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Pardonne-nous comme nous pardonnons...

Les 53 sermons du Seigneur Gottfried Mayerhofer

SERMON N° 47
( Le Sermon du 21° dimanche après Pentecôte )
« Du créancier impitoyable »
– Matthieu XVIII -

En ce chapitre vous trouverez, du commencement à la fin, seulement


des règles de conduite, en partie explicites, et en partie exprimées
sous le voile de l’image symbolique, afin que Mes disciples et les
futurs fidèles de ma Doctrine n’eussent pas à rester dans le doute sur
la façon de se comporter en toute éventualité possible de la vie, ainsi
que sur la manière d’instruire aussi les autres à ce sujet.
A cette époque, Mes disciples étaient encore comme des enfants sans
expérience, incapables de se former un vrai critère à Mon sujet et sur
Mon Royaume, ce qu’ils purent obtenir seulement après la descente
sur eux de Mon Esprit ; et c’est pourquoi vous trouvez souvent des
questions si ingénues et si puériles, au point que l’on peut s’étonner
qu’ils aient pu les formuler bien qu’étant sous l’influence de ma
présence, de mes Paroles et de Mes Miracles.
L’une de ces questions est par exemple celle mentionnée au
commencement de ce chapitre : « Qui est le plus grand dans le
royaume de cieux ? »
Donc, pour leur donner une réponse compréhensible, j’appelai un
petit enfant, le mis au milieu d’eux et dis : « En vérité je vous le dis :
si vous ne changez pas et ne devenez pas petits comme des enfants,
vous n’entrerez point dans le royaume des cieux ! » Je voulu dire par
là : « Qui, de son propre choix, en toute liberté d’esprit, ne se fera pas
simple, modeste, humble et pur, à l’égal de ce petit enfant, ces vertus
que l’on peut dans leur ensemble comparer au sentiment angélique
des créatures qui me sont les plus proches, celui-là ne jouira pas de
la béatitude de Mes cieux, et en outre j’ajoutai : « Qui accueille en
Mon Nom dans son amour un semblable petit enfant, ou bien un
homme qui a fait sien ce sentiment enfantin, exempt de méchanceté,
et qui sans malice et sans fausseté, avec toute sa sincérité et sa
confiance va au-devant de chacun, celui-là m’accueille Moi-même ; ce
qui revient à dire : qui reçoit avec amour un tel homme, ne pourra
recueillir que de bons fruits ; mais qui, par contre scandalise l’un de
ces petits qui croient en Moi, mieux vaudrait pour lui qu’une meule
lui soit suspendue au cou, et qu’il fût englouti au fond de la mer ; ce
qui, en d’autres termes, veut dire : Qui bafoue une créature dotée
d’un tel sentiment angélique à cause de son peu de perspicacité
humaine, ou abuse de sa débonnaireté pour lui faire du tort, ou bien
qui tente avec des paroles ou avec des faits de le détourner de sa
façon de penser et d’agir, mieux vaudrait pour lui être soumis à la
mort du corps, plutôt que de mourir spirituellement par suite d’une
telle mauvaise action de sa part. En outre j’ajoutai : « Si ta main ou
bien ton pied ou bien ton oeil te sont objet de scandale, jette-les loin
de toi. » Donc après que j’eusse montré à Mes disciples comment il
vaut mieux sacrifier une partie de son propre moi humain, une partie
du moteur stimulant de l’âme, plutôt que toute l’âme, là où celle-ci, à
cause de ce tourbillonnement mondain doit courir en danger,
j’indiquai aussi que rien n’est perdu de ce que l’homme a abandonné
pour la cause spirituelle et que tout lui sera rendu un jour, mais
purifié et spiritualisé.
En outre je les assurais que, lorsque deux d’entre eux se réuniraient,
ou bien unifieraient leurs idées autour de quelque chose, je ne leur
refuserais pas Ma bénédiction s’ils M’en priaient ; et encore : que là
où deux des leurs se réuniraient en Mon Nom, je Me trouverais
comme troisième au milieu d’eux, au moyen de l’union de mon esprit
d’amour et de paix.
Je leur montrai qu’au frère repentant on devait pardonner non pas
une fois seulement, mais toujours à nouveau, pour rendre possible
son amélioration, et je dis que, si armés de la vertu de tolérance ils
pardonnaient à un frère les mauvaises actions commises contre eux,
je les leur pardonnerais Moi-aussi.
« Remettez-nous nos dettes, comme nous les remettons à nos
débiteurs ! »
Et ce, afin qu’ils ne perdissent point patience dans les cas ou ils
seraient tombés sur des pécheurs endurcis, et qu’ils ne
condamnassent point là où ils auraient dû pardonner, ou bien qu’ils
ne maudissent point là où ils auraient dû bénir.
Je leur mis sous les yeux cette parabole dans une lumière quelque
peu dure, afin qu’ils ne fussent jamais durs de coeur, soit par zèle
excessif, soit par intolérance envers les erreurs humaines, ou bien par
fausse appréciation des faits. Je les enseignai afin qu’ils comprissent
Ma longanimité et ma patience infinie, et je leur montrai pour quel
motif je fais lever Mon soleil aussi bien sur les bons que sur les
méchants, pour le motif que Mon Moi n’est que pur et Saint Amour, et
que l’amour ne juge pas ni ne punit, mais bien plutôt veut seulement
corriger ! Et il est décrit aussi, comment il n’est pas permis d’abuser
d’un semblable homme qui va au-devant de son prochain dans sa
simplicité et en toute confiance.
En outre, il est expliqué ici aussi de quelle façon l’homme doit
concevoir l’amour du prochain, c’est-à-dire en s’efforçant de le rendre
attentif, en employant toujours les plus grands égards et la douceur,
eu égard à ses erreurs, et comment seulement dans les pires des cas,
il doit adopter des mesures de plus grande rigueur, mais toujours en
oubliant le mal qui lui a été causé, en pardonnant à celui qui en est
l’auteur, et mieux encore si à la fin il rend même le bien pour le mal.
En ce chapitre est renfermée toute entière la mission spirituelle de
l’homme ; c’est-à-dire, comment il devrait s’éduquer lui-même en tant
que Mon fils et influer aussi sur ses semblables, afin de ramener ainsi
ceux-ci dans Mes bras, et qu’un jour il pût être tel que je voulus qu’il
fût quand je créai le premier homme conscient, c’est-à-dire « L’image
de Moi-Même »
Pour comprendre ce qui a été occulté aux enfants du monde, il faut
avoir perspicacité et profondeur d’intelligence, et en plus apprendre à
voir avec les yeux de l’Esprit ; alors oui, la parole contenue dans la
bible deviendra un phare lumineux en toutes les circonstances de la
vie humaine, et on constatera que dans ce livre, depuis des milliers
d‘années déjà, sont cachés les trésors le plus précieux, au point d’en
faire un vrai guide pour l’humanité, et servir de règle non seulement
pour cette époque, mais pour tous les temps et toutes les éternités à
venir.
L’amour doit être reconnu par tous comme base vitale, et joint à la
sagesse, il doit être aussi mis en pratique ! Le motif de Mes Paroles, la
raison de mes avertissements, ainsi que le but de toute ma
sollicitude, sont de faire en sorte que vous les hommes, vous deveniez
de cette façon Mes enfants, et que la terre entière redevienne ce
paradis, comme elle l’était aux temps du premier couple humain
conscient ; là où, ni la passion, ni l’égoïsme, ni la colère, ni la haine,
mais bien plutôt l’amour, l’harmonie et la sublimité animent toutes
les créatures, et où l’ultime et la plus excellente oeuvre de la création
sur la terre, c’est-à-dire l’homme, réunisse en lui toutes les vertus
divines.
Efforcez-vous donc de la meilleure façon de devenir affectueux et
bons, autant que vous le pouvez, dans l’accomplissement de votre
mission, et montrez votre but à vos frères ; alors Mes Paroles n’auront
pas été prononcées pour vous en vain.
AMEN !

Source: http://www.scribd.com/doc/21196332/Les-53-Sermons-Du-Seigneur-
Gottfried-Mayerhofer

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