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D’INGENIEUR
Contrôle du mouvement saccadique de l’œil
Réalisé par:
- EMA’A JOEL
- OTTOU ABED
- BANG FLORENT
INTRODUCTION
1- Description de l’ øeil et de ses axes
1.1- Description des axes
1.2- Modèle de l’ øeil
2- Equations du mouvement de l’ øeil
3- Définition des forces en présence
3.1- La force active
3.1.1- La force longueur
3.1.2- La force-vitesse
3.1.3- Dynamique de l’activation neurale
3.2- L’élasticité du tendon en série
3.3- L’´élasticité des muscles parallèles
4- Le modelé complet
5- CONCLUSION
Contrôle du mouvement saccadique
de l’œil
Introduction
Le corps humain est un système très complexe à comprendre et constitue
jusqu’à nos jours un challenge pour les chercheurs qui veulent découvrir son
fonctionnement que ce soit pour le système sanguin, ou pour le système
nerveux, ou pour le système oculaire. Dans le projet qu’il nous a été assigné
il est question d’ effectuer une simulation du contrôle du mouvement sac-
cadique de l’ øeil. Ici il sera question tout d’abord de réaliser un modèle de
l’ øeil, ensuite d’établir les équations qui régissent le mouvement saccadique
de l’ øeil, ensuite de concevoir un contrôleur qui aura pour charge le contrôle
de notre système et enfin de visualiser le tout à l’aide de logiciels de visual-
isation. Ce projet a des applications cliniques notamment le contrôle de la
fixation et de la taille de la pupille lors des examens de champ visuel.
Notre rapport sera structuré comme suit: La première partie portera sur
la description de l’ øeil et la définition d’un modèle mécanique de l’ øeil et
des muscles qui entrent en jeu lors d’un mouvement saccadique, ensuite nous
présenterons les équations qui régissent ce mouvement de l’ øeil ainsi que les
forces qui entrent en jeu, ensuite préseterons le contrôleur choisis et nous
présenterons le résultat obtenu à l’aide de l’outil de simulation Solidworks.
1
Figure 1: Anatomie de l’ øeil .
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Figure 2: Les axes de rotation de l’ øeil .
leurs anatomies diffère dans certains détails tels que la position exacte et les
dimensions. Nous adopterons la notation suivante :
Par exemple, lt1 sera la longueur du tendon dont l’action du muscle est
orientée dans le sens du mouvement (muscle agoniste) tandis que lt2 sera
la longueur du tendon du muscle antagoniste. Les muscles ont une masse
non nulle que l’on notera M et une longueur primaire lmp qui correspond
à la longueur des muscles lorsque l’øeil regarde droit devant. La longueur
instantanée des muscles 1 et 2 sera noté lm1 et lm2
les muscles sont très complexes à leurs extrémités et en générale. En effet,
les muscles sont rattachés chacun au globe par l’intermédiaire d’un tendon
assimilé ici à un ressort. La contraction du muscle produit alors une force
de rappel qui est exercée sur le globe via ce tendon. Toutefois, ce tendon
ne sera pas toujours considéré comme un ressort parfait, il peut avoir des
caractéristiques non linéaires. En effet, dans la réalité, les tendons sont non
linéaires et caractérisés par une constante de raideur de ressort non linéaire
Kt qui sera une fonction de la force du tendon Ft .
Les muscles agiront alors sur le globe par le biais des forces Ft1 et Ft2 . No-
tons également que le muscle en lui-même présente une élasticité et viscosité
dont les effets sont prépondérants et joue le rôle de rappel et amortisseur
3
lors d’un mouvement.
La viscosité ici sera caractérisée par un coefficient Bmp tandis que l’élasticité
de l’øeil produira une force notée Fpe , fonction de la longueur du muscle. Le
muscle se contracte lorsqu’un ordre bien précis est émis par le cerveau. Le
muscle sera alors soumis à une force d’activation notée Fact qui aura pour
but la contraction de celui-ci. La nature des forces d’activation des muscles
est bien évidement antagonique lors de notre mouvement.
Le globe lors de son mouvement de rotation est soumis à l’action des cou-
ples de rappel l’empêchant de se retourner complètement ou d’effectuer des
mouvements trop brusques. Ces couples traduisent l’effet de la viscosité et
de l’élasticité de l’ensemble tissus + globe lors du mouvement. Ces effets
s’exercent sur le globe afin également de le maintenir dans l’orbite oculaire
et sont présents pour chaque mouvement. Les effets de viscosité associés à
la suspension des tissus de l’orbite produisent un couple résistif proportion-
nel à la vitesse de rotation du globe avec un coefficient de proportionnalité
noté BG . De même, l’élasticité associée à l’orbite oculaire produit un cou-
ple résistif proportionnel à l’angle de rotation décris par le globe. Cette
élasticité est modélisée ici comme un simple ressort linéaire de constante
de raideur KG . La figure 3 ci-après présente la modélisation mécanique du
système de l’øeil pour un mouvement de rotation horizontal.
l’amortisseur est mis en parallèle avec le ressort car ce modèle est adapté
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pour les fibres naturelles et les muscles sont des fibres naturelles animales.
Ce modèle est celui de Kevin Voigt. Nous intégrons les résultats empiriques
modernes de la physiologie et de la neurologie du système muscle-tendon.
M (f2 ) = −KG θ̇
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3 Définition des forces en présence
3.1 La force active
Fact : Il s’agit de la force qui est produite à la suite d’une stimulation neurale
sur le muscle.
Fact = a(t) Fmax Fl (lm )Fv (l˙m )
Fmax : Force maximale que peut exercer un muscle soumis à une stimulation
neurale maximale.
3.1.1 La force-longueur
L’approche de [4] est adoptée.
− −1
lm
Fl (lm ) = 1 − ( )2 (2.1)
ω
− =
lm lm
lopt , lopt = 4.65cm ( déterminé cliniquement )
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Figure 4: Relation force-longueur .
3.1.2 La force-vitesse
Fv : Force dépendant de la vitesse de contraction du muscle.
l˙m = l̇m
Vmax , Vmax = 5689deg/sec
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Figure 5: Relation force-vitesse .
1 x ≥ 0,
n(t) = h(t − t1 ) − h(t − t2 ), pour h(x) = (2.4)
0 x<0
τact t ≤ t2
τ= (2.5)
τdeact t > t2
τact , τdeact sont respectivement les délais d’activation et de désactivation
ainsi on a 0 < a(t) < 1.
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Figure 6: Impulsion neurale .
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prenons β = ktl /ks . On dérive (2.8) par rapport à lt et en appliquant la
propriété de continuité de la dérivée à lt = ltc on trouve
−lnβ
kte = (2.10)
ltc − lts
(2.10) dans (2.9) nous donne:
lnβ πr Ftc
ltc = lts − ( )( ) (2.11)
1 − β 180 ks
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lms : est la longueur du musclue passif relâché
D’après [3] lms = 3.7cm qui a été déterminé empiriquement de même aue
Fpe = 3gt lorsque lm = lmp 1 .
4 Le modèle complet
Un modèle complet du mouvement saccadique de l’ øeil peut être réalisé
quand toutes les équations précd́entes sont combinées en un système de
1
Quand l’øeil regarde droit devant, on dit qu’il est en position principale et que dans
cet état, les muscles sont à leur longueur principale, lmp
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plusieurs équations differentielles à plusieurs variables. Les variables corre-
spondent à des variables d’état décrivant le modèle occulomoteur.
D’ après l’équation (2.1) on a :
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Étant donné l’équation (2.4) qui décrit l’activation temporelle pour les
muscles agoniste et antagoniste, les expressions suivantes sont déduites :
1
ȧ1 (t) = [n1 (t) − a1 (t)] (3.10)
τ
et
1
[n2 (t) − a2 (t)]
ȧ2 (t) =
τ
En utilisant les équations précédentes pour θ̈, ¨lm1 , ¨lm2 , Ḟt1 , Ḟt2 , ȧ1 (t)etȧ2 (t)
et en définissant un vecteur d’état comme suit:
ẋ(t) = f (x)
avec
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est bien évidement nulle. Une observation de la Figure fig:fig8 montre que
pour un muscle précis, la force du tendon est exercée de façon égale aux deux
bouts du tendon; ainsi, la tension du tendon appliquée au globe oculaire est
égale à la somme de la force active et de la force passive ( force issue de
l’élasticité des muscles ). En accord avec les résultats cités dans [3] on a :
Fpe1 = Fpe2 = 3gt et Fact1 = Fact2 = 17gt. Enfin, la stimulation neurale
initiale doit être compatible avec la force musculaire initiale active. Cela
donne le vecteur suivant des conditions initiales:
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Figure 10: Paramètres du modèle.
5 Conslusion
Après avoir présenté le système étudié dans son intégralité ainsi que les
équations qui le gouverne nous devons à présent le linéariser pour obtenir
les matrices de notre système et ensuite concevoir le contrôleur et passer à
la simulation.
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References
[1] A. M. Gordon, A. F. Huxley, and F- J. Julian. The variation in isometric
tension with sarcomere length in vertebrate muscle fibers. Journal of
Physiology, 184:170-192, 1966.
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