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Exposé Sur La

philosophie de Leibniz
PRÉPARER PAR IKHLASS TAHIF
AICHA BELMAJDOUB /2BACSP 3.
ENCADRÉ PAR: AHMED FIRACHINE
Leibniz
n i z
d e L eib
s o phi e
ph i l o
L a
• 1- Leibniz : Dieu, l’optimisme et le meilleur des mondes
• 2- La connaissance chez Leibniz :
• 3 - Leibniz et les monades :
• 4- L’harmonie préétablie chez Leibniz :
• 5- L’optimisme de Leibniz :
Le mouvement philosophique : L’optimisme :

• Au XVIII° siècle, des philosophes catholiques ou protestants tentent de donner une


explication entièrement rationnelle de l’action divine : « Dieu est bon car il a créé
le meilleur des mondes possible » Leibniz dans sa « Théorie » publiée en 1410.
• Leibniz et son disciple Wolff s’emploient à prouver cette théorie par le
raisonnement des causes finales : Toute action, tout mal fait partie d’un
enchaînement rigoureux de faits qui conduisent à un bien. Ces thèses apparaissent
dans les discours de Pangloss reproduits souvent par Candide.
• Leibniz, Gottfield Wilhem (1646-1716). Philosophe et savant allemand, esprit
encyclopédique qui s’attacha aux diverses branches du savoir.
SA VIE
• Leibniz est né en 1616, orphelin de mère à 6 ans, il fut élevé par son père qui était professeur de
philosophie. Très jeune, il eut accès à la bibliothèque de son père, étudia le grec et le latin, la
théologie, la philosophie scolastique (philosophie enseignée au Moyen Age) et découvrit, dès son
plus jeune âge les philosophes et les savants de son temps tels Bacon, Galilée, Descartes, Hobbes. En
1661, il se tourna vers le Droit, puis il se rendit à Iéna pour y étudier les mathématiques. En 1666, il
soutint son doctorat en droit. En 1672, il profita d’une mission diplomatique à Paris pour consulter les
œuvres inédites de Pascal. L’année suivante, en Angleterre, il put lire les travaux de Newton. En
1676, il rencontra Spinoza en Hollande et devint, en 1670, le bibliothécaire de l’électeur de Hanovre,
le futur Georges premier.
• Leibniz fut un mathématicien, un physicien et un inventeur (le calcul infinitésimal, une théorie
physique proche de celle de Newton, une machine à calculer et une montre portative actionnée par un
ressort), un homme de Droit… .
SES OUVRES
• C’est un esprit universel à qui l’on doit autant en mathématiques qu’en philosophie. Sa pensée trouve son unité autour d’une idée :
celle de l’individualité, la monade entendue comme le point de départ de toute réalité, physique ou spirituelle. (Monade :
substance simple, indivisible, active qui constitue l’élément dernier des choses et qui est douée d’appétition et de perception)
• -1666 : « De l’art combinatoire », essai préfigurant les recherches sur la logique des propositions.
• -1673 : « Profession de foi du philosophe », essai tentant de répondre à la question : comment Dieu, qui est juste, peut-il être la
cause du péché ?
• -1686 : « Discours de métaphysique » dans lequel il développe l’idée que Dieu, dans sa perfection s’exprime dans tous les aspects
du monde créé.
• -1692 : « Les principes de Descartes » est une critique des principes de Descartes que Leibniz modifie selon ses propres
conceptions.
• - 1710 : « Essais de théodicée sur la bonté de Dieu, la liberté de l’homme et l’origine du mal ». Reprenant des idées déjà avancées,
il montre que les vérités éternelles n’excluent pas l’ordre des possibles dont la faute et le mal. La monadologie est l’œuvre
maîtresse de Leibniz, il y montre qu’en chaque individualité s’exprime une partie de Dieu, lequel, concentre et exprime tout
l’Univers.
Leibniz : Dieu, l’optimisme et le meilleur
des mondes
Wilhelm gottfried leibniz, philosophe et savant allemand, surtout connu en
France de manière négative, grâce à voltaire et son célèbre candide, comme
représentant de la philosophie optimiste. Non seulement voltaire n’avait pas lu
l’oeuvre de leibniz, mais cela relève en plus d’une lecture tout à fait erronée
de voltaire. Au contraire, l’œuvre de leibniz, immense, est riche d’aperçus de
génie. Dans le domaine de la connaissance, dans le champ de l’esprit et de la
nature, leibniz a entrouvert des horizons nouveaux. Le monde est un tout plein
de vie, avec lequel nous sommes en relation par une foule de petites
perceptions (inconscientes).
La connaissance chez Leibniz :

Sur le plan de la philosophie de la connaissance, Leibniz s’attache aux idées,


définies comme objets de la pensée, selon leur clarté et leur distinction (dans la
lignée de Descartes) :
– Une idée est claire quand elle suffit pour reconnaître une chose et à la
distinguer.
– Sans cela, l’idée est obscure.
– Sont distinctes les idées qui distinguent dans l’objet les marques qui le font
connaître.
– Autrement, on les appelle confuses.
Leibniz et les monades :

Dans sa description de l’univers, Leibniz tente également de « dépasser » le


mécanisme cartésien : aux yeux de Descartes, la matière se ramène à l’étendue
géométrique.
A ce mécanisme s’oppose le dynamisme de Leibniz, selon lequel l’univers est
formé de monades, substances simples, sans parties, atomes de la nature et
éléments des choses, réalités spirituelles dynamiques, analogues à des âmes.
Partout ces principes spirituels sont en action : ils se caractérisent, en effet, non
seulement par la perception, représentation du multiple dans l’unité, mais aussi
par l’appétition, tendance de toute monade à agir. Toute monade perçoit l’univers
et tend à exercer une action.
L’harmonie préétablie chez Leibniz :
Comment concevoir les rapports entre les monades ?
– Dieu a réalisé entre elles un accord, et ce à partir d’une harmonie préétablie : Dieu a ,
en effet, voulu créer un ensemble cohérent et a établi une harmonie entre toutes les
substances.
– Ainsi le monde a-t-il organisé selon le principe du meilleur.
Dès lors, nous pouvons opérer une justification de Dieu en ce qui concerne le problème
du mal dans l’univers : c’est ce que Leibniz nomme théodicée.
– Dieu, qui n’est pas responsable du mal qui règne dans le monde, doit en être disculpé.
– Il a crée le meilleur des mondes possibles.
– C’est l’homme, libre, qui décide ou non le mal
Voltaire, on le sait, ironisera et critiquera à propos de cette justification dans Candide.
– Quant au bonheur, il ne consiste jamais dans une pleine jouissance,
où il n’y aurait plus rien à désirer, mais dans un progrès perpétuel vers
de nouveaux plaisirs et de nouvelles perfections.
Le mal, la douleur, l’inquiétude, autant de conditions du bien, autant de
raccourcis vers une plus grande perfection.
– Tel est l’optimisme de Leibniz, qui voit, en particulier,
dans l’inquiétude, ensemble de sollicitations imperceptibles qui nous
tiennent toujours en haleine, une promesse de plaisir et une annonce de
perfection.
L’optimisme de Leibniz :
Il est donc légitime de parler de l’optimisme de Leibniz, l’optimisme désignant ici
la conception selon laquelle le monde est le meilleur des mondes possibles : entre
une infinité de mondes possibles, il y a le meilleur de tous et c’est le vrai monde
actuel.
A celui qui poserait la question : « le monde n’est-il pas, néanmoins, riche de
maux ? »…
– Leibniz répond que toute douleur ou inquiétude sont les conditions mêmes du
plaisir et du bonheur.
– Le plaisir, en effet, ne procède pas d’un cours uniforme, lequel enfanterait
l’ennui.
– Le plaisir, ce sentiment de perfection et cet avancement vers le bonheur,
provient d’une victoire sur quantité de demi-douleurs qu’on finit par apaiser en
satisfaisant son désir.
Conclusion
Ainsi, selon l’optimisme leibnizien, le mal n’est que l’ombre du bien.
Leibniz, ce grand conciliateur et « harmonisateur », nous décrit un
univers pétri de cohérence où le mal perd toute positivité. Résolument
optimiste, Leibniz a tenté d’enseigner l’espoir dans une époque de guerre
et de déchirement intellectuel et religieux.

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