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Chap1 PDF
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CHAPITRE 1
Si cette approche est satisfaisante dans bien des cas, on conçoit qu'elle ne peut
répondre d'une manière satisfaisante lorsque les paramètres du process évoluent. Les
actions du régulateur, réglées une bonne fois pour toutes pour un point de
fonctionnement donné, ne sont plus optimales dès lors que l'on s'éloigne de celui-ci.
Par exemple, le mouvement d'un robot ne pourra être optimisé durant la totalité
du cycle de travail, du fait de la variation permanente des moments d'inertie (par rapport
aux axes articulaires) des éléments du bras du robot durant le déroulement de la
trajectoire imposée (les performances dynamiques des moteurs d'axes étant fonction des
moments d'inertie ramenés à leurs axes).
Les possibilités des systèmes informatiques sont telles que l'on peut confier au
calculateur de conduite du processus des tâches aussi diverses que :
Remarque : tout calcul, aussi simple soit-il, demande un certain temps pour être
exécuté. La notion de temps réel doit être comprise relativement à la
dynamique de l'ensemble du système : temps de calcul des nouveaux
paramètres de réglage très faible vis-à-vis des temps de réponse des
constituants de la chaîne d'asservissement.
- Elaboration de la consigne,
Dans cette configuration, le régulateur devient discret : il peut être soit câblé,
soit programmé ; ce dernier cas offre une grande souplesse d'emploi par les possibilités
d'action sur la structure-même du régulateur.
/"
w(t) = I x(x).dT
•ro
Le signal échantillonné x*(t), associé au signal continu x(t), est composé d'une
série d'impulsions de Dirac apparaissant uniquement aux instants d'échantillonnage.
Par la suite, on supposera que l'échantillonnage est périodique, de période T.
Le signal discret xn(t), associé au signal continu x(t), a pour valeur à l'instant kT :
xk = x(kT)
Les signaux qui transitent à travers les différents éléments d'un système de
commande subissent des transformations à tous les stades, que celles-ci soient
volontaires (par exemple, traitement par filtrage, ou analyse spectrale, pour en extraire
une information) ou non. Pour un système S quelconque, ceci est pris en compte par la
relation entrée-sortie qui décrit le système.
Rappelons qu'un système continu est modélisé par sa fonction de transfert H(p)
ou sa réponse impulsionnelle h(t), obtenues par partie de sa description par des
équations différentielles.
Y(p) = H(p).U(p)
Dans le cas de signaux n'apparaissant qu'à des instants précis du temps (et nuls
dans les intervalles), on a affaire à des systèmes à temps discret (qualifiés souvent par
contraction de systèmes discrets) dont la relation entrée-sortie peut s'écrire :
y(kT) = H[u(kT)]
Cette relation peut être décrite par une équation récurrente qui joue le même
rôle que les équations différentielles pour les systèmes continus. L'équation récurrente,
qui se prête bien à la programmation, définit l'algorithme de génération de sa solution.
Soit par exemple, un système à temps discret décrit par une équation récurrente
du premier degré :
y(kT) = Kk + 1 y(-T) + * ; K k+ 1
L - D±
Y*(p) = H*(p).U*(p)
y(t) = JT u(kT)h(t-kT)
k=o
y(nT)=Xu(kT)h[(n-k)T]
k=o
+ 00
z = eTP
Nous verrons qu'à toute équation récurrente linéaire, stationnaire, peut être
associée une transformée en z , dont l'originale est solution de l'équation récurrente ;
réciproquement, à toute transformée en z, on pourra associer une équation récurrente.
Le système à temps discret peut alors être modélisé par une fonction de
transfert en z, qui lie les signaux d'entrée et de sortie :
Y(z) = H(z).U(z)
-00
h(z) - X hk.z-k
k=o
que par :
-00
h*(t) = 2 hk 6(t-kT)
k=o