres concernés afin de trouver une solution et d’apporter rapidement des réponses
explicatives aux demandeurs ayant déposé plainte.
a) à se conformer aux instructions de l’État ou des États membres responsables du traitement de la demande;
b) à prendre les mesures appropriées en matière de lutte contre la corruption (par exemple, dispositions sur la
rémunération du personnel, coopération dans la sélection des membres du personnel employés pour cette
tâche, règle sur la présence de deux personnes, principe de rotation);
c) à respecter pleinement les dispositions de l’instrument juridique, qui contient une clause de suspension ou de
rupture, notamment en cas de violation des règles établies, ainsi qu’une clause de révision visant à garantir que
l’instrument juridique reflète les meilleures pratiques.
15.9.2009 FR Journal officiel de l’Union européenne L 243/49
ANNEXE XI
CHAPITRE I
Objet et définitions
Article premier
Objet
Les procédures et conditions spécifiques suivantes ont pour objet de faciliter les procédures de demande et de délivrance
de visas pour les membres de la famille olympique pour la durée des jeux Olympiques et Paralympiques organisés par un
État membre.
En outre, les dispositions pertinentes de l’acquis communautaire relatives aux procédures de demande et de délivrance de
visa sont applicables.
Article 2
Définitions
Aux fins du présent règlement, on entend par
1) «organisations responsables» liées aux mesures envisagées pour faciliter les procédures de demande et de délivrance de
visas pour les membres de la famille olympique participant aux jeux Olympiques et/ou Paralympiques: les organisa
tions officielles qui, conformément à la charte olympique, sont en droit de déposer auprès du comité organisateur de
l’État membre hôte des jeux Olympiques et Paralympiques des listes de membres de la famille olympique en vue de la
délivrance des cartes d’accréditation pour les jeux;
2) «membre de la famille olympique»: toute personne, membre du Comité international olympique, du Comité inter
national paralympique, des fédérations internationales, des comités nationaux olympiques et paralympiques, des
comités organisateurs des jeux Olympiques et des associations nationales — comme les athlètes, juges/arbitres,
entraîneurs et autres techniciens du sport, le personnel médical attaché aux équipes ou aux sportifs ainsi que les
journalistes accrédités aux médias, cadres supérieurs, donateurs, mécènes, ou autres invités officiels — qui accepte
d’être guidée par la charte olympique, agit sous le contrôle et l’autorité suprême du Comité international olympique,
figure sur les listes des organisations responsables et est accréditée par le comité organisateur de l’État membre hôte
des jeux Olympiques et Paralympiques en qualité de participant aux jeux Olympiques et/ou Paralympiques de [année];
3) «cartes d’accréditation olympique» délivrées par le comité organisateur de l’État membre hôte des jeux Olympiques et
Paralympiques, conformément à sa législation nationale: deux documents sécurisés, l’un pour les jeux Olympiques et
l’autre pour les jeux Paralympiques, chacun comprenant la photo de son titulaire, établissant l’identité du membre de la
famille olympique et assurant l’accès aux installations où auront lieu les compétitions sportives ainsi qu’à d’autres
manifestations prévues pendant toute la durée des jeux;
4) «durée des jeux Olympiques et des jeux Paralympiques»: la période durant laquelle les jeux Olympiques et les jeux
Paralympiques ont lieu;
5) «comité organisateur de l’État membre hôte des jeux Olympiques et Paralympiques»: le comité institué par l’État
membre hôte conformément à sa législation nationale afin d’organiser les jeux Olympiques et Paralympiques, et
qui décide de l’accréditation des membres de la famille olympique participant à ces jeux;
6) «services compétents pour la délivrance de visas»: les services désignés par l’État membre hôte des jeux Olympiques et
Paralympiques pour examiner les demandes et procéder à la délivrance des visas aux membres de la famille olympique.
CHAPITRE II
Délivrance de visas
Article 3
Conditions
Un visa ne peut être délivré en vertu du présent règlement que si la personne concernée remplit les conditions suivantes:
a) avoir été désignée par l’une des organisations responsables et accréditée par le comité organisateur de l’État membre
hôte des jeux Olympiques et Paralympiques en qualité de participant aux jeux Olympiques et/ou Paralympiques;
L 243/50 FR Journal officiel de l’Union européenne 15.9.2009
b) être munie d’un document de voyage en cours de validité permettant le franchissement des frontières extérieures, visé à
l’article 5 du code frontières Schengen;
d) ne pas être considérée comme une menace pour l’ordre public, la sécurité nationale ou les relations internationales
d’un des États membres.
Article 4
Introduction de la demande
1. Lorsqu’une organisation responsable établit une liste de personnes sélectionnées pour participer aux jeux Olym
piques et/ou Paralympiques, elle peut introduire, en même temps que la demande de carte d’accréditation olympique pour
les personnes sélectionnées, une demande groupée de visas pour les personnes sélectionnées qui sont soumises à
l’obligation de visa conformément au règlement (CE) no 539/2001, sauf si ces personnes sont titulaires d’un titre de
séjour délivré par un État membre ou d’un titre de séjour délivré par le Royaume-Uni ou l’Irlande, conformément à la
directive 2004/38/CE du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 relative au droit des citoyens de l’Union et
des membres de leurs familles de circuler et de séjourner librement sur le territoire des États membres ( 1).
2. Une demande groupée de visas pour les personnes concernées est transmise, en même temps que les demandes de
carte d’accréditation olympique, au comité organisateur de l’État membre hôte des jeux Olympiques et Paralympiques,
conformément à la procédure établie par celui-ci.
3. Une demande individuelle de visa est introduite pour chaque personne participant aux jeux Olympiques et/ou
Paralympiques.
4. Le comité organisateur de l’État membre hôte des jeux Olympiques et Paralympiques est chargé de transmettre aux
services compétents pour la délivrance de visas, le plus rapidement possible, une demande groupée de visas, accompagnée
des copies des demandes de carte d’accréditation olympique pour les personnes concernées sur lesquelles figurent leurs
nom, prénom, nationalité, sexe, date et lieu de naissance, et numéro, type et date d’expiration de leur document de
voyage.
Article 5
Traitement de la demande groupée de visas et type de visa délivré
1. Le visa est délivré par les services compétents pour la délivrance de visas à la suite d’un examen ayant pour objet de
vérifier que les conditions énumérées à l’article 3 sont réunies.
2. Le visa délivré est un visa uniforme à entrées multiples permettant un séjour de trois mois au maximum pendant la
durée des jeux Olympiques et/ou Paralympiques.
3. Si le membre de la famille olympique concerné ne remplit pas les conditions visées à l’article 3, point c) ou d), les
services compétents pour la délivrance de visas peuvent délivrer un visa à validité territoriale limitée, conformément à
l’article 25 du présent règlement.
Article 6
Forme du visa
1. Le visa se matérialise par l’apposition sur la carte d’accréditation olympique de deux numéros. Le premier numéro
est le numéro de visa. En cas de visa uniforme, ce numéro est composé de sept (7) caractères, dont six (6) chiffres,
précédés de la lettre «C». En cas de visa à validité territoriale limitée, ce numéro est composé de huit (8) caractères, dont
six (6) chiffres, précédés des lettres «XX» (2). Le deuxième numéro est le numéro du document de voyage de l’intéressé.
2. Les services compétents pour la délivrance de visas transmettent au comité organisateur de l’État membre hôte des
jeux Olympiques et Paralympiques les numéros de visas aux fins de la délivrance des cartes d’accréditation olympique.
Article 7
Gratuité des visas
L’examen des demandes de visa et la délivrance des visas ne donnent lieu à la perception d’aucun droit par les services
compétents pour la délivrance de visas.
CHAPITRE III
Dispositions générales et finales
Article 8
Annulation de visa
Lorsque la liste des personnes proposées pour participer aux jeux Olympiques et/ou Paralympiques est modifiée avant le
début des jeux, les organisations responsables informent immédiatement le comité organisateur de l’État membre hôte des
jeux Olympiques et Paralympiques afin de permettre l’abrogation de la carte d’accréditation olympique des personnes
radiées de la liste. Le comité organisateur des jeux Olympiques notifie cela aux services compétents pour la délivrance de
visas en indiquant les numéros de visas concernés.
Les services compétents pour la délivrance de visas annulent les visas des personnes concernées. Ils en informent
immédiatement les autorités chargées du contrôle aux frontières et celles-ci transmettent sans délai cette information
aux autorités compétentes des autres États membres.
Article 9
Contrôle aux frontières extérieures
1. Le contrôle d’entrée des membres de la famille olympique qui ont reçu un visa conformément au présent règlement
se limite, lors du franchissement des frontières extérieures des États membres, au contrôle du respect des conditions
énumérées à l’article 3.
a) des cachets d’entrée et de sortie sont apposés sur le premier feuillet libre du document de voyage des membres de la
famille olympique pour qui il est nécessaire d’apposer de tels cachets conformément à l’article 10, paragraphe 1, du
code frontières Schengen. Lors de la première entrée, le numéro de visa est indiqué sur ce même feuillet;
b) les conditions d’entrée prévues à l’article 5, paragraphe 1, point c), du code frontières Schengen sont réputées remplies
lorsqu’un membre de la famille olympique est dûment accrédité.
3. Le paragraphe 2 s’applique aux membres de la famille olympique ressortissants de pays tiers, qu’ils soient soumis ou
non à l’obligation de visa en vertu du règlement (CE) no 539/2001.
L 243/52 FR Journal officiel de l’Union européenne 15.9.2009
ANNEXE XII
STATISTIQUES ANNUELLES SUR LES VISAS UNIFORMES, LES VISAS À VALIDITÉ TERRITORIALE LIMITÉE
ET LES VISAS DE TRANSIT AÉROPORTUAIRE
Données à communiquer à la Commission dans le délai fixé à l’article 46 pour chacun des lieux où les différents États
membres délivrent des visas:
— nombre total de visas A non délivrés (y compris les visas A à entrées multiples),
— nombre total de visas C non délivrés (y compris les visas C à entrées multiples),
— les données couvrent toute l’année antérieure et sont regroupées en un seul fichier,
— les données sont communiquées à l’aide d’un modèle commun (fourni par la Commission),
— des données ventilées par pays tiers sont communiquées pour chacun des lieux où l’État membre concerné délivre des
visas,
— la notion de «non délivré» s’applique aux visas refusés et aux demandes dont l’examen a été abandonné (comme le
prévoit l’article 8, paragraphe 2).
Si des données ne sont pas disponibles ou ne sont pas pertinentes pour une catégorie particulière et un pays tiers, les
États membres laissent la cellule vide [sans inscrire «0» (zéro), «s.o.» (sans objet) ou une autre mention].
15.9.2009 FR Journal officiel de l’Union européenne L 243/53
ANNEXE XIII
TABLEAU DE CORRESPONDANCE
TITRE I
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
TITRE II
VISA DE TRANSIT AÉROPORTUAIRE
TITRE III
PROCÉDURES ET CONDITIONS DE DÉLIVRANCE DES VISAS
CHAPITRE I
Autorités participant aux procédures relatives aux demandes
Article 7 —
Compétence en matière de délivrance de visas aux ressortis
sants de pays tiers en situation régulière sur le territoire
d’un État membre
CHAPITRE II
La demande
Article 10 —
Règles générales applicables à l’introduction d’une demande
CHAPITRE III
Examen d’une demande et décision relative à cette demande
Article 18 —
Vérification de la compétence du consulat
Article 19 —
Recevabilité
CHAPITRE IV
Délivrance du visa
Article 25 ICC, partie V, 3, et annexe 14, et CAAS, art. 11, par. 2, art.
14, par. 1 et art. 16
Délivrance d’un visa à validité territoriale limitée
Article 31 —
Informations communiquées aux autorités centrales des
autres États membres
Article 32 —
Refus de visa
CHAPITRE V
Modification d’un visa délivré
CHAPITRE VI
Visas délivrés aux frontières extérieures
Article 36
Visas délivrés aux frontières extérieures aux marins en
transit
L 243/56 FR Journal officiel de l’Union européenne 15.9.2009
TITRE IV
GESTION ADMINISTRATIVE ET ORGANISATION
Article 38 —
Effectifs et moyens affectés à l’examen des demandes de
visa et au contrôle dans les consulats
Article 41
Coopération entre États membres
Article 44 ICC, partie II, 1.2, partie VII, 1.6, sixième, septième,
huitième et neuvième alinéas
Chiffrement et transfert sécurisé des données
Article 47 —
Information du public
TITRE V
COOPÉRATION LOCALE AU TITRE DE SCHENGEN
TITRE VI
DISPOSITIONS FINALES
Article 49 —
Mesures exceptionnelles en rapport avec les jeux Olym
piques et Paralympiques
Article 50 —
Modification des annexes
Article 51 —
Instructions relatives à l’application pratique du code des
visas
Article 52 —
Comité
Article 53 —
Communication
Article 54 —
Modification du règlement (CE) no 767/2008
Article 55 —
Modification du règlement (CE) no 562/2006
Article 56 —
Abrogations
Article 57 —
Suivi et évaluation
Article 58 —
Entrée en vigueur
L 243/58 FR Journal officiel de l’Union européenne 15.9.2009
ANNEXES
Annexe VI —
Formulaire type pour notifier et motiver le refus, l’annulation
ou l’abrogation d’un visa
Annexe XI —
Procédures et conditions spécifiques facilitant la délivrance de
visas aux membres de la famille olympique participant aux
jeux Olympiques et Paralympiques
Annexe XII —
Statistiques annuelles sur les visas uniformes, les visas à vali
dité territoriale limitée et les visas de transit aéroportuaire