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Les enseignants ont tous été confrontés au problème que constitue la présence, dans la
classe, d’un élève qui ne tient pas en place, qui se lève à tout bout de champ et qui semble
souvent ne pas vouloir adopter l’attitude de concentration sur le cours légitimement attendue.
Cet enfant, souvent taxé d’ « hyperactivité » ou d’ « hyper-kinésie », souffre en fait
d’ « instabilité psychomotrice ». Cette instabilité se traduit à des degrés très divers
– par des troubles moteurs, le plus souvent une agitation quasi permanente et
désordonnée,
– par des troubles de l’attention et
– par des troubles dans les contacts sociaux que manifestent notamment une
impulsivité exagérée et la transgression fréquente des normes de comportement
en classe.
Les scientifiques qui se consacrent à la recherche des causes de ces attitudes et
comportements en sont toujours au stade des hypothèses : Se côtoient ainsi les explications
neurologiques, biochimiques, génétiques et affectives.
L’instabilité psychomotrice peut apparaître dès l’âge de la marche ou seulement lors de
l’entrée à l’école primaire. Les symptômes en sont l’hyperactivité, l’inattention apparente (en
fait, il s’agit souvent d’une attention dispersée entre divers stimuli), l’impulsivité, l’excitabilité
émotive (abaissement du seuil de résistance aux émotions, par exemple) et l’excitabilité
physiologique (distraction par la moindre stimulation extérieure à l’activité d’apprentissage).
Les modes d’intervention sont divers et assortis au modèle d’explication donné à l’instabilité
psychomotrice.