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moyenne puissance.
Application à un dispositif de séparation
isotopique par laser,alimentation et circuits
auxiliaires.
Application à la production de carbone 13
Dr. Oleg Eric Anitoff∗
1er Aout 1997
Contents
1 Génération de très hautes tensions 2
1.1 introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 génération de très haute tension par oscillateur bloqué . . . . . . 2
1.3 générateur THT à thyristor à charge résonnante . . . . . . . . . 4
1.4 demi pont de thyristors,pont de GTO . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.5 redresseur secteur à controle de phase . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.5.1 pont de puissance,facteur de puissance . . . . . . . . . . . 8
1.5.2 controle de phase,régulation . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.6 pont de transistors bipolaires de 3,7kW et driver 4A . . . . . . . 10
1.6.1 pont de transistors . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.6.2 driver . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.7 bloc transformateur redresseur THT . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.7.1 calcul du transformateur THT . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.7.2 redressement et filtrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.8 alimentation filament et régulation de courant . . . . . . . . . . . 15
∗ précédement Chargé de Recherche au Centre National de la Recherche Scientifique,détaché
1
2 Application à l’alimentation d’un laser stabilisé et circuits aux-
iliaires 16
2.1 introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.2 alimentation primaire à correction du facteur de puissance . . . . 17
2.3 commande de pont de MOSFET ou d’IGBT . . . . . . . . . . . . 19
2.4 alimentation et stabilisation d’un laser à dioxyde de carbone à
tube scellé de 600Watts optiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.5 Mesure de l’énergie impulsionnelle délivrée par le laser . . . . . . 22
2.6 dispositif de séparation isotopique:pilotage par microordinateur . 23
2.6.1 principe de la séparation isotopique . . . . . . . . . . . . 23
2.6.2 commande par micro-ordinateur . . . . . . . . . . . . . . 24
2.7 Conclusion et aspects économiques . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.7.1 Alimentation de tubes à rayons X . . . . . . . . . . . . . 25
2.7.2 production de carbone 13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2
dix spires(n1 = 10; n2 = 3).On a utilisé ici un transistor PNP au germanium
AU110,monté avec collecteur à la masse pour simplifier le refroidissement,qui
présente l’avantage d’une tension d’avalanche émetteur-base élevée(environ 40
volts,contre 5 volts pour un transistor au silicium).
Le courant d’émetteur est ie ,le courant base ib ,le gain en courant β.Pour sim-
plifier,on néglige devant les tensions induites la tension de saturation collecteur-
émetteur et la tension émetteur-base.
Les tensions apparaissant sur les enroulements sont déduites de la loi de Fara-
day:
rotE = −∂B/∂t (1)
D’où:
ib = n2 /n1 ∗ 1/rb ∗ E (3)
ie = E/L2 ∗ t + n2 /n1 ∗ 1/rb ∗ E (4)
Le courant d’émetteur cesse de croitre au temps θ tel que:
ie = (β + 1)ib (5)
soit:
θ = β ∗ n2 /n1 ∗ L2 /rb (6)
Avec:
β = 50, n1 = 10, n2 = 3, L2 = 130µH
,on trouve
θ = 10µs
3
et isolé par huile,atteint240W .Sans aller aussi loin,en adoptant un montage ”fly-
back” avec enroulement de récupération,avec un MOSFET BU Z54 piloté par un
U C3844 à100kHz,une puissance d’environ 100W atts peut être obtenue(figure
2).Ce montage a été appliqué à la génération d’ozone pour la purification de
l’eau.
rotH = j (7)
B = µ0 Ha = µ0 µr Hf (9)
4
où l’inductance de fuite est mesurée ,au moyen d’un pont MIC-4070D, avec sec-
ondaire en court circuit.
Le circuit est représenté figure 3.On suppose que C4 est initialement chargé et
le thyristor bloqué.
C3 se charge à travers R1 + P1 ,qui sert à déterminer la fréquence d’amorcage du
thyristor,et donc la THT moyenne en sortie.Lorsque la tension aux bornes de C3
atteint 32volts,le diac DB3(ou ST2)se déclenche et amorce le thyristor rapide,qui
peut être un BT W 30/800 ou équivalent(SKT 16F 10DS, T SD835, C149D etc...),s’amorce
et entraine une décharge oscillante de C4 à travers le primaire L2 de TR1.
A vide,le courant dans C4 a pour expression:
avec √
ω = 1/ L2 C4 radian.s−1 (12)
et
p∼
= 7000s−1 (13)
p étant déterminé expérimentalement.
En charge,ce courant est déphasé car le courant débité au secondaire est en
phase avec la tension au primaire,et il faut aussi tenir compte de la saturation
de L2 .On y reviendra à propos de la d´’etermination de L1 .Lecourantimax est
déterminé par la loi de conservation de l’énergie:la tension d’alimentation E
étant d’environ300V olts(secteur 220V olts redressé),C4 se charge à travers L1
et CR5 sous kE,avec 1, 3 ≤ k ≤ 1, 8(si le circuit était parfaitement résonnant,on
aurait k = 2).D’où:
L2 i2max = k 2 E 2 C4 (14)
En utilisant les relations (2) et (10),il vient,après réarrangement:
Va + Vf /µr = k 2 E 2 µ0 C4 /Bmax
2
(15)
où Va est le volume de l’entrefer et Vf le volume du circuit ferrite Avec les valeurs
numériques présentes,on trouve Va + Vf /µr =7,3 10−7 m3 ,ce qui conduirait à un
entrefer de 4mm,ou à faire fonctionner le transformateur à saturation avec
µr = 35
C’est cette dernière solution qui est utilisée,le transformateur étant refroidi et
isolé par huile (Univolt 84 ou Esso 51).
Il reste à déterminer l’inductance L1 .Pendant la conduction du thyristor(puis de
la diode antiparallèle lorsque le courant change de signe),le courant traversant
le condensateur est donné par l’équation(11).Simultanément,l’inductance L1 est
soumise à la tension E et le courant qui la traverse résulte de l’intégration de
l’équation (2):
i1 = Et/L1 (16)
5
Le courant total à travers le commutateur thyristor-diode est donc:
Pour rebloquer le thyristor,il est nécessaire que itotal s’inverse pendant un temps
supérieur au temps de recouvrement tq du thyristor,de l’ordre de 15µs(deux fois
moins avec un TSD835). Cette équation est facilement résolue graphiquement:il
suffit que les abscisses de l’intersection de la droite(16) avec la sinusoide amor-
tie(11) soient espacées d’un temps supérieur à tq . Une bonne valeur de L1
est 10mH.En fait,en fonctionnement,le courant itotal s’annule avant ce qui est
déterminé par l’équation (17),car le courant débité au secondaire est en phase
avec la tension au primaire,et aussi L2 se saturant,ω en dbut de cycle est plus
grande que sa valeur à faible amplitude.On dispose donc d’une bonne marge de
sécurité.
L’intensité maximale dans L1 atteint:
√
i1,max = 2π L2 C4 ∗ E/L1 (18)
Soit avec:
i1,max = 4, 3A
Cette inductance,en raison de ses valeur et courant de saturation élevés,doit
donc comporter un circuit magnétique en tole avec entrefer,assez lourd et vo-
lumineux.Elle limite la vitesse de recharge de C4 ,la fréquence de résonance de
L1 + L2 avec C4 étant de 2200Hz,et il n’est guère possible de dépasser une puis-
sance de 250W.De plus,la fréquence de résonnance de L1 avec C4 n’est que de
7kHz,ce qui entraine une émission acoustique du transformateur. Un fonction-
nement à fréquence ultrasonore serait préférable.
On verra au paragraphe suivant que d’autres solutions permettent d’atteindre
une puissance de 900W,voire 1,5kW,au prix de l’utilisation d’un plus grand
nombre de thyristors.
6
d’environ 1 microjoule.En effet,en combinant les équations de Maxwell (1) et
(7),on trouve la relation suivante entre le volume du tore Vf et les paramètres
de l’impulsion:
Vf = Eiτ µ0 µr /∆B 2 (19)
Soit avec une ferrite 3E1:
Vf = 4mm3
Le T SD835 ayant un temps de reblocage de 7 µ s,le fonctionnement á fréquence
ultrasonore de 20 − 25kHz est aisément obtenu,et la puissance de sortie atteint
900W .On a trouvé expérimentalement qu’un courant efficace nominal de 15A
permettait une puissance de sortie de l’ordre de 1kW pour un montage en demi-
pont,et 1, 5kW avec un pont complet.
Une puissance comparable est obtenue avec un demi-pont de GTOs 15A(BT V 59/850),mais
la commande est plus compliquée.En effet,pour que la tension anode-cathode à
l’état passant soit la plus faible possible,un courant positif doit être injecté à la
jonction interdigitée grille-cathode pendant toute la durée de conduction.Une
impulsion négative de l’ordre de 1A sous −10 Volts rebloque le GTO en 100ns.
Ainsi,le schéma de commande est plus compliqué(figure 6).L’énergie de com-
mande est plus élevée,de l’ordre de 500 microjoules,et le volume du transfor-
mateur de commande,selon l’équation (19),doit être choisi en conséquence.Pour
le GTO de charge,un transistor Q1 type BD435,dont la base est commandée à
travers une diode zéner 10V olts Z1 ,fourni le courant positif pendant la durée
de conduction,et simultanément,le condensateur C4 de 1µ F se charge sous 10
Volts.Lors de l’alternance négative,Q2 (BD677)applique la tension aux bornes
de C4 entre cathode et grille,ce qui rebloque le GTO.En raison d’une plus grande
complexité,l’inconvénient d’un tel montage est que en cas de destruction d’un
GTO,les transistors drivers risquent aussi d’être détruits,ce qui accroit les coûts
et durée de réparation.
Le générateur de commande(figure 7)doit être capable de fournir une puis-
sance de l’ordre de 15 Watts,ce qui nécessite un montage plus complexe que
le déclenchement par NE555 du demi-pont à thyristors T SD835.
Une extension naturelle du demi-pont de GTOs est le passage au pont com-
plet(figure8),capable de délivrer plus de 1, 5kW .La tension de sortie appliquée
au primaire du transformateur THT atteint 520 Volts crête à crête,et bien sur
le transformateur THT doit être capable de transmettre au moins 1, 5kW .Son
étude est reportée au paragraphe (xx).
Dans ce montage qui se rapproche de l’objectif poursuivi(obtention d’une haute
tension pouvant atteindre 50 ou 60 kVolts avec une puissance d’au moins 2kW
pour l’alimentation d’un tube à rayons X),des sorties de mesure courant(10mV /mA)
et tension(200mV /kV )ont été prévues pour la régulation.Le multiplicateur de
tension de puissance est un sextupleur utilisant des condensateurs C10 à C15 de
2200pF/20kV s HTX(LCC série verte,les oranges étant moins résistants aux in-
tensités élevées en tête de multiplicateur)et des diodes rapides(400ns) BYX90G
RTC.Ces diodes,capables de redreser 250mAeff sous 9kV ,se sont avérées par-
7
faitement fiables et résistantes aux court-circuits en sortie,et ont été gardées
même pour une puissance de sortie de 3, 7kW .
Les résistances R5 à R9 sont des 200Megohms 2OkV de marque KOBRA,avec
une stabilité de 80ppm/K,moins chères ques les équivalents CADDOCK(qui
présentent toutefois une dérive plus faible,de 50ppm/K)
8
essais un convecteur à huile 220Volts/3kW).
Le facteur de puissance étant le rapport de la puissance moyenne à la puissance
apparente:
cos(φ) = Pmoyenne /E ∗ I (21)
on a mesuré
cos(φ) = 0, 57
L’ondulation à pleine puissance est,selon léquation (20),
9
de courant sont appliquées à deux transistors de commutation Q4 et Q5 qui
commandent les thyristors par l’intermédiaire de deux petits transformateurs
de commande IT 248 de rapport 2/1.
Une bascule RS réalisée au moyen d’un M C14000(MN2) n’applique la tension
d’alimentation de Q4 et Q5 par l’intermédiaire de Q3 que lorsque les tensions
d’alimentation sont normales et la sécurité eau est fermée(afin que la charge,tube
à rayons X ou laser,ne fonctionne pas sans refroidissement,ce qui la détruirait).
Enfin,un amplificateur opérationnel à grand gain G2 (110dB)et à entrée Bifet
type AD542 ANALOG DEVICES(MN4),monté en intégrateur,assure la régulation
de tension,recevant sur son entrée inverseuse la tension de controle THT(c’est
à dire la THT divisée par 5000)et sur son entrée non inverseuse une tension
de consigne variable de 0 à - 12Volts,stabilisée à 10 ppm/K par deux diodes
zeners compensées en température 1N827A(Z1 et Z2 ).Cette consigne peut aussi
être fournie par un convertisseur numérique/analogique(DAC),pour une com-
mande de l’alimentation par microordinateur.Un deuxième AD542 commande
un voltmètre numérique sur le panneau avant.
Le gain de l’étage pont/transformateur THT G3 étant de 222 en charge,le gain
de la boucle d’sservissement est:
G = G1 ∗ G2 ∗ G3 /5000 = 2, 8.106
Rth = 0, 4K/W
10
.Plusieurs fabricants proposent de tels modules.Nous avons utilisé les références
SGS 30DB045 et 50DB045,supportant une tension collecteur-émetteur de 450Volts(donc
supérieure à la tension du secteur redressé à vide) et un courant collecteur re-
spectif de 30 et 50 Ampères.
Le schéma du pont est représenté figure 12.La commande de base nécessite un
courant de 4 Ampères pendant la durée de conduction,avec un réseau condensateur-
résistance-diode dont le role est de limiter le courant délivré aux bases,avec une
pointe de courant fournie par deux condensateurs de 2,2 µF en parallèle,et
d’appliquer la tension de reblocage à travers une diode BY V 28 − 50.Comme
on le verra au paragraphe suivant,la commande de base est fournie par un cir-
cuit intégré de puissance L298 SGS,délivrant 2 fois 2 Ampères sous 11 Volts
crête à crête sur 4 sorties.On utilise donc un transformateur de commande de
rapport 2,bobiné sur une ferrite ET D49 RTC.Coté entrée,comme il y a deux
sorties du L298 à mettre en parallèle,on a utilisé des réseaux de condensateurs
électrolytiques à faible résistance interne equipés de diodes pour combiner les
deux courants primaires.Afin d’avoir un bon couplage et une faible inductance
de fuite,on fait un enroulement hexafilaire en fil isolé au téflon KZ05,avec deux
fois deux demi primaires connectés en série.
On remarquera que le driver est isolé galvaniquement du pont de puissance,connecté
au réseau.Ce pont est lui même isolé de la sortie THT,o est prélevée la tension
de contreréaction.
Deux réseaux résistance condensateur(C23 -R5 et C24-R6 )limitent la vitesse de
croissance de la tension aux bornes des transistors de puissance,pour limiter les
pertes dues à l’inductance de fuite du transformateur THT.
Les transistors de puissance utilisé ont un temps de montée et de descente sur
charge résistive de l’ordre de 0,7 µs,et un temps de stockage de 7,5 µs.On ne
peut donc guère choisir une fréquence de fonctionnement autre que 20kHz,soit
une demi-période de 25 µs.La durée du courant positif de base est 16,5 µs,pour
laisser aux transistors le temps de se rebloquer.Une conduction simultanée des
transistors d’un demi-pont serait catastrophique(destruction du demi-pont).
Pour une puissance de sortie de 3, 7kW ,sous une tension d’alimentation de
270Volts,le courant collecteur atteint 15A.La puissance dissipée en saturation
est donc pour une tension de saturation VCEsat de 3 Volts:
Pdis/sat = 15 ∗ 3 ∗ 23/50 = 20, 7W attspartransistor
La puissance moyenne dissipée pour une commutation sur charge résistive est,après
une intégration élémentaire:
Pdis/com = 2 ∗ Vc ∗ Imax /6 ∗ tcommutation ∗ F (22)
soit:
Pdis/com = 2 ∗ 270 ∗ 15/6 ∗ 0, 7.10−6 ∗ 2.104 = 18, 9W attspartransistor
La puissance dissipe par demi-pont(2 transistors)est donc:
Pd = 2 ∗ (20, 7 + 18, 9) ∼
= 80W atts
11
On peut refroidir par air,en utilisant un bloc refroidisseur ventilé de résistance
thermique 0,2K/W,mais nous avons préfé utiliser le refroidissement par eau,tous
les semiconducteurs de puissance,en boitier isolé,étant montés sur une embase
de cuivre de 1cm d’épaisseur avec un canal de circulation d’eau.La puissance dis-
sipée par le pont étant au maximum de 160W,si on estime la dissipation du pont
de thyristors à 140W,la dissipation éventuelle des BU V 47I de l’alimentation fil-
ament étant négligeable,on peut estimer la température maximum d’embase à
60 degrés.Pour une température maximum de l’eau de 50 degrés(utilisation en
Afrique dans un laboratoire climatisé),la chaleur spécifique de l’eau étant:
Cv = 4, 18Joules/g/K
Pd = 300W atts
ρ = Pd /(Cv ∗ ∆T ) ∼
= 7, 5g/s = 450ml/minute (23)
1.6.2 driver
Le driver de pont,représenté figure 14,comporte un circuit intégré à modula-
tion de largeur d’impulsion(PWM:Pulse Width Modulation) T L495 (M N 1)
TEXAS,suivi d’un driver de puissance L298 (MN2) SGS.
La fréquence d’oscillation est determinée par C2 et R2 +P1 ,et reglée à 20kHz.
P2 effectue le réglage du temps mort,c’est à dire le temps minimum d’annulation
de la tension de sortie à chaque demie alternance,pour éviter la conduction
simultanée des transistors de puissance.La durée maximum d’impulsion est
réglée à 16,5 µs,mais on a prévu un démarrage progressif à la mise sous ten-
sion par Q1 ,ainsi qu’une possibilité de modulation alternative à travers C13 et
C15(l’excursion étant limitée par CR14+CR15 ,pour essayer de réduire l’ondulation
de la THT due à l’ondulation du redresseur commandé à thyristor selon l’équation(20).
Le driver est alimenté en tensions non stabilisées de +6V et −12V ,obtenues par
redressement et filtrage des 5V et 10V alternatifs d’un transformateur auxili-
aire de 100V A.entrées de régulation de courant et de tension de M N 1 ne sont
pas utilisées,la régulation s’effectuant par controle de phase du pont de thyris-
tors(paragraphe 1.5).
MN2 est le driver de puissance à quatre voies conectées deux à deux en par-
allèle:il recoit sur ses entrées IN 1 et IN 2 d’une part,et IN 3 et IN 4 d’autre
part,les deux sorties de M N 1 ramenées à un niveau TTL par un diviseur
résistif.Un régulateur 7805(REG1) stabilise le 5V des étages d’entrée.Les qua-
tres sorties,qui délivrent 2A à tour de role(4A simultanément)sont protégées
12
des coupures inductives par des diodes de roue libre BAX18(500mA moyen;2A
crête),qui donnent entière satisfaction.
Au niveau du pont,les sorties sont couplées deux à deux par les transformateurs
de commande de base.Ce circuit dissipe approximativement 11W ,et doit être
très bien refroidi.On à utilisé un radiateur profilé de 3K/W ,la dissipation max-
imale du L298 étant de 25W
Toutes les pistes de sortie et d’alimentation doivent être renforcées,en raison du
fort courant.
Ce driver est monté sur une carte enfichable de 100x160mm,avec plan de masse.
La fréquence maximale d’utilisation est 25kHz garanti et 40kHz typique.Toutefois,on
a remarqué que la tension de sortie se coupe momentanément 1µs après son
début,ce qui est sans conséquence compte tenu du temps de stockage des tran-
sistors bipolaires.
13
Soit,à 350mT et 20kHz:
Pt350mT = 5800W
Si on augmente l’induction ou la fréquence,la puissance transmise augmente en
première approximation proportionnellement,mais les pertes augmentent beau-
coup,ce qui réduit le rendement.
A titre d’exemple,on a proposé la relation suivante entre les pertes spécifiques
en W/kg,la fréquence F et le champ B dans le matériau METGLAS de ALLIED
SIGNALS,mais il s’agit de rubans de fer amorphe et non de ferrites:
On voit que cette taille de ferrite est suffisante,et on peut espérer une puissance
transmise de 10kW à 50kHz.
Il reste à calculer le nombre de spires:il résulte de l’équation(2):
E/n = s ∗ F ∗ ∆B (27)
E/n = 8, 5V olt/spire
14
des court-circuits de condensateurs.
Les condensateurs doivent supporter une tension de service de 20kV ,et surtout
un courant moyen de 360mA en tête de multiplicateur.C’est la tenue en courant
qui est le paramètre le plus critique.
Les condensateurs céramique LT X360 série orange de LCC ne sont pas fi-
ables,nous avons eu plusieurs court-circuits,entrainant la destruction d’au moins
un demi pont de transistors. Les condensateurs LT X360 série verte semblent
plus fiables,et nous avons aussi essayé des condensateurs au polycarbonate à
armatures 4700pF 20kV type HT 72,de EUROFARAD.
Notons que SPRAGUE devait produire des condensateurs haute tension vitrifiés
et non frittés,qui auraient une tenue en puissance deux fois supérieure.
On pourrait aussi essayer des condensateurs pour lasers,30kV ou 40kV ,que pro-
posent ATESYS(ETAT),MURATA,ERIE.
Analysons les pertes dans le condensateur en tête de multiplicateur,pour un
courant sinusoidal de fréquence F:
T HT
Pdissipee = Ieff /(2.π.F.C).tg(δ) (28)
15
de 23mm en 3E1.Ce demi pont est alimenté sous 300V olts non régulés(secteur
redressé).
Le driver est représenté figure 18:il est semblable au driver du pont de transistors
de puissance,toutefois en raison de la faible puissance de sortie,l’échauffement du
radiateur de M N 2 est bien moindre.La fréquence de fonctionnement est réglée
à 25kHz.
La seule particularité est la modulation de durée d’impulsion par comparaison
d’une tension de consigne variable entre 0 et 1 Volt,fournie par un potentiomètre
10 tours de 10k,à partir de la tension de référence de 5 Volts délivrée par M N 1,à
la sortie courant(20mV /mA) du bloc THT.
En ajustant la puissance appliquée au filament du tube à rayons X,on fixe le
courant d’émission.Ainsi,on réalise simultanément les régulations en courant et
en tension.L’alimentation finale est photographiée figure 19.
16
de 1kHz,la puissance optique moyenne étant de 600W ,soit une énergie de 600
millijoules par impulsion.Une alimentation de 2750W sera donc nécessaire,mais
la tension n’étant que de 11kV ,le redressement se fera par un pont de diodes
BY X90G,et non par un multiplicateur de tension,ce qui ne nécessite donc qu’un
seul condensateur de filtrage de la THT.Par contre,il faut prévoir une tension
d’amorcage de 35kV ,qui sera fournie par décharge capacitive dans un petit
transformateur en série avec la THT.
F = 100kHz
τmax = 10µs
Si τ est constant,on voit donc que la charge vue par le pont redresseur est
résistive,donc le facteur de puissance est optimum. La puissance de sortie est
proportionelle à l’énergie stockée dans l’inductance et à la fréquence de commu-
tation F :
P = Li2max F/2 (31)
Si l’on se fixe un courant imax de 10 Ampères,compte tenu des limites du
MOSFET et du circuit de commande,qui doit charger et décharger sa capacité
17
d’entrée en un temps court vis à vis de la période pour limiter les pertes de
commutations,on peut calculer la valeur de l’inductance L pour une puissance
P donnée,1kW par exemple:
soit
L = 200µH
Cette inductance doit supporter un courant à saturation de 15 Ampères,avec une
marge de 0,33,ce qui permet de calculer le volume du circuit magnétique,l’entrefer
et le nombre de spires.L’énergie maximale est de 45 millijoules,mais on n’a
pas besoins d’un circuit aussi volumineux que selon l’équation(24),car on peut
utiliser un entrefer. On se propose d’utiliser un assemblage collé au cyanoacry-
late de trois circuits en double E de 56mm en ma tériau H7C1 de TDK,qui est
disponible,et dont les paramètres sont les suivants:
s = 7, 5cm2 , lf = 12cm
Cette équation du second degré admet deux solutions,et on choisi celle qui donne
le nombre de spires le plus élevé pour garder un nombre raisonnable de volts
par spire.On trouve:
n = 10spires
Il reste à calculer l’entrefer:
soit:
la = 0, 35mm
La diode de charge,qui commute dans le condensateur de sortie l’énergie
stockée dans l’inductance,est une diode rapide(trr = 73ns) à recouvrement pro-
gressif type HF A25P B60 INTERNATIONAL RECTIFIER.
Remarquons qu’il existe un circuit PFC fonctionnant à fréquence plus élevée(jusqu’à
500kHz),le U C1855 UNITRODE,ce qui permet de réduire la valeur de l’inductance
L.Cependant,pour réduire les pertes dans le MOSFET(qui est un MOSFET très
rapide de marque APT)et dans la diode de charge,un circuit de commutation
auxiliaire résonant a été ajouté,ce qui complique beaucoup le montage.
Le LT 1249 est alimenté en 18V :la tension de démarrage est fournie pas un petit
circuit intégré haute tension en boitier T O92,le LR745N 3 SUPERTEX.
18
2.3 commande de pont de MOSFET ou d’IGBT
Les transistors MOSFET et IGBT sont des dispositifs commandés en tension.Le
driver n’a pas à fournir un courant continu élevé comme pour la commande d’un
transistor bipolaire,mais seulement une tension de l’ordre de 10 Volts(la tension
de claquage grille-source ou grille-émetteur est généralement de 20 Volts),avec
une pointe de courant élevée pendant la charge de la capacité d’entrée du dis-
positif.Cette capacité se compose de la capacité de grille Cgs ou Cge ,et de la
capacité de Miller,égale à la capacité de réaction Cgd ou Cgc multipliée par le
gain en tension,qui est ici de l’ordre de 40.
Par exemple,pour un MOSFET 16A(à 25 degrés) IRFPC60 de INTERNA-
TIONAL RECTIFIER,on a:
typ typ
Cgs = 3900pF, Cds = 98pF, soitCin ∼
= 8000pF
Les temps de montée et descente pour une résistance de grille de 5Ω,sont re-
spectivement pour le MOSFET à 16A et l’IGBT à 39A:
tIRG4P
montée
C50F ∼
= 25ns, tIRG4P C50F ∼
descente = 130ns
Le courant de charge étant lié au temps de commutation par:
P = 4C.(∆V )2 .F
Soit,à 20kHz:
P = 0, 144W
On est largement en dessous de la dissipation limite du M IC4452 en boitier
T O220(12W ).
L’oscillateur à modulation de durée d’impulsion est un T L495,comme aux para-
graphes 1.6.2 et 1.8.
19
Il comporte un réglage de fréquence,de temps mort et une régulation en tension
ou en courant.
Avec un pont de MOSFETs 16A alimenté en 380Volts,la puissance de sortie
maximale serait de l’ordre de 2kW .Pour atteindre une puissance plus élevée,il
serait interessant d’utiliser un pont d’IGBTs,qui commutent un courant plus
élevé qu’un pont de MOSFETs à surface de silicium égale,l’IGBT étant la com-
binaison d’un transistor bipolaire PNP de puissance commandé par un MOS-
FET.Malheureusement,il n’y a pas de moyen d’assister l’élimination de la charge
stockée dans la jonction base-collecteur au rebloquage,ce qui entraine l’existence
d’un courant résiduel(queue),entrainant des pertes élevées,de l’ordre de 5 mil-
lijoules à 39A sous 480 Volts,dans le cas du IRG4PC50F.Pour cette raison,la
fréquence maximum de commutation des IGBT est faible:5kHz sans assis-
tance,et jusqu’à 20kHz en commutation résonnante.Toutefois,INTERNATIONAL
RECTIFIER propose une nouvelle gamme d’IGBTs,les IGBTs WARP Speed,qui
seraient utilisables jusquà 150kHz. Avec notre IRG4P C50F ,la résistance ther-
mique jonction-refroidisseur est de 0, 9degré/Watt,et la température de jonction
maximale est 150 degrés.On choisit une température de jonction maximale de
120 degrés,pour une température ambiante de 50 degrés,ce qui conduit à une
dissipation maximale de 80Watts.
En analysant les données du constructeur,on trouve que la puissance dissipée
pendant la conduction est,à une température de jonction de 120 degrés et pour
une tension de commande de 15 Volts:
20
s’accorder sur un mode rotationnel précis,et une cellule de Pockels qui controle
le coefficient de surtension de la cavité.Cette cellule doit être commandée par
un créneau de haute tension.
Nous avons eu l’occasion de réaliser plusieurs générateurs de créneaux à transis-
tors MOSFET.En particulier,un montage qui fournit des créneaux de 350Volts
avec un temps de montée et de descente de 10 ns,construit pour le laser à
électrons libres du synchrotron ACO de la Faculté d’Orsay,est représenté figure
24.L’adaptation de ce montage est simple:on remplacera les V N O335N 1 SU-
PERTEX par des BU Z53 SIEMENS supportant 1000Volts,et le totem-pole de
V N 33AK SILICONIX par un M IC4420 MICREL(driver 6A/25ns).Dans ces
conditions,la bascule JK qui fournit deux signaux en opposition de phase et
divise par deux la fréquence de commande n’est plus nécessaire,et on pourra
attaquer directement le M IC4420 par un signal carré à 1kHz.
Le miroir totalement réfléchissant qui ferme la cavité est monté sur trois actua-
teurs piezoelectriques,par exemple PI,ce qui permet un asservissement du mode
rotationnel d’oscillation du laser.Pour cela,on exploite le passage par un mini-
mum de l’impédance du plasma lorsque le laser est centré sur un mode(ref 5):une
tension de modulation fournie par un oscillateur sinusoidal à déphasage,équipé
d’un M P SA13 est amplifiée jusqu’à 8 Volts eficaces et couplée par un trans-
formateur T r3 en série avec l’alimentation du tube.On amplifie la tension à la
fréquence de modulation et effectue une détection synchrone.Le schéma du mon-
tage utilisé est représenté figure 25.On remarquera un doubleur de fréquence
optionnel équipé d’un T L082 TEXAS,qui permet de sélectionner soit le fon-
damental à 1kHz,soit l’harmonique 2,et un déphaseur à trois étages équipé
de M P F 102,qui permet d’amener le signal de référence exactement en phase
avec le signal détecté.Le détecteur synchrone proprement dit utilise un JFET
2N 4416 comme commutateur et un amplificateur opérationnel à grand gain
AD542 comme amplificateur intégrateur,montage que nous utilisons courament
en spectroscopie infra-rouge.La sortie de l’AD542 commande un amplificateur
haute tension(900Volts) équipé d’un BU Z50A SIEMENS,qui controle les actu-
ateurs piezoelectriques(charge purement capacitive).Un voltmètre de controle a
été prévu.Ainsi,la longueur de la cavité est ajustée au nanomètre près,malgré
les fluctuations d’indice de réfraction du gaz et la dilatation thermique de la
cavité,afin de rester accordée sur la longueur d’onde choisie.Le transformateur
T r3,qui ne comporte que quelques spires,doit présenter un isolement primaire-
secondaire d’au moins 50kV ,ce qui est aisé à réaliser avec une ferrite de trans-
formateur THT de téléviseur.
On notera sur la figure 23 le circuit d’amorcage du tube laser qui doit fournir une
impulsion de 35kV :il s’agit d’un montage à thyristor à décharge capacitive,que
nous avons déja décrit dans un autre contexte(paragraphe 1.3).
Enfin,on a représenté le pont d’IGBTs discuté au paragraphe précédent,avec
ses diodes de roue libre du type HF A25P B60,notre transformateur THT de
puissance,T r1 ,et un pont de diodes BY X90G,dont la sortie est filtrée par un
unique condensateur C de 4700pF /20kV .Une sortie courant(4V /A)est prévue
21
pour l’asservissement du driver de pont d’IGBTs,ainsi qu’une sortie tension,reliée
à un voltmètre de controle et couplée capacitivement à l’amplificateur de signal
de gain 10(AD542).
Et = kT = 0, 025eV
22
analogique.Désormais,il est facile de lire cet octet au moyen d’un microordina-
teur équipé d’une carte d’interface,telle que celle que nous décrivons au para-
graphe suivant.Notre capteur d’énergie présente l’avantage de ne comporter au-
cune optoelectronique,et d’être pratiquement indestructible.De plus,il peut être
rendu sélectif en longueur d’onde par un choix approprié de l’absorbant,par ex-
emple une solution de colorant organique dans le nitrobenzène.
Notre montage est représenté sur les figures 26 à 38.
2C 13F2 ⇒ C213 F4
ou:
CF2 + HI ⇒ CF2 HI
Un avantage du difluorochlorométhane est qu’on peut opérer à une pression
élevée,de 100 torrs,alors qu’avec d’autres fréons,tels que le trifluorobromométhane,la
sélectivité isotopique disparait dés une pression de 1 torr.
La longueur d’onde d’accord du laser doit être la raie P(20) à 10,59 microns,ou
P(14) à 9,50 microns.Avec notre laser de 600 Watts,la production de carbone
13 serait de 10 grammes par jour.
Le schéma de l’installation est représenté figure 39.Le faisceau laser est ren-
voyé par un miroir de cuivre concave et focalisé par une lentille en fluorure de
baryum de longueur focale 1m50 dans la cuve de photolyse,qui est un tube en
pyrex de 1m de longueur ,fermé par deux fenêtres en fluorure de baryum et
muni d’une tubulure de remplissage.Le faisceau attenué est mesuré par notre
23
capteur photothermodielectrique.L’electrovanne V1 ferme la cuve de photol-
yse,l’électrovanne V2 controle l’arrivée de fréon,un manométre à sortie analogique
controlant la pression de remplissage de la cuve.Il faut appliquer 15000 impul-
sions laser,ce qui dure 15 secondes.Ensuite,le contenu de la cuve est transferré au
moyen d’un pompe à vide vers le piège à azote liquide,fermé par les électrovannes
V3 et V4 .Il faut surveiller le niveau d’azote liquide,par exemple au moyen d’une
jauge de niveau utilisant la variation d’une résistance en carbone aggloméré com-
mandant,par une cinquième électrovanne le remplissage.Le tétrafluoroéthylène
enrichi en carbone 13 est séparé régulièrement par distillation fractionnée et
on en mesure la pureté isotopique au moyen d’un spectromètre de masse à
séparateur quadrupolaire,simple et économique.On peut ensuite effectuer un sec-
ond enrichissement,puis le convertir en dioxyde de carbone par passage sur de
l’oxyde cuivrique chauffé à 700 degrés,puis en carbonate alcalin solide,stockable
et livrable.
Le changement de longueur d’onde du laser est effectué par rotation du réseau
au moyen d’un moteur pas à pas à quetre phases,qui peut être commandé par
un port de 4 bits,par l’intermédiaire d’un driver L298.Il faut prévoir un codeur
optique pour vérifier la position du réseau,ce qui nécessite encore un port de 8
bits.
24
L298,soit par l’intermédiaire d’un microcontrolleur spécialisé CY 512 de CY-
BERNETIC MICROSYSTEM(4 bits)
d)la lecture du codeur optique(8 bits)
Les entrées analogiques sont utilisées pour les autres fonctions:
d)la lecture de pression sur le manomètre
e)la lecture de la jauge de niveau d’azote liquide
f)le controle du débit d’eau
g)les controles des tension et courant de l’alimentation du laser.
Ce montage simple et économique est suffisament rapide pour notre applica-
tion,et sa commande ne nécessite qu’un petit programme en Basic.
25
c)tests respiratoires non invasifs pour la recherche métabolique et le diagnos-
tic.On fait absorber des aliments enrichis en carbone 13 au patient,et le dioxyde
de carbone expiré est collecté et mesuré.Le marché potentiel pour cette applica-
tion est considérable:800 millions de dollars aux USA pour 5 millions de patients
par an
d)cinétique des acides aminés,métabolisme des acides gras
e)effet de la pollution atmosphérique et du changement climatique global sur la
composition des plantes.
Le prix du marché est stabilisé à 300F/gramme,la consommation annuelle actuelle
étant de l’ordre de 50kg,et pourrait atteindre 300kg en l’an 2000.
Notre installation pilote peut produire 3kg par an,soit une valeur de 900KF .Le
coût d’exploitation est essentiellement lié à la fiabilité du laser,qui est léquipement
le plus onéreux.Les circuits électroniques étant entièrement réalisés par nous
même,à partir de montages déjà expérimentés en laboratoire,devraient être fi-
ables et faciles à entretenir.Il n’y a aucun frais de maintenance sur la vente d’un
produit chimique,et le nombre de manipulations à effectuer est très réduit,le
fonctionnement de l’installation étant automatique.On peut compter sur un ren-
dement de l’ordre de 500KF par an.
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