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Histoire et actualité d'un concept controversé
Jean-Claude Monod
2013/2 n° 58 | pages 3 à 30
ISSN 0766-3838
ISBN 9782130618041
Article disponible en ligne à l'adresse :
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http://www.cairn.info/revue-droits-2013-2-page-3.htm
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JEAN-CLAUDE MONOD
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LA SéCULARISATION. HISTOIRE
ET ACTUALITé D’UN CONCEPT CONTROVERSé
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1. Carl Schmitt, Théologie politique [1922], III, trad. fr., Paris, Gallimard, 1988,
p. 46.
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1. Hans Blumenberg, La Légitimité des Temps modernes, [1966], trad. fr, Paris,
Gallimard, 1999, p. 31.
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cette « ère », cette durée de temps, ce règne, opposé alors à o mellôn aiôn,
le règne futur, le monde à venir, le « royaume » promis par le Christ. Voir
Luc 16, 8, ou Jean, 18, 36 (« mon royaume n’est pas de ce monde »),
Mat. 12, 22, etc. Comme l’a noté Rémi Brague, « le mot de saeculum
présente cet intérêt de désigner le monde, dont on pourrait penser qu’il
relève avant tout du spatial, par un terme qui appartient au registre
chronologique : en latin, il signifiait orginellement “génération”1. »
Le monde, ici, est temporellement limité, sa fin est inscrite dans
sa naissance, il est ainsi le lieu des activités seulement mondaines, et
les apôtres ne cessent d’inviter le croyant à porter son regard au-delà :
« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais qu’il se fasse en vous
une transformation », exhorte saint Paul (Rom., 12, 2). Il s’agit aussi de
faire valoir la distance entre la royauté du Christ et toute royauté « mon-
daine », c’est-à-dire seulement temporelle et politique : la distinction du
temporel et du spirituel sera par la suite élaborée comme distinction des
deux Cités, la Cité de l’homme renvoyant à l’ensemble des possessions
et des pouvoirs mondains, et à l’histoire de leurs transformations, tan-
dis que la Cité de Dieu « pérégrine » à travers cette histoire mondaine
comme histoire de l’Église en vue d’une espérance supérieure, celle dans
le salut et dans la béatitude éternelle. (Voir saint Augustin, Cité de Dieu,
XV, 17). Entre-temps, le croyant vit dans le monde, mais comme en exil
(Cité de Dieu, XV, 1).
Mais le siècle ne s’oppose pas seulement au monde à venir : l’accep-
tion du terme saeculum et du français « siècle » comme pôle opposé à la
vie propre aux « clercs » et en particulier aux « moines », à la règle monas-
tique, résulte de son côté d’un travail de délimitation des genres de vie,
de définition des obligations et du statut des clercs. Ces distinctions
s’élaborent essentiellement sous la plume des Pères de l’Église et de
poètes chrétiens de l’empire romain christianisé des ive et ve siècles. Les
clercs vivent loin de l’agitation des affaires temporelles, et sont voués au
service divin, c’est-à-dire à la contemplation et à la prière, leur « propre »
étant le service de Dieu, ils ne « possèdent » rien en propre. Loin de
s’accomplir dans l’espace de la cité, la vertu du clerc passe par une
« fuite hors du monde », comme l’indique un traité d’Ambroise intitulé
De fuga saeculi. Le siècle se charge ici de connotations négatives, comme
le lieu du péché qui détourne l’âme de Dieu ; mais il peut désigner aussi,
plus descriptivement, l’ensemble des activités sociales qui ne sont pas
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1. Voir Jean Imbert, Les Hôpitaux en droit canonique (du décret de Gratien à la sécula-
risation de l’administration de l’Hôtel-Dieu en 1505), Paris, Vrin, 1947.
2. Je suis ici et dans ce qui suit les indications de l’article de H. Strätz, « Säkularisation,
Säkularisierung, II. Der kanonistische und staatskirchenrechtliche Begriff » des Geschicht
liche Grundbegriffe, éd. O. Brunner, W. Conze, R. Koselleck, t. V, Stuttgart, Klett-Cotta,
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1984, pp. 792-809, mais aussi des ouvrages de Giacomo Marramao (Cielo e terra. Genealogia
della secolarizazzione, Rome-Bari, Laterza, 1994) et d’Hermann Lübbe (Säkularisierung.
Geschichte eines ideenpolitisches Begriffs, Fribourg-Munich, Alber, 1964.
1. Je me permets de renvoyer à cet égard à Jean-Claude Monod, Sécularisation et
laïcité, Paris, Puf, coll. « Philosophies », 2006, pp. 81 sq.
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1. Martin Luther, De l’autorité temporelle, in Luther et les problèmes de l’autorité civile,
Paris, Aubier, 1973, p. 139.
2. John Locke, Lettre sur la tolérance [1686], trad. fr., Paris, Garnier-Flammarion,
1992, p. 171.
3. Emmanuel Kant, La Religion dans les limites de la simple raison, 1798.
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tion conclusive.
Si je m’arrête un instant sur la façon dont j’ai procédé jusqu’ici, une
chose apparaît : en privilégiant des exemples français – et allemands,
parfois américains – de l’histoire sémantique de la notion, je dévide
subrepticement le fil d’un récit de la sécularisation comme émancipa-
tion, sécularisation-retrait. Celle-ci, dans le cas français, trouverait son
couronnement politique dans une réalité institutionnelle désignée par
un autre terme, bien que sa « préparation » au xixe siècle se soit énon-
cée comme projet de « sécularisation » de la société : la laïcité, la loi
de séparation des Églises et de l’État, etc. Or d’un part, ce « récit » est
évidemment sélectif et schématique, simplificateur ; d’autre part, une
histoire sémantique qui s’attacherait plutôt à des exemples germaniques
ou anglo-saxons livrerait une reconstruction sensiblement différente de
la sécularisation. (On retrouve ici la question, sur laquelle il existe des
bibliothèques entières, du rôle de la Réforme protestante ou des protes-
tantismes, dans la sécularisation.)
Sur le premier point : la représentation évolutionniste de la sécula-
risation comme d’un vaste processus linéaire attaché au développement
de la science, de l’industrie et de l’économie moderne, et produisant un
retrait progressif mais inexorable de la religion, n’a résisté ni à l’analyse
historique, ni à l’observation d’une série d’événements et de tendances
allant en sens inverse.
À ce titre, l’expression générale « le » processus de sécularisation
pourrait être trompeuse, et il faudrait peut-être y préférer le repérage
de « trajectoires de sécularisation », selon une expression de Michel de
Certeau2 : sur des séquences historiques déterminées, des décennies,
voire des siècles, on peut en effet observer des mouvements nets de
déclin des références religieuses, ou une redistribution complète qui en
transforme le sens. L’article de Certeau « La formalité des pratiques »
illustre ainsi une séquence historique remarquable : le passage du sys-
tème religieux du xviie siècle à l’éthique des Lumières. Il s’agit de mon-
trer comment la philosophie, mais aussi certaines formes de religiosité
mystique ou « naturelle » maintiennent un référent chrétien tout en
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1. Louis Gernet, Recherches sur le développement de la pensée juridique et morale en Grèce
[Paris, 1917], rééd. Paris, Albin Michel, 2001 ; voir aussi Michel Foucault, « La vérité et
les formes juridiques » [1974], in Dits et Écrits, t. III, texte n° 139. La thèse de l’avènement
d’une rationalité juridique célébrée par la tragédie (les Erynnies se rangeant sous Athéna)
se trouvait déjà chez Hegel, cf. à ce sujet Bernard Bourgeois, La Pensée politique de Hegel,
Paris, Puf, 1969.
2. Leo Strauss, La Philosophie et la loi dans Maïmonide, trad. R. Brague, Paris, Puf,
1988.
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1. Voir Dominique Urvoy, Averroès. Les ambitions d’un intellectuel musulman, Paris,
Flammarion, 1998 ; Alain de Libéra, Penser au Moyen Âge, Paris, Seuil, 1991, chap. IV,
« L’héritage oublié ».
2. Le paradigme est ici celui des effets involontaires de la théologie « maximaliste »
de la « puissance absolue » de Dieu dans le nominalisme, qui finit, selon Blumenberg,
par neutraliser toute possibilité d’expliquer ou de fonder un fait ou un comportement
en invoquant la volonté (insondable) ou l’entendement (incommensurable à l’humain)
divins. Un autre modèle est celui du « Dieu caché » de Port-Royal, qui dérobe le divin à
toute fonction de légitimation de l’ordre social et des « grandeurs d’établissement ». Sur ce
dernier courant, outre le classique de Lucien Goldmann, Le Dieu caché (Paris, Gallimard,
1955), voir Dave van Klaye, Les Origines religieuses de la révolution française, 1560-1791,
trad. fr., Paris, Seuil, coll. « L’univers historique », 2002 ; Catherine Maire, De la cause de
Dieu à la cause de la nation. Le jansénisme au xviiie siècle, Paris, Gallimard, 1998.
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1. Jean Baubérot, Les Laïcités dans le monde, Paris, Puf, 2007.
2. René Rémond, Religion et société en Europe. Essai sur la sécularisation des sociétés euro-
péennes aux xixe et xxe siècles, (1789-1998), Paris, Seuil, coll. « Faire l’Europe », 1998.
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dite « sur le voile » islamique et dans le sillage des post colonial studies.
Le regard se déplace alors de l’affrontement entre République et Église
catholique, ou de la « guerre des deux France », privilégiée par les histo-
riographies nationales d’inspiration républicaine ou catholique, vers les
relations entre l’État républicain et l’islam, des colonies d’abord, des
immigrés ensuite, avec l’idée qu’il ne s’agit pas là d’un élément annexe,
mais d’une clé pour la compréhension du rôle « identitaire » joué par la
laïcité dans le discours républicain national. Certaines « convergences »
objectives, par exemple le fait qu’un des promoteurs républicains par
excellence de la laïcité, Jules Ferry, ait parallèlement mis en œuvre et
théorisé la colonisation comme un projet de civilisation destiné à arra-
cher les peuples dominés à leur arriération ou à des formes de despo-
tisme de la tradition, sont ici mises en avant.
1. Raymond Aron, « L’avenir des religions séculières » [1944], repris dans Chroniques
de guerre. La France libre, 1940-1945, Paris, Gallimard, 1990.
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malgré les apparences, ne s’est pas interrompue, pour Voegelin : elle s’est
transformée, elle s’est peut-être accomplie sous une forme nouvelle,
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celle qui sacralise des entités séculières, qui prétend installer le Ciel sur
Terre, réaliser la fin des temps, détruire le monde existant pour créer un
tout autre monde, etc. Soit ce que Vœgelin approche essentiellement de
trois manières : 1) comme immanentisation de l’eschaton, 2) comme une
sécularisation pensée comme « re-divinisation », divinisation d’instances
séculières diverses (la classe ouvrière, la race aryenne, etc.), enfin 3)
comme une forme de Gnose, c’est-à-dire une connaissance salvifique,
un « savoir » sur les racines du mal dans le monde et la façon de l’en
délivrer.
1. Éric Voegelin, Die politischen Religionen [1938] ; Les Religions politiques, trad. fr.
Jacob Schmutz, Paris, Cerf, 1994, p. 26.
2. Ibid.
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l’économie politique »1 suggère alors que Marx ne savait pas ce qu’il fai-
sait – c’est d’ailleurs là un usage constant de la notion de sécularisation-
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Nous n’avons fait ici qu’effleurer quelques uns des débats qui se sont
noués autour de l’histoire évolutive du concept de sécularisation et de
son application. Après ces considérations sur les usages du concept, sur
sa formation et sur quelques enjeux contemporains, j’aimerais en venir,
pour finir, à l’examen de quelques énoncés importants, qui me parais-
sent cristalliser des controverses philosophiques, des enjeux des débats
sur la sécularisation où se croisent des questions « de droit » et de légiti-
mité au sens le plus large, et des questions engageant la compréhension
de la religion, de l’histoire et de la philosophie à travers le prisme de la
sécularisation.
1) Le premier énoncé serait celui qu’exprime Hans Blumenberg
dans Die Legitimität der Neuzeit (1966) : Blumenberg relève le fourre-
tout qu’est devenu un « théorème de sécularisation » qui ramène tout
phénomène moderne à une matrice religieuse supposée – la valorisation
1. Voir Karl Löwith, Histoire et Salut, (Meaning in History) [1949], trad. fr., Paris,
Gallimard, 2002.
2. Toute l’œuvre de Giorgio Agamben est construite sur ce procédé : voir par exemple
Le Règne et la Gloire, trad. fr., Paris, Seuil, coll. « L’ordre philosophique », 2008.
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1. Hans Blumenberg, La Légitimité des Temps modernes, op. cit., p. 37.
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1. Ernst-Wolfgang Böckenförde, « Die Entstehung des Staates als Vorgang der
Säkularisation » [1967], repris in Recht, Staat, Freiheit, Francfort/Main, Suhrkamp, 1991,
p. 112.
2. Jürgen Habermas, « Pluralisme et morale », trad. fr., in Esprit n° 7, juillet 2004,
pp. 6-18 ; et id., Droit et Morale, trad. fr., Paris, Seuil, coll. « Traces écrites », 1997.
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1. Talal Asad, Formations of the Secular. Christianity, Islam, Modernity, Stanford,
Stanford University Press, 2003.
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1. Voir l’ouvrage dirigé par Syvie Taussig (dir.), Charles Taylor. Religion et sécularisation,
Paris, CNRS éditions, 2014.