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LE LEXIQUE ET LES
RELATIONS SÉMANTIQUES
Mariana-Steluţa COCULESCU
Specializarea FRANCEZĂ
Forma de învăţământ ID - semestrul III
2011
Le lexique et les relations sémantiques
Mariana-Steluţa COCULESCU
2011
© 2011 Acest manual a fost elaborat în cadrul "Proiectului pentru
Învăţământul Rural", proiect co-finanţat de către Banca Mondială,
Guvernul României şi comunităţile locale.
ISBN 973-0-04103-2
Table des matières
Introduction 6
2 Le lexique et le vocabulaire 19
1
Table des matières
Test d’autoévaluation 27
2.5.2 Le lexique commun, le lexique total 28
Les clés du test d’autoévaluation 29
Test de contrôle 2 30
Références bibliographiques 30
2
Table des matières
Test d’autoévaluation II 62
5.2.4 Les suffixes adverbiaux 63
Les clés du test d’autoévaluation I 64
Les clés du test d’autoévaluation II 64
Test de contrôle 5 65
Références bibliographiques 66
3
Table des matières
Test de contrôle 8 99
Références bibliographiques 100
4
Table des matières
Bibliographie 171
5
Introduction
INTRODUCTION
Bon travail !
6
Les concepts fondamentaux
Unité d’apprentissage 1
Sommaire page
Les objectifs de l’unité d’apprentissage 1 ................................................................. 7
1.1 Le signe ............................................................................................................. 8
1.1.1 Le signe en sémiotique .................................................................... 8
1.1.2 Le signe linguistique ....................................................................... 10
1.1.3 Communication linguistique et non linguistique .............................. 12
1.2 Qu’est-ce qu’une langue ? ............................................................................... 13
1.3 Compétence et performance ........................................................................... 13
1.3.1 La compétence ............................................................................... 13
1.3.2 La performance .............................................................................. 14
1.4 Parole et discours ............................................................................................ 14
1.4.1 La parole et la langue ..................................................................... 14
1.4.2 Qu’est-ce que le discours ? ............................................................ 14
Test d’autoévaluation ............................................................................................. 15
1.5 Enonciation et énoncé ..................................................................................... 15
1.5.1 Enoncer, énoncé, énonciation ........................................................ 15
1.5.2 Le concept et les caractéristiques de l’énonciation ........................ 16
1.5.3 Les outils linguistiques de l’énonciation .......................................... 16
1.5.4 Phrase et énoncé ........................................................................... 16
1.5.5 Les éléments de l’énoncé ............................................................... 17
Les clés du test d’autoévaluation ........................................................................... 17
Test de contrôle 1 ................................................................................................... 18
Références bibliographiques ................................................................................. 18
7
Les concepts fondamentaux
1.1 Le signe
Avant d’aborder l’étude morphologique et sémantique du lexique, il
nous semble indispensable de définir les notions fondamentales
utilisées en linguistique.
le concept de code ;
le concept de signe ;
le concept de système.
Le signe représente Pour la sémiologie, tout langage au sens large est un code qui
une relation à trois repose sur l’organisation en système d’un ensemble de signes.
termes entre : Dans ce sens, on peut parler de divers codes d’expression : le code
- le signe
- l’objet représenté
verbal, le code non verbal (mimique, geste, posture, etc.), etc.
- l’effet produit La peinture, la musique, le cinéma, à leur tour, peuvent être
analysés comme systèmes de signes.
8
Les concepts fondamentaux
Le signal
Contrairement aux indices non intentionnels, il y a des signes qui
impliquent une volonté de communication. Dans ce cas, on parle de
signaux. Par exemple, la canne blanche est le signal que la
personne qui la porte est non-voyante, la croix verte est le signal
des pharmacies, le feu vert le signal du passage libre, le clin d’œil
le signal de la complicité, etc.
9
Les concepts fondamentaux
Figure 1.1
Les deux éléments Le signifiant (ou la forme) est l’image acoustique du mot ou du
indissociables du morphème; il est une suite de phonèmes et non de sons.
signe : Le signifié (ou le contenu) est le concept associé. Par exemple,
- le signifiant on opposera toujours le concept arbre au référent arbre, objet du
- le signifié
monde réel.
sens (référence),
signe et
chose (ou état de choses).
10
Les concepts fondamentaux
Sens
symbolise se rapporte à
11
Les concepts fondamentaux
12
Les concepts fondamentaux
1.3.1 La compétence
La compétence désigne la connaissance implicite qu'un sujet
parlant possède sur sa langue. Cette connaissance implique la
faculté de comprendre et de produire, à partir d'un nombre fini de
règles, l'ensemble infini des phrases grammaticales d'une langue
(cet ensemble comprenant des phrases que le locuteur n'a jamais
entendues). Cette connaissance implique également la capacité de
distinguer les énoncés bien formés de ceux qui ne le sont pas, les
phrases ambiguës ou les phrases inacceptables. Analysons les
énoncés suivants (dont certains sont déjà célèbres en linguistique) :
1. Le chat est sur le paillasson.
2. Pierre ne bat pas Marie dans le jardin.
13
Les concepts fondamentaux
1.3.2 La performance
14
Les concepts fondamentaux
Test d’autoévaluation
Pour bien gérer ce test, il est indispensable que vous suiviez un certain nombre de
démarches théoriques et appliquées. Pour vérifier vos résultats, consultez la rubrique
Clés du test d’autoévaluation.
Vrai ou Faux ?
V F
Les signes constituent des systèmes de signes. □ □
Le code de la route est un système de signes. □ □
L’indice a l’intention de communiquer quelque chose. □ □
La fumée est un symbole. □ □
La canne blanche est un symptôme. □ □
Le signe linguistique est formé de deux éléments indissociables : □ □
le signifiant et le signifié.
Le signe linguistique exprime un triple rapport entre le nom (le signe), le sens (le □ □
référent) et la chose (ou état de choses).
Les langues naturelles sont doublement articulées. □ □
La parole est un fait collectif. □ □
La langue n’est pas un phénomène social. □ □
15
Les concepts fondamentaux
Soit la phrase :
Veuillez attacher votre ceinture.
Cette phrase se réalise en un énoncé différent dans chaque
situation particulière d'énonciation. Chaque fois que cette séquence
est prononcée par une hôtesse ou un steward, ou encore par un
policier qui contrôle votre véhicule, un énoncé différent de cette
même phrase est produit, dans la mesure où les circonstances de
l'énonciation sont différentes.
16
Les concepts fondamentaux
Idées à retenir
Après avoir étudié avec beaucoup d’attention l’unité d’apprentissage 1, vous devez
retenir quelques idées fondamentales :
Corrigés
V, V, F, F, F, V, V, V, F, F
17
Les concepts fondamentaux
Test de contrôle 1
Références bibliographiques
1. Baylon, Ch., Fabre, P., Initiation à la linguistique. Cours et applications corrigés,
Nathan Université, Paris, 1999, p. 5.
18
Le lexique et le vocabulaire
Unité d’apprentissage 2
LE LEXIQUE ET LE VOCABULAIRE
Sommaire page
19
Le lexique et le vocabulaire
2.1 La lexicologie
La lexicologie est une branche de la linguistique qui étudie les
unités lexicales, (les mots d'une langue) et s'intéresse à la forme et
au sens des mots. Le lexique est situé au carrefour des autres
Branches de la secteurs de la linguistique :
linguistique :
- la lexicologie La phonologie, qui est la science qui étudie les phonèmes non en
- la phonologie eux-mêmes, mais quant à leur fonction dans la langue.
- la morphologie
- la syntaxe La morphologie, qui est l’étude de la formation des mots et des
- la sémantique variations de forme qu'ils subissent dans la phrase. Elle s’intéresse
donc à la forme des mots.
2.2 Définitions
• Le mot est donc une unité lexicale ayant une structure phonique
et graphique stable, que l'on apprend à reconnaître et à reproduire.
L’identité d’un mot est constitué de trois éléments : une forme, un
sens et une catégorie grammaticale.
20
Le lexique et le vocabulaire
21
Le lexique et le vocabulaire
22
Le lexique et le vocabulaire
2.4 Le lexique
L’ensemble des mots d’une langue constitue son lexique. Cet
ensemble n’est pas du tout clos et se sépare en divers sous-
ensembles :
23
Le lexique et le vocabulaire
Le lexique se
En général, la classification grammaticale distingue huit catégories
répartit en classes différentes :
fonctionnelles
traditionnellement 1. verbes (aimer, chanter, lire, prendre) ;
appelées «parties 2. noms ou substantifs (enfant, femme, maison, amour, haine) ;
du discours ». 3. déterminants (le, une, ce, mon, nos, deux, plusieurs...) ;
4. adjectifs (beau, pauvre, intelligent, petit, mauvais...) ;
5. pronoms (je, il, celui, ceux, le mien, la mienne, nulle...) ;
6. adverbes (lentement, vite, peu, beaucoup, vaguement...) ;
7. prépositions (à, de, vers, pour, depuis...) ;
8. conjonctions (et, mais, quand, parce que...).
D'après certaines grammaires, les interjections (ah!, oh!, eh!...)
forment la 9e catégorie grammaticale.
24
Le lexique et le vocabulaire
25
Le lexique et le vocabulaire
Le lexique d'une Le lexique d'une langue doit être considéré, avant tout, comme une
langue est entité théorique. C'est l'ensemble des mots qu'une langue met à la
l'ensemble des mots disposition des locuteurs.
que cette langue met
à la disposition des
locuteurs.
Nous avons vu plus haut qu’à côté des termes généraux,
susceptibles d'être utilisés par la plupart des usagers, le lexique
d’une langue naturelle contient toujours un grand nombre de termes
de spécialité. Les termes d’astrologie, de linguistique, de médecine,
etc., ne peuvent fonctionner que parmi les spécialistes de ces
sciences.
26
Le lexique et le vocabulaire
Certains mots ne lui sont intelligibles que par le contexte ou par les
circonstances extralinguistiques dans lesquelles ils sont employés.
Test d’autoévaluation
Pour bien gérer ce test, il est indispensable que vous suiviez un certain nombre de
démarches théoriques et appliquées. Pour vérifier vos résultats, consultez la rubrique
Clés du test d’autoévaluation.
Attention ! Les pointillés vous permettent d’insérer vos réponses dans le test.
désensibilisation …………………………………………………………………………….
holocauste ……….. …………………………………………………………………………
mégalithe .……………………………………………………………………………………
27
Le lexique et le vocabulaire
Le lexique commun d'un état de langue donné est formé par tous
les mots communs à tous les usagers, autrement dit par
l'intersection des idiolectes, c’est-à-dire des vocabulaires
individuels.
Le lexique total est constitué par tous les mots employés par tous
les usagers, c'est-à-dire par la réunion des vocabulaires individuels.
Le lexique total est un ensemble théorique et idéal dans la mesure
où aucun dictionnaire, aucun linguiste n'est capable de le décrire et
de le dénombrer.
Les mots ne sont pas tous utilisés avec la même fréquence et, de
ce point de vue, on a découvert que le vocabulaire se divise en
deux types de mots :
28
Le lexique et le vocabulaire
Idées à retenir
Après avoir étudié avec beaucoup d’attention l’unité d’apprentissage 2, vous
devez retenir quelques idées fondamentales :
La lexicologie a pour tâche d’établir la liste des unités qui constituent le lexique
et de décrire les relations entre ces unités.
Les unités d’analyse lexicale sont le mot, le morphème, la lexie (simple ou
complexe).
Les mots peuvent avoir un seul morphème (mots monomorphématiques) ou
plusieurs morphèmes.
Selon le type de morphème (lexical ou grammatical), on peut distinguer les
mots dérivés et les mots fléchis.
Le lexique d’une langue donnée est constitué par l’ensemble des mots de
cette langue et se divise en deux sous-ensembles : le lexique général
(commun à tous les locuteurs) et le lexique de spécialité (appartenant aux
domaines et métiers).
Le lexique général connaît des variations diachroniques (dans le temps),
diatopiques (dans l’espace) et diastratiques (registres de langue).
Le lexique est réservé à la langue et relève de la compétence des locuteurs,
des potentialités lexicales d’une langue naturelle.
Le vocabulaire est réservé au discours et relève de la performance individuelle
des locuteurs ; c’est l’actualisation des potentialités de la langue à travers le
discours.
Corrigés
1.
Vous + ez 2e personne du pluriel
re- « de nouveau » (valeur itérative)
dé- valeur privative
couvr- « couvrir »
-ir- « futur »
-i- « passé »
ce « démonstratif »
pays « pays »
étonn- « étonner »
-ant formateur adjectif
Il y a donc dans cette phrase des mots dérivés et des mots fléchis.
redécouvririez est dérivé du verbe couvrir, par l’adjonction de deux préfixes re- et dé-
est en même temps fléchi par les terminaisons verbales qui indiquent
la conjugaison -ir + -i- futur + passé font ensemble le conditionnel
présent, (appelé aussi le futur dans le passé) et aussi par la
terminaison –ez qui indique la IIe personne du pluriel.
29
Le lexique et le vocabulaire
2.
désensibilisation dé + sens + ibil + is + ation
holocauste holo- « tout » (come dans hologramme)
-cau(s)te « brûler » (comme dans caustique)
mégalithe méga « grand »
lithe « pierre »
Test de contrôle 2
1. Selon les éléments qui les définissent, présentez les types de mots et les types de
morphèmes. (4 points)
2. Qu’est-ce que le lexique d’une langue ? (3 points)
3. Faites la différence entre le vocabulaire et le lexique. (3 points)
Références bibliographiques
30
La lexicographie : les dictionnaires
Unité d’apprentissage 3
Sommaire page
31
La lexicographie : les dictionnaires
3.1 La lexicographie
32
La lexicographie : les dictionnaires
33
La lexicographie : les dictionnaires
PAUVRE [povr(2)]. adj. et n. ; (fém.) PAUVRESSE [povrєs]
(XVIe ; povre [adj. et n.], 1050 ; 1788, au fém. ; lat. en belles filles » (MAUROIS). ♦ 4° Qui est insuffisant,
pauper). I. Adj. ♦ 1° (Employé comme attribut, ou fournit ou produit trop peu. Terre pauvre. V.
épithète après le nom). Qui manque du nécessaire Maigre, stérile. Minerai, gisement pauvre. « Langue un
ou n’a que le strict nécessaire; qui n’a pas peu pauvre », disait cet excellent Heredia à qui je présentai
suffisamment d’argent, de moyens, pour subvenir à mon premier livre » (GIDE). ♦ 5° (v. 1350 ; en
ses besoins. V. Fauche (fam.), indigent, fonction d’épithète, avant le subst.). Qui inspire de
nécessiteux. Être pauvre (cf. être dans le besoin, la pitié. V. Malheureux, pitoyable. Un pauvre
n’avoir pas le sou, pas un rond (fam.), être sans un malheureux. Ayez pitié d’un pauvre aveugle ! la pauvre
(pop.). Il est devenu pauvre. V. Appauvri, ruiné. Très bête. Un pauvre sourire : triste, force. Pauvre France ! –
pauvre, pauvre comme Job. V. Misérable, Spécialt. « Quand nous disons : « Ce pauvre Untel », tout
miséreux. La femme pauvre, de Léon Bloy. « Si jadis le monde comprend qu’il est passé de vie à trépas » (A.
l’Eglise fut pauvre, depuis le dernier échelon HERMANT). – (En s’adressant à quelqu’un)
jusqu’au premier, c’est que la chrétienté était « Pauvres maris ! voilà comme on vous traite » (MOL.).
indigente comme elle. » (CHATEAUB.). Les pays « Lorsqu’on est très malheureux, on parle aux autres
pauvres. V. Sous-développé. ♦ 2° (Choses). Qui a hommes en leur disant « mon pauvre ami », ou « mon
l’apparence de la pauvreté, l’annonce. Pauvre maison. pauvre monsieur », comme s’ils étaient eux-mêmes à
Un air pauvre et souffreteux. ♦ 3° PAUVRE DE : qui plaindre » (DUHAM.). Loc. « Pauvre de moi ! disait-il.
n’a guère de. V. Dénué, dépourvu, privé. Vx. Maintenant je n’ai plus qu’a mourir » (DUD.). – Subst.
Pauvre d’argent. – Mod. Fig. « Pauvre de talent et de Le pauvre, il n’a vraiment pas de chance ! Mon pauvre, ma
ressources » (DIDER.). Fam. Pauvre d’esprit. PAUVRE pauvre, exprime la commisération. 6° Pitoyable,
EN. « La brigade trouvait le village pauvre en estaminets et lamentable. C’est un pauvre type. 7° Loc. Pauvre hère*.
34
La lexicographie : les dictionnaires
(fille ; XIe s.; lat. filia), soit les éléments constitutifs qui sont à l’origine
du terme (casse-tête : 1690, « vin fort »; de casser, et tête ;
froideur : XIIe s.; dérivé de froid). Dans le premier cas, la langue
source est indiquée : latin, grec, anglais, etc. Dans le deuxième cas,
la procédure de formation est marquée : dérivé de, composé de (ou
simplement de). La datation, c’est-à-dire le moment de l’apparition
du terme dans les textes écrits, est très souvent jointe à
l’étymologie.
Les emplois sont illustrés par des exemples qui présentent le mot
en situation dans des phrases ou syntagmes. En effet, le mot du
dictionnaire n’a d’existence réelle qu’inséré dans une phrase. Les
exemples, qui sont souvent tirés des œuvres littéraires ou forgés par
un sujet natif de la langue, sont extrêmement importants parce qu’ils
fournissent des informations concernant les traits syntaxiques ou
sémantiques du mot d’entrée à l’aide des termes concurrents.
35
La lexicographie : les dictionnaires
Figure 3.1
Figure 3.2
36
La lexicographie : les dictionnaires
Figure 3.3
37
La lexicographie : les dictionnaires
Test d’autoévaluation
Pour bien gérer ce test, il est indispensable que vous suiviez un certain nombre de
démarches théoriques et appliquées. Pour vérifier vos résultats, consultez la rubrique
Clés du test d’autoévaluation.
Vrai ou Faux ?
V F
Les dictionnaires sont des objets linguistiques culturels. □ □
Le dictionnaire de langue est plurilingue. □ □
Le mot ou l’adresse qui forme l’entrée contient déjà une information sur □ □
l’orthographe du mot.
Un dictionnaire de langue n’indique pas la catégorie grammaticale du mot. □ □
Le Grand Robert a 15 volumes. □ □
Le Petit Robert contient 100.000 entrées. □ □
Figure 3.4
38
La lexicographie : les dictionnaires
Idées à retenir
Après avoir étudié avec beaucoup d’attention l’unité d’apprentissage 3, vous devez
retenir quelques idées fondamentales :
Corrigés
V, F, V, F, F, F
39
La lexicographie : les dictionnaires
Test de contrôle 3
5. Analysez les informations transmises sur le verbe rendre dans les dictionnaires Le Petit
Robert et Larousse. Faites remarquer les différences.
(2 points)
40
La lexicographie : les dictionnaires
Références bibliographiques
1. Cristea, T., Structures signifiantes et relations sémantiques en français contemporain,
Editura Fundaţiei România de Mâine, Bucureşti, 2001, p. 9-32.
41
La formation des mots : la dérivation préfixale
Unité d’apprentissage 4
Sommaire page
Les objectifs de l’unité d’apprentissage 4 42
4.1 La typologie de la formation des mots 43
4.2 La dérivation affixale 44
4.2.1 Le radical et la base 44
4.2.2 Les affixes et les désinences 44
4.3. La dérivation préfixale 45
4.3.1 Le préfixe et la forme de la base 45
4.3.2 Le préfixe et la grammaire de la base 45
4.3.3 Le préfixe et le sens de la base 46
4.3.4 Le fonctionnement des préfixes 46
4.3.5 Le sens des préfixes 47
Test d’autoévaluation 48
Les clés du test d’autoévaluation 51
Test de contrôle 4 51
Références bibliographiques 53
42
La formation des mots : la dérivation préfixale
Dérivation Composition
Préfixation Suffixation
Figure 4.1
La dérivation et la composition :
Ce sont les deux grandes voies de la formation de mots : la
première forme un mot à partir d’un autre, en y ajoutant
éventuellement un ou plusieurs affixes (sécher → séchoir); la
seconde forme un mot en assemblant plusieurs mots (sèche-
cheveux, pince à linge).
Suffixation et préfixation :
Le mot largeur est dérivé de large par suffixation. Le mot injuste est
dérivé de juste par préfixation. Généralement, la suffixation modifie
la catégorie grammaticale de la base alors que la préfixation la
conserve.
43
La formation des mots : la dérivation préfixale
Le radical est le segment restant d’un mot dérivé ou fléchi sans les
affixes et /ou les désinences :
le radical de toussoter est touss- (touss-ot-er)
(on a enlevé le suffixe -ot et la désinence -er)
le radical de dépénalisation est pén- (dé-pén-al-is-ation)
(on a enlevé le préfixe dé-, les suffixes -al, -is, -ation)
Le radical est donc un élément, un morphème.
44
La formation des mots : la dérivation préfixale
45
La formation des mots : la dérivation préfixale
46
La formation des mots : la dérivation préfixale
Des dérivés Ainsi le préfixe contre- sert à indiquer les notions d’opposition :
sémantiquement contre-attaque, contrebattre
orientés selon les contrechamp, contre-épreuve ;
sens des préfixes ou de voisinage :
contre-aller, contremarque
contre plaqué, contresigner.
Le préfixe r- (et variantes re-, ré-, ra-) sert à indiquer les noms
d’actions qui se répètent :
rattraper, réarmer
rebonjour, redorer ;
ou en sens inverse :
réaction, rebond
renvoyer, retourner ;
ou entièrement accomplies :
ramasser, recouvrir
replier, remplir.
47
La formation des mots : la dérivation préfixale
De même les préfixes hyper-, super-, sur-, supra- qui signifient « au-
dessus » ou les préfixes bi-, bis-, di- qui dénotent la dualité, etc. :
hyper- : hypernerveux
super-, sur- : superpuissance, surabondant
supra- : supranational
bi- et bis- : bilatéral, bisannuel
Test d’autoévaluation
Pour bien gérer ce test, il est indispensable que vous suiviez un certain nombre de
démarches théoriques et appliquées. Pour vérifier vos résultats, consultez la rubrique Clés
du test d’autoévaluation.
Attention ! Les pointillés vous permettent d’insérer vos réponses dans le test.
1. A l’aide des préfixes in- (im-, il-) et dé- ou des-, formez les antonymes des mots
suivants (mots de sens contraire) :
48
La formation des mots : la dérivation préfixale
impénétrable………………………………….. maladroit………………………………………
incomplet……………………………………… malveillant…………………………………….
inimitable……………………………………… malpropre……………………………………..
irrécusable……………………………………. méfiant………………………………………...
irrésolu………………………………………… méconnu………………………………………
déplaisant……………………………………... asocial…………………………………………
désaxé…………………………………………. apolitique……………………………………..
déloyal…………………………………………. atypique……………………………………….
3. Avec les 5 préfixes : im-, dé-, mal-, mé-, a-, formez, à votre tour, trois mots dérivés par
préfixation. Faites une phrase avec un mot dérivé de chaque série.
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Comme les suffixes, les préfixes opèrent sur une base pour
construire une signification nouvelle. La liste suivante comprend une
partie des préfixes de la langue française, avec l’indication de la
nouvelle signification (A. Niklas-Salminen, 1997: 61-63):
Absence :
moral → amoral
normal → anormal
Rapprochement :
joindre → adjoindre
courir → accourir
Avant :
dater → antidater
position → antéposition
Contre :
alcoolique → antialcoolique
Deux :
mensuel → bimensuel
latéral → bilatéral
Ensemble :
propriétaire → copropriétaire
auteur → coauteur
Opposition :
signer → contresigner
dire → contredire
49
La formation des mots : la dérivation préfixale
50
La formation des mots : la dérivation préfixale
Idées à retenir
Après avoir étudié avec beaucoup d’attention l’unité d’apprentissage 4, vous devez
retenir quelques idées fondamentales :
• La dérivation grammaticale est le procédé d’adjonction des affixes grammaticaux
qui rendent compte de la flexion grammaticale des mots du discours ;
• La dérivation lexicale est le procédé d’adjonction des affixes lexicaux (ou lexèmes)
qui conduisent à la formation de mots nouveaux dans la langue ;
• Les affixes se distinguent de la base (élément stable, noyau porteur du sens lexical
de base) à laquelle ils viennent s’adjoindre ;
• Il y a deux types d’affixes :
les préfixes, qui précèdent la base (on les place à la gauche) ;
les suffixes, qui suivent la base (on les place à la droite).
Corrigés
2. im-pénétrable mal-adroit
in-complet mal-veillant
in-imitable mal-propre
ir-récusable mé-fiant
ir-résolu mé-connu
dé-plaisant a-social
dés-axé a-politique
dé-loyal a-typique
51
La formation des mots : la dérivation préfixale
Test de contrôle 4
2. Remarquez que certaines bases se combinent avec plusieurs préfixes. Séparez les
préfixes de leurs bases et dites leurs sens :
• inconnu, méconnu
…………………………………………………………………………………………………
• immoral, amoral
…………………………………………………………………………………………………
• impropre, malpropre
…………………………………………………………………………………………………
• défiant, méfiant
…………………………………………………………………………………………………
• médisant, maldisant
…………………………………………………………………………………………………
(2 points)
3. Trouvez à partir de cinq substantifs simples des substantifs préfixés avec Ie préfixe
négatif non. Faites des phrases avec les noms ainsi obtenus.
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
(2 points)
52
La formation des mots : la dérivation préfixale
• mécontent, médisant.
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
(2 points)
5. A partir des mots suivants, formez des mots dérivés avec des préfixes négatifs. Mettez
ensuite dans des phrases les mots ainsi obtenus :
connu …………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
avoué …………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
acceptable ……………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
vendu …………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
(2 points)
Références bibliographiques
1. Béchade, H. D., Phonétique et morphologie du français contemporain, PUF, Paris,
1992, p. 93-112.
2. Cuniţă, A., La formation des mots. La dérivation lexicale en français contemporain,
Editura Didactică şi Pedagogică, Bucureşti, 1980, p. 5-13, 149-191.
3. Gardes-Tamine, J., La grammaire. 1. Phonologie, morphologie, lexicologie, Armand
Colin, Paris, 1990, p. 40-99.
4. Lehmann, A., Martin-Berthet, F., Introduction à la lexicologie. Sémantique et
morphologie, Dunod, Paris, 1998, p. 101-167.
5. Mortureux, M. F., La lexicologie entre langue et discours, Editions Sedes, Paris,
1997, p. 41-99.
6. Niklas-Salminen, A., La lexicologie, Armand Colin, Paris, 1997, p. 52-68.
53
La formation des mots : la dérivation suffixale
Unité d’apprentissage 5
Sommaire page
Les objectifs de l’unité d’apprentissage 5 54
5.1 La suffixation 55
5.1.1 Le suffixe et la forme de la base 55
5.1.2 Le suffixe et la grammaire de la base 56
5.1.3 Le suffixe et le sens de la base 57
5.2 Le suffixe 58
5.2.1 Les suffixes nominaux 58
Test d’autoévaluation I 60
5.2.2 Les suffixes adjectivaux 61
5.2.3 Les suffixes verbaux 62
Test d’autoévaluation II 62
5.2.4 Les suffixes adverbiaux 63
Les clés du test d’autoévaluation I 64
Les clés du test d’autoévaluation II 64
Test de contrôle 5 65
Références bibliographiques 66
54
La formation des mots : la dérivation suffixale
5.1 La suffixation
55
La formation des mots : la dérivation suffixale
56
La formation des mots : la dérivation suffixale
idée collective :
57
La formation des mots : la dérivation suffixale
Les suffixes nominaux servent à créer des noms à partir des bases
verbales, nominales ou adjectivales.
58
La formation des mots : la dérivation suffixale
59
La formation des mots : la dérivation suffixale
Test d’autoévaluation I
Pour bien gérer ce test, il est indispensable que vous suiviez un certain nombre de
démarches théoriques et appliquées. Pour vérifier vos résultats, consultez la rubrique
Clés du test d’autoévaluation I.
Attention ! Les pointillés vous permettent d’insérer vos réponses dans le test.
1. Dans les phrases suivantes, relevez des mots devenus des noms à la suite d’une
substantivation. Indiquez leur nature d’origine.
60
La formation des mots : la dérivation suffixale
61
La formation des mots : la dérivation suffixale
Test d’autoévaluation II
Pour bien gérer ce test, il est indispensable que vous suiviez un certain nombre de
démarches théoriques et appliquées. Pour vérifier vos résultats, consultez la rubrique Clés
du test d’autoévaluation II.
Attention ! Les pointillés vous permettent d’insérer vos réponses dans le test.
1. Après avoir dégagé les règles de formation de l’adjectif dérivé, donnez les formes du
nom propre susceptible de correspondre aux adjectifs :
62
La formation des mots : la dérivation suffixale
Idées à retenir
Après avoir étudié avec beaucoup d’attention l’unité d’apprentissage 1, vous devez
retenir quelques idées fondamentales :
63
La formation des mots : la dérivation suffixale
Corrigés
2. • de la rudesse de ce climat
• de l’imminence de leur arrivée
• de la ressemblance (similitude) des deux documents
• du luxe de cette décoration
• de l’abstraction de son raisonnement
• de son agilité
• de la solitude de cette dame
• de l’assiduité de son travail
• de l’habileté de cet ouvrier
• de la concision et de la clarté de son discours
Corrigés
64
La formation des mots : la dérivation suffixale
Test de contrôle 5
Vous allez trouver toutes ces explications dans l’unité d’apprentissage 5. Essayez de
les rendre d’une manière claire et cohérente. Illustrez vos explications par des
exemples de votre choix.
2. Avec les suffixes -ier, -ien, -iste, formez le plus grand nombre de mots qui désignent
une profession.
(2 points)
alternance alternative
machinerie machination
original originel
journalier journaliste
respectable respectueux
(2 points)
4. Formez des verbes en ajoutant au radical des mots en italique les suffixes -ifier, -
iser,
-oyer :
65
La formation des mots : la dérivation suffixale
Références bibliographiques
1. Béchade, H. D., Phonétique et morphologie du français contemporain, PUF, Paris,
1992, p. 112-134.
2. Cuniţă, A., La formation des mots. La dérivation lexicale en français contemporain,
Editura Didactică şi Pedagogică, Bucureşti, 1980, p. 13-145.
3. Gardes-Tamine, J., La grammaire. 1. Phonologie, morphologie, lexicologie, Armand
Colin, Paris, 1990, p. 41-99.
4. Lehmann, A., Martin-Berthet, F., Introduction à la lexicologie. Sémantique et
morphologie, Dunod, Paris, 1998, p. 101-167.
5. Mortureux, M. F., La lexicologie entre langue et discours, Editions Sedes, Paris,
1997, p. 41-99.
6. Niklas-Salminen, A., La lexicologie, Armand Colin, Paris, 1997, p. 52-71.
66
La formation des mots : la dérivation parasynthétique, régressive, impropre
Unité d’apprentissage 6
Sommaire page
Les objectifs de l’unité d’apprentissage 6 67
6.1 La dérivation parasynthétique 68
6.1.1 Les verbes formés par la dérivation parasynthétique 69
6.1.2 Les noms formés par la dérivation parasynthétique 70
6.1.3 Les adjectifs formés par la dérivation parasynthétique 70
6.2 La dérivation régressive 71
Test d’autoévaluation 72
6.3 La dérivation impropre 72
Les clés du test d’autoévaluation 74
Test de contrôle 6 74
Références bibliographiques 75
67
La formation des mots : la dérivation parasynthétique, régressive, impropre
Elle va […] tout bien empaqueter, enrubanner […] (N. Sarraute, Entre la vie et la mort)
a- + mol + -ir
aspectivant : catégoriseur
introducteur de grammatical,
la modalité opérateur du
aspective changement de la
« devenir » classe syntaxique
Figure 6.1
68
La formation des mots : la dérivation parasynthétique, régressive, impropre
enrager, impérissable
Les étapes de formation de ces dérivés parasynthétiques sont les
suivantes :
0. étape initiale : base → rage : substantif
1. suffixation rager : dérivé verbal
2. préfixation enrager : dérivé verbal.
embourgeoiser, imbattable
0. étape initiale : base → bourgeois : substantif
2. suffixation + préfixation embourgeoiser:dérivé verbal.
• a- … -er
Ces affixes (préfixes et suffixes) peuvent s’ajouter :
à un adjectif :
friand → affriander
long → (s’)allonger
grave → (s’)aggraver
fou → (s’)affoler
à un nom
parent → s’apparenter
genou → s’agenouiller
coude → s’accouder
dos → s’adosser
• a- … -ir
Le morphème lexical de base est généralement un adjectif :
souple → s’assouplir
rond → s’arrondir
tendre → s’attendrir
grand → s’agrandir.
69
La formation des mots : la dérivation parasynthétique, régressive, impropre
• en - / em-….. -er
Ces verbes peuvent se former à partir :
d’un nom :
rage → enrager
bourgeois → s’embourgeoiser
canaille → s’encanailler
d’un adjectif
pire → s’empirer
• en - / em-…..-ir
Le morphème lexical de base est surtout de nature adjectivale :
beau → embellir
laid → enlaidir
noble → ennoblir
• dé- … -er
Ce couple d’affixes exprime le modalité négative. Le morphème
lexical de base peut être :
un adjectif : pareil → dépareiller
un nom : poussière → dépoussiérer
70
La formation des mots : la dérivation parasynthétique, régressive, impropre
surmonter → insurmontable
manquer → immanquable
• intra- … -ique :
dermique → intradermique
musculaire → intramusculaire
atomique → intra-atomique, etc.
• anti- … -ique :
alcool → antialcoolique
71
La formation des mots : la dérivation parasynthétique, régressive, impropre
Test d’autoévaluation
Pour bien gérer ce test, il est indispensable que vous suiviez un certain nombre de
démarches théoriques et appliquées. Pour vérifier vos résultats, consultez la rubrique
Clés du test d’autoévaluation.
Attention ! Les pointillés vous permettent d’insérer vos réponses dans le test.
2. Formez des phrases avec les dérivés parasynthétiques des mots suivants :
• robe………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………
• soleil…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
• os…………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………
• peste…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
• orgueil.………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
• beau/bel……………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………
• triste………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………
72
La formation des mots : la dérivation parasynthétique, régressive, impropre
Idées à retenir
Après avoir étudié avec beaucoup d’attention l’unité d’apprentissage 6, vous devez retenir
quelques idées fondamentales :
• La dérivation parasynthétique implique la combinaison des deux types de
dérivation, préfixale et suffixale.
• Le procédé de la dérivation parasynthétique est à la base de la formation des
verbes, des noms et des adjectifs.
• La dérivation régressive ou inverse consiste à tirer un mot plus simple d’un mot plus
long.
• La dérivation impropre signifie qu’un mot, sans changer de forme, change
seulement de catégorie grammaticale (et aussi de sens).
73
La formation des mots : la dérivation parasynthétique, régressive, impropre
Corrigés
1. engranger la moisson
enrôler son frère dans l’armée
enregistrer une commande
embrasser quelqu’un
2. enrober
ensoleiller
désosser
empester
s’enorgueillir
embellir
attrister
Test de contrôle 6
2. Par le procédé de la dérivation impropre, formez des noms à partir des verbes
suivants :
devoir …………………………………………………………………………………………
repentir ………………………………………………………………………………………
rire …………………………………………………………………………………………….
envelopper …………………………………………………………………………………..
(2 points)
74
La formation des mots : la dérivation parasynthétique, régressive, impropre
3. Faites des phrases avec les verbes provenant des adjectifs suivants :
jaune → …………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………..
grand → …………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………..
rouge → …………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………..
blanc → ….………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………..
(2 points)
4. Mettez dans des phrases les mots suivants, issus de la dérivation régressive :
ados…………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………
prof………………………………………………………………………….…………………
…………………………………………………………………………………………………
fac………………………………………………………………………….…………………
…………………………………………………………………………………………………
pub………………………………………………………………………….…………………
…………………………………………………………………………………………………
labo……...………………………………………………………………….…………………
…………………………………………………………………………………………………
(2 points)
5. Relevez tous les dérivés dans ce texte :
Références bibliographiques
75
La formation des mots : la composition
Unité d’apprentissage 7
Sommaire page
Les objectifs de l’unité d’apprentissage 7 76
7.1 La formation des mots par la composition 77
7.2 La composition française 77
7.3 La composition savante 82
7.4 Les plus fréquents éléments des mots composés savants 82
Test d’autoévaluation 85
Les clés du test d’autoévaluation 86
Test de contrôle 7 87
Références bibliographiques 87
76
La formation des mots : la composition
77
La formation des mots : la composition
• nom + nom :
aide-comptable : comptable qui est un aide
guerre éclair : guerre qui est un éclair
assurance tous risques : assurance contre tous les
risques
auteur-compositeur : auteur et compositeur
porte-fenêtre : fenêtre qui est une porte
wagon-restaurant : wagon qui est restaurant.
• adjectif + nom :
bas-fond : fond bas
basse-cour : cour basse
belle-fille : fille belle
bon sens : sens bon
rond-point : point rond.
• nom + adjective :
amour-propre : amour propre
bande dessinée : bande qui est dessinée
fait divers : fait qui est divers
sang-froid : sang froid
cerf-volant : cerf qui vole.
• verbe + nom :
brise-glace : qui brise la glace
cache-nez : qui cache le nez
casse-noisette : qui casse les noisettes
porte-bonheur : qui porte bonheur
tire-bouchon : qui tire les bouchons.
78
La formation des mots : la composition
79
La formation des mots : la composition
locutions adverbiales :
• adverbe + adverbe :
ci-dessous, ci-dessus
ici-bas
là-dedans, là-dessous, là-dessus.
• préposition + adverbe :
avant-hier, après-demain
de près, de loin
en avant, en arrière
en outré, par ailleurs.
• préposition + substantif :
à côté, à part
d’abord, en effet
entre-temps, sans doute.
• préposition + adjectif :
à découvert
à présent
de nouveau, d’ordinaire
en haut, en bas, en vain.
• adjectif + nom :
autre part, nulle part
bon gré, mal gré
bon marché
quelque part.
80
La formation des mots : la composition
face à face
mot à mot
tête à tête.
locutions prépositives:
• préposition + préposition :
d’après, d’entre
hors de, près de
jusqu’à
par devant
locutions conjonctives :
• adverbe + que :
alors que, aussitôt que, bien que
encore que, tant que.
locutions interjectives :
• nom + adjectif :
Bon sang!
Juste ciel!
Ma parole!
81
La formation des mots : la composition
Au diable!
Par exemple!
82
La formation des mots : la composition
a) origine latine
b) origine grecque
83
La formation des mots : la composition
84
La formation des mots : la composition
Test d’autoévaluation
Pour bien gérer ce test, il est indispensable que vous suiviez un certain nombre de
démarches théoriques et appliquées. Vérifiez vos résultats en consultant la rubrique
Clés du test d’autoévaluation.
Attention ! Les pointillés vous permettent d’insérer vos réponses dans le test.
1. Cherchez quelques unités composées qui comportent le mot mot en les classant par
catégorie grammaticale :
noms : ………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
adverbes : ……………………...…………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
verbes : ……………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
phrases : ……………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
2. Indiquez la structure de ces composés savants. Identifiez aussi les éléments qui les
composent :
• Héliotrope………………………………………………………………………………….
• Pithécanthrope…………………………………………………………………………….
• Métropole…………………………………………………………………………………..
• Pétrole……………………………………………………………………………………
• Isotherme…………………………………………………………….…………………..
•
Mélancolie…………………………………………………………………………………..
• chou-fleur………………………………………………………………………………….
• pâte à choux………………………………………………………………………………
• fleur de lys…………………………………………………………………………………
• abat-jour……………………………………………………………………………………
• porte-avion…………………………………………………………………………………
• porte-fenêtre………………………………………………………………………………
• grand-mère………………………………………………………………………………
• grand-père…………………………………………………………………………………
• basse-cour…………………………………………………………………………………
• laisser-aller…………………………………………………………………………………
85
La formation des mots : la composition
Idées à retenir
Après avoir étudié avec beaucoup d’attention l’unité d’apprentissage 7, vous devez retenir
quelques idées fondamentales:
Corrigés
1. a) noms:
nom + nom → mot-clé, mot valise
nom + adjectif → mots croisés
adjectif + nom → gros mot, grands mots
nom + de + nom → jeu de mots
mot d’enfant
b) adverbes:
au bas mot
en un mot
mot à mot
mot pour mot
sans mot dire
c) verbes:
avoir des mots avec quelqu’un
en toucher un mot (à quelqu’un)
prendre quelqu’un au mot
avoir le dernier mot
avoir son mot à dire
avoir un mot sur le bout de la langue
chercher ses mots
ne pas souffler mot
86
La formation des mots : la composition
3. M ; F ; F ; M ; M ; F ; F ; M ; F ; M.
Test de contrôle 7
Références bibliographiques
87
La formation des mots : l’abréviation, la siglaison, les emprunts
Unité d’apprentissage 8
Sommaire page
Les objectifs de l’unité d’apprentissage 8 88
8.1 Les emprunts 89
8.1.1 Les emprunts aux langues anciennes 89
8.1.2 Les emprunts aux langues romanes 91
8.1.3 Les emprunts aux langues germaniques 91
8.1.4 Les emprunts aux langues slaves 94
8.1.5 Les emprunts aux langues orientales 94
8.2 La siglaison 95
Test d’autoévaluation 96
8.3 L’abréviation 97
Les clés du test d’autoévaluation 98
Test de contrôle 8 99
Références bibliographiques 100
88
La formation des mots : l’abréviation, la siglaison, les emprunts
89
La formation des mots : l’abréviation, la siglaison, les emprunts
b. Emprunts au latin
Substantif
Etymon latin Mot populaire français Mot savant français
advocatum avoué avocat
examen essaim examen
fabricam forge fabrique
hospitalem hôtel hôpital
legalitatem loyauté légalité
officinam usine officine
potionem poison potion
praedicatorem prêcheur prédicateur
rationem raison ration
securitatem sûreté sécurité
90
La formation des mots : l’abréviation, la siglaison, les emprunts
Adjectif
Etymon latin Mot populaire français Mot savant français
acrem aigre acre
directum droit direct
fragilem frêle fragile
gravem grief grave
integrum entier intègre
legalem loyal légal
mobilem meuble mobile
nativum naïf natif
rigidum raide rigide
strictum étroit strict
Verbes
Etymon latin Mot populaire français Mot savant français
auscultare écouter ausculter
designare dessiner désigner
dotare douer doter
implicare employer impliquer
liberare livrer libérer
masticare mâcher mastiquer
navigare nager naviguer
pensare peser penser
recuperare recouvrer récupérer
replicare replier répliquer
91
La formation des mots : l’abréviation, la siglaison, les emprunts
b. L’espagnol
- à l’espagnol Les mots empruntés à l’espagnol concernent :
- le domaine militaire :
adjudant bandoulière
camarade casque
guérilla
- le domaine maritime :
canot embarcadère
flottille hamac
récif
- le domaine musical :
castagnettes fandango
guitare romance
sarabande sérénade
- le monde exotique :
cacao caïman
chocolat cigare
créole tabac
tomate
- au portugais c. Le portugais
Les emprunts au portugais se retrouvent dans le lexique exotique :
acajou bambou
banane bayadère
caste mandarin
pagode
92
La formation des mots : l’abréviation, la siglaison, les emprunts
- domaine technologique :
laser monitoring
off-shore panel
portable radôme
tuner
- domaine sportif :
handball jogging
open raft
squash stock-car
supporter training
- domaine commercial :
cash-flow discount
factoring leasing
mailing management
package
- domaine du spectacle :
cameraman flash-back
hit-parade off
one man show play-back
show-business star
- domaine de la vie courante :
brushing caddie
club-house fast-food
play-boy poster
spray
b. L’allemand
Ces mots intéressent surtout le domaine militaire au XVIIe siècle :
- à l’allemand bivouac blinder
halte havresac
obus sabre
mais concernent également la vie courante :
bismuth cale (« coin »)
chenapan coche
espiègle huguenot
nouilles zinc
93
La formation des mots : l’abréviation, la siglaison, les emprunts
chope frichti
képi landau (XIXe)
bunker ersatz
kitsch putsch (XXe)
Les langues scandinaves ont fourni des mots qui ont principalement
trait à la mer :
cingler crique
fjord flotte
quille vague
- au russe Au premier rang se situent les mots d’origine russe qui évoquent des
réalités de ce pays, empruntés du XVIIe au XIXe siècle :
isba pogrom
pope steppe
troïka vodka
94
La formation des mots : l’abréviation, la siglaison, les emprunts
b. L’hébreu
Il a donné quelques mots essentiellement du domaine religieux
(traduction des livres saints) :
cabale chérubin
éden jubilé
manne séraphin
tohu-bohu
- au persan c. Le persan
Les apports, qui apparaissent dès l’époque médiévale, sont peu
abondants :
bazar caravane
caravansérail casaque
chacal derviche
taffetas
- au turc d. Le turc
Les emprunts se sont introduits en faible nombre dès le Moyen Age,
mais surtout à partir de la Renaissance :
caviar (par l’ital.) cravache (par l’all.)
divan kiosque
laquais pacha
sultan turban
8.2 La siglaison
La siglaison consiste à ne retenir que les lettres ou syllabes initiales
des mots composés. Ce procédé affecte surtout les ensembles
lexicaux de plus de deux éléments, toujours selon le principe
d’économie. Les sigles désignent des associations, des pays, des
organismes, des instruments, etc.
95
La formation des mots : l’abréviation, la siglaison, les emprunts
Objets, instruments :
RER : Réseau Electrique Régional
OVNI : Objet Volant Non Identifié
QCM : Questionnaire à Choix Multiple
RMI : Revenu Minimum d’Insertion
SMIC : Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance.
Test d’autoévaluation
Pour bien gérer ce test, il est indispensable que vous suiviez un certain nombre de
démarches théoriques et appliquées. Pour vérifier vos résultats, consultez la rubrique Clés
du test d’autoévaluation.
Attention ! Les pointillés vous permettent d’insérer vos réponses dans le test.
URSS ………………………………………………………………………………
IUFM ……………………………………………………………………………….
PDG ………………………………………………………………………………..
OTAN ………………………………………………………………………………
……………………… ………………………
……………………… ………………………
……………………… ………………………
……………………… ………………………
……………………… ………………………
……………………… ………………………
……………………… ………………………
96
La formation des mots : l’abréviation, la siglaison, les emprunts
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
8.3 L’abréviation
L’abréviation, ainsi que la siglaison ont pour principal objet de
raccourcir des mots.
97
La formation des mots : l’abréviation, la siglaison, les emprunts
Idées à retenir
Après avoir étudié avec beaucoup d’attention l’unité d’apprentissage 8, vous devez retenir
quelques idées fondamentales :
Corrigés
98
La formation des mots : l’abréviation, la siglaison, les emprunts
Test de contrôle 8
Vous allez trouver toutes ces explications dans l’unité d’apprentissage 8. Essayez de les
rendre d’une manière claire et cohérente. Illustrez vos explications par des exemples de
votre choix.
(2 points)
3. Cherchez des unités composées qui comportent le mot sang et classez-les par
catégorie grammaticale.
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
(2 points)
4. Faites des phrases avec 6 mots (noms et verbes) savants français, empruntés au latin.
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
(2 points)
99
La formation des mots : l’abréviation, la siglaison, les emprunts
Références bibliographiques
1. Béchade, H. D., Phonétique et morphologie du français contemporain, PUF, Paris,
1992, p. 157-175.
2. Cuniţă, A., La formation des mots. La dérivation lexicale en français contemporain,
Editura Didactică şi Pedagogică, Bucureşti, 1980, p. 225-235.
3. Gardes-Tamine, J., La grammaire. 1. Phonologie, morphologie, lexicologie, Armand
Colin, Paris, 1990, p. 68-73.
4. Lehmann, A., Martin-Berthet, F., Introduction à la lexicologie. Sémantique et
morphologie, Dunod, Paris, 1998, p. 101-104.
5. Niklas-Salminen, A., La lexicologie, Armand Colin, Paris, 1997, p. 79-89.
6. Pottier, B., Présentation de la linguistique. Fondement d’une théorie, Klincksieck,
Paris, 1967.
100
Les éléments constitutifs du sens lexical
Unité d’apprentissage 9
Sommaire page
Les objectifs de l’unité d’apprentissage 9 101
9.1 Le sème 102
9.2 La typologie des sèmes 104
9.3 Le classème 106
9.4 Le sémème 107
9.5 L’archisémème 107
Test d’autoévaluation 109
9.6 La dénotation et la connotation 109
9.7 Le champ sémantique 110
Les clés du test d’autoévaluation 112
Test de contrôle 9 112
Références bibliographiques 113
101
Les éléments constitutifs du sens lexical
9.1 Le sème
A B C
homme ~ femme ~ enfant
taureau ~ vache ~ veau
coq ~ poule ~ poulet
canard ~ cane ~ caneton
étalon ~ jument ~ poulain
bélier ~ brebis ~ agneau
102
Les éléments constitutifs du sens lexical
Les sèmes sont des universaux substantiels et leur nombre est très
grand. Ils correspondent aux universaux conceptuels comme :
« action »
« état »
« couleur »
Les sèmes sont des « qualité »
éléments essentiels « dimension »
des sens des signes « manière »
du système lexical « but »
« cause »
« conséquence »
« animé »
« humain »
« mâle »
« femelle »
« animal »
« oiseau »
« objet »
« bâtiment »
« espace »
« temps », etc.
103
Les éléments constitutifs du sens lexical
S6
S1 S2 S3 S4 S5
« en
Lexèmes « pour « sur « pour une « avec « avec
manière
s’asseoir » pied(s) » personne » dossier » bras »
rigide »
chaise + + + + – +
fauteuil + + + + + +
tabouret + + + – – +
canapé + + – + + +
pouf + – + – – –
104
Les éléments constitutifs du sens lexical
Nom [+ commun]
[+ dénombrable] [– dénombrable]
[+ humain] [– humain]
foule voyageur meute chien forêt arbre liasse billet sable peur
Figure 9.2.
105
Les éléments constitutifs du sens lexical
Sèmes
spécifiques génériques
Figure 9.3
9.3 Le classème
Les classèmes sont des unités sémiques minimales, dues à
l’environnement dans lequel les morphèmes lexicaux apparaissent.
Ce sont des traits sémiques combinatoires, des sèmes contextuels.
Les classèmes sont fournis par des distinctions du type :
« +mâle »
« +personne »
« –mâle »
« animé »
« +mâle »
« –personne » (« animal »)
« –mâle »
« +objet matériel »
« inanimé »
« –objet matériel »
Figure 9.4
106
Les éléments constitutifs du sens lexical
9.4 Le sémème
Le sémème est l’ensemble des sèmes et classèmes formant le sens
d’un lexème ; il est le sens global d’un mot. Prenons les cas
suivants, expliqués par Mme Mariana Tuţescu (1974 : 56) :
9.5 L’archisémème
L’archisémème est un trait sémique généralisateur, renfermant
l’ensemble des sèmes communs à plusieurs sémèmes. Dans la
série des sémèmes-lexies « fauteuil », « chaise », « tabouret »,
« canapé », « pouf », on distingue la présence du sémème
« siège ».
Toute « chaise », tout « fauteuil » est un « siège », mais l’inverse ne
se vérifie pas.
« Siège » est donc à la fois un mot de la langue (un lexème), mais
aussi un faisceau de spécifications, un archisémème.
107
Les éléments constitutifs du sens lexical
1. arracher, enlever :
Prendre quelque chose des mains de quelqu’un
2. sortir, tirer :
Prendre son stylo dans son sac
3. emporter :
Prendre un parapluie pour sortir
« Prenez ce qu’il nous faut pour un voyage de quinze jours et
suivez-moi. » (Dumas)
4. retirer :
Prendre de l’argent à la banque
5. acheter :
N’oublie pas de prendre le pain !
6. accueillir :
Maison qui prend des pensionnaires
7. recueillir :
Tous ces verbes qui Taxi qui prend un client
partagent certains 8. emmener :
sèmes avec le verbe Il a bien compris que les cousins le prendraient chez eux.
prendre sont les 9. assumer :
synonymes partiels Nous prenons volontiers sur nous certaines fautes.
du verbe prendre.
10. couvrir :
Je prends sur mon compte la responsabilité de cette décision.
11. considérer :
Prenons cet exemple !
12. mesurer :
Prenez votre température.
« Pierre se penchait pour prendre son pouls. » (Maupassant)
13. épouser :
Prendre un amant, une maîtresse
« Quand les Orientaux prennent femme, ils ne voient qu’après
la noce le visage de leur fiancée. » (Musset)
14. embaucher :
On ne prend plus personne à l’usine.
15. confondre :
Prendre une personne pour une autre
« Que de fois ils nous est arrivé de prendre Jules (de
Goncourt) pour Edmond ! » (Gautier)
16. absorber :
Prendre de l’eau
Prendre de la nourriture
17. consommer :
Prendre son café
Prendre un verre, un pot
18. avaler :
Prendre un remède, un cachet, un médicament
108
Les éléments constitutifs du sens lexical
Test d’autoévaluation
Pour bien gérer ce test, il est indispensable que vous suiviez un certain nombre de
démarches théoriques et appliquées. Pour vérifier vos résultats, consultez la rubrique Clés
du test d’autoévaluation.
Vrai ou Faux ?
V F
Le sème, ou marque sémique, est l’unité minimale d’analyse du sens. □ □
Les sèmes substantiels se divisent en deux catégories : sèmes génériques et □ □
sèmes spécifiques.
Les sèmes macro-génériques du lexème « maison » sont [+ animé], [– matériel], □ □
[+ dénombrable].
Les sèmes connotatifs sont objectifs. □ □
Les sèmes dénotatifs sont subjectifs et rendent compte de l’imagination et des □ □
sentiments.
109
Les éléments constitutifs du sens lexical
110
Les éléments constitutifs du sens lexical
Idées à retenir
Après avoir étudié avec beaucoup d’attention l’unité d’apprentissage 9, vous devez retenir
quelques idées fondamentales :
• En sémantique, science qui étudie le sens des mots, le trait minimal qui comporte
un sens est le sème.
• Chaque lexème contient un faisceau de sèmes.
• Les sèmes se repartissent en deux grandes catégories : sèmes relationnels (qui
désignent la catégorie grammaticale) et les sèmes substantiels (qui expriment les
traits définitoires des lexèmes).
111
Les éléments constitutifs du sens lexical
Corrigés
V, V, F, F, F
Test de contrôle 9
112
Les éléments constitutifs du sens lexical
3. Faites des phrases avec les verbes qui partagent des traits sémiques avec le verbe
prendre et qui figurent dans nos explications :
arracher ………………………………………………………………………………………
épouser ………………………………………………………………………………………
embaucher …………………………………………………………………………………..
avaler …………………………………………………………………………………………
(2 points)
4. Même exercice :
recevoir ……………………………………………………………………………………….
s’engager …………………………………………………………………………………….
vieillir..………………………………………………………………………………………..
demander …………………………………………………………………………………….
(2 points)
5. Selon ce modèle, cherchez dans le dictionnaire quatre sens différents (synonymes
partiels) du verbe rendre. Faites des phrases avec ces verbes :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
(2 points)
Références bibliographiques
1. Cristea, T., Structures signifiantes et relations sémantiques en français
contemporain, Editura Fundaţiei România de Mâine, Bucureşti, 2001, p. 11-57.
2. Gardes-Tamine, J., La grammaire. 1. Phonologie, morphologie, lexicologie, Armand
Colin, Paris, 1990, p. 99-121.
3. Lehmann, A., Martin-Berthet, F., Introduction à la lexicologie. Sémantique et
morphologie, Dunod, Paris, 1998, p. 9-30.
4. Mortureux, M. F., La lexicologie entre langue et discours, Editions Sedes, Paris,
1997, p. 59-90.
5. Niklas-Salminen, A., La lexicologie, Armand Colin, Paris, 1997, p. 89-94 ; 128-137.
6. Picoche, J., Précis de lexicologie française. L’étude et l’enseignement du
vocabulaire, Nathan Université, Paris, 1977, 1992, p. 13-31.
7. Pottier, B., Présentation de la linguistique. Fondement d’une théorie, Klincksieck,
Paris, 1967.
8. Pottier, B., Linguistique générale. Théorie et description, Presses Universitaires de
France, Paris, 1974.
9. Pottier, B., Sémantique générale, Presses Universitaires de France, Paris, 1992.
10. Tuţescu, M., Précis de sémantique française, Editura Didactică şi Pedagogică,
Bucureşti, 1974, p. 7-90.
113
Relations lexicales : la synonymie
Unité d’apprentissage 10
Sommaire page
Les objectifs de l’unité d’apprentissage 10 114
10.1 Les relations de sens 115
10.2 La synonymie 115
10.3 La synonymie relative 116
10.3.1 Les synonymes dénotatifs 117
10.3.2 Les synonymes connotatifs 117
10.4 La synonymie partielle 119
Test d’autoévaluation 121
10.5 Le fonctionnement de quelques synonymes 122
Clés du test d’autoévaluation 123
Test de contrôle 10 124
Références bibliographiques 125
114
Relations lexicales : la synonymie
10.2 La synonymie
La synonymie Mais ces deux mots, comme beaucoup d’autres, peuvent avoir une
désigne la relation acception identique dans certains contextes, alors que dans
que deux ou d’autres, ils sont divergents.
plusieurs formes Cette femme est forte. (correct)
différentes (deux
Cette femme est épicée. (incorrect)
ou plusieurs
signifiants) ayant
le même sens (un Nous distinguons donc tout de suite des types de synonymes :
seul signifié) synonymes absolus, qui sont substituables dans n’importe quel
entretiennent entre contexte ;
elles. synonymes approximatifs ou partiels, substituables seulement
dans certains contextes particuliers.
115
Relations lexicales : la synonymie
Synonymes
en langue en discours
(mentalisation des traits différentiels
en vertu de l’existence d’un trait
sémique commun)
relatifs partiels
Figure 10.1
Synonymes relatifs
socio-culturels subjectifs
Figure 10.1
116
Relations lexicales : la synonymie
1. Synonymes diastratiques
Les synonymes diastratiques correspondent à la diversification du
français selon les niveaux de langue, les registres et les variétés en
fonction de la situation de communication.
117
Relations lexicales : la synonymie
2. Synonymes diatopiques
Ils indiquent les différences de nature géographique. Par exemple,
pour les numéraux soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix, on
emploie en Belgique et en Suisse Romande les termes septante,
octante, nonante.
3. Synonymes diachroniques
Ce sont les mots sortis de l’usage, vieillis, qui ont été remplacés par
des lexèmes nouveaux. Par exemple le verbe fermer remplace le
verbe clore qu’on ne retrouve que dans quelques expressions : à
huis clos, trouver la porte close, etc.
118
Relations lexicales : la synonymie
lieu de naissance
lieu de destination / de départ
le lieu du travail
en haut lieu
lieu de débauche
119
Relations lexicales : la synonymie
mais :
On dit :
rompre le pain
rompre le silence
casser le sucre
casser le pied
casser la croûte.
On dit :
une ferme résolution
un soin scrupuleux
une attention soutenue
une ignorance crasse.
120
Relations lexicales : la synonymie
Test d’autoévaluation
Pour bien gérer ce test, il est indispensable que vous suiviez un certain nombre de
démarches théoriques et appliquées. Pour vérifier vos résultats, consultez la rubrique Clés
du test d’autoévaluation.
Attention ! Les pointillés vous permettent d’insérer vos réponses dans le test.
2. Classez par ordre d’intensité croissante les termes proposés. Faites des phrases avec
ces mots :
1. ………………………………………………………………………………………………
2. ………………………………………………………………………………………………
3. ………………………………………………………………………………………………
4. ………………………………………………………………………………………………
1. ………………………………………………………………………………………………
2. ………………………………………………………………………………………………
3. ………………………………………………………………………………………………
4. ………………………………………………………………………………………………
3. Remplacez les points de suspension par celui des mots mis entre parenthèses qui
vous semblera le plus propre :
(collègue/confrère)
1. Le professeur réunit ses ……..……………………………….. .
2. Le médecin m’a recommandé à l’un de ses ………………… .
(capable/susceptible)
1. Ce lit est ……………………...... d’être transformé en fauteuil.
2. Seriez-vous …………………………….. de traduire ce texte ?
(imagé/illustré)
1. Je cherche un éditeur pour un récit d’aventures …….…….. .
2. Le style de votre récit n’est pas assez ……………..……….. .
121
Relations lexicales : la synonymie
4. Remplacez les points de suspension par l’un des synonymes suivants : célébrité,
notoriété, popularité, renommée, réputation :
Par contre, dans les contextes suivants, sommet ne peut plus être
substitué par cime :
122
Relations lexicales : la synonymie
Idées à retenir
Après avoir étudié avec beaucoup d’attention l’unité d’apprentissage 10, vous devez
retenir quelques idées fondamentales :
Corrigés
2. 3,2,4,1.
3,2,1,4.
3. 1. collègue ; 2. confrère
1. capable ; 2. susceptible
1. imagé ; 2. illustré
123
Relations lexicales : la synonymie
Test de contrôle 10
Vous allez trouver toutes ces explications dans l’unité d’apprentissage 10. Essayez de les
rendre d’une manière claire et cohérente. Illustrez vos explications par des exemples de
votre choix.
2. Mettez dans des phrases les synonymes suivants en tenant compte du degré
d’intensité :
plaisant …………………………………………………………………………….…………
amusant ..………………………………………………………………………….…………
drôle …………………………………………………………………………….……………
hilarant …………………………………………………………………………….…………
(1 point)
3. Mettez dans des phrases des synonymes suivants, en tenant compte des registres de
langue (vulgaire, familier, courant, soutenu) :
un mec …………………………………………………………………………….…………
un gars …………………………………………………………………………….…………
un type …………………………………………………………………………….…………
un homme …………………………………………………………………………….…….
un masseur …………………………………………………………………………….……
(1 point)
124
Relations lexicales : la synonymie
Références bibliographiques
1. Cristea, T., Structures signifiantes et relations sémantiques en français
contemporain, Editura Fundaţiei România de mâine, Bucureşti, 2001, p. 110-130.
2. Gardes-Tamine, J., La grammaire. 1. Phonologie, morphologie, lexicologie, Armand
Colin, Paris, 1990, p. 107-124.
3. Lehmann, A., Martin-Berthet, F., Introduction à la lexicologie. Sémantique et
morphologie, Dunod, Paris, 1998, p. 54-58.
4. Niklas-Salminen, A., La lexicologie, Armand Colin, Paris, 1997, p. 110-113.
5. Picoche, J., Précis de lexicologie française. L’étude et l’enseignement du
vocabulaire, Nathan Université, Paris, 1977, 1992, p. 99.
6. Tuţescu, M., Précis de sémantique française, Editura Didactică şi Pedagogică,
Bucureşti, 1974, p. 108-115.
125
Relations lexicales : l’antonymie
Unité d’apprentissage 11
Sommaire page
Les objectifs de l’unité d’apprentissage 11 126
11.1 L’antonymie 127
11.2 La classification des antonymes 129
11.2.1 Les antonymes componentiels 129
11.2.2 Les antonymes logiques 131
11.3 Traits inhérents et traits contextuels 133
Test d’autoévaluation 134
11.4 Les antonymes d’inversion 135
11.5 Les antonymes converses 135
11.6 Antonymie et incompatibilité 135
Les clés du test d’autoévaluation 136
Test de contrôle 11 137
Références bibliographiques 138
126
Relations lexicales : l’antonymie
11.1 L’antonymie
127
Relations lexicales : l’antonymie
Pour mari / femme on peut utiliser le terme les époux qui exprime à
lui seul la réciprocité de cette relation conjugale.
Si on affirme :
X est A (vivant),
on affirme automatiquement la négation du contraire :
X n’est pas B (mort).
Les termes A et B, vivant et mort, se trouvent dans une relation de
complémentarité, qui est la forme binaire de l’incompatibilité.
tout comme :
Cet éléphant n’est pas un mâle, implique automatiquement :
Cet éléphant est une femelle.
128
Relations lexicales : l’antonymie
Par exemple :
les saisons de l’année :
printemps / été / automne / hiver.
les jours de la semaine :
lundi / mardi / mercredi / jeudi / vendredi / samedi / dimanche.
Les antonymes a) Les antonymes grammaticaux sont formés à l’aide des préfixes,
componentiels par le procédé de dérivation par la préfixation. Les préfixes les plus
peuvent être : fréquents qui créent des antonymes de la base par le procédé de
- grammaticaux dérivation sont :
- lexicaux. im-, in-, a-, dis-, dé(s)-, mal-, etc.
possible ≠ impossible
juste ≠ injuste
humain ≠ inhumain
pesanteur ≠ apesanteur
continu ≠ discontinu
orienté ≠ désorienté
accord ≠ désaccord
raisonnable ≠ déraisonnable
faire ≠ défaire
129
Relations lexicales : l’antonymie
sain ≠ malsain
honnête ≠ malhonnête
propre ≠ malpropre.
conformiste / non-conformiste
potable / non potable
bien portant / mal portant
à propos / mal à propos.
130
Relations lexicales : l’antonymie
Mais cette opposition n’est pas toujours binaire : il existe entre les
L’opposition logique deux termes contraires une gamme désignant divers degrés de la
des termes peut être : qualité ou de l’intensité des actions.
- binaire
- graduable Prenons les couples contraires :
grand / petit
large / étroit
riche / pauvre
beau / laid
bon / mauvais
chaud / froid
amour / haine.
Ils définissent les extrêmes d’une échelle de gradation implicite et
autorisent l’existence de degrés intermédiaires.
Notons bien que les termes unis par une relation d’opposition sont
ceux où la prédication de l’un des termes du couple implique la
prédication de la négation de l’autre et la prédication de la négation
de l’un implique la prédication de l’autre :
« X est présent » implique « X n’est pas absent »
« X n’est pas présent » implique « X est absent ».
131
Relations lexicales : l’antonymie
Un adjectif graduable situe l’objet sur une échelle qui place la qualité
du degré le plus faible au degré le plus fort.
Dans le cadre de l’échelle intensive, les séries s’organisent par
couples autour d’une paire considérée comme fondamentale.
tiède / frais
chaud / froid
brulant / glacial
médiocre
bon / mauvais
excellent / exécrable
132
Relations lexicales : l’antonymie
133
Relations lexicales : l’antonymie
maigre / gras
la « durée » : bref / long
brièveté / longueur
le « poids » : lourd / léger
l’ « âge » : jeune / vieux
jeunesse / vieillesse
l’ « état » : heureux / malheureux
Test d’autoévaluation
Pour bien gérer ce test, il est indispensable que vous suiviez un certain nombre de
démarches théoriques et appliquées. Pour vérifier vos résultats, consultez la rubrique Clés
du test d’autoévaluation.
Attention ! Les pointillés vous permettent d’insérer vos réponses dans le test.
1. Trouvez les antonymes des mots suivants, puis classez-les selon leur mode de
formation :
vrai ……………………………………………………………………………………………
décidé ………………………………………………………………………………………..
docile …………………………………………………………………………………………
favorable ……………………………………………………………………………………..
scrupuleux ……………………………………………………………………………………
facile ………………………………………………………………………………………….
134
Relations lexicales : l’antonymie
135
Relations lexicales : l’antonymie
Idées à retenir
Après avoir étudié avec beaucoup d’attention l’unité d’apprentissage 11, vous devez
retenir quelques idées fondamentales :
• L’antonymie désigne une relation entre deux termes de sens contraire et exprime
une classe de relations logiques opposées à la synonymie.
• Deux mots appartenant à la même partie du discours sont dits contraires s’ils
entretiennent des relations de réciprocité, de complémentarité, d’antonymie.
• La relation de réciprocité signifie : A ne peut exister sans B, ni B sans A.
• La relation de complémentarité veut dire : X est A ; X n’est pas B.
• Les termes A et B sont donc complémentaires, forme binaire de l’incompatibilité.
• L’antonymie peut être componentielle et logique.
• Les antonymes componentiels peuvent être des antonymes grammaticaux et des
antonymes lexicaux.
• Les antonymes logiques se rangent selon l’opposition positif /vs/ négatif. Mais,
souvent, il existe entre les deux termes contraires une gamme désignant divers
degrés de la qualité ou de l’intensité des actions.
Corrigés
2. exigence
jour
froid
silence, calme
3. vends
reste
pleurera
le mal
136
Relations lexicales : l’antonymie
Test de contrôle 11
Vous allez trouver toutes ces explications dans l’unité d’apprentissage 11. Essayez de les
rendre d’une manière claire et cohérente. Illustrez vos explications par des exemples de
votre choix.
(2 points)
2. Complétez les proverbes suivants par les antonymes des mots en italique :
sale/propre …………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………
riche/pauvre ……………………………………..…………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………
hypertension/hypotension ………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………
aérobie/anaérobie …………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………
(2 points)
4. En vous aidant, au besoin, d’un dictionnaire, associez chaque mot du groupe A à son
antonyme du groupe B :
A
opulent, pessimiste, misanthrope, taciturne, expansif, disséminer, transparent,
s’étioler, artificiel, succint.
137
Relations lexicales : l’antonymie
B
s’épanouir, bavard, long, grouper, misérable, réservé, optimiste, naturel,
philanthrope, opaque.
……………………………………… ………………………………………
……………………………………… ………………………………………
……………………………………… ………………………………………
……………………………………… ………………………………………
……………………………………… ………………………………………
(2 points)
5. Même exercice :
A.
flâner, harceler, désaccord, frêle, inconvénient, silencieux, collectif, svelte,
désœuvrement, servitude.
B.
individuel, union, massif, se hâter, bruyant, robuste, activité, avantage, liberté,
calmer.
……………………………………… ………………………………………
……………………………………… ………………………………………
……………………………………… ………………………………………
……………………………………… ………………………………………
……………………………………… ………………………………………
(2 points)
Références bibliographiques
1. Cristea, T., Structures signifiantes et relations sémantiques en français
contemporain, Editura Fundaţiei România de mâine, Bucureşti, 2001, p. 130-146.
2. Gardes-Tamine, J., La grammaire. 1. Phonologie, morphologie, lexicologie, Armand
Colin, Paris, 1990, p. 108-124.
3. Lehmann, A., Martin-Berthet, F., Introduction à la lexicologie. Sémantique et
morphologie, Dunod, Paris, 1998, p. 58-60.
4. Niklas-Salminen, A., La lexicologie, Armand Colin, Paris, 1997, p. 110-113.
5. Picoche, J., Précis de lexicologie française. L’étude et l’enseignement du
vocabulaire, Nathan Université, Paris, 1977, 1992, p. 102.
6. Pottier, B., Présentation de la linguistique. Fondement d’une théorie, Klincksieck,
Paris, 1967.
7. Pottier, B., Sémantique générale, PUF, Paris, 1992.
8. Tuţescu, M., Précis de sémantique française, Editura Didactică şi Pedagogică,
Bucureşti, 1974, p. 115-122.
138
Relations lexicales : la polysémie
Unité d’apprentissage 12
Sommaire page
Les objectifs de l’unité d’apprentissage 12 139
12.1 La polysémie 140
12.2 Les types de polysémies 142
12.2.1 La polysémie nominale 142
12.2.2. La polysémie verbale 143
Test d’autoévaluation 145
12.2.3 La polysémie adjective 145
Les clés du test d’autoévaluation 147
Test de contrôle 12 148
Références bibliographiques 150
• Comprendre la dynamique des sèmes qui, par leur mobilité sont responsables du
phénomène de polysémie.
• Distinguer les types de polysèmes : de nature substantivale, de nature verbale
ou de nature adjectivale.
• Comprendre les mécanismes de formation des polysèmes, ainsi que les relations
entre les sémèmes: pluralité de sens ou pluralité d’acceptions.
• Distinguer la polysémie de l’homonymie.
139
Relations lexicales : la polysémie
12.1 La polysémie
La polysémie est un terme utilisé pour décrire le fait qu’une unité
lexicale correspond à deux ou plusieurs significations :
Ainsi la lexie terme signifie: → fin
→ but
La plupart des mots sont polysémiques, mais il existe aussi un petit
nombre de mots monosémiques (qui ont une seule signification):
avoine, orchidée, estompe, ordinateur, etc.
140
Relations lexicales : la polysémie
état : « d’âme »
« civil »
« français, roumain, suisse, etc. »
« national ».
Son état d’âme est plutôt pessimiste.
Etat civil: célibataire.
L’Etat roumain doit combattre la corruption.
jeter → 1. lancer
2. se débarrasser de, mettre au rebut
Pierre jette le ballon dans le filet.
Marie jette la lettre à la poubelle.
141
Relations lexicales : la polysémie
1. La pluralité d’acceptions
Les polysèmes nominaux fonctionnent selon deux mécanismes :
142
Relations lexicales : la polysémie
2. La pluralité de sens
Ce mécanisme suppose en même temps un effacement et une
addition de sèmes.
143
Relations lexicales : la polysémie
Transmettre
• un sujet : /Source/
• un objet direct : /Objet de la transmission/
• un objet indirect : /But/ ou /Destinataire/ ou /Espace/
144
Relations lexicales : la polysémie
Test d’autoévaluation
Pour bien gérer ce test, il est indispensable que vous suiviez un certain nombre de
démarches théoriques et appliquées. Vérifiez vos résultats en consultant la rubrique Clés
du test d’autoévaluation.
Attention ! Les pointillés vous permettent d’insérer vos réponses dans le test.
1. Indiquez quatre emplois différents du verbe polysémique fixer. Faites des phrases avec
toutes ces acceptions.
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
2. Employez chacun des noms suivants dans des phrases différentes qui montreront des
sens différents :
le bois …………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….
la légende …………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
la taille …………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….
la glace ………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………….
une côte ………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
1. La polysémie interne
La polysémie
adjective peut être : a) polysémie d’acceptions :
- interne malade → 1. dont la santé est altérée
- externe Il est gravement malade.
Avoir la poitrine malade.
145
Relations lexicales : la polysémie
b) polysémie de sens :
malade → 1. T’es pas un peu malade ?
→ 2. La reliure de ce livre est bien malade.
Une économie malade
Un monde bien malade
En effaçant le trait [+ humain], on le remplace par les traits
[– humain] [+ matériel] ou [– matériel] [+ social].
2. La polysémie externe
2. acceptions dépréciatives :
• « triste, funeste » :
Des idées noires
Humour noir
De noirs pressentiments
• « hostile » :
Jeter un regard noir sur quelqu’un.
Une noire inquiétude.
146
Relations lexicales : la polysémie
Film noir
• « illégal » :
Travail noir
Marché noir
Caisse noire.
Pour compléter vos connaissances, nous vous conseillons de
consulter l’ouvrage de T. Cristea, Structures signifiantes et relations
sémantiques, 2001 : 69.
Idées à retenir
Après avoir étudié avec beaucoup d’attention l’unité d’apprentissage 12, vous devez
retenir quelques idées fondamentales :
Corrigés
147
Relations lexicales : la polysémie
Test de contrôle 12
Vous allez trouver toutes ces explications dans l’unité d’apprentissage 12. Essayez de les
rendre d’une manière claire et cohérente. Illustrez vos explications par des exemples de
votre choix.
2. Cherchez le double sens des noms suivants. Mettez-les dans des phrases pour faire
ressortir ces sens :
ordre …………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………..
accent ……………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………..
cas …………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
terme ………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
direction …………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………..
148
Relations lexicales : la polysémie
conduite …………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………..
constitution ………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………..
intérêt ………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
assistance …………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
correction ……………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………..
(2 points)
filer ……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
gagner ……………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………
se rendre …………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………
tirer ……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
composer …………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………
souffler ……………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………...
ordonner ……………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………
trouver ………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………
remonter ……………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………
nommer ………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
(2 points)
4. Mettez en évidence les différents sens des mots en italique, en les remplaçant chaque
fois par un synonyme :
149
Relations lexicales : la polysémie
5. Cherchez dans le dictionnaire deux noms qui présentent chacun une pluralité de sens,
étant polysèmes. Mettez-les dans des phrases pour faire ressortir leurs sens.
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
(1 point)
Références bibliographiques
1. Cristea, T., Structures signifiantes et relations sémantiques en français
contemporain, Editura Fundaţiei România de Mâine, Bucureşti, 2001, p. 60-99.
2. Gardes-Tamine, J., La grammaire. 1. Phonologie, morphologie, lexicologie, Armand
Colin, Paris, 1990, p. 108-124.
3. Lehmann, A., Martin-Berthet, F., Introduction à la lexicologie. Sémantique et
morphologie, Dunod, Paris, 1998, p. 65-77.
4. Niklas-Salminen, A., La lexicologie, Armand Colin, Paris, 1997, p. 120-127.
5. Picoche, J., Précis de lexicologie française. L’étude et l’enseignement du
vocabulaire, Nathan Université, Paris, 1977, 1992, p. 76-88, 169-170.
6. Rastier, F., Sémantique interprétative, PUF, Paris, 1987, p. 60-80.
7. Tuţescu, M., Précis de sémantique française, Editura Didactică şi Pedagogică,
Bucureşti, 1974, p. 104-108.
150
Relations lexicales : l’hypéronymie, l’hyponymie
Unité d’apprentissage 13
Sommaire page
Les objectifs de l’unité d’apprentissage 13 151
13.1 La définition des relations d’hypo-hypéronymie 152
13.2 Les critères de repérage des hypo-hypéronymes 152
13.3 La structure hiérarchique d’hypo-hypéronymie 153
Test d’autoévaluation 155
13.4 La méronymie 156
13.5 Les structures discursives spécifiques aux hypo-hypéronymes 156
Les clés du test d’autoévaluation 157
Test de contrôle 13 158
Références bibliographiques 160
151
Relations lexicales : l’hypéronymie, l’hyponymie
Ainsi, tulipe,
lilas,
rose, etc. sont des co-hyponymes, comme la série des
espèces d’animal : chat,
chien,
loup, etc.
152
Relations lexicales : l’hypéronymie, l’hyponymie
hypéronyme : fruit
co-hyponymes : pomme,
poire,
banane,
orange,
pêche,
abricot.
hypéronyme : meuble
co-hyponymes : table,
armoire,
chaise,
lit,
buffet,
étagère.
153
Relations lexicales : l’hypéronymie, l’hyponymie
fleur
Figure 13.1
plante
fleur
rose
Figure 13.2
diviser
couper
Figure 13.3
154
Relations lexicales : l’hypéronymie, l’hyponymie
demander
Figure 13.4
Test d’autoévaluation
Pour bien gérer ce test, il est indispensable que vous suiviez un certain nombre de
démarches théoriques et appliquées. Vérifiez vos résultats en consultant la rubrique Clés
du test d’autoévaluation.
Attention ! Les pointillés vous permettent d’insérer vos réponses dans le test.
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
155
Relations lexicales : l’hypéronymie, l’hyponymie
2. Enumérez six hyponymes pour l’hyperonyme main. Mettez ces formes dans des
phrases.
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…………………………………………………………………………………………………………
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…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
3. Enumérez cinq hyponymes de l’hyperonyme le couvert. Mettez ces formes dans des
phrases.
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…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
13.4 La méronymie
Notons encore un cas particulier de relation sémantique entre le tout
et la partie. Organisée sous forme hiérarchique, comme les hypo-
hypéronymes, la relation le tout – la partie est désignée par le terme
de méronymie (cf. T. Cristea, 2001: 105).
corps
avant-bras main
Figure 13.5
• les définitions :
La tulipe est une fleur.
• les énumérations :
Au marché on peut acheter des légumes : carottes, navets,
pommes de terre, asperges, etc.
156
Relations lexicales : l’hypéronymie, l’hyponymie
• les exemplifications :
Il y avait toutes sortes d’articles de toilette : brosse à dent, dentifrice,
savon, déodorant, shampooing, etc.
Idées à retenir
Après avoir étudié avec beaucoup d’attention l’unité d’apprentissage 13, vous devez
retenir quelques idées fondamentales :
Corrigés
1. averse
brume
crachin
orage.
157
Relations lexicales : l’hypéronymie, l’hyponymie
Test de contrôle 13
Vous allez trouver toutes ces explications dans l’unité d’apprentissage 13. Essayez de les
rendre d’une manière claire et cohérente. Illustrez vos explications par des exemples de
votre choix.
(2 points)
2. Faites des phrases avec les hyponymes de l’hypéronyme football :
arbitre
……….……………………………………………………………………………………………..
but
……….……………………………………………………………………………………………..
corner
……….……………………………………………………………………………………………..
handicap
……….……………………………………………………………………………………………..
match
……….……………………………………………………………………………………………..
score
……….……………………………………………………………………………………………..
footballeur
……….……………………………………………………………………………………………..
reprise
……….……………………………………………………………………………………………..
(2 points)
3. Pour l’hyperonyme couleur voici des hyponymes qui sont : noms (7), adjectifs (7). Faites
des phrases avec eux :
azur
……….……………………………………………………………………………………………..
bouteille
……….……………………………………………………………………………………………..
bronze
……….……………………………………………………………………………………………..
ciel
……….……………………………………………………………………………………………..
158
Relations lexicales : l’hypéronymie, l’hyponymie
jade
……….……………………………………………………………………………………………..
lavande
……….……………………………………………………………………………………………..
olive
……….……………………………………………………………………………………………..
rouge
……….……………………………………………………………………………………………..
blanc
……….……………………………………………………………………………………………..
noir
……….……………………………………………………………………………………………..
jaune
……….……………………………………………………………………………………………..
gris
……….……………………………………………………………………………………………..
mauve
……….……………………………………………………………………………………………..
vert.
……….……………………………………………………………………………………………..
(2 points)
4. Donnez les définitions de ces hyponymes (moyens de transport) :
train
……….……………………………………………………………………………………………..
voiture
……….……………………………………………………………………………………………..
barque
……….……………………………………………………………………………………………..
bateau
……….……………………………………………………………………………………………..
avion
……….……………………………………………………………………………………………..
charrette
……….……………………………………………………………………………………………..
diligence
……….……………………………………………………………………………………………..
motocyclette
……….……………………………………………………………………………………………..
vélo
……….……………………………………………………………………………………………..
carriole
……….……………………………………………………………………………………………..
(2 points)
159
Relations lexicales : l’hypéronymie, l’hyponymie
Références bibliographiques
160
Relations lexicales : l’homonymie, la paronymie, l’autonymie
Unité d’apprentissage 14
Sommaire page
Les objectifs de l’unité d’apprentissage 14 161
14.1 L’homonymie 162
14.1.1 La distinction homonymie /vs/ polysémie 162
14.1.2 Types d’homonymies 162
14.2 La paronymie 163
Test d’autoévaluation 164
14.3 L’autonymie 165
Les clés du test d’autoévaluation 167
Test de contrôle 14 167
Références bibliographiques 170
161
Relations lexicales : l’homonymie, la paronymie, l’autonymie
14.1 L’homonymie
coq [ k2k ]
coque
coke
voie [ vwа ]
voix
fois [ ƒwа ]
foi
foie
162
Relations lexicales : l’homonymie, la paronymie, l’autonymie
parent (nom)
parent (6e personne du verbe parer)
On le traite de parent pauvre.
Les enfants parent l’arbre de Noël.
couvent (nom)
couvent (6e personne du verbe couver)
C’est un couvent de moines.
Parfois, les parents couvent leurs enfants.
terme (fin)
terme (mot)
Il a mené cette action à bon terme.
Pour expliquer tout cela, il a utilisé un terme très technique.
fraise (fruit)
fraise (outil de coupe)
fraise (collerette empesée et plissée)
Dans tous les cas, ces mots présentent des sens différents et sans
lien : l’homonymie suppose une absence totale de relation
sémantique :
163
Relations lexicales : l’homonymie, la paronymie, l’autonymie
14.2 La paronymie
à un radical commun :
opposition / apposition
assentiment / ressentiment
164
Relations lexicales : l’homonymie, la paronymie, l’autonymie
Test d’autoévaluation
Pour bien gérer ce test, il est indispensable que vous suiviez un certain nombre de
démarches théoriques et appliquées. Vérifiez vos résultats en consultant la rubrique Clés
du test d’autoévaluation.
Attention ! Les pointillés vous permettent d’insérer vos réponses dans le test.
Paronymes
1. Pour chacun des mots qui suivent, trois définitions vous sont proposées : quelle est la
bonne ? Quels sont les paronymes qui correspondent aux deux définitions que vous avez
éliminée ?
affection ………………………………………………………………………………………
confirmation ………………………………………………………………………………….
excès …………………………………………………………………………………………
incapable …………………………………………………………………………………….
conjecture ……………………………………………………………………………………
éclipse ………………………………………………………………………………………..
alléger ………………………………………………………………………………………..
disparition …………………………………………………………………………………….
subvention ……………………………………………………………………………………
gradation ……………………………………………………………………………………..
165
Relations lexicales : l’homonymie, la paronymie, l’autonymie
14.3 L’autonymie
L’autonymie ne concerne pas la relation d’un signe avec un autre
signe, mais seulement l’usage très particulier d’un signe considéré
isolément. Un signe autonyme n’est pas utilisé pour renvoyer aux
référents, mais il est à lui-même son propre référent. Il renvoie à lui-
même.
Un signe autonyme L’autonymie est possible grâce à la propriété de la langue dite « de
n’est pas utilisé pour réflexivité », par laquelle elle parle d’elle-même. Elle réalise en
renvoyer aux référents, même temps la fonction métalinguistique du langage.
mais il est à lui-même Table est un nom féminin.
son propre référent. Il
Chevaux est un pluriel irrégulier.
renvoie à lui-même.
Dans ces cas, les mots table et chevaux sont mentionnés, sont en
mention, non en usage.
166
Relations lexicales : l’homonymie, la paronymie, l’autonymie
Idées à retenir
Après avoir étudié avec beaucoup d’attention l’unité d’apprentissage 14, vous devez
retenir quelques idées fondamentales :
• L’homonymie signifie la relation entre des termes qui sont distincts sémantiquement
et identiques graphiquement. On dit donc que deux termes sont homonymes s’ils
ont un même signifiant et des signifiés différents.
• On distingue aussi :
les homophones, dont la prononciation est identique (malgré l’orthographe
différente) ;
les homographes, dont la graphie est identique (malgré la forme sonore
différente).
• Mais il y a aussi des homonymes qui sont à la fois homophones et homographes.
• Un paronyme est un mot qui est proche d’un autre mot par sa forme et par sa
sonorité, mais différent par le sens.
• L’autonyme ne concerne pas la relation d’un signe avec un autre signe, mais
seulement l’usage très particulier d’un signe pris isolément : c’est un signe qui
renvoie à lui même.
Corrigés
1. 1:c
a = légion
b = liaison
2:b
a = déduire
b = dédier
3:c
a = coalition
b = collision
2. affection – affectation
éclipse – ellipse
confirmation – conformation
alléger – alléguer
excès – accès
disparition – disparité
incapable – implacable
subvention – subversion
conjecture – conjoncture
gradation – graduation
167
Relations lexicales : l’homonymie, la paronymie, l’autonymie
Test de contrôle 14
Vous allez trouver toutes ces explications dans l’unité d’apprentissage 14. Essayez de les
rendre d’une manière claire et cohérente. Illustrez vos explications par des exemples de
votre choix.
2. Pour chacun des mots qui suivent, trois définitions vous sont proposées : quelle est la
bonne ? Quels sont les paronymes qui correspondent aux deux définitions que vous avez
éliminées ?
1. Exalter, est-ce :
2. Extorquer, est-ce :
a) voler quelqu’un
b) obtenir par la menace
c) accompagner et protéger ?
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……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
3. Immanent, est-ce :
a) qui est au-dessus du niveau commun
b) qui va se produire dans très peu de temps
c) qui est contenu dans la nature même d’un être ?
168
Relations lexicales : l’homonymie, la paronymie, l’autonymie
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(3 points)
adjurer / abjurer
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biographie / bibliographie
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stimuler / simuler
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démocratie / démographie
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géologie / généalogie
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psychologie / physiologie
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indolent / insolent
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(2 points)
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(2 points)
169
Relations lexicales : l’homonymie, la paronymie, l’autonymie
Références bibliographiques
1. Cristea, T., Structures signifiantes et relations sémantiques en français
contemporain, Editura Fundaţiei România de Mâine, Bucureşti, 2001, p. 57-60.
2. Gardes-Tamine, J., La grammaire. 1. Phonologie, morphologie, lexicologie, Armand
Colin, Paris, 1990, p. 106-112.
3. Lehmann, A., Martin-Berthet, F., Introduction à la lexicologie. Sémantique et
morphologie, Dunod, Paris, 1998, p. 65-78.
4. Niklas-Salminen, A., La lexicologie, Armand Colin, Paris, 1997, p. 118-128.
5. Picoche, J., Précis de lexicologie française. L’étude et l’enseignement du
vocabulaire, Nathan Université, Paris, 1977, 1992, p. 71-74, 100-169.
6. Tuţescu, M., Précis de sémantique française, Editura Didactică şi Pedagogică,
Bucureşti, 1974, p. 101-104.
170
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE
1. Baylon, Ch., Fabre, P., Initiation à la linguistique. Cours et applications corrigés,
Nathan Université, Paris, 1999.
12. Pottier, B., Linguistique générale. Théorie et description, PUF, Paris, 1974.
16. Siouffi, G., Roemdonck, D. Van, 100 fiches pour comprendre la linguistique, Bréal,
Rosny, 1999.
171
Proiect cofinanţat din Fondul Social European prin Programul Operaţional Sectorial Dezvoltarea Resurselor Umane 2007-2013
Investeşte în oameni!
Unitatea de Management al
Proiectelor cu Finanţare Externă
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e-mail: conversii@pmu.ro
IS
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