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04 Similitude TermS PDF
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2 Transformations élémentaires 5
2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2 Isométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.3 La translation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.3.1 Définition et propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.3.2 Fonction complexe associée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.4 La rotation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.4.1 Définition et propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.4.2 Fonction complexe associée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.4.3 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.5 La réflexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.5.1 Définition et propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.5.2 Fonction complexe associée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.6 L’homothétie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.6.1 Définition et propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.6.2 Fonction complexe associée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.6.3 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3 Similitude 12
3.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.2 Conséquences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.3 Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.3.1 Le produit scalaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.3.2 Les angles géométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.3.3 Repère orthogonal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.3.4 Conséquences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1
2
6 Similitudes directes 17
6.1 Propriétés d’une similitude directe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
6.2 Comment définir une similitude directe ? . . . . . . . . . . . . . . . 18
6.2.1 Théorème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
6.3 Figures clés de la similitude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
ê Forme algébrique :
z = a + ib
ê Forme trigonométrique :
p a b
r= a2 + b2 et cos θ = et sin θ =
r r
ê Complexe conjugué
z + z0 = z + z0 , z × z = z × z0
z z n
0
= ( z 0 6 = 0) , z n = ( z )
z z0
ê Le module du produit est le produit des modules mais pour l’addition, on
ne peut rien dire.
On a :
→ = zB − z A
z− et AB = |z B − z A |
AB
ê Soit 2 vecteurs −
→u et −
→
v d’affixes respectives z et z0 . On a alors :
0
−
→ −
→ z
1) ( u , v ) = arg (mod 2π )
z
0
−→ −
→ z
2) u et v sont colinéaires si : est réel
z
0
−→ −
→ z
3) u et v sont perpendiculaires si : est imaginaire pur.
z
−→ −−0→0 z B0 − z A0
( AB, A B ) = arg (mod 2π )
zB − z A
2.2 Isométrie
Remarque :
ê Les isométries élémentaires sont : les translations, les rotations, les symé-
tries centrales et les réflexions.
ê On distingue deux sortes d’isométrie :
1) Les déplacements : isomètries que conservent les angles orientés :
−−→ −−→ −→ −→
(O0 A0 , O0 B0 ) = (OA, OB)
On range dans cette catégorie : les translations et les rotations
ê L’image d’une droite par une isométrie est une droite. L’image d’un cercle
par une isométrie est un cercle de même rayon.
2.3 La translation
2.3.1 Définition et propriétés
Propriétés :
−−→ −→
ê Pour tous points A et B, on a : A0 B0 = AB
ê La translation n’admet pas de point fixe.
ê La translation réciproque est la translation de vecteur −−
→
u.
z0 = z + b
2.4 La rotation
2.4.1 Définition et propriétés
r −−→ −−−→
M −−−→ M0 tel que (ΩM, ΩM0 ) = θ et ΩM0 = ΩM
Propriétés :
ê La rotation possède un point invariant : son centre.
ê Une rotation de centre Ω d’angle π2 correspond à un quart de tour direct
noté QΩ .
ê Une rotation de centre Ω d’angle − π2 correspond à un quart de tour indirect
noté Q0Ω .
z0 − ω
= e iθ
z−ω
z0 − ω = e iθ (z − ω )
z0 = e iθ z + ω − e iθ ω
en posant b = ω − e iθ ω, on obtient
z0 = e iθ z + b
Remarque :
π
ê Si θ = alors on a : z0 = iz + b.
2
π
ê Si θ = − alors on a : z0 = −iz + b.
2
ê Si θ = π alors on a : z0 = −z + b.
2.4.3 Exemple
en effet : √
2π 1 2π 3
cos =− et sin =
3 2 3 2
2π
Conclusion : La rotation est d’angle et de centre Ω(i )
3
2.5 La réflexion
2.5.1 Définition et propriétés
Propriétés :
ê La réflexion possède une droite où tous les points sont invariants : son axe.
2.6 L’homothétie
2.6.1 Définition et propriétés
h −−→0 −−→
M −−−−→ M0 tel que : ΩM = k ΩM
Propriétés :
ê L’homothétie est une transformation qui agrandi les figures si |k | > 1 et
qui les réduit si |k | < 1. Les distances sont multipliées par |k |
−−→ −→
ê Pour tous point A et B, on a : A0 B0 = k AB
1) ( D 0 ) = ( D ) si Ω est sur ( D ).
−−→0 −−→
ΩM = k ΩM
z0 − ω = k (z − ω )
z0 = k z + ω − kω
z0 = k z + b
2.6.3 Exemple
z0 = 3z + 4 + 2i
ω = 3ω + 4 + 2i
−2ω = 4 + 2i
ω = −2 − i
3 Similitude
3.1 Définition
A0 M0 B0 M0
A0 B0 = k × AB avec k ∈ R∗+ ou =
AM BM
3.2 Conséquences
s◦h = i
s ◦ h ◦ h −1 = i ◦ h −1
s = i ◦ h −1
3.3 Propriétés
3.3.1 Le produit scalaire
−→ −→
Pour le démontrer, on utilise le fait que BC2 = ( BA + AC )2 et que B0 C 02 = k2 BC2 .
0 A0 C 0
[ = B\
BAC
3.3.4 Conséquences
s( A) = s0 ( A) = A0
s( B) = s0 ( B) = B0
s(C ) = s0 (C ) = C 0
de la similitude s, on a : A0 B0 = kAB
)
donc k = k0
de la similitude s0 , on a : A0 B0 = k0 AB
Comme les points A, B et C ne sont pas alignés, il en est de même des points
A0 , B0 et C 0 . Or les points A0 , B0 et C 0 sont sur la médiatrice de [ M10 M20 ]. Contra-
diction. Donc :
∀ M s( M) = s0 ( M) donc s = s0
z0 = az + b ou z0 = az̄ + b
−
→ − →
Démonstration : Soit un repère orthonormal direct (O, OI, OJ ). Les affixes
respectifs de O, I et J sont donc : 0, 1 et i.
Soit s(O) = O0 , s( I ) = I 0 et s( J ) = J 0 .
OI J est un triangle rectangle isocèle
direct en O donc O0 I 0 J 0 est un triangle
rectangle isocèle direct ou indirect en
O0 .
Donc d’après la figure ci-contre J 0 est
en J10 ou en J20 .
Appelons α et β les affixe respectives
de O0 et I 0 .
Si J = J10 , alors J10 est l’image de I 0 par le quart de tour direct de centre O0
donc :
z J 0 − α = i( β − α)
1
Réciproquement :
ê Si z0 = az + b alors :
z0A = az A + b
)
donc A0 B0 = |z0B − z0A | = | a(z B − z A )| = | a| AB
z0B = az B + b
z0A = az A + b
)
donc A0 B0 = |z0B − z0A | = | a(z B − z A )| = | a||z B − z A | = | a| AB
z0B = az B + b
Définition 8 : Une similitude directe est une similitude qui conserve les
angles orientée. Son écriture complexe est de la forme : (avec a 6= 0)
z0 = az + b
Une similitude indirecte est une similitude qui tranforme les angles orientés
en leurs opposés. Son écriture complexe est de la forme : (avec a 6= 0)
z0 = az̄ + b
1) Si z0 = az + b alors on a :
zC0 − z0A = azC + b − az A − b = a(zC − z A )
(
donc
z0B − z0A = az B + b − az A − b = a(z B − z A )
2) Si z0 = az + b alors on a :
zC0 − z0A = azC + b − az A − b = a(zC − z A ) = a(zC − z A )
donc
z0 − z0 = az + b − az − b = a(z − z ) = a(z − z )
B A B A B A B A
5.2 Théorème
Démonstration :
1) Si z0 = az + b, de s( A) = A et s( B) = B, on obtient :
( (
z A = az A + b b=0
comme z A = 0, on a :
z B = az B + b a=1
2) Si z0 = az + b, de s( A) = A et s( B) = B, on obtient :
( (
z A = az A + b b=0
comme z A = 0 et z B = x B , on a :
z B = az B + b a=1
Ce qui donne z0 = z qui n’est autre que la symétrie par rapport à l’axe des
abscisses soit ici ( AB)
Remarque : Une similitide qui fixe trois points non alignés est l’identité.
6 Similitudes directes
z0 − ω = keiθ (z − ω )
ω = aω + b
On obtient donc :
√
ê k = | − 2 + 2i | = 2|1 + i | = 2 2
1 1 3π
ê on a alors cos θ = − √ et sin θ = √ , on obtient donc θ =
2 2 4
ω = (−2 + 2i )ω + 5 + i
ω (1 + 2 − 2i ) = 5 + i
ω (3 − 2i ) = 5 + i
5+i
ω=
3 − 2i
(5 + i )(3 + 2i )
=
9+4
15 + 10i + 3i − 2
=
13
13 + 13i
=
13
= 1+i
√ 3π
la similitude est de rapport 2 2 d’angle θ = et de centre Ω(1 + i ).
4
6.2.1 Théorème
A0 B0 −→ −−→
k= et ( AB, A0 B0 ) = θ (2π )
AB
1) s1 a pour centre C et s1 ( A) = B
On obtient alors pour rapport et angle :
√
CB 2 π
k= = et θ=
CA 2 4
2) s2 a pour centre O et s2 ( I ) = C
On obtient alors pour rapport et angle :
OC √ 3π
k= = 2 et θ=
OI 4
7.1 Théorème
1) L’affixe de O0 est ω qui est réel car O0 est situé sur (OO0 ).
2) On appelle a l’affixe de A, l’affixe de B est alors ā. On montre aisement que
(OO0 ) est la médiatrice de [ AB]. B est alors le symétrique de A par rapport à
(OO0 ).
3) On appelle z et z0 les affixes respectives de M et M0 .
4) Comme A et M sont sur le cercle (C ), on a donc OA = OM, donc aa = zz.
0 0
ω
5) Comme S( A) = A et S(O) = O , on en déduit que : z = 1 − z + ω.
a
−→ −−→
6) Les affixes respectives de BM et BM0 sont z − a et z0 − a.
−→ −−→
Calculons alors l’angle BM, BM0
ω
z0
−a 1−
= a
z−a z−a
ω
− z+ω
= 1+ a
z−a
z
1−
= 1+ω a
z−a
z
1− (z − a)
= 1+ω a
| z − a |2
zz
z−a− +z
= 1+ω a
| z − a |2
comme a ā = zz, on a :
(z + z) − ( a + a)
= 1+ω
| z − a |2
Le rapport est réel donc les points B, M et M0 sont alignés.
7.2 Application
On donne deux points distincts A et B et leurs images distinctes respectives
A0 et B0 par une similitude directes S. Construire le centre de la similitude.