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D'abord Pompidou, puis VGE, (styles très différents.) confirment la suprématie du président
de la République.
Débat constitutionnelle moins visible, mais demeure, notamment dans les média.
Preuves : 5 juillet 1972, Pompidou obtient démission de son 1e ministre, Macque Chaman-
Delmas. De Gaulle, même séparation en avril 62, mais démission « d'accord ». (veut clore l'affaire
algérienne et se refaire une virginité auprès des Politiques.) Pompidou entre en désaccord. Juin
1969, Jacques Chaban Delmas fait discours sur « nouvelle société » sans en informer Pompidou.
Irritation. Puis démission de son 1e ministre en juillet.
1976 : Jacques Chirac prend initiative de démission. Duel Giscard/ Chirac ; Chirac très
critique, mais VGE continue de dominer vie politique.
Pdts ont-ils porté atteinte aux textes ? Non, même si en ont eu l'idée ; tenter de promulguer
le Quinquennat par Pompidou ; mais échec. (Pompidou se sait condamner à mort dès son entrée à
l'Elysée.)
VGE a élargi en 1974 le droit de saisine du conseil constitutionnel à 60 députés ou
sénateurs. Droit pour l'opposition. Modification des conditions pour être candidat à la présidence
(majeur, pas de casier judiciaire, 100 parrains politiques, augmenté à 500 dans 30 départements
différents, à moins de 10% par département, sous VGE, car devenait trop facile de devenir candidat.
Discrédit possible de la fonction.)
VGE oublie vite sa critique à de Gaulle sur « exercice du pouvoir solitaire » (début janvier
1966). VGE donne ordres à ses ministres, s'occupe vitesse Marseillaise, etc, etc...
1986 : recours à la proportionelle. Mitterrand veut briser la Droite par ce biais. Victoire
pourtant de la droite modérée, sans FN. Battu aux législatives, il ne considère pas son mandat
comme remis en cause.
Mitterrand : deux revers législatifs. Mais reste et demeure. Décide de cohabiter avec Droite.
Doit s'incliner devant texte voter par le Parlement. Débat constitutionnel : Pdt encore homme fort
dans cohabitation ? Souvent 1e ministre prépare et expose au pdt, qui se cantonne au remarque. Pdt
reste compétent quant aux armées et à la politique étrangère. Négociation souvent avec son 1e
ministre lors de choix des hauts fonctionnaires.
Pdt conduit campagne de son partie pour ses députés. Demande majorité parlementaire au
peuple. Dirige sa majorité comme il l'entend. Est et demeure homme fort.
Hyperprésidentialisation du régime. Discutable, car pouvoirs pdt sont « réduit » par réforme
2008.
Par rapport à de Gaulle et à VGE, décisions législatives sont de plus en plus européennes.
Pts de vue éco : pdt n'a plus même levier de commande qu'en 1959.
Qu'il soit de plus en plus visible, ne change pas son pouvoir. Ses pouvoirs se réduisent alors
que sa présence est de plus en plus prégnante.
3. Le président hégémonique.
N'a pas, comme pdt américain, de véto législatif. Mais peut demander nouvelle déclaration
de la loi.
Pouvoir du pdt sous la Ve énorme. Plus grand que sous la Ive et la IIIe. Pouvoir bien plus
grand que dans d'autres pays. Pourtant, France est régime semi pdtiel, semi parlemantaire.
Surlégitimité du pdt. En effet : élu par TOUS les Français. Bénéficie d'une sous-
responsabilité, reconnue par la Constitution (n'a de compte politique à rendre à personne.)
Suffrage universel direct. (SUD). De Gaulle ne voulait pas être élu par slmt des grands
électeurs, mais pb des colonies et du statut des colonisés.
Article 8, alinéa 1 : droit de choisir premier ministre ; soumis à aucune consultation, mais ne
peut pas ignorer contexte politique.
Depuis 1993 : François Fillon et Nicolas Sarkozy ont fait le choix de Balladur. Erreur, mais
retour sous gouvernement Chirac. Dès 2007 : les deux ont établi programme, d'un commun accord.
Article 12 : Dissolution Assemblée Nationale. Peut être faite pour avoir majorité, ou bien
pour résoudre crise politique ; ou encore, dissolution « coup politique », comme a voulu le faire
Pompidou à propos de la construction européenne (volonté de séparer Socialistes et Communistes),
mais échec.
4. Le premier ministre
Faiblesse relative du 1e ministre (différent des autres pays européens). Chef de file de son
partie. Fort si son partie est fort.
Faiblesse du chef du gouvernement a toujours été effective. Au début de la Ve République,
Michel Debré n'est pas sur même ligne que de Gaulle. Pour lui, 1e ministre est chef gouv (différent
de de Gaulle).
(Sondages sont représentatifs d'un moment bien souvent ; sondage intéressant dans le détail ;
prendre en compte le contexte socio-économique.)
Premier ministre révocable ; d'après constitution, seule l'Assemblée Nationale peut révoquer
le 1e ministre, ou bien lui de démissionner. Mais pdt n'a pas le droit de révoquer le 1e ministre.
Chef des normes avec Assemblée Nationale ; nomme emploi civil et militaire. Rôle
considérable en matière de décret. 90% des normes sont du 1e ministre. Chef véritable de
l'administration.
5. Le gouvernement incertain
Gouvernement rattaché au 1e ministre, non sans une certaine ambiguïté. Distinction Pdt et
1e ministre.
Art. 20 : Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation.
Rappel de comment son recruter les ministres (concordance des majorités ou non).
Dosage politique est contraignant : Borlo n'a fait son entrée dans le gouvernement que parce
qu'il était le chef du parti Radical.
Jean-Louis Borlo devient de l'Ecologie. Cette place était reservé à Juppé, mais ce dernier est
battu à Bordeaux ; n'a plus donc aucune force, aucun appui.
Appel souvent à des parlementaires. Mais ces derniers temps, ouverture à la société civile.
Ces personnes sont recrutés sur leur capacités. Tandem avec des politiques professionnels.
Rachida Dati, à la justice, ou Christine Lagarde, ou Rama Yade sont issues de la société
civile.
Question de l'itinéraire, de la formation, des grandes écoles. De Gaulle a initié une tradition
sous la Ve République, de recruter des personnes ayant fait de grandes écoles. N. Sarkozy marque la
rupture, avec un seul ministre énarque dans le premier gouvernement Fillon.
N. Sarkozy et F. Fillon sont des politiques quasiment professionnels. ENA n'est aujourd'hui
plus nécessaire. « Désnarchisation » depuis 2008. Prédominance néanmoins des juristes dans le
gouvernement, des littéraires (Darcos), des scientifiques( Bachelot), et des commerciaux.
5.2. La vidéocratisation
5.2.1 Le fonctionnement
− Les ministres d'Etat (Différence avec les autres ministres d'ordre protocolaire et de
rémunération). Mitterrand devait composer avec les composantes qui l'on élu.
− Les ministres à part entière
− Les ministres délégués , rattachés à un autre ministre (par exemple, François Barouin,
rattaché à Christine Lagarde)
− Secrétaires d'Etat autonomes (propre secrétariat d'Etat ; ne dépend de personne, par même
du Premier Ministre)
− Secrétaires d'Etat rattachés (à un ministre, ou au Premier Ministre)
− Nouveau type de membre avec N. Sarkozy : Deux hauts commissaires (similaires aux
ministres sans en être ; déjà eu cours sous la Ive République) (Actuel : Martin Hirsch)
Ministre n'est plus le responsable de la politique publique dans son domaine, mais est de
plus en plus le représentant des syndicats de son domaine.
Exemple du Ministre de l'Intérieur, souvent porte-parole des syndicats de police. Certains
ministres de l'agriculture se sont fait le porte-parole de la FNSEA, aussi par exemple.
Contre-exemple de Rachida Dati qui a reformé la carte judiciaire, a contrario de la plupart
des magistrats. Le ministère de la justice n'était alors pas le ministère des juges.
6. Le Parlementaire
Touche les deux chambres. Deux chambres sont déformées de manière indistinct.
− Législatives de 2002 :
− Législatives de 2007 :
Faut-il adopter un scrutin à la proportionnel ou non pour corriger ces écarts importants,
survalorisant les grands partis et minorant les petits ?
Mais la déformation la plus discuter est la déformation sociale ; sur genre et catégorie socio-
professionnelle des députés. Femme toujours peu nombreuse à l'A.N. :
Partis politiques quand en ont les moyens, préfèrent payer les pénalités de discriminatiopns
des femmes.
Cadres et supérieur dominent à l'A.N., alors que les catégories populaires en sont exclues.
Ecart A.N. / Population totale.
6.1.2. Au Sénat
Suffrage restreint pour le Sénat. Recours au suffrage restreint, notabiliaire. Sénat pas plus
déformé qu'A.N.
82 lois sont adoptées en 2002/2003, dont 18 sont à l'initiative du Parlement (soit 21,8%).
Importante partie du budget n'est plus voté par le parlement (40 milliard sur 350 milliard
d'euros)
Inflation législative : le nombre de loi votées augmentent chaque année. Parfois lois sont
inutiles : vide de sens, de contenu et d'intérêt, ou encore loi non appliquée.
Deux exemples :
− loi inutile : loi de financement de la S.S. De 1996 ; inutile car objectifs nationaux n'ont
jamais été respecté. Ou alors objectifs irréalisables (cf. loi du 20, loi du JT...)
De 1959 à 1962, les gouvernements posent la question de confiance dès leur formations.
Pratique d'investiture.
Par la suite, cette close n'est plus considéré que comme une possibilité. PM peuvent
demander la confiance aux députés.
Changement entre 1962 et 2008, interprétation permet aux PM et au Président, élu par le
peuple, de légitimer le gouvernement qu'ils ont choisi, donc, que le peuple a choisi.
Article 49.3 : le parlement doit se ranger. Sinon, motion de censure, dissolution de Parlement
comme punition, non réinvestiture des « traîtres ».
7. Le Conseil Constitutionnel
Problématique de l'émancipation.
Composé de membres nommé d'une part, mais aussi membre de droit, à vie (anciens
présidents, comme VGE et Chirac).
Membres sont 9 nommés pour 9 ans, renouvelé tous les trois ans (Président de la
République, du Sénat et de l'A.N.). Nomination soumise à un contrôle parlementaire, effectué par
des commissions parlementaires permanentes.
Présidents sont élus à vie ; question de politesse à l'égard des Présidents de la Ive
République. Lorsque Constitution adoptées en 1958, encore deux Présidents : René Coti, qui allait
céder sa place à de Gaulle, et Vincent Auriol ; siègent au Conseil Constitutionnel par politesse, par
transition. Auriol aurait pu rester, mais a démissionné par désaccord. De Gaulle a refusé d'y siègé
Conseil actuellement de droite. Les membres du Conseil respectent, aux vues de leur
responsabilité, une certaine neutralité.
Forme procédural ressemble à celle du Conseil d'Etat. Décision votée par 7 conseillers au
moins.
− Election parlementaires
− Election présidentielles
− Référendum
Avant, contentieux débattus respectivement par les Chambres. Conseil peut renverser le
résultat d'une élection si non conforme.
Parlementaire élu même si a fonction qui l'en empêchent : Conseil Constitutionnel s'en
occupe. En cours de mandat, un parlementaire peut être frappé d'inéligibilité.
Conseil établie liste des Candidats à l'élection présidentielle. Vérifie proclame résultat et
vérifie constitutionnalité.
− Le président de la République
− Le Premier ministre
− Le président de l'Assemblée Nationale
− Depuis octobre 1974, le Parlement a décidé d'étendre ce pouvoir aux membres du
Parlement.
Article 37, alinéa 2 : modification de texte de loi par décret. Conformité quant au fond du
point de vue règlement.
Conclusion
52 ans : âge du Conseil. Il est reconnu. La Ve République est enracinée, même si elle
demeure contestée. Raison pour laquelle cette Constitution est assez régulièrement réformée.
Constitution efficace en effet. Elle a survécu à plusieurs crises graves, en permettant de les
résoudre (Putsch d'Alger en 1961, Events de mai 1968, Décolonisation, Construction européenne,
l'Alternance, Stabilité étatique, 3 cohabitations, a garantie gouvernement de mandature,
− Démocratie majoritaire
− Président très puissant, notamment quand majorité du même bord. Trop de divergence entre
la Constitution et son application (cf. article 20 ; président conduit la politique de la nation,
alors que devrait être le Prime minister). Ve République vue comme une « monocratie »
élective.
CONCLUSION :
Choix du scrutin n'est pas un choix neutre. Quelque soit le choix, débats interminables et
polémiques.
Doctrine ne va pas toujours avec la tactique. Le Général de Gaulle a été opposé par prince
au scrutin majoritaire, mais s'y est pourtant rallié en 1958. Changement possible de système.
Le débat pour les théoriciens de la question du mode de scrutin oppose deux notions : celle
de la justice et celle de l'efficacité. Mais ces termes sont-il vraiment inconciliables ?
En choisissant la justice, on obtient une assemblée « miroir », représentative du corps
électorale ; en choisissant l'efficacité, une assemblée « gouvernail », apte à traverser les vagues et
les tumultes.
L'électeur comprend. Ce scrutin donne la victoire à celui qui obtient le plus de voix. Va de
paire souvent avec le scrutin uninominal, mais peut très bien être plurinominal.
Formule appliquée en GB, USA, Canada. Pas obligation d'avoir plus de la moitié des voix.
Ce scrutin tente d'encourager une forte organisation de la vie politique sur une vie bipartiste.
Souvent, autres partis sont réduits à la minorité.
Candidat n'est élu au premier tour que s'il obtient plus de la moitié des voix. Sinon, le
candidat ayant obtenu le plus de voix remporte l'élection.
Pour arriver au second tour, il faut au moins ¼ des électeurs inscrits au premier tour,
notamment pour élections législatives.
− Le premier tour : grâce à lui, le multipartisme peut exister. Jeux sont ouverts, puisque
deuxième tour.
− Le second tour : nécessite des alliances et des regroupements. Scrutin visant la bipolarisation
(deux pôles) et non pas le bipartisme (deux partis).
− Scrutin d'élimination : 1e tour, on choisit, 2nd tour, on élimine. Favorise les parti à tendance
gouvernementale. Parfois, émergence de forces surprenante, comme la Gauche plurielle.
Avantage :
Deux systèmes :
Inscrits : 92 315
Abstention : 14 506
Votant : 77 809
Blanc (vote politique et intentionnel ; rejet de l'offre électorale) ou nul (erreur, inattention,
annotation diverse) : 1 402
Liste A : 42 495
Liste B : 18 007
Liste C : 15 905
1.1. Calcul du quotient électoral
Division des SE par le nombre total des sièges à pourvoir. Imaginons 4 sièges.
76407 / 4 = 19 102 voix. Les listes auront autant de sièges qu'elles auront 19 102 voix.
Liste B : 1 siège
Liste C : 1 siège
A POTASSEEEEEEEER !
Avec vote panaché, l'électeur retrouve un certain rôle politique, et une certaine liberté
d'action.
Système d'Hont : il s'agit de diviser le nombre de voix obtenu par chacune des listes par le
nombre de siège à pourvoir (1, 2, 3, 4...)
Exemple :
/1 /2 /3 /4
Liste A : 42495 21247 14165 10623
Liste B : 18007 9003 6002 4501
Liste C : 15905 7952 5301 3976
Ensuite, classement des moyennes jusqu'à la quatrième, pour attribuer les sièges.
Tentative de correction la plus simple appliquée par les Allemands ; seuil de suffrage
exprimé en dessous duquel on ne peut être représenté, fixé au plus bas possible (5% des suffrages
exprimés).
Entre scrutin injuste (bipartisme, bipolarisme) et un scrutin qui émiette l'électorat, le débat
est ouvert.
Débat proportionnel fortement écorné au début du XXe. Discipline de fer dans les partis.
Réaction, scission, dissidence.
Affrontement entre les deux camps est à la fois technique et politique. Vrai problème doit
être pensé le plus justement, le plus efficacement, mais aussi le plus homogénéisateur possible.
Problème de compatibilité. Réprésentant de l'ensemble du peuple, et les représentant cassés des
membres de France.
2. La participation politique
Recouvre un éventail de pratique très diverse. Participer, ce peut être se tenir au courant de
la vie politique de son pays, mais peut également aller jusqu'à l'attentat politique, ou adhérer à un
parti politique.
En 1988, 90% des citoyens âgé de 18 ans et plus sont inscrits sur les listes électorales. 81,
4% ont voté cette année, au premier tour. 59% déclarent suivre assez souvent des émissions.
Pourtant, moins de 2% est membre d'un parti politique.
− Élections nationales
− Élections locales
− Élections européennes
− Référendum
Présidentielles jouent un rôle très important dans le fonctionnement des partis politiques. Mal
adapté : les Socialistes, avec un manque de leadership, par choix, par idéal, ou par manque.
Organisation autour d'un chef présidentiable.
Avant 2002 : Bipolarisation : « Quadrille » d'Olivier Duhamel, qui prévaut à partir de 1981 :
Mittérand, Marchais / Chirac, Giscard. « Bande des quatre », selon Le Pen.
Mode de scrutin qui fait barrage aux petits candidats. Leurs buts est de protester et non
d'obtenir le pouvoir.
Projet entamé pour réformer ce mode de scrutin. Repose sur l'élection de 517 députés au
scrutin uninominal à deux tours, en plus d'une élection de 60 députés élus à la proportionnelle.
Élus au suffrage indirect. Principalement élus par les conseils municipaux, qui désignent des
délégués comme grands électeurs.
Conseillers généraux et régionaux, députés sont grands électeurs de droit.
30 juillet 2003 : à partir de 2010, on passe de 321 à 346 sénateurs, qui pourront être élus à
30 ans désormais, plutôt que 35. Leur mandat durera 6 ans au lieu de 9.
Le renouvellement du Sénat se fera également par moitié tous les trois ans désormais, au
lieu du Tiers. Deux types de départements au lieu de trois.
Scrutin majoritaire à deux tours dans les département qui élisent 1, 2, ou 3 sénateurs. Dans
les départements à 4 sénateurs ou plus, représentation à la proportionnelle à la plus forte moyenne.
Suffrage universel direct. Élection des conseillers généraux. Scrutin majoritaire + ¼ des
inscrits.
Pour le second tours, au moins 10% des inscrits. Sinon, deux plus haut score.
S.U.D. Ont lieu tous les 6 ans. Scrutin de listes, mixtes (majoritaire et proportionnelle), à
deux tours, dans le cadre des régions, découpées en département.
Section départementale : liste pour chaque département, avec un chef de file commun.
Mixité au premier tour ; si une liste obtient majorité absolue dans la région, elle recueille
automatiquement un quart des siège à pourvoir, sachant que le reste est attribué à la proportionnelle.
La liste qui obtient le quart participe également au vote pour le reste des sièges.
Au second tour, cas des listes ayant obtenu au moins 10% des suffrages exprimés, peuvent
se représenter. Si au moins 5%, peuvent fusionner avec liste d'au moins 10% des SE.
S.U.D. Tous les 5 ans, comme les députés nationaux. Chaque pays définit son mode de
scrutin. En France, scrutin de liste.
Aujourd'hui, 8 circonscriptions. Scrutin de liste, sans panachage. Il faut que les liste
obtiennent au moins 5% des suffrages exprimés, sinon, pas de siège. Si égalité de score pour le
dernier siège, liste à la moyenne d'âge la plus élevée l'emporte.
Intérêt pour Sciences politiques : voit le surgissement de force politique au sein des pays.
Exemple du FN qui surgit en 1984.
En 1989, surgissement des CPNT.
Référendum constituant & législatifs, tous deux au S.U.D. Scrutin majoritaire à un seul tour.
Consultation électorale : le peuple tranche. Démocratie directe, ou démocratie plébiscitaire, voire
bonapartiste.
Question souvent présentée comme liée à la dépolitisation des Français. Point de vue à
discuter.
Pour les législative, dépend des années. Trois élections mobilisent fortement : 1967
(centristes font partis de l'opposition avec la gauche), qui compte 18,9% d'abstention, 1973 (quoi
voit l'union de la gauche toute fraîche), à 18,7%, et en 1978, avec 16,8% d'abstention.
Seulement, depuis 1988, abstention dépasse toujours 30%. En 2007, au second tour, on
atteint les 40%. On « s'américanise ».
Pour les locales, taux de participation en baisse. Municipale mobilisent plus que régionales
ou cantonales. Maximum d'abstention : les européennes.
Du point de vue institutionnel, les Français votent pour les présidentielles car pensent que
c'est l'élection la plus importante. En plus, Président est élu par le peuple, tout en ne négligeant pas
le rôle et l'influence des média.
Président présenté comme l'homme fort décidant de tout.
Offre politique simple et nationale. Identification simple et clair. Le peuple se pense capable
des les juger chacun.
Répétition des élections sur un temps court favorise l'abstention. Exemple des élections
législative forte en abstention, car intervenant quelques mois seulement après celle du Président.
Abstention peut dépendre aussi du tour d'élection. Les électeurs ne se mobilisent que pour
les tours décisifs, bien souvent.
Les électeurs plus âgés votent plus que les plus jeunes. Les chômeurs, moins que les actifs.
Les citadins votent moins que les ruraux, surtout dans les élections locales. Thèse selon laquelle
dans les campagne, tous se connaissent, donc effet de groupe. Anonymat citadin exerce une
moindre pression.
Plus l'électeur est inserré socialement, plus il participe. Plus il est diplômé, plus il vote. Les
propriétaire vote plus que les locataires. Les pratiquant plus que les non-pratiquant.
2.2.3. La non-inscription ou la mal-inscription sur les listes électorales
Mal-inscriptions sont souvent des étrangers, ou alors des personnes privées de droits
civiques. Touchent aussi les citoyens qui n'ont pas fait le nécessaire pour s'inscrire, qu'ils n'y aient
pas pensé ou que ce soit volontaire.
Varie selon les âges : plus nombreux chez les tranches jeunes (18-19 ans, 20% environ).
Personnes très âgées, qui souffrent de déplacement difficile, ou de mise sous tutelle, également.
5% environ pour les personnes de 50 à 60 ans.
Inscription automatique dans certaines villes ou communes.
3. La dualité Droite/Gauche
Signification précise dans l'Histoire nationale. Pourtant est discutée, et de plus en plus
contestée.
Division physique au départ ; se traduit dans l'hémicycle. Les patriotes rejoignent les
aristocrates à la droite du président de l'Assemblée, et les avancés, à gauche.
Clivage Droite/Gauche est incontournable pour certains, moins pour d'autres (cf. Bayrou)
Thèse des familles politiques et du double tempéramment des Français. Classement des
différents courants idéologiques français.
− La famille traditionaliste
− La famille libérale
− La famille industrialiste
− La famille chrétienne-sociale
− La famille jacobine
− La famille socialiste, au sens large.
− Courant communiste
− Courant socialiste
− Courant de la droite modérée
− Courant gaullistes
− Extrême-gauche
− Gauche communiste (quelque chose bouge, mais pas de forme)
− Gauche socialiste et radicale
− Ecologie politique
− Démocrates-chrétiens
− Droite libérale
− Extrême-droite
Presque tout les auteurs de ses classements affirment que malgré ces différentes
familles/tendances/courants, le clivage gauche/droite n'est pas vraiment remis en cause.
− Analyse politique
− Analyse sociologique
− Analyse historique (portée notamment par François Goguel - professeur de Droit, auteur de
La politique des partis sous la IIIe République, en distinguant deux grandes forces, l'une
favorables au changement, nommé parti du mouvement, et l'autre, plutôt de tempérament
conservateur, nommé parti d'ordre établi. Affaire de sentiments, d'instincts, lors de la
Commune, de 1924, de 1936... Permanences de tempérament - et de René Raymond, auteur
de Les Droites en France, qui confirment distinctions Droite/Gauche, tout en y apportant
deux aspects nouveaux : les deux blocs ne sont pas statiques, glissent. Radicaux étaient à
l'extrême gauche en 1871, sont les plus à droite des gauches aujourd'hui.
Les partis ne sont pas fixés non plus, selon l'angle sous lesquels ont les abordent. « Radicaux
sont comme les radis : rouges à l'extérieur, mais bien blancs à l'intérieur. »).
Critères variant dans le temps, même si anciens critères ne disparaissent pas complétement :
− Si pour le régime républicain, on est à gauche, si pour le régime monarchiste, on est à droite.
Question de savoir, sous la IIIe République, si on l'accepte ou non. Le grand moment
républicain est la Première Guerre Mondiale.
− Distinction passe donc sur l'état. Certains lui reconnaissent des pouvoirs étendus, dans le
domaine économique et social (Gauche), tandis que la Droite est plus pour l'ordre, et moins
pour l'économique et le social (Droite)
− Puis questions de fond : Gauche plus anticléricaliste, plus laïque. Ce critères s'estompe peu à
peu. 1959, loi Debré, et 1964, loi Savary, tassement de cette question. 1964, CFTC se scinde
en deux. L'Eglise se retire peu à peu de la scène politique, car trop divisée.
− Critère de la nature économique et social tend lui aussi à s'estomper. Gauche lutte pour
meilleure répartition des richesses et progrès social. Droite plutôt pour « faire des affaires ».
Mais dans professions de foi des uns ou des autres, changement et linéarisation des uns et
des autres. Jusqu'en 1981, libre entreprise défendue par Droite.
1990 est un gros coup pour les Gauche. L'idée de collectivisation est tombée dans
l'oubli.